Qobuz : Hi-Res 24 bits sur iOS en « première mondiale », mais sous conditions

Qobuz : Hi-Res 24 bits sur iOS en « première mondiale », mais sous conditions

Et sur les enceintes multiroom de Samsung aussi

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Sébastien Gavois

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Société numérique

04/08/2015 2 minutes
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Qobuz : Hi-Res 24 bits sur iOS en « première mondiale », mais sous conditions

La qualité Hi-Res 24 bits est le cheval de bataille de Qobuz depuis plusieurs mois maintenant. L'application Android avait ouvert la voie et c'est désormais les enceintes multiroom de Samsung ainsi que les terminaux Apple qui peuvent en profiter, sous certaines conditions.

Qobuz continue encore et toujours de miser sur la qualité audio afin de se démarquer de ses concurrents, quitte à les qualifier de « médiocres ». Après le streaming en Hi-Res 24 bits sur Android, c'est au tour de l'application iOS de goûter aux joies de la haute résolution audio.

La plateforme de streaming n'est d'ailleurs pas peu fière d'annoncer qu'il s'agit d'une « première mondiale » pour les iPhone et iPad. Mais, comme l'avait déjà indiqué Qobuz il y a quelques mois, il faudra passer par un DAC externe compatible (autoalimenté) pour en profiter, car « aucun appareil mobile Apple ne « joue » le Hi-Res 24-Bit de manière native à ce jour ».

Parmi les autres nouveautés de cette mouture 3.1.0 de l'application iOS, Qobuz annonce qu'elle affiche désormais la disponibilité d'une version Hi-Res des albums, ainsi que leur bitrate le cas échéant ; exactement comme sur Android. Il est également possible de changer la qualité de lecture en « touchant du doigt la zone affichant la qualité ». La société en profite pour indiquer que le Hi-Res est disponible sur les appareils multiroom de Samsung.

Mais quelle que soit la situation, la haute résolution audio n'est pour le moment proposée qu'à l'achat et « réservée aux seuls abonnés Qobuz Sublime », un forfait à... 219,99 euros par an.

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Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Commentaires (76)


Entre un master studio et un Hi res 24 bit, il faut vraiment commencer à avoir un matos haut de gamme et l’oreil fine pour faire la différence!


Et pourtant, tellement soucieux de la qualité chez Qobuz, ils annoncent la compatibilité avec les enceintes Samsung qu’ils critiquent dans leur banc d’essai… Et le pire dans tout ça, c’est qu’un des points négatif est justement l’impossibilité de faire lire de l’audio 24bits à ces enceintes, mais “Merci Qobuz”, certains payeront peut-être 220€/an pour leur service sur ces enceintes médiocres.


le DAC externe, plus que le casque haut de gamme, tout ça pour écouter du Beethoven dans le métro, autant directement jeter de l’argent par la fenêtre.


cette entreprise ne sait plus quoi faire pour ne pas fermer


Quelle remarque vraiment stupide. Pour une fois que l on a une entreprise française de streaming qui ne se contente pas d’etre un robinet a musique entrecoupée de pub comme ce p…ain de Deezer et qui en plus est innovante.








benhuriet a écrit :



cette entreprise ne sait plus quoi faire pour ne pas fermer





Je pense que c’est ce qui leur permettra de mettre la clé sous la porte… ou alors c’est un dernier coup de pub pour mieux vendre la boîte.









benhuriet a écrit :



cette entreprise ne sait plus quoi faire pour ne pas fermer





Mon dieu, une erntreprise qui essaye de survivre, mais quelle honte !!!! <img data-src=" />



Est ce qu’ile font des player de salon? Ou faut il passer par le pc?


Avant de faire ça, ils pourraient s’attaquer à la stabilité de leurs applis mobiles et aussi au contenu du catalogue. J’ai plein de morceaux qui ont disparu de mes playlist, sans aucune explication autre que “changement de label en cours”. J’attends toujours. De plus le catalogue est loin d’être complet.

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&nbsp; Mis à part ça, c’est un vrai plaisir d’écouter de la musique en lossless avec un bon casque + ampli.&nbsp;



&nbsp;


C’est un coup d’épée dans l’eau cette histoire. Ou alors pour les utilisateurs de tablettes ?


plutôt que de faire ce truc débile, ils pourraient un minimum s’assurer de la qualité des fichiers qu’ils vendent


Peux-tu détailler s’il te plait ?

Car j’en ai un peu mare de lire ce genre de commentaires sans aucun argument.

Sur les 2 ou 3 sujets détaillés lisible chez les ricains, Qobuz et les producteurs des fichiers ont répondu. Et la réponse fait sourire. Mais je ne suis pas ingé son, et je n’ai pas encore de quoi en profiter. Je m’intéresse au sujet.


Faut-il encore rappeler que le 24 bits ne sert à rien pour l’écoute ? <img data-src=" />

La qualité CD (44100 Hz 16 bits) est plus que suffisante. Je fournis un lien qui explique tout ça sur demande.

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Effectivement, il me semble avoir déjà lu ça a plusieurs reprises. Le 24 bits est utile pour le traitement audio (comme en traitement vidéo et photo, une précision supérieure permet d’avoir moins de perte d’information en sortie). Mais pour l’écoute c’est du markting inutile.








Baradhur a écrit :



Entre un master studio et un Hi res 24 bit, il faut vraiment commencer à avoir un matos haut de gamme et l’oreil fine pour faire la différence!





Même pas, cf le lien plus bas.

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mononokehime a écrit :



le DAC externe, plus que le casque haut de gamme, tout ça pour écouter du Beethoven dans le métro, autant directement jeter de l’argent par la fenêtre.





Tout à fait. Déjà que pour profiter d’une qualité CD, il faut de bonnes conditions et du bon matériel.

&nbsp;





JCDentonMale a écrit :



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Mis à part ça, c’est un vrai plaisir d’écouter de la musique en lossless avec un bon casque + ampli.&nbsp; &nbsp;





C’est clair, et il n’y a rien de mieux.

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nextdrOp a écrit :



Mais je ne suis pas ingé son, et je n’ai pas encore de quoi en profiter. Je m’intéresse au sujet.






Voici un article (en anglais) qui explique en quoi le 24 bits et compagnie ne sert à rien pour l'écoute : "24/192 Music Downloads... and why they make no sense" http://xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html .    



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ZelMorF a écrit :



Effectivement, il me semble avoir déjà lu ça a plusieurs reprises. Le 24 bits est utile pour le traitement audio (comme en traitement vidéo et photo, une précision supérieure permet d’avoir moins de perte d’information en sortie). Mais pour l’écoute c’est du markting inutile.





Exactement.



Exacte entre l’enregistrement en 24 bits et le remaster en 16 bits. Quand c’est bien fait (et la plupart du temps oui sur un CD) C’est amplement suffisant.

En fait on peut penser que si l’enregistrement fait en 24 bits est restitué tel quelle, on a moins de perte. Mais c’est faux le support d’écoute nécessite dans tous les cas une adaptation, donc un remaster. Car oui tout le monde n’utilise pas le même matériel pour écouter donc il faut adapter les fréquences en fonctions d’un large pannel de matériel.



On peut profiter d’une qualité supérieur en son. Mais il faut s’équipe en conséquence.

Certaines personnes préfère même la qualité Vinile. D’ailleurs personne n’a pensé à prendre ce créneau en Streaming :)








ZelMorF a écrit :



Effectivement, il me semble avoir déjà lu ça a plusieurs reprises. Le 24 bits est utile pour le traitement audio (comme en traitement vidéo et photo, une précision supérieure permet d’avoir moins de perte d’information en sortie). Mais pour l’écoute c’est du markting inutile.







Mais dans le domaine du son il y aura toujours des idiophiles gens pour acheter ce genre de chose (avec une paire de câbles de 1 m à 500 € de préférence). Donc je pense que Qobuz a choisi le bon créneau.



Attends si papy Neil Young te dit qu’avoir du 24bits en 192kHz apprécier toute la qualité de ses dernières compositions d’astiquage de manche, tu te tais et tu dis oui monsieur.

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&nbsp;edit: Ben qu’est ce que je disais, tu oses contredire papy Young, homme de peu d’oreilles.








ginuis a écrit :



Exacte entre l’enregistrement en 24 bits et le remaster en 16 bits. Quand c’est bien fait (et la plupart du temps oui sur un CD) C’est amplement suffisant.

En fait on peut penser que si l’enregistrement fait en 24 bits est restitué tel quelle, on a moins de perte. Mais c’est faux le support d’écoute nécessite dans tous les cas une adaptation, donc un remaster. Car oui tout le monde n’utilise pas le même matériel pour écouter donc il faut adapter les fréquences en fonctions d’un large pannel de matériel.



On peut profiter d’une qualité supérieur en son. Mais il faut s’équipe en conséquence.

Certaines personnes préfère même la qualité Vinile. D’ailleurs personne n’a pensé à prendre ce créneau en Streaming :)





On n’avait pas besoin d’enregistrer en 24 bits dans les années 80 (et sans doute 90) pour avoir déjà des enregistrements de très grande qualité (pour ma part j’écoute du classique). Le 24 bits permet essentiellement d’avoir des pertes inaudibles lors des retraitements, et d’avoir de la marge par rapport au niveau sonore maximal. Il n’y a aucun besoin d’avoir une adaptation en fonction du matériel, ce qu’on veut c’est avoir la reproduction la plus fidèle possible sur le CD (ou le fichier), avec le signal original (et sans toucher aux fréquences).

On ne peut pas profiter du 24 bits avec un oreille humaine, ça représente une dynamique gigantesque, et le rapport signal/bruit du CD est déjà supérieur à ce que l’oreille peut percevoir, tout comme la bande passante.

Quant à ceux qui préfèrent le vinyl, c’est une rigolade, le vinyl ayant plein de défauts techniques dont on a pu s’affranchir avec le CD.



Et tout ça pour écouter de la soupe <img data-src=" /><img data-src=" />


Je suis pas vraiment d’accord Le vinyl est plein de défaut certes mais l’artiste a procédé à un master pour le restituer sur ce format pour donner un sens à sa création.



Dans ce cas autant faire des tableaux de peinture avec des imprimantes si on cherche la perfection à 100 %



Dans les années 80-90 la plupart des enregistrement se faisait encore sur bande. Donc en analogique.

Je ne pense pas pouvoir juger de la contre performance entre numérique/Analogique.



Il n’y a aucun besoin d’avoir une adaptation en fonction du matériel, ce qu’on veut c’est avoir la reproduction la plus fidèle possible sur le CD (ou le fichier), avec le signal original (et sans toucher aux fréquences).



C’est pour cela que la plupart des albums CD sont restitués avec un master qui est adapté au plus grand nombre de matériel.



Si on remastérisait les CD pour du matos de pointe la plupart des gens n’entendraient pas les même fréquences en fonction du matériel. Je ne sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui mais un CD doit autant pouvoir s’écouter sur un matériel pourri que sur du haut de gamme.


Franchement, suivant le style musical le vinyl peut apporter un petit “plus” bien sympa. Ce n’est pas une meilleur qualité, mais un bon vieux vinyl de Black Sabbath, The Doors, etc. il n’y a rien de tel!


Ce sont les défauts inhérents aux vinyles qui apportent ce petit plus, après je dirai que ce sont des défauts élégants qui apportent quelque part une valeur ajouté à l’oeuvre contrairement à un mauvais encodage en mp3 ou autre qui eux auront une sonorité franchement dégueulasse..


De toute façon la majorité des gens ne sait même pas faire la différence entre un mp3 vbr2 et un flac.

Rien que pour différencier du mp3 vbr0hq et de flac 1644.1 faut de l’oreille et du matos.

Alors le 2444.1+ c’est juste de la branlette pour riche idiophile.








ginuis a écrit :



Je suis pas vraiment d’accord Le vinyl est plein de défaut certes mais l’artiste a procédé à un master pour le restituer sur ce format pour donner un sens à sa création.



Dans ce cas autant faire des tableaux de peinture avec des imprimantes si on cherche la perfection à 100 %





En classique du temps du vinyl, l’artiste avait juste envie que le vinyl contiennent une reproduction la plus fidèle de sa musique (on appelle ça haute fidélité, HiFi), c’était le seul moyen matériel de reproduction.

Le master était sur bande magnétiques analogiques jusqu’à l’arrivée du numérique, et était retranscrit sur vinyl avec un compression de dynamique si nécessaire, le vinyl étant assez limité.

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ginuis a écrit :



Dans les années 80-90 la plupart des enregistrement se faisait encore sur bande. Donc en analogique.

Je ne pense pas pouvoir juger de la contre performance entre numérique/Analogique.





La qualité atteinte par les bandes magnétiques à la fin des années 80 (et même fin 70) était déjà très bonne, on le voit sur les CD qui en sont issus.







ginuis a écrit :



C’est pour cela que la plupart des albums CD sont restitués avec un master qui est adapté au plus grand nombre de matériel.





Si on remastérisait les CD pour du matos de pointe la plupart des gens

n’entendraient pas les même fréquences en fonction du matériel. Je ne

sais pas si c’est toujours le cas aujourd’hui mais un CD doit autant

pouvoir s’écouter sur un matériel pourri que sur du haut de gamme.





Ta phrase n’a pas de sens. Un bon CD est un CD bien enregistré et qui reproduit fidèlement le signal émis. On n’adapte pas le CD à je ne sais quel matériel (ce qui est impossible vu qu’ils sont de qualité variable).









Loeff a écrit :



Franchement, suivant le style musical le vinyl peut apporter un petit “plus” bien sympa. Ce n’est pas une meilleur qualité, mais un bon vieux vinyl de Black Sabbath, The Doors, etc. il n’y a rien de tel!





Tu peux préférer le vinyl, mais je te garantis qu’il est moins fidèle, ça marche parce qu’on parle de variété, en classique c’est rédhibitoire. Le son est censé être plus “rond” car des harmoniques supplémentaires sont créées, entre autres.

&nbsp;





Sutka a écrit :



Ce sont les défauts inhérents aux vinyles qui apportent ce petit plus, après je dirai que ce sont des défauts élégants qui apportent quelque part une valeur ajouté à l’oeuvre contrairement à un mauvais&nbsp; -en-codage en mp3 ou autre qui eux auront une sonorité franchement dégueulasse..





Du point de vue audiophile, un défaut est un défaut, on cherche la plus grande fidélité.

Au fait on parle de codage (plus français) ou plutôt de compression pour le MP3.

<img data-src=" />



Enfoiré, tu sais bien de quoi tu parles, ça fait plaisir lire, j’étais en train de farfouiner mes anciens bouquins sur les masters en bande magnétique et tout le tralala, que tu m’as grillé, et qu’en plus tu te permets de corriger ma vulgarisation qui pouvait prêter à confusion il est vrai.

&nbsp;



&nbsp;Bon je te laisse leur marcher dessus, tu fais ça bien.








OlivierJ a écrit :



Tu peux préférer le vinyl, mais je te garantis qu’il est moins fidèle, ça marche parce qu’on parle de variété, en classique c’est rédhibitoire. Le son est censé être plus “rond” car des harmoniques supplémentaires sont créées, entre autres.

&nbsp;





Pour un ingénieur, c’est probablement moins fidèle, mais l’art n’est pas un problème d’ingénierie et de formules scientifiques, mais d’un équilibre, d’une composition qui donne des résultats agréables.

&nbsp;

Ce n’est pas parce qu’un son est plus fidèle ou plus précis qu’il est le plus agréable.

&nbsp;

En fait, il est très probable que ce soient les défauts du vinyle qui en fassent sa qualité.

&nbsp;







OlivierJ a écrit :



&nbsp; on cherche la plus grande fidélité.





&nbsp;

C’est un point de vue… Mais la recherche d’une certaine restitution idéale via un matériel qui déforme le moins le son me semble fort théorique…









OlivierJ a écrit :



Tu peux préférer le vinyl, mais je te garantis qu’il est moins fidèle, ça marche parce qu’on parle de variété, en classique c’est rédhibitoire. Le son est censé être plus “rond” car des harmoniques supplémentaires sont créées, entre autres.





Mais je n’ai jamais défendu la fidélité du vinyl, vu que ça n’a jamais été son fort.

Par contre, à quoi bon cette recherche de la fidélité&nbsp; “absolue” pour au final les écouter avec nos oreilles, appareils auditifs de bien piètre qualité. De plus, peut-on garantir qu’un son est interprété par le cerveau de manière équivalente entre 2 individus?









OlivierJ a écrit :



Du point de vue audiophile, un défaut est un défaut, on cherche la plus grande fidélité.

Au fait on parle de codage (plus français) ou plutôt de compression pour le MP3.

<img data-src=" />





Oui mais les chiffres et data ne changeront pas le feeling, le vinyle comme tout support analogique a des défauts mais les tout comme la pellicule les ingés ont su en tirer partie.



Par contre les vinyls pressés de nos jours sont de sombres merdes, le master est fait pour du mp3, les pressages sont en trop petite quantités pour atteindre la qualité optimale de pressage (ça se rode un process), et ils sont devenus hors de prix, 180gr si c’est pressé avec les pied ça reste de la merde.








Un bon CD est un CD bien enregistré et qui reproduit fidèlement le signal émis.



Certains enregistrement sont fait pour la radio, d’autres pour les grandes surfaces d’autres pour un salon, etc… Bien sûr que dans le classique on retrouvera une haute fidélité ou aucun ajustement n’a été apporté. Fort heureusement d’ailleurs.

Sur d’autres styles musicaux la différence est assez nette. Il n ‘ y a qu’a voir le spectre des hautes et basses fréquences qui s’écrasent sur certains supports. Il suffit de faire quelques réglages pour s’apercevoir qu’on est très vite limité sur le rendu.



Pour la musique classique dont je suis aussi passionné (mais pour le coup j’ai plus de vinyl que de CD) je suis d’accord avec ton raisonnement. Et je ne souhaite pas faire une comparaison entre les deux supports.



Pour la fin de mon raisonnement sur le CD, la majorité des logiciel qui réalise un master CD aujourd’hui prennent en compte la contrainte matériel au sens large et des tendances technologiques d’écoutes. Il en est de même avec les format MP3 et streaming.

Je pense cependant que pour le classique ce genre de règle ne s’applique pas dans le même but. La haute fidélité prime. Mais elle prime sur quoi le matériel d’écoute qui a permis de faire l’enregistrement dans le studio ou une chaîne hifi échantillonné dans un laboratoire pour être satisfait du CD ?



PS : J’étais ancien tech Son (je ne dis pas ça pour mon égaux mais surtout parce que je n’exerce plus depuis 15 ans donc je n’ai pas l’absolu réponse à tout) Cependant j’apprécie notre échanges sur la question


des harmoniques supplémentaires sont créées, entre autres.



Oui c’est la définition exacte Et oui Sutka je plussois car moi aussi je trouve agréable de trouver quelqu’un avec qui discuter sans raconter des conneries :)


Et dire que je connais des personnes qui ne jurent que par le Vinyle et qui ne veulent pas me croire…








OlivierJ a écrit :



Même pas, cf le lien plus bas.



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Tout à fait. Déjà que pour profiter d'une qualité CD, il faut de bonnes conditions et du bon matériel.      

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C'est clair, et il n'y a rien de mieux.      

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 Voici un article (en anglais) qui explique en quoi le 24 bits et compagnie ne sert à rien pour l'écoute : "24/192 Music Downloads... and why they make no sense" http://xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html .     



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Exactement.







Le mec est un peu négatif dans sa critique du 24192. En fait, il met en tout petit le seul vrai avantage du 24192 –&gt; “Better Masters”. J’ai redécouvert des symphonies en 24192 sur Quobuz, non pas parce que techniquement le format apportait quelque chose, mais parce que le master était bien meilleurs et que les conversions sont à chier (augmentation artificielle du gain etc.)



C’est appréciable parce que dans un site d’informatique, la multitude d’idiophiles qui se prennent pour des ingés sons est assez grande, il n’y a qu’à voir le moindre sujet quand on parle de “compression” mp3 (ouai olive je le mets pour te faire chier celui là).C’est la foire d’empoigne avec des gens qui ne savent visiblement pas de quoi ils parlent.








Ph11 a écrit :



Pour un ingénieur, c’est probablement moins fidèle, mais l’art n’est

pas un problème d’ingénierie et de formules scientifiques, mais d’un

équilibre, d’une composition qui donne des résultats agréables.

&nbsp;

Ce n’est pas parce qu’un son est plus fidèle ou plus précis qu’il est le plus agréable.

&nbsp;

En fait, il est très probable que ce soient les défauts du vinyle qui en fassent sa qualité.





Un ingénieur du son cherchera toujours à avoir l’enregistrement le plus fidèle au départ, quitte à modifier ensuite le son avec des filtres pour ceux qui ont envie. En variété, on peut appliquer tout un tas de filtres si on veut, et sauf la voix et la batterie, les autres instruments n’ont pas forcément de son propre (guitare électrique avec sa ou ses pédales, etc.).

Et surtout, en classique, le son du piano ou du violon qui est produit par un interprète, la finesse du touché, on a envie de l’entendre comme en vrai, idem pour la voix d’une cantatrice.







Ph11 a écrit :



C’est un point de vue… Mais la recherche d’une certaine restitution idéale via un matériel qui déforme le moins le son me semble fort théorique…





C’est tout à fait pratique et c’est tout le but de la haute fidélité.





Loeff a écrit :



Par contre, à quoi bon cette recherche de la fidélité&nbsp; “absolue” pour au final les écouter avec nos oreilles, appareils auditifs de bien piètre qualité. De plus, peut-on garantir qu’un son est interprété par le cerveau de manière équivalente entre 2 individus?





Les personnes qui ont une bonne oreille et qui écoutent du classique sont tout à fait capables de différencier un système audio bon d’un système audio excellent. On a envie qu’en fermant les yeux, on ait l’impression d’avoir l’instrument devant soi.



Si certains veulent écouter le formats de fichier ultime en matière de son en s’ équipant du matos dédié pour le faire ou est le problème ?



Si on commence à réfléchir à l’ utilité de certaines technos on peut tout aussi bien se poser la question des dalles ultra retina machin truc sur un smartphone avec APN XXX pixels servant quasiment à ne montrer que le beau rendu lisse du selfie de sa fesse gauche à ses millions d’ amis ou un quad-octo-etc processeur de la mort pour faire tourner un Candy Crush Like.



C’ est tout autant donner des perles à des cochons mais visiblement, par exemple, claquer son fric dans un casque audio de me* mais “top tendance” c’ est hype, claquer de la tune dans des formats audio correct là par contre, c’ est le summum de la cretinerie.








OlivierJ a écrit :



Tu peux préférer le vinyl, mais je te garantis qu’il est moins fidèle, ça marche parce qu’on parle de variété, en classique c’est rédhibitoire. Le son est censé être plus “rond” car des harmoniques supplémentaires sont créées, entre autres.







Moins fidèle, moins fidèle par rapport à quoi ?

Vu qu’il n’y a aucun moyen de capturer de façon fiable un son (d’autant plus si il est complexe), la seule fidélité, c’est le maximum de résolution que nos capteurs (micros, sampler ou autres) sont capables de restituer.



Donc mathématiquement, le meilleur échantillonnage et la plus grande dynamique restituent le son le plus fidèle. Oui mais ça c’est des maths/physique …

Le 24bits/192k est aujourd’hui le son le plus fidèle qu’on puisse avoir, mais demain le 256bits/1Ghz l’enterrera et ainsi de suite et on parlera de la daube 24bits/192k en rigolant .. .;) Je caricature mais c’est à peu près ça historiquement.



Mais une fois de plus ce n’est pas ça l’important, si les artistes et les ingés du son voulaient vraiment restituer le son le plus fidèle, on leur enlèverait leurs tables de mixages, et les effets/equalizer etc … parce que le son ‘fidèle’ c’est celui choisi par l’artiste et son équipe de prod et ça n’a plus rien à voir avec des mathématiques, c’est du feeling. Dans le même ordre d’idées si un artiste voulait fidèlement reproduire le son de sa guitare, il n’utiliserait jamais un ampli à lampe .. hors … les défauts de ces amplis sont recherchés volontairement. Donc on peut comprendre pourquoi certains préfèrent le vinyle et le trouve fidèle malgré tous ses défauts (rédhibitoires pour d’autres). Et au contraire certains trouvent le CD trop ‘froid’ ou trop aseptisé et non-fidèle car il ne leur procure pas les mêmes sensations et les défauts voulus auxquels ils s’attendent (encore une fois l’exemple pour un guitariste entre ampli lampes et ampli électronique).



Bref si vous continuez dans un débat physique/maths/théorie du son versus feeling/sensation, ça va rapidement tourner en rond.









misterB a écrit :



Oui mais les chiffres et data ne changeront pas le feeling, le vinyle comme tout support analogique a des défauts mais les tout comme la pellicule les ingés ont su en tirer partie.





Disons que les ingénieurs du son essayaient de tirer le meilleur parti des limites du vinyle, et on arrivait à écouter du son de bonne qualité,&nbsp; qualifié de HiFi (pour l’anecdote mon père a acheté dans les années 70 une chaîne de haut niveau) ; mais quand le CD est arrivé, ça a été magnifique comme progrès.

Dans la série des techniques inventées pour pallier la difficulté de reproduire les fréquences graves et élevées avec un vinyle, il y avait la correction dite RIAA (et son filtre associé) :http://www.maplatine.com/content/45-un-peu-de-technique . A noter aussi que la qualité d’un vinyle est toujours inférieure au fur et à mesure qu’on approche du centre, car les ondulations sont plus resserrées et les aigus “souffrent” (je le vérifie parfois en vacances quand on en écoute).







misterB a écrit :



Par contre les vinyls pressés de nos jours sont de sombres merdes, le master est fait pour du mp3, les pressages sont en trop petite quantités pour atteindre la qualité optimale de pressage (ça se rode un process), et ils sont devenus hors de prix, 180gr si c’est pressé avec les pied ça reste de la merde.





Je ne connais pas ce domaine, je ne sais pas si c’est “conçu” pour du MP3 (je ne sais pas ce que ça implique comme modification d’ailleurs), mais j’en entends parler parfois, dont ici.

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Qruby a écrit :



Le mec est un peu négatif dans sa critique du 24192. En fait, il met en tout petit le seul vrai avantage du 24192 –&gt; “Better Masters”. J’ai redécouvert des symphonies en 24192 sur Quobuz, non pas parce que techniquement le format apportait quelque chose, mais parce que le master était bien meilleurs et que les conversions sont à chier (augmentation artificielle du gain etc.)





En effet, si tu as redécouvert des symphonies, c’est soit que tu as un meilleur matériel de reproduction, soit que tu avais un enregistrement de moins bonne qualité ; mais pas besoin de 24 bits pour cela. Le CD est un excellent moyen de reproduction, mais ça ne dispense pas d’une bonne prise de son, qui est un métier.



Pour l’écoute, les 24 bits sont autant nécessaires que le 16 bits par composantes pour une image (dans ce cas, l’oeil est totalement incapable de différencier, on estime que la limite est vers 10 bits au max de la sensibilité, dans le vert). Le type est négatif à raison et en effet le seul avantage est de pouvoir plus retravailler un master.

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Sutka a écrit :



C’est appréciable parce que dans un site d’informatique, la multitude d’idiophiles qui se prennent pour des ingés sons est assez grande, il n’y a qu’à voir le moindre sujet quand on parle de “compression” mp3 (ouai olive je le mets pour te faire chier celui là).





<img data-src=" />

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OlivierJ a écrit :



Un ingénieur du son cherchera toujours à avoir l’enregistrement le plus fidèle au départ.







+1. Si tu foires tes prises de son, bonjour la masse de taf derrière pour rattraper. Vaut mieux avoir la reproduction la plus fidèle possible au départ et ensuite faire du post-traitement.

Cela dit, la capture du signal, par le choix des micros ou des positionnements peut aussi servir l’esthétique musicale recherchée (je pense au son de grosses caisses ou à la prise de son d’amplis de guitares électriques par exemple). Tout ça pour dire qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être fidèle au son qui est produit au départ.









catseye a écrit :



Donc mathématiquement, le meilleur échantillonnage et la plus grande dynamique restituent le son le plus fidèle. Oui mais ça c’est des maths/physique …

Le 24bits/192k est aujourd’hui le son le plus fidèle qu’on puisse avoir, mais demain le 256bits/1Ghz l’enterrera et ainsi de suite et on parlera de la daube 24bits/192k en rigolant .. .;) Je caricature mais c’est à peu près ça historiquement.







Tu oublies les capacités de l’oreille humaine dans ton raisonnement. Mais ceci dit, peut-être que les chiens par exemple applaudiraient le 256-bit/1 GHz, je ne sais pas.







catseye a écrit :



Et au contraire certains trouvent le CD trop ‘froid’ ou trop aseptisé







Sensation qui est due aux choix effectués pendant le mixage et le mastering, puisque le support CD est neutre.

Il s’agit pas d’opposer sensations et acoustique ici, juste de dire qu’il n’y a aucun avantage en termes de musicalité à écouter en 24-bit. Au reste pour les comparaisons, qu’elles soient faites en aveugle sur un nombre suffisant de répétitions et on pourra conclure à différence de perception objective.









tic tac a écrit :



Si certains veulent écouter le formats de fichier ultime en matière de son en s’ équipant du matos dédié pour le faire ou est le problème ?





Le problème c’est que ça sert juste à encombrer les disques durs et les cartes mémoires, vu que du 24 bits 192 kb/s prend nettement plus de place que de la qualité CD (brute ou FLAC).





catseye a écrit :



Moins fidèle, moins fidèle par rapport à quoi ?

Vu qu’il n’y a aucun moyen de capturer de façon fiable un son (d’autant plus si il est complexe), la seule fidélité, c’est le maximum de résolution que nos capteurs (micros, sampler ou autres) sont capables de restituer.





Tu n’es pas sérieux là ? Bien sûr qu’on peut capturer de manière parfaitement fiable un son (peu importe sa complexité), en tous cas pour une oreille humaine, et aussi pour des instruments de mesure.

&nbsp;





catseye a écrit :



Donc mathématiquement, le meilleur échantillonnage et la plus grande dynamique restituent le son le plus fidèle. Oui mais ça c’est des maths/physique …

Le 24bits/192k est aujourd’hui le son le plus fidèle qu’on puisse avoir, mais demain le 256bits/1Ghz l’enterrera et ainsi de suite et on parlera de la daube 24bits/192k en rigolant .. .;) Je caricature mais c’est à peu près ça historiquement.





Absolument pas.

Lis l’article que j’ai indiqué plus haut, tu comprendras pourquoi. On n’a pas besoin de plus de la qualité CD, il y a 30 ans et maintenant.









levieuxtoby a écrit :



+1. Si tu foires tes prises de son, bonjour la masse de taf derrière pour rattraper. Vaut mieux avoir la reproduction la plus fidèle possible au départ et ensuite faire du post-traitement.

Cela dit, la capture du signal, par le choix des micros ou des positionnements peut aussi servir l’esthétique musicale recherchée (je pense au son de grosses caisses ou à la prise de son d’amplis de guitares électriques par exemple). Tout ça pour dire qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’être fidèle au son qui est produit au départ.





Tout à fait, c’est aussi le travail des ingénieurs du son de placer le ou les micros au mieux, par exemple dans un orchestre ou pour un quatuor, ou encore pour enregistrer un pianiste et un chanteur.

&nbsp;

Même pour un piano seul en classique, j’ai des enregistrements de plus ou moins bonne qualité, parfois le piano est particulièrement présent et distinct, j’ai l’impression de l’avoir devant moi (avec un excellent casque ou chaîne hifi), d’entendre toutes les subtilités du touché.





Le problème c’est que ça sert juste à encombrer les disques durs et les cartes mémoires, vu que du 24 bits 192 kb/s prend nettement plus de place que de la qualité CD (brute ou FLAC).





Je pense que la clientèle cible de ce genre de format est équipé de matos dédié qui prenne en charge ce genre de problème.

En nomade par exemple, les Sony ZX1 et ZX2 capable de lire ces formats HiRes embarque de 128 Go à 256 Go de mémoire de stockage.

Les capacités théoriques vont jusqu’à 2 To avec pour certains des doubles emplacements Micro SD.

Dans la mesure où, ces appareils ne servent qu’ à l’ audio, tout l’ espace de stockage présent n’ est dédié qu’ à celà.

On peut déjà bien faire avec cela ^^



Sans faire mon ultra intégriste, je rejoins quand même pas mal de lecteurs de cette nieuws sur l’ utilité réelle de ces formats non seulement pour le grand public mais aussi pour les mélomanes.

La meilleure façon ultime d’ écouter et d’ apprécier la musique reste pour moi le concert …







+1. Si tu foires tes prises de son, bonjour la masse de taf derrière pour rattraper. Vaut mieux avoir la reproduction la plus fidèle possible au départ et ensuite faire du post-traitement.



Il y a en musique classique des enregistrements de légende comme celui fait par Decca pour la Tétralogie de Wagner début des années 70 qui resteront gravés dans le panthéon de la musique vu le soin de psychopathe et la minutie apportée à l’ enregistrement.

Un bon son commence d’ abord par là.

La version collector remasterisée de cet enregistrement a d’ ailleurs pointé uniquement sur un seul point, coller au plus près de l’ enregistrement parfait de départ.








tic tac a écrit :



La meilleure façon ultime d’ écouter et d’ apprécier la musique reste pour moi le concert …





Beark non !

En concert c’est généralement la course à la puissance tout en sacrifiant la qualité (faut bien couvrir les beuglements du public).

Bon c’est vrai que les représentations d’orchestres symphoniques dans les lieux adéquats, c’est pas la même.



24 bits? 99,9% des oreilles ne font pas la différence.

&nbsp;

Faut arrêter 2 min avec la surenchère de performance en guise d’innovation… surtout quand le produit devient déconnecté des usages courants (écoute nomade de contenus audio).


Peut être que le cd convient pour les master de classique, mais pour ce qui concerne l’electronic et le hip-hop, la plupart des cd sont touchés par la loundness war =&gt; inécoutable sur une chaîne audiophile… Mieux vaut passer par le vinyle pour ne pas avoir la dynamique saturé.








fiool a écrit :



Peut être que le cd convient pour les master de classique, mais pour ce qui concerne l’electronic et le hip-hop, la plupart des cd sont touchés par la loundness war =&gt; inécoutable sur une chaîne audiophile… Mieux vaut passer par le vinyle pour ne pas avoir la dynamique saturé.





Au contraire, un vinyle contient beaucoup moins de dynamique qu’un CD, donc la dynamique sera d’autant plus saturé sur un vinyle.









OlivierJ a écrit :



Tu n’es pas sérieux là ? Bien sûr qu’on peut capturer de manière parfaitement fiable un son (peu importe sa complexité), en tous cas pour une oreille humaine, et aussi pour des instruments de mesure.





 

Si tu te donnes des dizaines de contraintes, tu peux y arriver de manière acceptable, sinon dans l’absolu: non.

Les contraintes sont : gammes de fréquences limités, amplitude limité, séparation fréquentielle limité etc etc …

Donc oui, dans une certaine mesure, dans l’objectif de tromper l’oreille humaine et le cerveau pour leur faire croire avec suffisamment de réalisme que le son est fidèle à l’original. L’ennui là dedans c’est qu’on part d’emblée sur une approximation théorique basée sur une moyenne. En clair pour de la fidélité ça part très mal …







OlivierJ a écrit :



Absolument pas.

Lis l’article que j’ai indiqué plus haut, tu comprendras pourquoi. On n’a pas besoin de plus de la qualité CD, il y a 30 ans et maintenant.







Il y a 30 ans on avait pas besoin ni de la cassette, ni du DCC, ni du CD, ni du SACD, ni du DVD-A …. ni de rien …. on allait directement voir les musiciens en concert <img data-src=" />









tic tac a écrit :



Sans faire mon ultra intégriste, je rejoins quand même pas mal de lecteurs de cette nieuws sur l’ utilité réelle de ces formats non seulement pour le grand public mais aussi pour les mélomanes.



 La meilleure façon ultime d' écouter et d' apprécier la musique reste pour moi le concert ...








Je ne sais pas comment le dire, il n'y a AUCUNE utilité réelle, les explications sont disponibles sur les sites spécialisés, j'ai déjà indiqué un lien.      

Pour le concert c'est sûr.









Crysalide a écrit :



24 bits? 99,9% des oreilles ne font pas la différence.



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100 % ne font pas la différence, c'est tout simplement impossible.   



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fiool a écrit :



Peut être que le cd convient pour les master de classique, mais pour ce qui concerne l’electronic et le hip-hop, la plupart des cd sont touchés par la loundness war =&gt; inécoutable sur une chaîne audiophile… Mieux vaut passer par le vinyle pour ne pas avoir la dynamique saturé.






 J'ai comme un doute, car on peut très bien appliquer le "loudness" avant gravure de vinyle. Enfin, je ne suis pas concerné par ce problème.     









divide a écrit :



Au contraire, un vinyle contient beaucoup moins de dynamique qu’un CD,



donc la dynamique sera d'autant plus saturé sur un vinyle.








En effet (et cf ma réponse juste au-dessus).








Crysalide a écrit :



24 bits? 99,9% des oreilles ne font pas la différence.

 

Faut arrêter 2 min avec la surenchère de performance en guise d’innovation… surtout quand le produit devient déconnecté des usages courants (écoute nomade de contenus audio).







C’est ça l’usage courant de la musique … ho f*k … <img data-src=" />









catseye a écrit :



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Si tu te donnes des dizaines de contraintes, tu peux y arriver de manière acceptable, sinon dans l’absolu: non.

Les contraintes sont : gammes de fréquences limités, amplitude limité, séparation fréquentielle limité etc etc …

Donc oui, dans une certaine mesure, dans l’objectif de tromper l’oreille humaine et le cerveau pour leur faire croire avec suffisamment de réalisme que le son est fidèle à l’original. L’ennui là dedans c’est qu’on part d’emblée sur une approximation théorique basée sur une moyenne. En clair pour de la fidélité ça part très mal …





Tu te trompes ; la théorie du signal, qui s’applique très bien, montre qu’on peut enregistrer avec une fidélité parfaite les signaux audios, et on le fait pour des signaux de 20 à 20 000 Hz (domaine de l’oreille humaine, d’autres fréquences sont possibles), sur une dynamique supérieure à ce dont est capable un orchestre symphonique (la 9e de Beethoven est un cas d’école).

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catseye a écrit :



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Il y a 30 ans on avait pas besoin ni de la cassette, ni du DCC, ni du

CD, ni du SACD, ni du DVD-A …. ni de rien …. on allait directement

voir les musiciens en concert <img data-src=" />





Les mélomanes allaient autant au concert qu’écoutaient chez eux des vinyles, dont les limitations (pleurage, scintillement, bruit, distorsion harmonique, aigus à la fin du disque) étaient perceptibles même avec de l’excellent matériel ; cela dit en pleine écoute le cerveau en gomme une partie, typiquement pour le bruit de fond on s’habitue.









divide a écrit :



Au contraire, un vinyle contient beaucoup moins de dynamique qu’un CD, donc la dynamique sera d’autant plus saturé sur un vinyle.





Peut être que je m’exprime mal, le son sur vinyle (à volume égale par rapport au cd) est moins fort, par conséquent je n’ai pas cette impression que le son est projeté sur mes enceintes, avec un son toujours au maximum. C’est flagrant lorsqu’on regarde le spectre musicale, avec toutes les crêtes coupées sur le cd.



Parce que le signal de sortie d’un lecteur vinyle est ridiculement faible, d’où l’emploie quasi systématique d’un pré-ampli, quant à l’écrêtage c’est dû à la loudness war qui fait rage depuis au moins 20ans.


L’ utilité d’ un produit n’ est pas souvent la raison première de sa commercialisation surtout, dans l’ électronique et la course au “high end” et puis, ce serait quand même dommage de mettre sur sa carte Sony Micro SD Premium Sound de 64 Go à un peu plus de 150 €, de simple MP3 ^^


Le type qui achète ce genre de produit ne mérite que le goudron et les plumes.<img data-src=" />








Sutka a écrit :



Parce que le signal de sortie d’un lecteur vinyle est ridiculement faible, d’où l’emploie quasi systématique d’un pré-ampli, quant à l’écrêtage c’est dû à la loudness war qui fait rage depuis au moins 20ans.





C’est quand même bizarre qu’on commercialise des CD avec des sons écrêtés, c’est tellement facile à détecter et éviter… Encore plus pour les pros qui passent par du 24 bits et le confort de réglage que ça apporte.









OlivierJ a écrit :



cela dit en pleine écoute le cerveau en gomme une partie, typiquement pour le bruit de fond on s’habitue.







Ou pas …

Personnellement j’ai abandonné le vinyle pratiquement tout de suite, puis les cassettes aussi vite que possible (même le DD c’est pas acceptable tellement ça bousille le son).. distorsion, bruits parasites et bruit de fond purement et simplement insupportables.

Pour l’instant j’essaie tant bien que mal de supporter les bruits électroniques, parasites qu’on entend quand le volume sonore de l’oeuvre est très faible (tous les moments de silence et en début fin d’un morceau).



Ouai mais faut que ça tape dans l’oreille quand tu fais de la pop/rock/techno etc, du coup ça fait péter le compresseur(le vrai de vrai cette fois ci) à la truelle,quand il a dit écrêté j’ai interprété ça comme étant un signal quelque peu bouffi, passe les derniers tubes sous protools ou autres tu verras de quoi je parle en disant ça.


Oui c’est carrément ça! Sur vinyle l’écoute est moins fatigante que sur le cd, car les crêtes sont… inexistantes. Et ça touche beaucoup de genres malheureusement, mais principalement le hip-hop et l’electronic (et tous ses dérivés, drum’n’bass, brostep, trap, etc…).

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&nbsp;Et encore c’est écrêté sur le cd (enfin le master d’origine) donc imagine les personnes qui écoutes ces styles en mp3 <img data-src=" />


Sachant que le MP3 (cbr320/vbr0) perd surtout dans les hautes fréquences (et coupe à 20KHz en gros), les styles de musique à grosses basses ne sont pas vraiment lésés par le MP3. <img data-src=" />

Et encore une fois, faut-il avoir ET le matos ET l’oreille pour entendre ces fréquences.

Je rajouterais même “ET l’environnement”, parce que même avec le meilleur matos, dans le métro… (et les casques fermés quand on se déplace en ville c’est suicidaire)


Qobuz et Apple, un très bon duo.

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On pourrait même sous-titrer “L’incompétence française en première mondiale” mais j’oubliais Dailymotion. En avance sur leur temps, ces gaillards !

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&nbsp;Un peu de lecture pour les intéressés. Le 16bits @ 44.1KHz suffit. Suffit ? Pire que ça, en fait.

&nbsp;

&nbsp;http://xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html


L’écoute est moins fatigante parce qu’à l’époque ils y allaient pas comme des sagouins sur la compression dynamique au mastering :)

En 16-bit/44.1 kHz, tu peux avoir une écoute qui n’est pas fatigante, ni froide, ni ceci cela.








levieuxtoby a écrit :



En 16-bit/44.1 kHz, tu peux avoir une écoute qui n’est pas fatigante, ni froide, ni ceci cela.

&nbsp;







&nbsp;Oui tout à fait, j’ai des CD de jazz et de symphonique, et le master est correct (enfin sauf celui d’Evangelion 2.0 <img data-src=" />). Par exemple je suis passé d’une micro chaine à une chaîne HiFi audiophile, et là sur certain CD c’est la misère. L’avant dernier album de Drake est inécoutable le son est beaucoup trop fort! Idem pour beaucoup d’album de métal par exemple. Faut faire le tri <img data-src=" />



les vrais savent que le S² works est le seul coffret à prendre <img data-src=" />


Tout à fait, mais ayant commencé avec les Rebuild of Evangelion, il y a des pistes comme “Destiny”, “Fate” ou “In my Spirit” qui sont grandioses qu’on ne retrouve pas dans le S² :( Heureusement qu’onkyo nous a sortie une remastered 2496 pour evangelion 1/2/3.0&nbsp;<img data-src=" /> (mais pas les “Music from”)








MasterDav a écrit :



Sachant que le MP3 (cbr320/vbr0) perd surtout dans les hautes fréquences (et coupe à 20KHz en gros), les styles de musique à grosses basses ne sont pas vraiment lésés par le MP3. <img data-src=" />





On coupe toujours le son vers 20 kHz vu que d’une part on n’entend pas ces fréquences (ou très mal, déjà qu’à l’âge adulte on n’entend plus vraiment le 15 kHz des CRT, très audible quand on a 10 ans), et d’autre part ça créerait des fréquences alias à la numérisation. Cela étant dit, quand on convertit en MP3 un CD, sur un CD il n’y a aucun son au-dessus de 22050 Hz, et très peu au-dessus de 20 kHz.



Il me semble pourtant que les formats lossless ne coupent rien et restituent donc les fréquences inaudibles, si la source en possède.


Je ne pense pas que tu trouveras une source avec des fréquences supérieures à 20-22 kHz (voire 24 si ça a été échantillonné à 48 kHz). En tous cas sur un CD c’est sûr que non, pour les raisons évoquées.

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De plus, à supposer que le convertisseur arrive à restituer des fréquences supérieures à 20 kHz s’il y en avait, il faudrait que le reste suive : l’électronique d’amplification et le périphérique de restitution sonore (baffle ou écouteur).


Sans parler des micros qui vont pas plus loin, rien qu’en prenant la plupart des neumann sur thomann, il y en a pas un qui dépasse les 20kHz.


Allez, on branche tous son DAC à son ordi et on va là-dessus :



http://www.audiocheck.net/soundtestsaudiotesttones_index.php



Ça permet de tester votre système son (matériel + oreilles) pour voir si oui ou non vous avez une audition de canin ou pas. Blague à part, vous pouvez estimer la bande que vous êtes capables de reproduire et surtout détecter, votre sensibilité aux différents types de bruits, etc.


Techniquement, un micro hifi va au-dessus de 20 kHz, la coupure n’est pas immédiate en tout ou rien, mais la pente est forte (on parle en dB/octave généralement) ; les graphiques s’arrêtent usuellement à 20 kHz car on se fiche de la courbe après. Un article pas mal sur les micros :http://technicien-du-son.com/tag/courbe-de-reponse/ .

&nbsp;

Ici on a une courbe de réponse du niveau sonore perçu par l’oreille, on voit que dans les graves la sensibilité baisse très vite (la référence est à 1 kHz), et dans les aigus après 15 kHz (courbe non affichée) :http://www.chimix.com/an14/kine14/audio1.html .


Sympa, j’ai pu voir que mon casque était légèrement plus faible sur les graves, comme je les aimes&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

On voit aussi &nbsp;pourquoi le 24 bits ne sert a rien si ce n’est prendre plus de place sur le PC (beaucoup de place, même)&nbsp;

&nbsphttp://www.audiocheck.net/audiotests_dynamiccheck.php


Quand j’en vois certains parler d’ingénieur son… Je rappelle à juste titre que ce qui est designé comme tel dans vos propos, est considéré comme un abus de language. Un ingénieur son est un concepteur/réparateur de matériel audio (ampli, console de mixage, ect…) et nécessite un master en électro-acoustique. Ce que vous qualifiez d’ingénieur son est en réalité le métier de technicien opérateur son ou sound operator en anglais, qui ne requiert pas de niveau ingénieur, et j’irai même jusqu’à dire que ça s’apprend sur le tas.

Cordialement.








Yuwhan a écrit :



Quand j’en vois certains parler d’ingénieur son… Je rappelle à juste titre que ce qui est designé comme tel dans vos propos, est considéré comme un abus de language. Un ingénieur son est un concepteur/réparateur de matériel audio (ampli, console de mixage, ect…) et nécessite un master en électro-acoustique. Ce que vous qualifiez d’ingénieur son est en réalité le métier de technicien opérateur son ou sound operator en anglais, qui ne requiert pas de niveau ingénieur, et j’irai même jusqu’à dire que ça s’apprend sur le tas.

Cordialement.







Merci pour ce bijou de suffisance, même si on a du mal à croire à son caractère cordial (à moins que ça soit ironique). C’est à n’en pas douter un abus de langage (sans u, ça c’est en anglais). Malheureusement c’est l’usage qui prime dans ces cas là. Qu’il ait un titre d’ingénieur - ou bien un niveau de qualification équivalent, renseigne toi, il y a des masters dédiéshttp://cpc.cx/cGF - ou pas, le fait est que c’est sous cette appellation qu’il est désigné. (On pourrait objecter aussi que dans les pays anglo-saxons, il n’y a pas cette sur-évaluation du titre d’ingénieur comme en France, mais c’est un tout autre sujet). On est pas en train de rédiger une fiche de poste ici, c’est une discussion informelle à propos d’une news audio, je vois pas la pertinence de la remarque dans ce contexte là.



Au reste, oui c’est en forgeant qu’on devient forgeron, mais j’ai envie de dire que si une formation peut t’éviter de réinventer la roue, c’est bon à prendre. De l’aveu de professionnels, l’intuition et la formation sur le tas ça peut aussi avoir ses limites dans certains cas, où une connaissance - même sommaire - de principes d’acoustique s’avère utile.