Nokia veut supprimer au moins 10 000 postes d'ici fin 2018

Nokia veut supprimer au moins 10 000 postes d’ici fin 2018

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

07/04/2016 2 minutes
46

Nokia veut supprimer au moins 10 000 postes d'ici fin 2018

Une fusion entre deux grandes entreprises coûte cher au niveau financier, mais aussi bien souvent en termes d'emploi. Le rapprochement entre Nokia et Alcatel Lucent le montre une fois de plus puisque 10 000 à 15 000 licenciements sont envisagés.

« Nokia se lance dans une réduction de ses effectifs dans le cadre de son programme de synergies globales et de transformation ». Ce sont par ces quelques mots que le géant finlandais des télécoms a annoncé vouloir se lancer dans un plan de licenciements à très grande échelle. 

900 millions d'euros d'économies

L'équipementier avait en effet d'ores et déjà affirmé que sa fusion avec Alcatel-Lucent, effective depuis le 14 janvier, devait être la source de 900 millions d'euros d'économies chaque année, grâce aux fameuses « synergies », évoquées lors de chaque rachat.

Pour atteindre cet objectif, Nokia explique dans un communiqué devoir « prendre des mesures pour s'adapter à des conditions de marché difficiles et orienter ses ressources vers des technologies d'avenir comme la 5G, le cloud et l'internet des objets ». Si l'objectif passera notamment par des économies au niveau de l'immobilier de ses services et de sa chaîne de production, des licenciements sont également au programme.

De 10 000 à 15 000 postes en trois ans

Nokia confirme que les employés de 30 pays différents seront concernés par ce plan de licenciements, mais n'évoque pas de chiffres précis. Bloomberg et Fortune, s'appuyant sur des sources proches du dossier, citent quant à eux la suppression de 10 000 à 15 000 postes sur trois ans, sur un total d'environ 104 000 employés. Les pays les plus touchés seraient l'Allemagne, avec 1 400 départs sur 4 800 personnes, et la Finlande, où il serait question de 1 300 licenciements sur une équipe de 6 850 personnes.

La France ne serait pas totalement épargnée non plus, puisque 400 départs seraient programmés, d'après les sources de nos confrères. Or, Nokia et Alcatel Lucent avaient signé un accord avec l'État français (qui était actionnaire du second). Celui-ci prévoyait le maintien de 4 200 emplois dans l'Hexagone pendant deux ans, il faudra donc encore voir si cette contrainte a bien été respectée. De source syndicale, cela serait bien le cas, notamment grâce à 500 embauches dans le domaine de la recherche et le développement, mais nous attendons encore la confirmation de l'entreprise sur cette question.

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

900 millions d'euros d'économies

De 10 000 à 15 000 postes en trois ans

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (46)


La vrai info, c’est qu’il reste plus de 10000 personnes chez Nokia :)



:pataper:


La France a 100 chômeurs de moins sur 2 ans : on attend un communiqué de presse d’auto-félicitation du gouvernement pour avoir réussi un tel coup de maître.








jb a écrit :



La vrai info, c’est qu’il reste plus de 10000 personnes chez Nokia :)



:pataper:





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jb a écrit :



La vrai info, c’est qu’il reste plus de 10000 personnes chez Nokia :)



:pataper:



Ce qui reste combiens de fois moins que VLC? <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



La France a 100 chômeurs de moins sur 2 ans : on attend un communiqué de presse d’auto-félicitation du gouvernement pour avoir réussi un tel coup de maître.





T’en rates pas une toi hein ? Même si c’est pour dire des qui n’ont rien à voir avec la choucroute ? <img data-src=" />

Et le gouvernement est bien entendu responsable de la politique de licenciement de Nokia (j’essaie de raccrocher ton commentaire au wagon, pas facile).

On aura tout lu.









Vanilys a écrit :



T’en rates pas une toi hein ? Même si c’est pour dire des qui n’ont rien à voir avec la choucroute ? <img data-src=" />

Et le gouvernement est bien entendu responsable de la politique de licenciement de Nokia (j’essaie de raccrocher ton commentaire au wagon, pas facile).

On aura tout lu.





Ce n’est pas exactement ce que j’ai écrit. Il est noté « Nokia et Alcatel Lucent avaient signé un accord avec l’État français (qui) prévoyait le maintien de 4 200 emplois dans l’Hexagone pendant deux ans, ».



La différence fait 100, l’accord a été respecté (on apprécie cette main de fer dans un gant de velours de nos valeureuses élites). Le mérite de ces 100 créations d’emploi sur 24 mois revient donc au moins partiellement à l’État français.



Faisons dans l’allégresse et rendons à César etc, pour cette prodigieuse sinon inespérée contribution au relèvement du pays.









tmtisfree a écrit :



Faisons dans l’allégresse et rendons à César etc, pour cette prodigieuse sinon inespérée contribution au relèvement du pays.





Sinon, t’as pensé que sans cet accord, les 4200 auraient pu être menacés, ou pas ?









Drepanocytose a écrit :



Sinon, t’as pensé que sans cet accord, les 4200 auraient pu être menacés, ou pas ?





Avec du conditionnel (ou des idéologies obsolètes), tout est possible. Par ex. « sans cet accord, 2000 emplois mieux alloués auraient pu être créés ». C’est beau la pensée magique.









tmtisfree a écrit :



Avec du conditionnel (ou des idéologies obsolètes), tout est possible. Par ex. « sans cet accord, 2000 emplois mieux alloués auraient pu être créés ». C’est beau la pensée magique.





Au delà de la pensée magique et des promesses aux politiques, vu les conséquences du délire fabless d’un successeur calamiteux à Suard: Tchuruk… Egalement artisan d’une fusion manquée avec Lucent. On pourrait se dire qu’il n’y avait plus grand chose à dégraisser dans l’ex Alcatel de toutes manières. Et plus chez Nokia?



[oups… message nul, si un modo veut bien le supprimer, s’il vous plait.]


D’habitude je ne réagis pas à tes propos, mais tu passes ton temps à dire que le vrai capitalisme n’a pas encore été mis en place (à cause des gouvernements socialiste).



Les vertus du vrai capitalisme, celui que tu défends, restent donc au conditionnel.








zhebulonn a écrit :



D’habitude je ne réagis pas à tes propos, mais tu passes ton temps à dire que le vrai capitalisme n’a pas encore été mis en place (à cause des gouvernements socialiste).



Les vertus du vrai capitalisme, celui que tu défends, restent donc au conditionnel.



Moi je trouve au contraire qu’on est en plein dedans…

Les partisans du libéralisme extrême (le simple capitalisme c’est has-been) sont très forts pour rater plein de trucs et dire que c’est de la faute des autres et notamment celle des états tous confondus…



Par exemple, il est bien connu que la crise des subprimes était due uniquement aux politiques et pas du tout aux financiers… <img data-src=" />



D’ailleurs si Drahi se casse la gueule avec SFR ça sera uniquement la faute de l’état et certainement pas la sienne, lui ne sera qu’une victime de plus des “collectivos-gauchos”. <img data-src=" />









zhebulonn a écrit :



D’habitude je ne réagis pas à tes propos, mais tu passes ton temps à dire que le vrai capitalisme n’a pas encore été mis en place (à cause des gouvernements socialiste).





Par transitivité surtout. Je défends d’abord la liberté de disposer de soi-mêmes et de la propriété/utilisation des fruits de son travail sans être l’esclave forcé et enchainé des autres, et je reconnais les mêmes droits et limites aux autres, naturellement.









zhebulonn a écrit :



Les vertus du vrai capitalisme, celui que tu défends, restent donc au conditionnel.





En France c’est l’évidence, mais ce n’est pas le centre du monde.



Erreur…








gavroche69 a écrit :



Par exemple, il est bien connu que la crise des subprimes était due uniquement aux politiques et pas du tout aux financiers… <img data-src=" />





Tu as bien suivi la discussion sur les causes et conséquences de cette crise, félicitations. Il ne te reste plus qu’à te documenter par toi-même pour vérifier tout cela (pas bien difficile).









tmtisfree a écrit :



Tu as bien suivi la discussion sur les causes et conséquences de cette crise, félicitations. Il ne te reste plus qu’à te documenter par toi-même pour vérifier tout cela (pas bien difficile).



T’as raison…

La crise des subprimes c’est uniquement la faute de tous ces “salauds de pauvres” qui pouvaient plus rembourser leur emprunt…



Que les banquiers aient pratiqué des prêts à très haut risque dans l’espoir de s’en mettre plein les poches n’a strictement rien à voir avec ça, eux ne sont que des victimes, comme toujours…



Bref, on va pas en faire tout un plat, avec toi je sais que c’est peine perdue…

Si un jour tu vois un haut magnat de la finance venir piller ton propre porte-monnaie tu lui trouverais encore plein d’excuses et dirais sûrement que c’est à cause de l’état qui lui prend tout son fric… <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Par transitivité surtout. Je défends d’abord la liberté de disposer de soi-mêmes et de la propriété/utilisation des fruits de son travail sans être l’esclave forcé et enchainé des autres, et je reconnais les mêmes droits et limites aux autres, naturellement.







En France c’est l’évidence, mais ce n’est pas le centre du monde.





Quels sont les pays qui appliquent les principes que tu défends ?









gavroche69 a écrit :



T’as raison…

La crise des subprimes c’est uniquement la faute de tous ces “salauds de pauvres” qui pouvaient plus rembourser leur emprunt…





Les pauvres, que je respecte, sont les dindons de cette farce électorale : on (c’est à dire certains politiciens égalitaristes opportunistes) leur a fait miroiter qu’entre eux et l’accession à la propriété se tenaient des banquiers racistes ne voulant pas leur prêter et qu’on a finalement forcé à le faire en dehors de toute règles de prudence. Les pauvres ont malheureusement payé les pots cassés de cette immonde tromperie politicienne. Mais c’est apparemment mérité puisque non contents de s’être fait entuber, ils continuent à voter pour leurs bourreaux.









gavroche69 a écrit :



Que les banquiers aient pratiqué des prêts à très haut risque dans l’espoir de s’en mettre plein les poches n’a strictement rien à voir avec ça, eux ne sont que des victimes, comme toujours…





Qui a forcé les banques a diminuer leurs ratios prudentiels pour y parvenir : le seul qui en a les moyens juridiques, le régulateur càd le gouvernement…









gavroche69 a écrit :



Si un jour tu vois un haut magnat de la finance venir piller ton propre porte-monnaie tu lui trouverais encore plein d’excuses et dirais sûrement que c’est à cause de l’état qui lui prend tout son fric… <img data-src=" />





Ah mais tu te trompes. Le magnat de la finance je lui confierais bien volontiers mon argent parce que justement je reconnaitrais qu’il excelle dans son métier (ce qui n’empêcherait bien évidemment pas l’État de me voler, les mauvaises habitudes étant le propres des scélérats).









zhebulonn a écrit :



Quels sont les pays qui appliquent les principes que tu défends ?





Il y a l’embarras du choix. J’ai un faible pour le Chili.









tmtisfree a écrit :



Il y a l’embarras du choix. J’ai un faible pour le Chili.





Les états unis (11ème du classement, considérés comme plutôt libre, tout comme le Chili) sont à l’origine de la crise des subprimes. Crise qui serait due à ceux qui ont forcé les banquiers à prêter de l’argent.



L’argentine a essayé un temps, jusqu’à ce que des salauds de pauvres attaquent les banques à coup de masse.








zhebulonn a écrit :



Les états unis (11ème du classement, considérés comme plutôt libre, tout comme le Chili) sont à l’origine de la crise des subprimes. Crise qui serait due à ceux qui ont forcé les banquiers à prêter de l’argent.





Et d’où la chute de leur index depuis 2008.



Je ne pensais plus au Chili, mais ça marche aussi !








tmtisfree a écrit :



Et d’où la chute de leur index depuis 2008.





L’origine de la crise remonte à avant 2008









zhebulonn a écrit :



L’origine de la crise remonte à avant 2008





Tout à fait (depuis au moins 1992), mais ses conséquences couteuses et l’évaluation en terme de perte d’index des régulations contre-productives qui ont suivies non.



Personne pour réagir au sous-titre ?


J’aurais plutôt mis Disconnecting Popol, mais les goûts et les couleurs…








tmtisfree a écrit :



Tout à fait (depuis au moins 1992), mais ses conséquences couteuses et l’évaluation en terme de perte d’index des régulations contre-productives qui ont suivies non.





Donc, pendant des années, les USA ont été dans le top des pays ayant une politique capitaliste que tu défends. Politique qui a amené cette crise.









zhebulonn a écrit :



Donc, pendant des années, les USA ont été dans le top des pays ayant une politique capitaliste que tu défends. Politique qui a amené cette crise.





« politique capitaliste » est un oxymore. Il aurait mieux valu écrire « politique anticapitaliste » (une redondance, ce qui est moins grave). Politique veut dire régulations, et régulations entrainent crises. La politique est antinomique du capitalisme. Ton commentaire est un contresens total.









tmtisfree a écrit :



« politique capitaliste » est un oxymore. Il aurait mieux valu écrire « politique anticapitaliste » (une redondance, ce qui est moins grave). Politique veut dire régulations, et régulations entrainent crises. La politique est antinomique du capitalisme. Ton commentaire est un contresens total.





Eh bien apprends moi. Quels mots dois-je employer ? Tu as noté le contre sens de mon commentaire, ne peux tu pas comprendre ce que j’ai voulu dire ?

Je vais parler de principes capitaliste, dis moi quel mot utiliser si celui-ci ne convient pas.



Donc, pendant des années, les USA ont été dans le top des pays ayant des principes capitaliste que tu défends. Principes qui ont amené cette crise.









zhebulonn a écrit :



Eh bien apprends moi. Quels mots dois-je employer ? Tu as noté le contre sens de mon commentaire, ne peux tu pas comprendre ce que j’ai voulu dire ?

Je vais parler de principes capitaliste, dis moi quel mot utiliser si celui-ci ne convient pas.



Donc, pendant des années, les USA ont été dans le top des pays ayant des principes capitaliste que tu défends. Principes qui ont amené cette crise.





La régulation ne fait pas partie des principes capitalistes. Principe capitaliste de base = laisser-faire. Principe de la régulation = faites ceci comme cela et pas autrement sinon … Lequel est le plus susceptible de s’adapter à un environnement global en perpétuel mouvement ?









tmtisfree a écrit :



La régulation ne fait pas partie des principes capitalistes. Principe capitaliste de base = laisser-faire. Principe de la régulation = faites ceci comme cela et pas autrement sinon … Lequel est le plus susceptible de s’adapter à un environnement global en perpétuel mouvement ?





Honnêtement, je n’en sais rien.

&nbsp;

Toujours est-il que “The heritage foundation”, think tank qui édite le site Country ranking a influencé le gouvernement Américain pas ses principes capitalistes à partir de Reagan (1981).









zhebulonn a écrit :



pendant des années, les USA ont été dans le top des pays ayant des principes capitaliste…



&nbsp;

En fait, le pb avec les USA c’est que ce sont de grands libéraux, tant qu’ils gagnent! Comme tout état dont le rôle est de défendre ses intérêts, en fait. Le poids économique et militaire en facteur notoirement aggravant. Ce qui fait que l’absolue liberté dans les échanges est, au niveau mondial, une utopie au même titre que le communisme…









zhebulonn a écrit :



Honnêtement, je n’en sais rien.





Le découvrir demande des efforts personnels en histoire, philosophie, économie et autres (et un esprit ouvert bien sûr) mais la récompense d’obtenir un tout cohérent dans un cadre moral, clair, léger et simple est inestimable. Sans compter les retombées dans la vie courante.









zhebulonn a écrit :



Toujours est-il que “The heritage foundation”, think tank qui édite le site Country ranking a influencé le gouvernement Américain pas ses principes capitalistes à partir de Reagan (1981).





Tout comme les idées de ce think tank ont influencé la politique du gouvernement anglais avec Thatcher et tout comme elles influencent la plupart des pays en haut de la liste d’indices de liberté économique dont tu noteras que la relation avec le revenu par habitant n’est pas linéaire.









tmtisfree a écrit :



Tout comme les idées de ce think tank ont influencé la politique du gouvernement anglais avec Thatcher et tout comme elles influencent la plupart des pays en haut de la liste d’indices de liberté économique dont tu noteras que la relation avec le revenu par habitant n’est pas linéaire.





C’est vrai que Tatcher qui a réduit à peanuts l’industrie UK est un exemple. Heureusement qu’il y avait le pétrole de la mer du nord, car un pays sans matières premières n’aurait pas tenu sans une base industrielle (qui tire derrière elle pas mal de choses, c’est si pratique d’avoir la R&D pas trop loin)… et maintenant que la production décroît, on compte encore plus sur la City car remonter en puissance industriellement c’est extrêmement difficile. Et tellement plus simple de faire de la concurrence déloyale à ses voisins!



Pour ce qui est du revenu par habitants, déduit les frais d’éducation/santé… et tout ce qu’assure un état qui s’occupe un minimum de ses concitoyens (faute d’avoir un milliard de bras en réserve pour remplacer ceux qu’on casse comme en Chine)… le constat serait probablement fort différent!









tmtisfree a écrit :



Tout comme les idées de ce think tank ont influencé la politique du gouvernement anglais avec Thatcher et tout comme elles influencent la plupart des pays en haut de la liste d’indices de liberté économique dont tu noteras que la relation avec le revenu par habitant n’est pas linéaire.





Comme tu l’as confirmé, l’origine de la crise remonte à avant 2008 (tu précises, 1992), époque influencée par ce think tank.









yl a écrit :



C’est vrai que Tatcher qui a réduit à peanuts l’industrie UK est un exemple. Heureusement qu’il y avait le pétrole de la mer du nord, car un pays sans matières premières n’aurait pas tenu sans une base industrielle (qui tire derrière elle pas mal de choses, c’est si pratique d’avoir la R&D pas trop loin)… et maintenant que la production décroît, on compte encore plus sur la City car remonter en puissance industriellement c’est extrêmement difficile. Et tellement plus simple de faire de la concurrence déloyale à ses voisins!





Thatcher a nationalisé pour laisser le marché (càd le consommateur) gérer les gagnants et les perdants et cassé le syndicalisme anglais (noyauté par l’URSS). Elle a aussi fait des erreurs qu’on paye encore aujourd’hui. Hong Kong a ~zéro substrats naturels et est 1er de la liste. La ressource économique ultime est l’esprit humain, pas les substrats naturels qui ne valent rien sans lui.









yl a écrit :



Pour ce qui est du revenu par habitants, déduit les frais d’éducation/santé… et tout ce qu’assure un état qui s’occupe un minimum de ses concitoyens (faute d’avoir un milliard de bras en réserve pour remplacer ceux qu’on casse comme en Chine)… le constat serait probablement fort différent!





Le revenu en tient compte puisque ce sont les revenus disponibles qui sont comparés (après imposition donc).









zhebulonn a écrit :



Comme tu l’as confirmé, l’origine de la crise remonte à avant 2008 (tu précises, 1992), époque influencée par ce think tank.





Il faut distinguer l’éclatement de la crise des divers facteurs qui y ont contribué. Je reste persuadé qu’aux USA les régulations d’assouplissements bancaires et autres du gouvernement démocrate pour obtenir une influence électorale déterminante sur les minorités ont déclenché la crise là-bas, qui s’est propagée un peu partout ensuite.



On peut tracer une des origines de cette crise (aux USA donc) à partir du moment où on a engagé les réformes pour faire accéder les minorités à la propriété suite à un rapport statistique de 1992 de la Fed de Boston et dont un des auteurs était un ami de H Clinton, soit dit en passant. Je ne vais pas reprendre ce que j’ai dit précédemment sur les conséquences attendues de forcer des banques à prêter à des gens insolvables.



On peut aussi remarquer, plus globalement, le commencement du renchérissement des prix de l’immobilier dans beaucoup de pays à la fin des années 1980, et qui coïncide avec la mise en application des accords Basel I sur les régulations bancaires.



Ces régulations, ayant pour but affirmé de renforcer la stabilité du système bancaire, ont eu pour conséquences d’inciter les banques à diminuer le risque des collatérales demandées face à leurs prêts, ce qui les a naturellement incitées à engager plus de prêts pour de l’immobilier (peu de risques et collatérale physique) plutôt qu’aux entreprises (risques élevés et collatérale intangible) pendant que les politiques (dont le patrimoine est généralement constitué d’immobilier) augmentaient artificiellement de leur côté les difficultés pour construire (je ne détaille pas), ce qui au final a conduit à une augmentation soutenue et accélérée du prix de l’immobilier et la formation d’une bulle.



Basel III, qui a encore pour objet de renforcer la stabilité des banques et qui requiert encore moins d’exposition aux risques (càd va entrainer encore plus de prêts immobiliers et moins de prêts « productifs »), renforce le capital bancaire avec des règles macroprudentielles dont même les promoteurs affirment que les conséquences ne sont pas claires, est en cours d’application. Rajoute à cela toutes les contraintes ajoutées récemment (environnementales surtout) sur le marché de la construction. Les prévisions sont lancées pour savoir quand surviendra la prochaine crise bancaire/immobilière.



Il n’est pas étonnant que dans ces conditions de régulations à outrance, le marché réagisse par l’innovation pour se libérer de ces contraintes (cryptocurrencies, crowdfunding, direct banking, 100% fractional reserve, fintech, etc). Le naturel revient toujours au galop.









tmtisfree a écrit :



Hong Kong a ~zéro substrats naturels et est 1er de la liste. La ressource économique ultime est l’esprit humain, pas les substrats naturels qui ne valent rien sans lui.



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Hong-Kong est un proxy avec la Chine continentale et a longtemps été le seul! Le dernier de ces vieux comptoir coloniaux: Que deviendra à moyen/long terme ce Pondichéry?

Maintenant je ne crois pas avoir pas dit que les ressources valaient seules quelque chose! Juste qu’un pays qui sabre son tissu industriel et perds rapidement en compétence (au bout de 3 ans, dans certains domaines, c’est quasi irrattrapable) n’aurait pu tenir (à peu près) sans.









yl a écrit :



Hong-Kong est un proxy avec la Chine continentale et a longtemps été le seul! Le dernier de ces vieux comptoir coloniaux: Que deviendra à moyen/long terme ce Pondichéry?

Maintenant je ne crois pas avoir pas dit que les ressources valaient seules quelque chose! Juste qu’un pays qui sabre son tissu industriel et perds rapidement en compétence (au bout de 3 ans, dans certains domaines, c’est quasi irrattrapable) n’aurait pu tenir (à peu près) sans.





Mon point était surtout de montrer que ces industries disparaissent (plus vite) souvent par la faute de régulations inadaptées, contre-productives, idéologiques, protectionnistes, etc.



Regarde en ce moment en UK la disparition annoncée de l’industrie de l’acier : directement responsable, la politique énergétique désastreuse due aux régulations environnementales imposées par la religion verte et son catastrophisme climastrologique carboné. Il y a des centaines d’exemples.









tmtisfree a écrit :



« politique capitaliste » est un oxymore. Il aurait mieux valu écrire « politique anticapitaliste » (une redondance, ce qui est moins grave). Politique veut dire régulations, et régulations entrainent crises. La politique est antinomique du capitalisme. Ton commentaire est un contresens total.



Capitalisme ne veut pas dire ultra-libéralisme. On sait parfaitement que tu es une neo-libérale à 300%, mais quand même… <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



La régulation ne fait pas partie des principes capitalistes. Principe capitaliste de base = laisser-faire. Principe de la régulation = faites ceci comme cela et pas autrement sinon … Lequel est le plus susceptible de s’adapter à un environnement global en perpétuel mouvement ?



Non, ca c’est la définition du libéralisme.

Le capitalisme, c’est un système qui se base sur la propriété privée des moyens de prod, ni plus ni moins.



@tmtisfree

&nbsp;Finalement, le problème, c’est l’être humain