Un DLC pour un jeu de 2003, vous en rêviez ? Postal 2 l'a fait...

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Un DLC pour un jeu de 2003, vous en rêviez ? Postal 2 l'a fait...

L'ensemble des acteurs de l'industrie vidéoludique l'a bien compris : quoi qu'en pensent les joueurs des DLC, ces fameux contenus additionnels payants pour les jeux, ça se vend bien. Même les petites structures s'y mettent et ce parfois avec un bon train de retard. C'est ainsi que nous avons appris que le studio à l'origine du jeu Postal 2 allait offrir un DLC a son jeu fétiche, plus de 11 ans après son lancement.

Postal

Les DLC, un business ultra-rentable qui profite surtout aux gros éditeurs

Si l'on exclut les jeux produits par les studios indépendants de l'équation, il est désormais bien difficile de trouver un titre dont l'éditeur ne propose pas quelques semaines après son lancement divers contenus additionnels payants. Missions supplémentaires, nouveaux modes de jeux, costumes pour les personnages, cartes en multijoueur, tous les prétextes sont bons pour faire grimper le panier moyen des joueurs, et force est de constater que cela fonctionne. 

 

En effet, certains éditeurs ne s'en cachent même plus, faire des DLC, c'est ultra-rentable. Capcom a par exemple fait de l'accumulation de contenus additionnels un des moteurs de sa croissance. Pour Peter Moore, le PDG d'Electronic Arts, ils représentent « une très bonne opportunité pour avoir 70, 80, ou 90 dollars de la part d'un consommateur ». Cela n'est pas qu'une théorie et en pratique, sur le dernier exercice fiscal du géant américain, la vente de contenus additionnels pesait 760 millions de dollars, sur un chiffre d'affaires de 4 milliards. 

 

D'ailleurs, la folie des DLC n'est pas près de prendre fin puisqu'en plus de permettre de gonfler le chiffre d'affaires des éditeurs, leurs marges en profitent grandement. « Vous pouvez considérer que la marge brute sur les produits vendus en magasin est de l'ordre de 50 %, tandis que sur les produits dématérialisés, on peut atteindre les 80 % », expliquait ainsi Peter Moore l'an dernier, devant un parterre d'investisseurs.

Sortir un DLC 11 ans après le lancement d'un jeu, c'est possible

Au vu de ces chiffres, il est logique qu'un grand nombre d'acteurs de l'industrie s'intéressent à ce type de produits, mais certains vont bien plus loin que d'autres. C'est notamment le cas du studio Running With Scissors, qui vient d'annoncer la sortie cet automne d'un DLC baptisé Paradise Lost pour l'un de ses titres phares : Postal 2.

 

Qu'y a-t-il d'étonnant à cela ? Rien du tout, si ce n'est que Postal 2 est sorti en 2003, et va donc sur ses onze ans. Certes depuis qu'il est à nouveau disponible sur Steam, c'est à dire depuis 2012, le titre a profité d'une importante série de mises à jour pour corriger divers bugs, mais la démarche est plutôt inhabituelle. Un premier DLC (gratuit, car basé sur un mod déjà disponible librement) lui a d'ailleurs été greffé l'an passé, permettant notamment d'enchainer plusieurs parties du jeu à la suite. 

 

Cependant, Running With Scissors ne mentionne absolument pas cette fois-ci que le DLC sera proposé gratuitement. Si c'est le cas, il n'y aura probablement rien à redire à ce sujet, mais dans le cas contraire on ne pourra que les féliciter d'avoir franchi un pas que même les éditeurs des plus détestés de toute l'industrie n'ont pas encore osé franchir.

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