Ebooks : une étude Hadopi souligne l’importance du « piratage de proximité »

Ebooks : une étude Hadopi souligne l’importance du « piratage de proximité »

Il ne faut pas se raconter d'histoires

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

24/10/2014 4 minutes
72

Ebooks : une étude Hadopi souligne l’importance du « piratage de proximité »

Alors que la filière du livre connaît quelques chamboulements, notamment avec l’arrivée de l’offre de streaming illimité d’Amazon, la Hadopi et le Groupement pour le développement de la lecture numérique viennent de dévoiler les conclusions d’une étude intégralement consacrée aux pratiques (y compris illicites) des Français en matière d'ebooks. 

Premier enseignement de cette étude confiée à l’IFOP, pour un montant qui ne devait pas excéder 55 000 euros hors taxes : 11 % des sondés, âgés de 15 ans et plus, se disent lecteurs de livres numériques. En moyenne, ces lecteurs lisent 10 livres numériques par an, plus 12 en version papier. Comme quoi les deux formats peuvent très bien cohabiter. L’étude souligne à cet égard que « 94 % des lecteurs de livres numériques ont lu des livres en format papier au cours des 12 derniers mois ». Il apparaît également que les lecteurs d’ebooks sont pour la plupart de gros lecteurs de livres traditionnels.

Près d’un tiers des lecteurs reconnaît avoir des pratiques illicites

Auscultant les lecteurs et leurs habitudes sous tous les angles, l’étude commandée par la Hadopi s’est tout particulièrement penchée sur les éventuelles pratiques illicites de ceux-ci – téléchargement en tête. Résultat, il s’avère que 34 % des lecteurs déclarent avoir « souvent » usé de moyens illicites pour se procurer leurs ebooks (11 %), ou « de temps en temps » (23 %). Sans grande surprise, c’est le coût des livres numériques qui est avant tout invoqué pour justifier de tels comportements, suivi des difficultés d’accès à l’offre légale ainsi qu’aux contraintes liées aux verrous numériques.  

 

étude hadopi livre

 

Plus intéressant : 43 % des lecteurs partagent leurs livres numériques, « le plus souvent par clés USB ou par mail ». On retrouve ici le fameux concept de « piratage de proximité » développé par les chercheurs français du M@rsouin (voir à cet égard notre interview de Raphaël Suire), selon lequel les échanges d’œuvres protégées ne se fait pas uniquement sur Internet, mais aussi – et dans d’importantes proportions – grâce aux traditionnels prêts « de la main à la main ».

Le « piratage de proximité » toujours aussi prégnant

Ainsi, moins de 10 % des lecteurs reconnaissent mettre à disposition d'autres internautes des ebooks sur des sites de liens torrent (7 %) ou via un service de cloud (8 %). Par contre, ils sont bien plus nombreux à fournir des copies de leurs ouvrages à des proches, par email (17 %) ou grâce à un support tel qu’une clé USB (26 %). Selon les conclusions de l’étude, ce sont les jeunes (15-39 ans) qui partagent le plus de livres numériques, ainsi que les « lecteurs de livres de sciences humaines ou d’essais politiques, philosophiques ou religieux et les lecteurs de livres scientifiques, techniques ou scolaires ».

 

Les auteurs de l’étude poursuivent en affirmant que « les pratiques de partage, au sein de communautés de lecteurs ou d’amis notamment, sont perçues comme une continuité des habitudes de prêt et de copie privée, notamment s’agissant de cercles restreints ».

 

étude hadopi livre

 

Une analyse spécifique des jeunes est par ailleurs distillée. « Sur Internet, l’esprit d’ouverture et le partage d’informations gratuites associés au sentiment d’appartenance à des communautés (geeks, fans,…) fait apparaître ces pratiques d’acquisition comme un trait de modernité auprès des plus jeunes » conclut à cet égard l’IFOP. Avant d’ajouter : « La consommation de manière illicite est assumée et d’autant plus décomplexée dans le cas du livre numérique que celui-ci est perçu comme un simple fichier, une émanation quasiment gratuite à la production, un avatar par surcroît du livre imprimé. »

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Près d’un tiers des lecteurs reconnaît avoir des pratiques illicites

Le « piratage de proximité » toujours aussi prégnant

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Commentaires (72)


Bin les disquettes le faisaient déjà cette proximité ^^“.



Et ,pis le fait de devoir payer plusieurs fois un livre par ebooks pour la famille ,c’est aberrant …


55000 euros l’étude…



… on sait à combien se monte en France le préjudice en matière d’ebooks réellement lus par les pirates, juste pour rigoler ?



parce que…



“Selon les conclusions de l’étude, ce sont les jeunes (15-39 ans) qui partagent le plus de livres numériques, ainsi que les « lecteurs

de livres de sciences humaines ou d’essais politiques, philosophiques

ou religieux et les lecteurs de livres scientifiques, techniques ou

scolaires »”



ça doit pas représenter des masses <img data-src=" />


Et oui, on partage la culture et on a pas de problème avec ça !



De toute façon on a toujours partagé nos livres, aucune raison de ne plus le faire sous prétexte que tout est numérique…


Ben ça se faisait aussi avec les livres papier… ils vont nous pondre une copie privée ou une hadopi et pucer les livres pour voir chez qui ils passent ?&nbsp;


Ça doit être l’un des PowerPoint les plus moches du monde. <img data-src=" />



L’étude est pseudo-intéressante (superficielle, mais quelques bonnes options dans les QCM). Mais bon, elle n’a pas été réalisée par Hadopi elle-même, juste commanditée. Le travail d’Hadopi a été de définir un peu environment de l’étude, de mettre en forme les résultats. Je peux mieux faire pour moins cher. <img data-src=" />


Bonjour,



Étant un gros lecteur très souvent en déplacement, je trouve le prix des e-book excessifs (en gros 5€ de moins qu’une version papier), un choix très limité en langue française et une impossibilité pour moi, habitant dans les DOM, d’acheter certains livres dû aux restrictions géographiques…



La résultante est que l’on se passe nos livres numériques (enfin ceux sans DRM) entre amis



J’ai toujours prêté mes livres et je ne vois pas pourquoi, je ne pourrai pas faire de même avec du dématérialisé.


Pirate de proximité !



Comment transformé une pratique aussi vieille que le monde en délit ? Suffit de changer le mot !



Orwell si tu nous lis, il serait temps que tu ressorte de ta tombe pour empêcher tous ces escrocs d’utiliser tes idées sans te rémunérer !


Je crois que le ton est donné avec les commentaires précédents que je plussoie globalement :)



&nbsp;








coket a écrit :



[…]ils vont nous pondre une copie privée ou une hadopi et pucer les livres pour voir chez qui ils passent ?







Chut, ça va leur donner une idée. ;D









bombo a écrit :



De toute façon on a toujours partagé nos livres, aucune raison de ne plus le faire sous prétexte que tout est numérique…



&nbsp;





Captain971 a écrit :



J’ai toujours prêté mes livres et je ne vois pas pourquoi, je ne pourrai pas faire de même avec du dématérialisé.







Ouai enfin, passer une copie numérique d’un bouquin sur une clé USB à un pote est autant du prêt que le téléchargement est du vol…









slave1802 a écrit :



Pirate de proximité !



Comment transformé une pratique aussi vieille que le monde en délit ? Suffit de changer le mot !



Orwell si tu nous lis, il serait temps que tu ressorte de ta tombe pour empêcher tous ces escrocs d’utiliser tes idées sans te rémunérer !





Pirate zombie !

Si il ressortait, les ayants droits crieraient au vol !









Jed08 a écrit :



&nbsp;





Ouai enfin, passer une copie numérique d’un bouquin sur une clé USB à un pote est autant du prêt que le téléchargement est du vol…





Sauf si il te rend la clé après&nbsp;<img data-src=" />



Au prix actuel légale des e-book , 1 Go de livres (bd, manga, romans) doit représenté environ le prix d’un véhicule.


Vous croyez que les moines copistes ont financé le même genre de sondages à l’époque où Gutenberg a sorti sa machine-infernale-à-dupliquer-les-livres ?


Euh… La redevance pour copie privée, c’est déjà pour tous les produits dits culturels, hein, pas que pour les films ou la musique…


Se sont reconverti dans la boisson et le fromage.<img data-src=" />


Et après ? Perso, je ne connais personne (et j’en fais partie) qui achète un livre après l’avoir lu en prêt. La plupart des gens d’ailleurs ne lisent jamais plus d’une fois un livre, donc prêt en papier ou prêt en numérique, je ne vois pas quelle différence cela fait au final sur les ventes du livre.








Nnexxus a écrit :



Vous croyez que les moines copistes ont financé le même genre de sondages à l’époque où Gutenberg a sorti sa machine-infernale-à-dupliquer-les-livres ?





<img data-src=" />









uzak a écrit :



Sauf si il te rend la clé après&nbsp;<img data-src=" />





Et qu’il ne garde aucune copie du bouquin.

Et que pendant la durée de la clé tu ne peux puisse plus lire le livre ni le “prêter”.









Athropos a écrit :



La plupart des gens d’ailleurs ne lisent jamais plus d’une fois un livre.





.. la plupart des gens ne lisent pas de livre.. (ou pensent que closer et public sont des livres..)









Ami-Kuns a écrit :



Au prix actuel légale des e-book , 1 Go de livres (bd, manga, romans) doit représenté environ le prix d’un véhicule.





Oui mais si on te chope à les partager ça te fais plusieurs millions d’euro à verser car ils vont calculer qu’ils auraient pu les vendre 100 fois.









Jed08 a écrit :



Et qu’il ne garde aucune copie du bouquin.

Et que pendant la durée de la clé tu ne peux puisse plus lire le livre ni le “prêter”.





Vive la technologie ! Avant on faisait du photocopillage, c’était long..



Et donc, on doit faire quoi ? Interdire d’avoir des amis ? Renier sa famille ?

&nbsp;

&nbsp;







Miles Prower a écrit :



Ça doit être l’un des PowerPoint les plus moches du monde. <img data-src=" />





Tu as oublié les documents de la NSA diffusés par Snowden, qui présentaient le système Prism ? <img data-src=" />



“en les mettant à dispo sur un site internet de partage (P2P, torrent)”



P2P & torrent sont des sites ? Vraiment ?








maxscript a écrit :



.. la plupart des gens ne lisent pas de livre.. (ou pensent que closer et public sont des livres..)





Et dans une grande partie de ceux qui lisent, ce sera trierveiler, zemour ou le dernier patrick sebastien.&nbsp;



Qu’ils réduisent le prix des ebook

prix d’un poche max (grand max)

quand on voit que c’est la première réponse



puis des idées comme c’est dredi

Tu achètes un livre format papier plein tarif =&gt; pour 1 voir 2€ tu as le numérique

Tu achètes le numérique d’un nouveau livre tu veux avoir le format papier =&gt; réduction du prix du numèrique sur le format papier


Cas contraire, certain livre, les relis plusieurs fois (par ex ceux de Tom Clancy).


Jamais dit que j’en partager.


“je n’ai pas de carte bancaire ou d’autres moyens de paiement” car je suis jeune ou pauvre ?



Eh bin voila ! C’est comme ça qu’on fait une génération d’assistés ! <img data-src=" />





<img data-src=" />








Ami-Kuns a écrit :



Cas contraire, certain livre, les relis plusieurs fois (par ex ceux de Tom Clancy).





Ceux de Robin Hobb !



Avant on pouvait preter nos livres à nos amis.

Maintenant, si on prete notre livre numerique on est un pirate, un voleur…

C’est beau le progres.


On en revient toujours au même problème:



Les éditeurs, majors, producteurs, etc… ne veulent plus entendre parler de prêt, dons sans contreparties et surtout ne voient dans le numérique qu’une façon d’augmenter leurs marges sans vouloir changer leur modèle de business.



&nbsp;


Et après rien !

Les “pirates” insistent pour que le téléchargement ne soit pas considéré comme un vol parce que le propriétaire ne se voit pas dépossédé de l’original, le partage numérique n’est pas du prêt non plus ! C’est tout :)









Captain971 a écrit :



On en revient toujours au même problème:





Les éditeurs, majors, producteurs, etc… ne veulent plus entendre

parler de prêt, dons sans contreparties et surtout ne voient dans le

numérique qu’une façon d’augmenter leurs marges sans vouloir changer

leur modèle de business





Ah oui totalement ! Je dis pas le contraire :)



Au moins pour l’instant on peut refiler sans problèmes ces vieux livres à la médiathèque de sa ville,mais ils ne peuvent pas prendre les supports vidéo (dvd, BR,….) pour les prêtés.




Selon les conclusions de l’étude, ce sont les (…) « lecteurs de livres de sciences humaines ou d’essais politiques, philosophiques ou religieux et les lecteurs de livres scientifiques, techniques ou scolaires ».



Personnellement, ce que j’adore, ce sont tous ces ouvrages anti-capitalistes vendus chez Amazon mais pas offerts au téléchargement. <img data-src=" />



Bon, sinon, petit appel perso : si les chercheurs pouvaient distribuer des epub en plus de ces pdf lourdingues, ce serait vraiment cool. Je ne parle même pas des paywalls encore en vie (moins dans l’IT qu’ailleurs heureusement) pour lesquels le petit Jésus vous condamnera à une déportation pour l’éternité à Guantanamo. Oui il est comme ça, faut pas le chercher : on peut être miséricordieux mais quand même pas avec les infidèles et les paywalls.



Second appel perso : les gars c’est sympa de partager, merci. Mais si vous pouviez publier un peu moins de “javascript pour les nuls” et “devenir un maître hacker ninja en trois jours” et un peu plus de Martin, de Knuth, de K&R, de GoF, de Teinenbaum, etc, ce serait vraiment cool.


Bientôt une taxe sur les emails pour compenser la perte de vente des ebooks qui sont échangés par emails !








digital-jedi a écrit :



Bientôt une taxe sur les emails pour compenser la perte de vente des ebooks qui sont échangés par emails !





Ou les cartouches d’imprimante..

http://www.nextinpact.com/news/90585-fleur-pellerin-veut-taxer-cartouches-dencre…



..Le livre de Patrick Sebastien dont tu parles, c’est celui avec les images à coloriées?

Sacré Patrick, qui ne sait d’ailleurs pas remis de ne pas avoir eu d’ailleurs le prix Nobel de Littérature, et qui a appelé son ami Sarko pour se plaindre


Rappelons que, souvent, les mentions légales qui s’affichent au début d’un dvd/br interdisent le prêt.



Même nos amis n’ont pas le droit de le regarder avec nous, puisque c’est réservé au cercle familial…



Allez vous faire e*r bande de pourris !&nbsp;


Oui, je sais, j’ai déjà commenté sur cette autre actualité.

Je propose la création du site PDM : Politicien De Merde. Sur le même concept que VDM.








Jed08 a écrit :



&nbsp;





Ouai enfin, passer une copie numérique d’un bouquin sur une clé USB à un pote est autant du prêt que le téléchargement est du vol…





Et te vendre au même prix qu’un livre un support numérique à durée de vie limitée c’est quoi? Du messianisme culturel?

&nbsp;

Les éditeurs comme les maisons de disque sont devenus des intermédiaires inutiles et couteux.

Si un auteur touche que 50ct sur un bouquin pourquoi ne pas mettre en place une plateforme de type youtube ou steam, gérée par l’état, ou tout un chacun serait libre de déposer un manuscrit, un album…

Libre ensuite aux gens de l’acheter pour 1 ou 2€ je suis sûr que si le compte est garanti par l’état comme étant disponible à vie voire transférable, les gens se foutront que ce soit des DRM.

L’auteur en vivra la plateforme sera financée, ça permettra de faire connaître de parfaits inconnus et ça favorisera la concurrence sur les supports et appareils (pas de bibliothèque dédié que l’on perd en changeant de marque etc…). Enfin pour terminer je doute que des gens s’embêtent à tenter de pirater un livre s’ils le trouvent à 1 ou 2€ .

Quand tu vois les émissions proposées par des particuliers sur youtube qu’on aurait jamais eu sur une chaîne de TV on se dit qu’on gagnerait à la mise en place de ce type de plateforme.



Euh… je sais pas trop à vrai dire. Il me semble l’avoir vu récemment sur les étals en passant, mais j’ai pu confondre


Rappelons que les mentions légales sont là à titre indicatif et n’ont aucune valeur légale&nbsp;<img data-src=" />








trash54 a écrit :



puis des idées comme c’est dredi

Tu achètes un livre format papier plein tarif =&gt; pour 1 voir 2€ tu as le numérique

Tu achètes le numérique d’un nouveau livre tu veux avoir le format papier =&gt; réduction du prix du numèrique sur le format papier







Certaines maison d’ édition en musique classique ont fait ce choix que je trouve effectivement plus intelligent que les menaces ou les pleureuses.



Avec le 33tr par exemple se trouve un code pour télécharger la version numérique en bonne qualité et sans DRM.

Un petit mot explique simplement que vu la conjonction actuelle et par respect pour leur travail de ne pas mettre en ligne et public ces fichiers.



Le jour où, ils arrêteront tous de penser que les clients sont des vaches à lait qu’ on peut traire indéfiniment à travers un business model ou ses intermédiaires se font des marges de porc sur le dos de leurs “artistes”, hermétique, cloisonné ou chaque nouveau support est une menace pour l’ ancien, ce jour là, ils paieront alors une étude non pas sur le piratage et les pratiques de leur pigeon de client mais plutôt sur la restructuration de leur modèle économique.



Il y a plus que moyen de développer des synergies entre les support physique (livre, cd, dvd etc) et le dématérialisé pour les rendre attractif et récupérer d’ un côté ce qui part vers l’ autre.



A part mettre des prix excessif pour cause de crise, exception culturelle, taxes en tout genre, lutte contre les pirates etc je ne vois rien d’ autre pour rendre plus intéressant leur système.



Un code de téléchargement avec le livre, un bon de réduction pour le tome suivant (vu que les sagas sont à la mode), des exclus (les liseuses sont généralement vierge de tout fichiers par exemple), une opération du genre “vous avez aimé le livre ? Allez le voir aussi au cinéma (ou acheter le en DVD ou download) !” grâce à une offre promotionnelle, etc…



On dit souvent que les requins se mangent pas entre eux mais quitte alors à rester des prédateurs financiers et économiques autant choisir le modèle collaboratif des meutes de loups et travailler ensemble: maison édition, label musique et cinéma, fabriquants matos et sites d’ offres dématérialisées pour proposer des offres combinées pour “piéger le client sous des “cadeaux”…









uzak a écrit :



Vive la technologie ! Avant on faisait du photocopillage, c’était long..





si c’est volontaire, je trouve cela très joliment tourné <img data-src=" />



C’est bien ainsi que je les considère&nbsp;<img data-src=" />








WereWindle a écrit :



si c’est volontaire, je trouve cela très joliment tourné <img data-src=" />






Souvenir souvenir, j'avais ça sur quasi tous mes manuels scolaires : http://affordance.typepad.com//.a/6a00d8341c622e53ef0177447e8672970d-pi\] ici&nbsp;/url]&nbsp;Et j'ai trouvé une petit blabla aussi : [http://moire4.u-strasbg.fr/ideas/avavert.htm\] et là&nbsp;[/url].&nbsp;Comme quoi, c'est pas depuis le numérique qu'ils veulent tout interdire


j’ai découvert récemment (toute proportion gardée : ça doit faire 8 mois) que certains documents interdisaient la photocopie (une photo de classe par exemple).



Après, je suppose que tous les copieurs ne permettent pas cette “feature” et que tous les documents ne sont pas protégés.



(HS : si quelqu’un sait comment ça marche…. j’avais pensé à un genre de code planqué en stéganographie mais la vraie réponse m’intéresse <img data-src=" /> :ÀVot’BonCœur: )


Même les photographe de classe s’y mettent&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />








uzak a écrit :



Même les photographe de classe s’y mettent&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />





bah sachant qu’il prêtent une photo et que les parents ne paient qu’après coup s’ils décident de la garder (avec les différents formats et le porte-clé qui va avec), j’ai du mal à leur en vouloir. <img data-src=" />



C’est plus le côté DRM sur un support non-numérique qui m’avait laissé sur le c*l



Pourtant, t’as ça sur la carte d’identité, les billets les DRM et tout un tas de papiers qui te collent (attention, syllepse) un gros “DUPLICATA” au milieu quand tu photocopies. Ça doit être une encre spéciale qui réagit à la lumière du scanner…. Peut-être…

&nbsp;








uzak a écrit :



(attention, syllepse)&nbsp;



&nbsp;





faut signer Leynas ou Kévin en bas de ton post si tu veux utiliser un/une (en vrai j’m’en fous du genre de ce nom, hein) syllepse <img data-src=" /> & <img data-src=" />



édit : jamais fait gaffe pour la CNI. Mais là ça ruine pas la copie, ça l’empêche purement et simplement (avec un mail d’erreur au sysadmin qui reçoit les plaintes des copieurs : moi)



Tant qu’ils chercherons des solution pour empêcher la partage ils tourneront en rond…&nbsp; la donne a changée, il faut innover sur la façon de rémunérer les auteurs.

&nbsp;


Peut-être avec un revêtement réfléchissant sur le support papier, la photocopieuse ne voit que du blanc (technique pour plaque minéralogique anti-flash)








slave1802 a écrit :



Pirate de proximité !



Comment transformé une pratique aussi vieille que le monde en délit ? Suffit de changer le mot !







Le terme est effectivement assez fort, je n’y avais d’ailleurs pas pensé, mais ça ne transforme pas le prêt en délit puisque c’en est déjà un. Le prêt n’est pas considéré comme une exception de copie privée ou une pratique admise dans une licence d’accès privé à une oeuvre, c’est donc illégal.







Jed08 a écrit :



Les “pirates” gens qui savent de quoi ils parlent insistent pour que le téléchargement ne soit pas considéré comme un vol parce que le propriétaire ne se voit pas dépossédé de l’original, le partage numérique n’est pas du prêt non plus ! C’est tout :)







Voilà, c’est de la contrefaçon.



Leynas.









Kayno a écrit :



la donne a changée, il faut innover sur la façon de rémunérer les auteurs.

&nbsp;





Justement, et je vais faire un peu de pub pour l’éditeur&nbsp; Le Bélial’, qui a je trouve une bonne vision des choses :

Les livres que l’on achète sont sans DRM, on a le droit de les préter dans un cercle familial ou d’amis, mais on s’engage à ne pas les mettre en peer-to-peer ou torrent ou autres plateformes de téléchargement massive.

Si on aime un bouquin qu’on nous a prêté, on peut donner un petit qqchose à l’auteur via le site.



&nbsp;Je trouve ce principe excellent, car même donner 1€ (c’est pas grand chose pour le lecteur) à un auteur, c’est respecter l’auteur et son œuvre. Et l’encourager à écrire.









Koxinga22 a écrit :



Peut-être avec un revêtement réfléchissant sur le support papier, la photocopieuse ne voit que du blanc (technique pour plaque minéralogique anti-flash)





possible mais à contrario, tu peut photocopier une page blanche, ça marche (pas la même intensité de blanc cela dit)









uzak a écrit :



lien

 

http://moire4.u-strasbg.fr/ideas/avavert.htm

 

bourdel aqueux.. éditeur pourri



là ca fonctionnera.

si tu copies 2 fois le même lien avec en prime des balises foireuses, forcément ca fonctionnera moins bien <img data-src=" />



Adresse Web :

http://3615coderenaud.overblog.com/machine-a-polycopier-a-alcool



Bandes d’amateurs … <img data-src=" />








Athropos a écrit :



Et après ? Perso, je ne connais personne (et j’en fais partie) qui achète un livre après l’avoir lu en prêt. La plupart des gens d’ailleurs ne lisent jamais plus d’une fois un livre, donc prêt en papier ou prêt en numérique, je ne vois pas quelle différence cela fait au final sur les ventes du livre.





T’as une étude la dessus ?



Un bon bouquain, c’est comme un bon film : on le relis plusieurs fois tout comme on mate un film plusieurs fois (sinon autant louer au lieu d’acheter).

&nbsp;





Gatchan a écrit :



Justement, et je vais faire un peu de pub pour l’éditeur&nbsp; Le Bélial’, qui a je trouve une bonne vision des choses :

Les livres que l’on achète sont sans DRM, on a le droit de les préter dans un cercle familial ou d’amis, mais on s’engage à ne pas les mettre en peer-to-peer ou torrent ou autres plateformes de téléchargement massive.

Si on aime un bouquin qu’on nous a prêté, on peut donner un petit qqchose à l’auteur via le site.



&nbsp;Je trouve ce principe excellent, car même donner 1€ (c’est pas grand chose pour le lecteur) à un auteur, c’est respecter l’auteur et son œuvre. Et l’encourager à écrire.





C’est sympa, je connaissait pas.



Dans le genre éditeur qui à tout compris : Bragelonne (éditeur de livre de fantasy)

Livre de poche : 8,99€ VS version ePub : 4,99€

Livre broché (nouveauté) : 22,99€ VS ePub : 9,99€



En gros, pas de revente possible car il y a des DRM mais au moins, tu paye ton livre neuf au prix de l’occaz donc lire le livre te coute pas plus cher en ePub que d’acheter la version papier et la revendre une fois ta lecture fini !! (avec en plus possibilité de la relire plus tard vu qu’elle t’appartient)





Le problème, c’est effectivement le prêt. J’ai l’intégrale de Raymond E.Feist en ePub du cycle “Pug, le magicien” (soit 28 romans !!) et je ne peux pas les prêter à une copine fan de fantasy (sauf à lui prêter mon compte iTunes mais elle n’a pas d’appareil compatible pour les lire de toute façon)





Quitte à se taper des DRM, autant que ça serve pour le prêt : tu indiques le compte de l’ami à qui tu prête le livre et tu n’y a plus accès tant qu’il ne désactive pas son droit de lecture !! On retrouverai alors quasi le fonctionnement d’un livre papier et si le livre lui à plus et qu’il veut pouvoir le relire plus tard, il doit l’acheter car la copie que tu lui prête est Éphémère (c’est donc pas du piratage)









Athropos a écrit :



Et après ? Perso, je ne connais personne (et j’en fais partie) qui achète un livre après l’avoir lu en prêt. La plupart des gens d’ailleurs ne lisent jamais plus d’une fois un livre, donc prêt en papier ou prêt en numérique, je ne vois pas quelle différence cela fait au final sur les ventes du livre.



Ça m’est pourtant arrivé de nombreuses fois. Plus pour des BDs que des livres je dois bien le dire, mais il est aussi vrai que je louais plus de BD que je ne louais de livres, et que j’achetais plus de livre que je n’achetais de BD (les BDs ça coûte cher!).





Koxinga22 a écrit :



“en les mettant à dispo sur un site internet de partage (P2P, torrent)”



P2P & torrent sont des sites ? Vraiment ?



Fait pas genre tu sais exactement de quoi ils parlent.



Après le problème qu’ils ont existe. Avait on prêtait un livre, on avait toujours qu’un seul livre. Aujourd’hui on prête un eBook, on a deux eBook. Et c’est un problème. Après, des plateformes comme Amazon ont une réponse possible à ce problème, puisque donner/transférer un livre d’un compte à un autre, ils peuvent le faire. Bon après jailbreaker un eBook amazon, je l’ai fais une fois pour tester, c’est pas bien dur non plus.









Gatchan a écrit :



Justement, et je vais faire un peu de pub pour l’éditeur  Le Bélial’, qui a je trouve une bonne vision des choses :

Les livres que l’on achète sont sans DRM, on a le droit de les préter dans un cercle familial ou d’amis, mais on s’engage à ne pas les mettre en peer-to-peer ou torrent ou autres plateformes de téléchargement massive.

Si on aime un bouquin qu’on nous a prêté, on peut donner un petit qqchose à l’auteur via le site.







Hum… je suis curieux, ils disent explicitement que tu peux « prêter » à tes amis ? Ce qui s’entend par le fait de ne pas créer de nouvelle copie, ou bien ils disent explicitement que tu peux reproduire l’oeuvre de façon à ce que tes amis en aient un exemplaire ?



Leynas.









Nnexxus a écrit :



Vous croyez que les moines copistes ont financé le même genre de sondages à l’époque où Gutenberg a sorti sa machine-infernale-à-dupliquer-les-livres ?





Pour les moines copistes, je sais pas. Mais à chaque arrivé d’une nouvelle technologie disruptive, il est tout à fait normal d’étudier les effets et les conséquences. D’un côté il y a les gens dont le gagne pain disparaît (moines copistes, allumeurs de réverbères…) et qui évidement voudrait empêcher le progrès, et de l’autre il y a des effets bénéfique pour la société: explosion de la disponibilité des livres après l’invention de l’imprimerie et un l’apparition d’un gigantesque marché.



Avec le livre numérique, on est face à une technologie qui potentiellement peut anéantir les revenus perçus par les auteurs (et contrairement au musicien, ils ont peut d’alternatives de revenus, j’imagine mal les auteurs proposé des séances de lecture de leur livre en salle…).Du coup, il est tout à fait normal que le gouvernement se penche sur la question.









FRANCKYIV a écrit :



Adresse Web :

http://3615coderenaud.overblog.com/machine-a-polycopier-a-alcool



Bandes d’amateurs … <img data-src=" />





haaaaaaaanwwww ! Madeleine de Proust éthylique



11 % des sondés avec&nbsp;instillation d’un liquide dans le rectum








Aldayo a écrit :



&nbsp;

&nbsp;C’est sympa, je connaissait pas.

&nbsp;

&nbsp;Dans le genre éditeur qui à tout compris : Bragelonne (éditeur de livre de fantasy)

&nbsp;Livre de poche : 8,99€ VS version ePub : 4,99€

&nbsp;Livre broché (nouveauté) : 22,99€ VS ePub : 9,99€

&nbsp;

&nbsp;En gros, pas de revente possible car il y a des DRM mais au moins, tu paye ton livre neuf au prix de l’occaz donc lire le livre te coute pas plus cher en ePub que d’acheter la version papier et la revendre une fois ta lecture fini !! (avec en plus possibilité de la relire plus tard vu qu’elle t’appartient)

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Le problème, c’est effectivement le prêt. J’ai l’intégrale de Raymond E.Feist en ePub du cycle “Pug, le magicien” (soit 28 romans !!) et je ne peux pas les prêter à une copine fan de fantasy (sauf à lui prêter mon compte iTunes mais elle n’a pas d’appareil compatible pour les lire de toute façon)







Bragelonne est une maison d’édition qui respecte ses lecteurs et ne met donc pas de DRM sur ces livres. En l’occurrence c’est Apple qui a rajouté les DRM (c’est aussi le cas d’Amazon).

Tu peux demander des fichiers sans DRM auprès du sav de Bragelonne (voir ce billet d’un des responsables http://lexbrage.tumblr.com/post/13212628647/amazon-bragelonne-drm )









corbeau12 a écrit :



Bragelonne est une maison d’édition qui respecte ses lecteurs et ne met donc pas de DRM sur ces livres. En l’occurrence c’est Apple qui a rajouté les DRM (c’est aussi le cas d’Amazon).

Tu peux demander des fichiers sans DRM auprès du sav de Bragelonne (voir ce billet d’un des responsables http://lexbrage.tumblr.com/post/13212628647/amazon-bragelonne-drm )









Excellent, je vais encore plus aimer cet éditeur <img data-src=" />









Aldayo a écrit :



Le problème, c’est effectivement le prêt. J’ai l’intégrale de Raymond E.Feist en ePub du cycle “Pug, le magicien” (soit 28 romans !!) et je ne peux pas les prêter à une copine fan de fantasy (sauf à lui prêter mon compte iTunes mais elle n’a pas d’appareil compatible pour les lire de toute façon)





Je vais faire mon chieur, mais tu n’as probablement pas le droit de prêter ton compte iTunes.

Au final avec leurs produits virtuels/numériques, ils auront quand même réussi à supprimer les droits qui vont avec la&nbsp; propriété pour les biens réels…



SI..s’échanger des livres par clef USB est interdit…ALORS je suis un “voleur”* (pour eux) !&nbsp; <img data-src=" />

je croyais –&gt; qu’il fallait propager (diffuser) “la culture” ?

non..ils veulent revenir : au temps des Moine-copistes..où la Culture était réservée à l’élite ! &nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

(*&nbsp; et..on est nombreux)








cyrilleberger a écrit :



Pour les moines copistes, je sais pas. Mais à chaque arrivé d’une nouvelle technologie disruptive, il est tout à fait normal d’étudier les effets et les conséquences. D’un côté il y a les gens dont le gagne pain disparaît (moines copistes, allumeurs de réverbères…) et qui évidement voudrait empêcher le progrès, et de l’autre il y a des effets bénéfique pour la société: explosion de la disponibilité des livres après l’invention de l’imprimerie et un l’apparition d’un gigantesque marché.



Avec le livre numérique, on est face à une technologie qui potentiellement peut anéantir les revenus perçus par les auteurs (et contrairement au musicien, ils ont peut d’alternatives de revenus, j’imagine mal les auteurs proposé des séances de lecture de leur livre en salle…).Du coup, il est tout à fait normal que le gouvernement se penche sur la question.





Je ne suis pas du tout d’accord avec ton analyse. Le livre numérique ne prive pas les auteurs de leurs revenus, seulement les éditeurs et les libraires (les intermédiaires, donc). Au contraire, le livre numérique est une aubaine pour les petits auteurs, qui peuvent se mettre directement en relation avec leur public potentiel, et ce même s’il est très modeste. Rien de plus simple que d’auto-héberger un ebook de quelques centaines de ko avec un petit bouton pour les paiements (ou dons) via Paypal ou autre.



extrait de :

http://moire4.u-strasbg.fr/ideas/avavert.htm

&nbsp;

“…publiez d’abord sur le Web.Si votre manuscrit obtient un certain succès dans le cybermonde, il sera

toujours temps de répondre à un éditeur, mais vous serez en

position plus forte. Et si votre manuscrit passe totalement inaperçu

(cas le plus probable, ce qui d’ailleurs ne prouve pas forcément qu’il

est mauvais) vous n’aurez de toute façon rien perdu.”



en effet, CE serai LE BON réflexe !!! &nbsp;<img data-src=" />