À chacun son modèle économique : et après ?

À chacun son modèle économique : et après ?

Ensemble, tout devient possible

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David Legrand

Publié dans

Économie

14/03/2015 9 minutes
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À chacun son modèle économique : et après ?

Alors que Mediapart va fêter son septième anniversaire, et vient d'annoncer une hausse de ses résultats, la question des modèles économiques et des structures des sociétés de presse en ligne n'a jamais été aussi discuté. Et au-delà des choix de chacun se pose une question : ne faut-il pas commencer à réfléchir au-delà de la logique unitaire ?

Monétiser. Voilà ce qui nous occupe tous désormais. Non pas que nous soyons tous devenus une bande d'affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ... mais pour que l'information en ligne puisse continuer d'exister au quotidien, il faut bien trouver des moyens de financer ceux qui vont la rechercher, la mettent en forme et la produisent.

De la volonté de partager une passion en ligne à l'envie de continuer à informer

Pourtant rien ne nous destinait à cela. Ceux que l'on appelle désormais les « pure players », ne sont en effet pas tous d'anciens journalistes de la presse papier qui ont décidé de passer à l'information en ligne dans le cadre d'une reconversion professionnelle. Parfois, il s'agit tout simplement de ceux qui ont décidé il y a 5, 10 ou 15 ans de commencer partager une passion via cet outil qu'est Internet avec le plus grand nombre. Plus tôt l'aventure a commencé, moins l'on s'attendait à pouvoir en faire notre métier, et à pouvoir en vivre au quotidien. 

Comme le dit très bien Laurent Chemla« Pour nous, Internet c'était juste "gratuité". On s'exprimait gratuitement dans nos blogs d'avant les blogs, on participait bénévolement au développement des logiciels (libres) qui allaient permettre au plus grand nombre de nous rejoindre dans ce fabuleux bac à sable. » Mais voilà, cela n'a rapidement plus été le cas. Et lorsque l'on a dû commencer à s'y mettre sérieusement, à faire grossir l'équipe, à se renforcer, il a bien fallu faire rentrer de l'argent dans les caisses.

Chacun son modèle : mais base payante ou gratuite, il va falloir choisir

À l'époque, on imaginait mal opter pour autre chose que le modèle publicitaire. Tout d'abord parce qu'il était utilisé par tous, même cette bonne vieille presse papier, mais aussi parce qu'il devait suffire à nous permettre d'assurer un accès gratuit à tous les sites. Pourtant, on en a vu rapidement les limites, sans parler des contraintes actuelles.

Car un accès gratuit et un financement à la page vue, c'est aussi une bonne manière d'en arriver là où nous en sommes : favoriser un modèle dans lequel c'est une information à faible coût mais à gros potentiel de viralité qui l'emporte. BuzzFeed devient un modèle pour tous. Bientôt, on enseignera Topito en école de journalisme. En attendant, les marques financent directement les contenus sponsorisés et les « partenariats » qui vantent leurs actions et leurs produits.

Il fallait donc trouver autre chose, un modèle économique plus vertueux dans son équation de base. Arrêt sur images et Mediapart ont montré que le financement via un accès payant était possible. Pour lire ce contenu, vous devez être abonné. Mais voilà, tout le monde n'a pas un Daniel Schneidermann ou un Edwy Plenel lui permettant de se faire connaître d'une large audience. Parfois l'on s'adresse à une niche, et pourtant, il faut bien y arriver.

Financial Times Paywall Abonnement

Dès lors, chacun a commencé à inventer. Car il n'y avait plus qu'un ingrédient (la publicité) : il y en avait au moins deux. Si vous rajoutez à cela la possibilité de se financer via des services tiers, vous obtenez une infinité de cocktails où chacun peut puiser pour trouver une solution qui lui convienne, qui convienne à son audience, et qui lui permette d'assurer sa pérennité.

C'est ainsi qu'hors de l'offre purement gratuite et publicitaire, on commence à voir naître de nombreuses initiatives, aux modèles économiques divers et plus ou moins inventifs, où chacun explique son idéal à coup de manifeste, puis détaille son business plan par souci de transparence. Mais une chose est sûre, si l'information gratuite continuera à jamais d'exister dans l'espace numérique, c'est dans un modèle payant, qui ne cherche pas avant tout l'audience, que l'information de qualité pourra le mieux se développer.

L'information est un bien public, quelle structure pour l'accueillir ?

La façon de monétiser l'information n'est d'ailleurs qu'une partie de l'équation. Car tout dépend aussi de l'entreprise qui la produit, de ses motivations, de sa composition capitalistique. Est-ce une entreprise de presse embauchant des journalistes (encartés ou non), ou une société de développement de sites web qui embauche des rédacteurs, qui peuvent aussi bien travailler pour elle, qu'être animateur pour n'importe quelle marque ?

Actuellement se pose d'ailleurs une autre question, notamment poussée par l'équipe de Mediapart et le SPIIL, mais qui intéresse désormais bien plus largement : quelle structure pour une entreprise de presse, notamment celles qui visent un but non lucratif ? Si dans certains pays on voit des formes comme la fondation financer des médias de toute taille (comme le Guardian), ce n'est pas le cas chez nous où la SARL et la SAS sont les formes les plus courantes.

Actuellement, la loi de modernisation du secteur de la presse est en train de mettre en place une société de presse citoyenne, dont les bénéfices doivent être réinvestis dans son activité, mais qui pourra en échange recevoir des investissement défiscalisés à hauteur de 50 % de la part des particuliers, dans la limite de 1 000 euros par an. De quoi permettre la mise en place de plateformes de financement participatif pour la presse en ligne ? Qui sait.

Certains en rêvent et vont plus loin. C'est notamment le cas de Julia Cagé qui, dans son dernier livre Sauver les médias : Capitalisme, financement participatif et démocratie, imagine une forme encore plus poussée entre la fondation et la société par actions : la société de média à but non-lucratif. Sa différence principale réside dans le fait que les droits de vote obtenus augmentent plus vite que le capital investi, jusqu'à un certain niveau. 

Ainsi, l'objectif est de multiplier les petits actionnaires tels que les lecteurs et les journalistes, plutôt que de se retrouver une fois de plus avec quelques décideurs, qui détiennent leur pouvoir du fait de la profondeur de leur portefeuille comme on le voit dans la phase de concentration actuelle.

De l'attente mortifère des GAFA unificateurs

Et après ? Car s'il est intéressant d'avoir opté pour une structure innovante, s'il est vital d'avoir trouvé un modèle économique adapté, cela ne résout là encore qu'une partie du problème dans un monde d'information payante et de sociétés de presse indépendantes en ligne.

Car encore faut-il permettre aux lecteurs de vous découvrir, de vous lire... de vous payer. Et là un seul constat est possible : s'il existe des kiosques pour la presse papier ou la presse papier numérisée, aucun n'existe pour la presse en ligne. De fait, il est impossible pour le lecteur de faire des économies s'il est abonné à plusieurs titres, ou même d'unifier la gestion de ses comptes, sans parler de la découverte de nouveaux titres de manière simple, ce qui est l'un des premiers rôles d'un kiosque.

Le plus souvent, lorsqu'un service utile manque, il y a deux possibilités. Soit une startup propose une solution avant de finir par se faire récupérer par l'un des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) suite à un rachat. Soit c'est l'un des GAFA qui lui donne naissance directement. Après tout, Apple n'est-il pas l'un des géants de la musique numérique ? Amazon n'est-il pas le plus gros acteur pour la vente d'eBooks au niveau mondial ? Google News n'est-il pas le premier repère pour la diffusion d'information gratuite en ligne ? 

On peut donc aisément s'attendre à ce que l'un d'entre eux se lance dans la création d'un tel service, après avoir tenté de le faire pour la presse numérisée. C'est d'ailleurs déjà un peu le cas avec Google Play Kiosque, même si l'ensemble est plutôt décevant pour le moment, et ne s'adresse pas aux pure players. Car les GAFA ont cela de prévisible : ils ne s'adressent qu'à de gros acteurs. Avez-vous déjà trouvé un article d'Arrêt sur images, Mediapart ou AlterEcoPlus dans Google Actualités ? Dans quelle proportion par rapport à des titres comme Le Figaro, Le Monde ou Les Echos ?

Google Play Kiosque

Prendre part à une œuvre collective

Il serait donc fou d'attendre. Pour défendre leur volonté d'une presse produisant de l'information de qualité, l'information payante mais accessible et l'indépendance capitalistique, les éditeurs ne doivent donc pas se préoccuper que de leur modèle et de leur structure. Ils doivent aussi se rencontrer et discuter, comme à travers des instances telles que le SPIIL, mais aussi aller plus loin et réflechir à la mise en place de plateformes et d'outils communs. 

De quoi faciliter l'arrivée de nouveaux entrants, comme ceux qui cherchent actuellement à lutter contre l'infobésité comme Brief.me, Le Quatre heureLes Jours ou même L'Imprévu, qui pourront aisément trouver un public et rejoindre une offre constituée, sans avoir à se reposer sur leurs réseaux pour assurer leur communication. C'est dans cet esprit que nous avons commencé à travailler sur le projet La presse libre ces derniers mois, et à chercher à fédérer plusieurs acteurs de la presse indépendante en ligne. Car comme le disait Henry Ford « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès mais travailler ensemble est la réussite. » Il ne nous reste donc plus qu'à réussir. Ensemble.

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Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

De la volonté de partager une passion en ligne à l'envie de continuer à informer

Chacun son modèle : mais base payante ou gratuite, il va falloir choisir

L'information est un bien public, quelle structure pour l'accueillir ?

De l'attente mortifère des GAFA unificateurs

Prendre part à une œuvre collective

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (113)


Objectif plus que louable. Le plus dur sera sans aucun doute de trouver le compromis entre tous les éventuels acteurs.

En tous cas, je pense que c’est la bonne direction et je vous soutiens dans cette action.

Bonne chance pour la suite des opérations.


Payer pour de l’information c’est stupide vu la quantité de façons qu’il y a d’avoir la même chose gratuitement et légalement. Il y a pleins de sites qui donnent les informations gratuitement. A la TV il y a BFMTV, I-Tele, les journaux de 13H et 20H de TF1, France 2, le 19-20 etc… Il y a aussi la radio avec France Info et d’autres. Il y a aussi les journaux du style 20 Minutes.


Tu es un troll ?

Si tu aimes l’information BFM et que pour toi, elle suffit, grand bien t’en fasse.

Mais je pense que tu peux comprendre que d’autres ont besoin/envie d’une information plus complète, fiable, argumentée avec des sources et un travail de développement derrière.



Merci pour l’édito, du même acabit que celui sur l’infobesite, superbe.


Ormis “les sites” qui pour la plupart ont déjà des modes de fonctionnement leurs permettant de vivre (pub, voir pubs à outrance et pour certains probablement revente d’informations si on as le malheur de leur donner quoi que ce soit). Il faut bien payer l’hébergement (à moins d’être sur un blog mais l’article évoque également ce cheminement).



Les autres que tu cite font déjà partis de groupe et n’ont (normalement) pas les problèmes de financement cités ici.



La question serait alors : on ne laisses vivre que les gros?

 Et les petits ne peuvent pas vivre de cette activitée, cela doit donc se faire en parallèle d’un travail rémunérateur et sur leur temps libre (donc moins d’info).



Du moins, si on suit le raisonnement que tu expose c’est ce qui es à attendre.








linconnu a écrit :



Payer pour de l’information c’est stupide





Et le mec est abonné à NXI <img data-src=" />



bon courage à vous, votre projet me parle et à plus d’un titre. :)


Merci pour les liens.<img data-src=" />


Tain’, depuis le temps que je dis que je vais m’abonner… En plus c’est pas comme si j’en faisais pas une utilisation intensive de NXI. En fait vous êtes avec MacBidouille les 2 seuls sites que je consulte quotidienement concernant l’informatique.

Baste la qualité des articles, il y a aussi la qualité des comms, et ça, ça vaut son pesant de cacahouètes.

Je trouve souvent beaucoup d’info grâce à la communauté.

&nbsp;


Je pense qu’il troll pour parler de la différence entre “donner une information”, chose aujourd’hui disponible partout, et lire un travail d’analyse, critique, forcément subjectif, et à la valeur ajoutée importante.



D’où son abonnement.



NXI propose maintenant depuis quelques années des articles “de fond”, comme des interview longues, des “mise au point” sur le discours marketing des constructeurs, ou bien des dossiers complets sur un sujet. C’est cela qui apporte une valeur ajoutée, bien plus qu’une succession de communiqués de presse.


Il a raison ; ce qui est intéressant, c’est plutôt l’analyse de cette information.&nbsp;:harou:








linkin623 a écrit :













snowers a écrit :









Que ça soit de l’information brute ou de l’information analysée, ça reste de l’information.

D’où l’incohérence de son intervention.



Mais vu que vous êtes tous en concurrence les uns contre les autres pour survivre, ce projet collectif n’aboutira pas, et le plus riche décidera qui fait faillite et qui s’est assez soumis pour continuer <img data-src=" />



&nbsp;

Et sinon pour Henry Ford “travailler ensemble” c’est ça :http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l%27Overpass <img data-src=" />








Cartmaninpact a écrit :



Mais vu que vous êtes tous en concurrence les uns contre les autres pour survivre, ce projet collectif n’aboutira pas





C’est le risque de toute aventure humaine. C’est d’ailleurs ce qui fait la force des GAFA, de miser sur l’éclatement des forces en présence ;)









Cartmaninpact a écrit :



Mais vu que vous êtes tous en concurrence les uns contre les autres pour survivre, ce projet collectif n’aboutira pas, et le plus riche décidera qui fait faillite et qui s’est assez soumis pour continuer <img data-src=" />



 

Et sinon pour Henry Ford “travailler ensemble” c’est ça :http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l%27Overpass <img data-src=" />







Je ne suis pas d’accord.



Oui un projet collectif entre nxi, clubic et 01net n’aboutirat pas pour la simple raison qu’ils font la même chose.

Par contre nxi et jv.com c’est possible car c’est complémentaire.



Ok jv.com ne fait d’abonnement, mais tu as compris mon principe.









linconnu a écrit :



Payer pour de l’information c’est stupide vu la quantité de façons qu’il y a d’avoir la même chose gratuitement et légalement. Il y a pleins de sites qui donnent les informations gratuitement. A la TV il y a BFMTV, I-Tele, les journaux de 13H et 20H de TF1, France 2, le 19-20 etc… Il y a aussi la radio avec France Info et d’autres. Il y a aussi les journaux du style 20 Minutes.





Tout dépend de ce qu’on appelle information.

Là j’ai l’impression que tu mets absolument tout au même niveau.









A-snowboard a écrit :



clubic et 01net […] jv.com





Paye tes références <img data-src=" />









MasterDav a écrit :



Paye tes références <img data-src=" />







Tu peux critiquer autant que tu veux mais souvent j’ai des actu que je retrouve pas ici.

nxi reste mon canal majoritaire. D’autant plus que j’ai pris un abonnement de deux ans.



Les références ne sont pas les bonnes par rapport au projet (ne serait-ce que pour la raison de l’accès par abonnement) mais le propos est bon sur le fond : il vaut mieux une offre de sites complémentaires que de se focaliser sur un secteur précis. Même si à mon sens, le boulot d’un kiosque n’est pas de sélectionner un titre ou un autre pour un secteur, mais de vanter la diversité des points de vue, sur une base commune (ici l’indépendance et le modèle payant).


La presse en ligne rejoint le monde réel: les plus gros rachètent les plus petits, les petits s’unissent pour former des gros… rien de bien nouveau. De même, un abonné au Monde ne s’abonne pas au Figaro… bref, le lecteur choisit son abonnement en fonction de ses goûts, de la qualité du titre/site, et de son portefeuille, qui n’est hélas pas illimité. Ce sera pareil avec la presse en ligne. Je suis abonné à NXI, mais pas à MacG ou Mac4ever que je lis aussi quotidiennement: 15€ /an par site + 15€/mois pour un grand quotidien national + 15€/mois pour un quotidien régional, plus 7,5€/mois pour Mediapart… enfin vous avez compris l’idée, bah mon portefeuille dit clairement non. Si tous les sites que je fréquente deviennent exclusivement payant, et bien je n’irai plus, et je m’abonnerai à 1 ou 2 en fonction du prix, exactement comme dans la presse papier.



Dans un kiosque, on ne lit pas tout parce qu’on ne peut pas tout acheter: si la presse en ligne prends le même chemin, et bien il en sera de même.



Le web 2.0 finalement, c’est le nuage qui redescends sur Terre.


L’éditorial est aussi un bel hommage à ce que vous faite. Je suis content de payer pour ça. <img data-src=" />


Donc 16.200.601 de journalistes Français aurait voté pour hollande? Cela fait beaucoup.<img data-src=" /><img data-src=" />


Il a dit “90% DES/PAR journalistes” pas&nbsp; les 16M de français sont tous journaliste. C’est pas correct de détourner les propos . Ayons plus de classes que les politiciens








David_L a écrit :



Les références ne sont pas les bonnes par rapport au projet (ne serait-ce que pour la raison de l’accès par abonnement) mais le propos est bon sur le fond : il vaut mieux une offre de sites complémentaires que de se focaliser sur un secteur précis. Même si à mon sens, le boulot d’un kiosque n’est pas de sélectionner un titre ou un autre pour un secteur, mais de vanter la diversité des points de vue, sur une base commune (ici l’indépendance et le modèle payant).







J’ai vraiment pris ces sites pour le coté “concurence” ou complémentaire. Sans prendre en compte le fait que ces sites ne proposent pas d’abonnement. Mais c’était plus pour me faire comprendre dans l’idée générale. (ce que tu as compris).



Après la question qui se pose avec cette complémentarité, c’est le prix de l’abonnement final. Il faut que chacun puisse proposer son abonnement individuel.

Faire quelque choses avec d’autres sites pour avoir une complémentarité c’est bien. Mais si on doit se retrouver avec un abonnement plus cher sans avoir la possibilité d’avoir un abonnement moins cher juste chez vois, je ne suis pas sur que la communauté va suivre (ne serais-ce que par moyen financier).



Ou alors il faut carrément fusionner avec l’autre site complémentaire pour n’en faire qu’un.



Avec un tout petit bout de copie privée, redevance TV et part du budget Hadopi, il y aurait de quoi faire tenir nxi pendant au moins 50 ans. Ce journal devrait être reconnu d’utilité publique


Si ce n’était qu’un probleme de président…


Si on pouvait éviter la politique de comptoir ici, merci. Ce n’est pas du tout le sujet, donc allez batailler ailleurs ;)


Et pourtant, tout le fond du problème est là. Tout la presse indépendante ou non ne cesse de réclamer plus d’argent alors que celle-ci est déjà massive subventionnée et que les avantages des journalistes (réduction d’impôt, etc.) sont injustiables à l’heure où il n’y a jamais eu autant de chômage en France.



Et ce qu’il ressort c’est que la presse en général indépendante en particulier est franchement très à gauche.

La preuve dès le premier paragraphe nxi parle des vilains capitalistes.



Et pourtant vous l’expliquez vous même dans votre édito que le principal problème n’est pas l’argent mais les intérêts privés de chaque petit site indépendant refusant bêtement pour des questions de gros sous de s’unir aux autres (marrant pour des gens critiquant le capitalisme).



Comme le disait un commentaire précédent, c’est le web 2.0 qui remet les pieds sur terre.




Mais une chose est sûre, si l’information gratuite

continuera à jamais d’exister dans l’espace numérique, c’est dans un

modèle payant, qui ne cherche pas avant tout l’audience, que

l’information de qualité pourra le mieux se développer.





LOL.

C’est bien connu, tout ce qui est payant est de meilleure qualite.



Franchement, lire de telles choses, ca me donne juste envie de voir de nouveaux articles sur vos difficultes financieres.


Autre chose si vous souhaitez que l’on vous “croit” pauvre, et si vous souhaitez faire preuve d’une vrai transparence. Donnez les salaires de tout le monde du type journaliste 1 : 35k, journaliste 2 : 20k , etc. Et ainsi nous serons à même de juger en fonction de nos propres revenus si il est justifié que l’on vous “aides” car désolé, mais je n’aide pas un personne qui touche bien plus de 10ke par mois comme edwy plennel. Et ne me faite pas dire que c’est le cas chez nxi. Je dis juste que la vrai transparence c’est ça et pas seulement le prix des serveurs ou des voyages pour tel ou tel conférence.








Vellou a écrit :



LOL.

C’est bien connu, tout ce qui est payant est de meilleure qualite.



Franchement, lire de telles choses, ca me donne juste envie de voir de nouveaux articles sur vos difficultes financieres.







Non mais couvrir un événement a l’autre bout du monde coûté des sous. De même lorsqu’il s’agit de passer du temps a interviewer des gens il faut toucher un salaire pour vivre. Donc oui de manière generale l’argent sera susceptible d’offrir un contenu de meilleur qualité.



La mise en commun de moyens, vous le faites déjà un peu avec arrêt sur images, et , personnellement,&nbsp; j’en&nbsp; apprécie le résultat.

Arrêt sur images et CanardPc avait un temps (je ne sais pas si ça fonctionne toujours) proposés une offre d’abonnements liés.

Donc l’idée d’une plateforme commune, d’un kiosque, me paraît une voie intéressante (même, et surtout!, si ça ne se limite pas à l’union de x abonnements).

Hormis s’abonner au compte @presse_libre, comment suivre au niveau “simple lecteur” l’évolution du projet?

Et d’ailleurs, vos lecteurs/abonnés pourraient ils intervenir dans ce débat (hors les forums et commentaires)?

&nbsp;


Quel est ce projet “La presse libre”. J’ai suivi le lien et rien compris.


Non, mais si c’est payant et de mauvaise qualité, l’entreprise ne tiendra pas longtemps.








Z-os a écrit :



Non, mais si c’est payant et de mauvaise qualité, l’entreprise ne tiendra pas longtemps.





La qualité et la rentabilité n’ont pas toujours un lien intrinsèque.&nbsp;&nbsp;

Tout le monde n’a pas la même définition de la qualité.&nbsp;



Tu as raison. c’est ce que je me suis encore dis hier en passant à la presse, MISC à la main, devant l’affiche d’un magazine people sur 2 personnes connues qui sortiraient peut être ensemble. <img data-src=" />



Non. Avoir voté pour un candidat de gauche ne fait pas de vous quelqu’un de gauche. Pas mal d’électeurs ont voté Hollande principalement pour se débarrasser de son prédécesseur et de sa clique.


Gratuitement la tele?

Et la redevance, c’est combien par an?

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neokoplex a écrit :



Et pourtant, tout le fond du problème est là. Tout la presse indépendante ou non ne cesse de réclamer plus d’argent alors que celle-ci est déjà massive subventionnée et que les avantages des journalistes (réduction d’impôt, etc.) sont injustiables à l’heure où il n’y a jamais eu autant de chômage en France.



Et ce qu’il ressort c’est que la presse en général indépendante en particulier est franchement très à gauche.

La preuve dès le premier paragraphe nxi parle des vilains capitalistes.



Et pourtant vous l’expliquez vous même dans votre édito que le principal problème n’est pas l’argent mais les intérêts privés de chaque petit site indépendant refusant bêtement pour des questions de gros sous de s’unir aux autres (marrant pour des gens critiquant le capitalisme).



Comme le disait un commentaire précédent, c’est le web 2.0 qui remet les pieds sur terre.





Le fond du problème n’est pas du tout là. D’ailleurs, l’édito n’aborde pas du tout ce sujet des aides, parce que ce n’en est pas vraiment un (ce que le bouquin de Cagé remet d’ailleurs à plat). Le SPIIL s’oppose aux aides directes, ceux qui défendent les aides de ce genre ce sont surtout ceux qui s’assurent de se les réserver pour des prétextes plus ou moins loufoques. Là où tout le monde s’accorde par contre, c’est le besoin de rendre l’information accessible aux citoyens, d’où la préférence pour des aides qui le concerne (notamment sur la TVA).



Pour le reste, tu ne me semble pas avoir compris le fond de l’édito, et tu déformes un peu les choses pour que cela serve ton argumentaire focalisé sur la politique… donc je vois mal quoi répondre. La politique n’est pas la question ici, pas plus qu’un éventuel retour sur terre. Mais après tout chacun son point de vue, et ses obsessions.

&nbsp;





neokoplex a écrit :



Autre chose si vous souhaitez que l’on vous “croit” pauvre, et si vous souhaitez faire preuve d’une vrai transparence. Donnez les salaires de tout le monde du type journaliste 1 : 35k, journaliste 2 : 20k , etc. Et ainsi nous serons à même de juger en fonction de nos propres revenus si il est justifié que l’on vous “aides” car désolé, mais je n’aide pas un personne qui touche bien plus de 10ke par mois comme edwy plennel. Et ne me faite pas dire que c’est le cas chez nxi. Je dis juste que la vrai transparence c’est ça et pas seulement le prix des serveurs ou des voyages pour tel ou tel conférence.





On ne cherche pas à faire croire quoi que ce soit. Et je doute que la transparence pour un média consiste à exposer des fiches de paie. Une fois de plus je pense que tu n’as rien lu de l’édito que tu commentes. Il n’est pas question de nos finances ici, mais de modèle économique, de structure, de mise en commun des outils.



Pour le reste, une fois de plus tu penses avoir tes obsessions. Un journaliste peut être très bien payé, comme une misère. C’est d’ailleurs plus souvent le second cas, pour connaitre pas mal de pigistes (lorsqu’ils ne sont pas rémunérés en AE ou en droit d’auteur à coup de lance pierre, ce qui est illégal). Je ne connais pas le salaire d’Edwy Plenel, mais jusqu’à preuve du contraire, chaque société est libre de ses rémunérations. Non ?



Chez nous on détaille chaque année nos revenus et nos dépenses (qui sont à 80 des salaires vu notre activité), que l’on soit bénéficiaire ou déficitaire (comme c’était le cas l’année dernière). Mais je te rassure, si cela est arrivé, ce n’est pas parce que qui que ce soit de l’équipe touchait un salaire de 10 k€ par mois. Mais il suffit d’une simple division pour savoir quel est la moyenne des rémunérations brutes chez nous :)

&nbsp;





Eric_V a écrit :



La mise en commun de moyens, vous le faites déjà un peu avec arrêt sur images, et , personnellement,&nbsp; j’en&nbsp; apprécie le résultat.

Arrêt sur images et CanardPc avait un temps (je ne sais pas si ça fonctionne toujours) proposés une offre d’abonnements liés.

Donc l’idée d’une plateforme commune, d’un kiosque, me paraît une voie intéressante (même, et surtout!, si ça ne se limite pas à l’union de x abonnements).

Hormis s’abonner au compte @presse_libre, comment suivre au niveau “simple lecteur” l’évolution du projet?

Et d’ailleurs, vos lecteurs/abonnés pourraient ils intervenir dans ce débat (hors les forums et commentaires)?

&nbsp;





L’idée du projet est né de là, de voir que chacun faisait un peu des offres dans son coin, pas toujours avec un gros suivi ou même un grand aspect pratique.&nbsp; Pour la presse libre, le compte servira de moyen de communication principal, même si pour le moment on évoque ici l’évolution du projet. Tu entends quoi par “intervenir dans le débat ?”

&nbsp;





Axonefr a écrit :



Quel est ce projet “La presse libre”. J’ai suivi le lien et rien compris.





Comme dit ici et à d’autres occasion, en l’état actuel des choses c’est la constitution d’un kiosque d’abonnements pour la presse en ligne. In fine, ce sera bien plus que ça si tout va bien, mais on en reparlera en temps voulus.

&nbsp;





Z-os a écrit :



Tu as raison. c’est ce que je me suis encore dis hier en passant à la presse, MISC à la main, devant l’affiche d’un magazine people sur 2 personnes connues qui sortiraient peut être ensemble. <img data-src=" />





Il ne faut pas oublier que la presse comme Closer, c’est aussi relativement “accessible”. Mais même comme cela, c’est 1,5 euros par semaine. Un site comme NXi ou ASI, c’est moins d’1 euro par semaine, même via un paiement mensuel et sans publicité ;)









loser a écrit :



Non. Avoir voté pour un candidat de gauche ne fait pas de vous quelqu’un de gauche. Pas mal d’électeurs ont voté Hollande principalement pour se débarrasser de son prédécesseur et de sa clique.



Hollande est de gauche maintenant? <img data-src=" />





Pourtant rien ne nous destinait à cela.





Bienvenue dans l’économie réelle ! Vous découvrez les joies de bâtir un business par un processus de découverte typiquement hayekien. Vous avez du mérite dans l’environnement qui est le vôtre, mais vous avez su sélectionner au cours du temps les bons assets. Les essais/erreurs du passé ont semblet-t-il été pris en compte (le management est à l’écoute et sait se remettre en question).



L’idée d’un kiosque virtuel, même si elle n’est pas nouvelle, est intéressante, fédératrice et pourrait conduire, s’il elle est mise en œuvre avec souplesse, à faire découvrir d’autres horizons ; bien évidemment à nous lecteurs-commentateurs, mais aussi à vous journalistes-entrepreneurs : les grands noms de la presse ont aussi commencé petit. A quand un Groupe NextInpact ?


Ahh le kitsch de la Grande Marche et de la Gaauuuche… <img data-src=" />








tmtisfree a écrit :



Bienvenue dans l’économie réelle ! Vous découvrez les joies de bâtir un business par un processus de découverte typiquement hayekien. Vous avez du mérite dans l’environnement qui est le vôtre, mais vous avez su sélectionner au cours du temps les bons assets. Les essais/erreurs du passé ont semblet-t-il été pris en compte (le management est à l’écoute et sait se remettre en question).





En somme, le comportement d’une intelligence artificielle des plus basiques <img data-src=" />

Bravo <img data-src=" />



Au moins ton IA «des plus basiques» a le mérite de ne pas refaire les mêmes erreurs.

Une bonne partie des humains ne peut pas se prévaloir de ce comportement rationnel. Moi y compris, parfois.








tmtisfree a écrit :



L’idée d’un kiosque virtuel (…) pourrait conduire, s’il elle est mise en œuvre avec souplesse, à faire découvrir d’autres horizons ; bien évidemment à nous lecteurs-commentateurs, mais aussi à vous journalistes-entrepreneurs : les grands noms de la presse ont aussi commencé petit. A quand un Groupe NextInpact ?





Surtout pas.

D’où ca vient cette manie de penser que forcement, il faut grossir ?



Que NXI reste petit, avec suffisamment de revenus pour vivre et investir pour des trucs nouveaux ; mais une des grandes forces de NXI c’est que ca reste petit, donc à taille humaine.

Ca se ressent à tous les niveaux, et je doute fort que si ca se mettait à grossir ca conserve cette qualité primordiale : la proximité.



Un groupe ca pense au pognon comme un but en soi et c’est le pognon qui drive tout comme le facteur premier ; pour l’instant j’ai l’impression que NXI voit le pognon pour ce qu’il est réellement, ie un moyen et pas une fin.









lateo a écrit :



Une bonne partie des humains ne peut pas se prévaloir de ce comportement rationnel. Moi y compris, parfois.





C’est une question de méthode(s), rien d’autre.









Drepanocytose a écrit :



Surtout pas.

D’où ca vient cette manie de penser que forcement, il faut grossir ?



Que NXI reste petit, avec suffisamment de revenus pour vivre et investir pour des trucs nouveaux ; mais une des grandes forces de NXI c’est que ca reste petit, donc à taille humaine.

Ca se ressent à tous les niveaux, et je doute fort que si ca se mettait à grossir ca conserve cette qualité primordiale : la proximité.







C’est une approche tout aussi respectable. Toutefois, quand tes productions sont de qualité mais que ta clientèle est limitée, chercher à s’étendre est tout naturel. Il existe divers moyen d’y parvenir, dont le plus courant est une extension horizontale (rachat, association, mise en commun de moyens, captation de nouveaux marché, etc) dont les modalités dépendent souvent des ambitions, suivi d’un montage capitalistique pyramidal afin d’intégrer le tout dans une structure pérenne. Je n’ai pas la prétention de savoir ce que réserve l’avenir, mais ce que je sais c’est que ceux qui n’avancent pas disparaissent.











Drepanocytose a écrit :



Un groupe ca pense au pognon comme un but en soi et c’est le pognon qui drive tout comme le facteur premier ; pour l’instant j’ai l’impression que NXI voit le pognon pour ce qu’il est réellement, ie un moyen et pas une fin.







Un groupe commence à partir de 2 entités (soit 2 personnes au min.), ta généralisation est donc abusive et malvenue. De plus si tu avais lu l’article, il commence par “Monétiser. Voilà ce qui nous occupe tous désormais.”. Tu restes donc sur une fausse impression résultant d’a priori erronés.



On est déjà un groupe ;) Sinon plus sérieusement, l’idée de ce passage est plus d’illustrer le fait que ce qui nous animait au départ était la volonté de partager de l’information, une passion commune à l’équipe. Le reste est venu après, par la force des choses, mais je trouve que ça dénote toujours pas mal avec la culture actuelle où l’objectif est souvent financier avant tout ;)


C’est tout de même à double tranchant. La presse (même en ligne) est une économie qui dépend pas mal de coûts fixes. La taille peut avoir son importance, notamment vis-à-vis de l’audience. Une même équipe qui est lue par 10 000 personnes, et 100 000, ce n’est pas le même résultat in fine (surtout sur un modèle par abonnement <img data-src=" />). Pourtant les coûts restent à peu près les mêmes (à l’infrastructure technique près).



Après comme tu dis, une taille modeste permet de garder des échanges au niveau humain, mais je ne pense pas que le fait de grossir soit forcément une modification du but (lucratif ou non). Ça, c’est plutôt une question d’équipe et de projet collectif.








Nikodym a écrit :



En somme, le comportement d’une intelligence artificielle des plus basiques <img data-src=" />

Bravo <img data-src=" />







Si c’était le cas, on aurait modélisé l’économie entière depuis longtemps, et ce n’est pas comme si les collectivistes n’avaient pas déjà essayé et échoué plusieurs fois (Cybersyn, Gossplan). Mais c’est impossible.



NXi est à une période charnière de sa vie où il passe de l’amateurisme (dans le sens noble du terme) au professionnalisme, le tout au moment où la presse papier bascule tant bien que mal du papier au numérique, venant du coup empiéter sur vos plates-bandes également, du moins dans la partie geek.&nbsp;



Plus que la monétisation, indispensable évidemment, c’est la pérennisation de votre entreprise (puisque c’en est une maintenant) qui vous préoccupe, ce qui se comprends aisément.


C’est vrai et c’est faux à la fois. La fin de l’amateurisme, c’était la création de PC INpact tout de même (la SARL de presse, en 2003). Après, on est effectivement dans une période charnière. Mais tant nous, que les lecteurs, que les confrères. Chacun fait ses choix ensuite.



Après je ne pense pas que l’existence de l’entreprise soit dépendante de la présence ou non du monde du papier dans l’univers numérique ou non. Ce n’est pas ce qui a posé souci à nos confrères dans leurs diverses évolutions, je doute que ça soit notre problématique la plus importante à terme. Ce n’est pas tant l’entreprise elle même que l’on défend ici (ça on le fait en assurant notre rentabilité), mais plutôt son modèle, notamment capitalistique, et notre vision de ce que devraient être les relations entre les différents acteurs du secteur pour faire face à la dépendance aux GAFA de l’information, de sa diffusion, et de sa monétisation.








David_L a écrit :



On est déjà un groupe ;) Sinon plus sérieusement, l’idée de ce passage est plus d’illustrer le fait que ce qui nous animait au départ était la volonté de partager de l’information, une passion commune à l’équipe. Le reste est venu après, par la force des choses, mais je trouve que ça dénote toujours pas mal avec la culture actuelle où l’objectif est souvent financier avant tout ;)







Je comprend que rester fidèle à votre passion soit un moteur important, d’autant plus quand c’est partagé au sein d’un groupe. Vous vous cherchez encore, ce qui est compréhensible, et ce texte m’est plutôt apparu (peut-être faussement) comme une manière un peu préemptive de justifier votre future perte (partielle ?) de ‘virginité’ par rapport à votre lectorat ‘de base’, à vous rassurer vous-mêmes peut-être aussi, tout en le préparant à de nouvelles ‘aventures’. Toutes suppositions éminemment respectables, voire responsables.



Pour ma part, je pense qu’on ne conduit pas une activité, même menée avec passion, sans un minimum de professionnalisme, financier inclus, si l’on veut survivre, et qu’il n’y a pas d’objection particulière à vouloir monnayer sa passion.



Oui effectivement, vous n’avez amorcé le virage du professionnalisme en 201415 mais bien avant, c’était pour schématiser. Pour ce qui est de l’empiètement de la presse sur votre secteur, il est tout de même réel (pas total certes) car on trouve dans la plupart des grands journaux des rubriques geek/techno/mobilité… Les lecteurs qui se contentent de ces articles ne vont pas chez vous ou vos confrères. Par exemple, tous ont publiés des articles sur l’Apple Watch (bon ok, la médiatisation d’Apple est particulière).&nbsp;



Mais vous avez déjà pris une autre orientation que la simple énumération des news geek et c’est tant mieux.&nbsp;<img data-src=" />








David_L a écrit :



Ce n’est pas tant l’entreprise elle même que l’on défend ici (ça on le fait en assurant notre rentabilité), mais plutôt son modèle, notamment capitalistique, et notre vision de ce que devraient être les relations entre les différents acteurs du secteur pour faire face à la dépendance aux GAFA de l’information, de sa diffusion, et de sa monétisation.







Un point mineur. On a tendance à tout catégoriser en France, et à ce titre la différentiation qui est faite de l’entreprise au sens du support sociétal (généralement dénigré), de l’entreprise au sens de son but (généralement noble), est illusoire : défendre son modèle capitalistique, qui est issu de l’appréciation qu’on a de son marché ou de ce qu’il devrait être (sa vision, càd l’entreprise-but), revient à défendre la rentabilité de l’entreprise-société. La structure de capital est fatalement le reflet de l’objet de la société.



Une question. Les journalistes ‘seniors’ ont-ils une participation dans cette structure ?









David_L a écrit :



C’est tout de même à double tranchant. La presse (même en ligne) est une économie qui dépend pas mal de coûts fixes. La taille peut avoir son importance, notamment vis-à-vis de l’audience. Une même équipe qui est lue par 10 000 personnes, et 100 000, ce n’est pas le même résultat in fine (surtout sur un modèle par abonnement <img data-src=" />). Pourtant les coûts restent à peu près les mêmes (à l’infrastructure technique près).



Après comme tu dis, une taille modeste permet de garder des échanges au niveau humain, mais je ne pense pas que le fait de grossir soit forcément une modification du but (lucratif ou non). Ça, c’est plutôt une question d’équipe et de projet collectif.





On est d’accord sur le 1er §, vous pourriez faire des économies d’echelle. Mais la réalité montre que souvent, en grossissant, une entreprise à tendance à vivre au niveau de ses rentrées d’argent sans trop thésauriser. Un peu comme un nouveau riche, si tu veux, il se met du jour au lendemain à dépenser plus.



Par contre sur le projet d’équipe, j’y crois pas du tout.

Qui a la dette chez vous ? C’est Teuf je crois, et vous avez encore de la chance d’avoir un créancier humain unique qui fait barrage.

Si vous grossissez trop, cette dette ne sera plus supportable par un quidam seul, et vous serez fatalement confrontés en direct à des financiers bien plus hargneux, qui eux votre projet collectif, ils se le carrent profond… Ils demanderont forcement du ROI, et du ROI rapide. Et ce ROI se fera fatalement avec des compromissions..

C’est pas super optimiste je sais, mais c’est un constat. Pas mal de PME que je connais ont perdu leur âme comme ca en grossissant, et en perdant leur âme c’est tout leur business qui s’écroule, parce que leur vraie plus-value était ce côté amateur libre un peu foufou.

Qui dit libre, dit libre de sortir des sentiers battus. Or les sentiers battus et rebattus, le financier ca, il aime. Le risque et l’inconnu, les idées novatrices etc., il aime moins.









tmtisfree a écrit :



Une question. Les journalistes ‘seniors’ ont-ils une participation dans cette structure ?





<img data-src=" /><img data-src=" />

De mémoire, David aurait pu avoir des parts au début, mais il a refusé, et aujourd’hui il le regrette un peu, je me souviens qu’il en a parlé une ou deux fois.



Bon je fais une réponse groupée pour éviter le spam <img data-src=" />











tmtisfree a écrit :



Je comprend que rester fidèle à votre passion soit un moteur important, d’autant plus quand c’est partagé au sein d’un groupe. Vous vous cherchez encore, ce qui est compréhensible, et ce texte m’est plutôt apparu (peut-être faussement) comme une manière un peu préemptive de justifier votre future perte (partielle ?) de ‘virginité’ par rapport à votre lectorat ‘de base’, à vous rassurer vous-mêmes peut-être aussi, tout en le préparant à de nouvelles ‘aventures’. Toutes suppositions éminemment respectables, voire responsables.



Pour ma part, je pense qu’on ne conduit pas une activité, même menée avec passion, sans un minimum de professionnalisme, financier inclus, si l’on veut survivre, et qu’il n’y a pas d’objection particulière à vouloir monnayer sa passion.







Darkmatou a écrit :



Oui effectivement, vous n’avez amorcé le virage du professionnalisme en 201415 mais bien avant, c’était pour schématiser. Pour ce qui est de l’empiètement de la presse sur votre secteur, il est tout de même réel (pas total certes) car on trouve dans la plupart des grands journaux des rubriques geek/techno/mobilité… Les lecteurs qui se contentent de ces articles ne vont pas chez vous ou vos confrères. Par exemple, tous ont publiés des articles sur l’Apple Watch (bon ok, la médiatisation d’Apple est particulière).&nbsp;



Mais vous avez déjà pris une autre orientation que la simple énumération des news geek et c’est tant mieux.&nbsp;<img data-src=" />





On ne cherche à se justifier de rien, une fois de plus, l’édito évoque juste des pistes, comment on les perçoit et ce que l’on fait pour faire avancer dans un sens qui nous semble être le bon. Pour ce qui est de “monnayer”, comme déjà dit, la SARL existe depuis 2003, les premiers employés ont été embauchés à cette époque (moi depuis 2005 par exemple). Tout cela n’a rien de nouveau ;)



Pour répondre aux généralistes qui font de la tech, notamment sur Apple & co. Oui, c’est légitime. Je pense que ça permet surtout de diffuser plus largement ces problématiques, mais leur traitement ou le nôtre ou celui d’autres sites spécialisé n’est pas le même et ne vise pas le même public. Mais ça peut mener à ce que plus de monde s’intéresse à ce genre de choses de manière plus poussées au quotidien.



&nbsp;



tmtisfree a écrit :



Un point mineur. On a tendance à tout catégoriser en France, et à ce titre la différentiation qui est faite de l’entreprise au sens du support sociétal (généralement dénigré), de l’entreprise au sens de son but (généralement noble), est illusoire : défendre son modèle capitalistique, qui est issu de l’appréciation qu’on a de son marché ou de ce qu’il devrait être (sa vision, càd l’entreprise-but), revient à défendre la rentabilité de l’entreprise-société. La structure de capital est fatalement le reflet de l’objet de la société.



Une question. Les journalistes ‘seniors’ ont-ils une participation dans cette structure ?





Quand je parle de notre modèle capitalistique, je parle de l’un de nos spécificités : si certains membres ou anciens membres de l’équipe ont des parts, Christophe reste celui qui détient 75 % de l’ensemble :)

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Drepanocytose a écrit :



On est d’accord sur le 1er §, vous pourriez faire des économies d’echelle. Mais la réalité montre que souvent, en grossissant, une entreprise à tendance à vivre au niveau de ses rentrées d’argent sans trop thésauriser. Un peu comme un nouveau riche, si tu veux, il se met du jour au lendemain à dépenser plus.



Par contre sur le projet d’équipe, j’y crois pas du tout.

Qui a la dette chez vous ? C’est Teuf je crois, et vous avez encore de la chance d’avoir un créancier humain unique qui fait barrage.

Si vous grossissez trop, cette dette ne sera plus supportable par un quidam seul, et vous serez fatalement confrontés en direct à des financiers bien plus hargneux, qui eux votre projet collectif, ils se le carrent profond… Ils demanderont forcement du ROI, et du ROI rapide. Et ce ROI se fera fatalement avec des compromissions..

C’est pas super optimiste je sais, mais c’est un constat. Pas mal de PME que je connais ont perdu leur âme comme ca en grossissant, et en perdant leur âme c’est tout leur business qui s’écroule, parce que leur vraie plus-value était ce côté amateur libre un peu foufou.

Qui dit libre, dit libre de sortir des sentiers battus. Or les sentiers battus et rebattus, le financier ca, il aime. Le risque et l’inconnu, les idées novatrices etc., il aime moins.





Ce n’est pas tant une économie d’échelle, c’est surtout que la presse, et la presse en ligne, est une activité particulière où c’est la taille d’une rédaction (et la qualité de ses membres) qui définit la qualité et le niveau d’actualité qui peut être couvert. C’est le gros des “coûts”, et la diffusion n’est qu’une part minoritaire de l’équation.



Du coup il faut une grosse rédaction efficace pour faire bien le job, et donc une grosse audience pour la rendre possible d’un point de vue économique (les niveaux nécessaires dépendant du modèle choisi). Après, si les deux sont liés d’une manière ou d’une autre, le lien n’est pas totalement direct dans les deux sens. Comme je le dis souvent, nos moyens dépendent directement du soutien des lecteurs (qqsoit la forme). L’inverse est moins automatique.



Je ne vois pas quel est ton problème avec le projet d’équipe. Rien ne se fait de la volonté d’un seul. Pour répondre à ta question, comme dit, Christophe détient le gros du capital, il est caution sur le reste des dettes de la société (qui date de l’époque des derniers licenciements). Mais on auto-finance tout ce que l’on fait, on n’a jamais contracté de nouvel emprunt pour quoi que ce soit.



On a simplement été en perte l’année dernière du fait de nos choix vis-à-vis de la publicité et du modèle d’abonnement. Mais on savait que ça allait tanguer, et on a tenu le choc grâce au soutien des abonnés qui ont permis ce changement de cap sans avoir à modifier notre politique publicitaire. Je ne vois pas en quoi le fait de grossir (le CA, l’équipe ?) changerait quoi que ce soit à notre dette, à notre capital ou quel est le rapport avec le ROI ? Tu confonds sans doute le faire de grossir et de se faire racheter.

&nbsp;



Drepanocytose a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" />

De mémoire, David aurait pu avoir des parts au début, mais il a refusé, et aujourd’hui il le regrette un peu, je me souviens qu’il en a parlé une ou deux fois.





A la création de la SARL, j’ai refusé 25 % oui. Mais à l’époque, je partais bosser pour une société impliquée dans le secteur (étant orphelin et sortant de mes études, il fallait que j’aille bosser <img data-src=" />) je ne voulais pas détenir une part si importante. C’est ça qui fait que je n’ai aucun regret, la déontologie ne se regrette pas ;)









David_L a écrit :



Je ne vois pas quel est ton problème avec le projet d’équipe. Rien ne se fait de la volonté d’un seul.





On est d’accord, je n’ai aucun problème avec le projet d’équipe, bien au contraire, c’est exactement ce qu’il faut, et que je crains que vous perdiez en grossissant..



Je te dis juste que dans une grosse équipe avec un financier qui tient dans ses mains de gros enjeux, plus il y a d’enjeux et moins il y a d’équipe à la décision (en gros, plus l’enjeu est lourd et plus c’est le financier qui décide seul).



Je suis désolé, mais je ne mélange pas tout bien au contraire, et j’ai lu l’édito intégralement. Vous abordez le problème du financement donc clairement l’utilité de cet argent au travers des salaires a une importance. Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?



Encore une fois je parle de manière générale et pas de NXi en particulier.



Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. Je les trouve inacceptables. Si vous n’arrivez pas à vivre de votre métier, c’est que vous ne faites pas de bonnes choses ou que vous êtes trop cher pour ce que vous proposez. Je ne vois pas au nom de quoi mes impôts devrait servir à vous financer. Qu’avez vous de plus noble qu’une petite PME du fin fond de la France. Donc ni TVA réduite, ni statut fiscal particulier pour le journaliste, ni financement direct de l’état. Vous avez un boulot comme tout le monde alors subissez la même galère que tout le monde.



Enfin la politique à clairement à voir avec votre édito même si tu le nie. Je te cite :

&nbsp;“Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ…”



C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte. Par contre assumez votre idéologie jusqu’au bout et vous verrez que malheureusement l’avidité de l’humain est supérieur à tous vos idéaux, d’où la réussite du capitalisme. Vous le dites vous même, alors que vous êtes tous du même bord (médiapart, arrêt sur image, NXi, etc.) Vous n’arrivez pas à vous unir sur une même plateforme pour des questions d’argent à partager.



Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel (“Mais après tout chacun son point de vue, et ses obsessions.”), d’un point de vue commercial, ce n’est pas très efficace et d’un point de vue déontologique, plus que moyen. J’ai lu ton édito, et j’y réagi. Désolé que mon avis ne te plaise pas.








Drepanocytose a écrit :



Mais la réalité montre que souvent, en grossissant, une entreprise à tendance à vivre au niveau de ses rentrées d’argent sans trop thésauriser. Un peu comme un nouveau riche, si tu veux, il se met du jour au lendemain à dépenser plus.





N’importe quel entrepreneur qui a réussi te dira le contraire, et les GAFA, entre autres, sont là pour le prouver. Et si les riches le restent, c’est pour la même raison.









Drepanocytose a écrit :



Je te dis juste que dans une grosse équipe avec un financier qui tient dans ses mains de gros enjeux, plus il y a d’enjeux et moins il y a d’équipe à la décision (en gros, plus l’enjeu est lourd et plus c’est le financier qui décide seul).





Tes ‘financiers’, on les appelle techniquement des investisseurs et/ou des actionnaires. Tu sembles avoir des préjugés bizarres et irrationnels à l’encontre de gens qui prennent des risques en finançant activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres), participent à la vie des entreprises et reçoivent une compensation pour cela (mais pas toujours).



Tu ne connais le monde de l’entreprise que par le petit bout de la lorgnette. De l’autre côté il y a un monde qui t’échappe.









David_L a écrit :



C’est ça qui fait que je n’ai aucun regret, la déontologie ne se regrette pas ;)







Ok, merci pour les précisions.



Effectivement, “la déontologie ne se regrette pas”, mais les opportunités manquées, si.









tmtisfree a écrit :



N’importe quel entrepreneur qui a réussi te dira le contraire, et les GAFA, entre autres, sont là pour le prouver. Et si les riches le restent, c’est pour la même raison.







Tes ‘financiers’, on les appelle techniquement des investisseurs et/ou des actionnaires. Tu sembles avoir des préjugés bizarres et irrationnels à l’encontre de gens qui prennent des risques en finançant activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres), participent à la vie des entreprises et reçoivent une compensation pour cela (mais pas toujours).



Tu ne connais le monde de l’entreprise que par le petit bout de la lorgnette. De l’autre côté il y a un monde qui t’échappe.





Alors, “n’importe quel entrepreneur qui a réussi dira le contraire” : exact, je me place du côté de la cohorte d’entrepreneurs qui n’ont pas réussi, justement. Ceux là existent et sont légion.



Sinon, un financier, c’est quelqu’un qui finance, ie qui apporte du pognon pour une opération économique. Un actionnaire est un financier, un investisseur aussi, idem un business angel ou même un spéculateur.

C’est du bête francais : financier = le gars qui finance.



Et je n’ai pas autant de préjugés que tu le crois, un financier ne finance pas n’importe quoi.

Soit il prend beaucoup de risques et veut donc un ROI fort et rapide, soit il n’en prend pas et sait alors qu’il n’aura pas de ROI rapide ; mais dans ce cas là il n’a pas intérêt à bloquer beaucoup de sa capacité d’invest.



C’est as parce que comme toi on n’est pas un tenant de l’ultralibéralisme (je sais que t’aimes pas le mot, mais c’est ce que tu es, ou que tu sembles être) que notre vision de l’économie est moins bonne que la tienne. Elle est différente, c’est tout.









neokoplex a écrit :



Je suis désolé, mais je ne mélange pas tout bien au contraire, et j’ai lu l’édito intégralement. Vous abordez le problème du financement donc clairement l’utilité de cet argent au travers des salaires a une importance. Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?



Encore une fois je parle de manière générale et pas de NXi en particulier.



Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. Je les trouve inacceptables. Si vous n’arrivez pas à vivre de votre métier, c’est que vous ne faites pas de bonnes choses ou que vous êtes trop cher pour ce que vous proposez. Je ne vois pas au nom de quoi mes impôts devrait servir à vous financer. Qu’avez vous de plus noble qu’une petite PME du fin fond de la France. Donc ni TVA réduite, ni statut fiscal particulier pour le journaliste, ni financement direct de l’état. Vous avez un boulot comme tout le monde alors subissez la même galère que tout le monde.



Enfin la politique à clairement à voir avec votre édito même si tu le nie. Je te cite :

 ”Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ…”



C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte. Par contre assumez votre idéologie jusqu’au bout et vous verrez que malheureusement l’avidité de l’humain est supérieur à tous vos idéaux, d’où la réussite du capitalisme. Vous le dites vous même, alors que vous êtes tous du même bord (médiapart, arrêt sur image, NXi, etc.) Vous n’arrivez pas à vous unir sur une même plateforme pour des questions d’argent à partager.



Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel (“Mais après tout chacun son point de vue, et ses obsessions.”), d’un point de vue commercial, ce n’est pas très efficace et d’un point de vue déontologique, plus que moyen. J’ai lu ton édito, et j’y réagi. Désolé que mon avis ne te plaise pas.









Je me permets de répondre parce que ton commentaire contient une somme non négligeable de points

stériles (sans parler du ton agressif).



“Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?” Non, absolument illogique à tous les niveaux, et il est certain que tu aides ces types tous les jours sans même (vouloir) le savoir. Si ta seule préoccupation est d’aider les miséreux, fait dans le caritatif (perdant-perdant), mais ne viens pas donner des leçons que tu es incapable de respecter. Si l’information qui est diffusée ici te convient, alors on te propose un système souple pour l’encourager (gagnant-gagnant).



“Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. ” Complétement HS, d’autant plus qu’ils ont dit et répété qu’ils étaient indépendants financièrement concernant les subventions. Fait-toi une raison.



“C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte.” Non, c’est de l’économie. S’il y a bien un reproche que l’on ne peut pas adresser à l’équipe actuelle, c’est de faire de la politique de bas étage comme tu le tentes.



“Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel” Tu t’en sors très bien toi-même.









tmtisfree a écrit :



N’importe quel entrepreneur qui a réussi te dira le contraire, et les GAFA, entre autres, sont là pour le prouver. Et si les riches le restent, c’est pour la même raison.





Je reviens là dessus :




  • déjà des riches qui deviennent pauvres, ca existe.

  • ensuite c’est le système qui les laisse riches : cas extrême, en pays communiste, un riche devient très vite pauvre. C’est parce que les structures étatiques (disons les structures “décisionnelles”) font en sorte que l’argent appelle l’argent que les riches restent riches. Suffirait de les taxer à bloc pour qu’ils s’appauvrissent, et c’est tout à fait possible. Je ne dis pas que ce système serait bien ou mal, mais qu’il est possible.

    On vit bien dans un système qui appauvrit les classes moyennes, qui sont pourtant plus riches à la base que les pauvres…









tmtisfree a écrit :



Tes ‘financiers’, on les appelle techniquement des investisseurs et/ou des actionnaires. Tu sembles avoir des préjugés bizarres et irrationnels à l’encontre de gens qui prennent des risques en finançant activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres), participent à la vie des entreprises et reçoivent une compensation pour cela (mais pas toujours).



Tu ne connais le monde de l’entreprise que par le petit bout de la lorgnette. De l’autre côté il y a un monde qui t’échappe.





Je pense plutôt que tu n’as pas compris ce qu’il décrit.



On&nbsp; peut facilement convaincre ses collègues directs d’un truc a l’instinct en 3 phrases. (Normal, ils te connaissent et connaissent ton métier en détail)

On doit faire une réunion pour exprimer cette idée avec le N+1.

On doit faire une étude préliminaire et la présenter sur slides pour le N+2.

Quand on en arrive a ce stade, j’abandonne; si il faut passer plus de temps a convaincre que de temps a faire la chose, il me reste 2 solutions: soit je fais le boulot de merde comme prévu, soit je désobéis, je tente le coup en sous marin et une fois qu’on a des résultats concrets le dialogue est bcp plus efficace.

&nbsp;

Et on reste a tenter de convaincre des employés, pas des investisseurs, de prendre une meilleure décision.









tmtisfree a écrit :



Tu sembles avoir des préjugés bizarres et irrationnels à l’encontre de gens qui prennent des risques en finançant activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres), participent à la vie des entreprises et reçoivent une compensation pour cela (mais pas toujours).





J’avais zappé ca.

L’actionnaire il apporte son pognon, certes. Mais “tous les aurtes”, le boulot c’est eux qui le font, et ce sont eux qui produisent. Donc la vie des entreprises, ils y participent aussi, tous les jours, DANS l’entreprise (à l’inverse des financiers).

C’est ni moins noble ni plus noble.



Tu veux qu’on parle des financiers qui rachètent des boites pour les couler juste derrière et faire un gros benef immédiat ? ils participent vachement à “la vie des entreprises”, ceux là : ils la terminent.

Et ils sont nombreux.



Tes financiers, il y en a de bons, mais il y a aussi de sacrées crapules dans le lot.









Drepanocytose a écrit :



Alors, “n’importe quel entrepreneur qui a réussi dira le contraire” : exact, je me place du côté de la cohorte d’entrepreneurs qui n’ont pas réussi, justement. Ceux là existent et sont légion.







Oui, et ils coulent bien avant de grossir et généralement pas par excès de dépense ou de mauvaise gestion mais par manque de capital (la vallée de la mort de financement entre 300k et 1M).









Drepanocytose a écrit :



Sinon, un financier, c’est quelqu’un qui finance, ie qui apporte du pognon pour une opération économique. Un actionnaire est un financier, un investisseur aussi, idem un business angel ou même un spéculateur.

C’est du bête francais : financier = le gars qui finance.







L’État et les banques non commerciales sont aussi des financiers, ce n’est pas pour cela qu’ils ont une influence positive (un euphémisme de ma part) sur l’économie (ce qui est le but potentiel ultime d’un financement).









Drepanocytose a écrit :



Et je n’ai pas autant de préjugés que tu le crois, un financier ne finance pas n’importe quoi.

Soit il prend beaucoup de risques et veut donc un ROI fort et rapide, soit il n’en prend pas et sait alors qu’il n’aura pas de ROI rapide ; mais dans ce cas là il n’a pas intérêt à bloquer beaucoup de sa capacité d’invest.







Il se trouve que si, surtout quand ce n’est pas son argent.

Le monde de l’investissement n’est pas binaire.









tmtisfree a écrit :



Il se trouve que si, surtout quand ce n’est pas son argent.

Le monde de l’investissement n’est pas binaire.





Ce qui n’est pas cohérent avec ta sortie que j’ai commenté juste au dessus, à savoir ta définition des financiers comme étant “des gens qui financent activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres).”, au post #62.



Toi qui te veux si logique, tu me surprends, là <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Si c’était le cas, on aurait modélisé l’économie entière depuis longtemps, et ce n’est pas comme si les collectivistes n’avaient pas déjà essayé et échoué plusieurs fois (Cybersyn, Gossplan). Mais c’est impossible.





J’ai parlé d’IA basique (ie. réseau de perceptrons). Laisse moi donc douter d’une quelconque tentative de modélisation de ce type. <img data-src=" />



NYT &gt; non merci <img data-src=" />

Sur le Gosplan &gt; J’avoue ne pas savoir que répondre, n’ayant pas assez d’outils pour élaborer une critique quelconque. Mais je mets de côté pour une lecture d’ici quelques mois.

Je note en revanche sur ton dernier lien des présupposés analytiques quant à la nature des biens considérés dans ce que l’on peut aisément démontrer comme bien définis au sens d’objet d’échange. Cela amène en outre à une stratification érronée et non sans équivoque des bases structurelles de la critique de l’auteur.

En d’autres termes, j’arrête de lire à partir du 11 ou 12e paragraphe.









Drepanocytose a écrit :



Je reviens là dessus :




  • déjà des riches qui deviennent pauvres, ca existe.

  • ensuite c’est le système qui les laisse riches : cas extrême, en pays communiste, un riche devient très vite pauvre. C’est parce que les structures étatiques (disons les structures “décisionnelles”) font en sorte que l’argent appelle l’argent que les riches restent riches. Suffirait de les taxer à bloc pour qu’ils s’appauvrissent, et c’est tout à fait possible. Je ne dis pas que ce système serait bien ou mal, mais qu’il est possible.

    On vit bien dans un système qui appauvrit les classes moyennes, qui sont pourtant plus riches à la base que les pauvres…







    1/ Entièrement d’accord, et la raison pour laquelle les comparaisons des égalitaristes forcenés concernant les inégalités riches-pauvres sont ridicules.

    2/ La richesse des riches n’est pas liquide (excepté pour un infime %), elle représente pour une écrasante majorité leur outil de production (industriel, agricole, etc). Supprime cet outil de production et observe le résultat (Venezuela). La misère se partage encore plus facilement.









barlav a écrit :



Je pense plutôt que tu n’as pas compris ce qu’il décrit.



On  peut facilement convaincre ses collègues directs d’un truc a l’instinct en 3 phrases. (Normal, ils te connaissent et connaissent ton métier en détail)

On doit faire une réunion pour exprimer cette idée avec le N+1.

On doit faire une étude préliminaire et la présenter sur slides pour le N+2.

Quand on en arrive a ce stade, j’abandonne; si il faut passer plus de temps a convaincre que de temps a faire la chose, il me reste 2 solutions: soit je fais le boulot de merde comme prévu, soit je désobéis, je tente le coup en sous marin et une fois qu’on a des résultats concrets le dialogue est bcp plus efficace.

 

Et on reste a tenter de convaincre des employés, pas des investisseurs, de prendre une meilleure décision.







Et pourtant elle tourne. (L’entreprise.)









tmtisfree a écrit :



2/ La richesse des riches n’est pas liquide (excepté pour un infime %), elle représente pour une écrasante majorité leur outil de production (industriel, agricole, etc). Supprime cet outil de production et observe le résultat (Venezuela). La misère se partage encore plus facilement.





J’ai le contre exemple parfait : j’habite en Wallonie.

Tout le problème avec les flamands vient du fait que les flamands se croient riches (et donc croient les wallons apuvres) parce qu’effectivement de nos jours c’est en Flandres que se situent les outils de production.



Or, et je ne le savais pas avec précision avant d’y habiter, les wallons sont très riches (bon, sauf le Hainaut) : mais c’est quasiment exclusivement du patrimoine.

Je reviens sur ce que je disais au dessus à propos du système qui entretient la richesse : il aurait suffi de taxer ce patrimoine avec des frais d’héritage monstrueux, et toute cette richesse aurait disparu.

D’ailleurs la Belgique est un très bon exemple : ils taxent enormémént le travail, très peu le capital financier, et quasiment pas le capital patrimonial.

C’est pas pour rien que c’est un pays de vieux et un paradis pour les bâtards d’exilés fiscaux.









Drepanocytose a écrit :



J’avais zappé ca.

L’actionnaire il apporte son pognon, certes. Mais “tous les aurtes”, le boulot c’est eux qui le font, et ce sont eux qui produisent. Donc la vie des entreprises, ils y participent aussi, tous les jours, DANS l’entreprise (à l’inverse des financiers).

C’est ni moins noble ni plus noble.







Et alors ? Les salariés sont payés pour leur travail quels que soient les résultats, alors que les investisseurs (qui prennent les risques avec leur argent) ne sont ‘rémunérés’ que s’il y a des bénéfices. “C’est ni moins noble ni plus noble”, seulement Incomparables.









tmtisfree a écrit :



Et pourtant elle tourne. (L’entreprise.)





De nos jours, quand ca se passe comme ca, elle a des chances d’être délocalisée ou revendue.

Elle ne tourne pas aussi bien qu’elle le ferait si la chaîne décisionnelle passait moins par le financier, dans l’exemple de barlav.



Les plus concernés par le bien de leur outil de travail, sont les employés : c’est leur unique source de revenus. Ce qui n’est souvent pas le cas des financiers (hormis le cas du patron qui a autofinancé sa propre boite), qui ont de quoi se retourner et qui ne se retrouvent pas à la rue suite à leurs mauvaises décisions.









Drepanocytose a écrit :



Ce qui n’est pas cohérent avec ta sortie que j’ai commenté juste au dessus, à savoir ta définition des financiers comme étant “des gens qui financent activement l’économie avec leur propre argent (à la différence de tous les autres).”, au post #62.



Toi qui te veux si logique, tu me surprends, là <img data-src=" />







État, banque publique d’investissement, BCE = pas leur argent = logique.









tmtisfree a écrit :



Et alors ? Les salariés sont payés pour leur travail quels que soient les résultats, alors que les investisseurs (qui prennent les risques avec leur argent) ne sont ‘rémunérés’ que s’il y a des bénéfices. “C’est ni moins noble ni plus noble”, seulement Incomparables.





Soyons sérieux, s’il n’y pas de résultats, les salariés sont payés quand même un (très court) temps, mais au final ils deviennent la variable d’ajustement.



Et comme tu l’as dit toi même, les risques ils les prennent parfois avec de l’argent qui n’est pas à eux. <img data-src=" />



Sinon tu sais que de nos jours, en cas de souci dans les entreprises, beaucoup de salariés acceptent une rémunération décalée, ou même d’être moins rémunérés ? Tu ne nieras pas que ca existe et que c’est fréquent, tout de même ?









tmtisfree a écrit :



État, banque publique d’investissement, BCE = pas leur argent = logique.





Tu l’as réécrit (“les investisseurs, qui prennent les risques avec leur argent”) au post juste au dessus. (#75)

Donc non, pas logique.









tmtisfree a écrit :



Et pourtant elle tourne. (L’entreprise.)





Oui, mais dans ces cas avérés de mauvaises décisions dans la hiérarchie qui rendent les projets chronophages et mal aboutis, ça tient pas longtemps (sauf monopole, et encore sur le long terme ça merdoie)



A moins que quand tu parles de tourner tu parles de la chance? ou du nom des boites?









Drepanocytose a écrit :



il aurait suffi de taxer ce patrimoine avec des frais d’héritage monstrueux, et toute cette richesse aurait disparu.







… et on se serait retrouvé qu’avec des pauvres. QED.









Drepanocytose a écrit :



D’ailleurs la Belgique est un très bon exemple : ils taxent enormémént le travail, très peu le capital financier, et quasiment pas le capital patrimonial.

C’est pas pour rien que c’est un pays de vieux et un paradis pour les bâtards d’exilés fiscaux.







Ce qui est donc exactement ce que j’avançais plus haut : le patrimoine des riches est très souvent leur outil de production (familiale). Seuls des attardés ou des idéologues à œillères torpillent leur économie en taxant le capital et les outils de production.









barlav a écrit :



A moins que quand tu parles de tourner tu parles de la chance? ou du nom des boites?





Ou de la tête des salariés au vu des dividendes, ou de la répartition des benefs entre capital et travail <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Ce qui est donc exactement ce que j’avançais plus haut : le patrimoine des riches est très souvent leur outil de production (familiale). Seuls des attardés ou des idéologues à œillères torpillent leur économie en taxant le capital et les outils de production.





Non, c’est surtout du patrimoine foncier.

La Wallonie taxe très peu le capital, et pourtant toutes les usines ferment. Et pas en Flandres.



Donc c’est ps du tout une question de taxer les outils de production ou pas.









tmtisfree a écrit :



… et on se serait retrouvé qu’avec des pauvres. QED.





Non, on se serait retrouvé avec un état très riche, et vu que le système social belge est très bon et redistribue pas mal, ca aurait fait assez peu de pauvres et beaucoup beaucoup de classes moyennes.



Sinon tu veux pas ecrire CQFD comme tout le monde ? QED ca fait bizarre à lire ici..









Drepanocytose a écrit :



De nos jours, quand ca se passe comme ca, elle a des chances d’être délocalisée ou revendue.

Elle ne tourne pas aussi bien qu’elle le ferait si la chaîne décisionnelle passait moins par le financier, dans l’exemple de barlav.



Les plus concernés par le bien de leur outil de travail, sont les employés : c’est leur unique source de revenus. Ce qui n’est souvent pas le cas des financiers (hormis le cas du patron qui a autofinancé sa propre boite), qui ont de quoi se retourner et qui ne se retrouvent pas à la rue suite à leurs mauvaises décisions.







1/ C’est la vie de l’entreprise.

2/ Les exemples de montages qui coulent avec des ex-salariés aux commandes sont légions (hello Ségolène).

3/ Les investisseurs perdent irréversiblement leur argent. Les salariés peuvent toujours aller proposer leur services ailleurs. Les entrepreneurs auto-financés ont les conditions les plus défavorables.



La Presse n’a pas encore fait sa mue. A l’heure du web moderne, mobile, multiple, omniprésent et instantané, la Presse se présente encore sous sa forme passée: une entité opaque et monolithique, fournissant une chaine complète du traitement de l’information, depuis sa “récolte” auprès de sources communes ou secrètes, puis sa retranscription factuelle ou son analyse critique, en passant par sa mise en texte, mise en forme, et enfin sa mise en ligne, sa promotion et sa diffusion.



Bref une “boite noire” captant un flux continu d’évènements journalier et produisant un, dix ou cent rapports sur les d’évènements qu’elle considère pertinents pour son lectorat. Une “boite noire” parmi beaucoup d’autre, toutes à la disposition de l’internaute du web moderne, mobile, multiple, omniprésent et instantané.



Le web a déjà déconstruit beaucoup de ces entités opaques et monolithiques pour mieux faire exister chaque pièce du mécano: créateurs, diffuseurs, hébergeurs, promoteurs, …



Là où j’achetais un exemplaire d’un journal, entièrement pensé, écrit, formaté et imprimé par ce journal, je lis maintenant un article écrit par David Legrand de NXi, affiché dans Opera 29, formaté par NXi (et Stylish), diffusé par mon FAI, promu par @presse_libre et hébergé par NXi.



Il reste encore beaucoup de NXi dans cette liste. Mais, comme je le disais, la Presse n’a pas encore fait sa mue.







/style ampoulé.








Drepanocytose a écrit :



Soyons sérieux, s’il n’y pas de résultats, les salariés sont payés quand même un (très court) temps, mais au final ils deviennent la variable d’ajustement.



Et comme tu l’as dit toi même, les risques ils les prennent parfois avec de l’argent qui n’est pas à eux. <img data-src=" />



Sinon tu sais que de nos jours, en cas de souci dans les entreprises, beaucoup de salariés acceptent une rémunération décalée, ou même d’être moins rémunérés ? Tu ne nieras pas que ca existe et que c’est fréquent, tout de même ?







1/ Rien d’anormal à cela.

2/ Tu sais que les actionnaires votent aussi souvent 0 € dividendes, ce qui équivaut à une perte ?









tmtisfree a écrit :



3/ Les investisseurs perdent irréversiblement leur argent. Les salariés peuvent toujours aller proposer leur services ailleurs.





Je vais être très clair : l’investisseur qui a perdu son pognon, il peut aussi tout à fait se sortir les doigts du cul, redescendre de sa bulle, et également “proposer ses services ailleurs” en tant que salarié pour faire un vrai boulot.







tmtisfree a écrit :



2/ Tu sais que les actionnaires votent aussi souvent 0 € dividendes, ce qui équivaut à une perte ?





Je sais. Et non ce n’est pas une perte. C’est un investissement <img data-src=" />

Comme tu le dis si bien à propos de l’entreprise, ca c’est aussi “la vie de l’investissement”









Drepanocytose a écrit :



Tu l’as réécrit (“les investisseurs, qui prennent les risques avec leur argent”) au post juste au dessus. (#75)

Donc non, pas logique.







Oui logique : investisseurs et actionnaires sont les seuls financiers réels de l’économie : les autres font au mieux de la figuration ou pire du sabotage.









barlav a écrit :



Oui, mais dans ces cas avérés de mauvaises décisions dans la hiérarchie qui rendent les projets chronophages et mal aboutis, ça tient pas longtemps (sauf monopole, et encore sur le long terme ça merdoie)







Et ?

L’entreprise disparait et puis voilà.

Où est-il écrit qu’une entreprise devait vivre éternellement ?









tmtisfree a écrit :



Oui logique : investisseurs et actionnaires sont les seuls financiers réels de l’économie : les autres font au mieux de la figuration ou pire du sabotage.





Detourne pas le sujet : je te titillais sur le fait que tu nous dit à un moment que c’est LEUR argent (et que donc ce risque avec LEUR pognon justifie tout), puis tu nous explique que parfois (voire souvent), c’est PAS LEUR argent.

Donc le benef qu’ils font avec PAS LEUR argent est déjà beaucoup moins acceptable, d’un coup.



C’est la différence de logique entre LEUR argent et PAS LEUR argent que je pointais, et tu as écrit les deux plusieurs fois, en essayant de nous faire pleurer sur le pauvre actionnaire qui perd son argent qui souvent n’est pas le sien (mais le notre, si ca vient de l’état, et d’ailleurs même si ca vient des banques hors banques d’invest pure).









Drepanocytose a écrit :



Non, on se serait retrouvé avec un état très riche, et vu que le système social belge est très bon et redistribue pas mal, ca aurait fait assez peu de pauvres et beaucoup beaucoup de classes moyennes.



Sinon tu veux pas ecrire CQFD comme tout le monde ? QED ca fait bizarre à lire ici..







1/ Temporairement, le temps que le magot s’assèche. Après, quand il n’y a plus d’entreprises, c’est la France ou pire…

2/ Ex-latiniste.



Oui, au début il me semblait que tu parlais d’efficience et de directives sur une petite structure, a comparer a la lourdeur quand tu rajoutes une chaine de postes a mi chemin entre tout le monde (entre la direction/financier et le terrain). Tu finis par passer plus de temps a monitorer et rassurer qu’a développer.



A mon sens les gens qui sont trop éloignés du terrain doivent faire confiance aux spécialistes pour se faire guider dans les possibilités de développement a long terme. Sinon ca sent le sapin.

J’ai déjà vu plusieurs boites fermer. Je connais cette odeur.



Apres, peut être que la petite structure de 300k-1M n’intéresse pas un financier tel que Monsieur…





&nbsp;








Drepanocytose a écrit :



Detourne pas le sujet : je te titillais sur le fait que tu nous dit à un moment que c’est LEUR argent (et que donc ce risque avec LEUR pognon justifie tout), puis tu nous explique que parfois (voire souvent), c’est PAS LEUR argent.

Donc le benef qu’ils font avec PAS LEUR argent est déjà beaucoup moins acceptable, d’un coup.



C’est la différence de logique entre LEUR argent et PAS LEUR argent que je pointais, et tu as écrit les deux plusieurs fois, en essayant de nous faire pleurer sur le pauvre actionnaire qui perd son argent qui souvent n’est pas le sien (mais le notre, si ca vient de l’état, et d’ailleurs même si ca vient des banques hors banques d’invest pure).







Non, et c’est pour cela que j’ai découplé initialement et spécifiquement ton mot “financier” en ‘investisseurs’ et ‘actionnaires’ qui eux investissent leur propre argent dans les entreprises, par rapport aux autres financiers (dits institutionnels comme l’État), qui eux sabotent l’économie avec l’argent des autres. Je ne vois pas comment être plus claire.









barlav a écrit :



Oui, au début il me semblait que tu parlais d’efficience et de directives sur une petite structure, a comparer a la lourdeur quand tu rajoutes une chaine de postes a mi chemin entre tout le monde (entre la direction/financier et le terrain). Tu finis par passer plus de temps a monitorer et rassurer qu’a développer.



A mon sens les gens qui sont trop éloignés du terrain doivent faire confiance aux spécialistes pour se faire guider dans les possibilités de développement a long terme. Sinon ca sent le sapin.

J’ai déjà vu plusieurs boites fermer. Je connais cette odeur.



Apres, peut être que la petite structure de 300k-1M n’intéresse pas un financier tel que Monsieur…





Exact.

Perso je fais ca tous les jours avec mes chefs de projet et mon “board of directors” : je dois les convaincre, leur faire des putains de KPI pour les rassurer et leur donner l’impression qu’ils ont un peu de maîtrise du terrain ; et pendant ce temps là le terrain c’est moi qui en ai la pleine maîtrise, mais pas le temps d’y être autant que je le devrais avec leurs réunions, leurs meetings, leurs “project parties” au clubhouse du coin pendant que moi je galère à ce qu’ils me filent 10.000 € pour mettre mesmachines en conformité…









tmtisfree a écrit :



Non, et c’est pour cela que j’ai découplé initialement et spécifiquement ton mot “financier” en ‘investisseurs’ et ‘actionnaires’ qui eux investissent leur propre argent dans les entreprises, par rapport aux autres financiers (dits institutionnels comme l’État), qui eux sabotent l’économie avec l’argent des autres. Je ne vois pas comment être plus claire.





C’est classé où une banque, pour toi ?









tmtisfree a écrit :



Et ?

L’entreprise disparait et puis voilà.

Où est-il écrit qu’une entreprise devait vivre éternellement ?





Oui, c’est comme ça que tu décrivais une entreprise qui tourne; c’est un peu pareil pour n’importe quel humain aussi.

;)

Sauf que avant d’être fataliste, tu peux aussi être un minimum plus investi dans le développement, et pas que du flux financier.



Je commence a aimer ta description du monde.









Drepanocytose a écrit :



C’est classé où une banque, pour toi ?







Dépend du type :

1/ commerciale = avec son argent en grande partie,

2/ non commerciale = avec son argent en petite partie,

3/ BP/BC = pas avec son argent.









barlav a écrit :



Oui, c’est comme ça que tu décrivais une entreprise qui tourne; c’est un peu pareil pour n’importe quel humain aussi.

;)

Sauf que avant d’être fataliste, tu peux aussi être un minimum plus investi dans le développement, et pas que du flux financier.







Je suis plutôt pragmatique et je considère qu’un bon nombre d’entreprises qui périclitent sont celles qui justement n’ont pas gérés convenablement et à temps leurs flux financiers (sous-capitalisées, trésorerie absente, etc). Rien ne sert de courir (=“développement”) si on n’a pas les poumons (=capital) pour.







barlav a écrit :



Je commence a aimer ta description du monde.







Elle a l’avantage d’être claire(voyante).









tmtisfree a écrit :



Je suis plutôt pragmatique et je considère qu’un bon nombre d’entreprises qui périclitent sont celles qui justement n’ont pas gérés convenablement et à temps leurs flux financiers (sous-capitalisées, trésorerie absente, etc). Rien ne sert de courir (=“développement”) si on n’a pas les poumons (=capital) pour.



Et moi je t’explique que de ce que j’ai vu et vécu, ça n’est pas ça qui a étouffé la chose mais le manque de propositions concrètes a ton stade de vision une fois le boulot fait et bien coordonné dans chaque équipe, chose qui se prépare bien bien avant ce que tu sais mesurer. Je le sais je suis ton thermomètre. Les flux financiers ont étés dilapidés sans faire un dev cohérent pendant 5ans. Donc tu peux retourner ta phrase.

<img data-src=" />



<img data-src=" />

Toi tu es plus en SI interne ou dev web?



Moi je suis sous-traitant en R&D microélectronique; les projets sont de 6 a 12mois avec 5 a 20personnes, et selon les personnes sur les 2 premiers tiers du dev, tu te retrouves a tamponner a la rache entre des kilos ou des tonnes de merdes sur la dernière phase, ce qui te permet d’évaluer clairement les erreurs stratégiques et les mauvaises approximations du début du dev.



Pour moi c’est la que j’essaie d’intervenir, dès le début du projet si tu ne perds pas des mois.personnes a affiner un réglage avec un thermomètre mal calibré, tu peux faire de la finition sur la fin; au lieu de faire 4mois de déco papier peint, puis bouger les fondations sur le dernier mois…



Va expliquer le bullshit a un financier.








barlav a écrit :



<img data-src=" />

Toi tu es plus en SI interne ou dev web?



Moi je suis sous-traitant en R&D microélectronique; les projets sont de 6 a 12mois avec 5 a 20personnes, et selon les personnes sur les 2 premiers tiers du dev, tu te retrouves a tamponner a la rache entre des kilos ou des tonnes de merdes sur la dernière phase, ce qui te permet d’évaluer clairement les erreurs stratégiques et les mauvaises approximations du début du dev.



Pour moi c’est la que j’essaie d’intervenir, dès le début du projet si tu ne perds pas des mois.personnes a affiner un réglage avec un thermomètre mal calibré, tu peux faire de la finition sur la fin; au lieu de faire 4mois de déco papier peint, puis bouger les fondations sur le dernier mois…



Va expliquer le bullshit a un financier.





Nan, je suis sous-traitant pour le pharma, je m’occupe de projets d”équipements pour tout plein de vaccins différents.

Moi les financiers me saoulent au début du projet (“il coute cher ton projet !”), au milieu (“putain pourquoi tu nous demandes encore 30.000 € ?”) et à la fin (“grouille de terminer, c’est 2 M€ de pertes par jour de retard !”)..



Et effectivement c’est un festival de décisions à l’arrache, de revirements, de phases où il faut convaincre, de passages en force, de discussion stériles, de décisions à tomber par terre, de non-sens, etc.



Pour les discussions à 2 ou 3 autour d’une bière, pas besoin de 50 commentaires hein, prenez rendez-vous ;)








tmtisfree a écrit :



“Je me vois pas aider des types qui gagne trois fois mon salaire, logique non ?” Non, absolument illogique à tous les niveaux, et il est certain que tu aides ces types tous les jours sans même (vouloir) le savoir. Si ta seule préoccupation est d’aider les miséreux, fait dans le caritatif (perdant-perdant), mais ne viens pas donner des leçons que tu es incapable de respecter. Si l’information qui est diffusée ici te convient, alors on te propose un système souple pour l’encourager (gagnant-gagnant).





&nbsp;Effectivement, raisonnement très logique… Ca fait très resto du coeur, des millionnaires qui demande à des smicards de payer pour des rmistes…



Désolé, mais encore une fois, les journalistes ne sont pas des dieux vivants. S’ils gagnent plus que leurs lecteurs, mais que leur journal n’arrive pas à vivre de ses revenus, qu’ils commencent par baisser leurs salaires avant de venir pleurer. Et encore une fois, il s’agit d’un commentaire général et pas de NXi en particulier.

Si ton patron gagne une fortune et que tu es au smic, ça te ferait quel effet s’il te demandait de travailler plus sans augmentation alors qu’il n’a pas revu son salaire à la baisse ? Il ne faut pas oublier que toutes les entreprises de presse sont des ENTREPRISES. Et aussi simpliste que cela puisse paraitre, le but d’une entreprise est de faire de l’argent.

&nbsp;





tmtisfree a écrit :



“Ensuite concernant les aides, ce n’est pas non plus hors sujet car il s’agit une nouvelle fois du financement. ” Complétement HS, d’autant plus qu’ils ont dit et répété qu’ils étaient indépendants financièrement concernant les subventions. Fait-toi une raison.





Apparemment tu n’as pas tout compris du système. Une aide ne se limite pas a une subvention. Il y a pour commencer la TVA qui est à 2,1%. Pourquoi ? Au nom de quoi ? L’excuse de l’accès à tous à l’information, c’est du pipeau. Le résultat est toujours le même, c’est l’entreprise qui fait plus de bénéfice et pas le client qui y gagne. Donc plus de bénéfices pour NXi et moins de sous dans les caisses de l’état. Ensuite il y a les avantages fiscaux des journalistes.



Donc apprends un peu mieux le fonctionnement de la presse avant de rester bloquer dans ta logique “indépendant” signifie aucune “subvention”.







tmtisfree a écrit :



“C’est quoi ça si ce n’est pas de la politique ? Vous êtes de gauche, ce n’est pas une insulte.” Non, c’est de l’économie. S’il y a bien un reproche que l’on ne peut pas adresser à l’équipe actuelle, c’est de faire de la politique de bas étage comme tu le tentes.





Ce n’est pas moi qui ait écrit :

“Non pas que nous soyons tous devenus une bande d’affreux capitalistes bien loin de nos idéaux de départ…”

Donc la politique de bas étage, elle commence par celui qui écrit l’article.



Quant à ta dernière insulte :

“Donc merci de ne pas prendre le lecteur pour un crétin obsessionnel” Tu t’en sors très bien toi-même.inutile d’y répondre c’est l’apanage des gens qui sont à cours d’argument.



Donc dans l’idéal il faudrait un site qui propose un abonnement fixe pour 1 site de chaque catégorie, par exemple X€ pour :



1 &nbsp;info généraliste: &nbsp;le monde, figaro etc

1 investigation : Arret sur image, Mediapart etc

1 informatique: Nxi, 01net, lesnumeriques etc

1 économique : challenges, capital etc

1 divers: jeuxvideo.com, closer etc



Par contre il faut recenser énormément d’acteurs et tous les mettre d’accord sur un seul prix. Le portail peut être fait en quelques semaines et s’étoffer au fur et à mesure.


Non pas vraiment, pour plusieurs raisons :&nbsp;





  • Pourquoi imposer un titre de chaque catégorie ? On s’abonne à ce que l’on veut

  • La plupart des médias que tu cites sont sur un modèle gratuit

  • Pourquoi un seul prix ? L’utilisateur paie selon ses choix. Ce n’est pas une assurance ;)




Pour les titres j’ai surtout pris ce qui me passait par la tête mais j’ai l’impression que tout le monde se dirige vers l’abonnement à plus ou moins long terme. &nbsp;

&nbsp;

Effectivement rien ne nous oblige à prendre 5 sites traitant de domaines différents, je n’y avais pas réfléchi mais ca parait bien de piocher ce qu’on veut dans toutes les propositions.



Par contre le tarif fixe c’est surtout parce que les gros privilégieront les rentrées d’argent certaines, ils n’aimeront sans doute pas les surprises car ils sont enfermés dans un modèle social qui n’évolue pas si vite.

Il pourrait y avoir une formule dégressive selon le nombre de sites.








kras a écrit :



Les journalistes sont de gauche. C’est un fait.





C’est d’ailleurs une des condition d’entrée dans une école de journalisme.



D’ailleurs, tu viens de nous fournir une information, salle gauchiste?

Et pour étayer tes propos tu nous fournis une source… qui serait donc de gauche mais taperait sur la gauche?

hum…….



&nbsp;



David_L a écrit :



Si on pouvait éviter la politique de comptoir ici, merci. Ce n’est pas du tout le sujet, donc allez batailler ailleurs ;)





oups, pardon.



Hors de question, tmtisfree refusera de payer sa tournée








barlav a écrit :



Et moi je t’explique que de ce que j’ai vu et vécu, ça n’est pas ça qui a étouffé la chose mais le manque de propositions concrètes a ton stade de vision une fois le boulot fait et bien coordonné dans chaque équipe, chose qui se prépare bien bien avant ce que tu sais mesurer. Je le sais je suis ton thermomètre. Les flux financiers ont étés dilapidés sans faire un dev cohérent pendant 5ans. Donc tu peux retourner ta phrase.

<img data-src=" />







Je ne vois pas où est ton problème : si l’entreprise n’a pas de vision, ou qu’elle est à trop court terme ou qu’elle ne correspond pas à une demande, eh bien elle disparait. Cela ne coûte rien à personne qu’à celui qui a tenté sans réussir et qui fera mieux la prochaine fois, le cas échéant. Il n’y a personne à blâmer.









snowers a écrit :



Il a raison ; ce qui est intéressant, c’est plutôt l’analyse de cette information.&nbsp;:harou:&nbsp;



&nbsp;

A première vue seulement ! L’analyse est souvent une simple opinion de l’auteur. Devant une somme d’information, la conclusion de l’analyse vient d’elle-même. Le plus complexe est d’avoir accès à toute l’information pertinente.



&nbsp;Sur un même fait, c’est souvent le dernier (“expert”) qui parlé, qui a raison, d’une point de vue d’un novice du sujet. Avoir toute l’information permet d’éviter cet effet-là.



Le problème de ce type de solution, c’est que cela correspond de moins en moins à l’usage qu’on les gens, d’internet. L’info de manière générale devient un média au même titre que les films ou la musique, et ce que les gens recherche, c’est un prix modique pour une quantité illimité.



Votre meilleure arme si vous souhaitez réussir, est je pense, un système d’abonnement unique regroupant toujours plus de site et vous vous répartissez les fonds en fonction de l’audience. A l’époque de la licence globale, si je me souviens bien il était question de 4 ou 5 milliards si chaque foyer payer 5 ou 10 euros par mois.



Ce système est donc complètement viable même si vous ne toucherez bien évidemment pas tous les foyers de France. Mais il faut accepter comme les maison de disque de ne toucher que quelques centimes pour la lecture d’article.



Dans tous les cas, l’utilisateur doit avoir le moins de contrainte possible pour que cela marche.








neokoplex a écrit :



Et aussi simpliste que cela puisse paraitre, le but d’une entreprise est de faire de l’argent.





NONNNNNNNNNNN !!!!!!

Il y a des entreprises à but non lucratif.