La préfecture de police de Paris va tester des drones avant la fin de l'année

La préfecture de police de Paris va tester des drones avant la fin de l’année

Game of drones

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Xavier Berne

Publié dans

Sciences et espace

28/08/2014 10 minutes
53

La préfecture de police de Paris va tester des drones avant la fin de l'année

Info Next INpact : D’ici la fin de l’année, la préfecture de police de Paris devrait lancer quelques drones voler au dessus de la capitale et ses environs (départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne). Une expérimentation qui fait figure de première et qu’ont bien voulu nous présenter les autorités. Explications. 

Alors que les drones de loisirs prennent clairement leur envol du côté des particuliers, la police se prépare tout doucement à sortir elle aussi les siens. Pour l’heure, il n’est cependant pas question de se lancer dans une éventuelle « guerre des drones », afin de pourchasser par exemple des personnes telles que Nans Thomas, ce lycéen condamné en début d’année pour avoir survolé sans autorisation la ville de Nancy à l’aide d’un appareil équipé d’une caméra (voir notre article). Par contre, l’aide des drones pourrait être la bienvenue lors d’événements jugés sensibles et potentiellement dangereux pour les forces de l’ordre ou même pour les pompiers.

De premiers vols prévus avant la fin de l’année à Paris et ses environs

Au travers d’une lettre d’information publiée au début du mois (PDF), la préfecture de police de Paris a justement annoncé qu’une expérimentation aurait lieu dans « les prochaines semaines », l’idée étant « de recourir aux drones afin de récupérer de l’information dans des zones risquées sans engager des personnels ».

 

Pour en savoir plus, nous nous sommes entretenus avec Régis Guyonnet, l’ingénieur qui s’occupe de cette expérimentation. Cet expert en charge de la prospective et de l’innovation nous a expliqué que la préfecture de police allait procéder par étapes, en commençant par un test « en environnement maîtrisé » avant la fin de l'année 2014 - très probablement à l’occasion d’un rassemblement festif ou sportif. Une opération dans un cadre plus sensible pourra ensuite être menée, mais pas cette année. « Peut-être pour 2015 » affirme prudemment l’intéressé.

 

police paris

 

« Notre démarche d'introduction passe par une phase d’expérimentation. Pour cela, on démarre en plusieurs étapes, avec un premier essai dans un environnement maîtrisé, pour voir quelle pourrait être la plus-value opérationnelle des drones » indique l’ingénieur. « Ce qu'on attend de cette expérimentation dans un premier temps, c'est de pouvoir tester la souplesse d'utilisation de la caméra embarquée du drone, de pouvoir tester l'apport des images qu'on obtient, de voir si elles sont d'une qualité suffisante pour qu'à terme ça puisse servir aux services de police et de secours [notamment aux Pompiers de Paris, ndlr]. Et puis il faut surtout qu'on vérifie que ce dispositif puisse être intégré dans un système global de commande, qu'il y ait un renvoi possible des images en temps réel vers les centres de commandement pour pouvoir avoir un retour sur les directives à prendre, etc. »

 

Plus concrètement, cette expérimentation se veut comme quelque chose de très restreint et de relativement encadré. « Ce sera limité en termes de durée d'usage. Ce sera des opérations ponctuelles, et ce sera un tout petit nombre de systèmes [et donc d’appareils, ndlr]. On est loin du développement massif que peuvent imaginer d'autres pays » affirme Régis Guyonnet, qui insiste sur le fait que les tests prévus pour les prochains mois ne viseront en aucun cas à couvrir une opération de police ou de secours.

Des tests via des prestataires privés avant tout achat définitif de matériel

Mais quel type de drones pourrait-on bientôt voir survoler Paris ? Deux choix s’offraient à la préfecture de police : soit des drones à voilure fixe (en gros, ceux avec des ailes et qui ressemblent à de petits avions), soit des drones à voilure tournante (c’est-à-dire ceux qui disposent d’hélices, à la manière des hélicoptères). Et c’est finalement le second type d’appareils qui a été retenu. « On s'oriente vers des drones à voilure tournante uniquement, notamment parce qu'il nous faut une capacité de vol stationnaire » indique Régis Guyonnet. Cela devrait surtout permettre de mieux stabiliser la caméra, en particulier si le drone reste longtemps au dessus d’une zone précisément délimitée. En outre, il aurait été difficile d’assurer le décollage et l’atterrissage des drones à voilure fixe en ville.

 

Pour autant, le modèle de drone qui sera utilisé n’est pas encore connu. En fait, plutôt que d’acheter un ou plusieurs appareils, la préfecture de police a préféré payer pour avoir une sorte de location « clés en main » de plusieurs types de drones. Des prestataires externes seront ainsi désignés, ce qui permettra aux forces de l’ordre de tester les équipements de différents constructeurs. Les drones évalués devront toutefois être plutôt petits, puisque les autorités souhaitent qu’ils pèsent 5 kg au maximum. « On testera plusieurs constructeurs et on gardera le plus intéressant » explique Régis Guyonnet. Le budget pour ces achats de prestations complètes ? « Quelques milliers d'euros » concède-t-il.

 

Ce n’est qu’une fois cette première phase d’expérimentation achevée que la préfecture de police pourra envisager d’acquérir ses propres drones. « Pour le moment, on réfléchit à l'acquisition d'un ou deux systèmes pour 2015, mais ce n'est pas encore... » affirme l’ingénieur. Par « système », il faut entendre le drone, sa station de sol, les éléments relatifs à sa maintenance, la formation des agents, etc.

Aucun survol des personnes ou des espaces privés (de type balcons ou jardins)

Les policiers, tout comme les particuliers, sont toutefois soumis à certaines contraintes d’ordre règlementaires. Des règles établies notamment par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et dont a bien conscience la préfecture de police de Paris. « Si l’on veut assurer la sécurité des Franciliens et des opérateurs de drones tout le temps, on est obligés de respecter des contraintes strictes s’agissant des plans de vol. Donc ce que l'on fera, c'est qu'on ne survolera personne. On ne pourra pas suivre un groupe d'individus, on ne pourra pas se balader le long des rues avec les drones, etc. » explique en ce sens Régis Guyonnet. Avant de lâcher : « Tout de suite, ça limite l'usage qu'on peut faire des drones... »

Drone
Crédits : Corr/iStock/Thinkstock

Mais si l’idée est avant tout d’éviter qu’un appareil, notamment suite à un problème technique, ne tombe sur une personne, cette contrainte semble difficilement conciliable avec la volonté d’expérimenter les drones sur des zones relatives à des manifestations sportives ou festives - qui ont par nature vocation à accueillir du public. « Ce sera compliqué, concède Régis Guyonnet. C'est pour ça que même en intégrant complètement les différentes contraintes, on sait bien qu’il y aura des freins. L'usage s'est d'ailleurs très peu développé à cause de ces contraintes-là. »

 

Le défi sera d’autant plus important que les agents du ministère de l’Intérieur sont beaucoup moins expérimentés en ce qui concerne la troisième dimension que ceux du ministère de la Défense notamment. « On a toute une culture de l'aérien à acquérir » reconnaît à cet égard l’ingénieur en charge de l’expérimentation.

Sécurité routière, ordre public, aide aux secours : un potentiel très vaste à long terme

À terme, l’objectif de Régis Guyonnet est de démontrer l'intérêt du drone par rapport aux autres moyens vidéos dont dispose déjà la préfecture de police de Paris, que ce soit en termes de vidéosurveillance traditionnelle ou bien grâce aux images prises depuis l’hélicoptère dont disposent les forces de l’ordre. « Le drone doit s'inscrire dans ce cadre-là et si on se rend compte que finalement l'intérêt n'est pas avéré, parce que ce sont des systèmes qui sont quand même coûteux actuellement, alors on n'ira pas plus loin » affirme-t-il.

 

Par contre, « si le drone pouvait nous permettre de ne pas exposer d’agent à des situations de conflit ou de danger, ce serait gagné pour la technologie ! » soutient l’ingénieur, qui songe au potentiel extrêmement large des drones : sécurité routière, ordre public, secours à la personne, etc. Régis Guyonnet garde toutefois la tête froide, notamment en raison des contraintes règlementaires, mais également pour des questions financières : « Notre budget est très limité. Et surtout en général, les choix budgétaires en matière de nouvelles technologies sont censés améliorer ou optimiser l'efficience des services de police. C'est-à-dire que si l’on acquiert une technologie, on doit pouvoir s’attendre à des réductions de coûts par ailleurs. Or arriver à justifier l'usage des drones en disant "si on met des drones, on pourrait avoir moins de policiers en patrouille dans les rues", c'est difficilement justifiable... Un drone ne remplacera jamais un policier s'agissant de la sécurisation de sites ! »

Une expérimentation encore soumise à autorisation

S’il faudra attendre l’évaluation de cette expérimentation pour savoir si la préfecture de police de Paris entend pérenniser le dispositif ou non, sachez que l’opération doit encore obtenir deux autorisations afin de pouvoir officiellement débuter. Premièrement, une démarche doit être faite afin que le préfet donne son accord à cette expérimentation. Deuxièmement, c’est un dossier auprès de la DGAC qui devrait être déposé prochainement. Les autorités devront y détailler leur dispositif (caractéristiques techniques des drones qui seront testés par les prestataires, leur robustesse, etc.), mais également l’usage qui en sera fait - lieux, périodes de vol...

 

Et la CNIL dans tout ça ? « On travaille en toute transparence avec la CNIL et on les a déjà informés de notre démarche » répond Régis Guyonnet, qui espère pouvoir échanger prochainement avec les services de la gardienne des données personnelles.

 

L’avis des citoyens sera également pris en compte, promet l’ingénieur : « Bien évidemment, la préfecture de police observera la réaction du public et des Franciliens quand elle déploiera les drones sur les premières expérimentations. Si on se rend compte que dès la première intervention, il y a une réaction citoyenne forte ou que ça n'apparaît pas si intéressant que ça, on s'en arrêtera là. »

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

De premiers vols prévus avant la fin de l’année à Paris et ses environs

Des tests via des prestataires privés avant tout achat définitif de matériel

Aucun survol des personnes ou des espaces privés (de type balcons ou jardins)

Sécurité routière, ordre public, aide aux secours : un potentiel très vaste à long terme

Une expérimentation encore soumise à autorisation

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Commentaires (53)


Le survol sera effectué à quelle hauteur sans embêter la DGAC ? Parce que si c’est trop haut c’est interdit, si c’est trop bas c’est aisément shootable non ?


Ca sent le hackfest tout ça <img data-src=" />








aldebourg a écrit :



si c’est trop bas c’est aisément shootable non ?





En même temps quitte à aller dans un endroit “sensible” où il y a de fortes chances de se faire shooter autant envoyer un drone qu’un policier.



Drone avec radar embarqué <img data-src=" />








XMalek a écrit :



Ca sent le hackfest tout ça <img data-src=" />







J’y pensais aussi. Ils vont se faire pirater leurs drônes, ça va pas trainer…<img data-src=" />









aldebourg a écrit :



Le survol sera effectué à quelle hauteur sans embêter la DGAC ? Parce que si c’est trop haut c’est interdit, si c’est trop bas c’est aisément shootable non ?







La préfecture de police doit avoir les moyens d’obtenir les autorisations nécessaires ;)



Autant pour les pompiers je peux voir l’utilité (évaluer un incendie rapidement avant l’intervention), autant pour les flics je prédis la même utilité que la vidéo-surveillance -&gt; zéro. (Au pire, suffit de se remettre au Fedora pour être tranquille <img data-src=" />)









John Shaft a écrit :



La préfecture de police doit avoir les moyens d’obtenir les autorisations nécessaires ;)



Autant pour les pompiers je peux voir l’utilité (évaluer un incendie rapidement avant l’intervention), autant pour les flics je prédis la même utilité que la vidéo-surveillance -&gt; zéro. (Au pire, suffit de se remettre au Fedora pour être tranquille <img data-src=" />)





Un petit survol de la cité avant d’y entrer permettrait peut-être de voir les embuscades qui les attendent…



Je dois être bête mais :



soutient l’ingénieur, qui songe au potentiel extrêmement large des drones : sécurité routière, ordre public, secours à la personne



J’ai du mal à voir le vrai plus que peut apporter un drone dans les domaines cités, à part coûter beaucoup d’argent pour pas grand chose. <img data-src=" />


On peut avoir des drones survolant les zones piétonnes et trackant tout scooter, surtout ceux sans casque, les empruntant afin de les capturer avec un filet entravant ?


Dans 10 ans on aura un robocop à Paris <img data-src=" />


Les drones, c’est un outil bien trop sérieux pour être laissé entre les mains de la police.









NonMais a écrit :



Un petit survol de la cité avant d’y entrer permettrait peut-être de voir les embuscades qui les attendent…





C’est bon, pour ça il y a déjà M6.



Pull !!….


J’ai du mal a savoir comment ils vont faire dans les cités pour surveiller des gens sans que par erreur (ou pas) la caméra filme également des gens qui n’y sont pour rien, les fenêtres, etc… je veux dire, il n’y aura pas un détecteur de suspect qui va flouter toute personne non concernée à proximité



Par ailleurs ça risquerait de pousser certains a avoir des armes de petit calibre pour descendre les drones.. je sais qu il y a des armes dans certaines cités, mais quoi qu’on en dise l’usage demeure limité (heureusement !!)



Je pense que l’intérêt va se limiter aux incendies par exemple, accidents, interventions en lieux difficilement accessibles, recherches de disparus..








Baldurien a écrit :



On peut avoir des drones survolant les zones piétonnes et trackant tout scooter, surtout ceux sans casque, les empruntant afin de les capturer avec un filet entravant ?





Bientot ca sera direct le drone qui lancera le filet et/ou le tazer, le temps que les forces de l’ordre interviennent

<img data-src=" />





Jean-Luc Skywalker a écrit :



Les drones, c’est un outil bien trop sérieux pour être laissé entre les mains de la police.





Justement, au début ils seront encadrés par des prestataires privés, le temps de convaincre leur chef. Si ils en petent 5 dont 2 dans la gueule des gens aux essais, ca sera pas validé

<img data-src=" />



Interdiction de survoler les personnes (rues dixit l’articles) et interdiction de survoler les lieux privés (donc immeubles, jardin, …). Ils survolent quoi ?




J’ai du mal a savoir comment ils vont faire dans les cités pour surveiller des gens sans que par erreur (ou pas) la caméra filme également des gens qui n’y sont pour rien, les fenêtres, etc… je veux dire, il n’y aura pas un détecteur de suspect qui va flouter toute personne non concernée à proximité





Pour les caméras fixes, un tel système logiciel existe pour les fenêtres qui sont dans l’angle de vue des caméras, mais comme c’est fixe c’est plus facile à mettre en place que sur du mobile…



Après, se sera comme aujourd’hui, basé sur la confiance en nos policiers pour ne pas qu’ils débordent. Confiance qui ne manquera pas d’être trahie par un ou deux ripoux régulièrement. Aujourd’hui dans plein d’endroits (y compris des écoles et des lycées) les caméras tournent h24 et 365 mais on ne regarde que quand quelqu’un vient se plaindre.



<img data-src=" />








fred131 a écrit :



Pour les caméras fixes, un tel système logiciel existe pour les fenêtres qui sont dans l’angle de vue des caméras, mais comme c’est fixe c’est plus facile à mettre en place que sur du mobile…



Après, se sera comme aujourd’hui, basé sur la confiance en nos policiers pour ne pas qu’ils débordent. Confiance qui ne manquera pas d’être trahie par un ou deux ripoux régulièrement. Aujourd’hui dans plein d’endroit (y compris des écoles et des lycées) les caméras tournent h24 et 365 mais on ne regarde que quand quelqu’un vient se plaindre.



<img data-src=" />







En surveillant chaque caméra H24 peut être qu’il n’y aurais pas 3M de chômeurs dans ce pays <img data-src=" />



pour le secours, il y a déjà cette expérimentation par la gendarmerie, et c’est tout sauf un gadget <img data-src=" />



FutureMag (arte)








RaoulDukeHST a écrit :



J’ai du mal a savoir comment ils vont faire dans les cités pour surveiller des gens sans que par erreur (ou pas) la caméra filme également des gens qui n’y sont pour rien, les fenêtres, etc… je veux dire, il n’y aura pas un détecteur de suspect qui va flouter toute personne non concernée à proximité

.





Tu as le droit de prendre en photo ou de filmer n’importe qui du moment qu’il n’est pas “visé” en temps que sujet principal.

Si je te prend en photo a la plage parce que je fait une photo de la plage dans son ensemble, tu n’as pas le droit de me demander de supprimer la photo pour le “droit a l’image”.



Comme ça, ils pourront filmer tranquillement à l’intérieur des maisons ?

Big brother, toussa…








Ph11 a écrit :



Comme ça, ils pourront filmer tranquillement à l’intérieur des maisons ?

Big brother, toussa…







Merci, j’ai cru être le seul à y avoir penser <img data-src=" />









wanou2 a écrit :



Interdiction de survoler les personnes (rues dixit l’articles) et interdiction de survoler les lieux privés (donc immeubles, jardin, …). Ils survolent quoi ?





Le commissariat. En gros ils vont pouvoir s’organiser des courses sur leur pause dej.









wanou2 a écrit :



Interdiction de survoler les personnes (rues dixit l’articles) et interdiction de survoler les lieux privés (donc immeubles, jardin, …). Ils survolent quoi ?







Les piscines sans personne

Mais dans ce cas …

The drones could be drowning

<img data-src=" />









Spaz001 a écrit :



Je dois être bête mais :



J’ai du mal à voir le vrai plus que peut apporter un drone dans les domaines cités, à part coûter beaucoup d’argent pour pas grand chose. <img data-src=" />







ça coute moins chère que des heures de vol d’hélicoptères pour attraper ceux qui se croit sur circuit.







raoudoudou a écrit :



J’y pensais aussi. Ils vont se faire pirater leurs drônes, ça va pas trainer…<img data-src=" />







Si ils sont en wifi AES, + connection TLS, cela commence à être complexe.





Sécurité routière



Rentabilité routière.<img data-src=" />








Spaz001 a écrit :



Je dois être bête mais :



J’ai du mal à voir le vrai plus que peut apporter un drone dans les domaines cités, à part coûter beaucoup d’argent pour pas grand chose. <img data-src=" />







Un drone volant peut assurer une filature très efficace ou surveiller des lieux d’échanges/planques très efficacement sans griller des agents/policiers.

Après pour la sécurité au personne, le but je suppose a terme est d’utiliser le drone comme un minihélico pour être rapidement sur place et avoir une vision de la solution : Feu de foret, personne coincé dans une foule, ect …



Il y a probablement plein de cas d’usage, le tout est de savoir si la techno est mature pour survivre aux contraintes opérationnelles.










cyrano2 a écrit :



Si ils sont en wifi AES, + connection TLS, cela commence à être complexe.







Wifi pour du drone de ce genre j’ai des gros doutes, je dirai un modèle équipé GSM / radio. Et si c’est GSM, je pense qu’on va avoir le droit a du cryptage tout con voir pas de cryptage (cf l’histoire des feux tricolores d’il y a peu ou on a découvert que les feux communiquaient entre eux via radio sans aucun cryptage…)



c’est quel policier qui va passer sa licence de vol ? celui qui sait écrire ou celui qui sait lire <img data-src=" /> OMG pourvu que ce ne soit pas celui qui picole <img data-src=" /> m’nfin en général ils picolent presque tous <img data-src=" />








wanou2 a écrit :



Interdiction de survoler les personnes (rues dixit l’articles) et interdiction de survoler les lieux privés (donc immeubles, jardin, …). Ils survolent quoi ?





J’imagine qu’ils n’auront pas trop de difficultés pour survoler les voies d’eau (en dehors des ponts [pourront tjrs passer dessous <img data-src=" />]), certains bâtiments (non privés) et espaces publics (sans personnes dessous dans un rayon de qques dizaines de m).



C’est légal d’acheter une batterie de DCA ou quelques missile SAM ? <img data-src=" />



Par ce que je sens que ces équipement risquent de pulluler dans certaines banlieue <img data-src=" />








John Shaft a écrit :



La préfecture de police doit avoir les moyens d’obtenir les autorisations nécessaires ;)



Autant pour les pompiers je peux voir l’utilité (évaluer un incendie rapidement avant l’intervention), autant pour les flics je prédis la même utilité que la vidéo-surveillance -&gt; zéro. (Au pire, suffit de se remettre au Fedora pour être tranquille <img data-src=" />)





Pour les manif, suivre un ou plusieurs “fouteurs de trouble” pour faire intervenir des agents en civil directement.

Ou sur les camps de Rom, histoire de ne pas looper d’éventuels fuyards lors de la rafle <img data-src=" />









LordZurp a écrit :



pour le secours, il y a déjà cette expérimentation par la gendarmerie, et c’est tout sauf un gadget <img data-src=" />



FutureMag (arte)







Merci pour le lien, très intéressant.









cyrano2 a écrit :



Si ils sont en wifi AES, + connection TLS, cela commence à être complexe.







Je pensais à plus violent.



Un drône plus gros qui vient choper le petit avec un filet. Rien à foutre du signal <img data-src=" />



Ou sinon, le faire tomber en brouillant les communications <img data-src=" />



Que du bonheur









raoudoudou a écrit :



Je pensais à plus violent.



Un drône plus gros qui vient choper le petit avec un filet. Rien à foutre du signal <img data-src=" />



Ou sinon, le faire tomber en brouillant les communications <img data-src=" />



Que du bonheur







Pas la peine d’affabuler. Il y a certainement des milliers de radars automatiques et personne n’en a hacké/brouillé un. Pourtant ils sont fixes, dispo 24h/7, non pilotés, non gardés. Tout à chacun peut faire ses expérimentations <img data-src=" />. Peut-être que ceux qui ont réussi se taisent d’ailleurs…

Et pour peu qu’une loi similaire au braconnage passe, plus personne n’osera entrer en contact (tirer, capturer, transporter,etc…) avec un drone sans risquer beaucoup.









Aloyse57 a écrit :



Pas la peine d’affabuler. Il y a certainement des milliers de radars automatiques et personne n’en a hacké/brouillé un. Pourtant ils sont fixes, dispo 24h/7, non pilotés, non gardés. Tout à chacun peut faire ses expérimentations <img data-src=" />. Peut-être que ceux qui ont réussi se taisent d’ailleurs…

Et pour peu qu’une loi similaire au braconnage passe, plus personne n’osera entrer en contact (tirer, capturer, transporter,etc…) avec un drone sans risquer beaucoup.







Combien de vandalisés ou plus simplement neutralisés par un simple sac poubelle?









raoudoudou a écrit :



Combien de vandalisés ou plus simplement neutralisés par un simple sac poubelle?







Faudrait surtout voir en proportion.

La majorité des radar que je voi on l’air de fonctionner (je ne suis pas aller tester :p )

si on a seulement 1% des radars qui sont neutralisés… Ce n’est pas énorme !









raoudoudou a écrit :



Combien de vandalisés ou plus simplement neutralisés par un simple sac poubelle?







Contrairement à ce que je pensais, d’après Wiki en 2008, 80% avait été vandalisés au moins une fois <img data-src=" />







A-snowboard a écrit :



Faudrait surtout voir en proportion.

La majorité des radar que je voi on l’air de fonctionner (je ne suis pas aller tester :p )

si on a seulement 1% des radars qui sont neutralisés… Ce n’est pas énorme !





1% des 2200 actuels ça fait 22. Au premier abord, c’était déjà énorme…mais ça semble très loin de la réalité (voir commentaire ci-dessus)









Aloyse57 a écrit :



Contrairement à ce que je pensais, d’après Wiki en 2008, 80% avait été vandalisés au moins une fois <img data-src=" />





1% des 2200 actuels ça fait 22. Au premier abord, c’était déjà énorme…mais ça semble très loin de la réalité (voir commentaire ci-dessus)







80% sont vendalisé ? Pas mal quand même ! <img data-src=" />

Faudrait quand même passer à 80% explosés ! <img data-src=" />



Article cité (ainsi que next inpact donc) par France info !!! Bravo les gars !!








raoudoudou a écrit :



Je pensais à plus violent.



Un drône plus gros qui vient choper le petit avec un filet. Rien à foutre du signal <img data-src=" />



Ou sinon, le faire tomber en brouillant les communications <img data-src=" />



Que du bonheur





Une fronde et un sac de gros écrous pourrait faire de sacrés dégâts. <img data-src=" />

Peut-être même les dissuader de peur qu’un passant prenne un “boulon perdu” dans la tronche. <img data-src=" />









suomii a écrit :



Article cité (ainsi que next inpact donc) par France info !!! Bravo les gars !!







Pas mal ça.



C’est le genre d’article qui justifie l’abonnement et que j’aimerais voir plus souvent. :)

(Pas la brève sur l’a baisse de l’action de free sur les 10 premières minutes de l’ouverture de la bourse le matin <img data-src=" /> )



Le top ça serait un petit récapitulatif en fin d’article des apports des membres.

(Cf la vidéo posté par un impaction qui est vraiment intéressant)

:)



Ça donne envie de faire un canon EMP pour tester leur résistance ^^



Sinon on aura le droit de le dégommer (silencieusement) si il passe malencontreusement au dessus de chez nous ?



L’espionnite aigue, ça gave …



Bientôt le drone rentrera par la fenêtre effectuera une vérification de la situation ,enverra automatiquement un rapport en bonne et du forme sur un serveur plus ou moins sécurisé et s’en ira continuer sa tournée …



En cas de trouble il enverra une photo de la personne incriminée essayera de le ou la taser puis préviendra son centre d’opération le plus proche pour s’occuper de la récupération de la personne incapacité.



Ces bijoux technologiques seront principalement utilisés pour localiser les leaders d’opposition dans les manifestations et les neutraliser.

Pour information, la société qui produit le taser à déjà engagé la bagatelle de 250 000 $ dans le développement de ce type de drone.








suomii a écrit :



Article cité (ainsi que next inpact donc) par France info !!! Bravo les gars !!







Merci du signalement, je viens de voir ça <img data-src=" />









A-snowboard a écrit :



Faudrait surtout voir en proportion.

La majorité des radar que je voi on l’air de fonctionner (je ne suis pas aller tester :p )

si on a seulement 1% des radars qui sont neutralisés… Ce n’est pas énorme !











Aloyse57 a écrit :



Contrairement à ce que je pensais, d’après Wiki en 2008, 80% avait été vandalisés au moins une fois <img data-src=" />

1% des 2200 actuels ça fait 22. Au premier abord, c’était déjà énorme…mais ça semble très loin de la réalité (voir commentaire ci-dessus)







Bah tout dépend de la région où vous êtes. Personnellement, et en particulier en début d’année, tous les radars de Drôme-Ardèche à côté desquels je suis passé étaient neutralisés d’une façon ou d’une autre (peinture, sacs, incendie). Et je suppose que c’était pareil en Bretagne à la même époque, la raison est plutôt évidente <img data-src=" />









raoudoudou a écrit :



Je pensais à plus violent.

Un drône plus gros qui vient choper le petit avec un filet. Rien à foutre du signal <img data-src=" />

Ou sinon, le faire tomber en brouillant les communications <img data-src=" />

Que du bonheur







Pour chopper un drone de 5kg en plein vol, t’as intérêt à avoir du gros matériel…

Niveau brouillage des communications, il est plus que probable que les drones de ce type soient capables de rentrer tout seuls à la maison, donc au pire tu annules la mission, mais tu fait rien tomber (et il faut probablement aussi du gros matériel).

L’EMP ou le lance-pierre, ça pourrait effectivement marcher, quoique encore une fois, pour l’EMP, c’est pas du matériel anodin.



Les deux risques crédibles, c’est carabine et hack à distance du soft embarqué s’ils ne s’y prennent pas bien. Le reste c’est de la science-fiction.









TaigaIV a écrit :



C’est bon, pour ça il y a déjà M6.





Bad boys, what you gonna do when they come for you ?









Zerdligham a écrit :



L’EMP ou le lance-pierre, ça pourrait effectivement marcher, quoique encore une fois, pour l’EMP, c’est pas du matériel anodin.







Il parait qu’en Irak, ils utilisaient des magnétron de four à microonde.



Ah si le roi avait eu ça en 1789, il y aurait bien moins de bordel aujourd’hui!








John Shaft a écrit :



Autant pour les pompiers je peux voir l’utilité (évaluer un incendie rapidement avant l’intervention), autant pour les flics je prédis la même utilité que la vidéo-surveillance -&gt; zéro.





Zéro en terme de sécurité publique, en terme de répression politique et de fichage des opposants actifs par contre c’est très efficace.

Voir l’actuelle traque à Nantes de tout ce qui s’oppose de près ou de loin à l’aéroport de notre dame des landes sur base de photos/vidéos et de présomption de culpabilité.



Je pense que la sécurité publique est loin d’être dans les préoccupations dans ce genre d’acquisition, effectivement des gens équipés pour la castagne auront vite fait de démolir ce genre de jouet volant et seront visages masqués avant l’action, et masqués par des fumées pendant.









yvan a écrit :



Zéro en terme de sécurité publique, en terme de répression politique et de fichage des opposants actifs par contre c’est très efficace.







C’était bien mon idée quand je faisais le parallèle avec la vidéo-surveillance <img data-src=" />



Eh bin :

http://actualite.portail.free.fr/high-tech/31-08-2014/syrie-l-ei-conquiert-une-b…

<img data-src=" /><img data-src=" />



Les méthodes simple marcheront toujours. Pas besoin d’user des millions.

Ex :http://dentdy.over-blog.com/article-26436641.html