Alors que les vols spatiaux devaient reprendre prochainement, SpaceX vient d'annoncer qu'il faudrait encore attendre « quelques mois ». En cause, l'explosion de la mission de ravitaillement de la station spatiale internationale.
Il y a un peu plus de deux mois, la mission CRS-7 de SpaceX explosait en plein vol (personne n'était à son bord). Les premiers résultats de l'enquête étaient tombés quelques semaines plus tard et ils mettaient en cause une entretoise défectueuse. Les prochains vols étaient alors prévus pour l'automne, mais il faudra finalement attendre encore plus longtemps.
Comme l'indiquent nos confrères de l'AFP, la directrice des opérations de SpaceX, Gwynne Shotwell, vient d'annoncer un nouveau report : « Quelques mois vont s’écouler d’ici au prochain vol ». Elle ajoute que la société souhaite tirer des leçons de cet échec, ce qui prendrait finalement plus de temps que prévu. Il faut dire que deux lancements ratés à la suite seraient un réel coup dur pour la société qui prévoit d'envoyer des astronautes sur l'ISS en 2017. Le calendrier des prochains lancements est toujours aux abonnés absents pour le moment.
Commentaires (49)
#1
Vu la difficulté de ce qu’ils essayent de réaliser (baisser le coût d’un lancement par 100), ils ont bien raison d’attendre.
L’échec précédent venait d’une bête pièce d’aluminium qui maintenait un réservoir de combustible à l’intérieur d’un réservoir d’oxygène. L’erreur est bête mais la complexité en terme de technique, et de process humains, pour arriver à l’éliminer à 99.99% est incroyablement difficile.
Ils ont déjà un tel impact sur les prix des lancement commerciaux qu’Arianespace modifie ses plans à court terme pour faire face.
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Il faut plus de duck tape que d’habitude pour re-assembler le lanceur :)
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La grosse difficulté supplémentaire, c’est que leur lanceur est prévu pour être man-rated. Les exigences sont autres que pour des lanceurs inhabités.
Et une pièce foireuse, ça arrive à tout le monde. Sauf que là, ça n’a pas les mêmes conséquences que chez Renault, par exemple…
#4
SpaceX
Tout ça pour tourner des pornos dans l’espace. " />
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En même temps, vu les traductions tordues que l’on peut faire du nom de la responsable, ils tendent la perche pour…." />
Au de la de gaudriole, c’est la fiabilité qui compte dans ce genre de business et ils ont pris un coup avec le dernier échec… mais si un jour ils ont la fiabilité et la baisse des coûts promise, ça va faire mal aux russes, aux européens et à tous les pays qui s’y sont mis les dernières années, Inde, Japon etc.
#7
je pense qu’il y a beaucoup de com autours de SpaceX, ils n’ont jamais réussi à faire revenir correctement un seul de leurs lanceurs, alors que c’était leur différence pour baisser les coûts. De plus on ne sait pas grand chose de la rentabilité potentiel du programme sur le long terme, c’est facile (pas tant que ça) de faire un énorme tour de table auprès des investisseurs, de ne pas être rentable et de casser les prix, mais il y a un moment faut être rentable…
Ariane 5 date de 1992 (je crois), l’Europe n’investi pas grand chose par rapport à ce que SpaceX consomme comme cash. Je rappelle aussi que Tesla est valoriser plus que Renault, en vendant moins de 40000 voitures… Les investisseurs n’ont pas toujours la tête sur les épaules.
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+1000
Je crois qu’ils viennent de comprendre pourquoi Ariane V c’est cher, la fiabilité ça se paye et les nombreuses années de développement aussi. Et d’ailleurs les professionnels du secteurs ne s’y trompent pas, le carnet de lancement d’arianespace est rempli jusqu’en 2019.
Après c’est une industrie à haut risques et des accidents arrivent de temps en temps donc pas de soucis, mais c’était un peu énervant de les voir fanfaronner à force (avec le soutien scandaleux de la NASA " /> )
#10
Les investisseurs estiment un potentiel à plus long terme que cela n’est dans leurs habitudes. On leur reproche de ne jamais prendre de risque, de s’assurer une rente facile, alors que s’ils investissent dans des projets risqués on dit qu’ils n’ont pas la tête sur les épaules…
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Je prends Tesla comme référence : ou est la révolution ?
Les financiers on encore moins de compétences que nos grands patrons hommes politiques pour savoir où sera la prochaine révolution, et ne pas céder au buzz.
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Chiffon; Ariane 4 V36.
De toute manière a terme, en ingénierie la principale raison de défaillance c’est l’être humain…
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A noter que pour le temps demandé pour le retour au vol, il faut aussi rajouter le fait que c’est une nouvelle version de la fusée, plus puissante de 33% avec un second étage plus long qui sera lancée et pas la version actuelle.
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Production peu mécanisée ? t’as vu leur usine ?
 https://www.youtube.com/watch?v=8_lfxPI5ObM
 https://www.youtube.com/watch?v=Lxa1napaOw4
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#27
Il prétendait qu’il n’existait pas d’autres modèles que la tesla, ce qui est faux, bien évidemment.
Après la kia est loin d’être un mauvais modèle, même comparé à une tesla.
Pour avoir personnellement eux une tesla dans les mains, il y a quand même quelques finitions à revoir (assemblage intérieur) , surtout pour le prix.
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Et pendant ce temps là
Elon Musk a-t-il des billes chez NXi pour que le moindre pet de ses boîtes donne lieu à un article ?
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Oui, mais l’accident doit compliquer l’upgrade un peu.
Certes la durée pour le retour en vol n’est pas spécialement longue, juste plus longue que ce qu’ils avaient annoncé au début.
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“la directrice des opérations de SpaceX, Gwynne Shotwell” " />
çà sonne aussi bien que Tania Young dans un casting.
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Moi au Québec, il n’y a que la Tesla qui est intéressante de par son autonomie comme véhicule de remplacement complet. De plus l’hiver, avec notre froid l’autonomie chute d’environ 30-50%.
Le jour ou une voiture électrique fait 800KM en été et coute moins que 40000, j’achète.
#37
«… pour la société qui prévoit d’envoyer des astronautes sur l’ISS en 2017» " />
Ce sont des spationautes qu’ils vont recruter ou bien des candidats au suicide ? (Ça fait une grosse différence sur la fiche du Pôle Emploi " /> ).
A ce train là, pas certain que la fusée soit au point dans deux ans.
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Et Bolloré BlueCar, décharge totale garantie dans la semaine si on ne la branche pas à l’arrêt.
Un FAIL comme ça (une voiture qui consomme de l’énergie pour rester arrétée!), c’est normalement invendable.
#41
Pas de problème, les tests d’utilisateur ont montré un autonomie réelle de plus de 400 km sur la Model S et je doute que les autres fassent mieux que ce que le constructeur annonce. Donc montre moi l’autre voiture électrique moins chère que la Model S avec autant d’autonomie (ou plus, je ne serai pas regardant).
La seule qui pourrait répondre à ces 2 critères pour l’instant est la Quantino (Priced at the level of today’s compact cars et has a range of over 1,000 kilometers) mais elle n’est pas encore en vente (sans compter l’autonomie est loin d’avoir été confirmée et le prix pas mieux précisé).
#42
c’est plus compliqué que ça a comparer : tu inclues le programme Hermes (grosse erreur politique à la con, qui a fait sauté les budgets) à Ariane 5? tu inclues les programmes précédant la Falcon 9 (1 et 5) dont la Falcon 9 réutilise beaucoup de composant? SpaceX contrairement à Arianespace réutilise les pas de tir et autres bancs d’essais d’autres fusées (1md EUR environ)…
Si l’Europe devait faire une fusée actuellement, le budget serait sans doute mieux maîtrisé, ne serait-ce que grâce à l’évolution des outils de conception et au focus sur la rentabilité. ça n’enlève pas que SpaceX ait des résultats impressionnant, en sortant autant de modèles en si peu de temps.
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+1
Ah les Ruskoffs! C’est oldschool, c’est moche mais c’est efficace !
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Pas simple de faire un créneau avec, tout de même ! @_@’
#46
On peut mettre la Falcon 1 dedans, mais je crois pas qu’ils aient développé la 5 (passant directement à la 9).
Et dans ce cas la on peut aussi mettre le coup de dev des Ariannes 1-4 dans le cout de dev de la 5 vu que les technos sont réutilisées.
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J’ose pas imaginer la taille du garage…
#48
Généralement on fait des satellites/sondes pour tenir “au moins 2/5/10/15 ans”, et au final, ceux qui sont là pour 2 ans en durent 10, ceux qui sont là pour 5 ans, 15, et les autres, ben on ne sait pas. (c’est particulièrement vrai pour les missions scientifique, pour ce qui est commercial, ça marche aussi, mais après ils ne sont souvent plus très rentable, vu qu’ils sont technologiquement dépassés. Puis s’ils sont en GEO, il y a le carburant du maintient à poste qui s’épuise. Mais bon, les gros opérateurs gardent leurs vieux satellites pour des clients spécifiques en orbite inclinée et/ou pour garder leurs droits de fréquences/slot)
Après c’est sûr que pour les lanceurs, c’est pas la même histoire.
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