Henri Verdier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC)

Henri Verdier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC)

Mais où s'arrêtera-t-il ?

Avatar de l'auteur
Xavier Berne

Publié dans

Droit

24/09/2015 3 minutes
7

Henri Verdier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC)

Jusqu’ici directeur de la mission Etalab et Administrateur général des données, Henri Verdier a été nommé hier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC). Il remplace ainsi Jacques Marzin, habituellement qualifié de « DSI de l’État ».

Les deux hommes ont un profil très différent, mais leurs relations sont souvent présentées comme amicales. Jacques Marzin, ingénieur de formation, s’apprête à laisser son siège à Henri Verdier, entrepreneur issu de l’École normale supérieure. La décision a effectivement été officialisée mercredi 23 septembre lors du Conseil des ministres.

Le premier laisse une image de fonctionnaire discret et impartial, le second tente de jouer la carte de la modernisation de l’État depuis son arrivée à la tête de la mission Etalab, fin 2012. Depuis septembre 2014, Henri Verdier est également Administrateur général des données, et œuvre à ce titre pour une meilleure circulation des données publiques.

Un entrepreneur sensible à l’open source pour pousser les « start-ups d’État »

L’intéressé prend surtout la tête d’une institution qui lui semble désormais taillée sur mesure. Le récent décret de réorganisation du Secrétariat de modernisation de l’action publique (SGMAP) instaure en effet une nouvelle « Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État » (DINSIC), qui comprend en son sein l’ancienne DISIC ainsi que la mission Etalab – qui ne lui était jusqu’alors pas rattachée.

La DINSIC comporte aussi un « incubateur de services numériques », qui devrait permettre le lancement d’une dizaine de « start-ups d’État » d’ici 2017. Le principe est très similaire à celui qui a conduit au développement du simulateur Mes-Aides, basé sur le logiciel libre OpenFisca. Henri Verdier, en tant que directeur de la mission Etalab, y avait d’ailleurs contribué (voir notre article à ce sujet, avec ses explications).

Parmi les dossiers « chauds » du nouveau « DSI de l’État », figure le référentiel général d’interopérabilité (RGI), dont la publication semble plus que jamais imminente, ou bien encore le projet France Connect. Certains espéreront peut-être que l’avis d’Henri Verdier sera plus tranché que celui de Jacques Marzin s’agissant des contrats de location conclus avec des géants du logiciel propriétaire tels que Microsoft, sachant que l’Administrateur général des données a dans le passé montré son attachement à l’open source – même si Jacques Marzin avait appelé il y a quelques mois l’État à aller « plus loin » en matière de logiciels libres (voir notre interview).

Le nom de la personne qui lui succédera à la tête de la mission Etalab n’a pour l’heure pas été dévoilé.

7

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un entrepreneur sensible à l’open source pour pousser les « start-ups d’État »

Commentaires (7)


ouais vous auriez pu titrer : “ça va être le Verdier dans la direction interministérielle du numérique”.








picatrix a écrit :



ouais vous auriez pu titrer : “ça va être le Verdier dans la direction interministérielle du numérique”.





Pas mal <img data-src=" />



Administrateur général des données et ETALAB Roh vient de passer un concours territoriale cet après-midi ou il était cité : Rédigé une note sur l’open data pour un commune de 7500 habitant (Bon, je pense mettre vautrai, jamais rédigé de note avant). Mais déçu, 26 pages de doc, et pas un extrait de nxi .<img data-src=" />


C’est large comme sujet “Rédiger une note sur l’open data pour une commune de 7500 habitants” <img data-src=" />


Partie de chaise musicale entre fonctionnaires.

Surement pour placer ses pions, récompenser ou éliminer untel.



Enfin bref, comme on dit en France: fonctionnaire un jour, fonctionnaire toujours.



<img data-src=" />


Attendons la prochaine législature, il fera peut-être parti du changement habituel avec les ambassadeurs, les préfets…&nbsp;<img data-src=" />


T’as raison, vivement que tout les employés soit virable du jour au lendemain sans aucune raisons, ça sera pratique pour acheter des maisons pas chère que ces feignasses ne pourront plus rembourser une fois foutu dehors.