Nintendo licencie massivement en Corée du Sud, le départ d'Alison Rapp fait débat

Nintendo licencie massivement en Corée du Sud, le départ d’Alison Rapp fait débat

Moonlight shadow

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

31/03/2016 4 minutes
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Nintendo licencie massivement en Corée du Sud, le départ d'Alison Rapp fait débat

Nintendo a annoncé le licenciement de la majorité de ses effectifs en Corée du Sud, une manœuvre inhabituelle chez le constructeur qui marque un premier changement de politique. Pourtant, c'est un autre licenciement au sein de l'entreprise qui fait l'objet d'une couverture médiatique plus importante.

L'arrivée de Tatsumi Kimishima à la tête de Nintendo marque une nouvelle ère pour le constructeur. Lors de la présidence de Satoru Iwata, ce dernier a déclaré à plusieurs reprises qu'il était hors de question pour son entreprise de licencier des employés dans le seul but de satisfaire ses actionnaires.

On se souviendra ainsi qu'en 2013, l'ancien PDG avait pris une position forte contre ses actionnaires qui réclamaient un plan social, lors d'une assemblée générale. « Dans notre industrie, il y a des hauts et des bas chaque année ou presque. Si nous réduisons notre personnel pour de meilleurs résultats à court terme, le moral de nos employés baisserait et je doute sincèrement que des employés qui ont peur d'être licenciés soient capables de créer des jeux qui pourront impressionner le monde entier », avait-il alors déclaré.

Cela n'avait toutefois pas empêché le licenciement de 130 personnes (sur un total d'environ 5 000 employés) lors du transfert du siège social de Nintendo of Europe.

Kimishima, un ancien DRH qui taille dans le vif

Son remplaçant, l'ancien directeur des ressources humaines de l'entreprise, semble quant à lui se poser un peu moins de questions que son prédécesseur. Nous venons en effet d'apprendre que la branche Nintendo of Korea, qui employait aux dernières nouvelles une soixantaine de personnes, vient de voir ses effectifs soudainement divisés par six, rapporte Kotaku qui cite deux médias coréens (Gameple et GameMeca).

Si cette charrette d'une cinquantaine de licenciements semble anecdotique au vu de ce que l'on peut observer dans d'autres grands groupes, elle reste néanmoins symptomatique d'un changement de politique au sein de l'entreprise.

Dans un communiqué transmis à des médias coréens, Nintendo ne s'embarrasse pas de détails pour justifier son choix. Le constructeur évoque simplement que cette décision a été prise en janvier dernier à cause « du climat des affaires » dans le pays. Une réponse un peu fourre-tout dans laquelle chacun pourra voir ce qu'il souhaite.

Il convient néanmoins de préciser que la Corée du Sud est l'un des rares pays dans lequel la Wii U n'a pas été commercialisée, la branche locale ayant préféré se concentrer sur la Wii et la 3DS. En réduisant la taille de cette filiale et en la transformant en simple distributeur, Tatsumi Kimishima cherche peut-être à réaligner sa stratégie avec celle du reste du groupe.

Un autre licenciement fait la une

La vague de licenciements en Corée du Sud n'est toutefois pas l'évènement qui fait le plus parler du côté de chez Nintendo en ce moment. Un autre départ forcé a été largement médiatisé par la presse vidéoludique : celui d'Alison Rapp. Elle faisait partie de l'équipe de « localisation » des jeux aux États-Unis, dont elle assurait les relations publiques, et était régulièrement la cible d'attaques de la part de groupes provenant de sites communautaires tels que 4chan ou Reddit.

Ces derniers lui reprochaient entre autres choses de participer à la « censure » de certains titres, comme Xenobade Chronicles X, dont les versions occidentales édulcorent les tenues des personnages féminins afin de les rendre moins aguichantes. Cela alors qu'elle ne participait pas directement aux décisions sur la localisation. Alison Rapp a expliqué dans un premier temps que ce licenciement a eu lieu sous la pression de ces groupuscules ralliés sous la bannière du « GamerGate ». Pression à laquelle Nintendo aurait cédé.

Du côté du constructeur, la version des faits est un peu différente, puisqu'il est question d'une « violation d'une politique interne à la société concernant la pratique d'un deuxième emploi en conflit avec la culture d'entreprise de Nintendo », selon un communiqué envoyé à plusieurs rédactions. Officiellement, le constructeur précise que, « bien que la rupture du contrat de Madame Rapp suive les critiques de certains groupes sur les réseaux sociaux, ces deux faits ne sont aucunement liés ».

Alison Rapp a par la suite confirmé sur Twitter qu'elle avait effectivement un deuxième emploi, qu'elle réalisait sous pseudonyme, mais que sans l'acharnement qu'elle a subi sur les réseaux sociaux, personne n'en aurait jamais rien su.

Écrit par Kevin Hottot

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Sommaire de l'article

Introduction

Kimishima, un ancien DRH qui taille dans le vif

Un autre licenciement fait la une

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Commentaires (183)


Les gens constituant le Gamegate sont odieux , indésirables et sont de vrais parasites de la société. Ils vivienet vraiment dans un autre univers.



La Japon étant un pays ultra machiste, il est probable que ces cods du gamegate aient eu une oreille  à l’écoute chez Nintendo.

J’espère bien sur me tromper et être complètement à coté de la plaque.

 

C’est qui m’a marqué dans cette news et non pas les licenciements en Corée.








spamator a écrit :



 C’est qui m’a marqué dans cette news et non pas les licenciements en Corée.





Bah justement, si tu lis la news en entier, elle n’a pas été virée parce que un groupuscule ne l’aimait pas, mais parce qu’elle avait un deuxième boulot à côté qui semble est contre les règles de l’entreprise.



Après que ces derniers aient mis en lumière son activité ou non ne change pas le fait qu’elle est en faute.



Pour clarifier, avoir un 2e job chez Nintendo est toléré dans une certaine mesure. Ce qui lui a été reproché ce n’est pas tant d’avoir juste un 2e emploi, mais d’avoir un 2e emploi entrant en conflit avec la culture de l’entreprise. Ce qui laisse la porte ouverte à pas mal d’interprétations.


Ca ressemble bien plus à une façon pour Nintendo de se décharger de toute responsabilité vis à vis du harcèlement de son employé. 



Sans parler de conforter les abrutis de GG dans leur effort. Bref, c’est vraiment navrant…


du pron ?



Quant aux GamerGate, ouais, faut dire aussi que si les jeux n’étaient pas censurés lors de la traversée du Pacifique on aurait pas ce genre de problème. Censurer un jeu, c’est comme violer un chaton avec un âne, ça dénature complètement l’objet.



Sans compter que 4chan est quand même la poubelle du Net, je ne comprends pas que l’on puisse donner une quelconque crédibilité à ce qui est sur ce truc.


Justement, y’a pas de censure à proprement parler, on est encore dans le temps de la localisation. C’est Nintendo qui adapte ses jeux, pas des lois qui décident d’en virer du contenu. Comme quand ils changent des Onigiri en Hamburger ;)


Sans aller dans ces extrêmes là, bosser pour un concurrent ça pourrait aussi être en dehors de la “culture d’entreprise”


Faut comprendre la boîte aussi, vu comme notre société occidentale “régresse”.

Regarde sur Twitch le dernier Dead or Alive Beach Volley () et essai d’imaginer une seconde ce jeu sortir chez nous xD

Alors qu’on a déjà eu les 2 précédentes versions il y a des années et que tout le monde s’en foutait, si le 3 sortait maintenant en EU ou aux USA ça serait une tempête médiatique et la monté au créneau de plein d’asso de défense de tel truc ou tel machin (BTW il bat des records de vente en import <img data-src=" />).








tifounon a écrit :



du pron ?



Quant aux GamerGate, ouais, faut dire aussi que si les jeux n’étaient pas censurés lors de la traversée du Pacifique on aurait pas ce genre de problème. Censurer un jeu, c’est comme violer un chaton avec un âne, ça dénature complètement l’objet.



Sans compter que 4chan est quand même la poubelle du Net, je ne comprends pas que l’on puisse donner une quelconque crédibilité à ce qui est sur ce truc.





Si rajouter un bout de tissu à un costume ultra-sexualisé de gamine, c’est de la censure qui justifie un harcèlement, surtout lorsque la personne harcelée ne fait en fait pas partie de ceux qui prennent ces décisions et qu’elle a juste donné son avis….









Soltek a écrit :



Faut comprendre la boîte aussi, vu comme notre société occidentale “régresse”.





Donc maintenant, poser un débat, c’est régresser…



Quel débat ?

Je parle de l’édulcoration des versions occidentales des jeux, comme dit dans la news.








Soltek a écrit :



Quel débat ?

Je parle de l’édulcoration des versions occidentales des jeux, comme dit dans la news.





Oui, que tu nommes comme régression, sans prendre ne compte les arguments de ceux qui sont pour.



Si la “censure” est une régression par nature, mettons du pedoporn dans les JV…









Ellierys a écrit :



Pour clarifier, avoir un 2e job chez Nintendo est toléré dans une certaine mesure. Ce qui lui a été reproché ce n’est pas tant d’avoir juste un 2e emploi, mais d’avoir un 2e emploi entrant en conflit avec la culture de l’entreprise. Ce qui laisse la porte ouverte à pas mal d’interprétations.









Munsh a écrit :



Ca ressemble bien plus à une façon pour Nintendo de se décharger de toute responsabilité vis à vis du harcèlement de son employé.&nbsp;



Sans parler de conforter les abrutis de GG dans leur effort. Bref, c’est vraiment navrant…





Oui enfin, elle pratiquait son activité sous le couvert d’un pseudonyme, elle avait l’air de savoir que son activité n’étais pas en accord avec la politique de sa société. De plus elle a plus ou moins caché son motif de licenciement jusqu’à ce que Nintendo en fasse état et enfin, elle ne semble n’avoir jamais pris contact avec les RH pour chercher à savoir si sa pratique était tolérée.

&nbsp;

Pour moi on est pas tant que ça dans le domaine de l’interprétation.



Je suis tout à fait d’accord, de plus cet argument pourrait tout à fait être inversé : du fait de la régression de la société asiatique vis à vis de l’hyper sexualisation des femmes (filles?) nous sommes obligés de modifier les jeux.



Le débat est vite clos avec ce genre d’argument <img data-src=" />


Oui pour moi c’est une régression le fait de ne plus pouvoir dire ou montrer certaines choses qui nous faisant marrer avant, ou simplement qu’on ignorait si ça ne nous plaisait pas, de peur de se prendre un procès par tel ou tel asso de “défense”.

Et non je parle pas de truc pédoporno ou sinon tu peux directement poser le point Godwin et on s’en va <img data-src=" />








bombo a écrit :



Je suis tout à fait d’accord, de plus cet argument pourrait tout à fait être inversé : du fait de la régression de la société asiatique vis à vis de l’hyper sexualisation des femmes (filles?) nous sommes obligés de modifier les jeux.



Le débat est vite clos avec ce genre d’argument <img data-src=" />





Dis comme ça c’est assez juste.







Soltek a écrit :



Oui pour moi c’est une régression le fait de ne plus pouvoir dire ou montrer certaines choses qui nous faisant marrer avant, ou simplement qu’on ignorait si ça ne nous plaisait pas, de peur de se prendre un procès par tel ou tel asso de “défense”.

Et non je parle pas de truc pédoporno ou sinon tu peux directement poser le point Godwin et on s’en va <img data-src=" />





L’argument était percutant <img data-src=" />



Mais le débat n’en est pas pour autant clos, il y a quand même pour moi un problème à la surenchère sur ce plan, entre les stéréotypes physiques et les costumes… et franchement, quand tu vois la réaction majoritaire des joueurs qui l’évacuent en 2s, c’est quand même dommage.



DOA Beach Volley, la sexualisation est l’argument de vente. Pourquoi pas, s’il y en a qui sont prêts à payer pour ça… mais dans un RPG, c’est pas rajouter quelques centimètres de tissu qui va dénaturer le jeu.









ActionFighter a écrit :



Dis comme ça c’est assez juste.





Je m’auto-cite pour compléter : on ne peut résumer le problème à la société asiatique. Le problème est présent aussi ailleurs, même s’il est particulièrement présent au Japon.









Soltek a écrit :



…ça serait une tempête médiatique et la monté au créneau de plein d’asso de défense de tel truc ou tel machin…







assos qui ont besoin de justifier leurs subventions en inventant toujours plus de polémiques et en montant les gens les uns contre les autres, la soumission à l’argent au service de la bêtise humaine <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Si rajouter un bout de tissu à un costume ultra-sexualisé de gamine, c’est de la censure qui justifie un harcèlement, surtout lorsque la personne harcelée ne fait en fait pas partie de ceux qui prennent ces décisions et qu’elle a juste donné son avis….





Pas uniquement. Il me semble par exemple que dans un des RPG, dans la VO il y a une mission où il faut séduire une fille, or la fille est lesbienne, si ton perso est féminin, aucun problème, si ton perso est masculin, il faut la duper par je ne sais plus quel moyen. Mais ça a été jugé comme pas très moral tout ça donc au final dans l’adaptation occidentale, ils ont juste tout supprimé.

Après, pas mal de truc ont été censuré car jugé pas assez “enfantin” (même pokemon). Au final, on est certes pas au niveau d’un massacre d’un Nicky Larson, mais cela reste très délicat de faire un portage d’un jeu.



Je rappelle que certains s’offusquent que Facebook censure une image de sexe féminin une œuvre artistique.





Et sinon, c’est quoi cette histoire de gamergate ? J’ai l’impression que l’on parle ici de la version transmise par les médias et non l’histoire d’origine :

l’histoire d’origine, c’est l’accusation des magasines de jeux vidéo à faire copain copain avec les gros studio.

l’histoire des médias, c’est le sexisme dans les jeux vidéo.









Cartmaninpact a écrit :



assos qui ont besoin de justifier leurs subventions en inventant toujours plus de polémiques et en montant les gens les uns contre les autres, la soumission à l’argent au service de la bêtise humaine <img data-src=" />





Oui, toutes les associations font ça pour la thune évidemment. La volonté progressiste de faire avancer des idées ou d’aider son prochain n’existe pas <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Pas uniquement. Il me semble par exemple que dans un des RPG, dans la VO il y a une mission où il faut séduire une fille, or la fille est lesbienne, si ton perso est féminin, aucun problème, si ton perso est masculin, il faut la duper par je ne sais plus quel moyen. Mais ça a été jugé comme pas très moral tout ça donc au final dans l’adaptation occidentale, ils ont juste tout supprimé.

Après, pas mal de truc ont été censuré car jugé pas assez “enfantin” (même pokemon). Au final, on est certes pas au niveau d’un massacre d’un Nicky Larson, mais cela reste très délicat de faire un portage d’un jeu.





C’est délicat, on est d’accord, surtout lorsqu’une partie du public visé est très jeune.







tazvld a écrit :



Je rappelle que certains s’offusquent que Facebook censure une image de sexe féminin une œuvre artistique.





Une lolita dénudée et la représentation réaliste d’un sexe féminin, ce n’est pas du tout la même chose.







tazvld a écrit :



Et sinon, c’est quoi cette histoire de gamergate ? J’ai l’impression que l’on parle ici de la version transmise par les médias et non l’histoire d’origine :

l’histoire d’origine, c’est l’accusation des magasines de jeux vidéo à faire copain copain avec les gros studio.

l’histoire des médias, c’est le sexisme dans les jeux vidéo.





J’ai du loupé le pilote de la série là <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



DOA Beach Volley, la sexualisation est l’argument de vente.







En vacance il y avait une chaine de clips américains mainstream sur la télé de l’hôtel, j’ai vu un clip où la chanteuse était en sous-vêtement et mimer des positions sexuelles pendant tout le clip… dans quelques années elle sera surement à poil? <img data-src=" /> Vu la merde musicale que c’était, les majors n’ont plus que la sexualisation comme argument de vente eux aussi <img data-src=" />



DOA Beach Volley3 est une merde niveau gameplay, et Xenoblade X j’y joue en ce moment et même si j’ai besoin d’en voir plus, ça sent aussi la bouse toute occidentalisée pour l’instant (la ville principale s’appelle new los angeles avec du rap en anglais en fond sonore <img data-src=" />)



J’ai pensé à la même chose : balancer l’argument (inattaquable) du pedoporn au bout de 2mn, c’est typiquement le mec qui t’aurait lancé un point godwin sur un sujet politique <img data-src=" />








tazvld a écrit :



Et sinon, c’est quoi cette histoire de gamergate ? J’ai l’impression que l’on parle ici de la version transmise par les médias et non l’histoire d’origine :

l’histoire d’origine, c’est l’accusation des magasines de jeux vidéo à faire copain copain avec les gros studio.

l’histoire des médias, c’est le sexisme dans les jeux vidéo.





Il n’y a pas “une ” ni “deux” histoires du gamergate. Il y a un contexte dans lequel de nombreuses choses se sont déroulées. Il y a eu en parallèle la problématique de la déontologie du journalisme vidéoludique ; des problèmes sur le sexisme ; des déballages en publique d’affaire n’ayant rien à y faire ; des accusations de tout bord ; des menaces de mort…

Le résultat est un foutoir dont personne ne peut fièrement se revendiquer. Un peu comme la quenelle : certains disent que c’est racistes, d’autre que non, mais la meilleure idée si on veut faire passer un message ça reste de l’éviter. Ça polarise désormais trop, et chacun y voit ce qu’il veut.



Je ne trouve pas, non.



Elle n’a pas à se justifier de quoi que ce soit sur Twitter, et peut vouloir garder son anonymat pour bien d’autres raisons. Par contre ce dont on est sur c’est que tout était OK avant que ces raclures ne viennent, encore une fois, harceler une femme du milieu du JV ;)








spamator a écrit :



Les gens constituant le Gamegate sont odieux , indésirables et sont de vrais parasites de la société. Ils vivienet vraiment dans un autre univers.





tu trouves?&nbsp;



donc pour toi il est normal pour le consommateur final qui paye son produit de ne pas avoir le droit a la vraie version du jeu ce qui par conséquent peut changer l’experience de jeu



donc pour toi il est normal que sous la pression de groupuscules ultra feministes ou anti viollence on se retrouve avec des jeux qui ne sont pas commercialisés dans certaines regions ? (DOA Xtreme 3 par exemple)



je trouve que le GameGate a totalement raison. il est fondamental que la liberté du consommateur lui permette de pouvoir acheter ce que bon lui semble sans qu’aucun connard oposant n’aie son mot a dire pour des questions de morale !



Personne n’oblige personne a acheter DOA Xtreme 3 ou GTA ou encore n’importe quel autre jeu gore ou sexy….&nbsp;



Tu trouves normal aussi qu’aujourd’hui , la moitié des youtubers et ou magasines spécialisés aient des review de jeux complètement biaisées par des pots de vins sans que le consommateur final n’en soit informé?



tu trouves normal que des chaines de magasins mettent en avant call of duty sous sponsoring de l’editeur en faisant de l’ombre a d’autres titres très sympa ?! le revendeur n’est pas sensé etre neutre et non pas servir les interets d’un studio?!

&nbsp;



Groupuscule ultra féministes ?



Proférer des menances de morts et harceler des gens c’est avoir raison ?



DOA X3 n’a pas été commercialisé car le potentiel de vente n’y était pas c’est tout… Quand au reste, on voit vite comme le GG s’en balek de la liberté du consommateur ou de l’éthique quand ça les arrange…&nbsp;



Tu veux défendre l’éthique, tu vas pas voir le GG, c’est juste le KKK du jeu vidéo…








Ellierys a écrit :



Pour clarifier, avoir un 2e job chez Nintendo est toléré dans une certaine mesure. Ce qui lui a été reproché ce n’est pas tant d’avoir juste un 2e emploi, mais d’avoir un 2e emploi entrant en conflit avec la culture de l’entreprise. Ce qui laisse la porte ouverte à pas mal d’interprétations.





Ouai… enfin…. quand t’es dans les relations publiques d’une entreprise qui fait des jeux de tout age, car oui, Nintendo est quand même une société qui fait des jeux orienté vers la famille et jouable par les 7 a 77ans, tu peux pas te permettre d’avoir quelqu’un qui fait du pr0n/photos de charme en parallèle..surtout quand tu poses avec des nintendo 3DS dans certaines photos…. enfin je dis ça je dis rien mais ça me semble quand même porter un préjudice a l’image de la société…..

&nbsp;









Munsh a écrit :



Groupuscule ultra féministes ?



Proférer des menances de morts et harceler des gens c’est avoir raison ?



DOA X3 n’a pas été commercialisé car le potentiel de vente n’y était pas c’est tout… Quand au reste, on voit vite comme le GG s’en balek de la liberté du consommateur ou de l’éthique quand ça les arrange…&nbsp;



Tu veux défendre l’éthique, tu vas pas voir le GG, c’est juste le KKK du jeu vidéo…





heuuuuuuuu looooooooooooooooooooooooooooooool.&nbsp;



des potentielles ventes qui n’y était pas???? tu te rends comptes que depuis sa sortie &nbsp;c’est le jeu le plus vendu sur le playstore Hong Kongais ?! et pourquoi sur le hong kongais? car c’est la version ASIA qui est vendue dessus… celle qui inclut l’anglais!



j’ai pas dit que tout ce qu’ils font est bien… je ne suis d’ailleurs pas convaincu par la forme de leurs actions (mais le fond oui) . mais faut pas oublier que c’est grace a la GameGate que l’on se retrouve pas avec encore plus de magouille a gogo dans le domaine du JV.

&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Oui, toutes les associations font ça pour la thune évidemment. La volonté progressiste de faire avancer des idées ou d’aider son prochain n’existe pas <img data-src=" />





C’est délicat, on est d’accord, surtout lorsqu’une partie du public visé est très jeune.





Une lolita dénudée et la représentation réaliste d’un sexe féminin, ce n’est pas du tout la même chose.





J’ai du loupé le pilote de la série là <img data-src=" />







Mouai, les sextapes sont surement plus réaliste. Il y a certes plein d’artefact de sous exposition un peu dégueulasse, mais bon à coté, c’est bien mieux que des gros coup de pinceaux bien bavant.










YohAsAkUrA a écrit :



tu trouves? 



donc pour toi il est normal pour le consommateur final qui paye son produit de ne pas avoir le droit a la vraie version du jeu ce qui par conséquent peut changer l’experience de jeu



donc pour toi il est normal que sous la pression de groupuscules ultra feministes ou anti viollence on se retrouve avec des jeux qui ne sont pas commercialisés dans certaines regions ? (DOA Xtreme 3 par exemple)







Tous les supports sont adaptés aux spécificités et législations locales, pas uniquement le jeu vidéo. Tu penses que le jeu vidéo est un média à part ?







YohAsAkUrA a écrit :



je trouve que le GameGate a totalement raison. il est fondamental que la liberté du consommateur lui permette de pouvoir acheter ce que bon lui semble sans qu’aucun connard oposant n’aie son mot a dire pour des questions de morale !







Ouais, c’est comme en politique : les opposants ça fait chier, vaut mieux tous les fusiller.

La “liberté du consommateur” vaut bien que ses croisés utilisent le harcèlement en ligne ou IRL, les menaces de viol ou de mort, le SWATting, et toutes les joyeusetés dont raffolent les Gamers Gateux. De toute façon, par un malheureux hasard ça ne touche presque que des femmes, c’est un peu leur faute aussi, elles n’avaient qu’à pas sortir de la cuisine. <img data-src=" />



Le licenciement de la dame est normal d’autant qu’elle ne devrait pas avoir un salaire la mettant dans la misère et la forcant à avoir un deuxième emplois…



Pour ce qui est important, Iwata refusait avant tout de licencier des développeurs, licencier 50 personnes en charge de la distribution (en berne) c’est pas la même chose. Quand l’activité reprend, on réembauche facilement.








Ravaged a écrit :



J’ai pensé à la même chose : balancer l’argument (inattaquable) du pedoporn au bout de 2mn, c’est typiquement le mec qui t’aurait lancé un point godwin sur un sujet politique <img data-src=" />





Et toi t’es visiblement le type qui n’a rien à dire sauf critiquer les positions des autres <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Mouai, les sextapes sont surement plus réaliste. Il y a certes plein d’artefact de sous exposition un peu dégueulasse, mais bon à coté, c’est bien mieux que des gros coup de pinceaux bien bavant.





On pourrait disserter sur l’art du réalisme en peinture, mais comme j’y connais que dalle <img data-src=" />







Munsh a écrit :



Groupuscule ultra féministes ?



Proférer des menances de morts et harceler des gens c’est avoir raison ?



DOA X3 n’a pas été commercialisé car le potentiel de vente n’y était pas c’est tout… Quand au reste, on voit vite comme le GG s’en balek de la liberté du consommateur ou de l’éthique quand ça les arrange… 



Tu veux défendre l’éthique, tu vas pas voir le GG, c’est juste le KKK du jeu vidéo…





+1



Parler d’éthique avec ces pratiques… Parler d’éthique pour 4chan !



Le gamegate, c’est juste une bande de branleurs qui piquent une crise d’hystérie parce qu’on voit pas bien les gros nichons et les cuisses de la dame, et qui sont prêts à n’importe quoi pour la satisfaction de leurs pulsions primaires….









mirandir a écrit :



Tous les supports sont adaptés aux spécificités et législations locales, pas uniquement le jeu vidéo. Tu penses que le jeu vidéo est un média à part ?







Ouais, c’est comme en politique : les opposants ça fait chier, vaut mieux tous les fusiller.

La “liberté du consommateur” vaut bien que ses croisés utilisent le harcèlement en ligne ou IRL, les menaces de viol ou de mort, le SWATting, et toutes les joyeusetés dont raffolent les Gamers Gateux. De toute façon, par un malheureux hasard ça ne touche presque que des femmes, c’est un peu leur faute aussi, elles n’avaient qu’à pas sortir de la cuisine. <img data-src=" />





pourtant vu que le porno est une industrie qui ramenne du pognon localement on l’interdit pas ;)



comme je l’ai dit, c’est pas la forme que je cautionne mais le fond en lui même.

&nbsp;



Rien à voir avec les censures et ventes de JV….

Ils ont totalement dénaturés leurs revendications initiales et c’est pas du tout de ca&nbsp;dont je parlais.

&nbsp;

Renseigne&nbsp; toi sur les actions du GamerGateet et ses idéologies.

Renseigne toi sur les vies qu’ils ont presque bousillées.&nbsp; (Brianna Wu)

Regarde ce qu’ils ont faits&nbsp; à Tay de Microsoft

j’en passe des pires et des meilleur…ah ben non, il n’y en a pas de “meilleur”.



Avant de les défendre, il faut se renseigner un petit peu…








spamator a écrit :



Rien à voir avec les censures et ventes de JV….

Ils ont totalement dénaturés leurs revendications initiales et c’est pas du tout de ca&nbsp;dont je parlais.

&nbsp;

Renseigne&nbsp; toi sur les actions du GamerGateet et ses idéologies.

Renseigne toi sur les vies qu’ils ont presque bousillées.&nbsp; (Brianna Wu)

Regarde ce qu’ils ont faits&nbsp; à Tay de Microsoft

j’en passe des pires et des meilleur…ah ben non, il n’y en a pas de “meilleur”.



Avant de les défendre, il faut se renseigner un petit peu…





donc toi tu trouves normal que quand ton gamin tappe le nom de la miss des relations publiques de son fabriquant de jeux video préféré il tombe sur une photo de charme avec une 3DS de la dite miss?

&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Le gamegate, c’est juste une bande de branleurs qui piquent une crise d’hystérie parce qu’on voit pas bien les gros nichons et les cuisses de la dame, et qui sont prêts à n’importe quoi pour la satisfaction de leurs pulsions primaires….







Et encore, dit comme ça c’est plutôt soft. C’est passer sous silence tous leurs soutiens et relations avec les milieux fachos, nazis, homophobes, etc. Bref, que du beau monde prêt à défendre “l’éthique dans le milieu du jeu vidéo”.









YohAsAkUrA a écrit :



donc toi tu trouves normal que quand ton gamin tappe le nom de la miss des relations publiques de son fabriquant de jeux video préféré il tombe sur une photo de charme avec une 3DS de la dite miss?





Donc il faudrait que dans les jeux vidéos, les filles soient dénudées, et IRL, qu’elles soient bien sages et pudiques ?









YohAsAkUrA a écrit :



pourtant vu que le porno est une industrie qui ramenne du pognon localement on l’interdit pas ;)







Ah, le jeu vidéo est interdit ? <img data-src=" />







YohAsAkUrA a écrit :



comme je l’ai dit, c’est pas la forme que je cautionne mais le fond en lui même.







Sauf que le fond n’est pas celui affiché.









mirandir a écrit :



Et encore, dit comme ça c’est plutôt soft. C’est passer sous silence tous leurs soutiens et relations avec les milieux fachos, nazis, homophobes, etc. Bref, que du beau monde prêt à défendre “l’éthique dans le milieu du jeu vidéo”.





<img data-src=" />



Je me focalisais sur l’affaire de la news, mais le reste est pas jojo non plus, c’est clair.



Quand je pense à mon petit garçon et à quoi il pourrait jouer, je pense à Nintendo, parce qu’ils ont une politique stricte vis-à-vis de contenu potentiellement adulte. J’ai confiance en Nintendo pour des jeux funs et un minimum, voire pas, de violence ou de trucs chelous (oui, c’est chelou des gamines en string). C’est mon avis, et comme on n’est jamais tout seul, d’autres pendent comme moi.

Si tu veux donc représenter Nintendo et faire des photos à poil avec une 3DS, merci d’aller voir ailleurs et de respecter la vision de ton entreprise. Tu va chez Sony ou MS stp.

Donc oui, IRL, tu bosses à Nintendo, tu es sage et pudique.








Vader_MIB a écrit :



Quand je pense à mon petit garçon et à quoi il pourrait jouer, je pense à Nintendo, parce qu’ils ont une politique stricte vis-à-vis de contenu potentiellement adulte. J’ai confiance en Nintendo pour des jeux funs et un minimum, voire pas, de violence ou de trucs chelous (oui, c’est chelou des gamines en string). C’est mon avis, et comme on n’est jamais tout seul, d’autres pendent comme moi.

Si tu veux donc représenter Nintendo et faire des photos à poil avec une 3DS, merci d’aller voir ailleurs et de respecter la vision de ton entreprise. Tu va chez Sony ou MS stp.

Donc oui, IRL, tu bosses à Nintendo, tu es sage et pudique.





Si tu es si concerné que ça par ce que peux voir ton gamin, il y a déjà des solutions qui t’éviterons de voir tout ça sans avoir à virer ou juger quelqu’un : un filtre parental.









Vader_MIB a écrit :



Donc oui, IRL, tu bosses à Nintendo, tu es sage et pudique.





On peut dire ça pour à peu près tout à partir du moment où l’entreprise se revendique “familiale”.



Mais c’est assez typique de la réaction patriarcale : les femmes doivent faire ce qu’on leur dit. Elles doivent être dénudées et sexy lorsqu’on le souhaite, mais se couvrir parce que bon, merde, les enfants, quand même…



C’est sa vie privée, elle fait ce qu’elle veut.



T’as une source pour affirmer qu’elle travaillait dans ce domaine ? :)



Dans tous les cas je ne suis pas certain que connaître la nature exacte de son 2e job change quoi que ce soit au fond de l’affaire.


Sinon, abstraction faite des hypothèses gamersgate etc., j’aime beaucoup sa réponse Twitter







Ellierys a écrit :



Alison Rapp a par la suite confirmé sur Twitter qu’elle avait effectivement un deuxième emploi, qu’elle réalisait sous pseudonyme, mais que sans l’acharnement qu’elle a subi sur les réseaux sociaux, personne n’en aurait jamais rien su.





“y a tricherie qu’si on s’fait prendre” (©Al Bundy)



edit : quote de porc <img data-src=" />



“Alison Rapp a par la suite confirmé&nbsp;sur Twitter&nbsp;qu’elle avait effectivement un deuxième emploi, qu’elle réalisait sous pseudonyme, mais que sans l’acharnement qu’elle a subi sur les&nbsp;réseaux sociaux, personne n’en aurait jamais rien su.”



Bouhou, j’ai fais de la merde, mais c’est de leur faute de l’avoir révéler! Je suis trop persécutée!&nbsp;Ca me fait rire les gens comme ça.


<img data-src=" />



Allez au pif, Bayonetta 2, senran kagura sur 3DS etc… <img data-src=" />



Nintendo est pas mieux que Sony/Microsoft à ce niveau, et si il y a peu de jeux “violents” c’est que les éditeurs savent que c’est pas la cible du public de Nintendo… Et si un jour ça change, t’en auras autant…








ActionFighter a écrit :



Donc il faudrait que dans les jeux vidéos, les filles soient dénudées, et IRL, qu’elles soient bien sages et pudiques ?





non….. &nbsp;j’ai rien dis de tel…



mais c’est une question de bon sens au bout d’un moment…. tout comme quand t’es actrice de séries pour enfants tu poses pas pour playboy… &nbsp;Surtout dans les metiers ou ton image peut porter un prejudice a une marque… t’es d’ailleurs payé en conséquence dans ce genre de postes ;)



Que X personne fasse du porno , a la limite je m’en fout… qu’une femme affiche sa séxualité en public je m’en temponne chacun fait ce qu’il veut de son cul… &nbsp;Toutes fois, quand t’as un contrat de travail qui a des closes de moralité, t’es obligé de faire avec, t’etonne pas de te faire virer si tu fais quelque chose contre cela….



Ayant suivi GamerGate depuis le début (mais je ne pourrais pas pour autant en faire un exposé), je pense que toi aussi tu te bases sur ce qu’en ont écrit les premiers incriminés, c’est-à-dire les médias.

C’est comme faire confiance aux journaux dans l’escarcelle d’un homme d’affaires accusé de fraude : qui croire entre ses journaux et les sources contraires mais non-journalistiques ?

Le mouvement a en bonne partie réussi sa mission initiale depuis longtemps, les gros sites relatifs au jeu vidéo ayant adopté des chartes éthiques suivant les recommandations effectuées.



Lorsque quelqu’un disait “j’ai été harcelé par GamerGate”, au sein du mouvement&nbsp;la réponse était “nous sommes contre le&nbsp;harcèlement, nous t’invitons à porter plainte pour que la police fasse son travail et que le fautif soit puni comme il se doit”.

Et, curieusement, rien n’a jamais été fait.

Le FBI a même mené une enquête sur “les agissements attribués à GamerGate” l’année dernière, enquête dont le principe a été assez bien accueilli à l’intérieur du mouvement qui considérait ne rien avoir à se reprocher, et les fédéraux n’ont à priori rien trouvé de probant…

Sans parler des cas où, après quelques recherches, il a eu plusieurs indices laissant à penser que les “harcelés” avaient organisés eux-mêmes leur harcèlement pour profiter de publicité gratuite (et de campagnes de dons pour les aider à affronter les harcèlements), ce qui pourrait en effet expliquer leur réticence à aller porter plainte.



Après, certains continuent de se battre contre la nouvelle version de “les jeux vidéo rendent violent”, qui est “les jeux vidéos rendent misogynes” (bah tiens), ce qui donne l’impression d’un mouvement macho pour toute personne n’allant pas plus loin que les gros titres.

Et oui, il y a aussi beaucoup de défenseurs du premier amendement et de l’intégrité artistique (pour des raisons différentes, certains étant conservateurs et d’autres totalement libertaires), que l’on entend dans les affaires liées à Nintendo Treehouse par exemple.

Je comprends pourquoi le rédacteur n’en a pas parlé, mais ce qui a été reproché à la demoiselle par de nombreux twittos était… ses précédents tweets et travaux incitant à légitimer la pédophilie. Voilà voilà.

Cette source n’est pas ma préférée car beaucoup trop polarisée, mais au moins elle a les éléments (et des liens d’archives).



Et tenez, un exercice.

A) On dit que GamerGate défend les pires créations.

B) On dit que GamerGate a voulu qu’une défenseuse des pires créations soit virée.

Je vous encourage à essayer de faire une théorie cohérente à partir de ces deux postulats.


aucun «filtre parental» informatisé ne remplace l’unique: jouer avec le gamin








Ellierys a écrit :



T’as une source pour affirmer qu’elle travaillait dans ce domaine ? :)



Dans tous les cas je ne suis pas certain que connaître la nature exacte de son 2e job change quoi que ce soit au fond de l’affaire.





suffit de faire une recherche google pour voir que son moonlight job était d’être modèle en petite tenue et que dans certains clichés qu’elle a même posté sur son compte twitter principal, elle a posé avec une 3DS ce qui peut foutre un gros bordel d’un point de vue de la marque…



le fond de l’affaire reste quand même qu’elle s’est fait foutre dehors pour avoir pratiqué une activité secondaire qui n’étais pas en adéquation avec Nintendo :p

&nbsp;

sur Heavy.com il y a pas mal d’ellements a ce sujet :p

&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Et toi t’es visiblement le type qui n’a rien à dire sauf critiquer les positions des autres <img data-src=" />





On pourrait disserter sur l’art du réalisme en peinture, mais comme j’y connais que dalle <img data-src=" />





+1



Parler d’éthique avec ces pratiques… Parler d’éthique pour 4chan !



Le gamegate, c’est juste une bande de branleurs qui piquent une crise d’hystérie parce qu’on voit pas bien les gros nichons et les cuisses de la dame, et qui sont prêts à n’importe quoi pour la satisfaction de leurs pulsions primaires….





De ce que j’ai compris du gamergate, c’est surtout un beau bordel. Parce qu’à l’origine du truc, c’était pour dénoncer les connivences des médias avec les producteurs de JV. Et a priori, c’est partie totalement en couille parce que l’un des acteurs justement était une femme et on en retient au final que les dérapages qui ont eux été largement médiatisé et qui n’a pas arranger du coup les choses.



Le fait qu’elle aie publié quelques photos ou elle est habillée (certes légèrement) ne suffit pas à prouver formellement que son “moonlight job” c’est d’être modèle de charme.



Demain si je poste trois photos de moi en mode “Dieu du stade” sur mon compte Twitter, cela suffit à prouver que j’exerce une activité rémunérée en tant que modèle de charme ?


Bah elle postait ça avec genre “voici quelques photos de mon dernier shooting blabla”, ça fait pas vraiment photo amateur.



Puis ça, ça doit pas trop aider non plus.








Ellierys a écrit :



Demain si je poste trois photos de moi en mode “Dieu du stade” sur mon compte Twitter, cela suffit à prouver que j’exerce une activité rémunérée en tant que modèle de charme ?





Même pas cap’, moi j’dis <img data-src=" />









Ellierys a écrit :



Le fait qu’elle aie publié quelques photos ou elle est habillée (certes légèrement) ne suffit pas à prouver formellement que son “moonlight job” c’est d’être modèle de charme.



Demain si je poste trois photos de moi en mode “Dieu du stade” sur mon compte Twitter, cela suffit à prouver que j’exerce une activité rémunérée en tant que modèle de charme ?







<img data-src=" />




Y’a quand même un fossé entre “ca n’a pas l’air amateur” et “c’est un job rémunéré” que tu ne peux pas franchir sur ce seul constat.



Quant à l’article, faudrait que je prenne le temps de me pencher dessus. Le titre est tape à l’oeil, mais j’ai appris que c’est souvent une mauvaise idée que de s’arrêter au titre <img data-src=" />


Nan, et puis si je fais des photos en Dieu du stade, je vais certainement pas les montrer le jour de mon anniversaire, j’ai déjà assez de notifs Facebook comme ça aujourd’hui <img data-src=" />








Ellierys a écrit :



Le fait qu’elle aie publié quelques photos ou elle est habillée (certes légèrement) ne suffit pas à prouver formellement que son “moonlight job” c’est d’être modèle de charme.



Demain si je poste trois photos de moi en mode “Dieu du stade” sur mon compte Twitter, cela suffit à prouver que j’exerce une activité rémunérée en tant que modèle de charme ?





si demain tu poses en dieu du stade, cela ne va porter aucun prejudice a PCI…&nbsp;

par contre si demain tu poses en string alors que tu bosses aux relations publiques de disney, tu vas te faire virer sur le champs….





  1. elle poste des photos d’elles plus ou moins dénudées et apparement selon son twitter on lui avait deja fait la reflection….

  2. son moonlight job est une “Expression of my sex-positive feminism” qu’elle a fait de manière anonyme&nbsp;et qui rentre en conflit avec les valeurs contractuelles de Nintendo.que se soit du porno, des manifestations feministes, des photos sexy, avoir tenu des conference sur la majorité sexuelle a 13ans ou quoi que se soit d’autre n’est pas le point le plus important mais c’est la simple action en elle meme, elle le dit elle même qu’elle l’a fait de manière anonyme parce que sinon ça allait pas passer.. suffit de voir son compte twitter.&nbsp;Le truc c’est juste qu’elle utilise GG comme écran de fumée pour minimiser le fait que OUI , elle a bel et bien fait quelque chose qui rentre en conflit avec son contrat de travail.&nbsp;









YohAsAkUrA a écrit :



non…..  j’ai rien dis de tel…



mais c’est une question de bon sens au bout d’un moment…. tout comme quand t’es actrice de séries pour enfants tu poses pas pour playboy…  Surtout dans les metiers ou ton image peut porter un prejudice a une marque… t’es d’ailleurs payé en conséquence dans ce genre de postes ;)



Que X personne fasse du porno , a la limite je m’en fout… qu’une femme affiche sa séxualité en public je m’en temponne chacun fait ce qu’il veut de son cul…  Toutes fois, quand t’as un contrat de travail qui a des closes de moralité, t’es obligé de faire avec, t’etonne pas de te faire virer si tu fais quelque chose contre cela….





Le truc, c’est qu’on en sait rien. Je n’ai pas vu le contrat de travail, et on ne sait même pas si c’est ça son 2ème job. Donc je ne vois pas pourquoi l’attaquer sur ça.







Ruzgfpegk a écrit :



Ayant suivi GamerGate depuis le début (mais je ne pourrais pas pour autant en faire un exposé), je pense que toi aussi tu te bases sur ce qu’en ont écrit les premiers incriminés, c’est-à-dire les médias.

C’est comme faire confiance aux journaux dans l’escarcelle d’un homme d’affaires accusé de fraude : qui croire entre ses journaux et les sources contraires mais non-journalistiques ?

Le mouvement a en bonne partie réussi sa mission initiale depuis longtemps, les gros sites relatifs au jeu vidéo ayant adopté des chartes éthiques suivant les recommandations effectuées.



Lorsque quelqu’un disait “j’ai été harcelé par GamerGate”, au sein du mouvement la réponse était “nous sommes contre le harcèlement, nous t’invitons à porter plainte pour que la police fasse son travail et que le fautif soit puni comme il se doit”.

Et, curieusement, rien n’a jamais été fait.

Le FBI a même mené une enquête sur “les agissements attribués à GamerGate” l’année dernière, enquête dont le principe a été assez bien accueilli à l’intérieur du mouvement qui considérait ne rien avoir à se reprocher, et les fédéraux n’ont à priori rien trouvé de probant…

Sans parler des cas où, après quelques recherches, il a eu plusieurs indices laissant à penser que les “harcelés” avaient organisés eux-mêmes leur harcèlement pour profiter de publicité gratuite (et de campagnes de dons pour les aider à affronter les harcèlements), ce qui pourrait en effet expliquer leur réticence à aller porter plainte.





Ce seraient pas des gros nazes le FBI ? parce qu’il suffit en général d’aller fureter un peu sur les réseaux sociaux pour le voir le harcèlement.



Quant à sa thèse, ça n’a rien à voir avec de la pro-pédophilie, elle dit juste en gros que les différences culturelles entre le Japon et l’occident fait que certaines choses sont considérées comme pedoporn en Occident et pas au Japon. Et ça a servi de départ à une campagne de diffamation/dénigrement.







tazvld a écrit :



De ce que j’ai compris du gamergate, c’est surtout un beau bordel. Parce qu’à l’origine du truc, c’était pour dénoncer les connivences des médias avec les producteurs de JV. Et a priori, c’est partie totalement en couille parce que l’un des acteurs justement était une femme et on en retient au final que les dérapages qui ont eux été largement médiatisé et qui n’a pas arranger du coup les choses.





De toute façon, le problème du sexiste et du harcèlement des femmes dans le milieu du JV dépasse largement le cadre du GG.









ActionFighter a écrit :



On peut dire ça pour à peu près tout à partir du moment où l’entreprise se revendique “familiale”.



Mais c’est assez typique de la réaction patriarcale : les femmes doivent faire ce qu’on leur dit. Elles doivent être dénudées et sexy lorsqu’on le souhaite, mais se couvrir parce que bon, merde, les enfants, quand même…



C’est sa vie privée, elle fait ce qu’elle veut.







Quand ton job, c’est la communication pour “les relations publiques” d’une boîte qui fait du JV tout public, tu évites à tout prix d’afficher des photos de toi en petites tenues à coté d’un des produits de la dite boites, sachant qu’une partie de son boulot est de faire respecter les bonnes mœurs. Tu le sens le coté grinçant du paradoxe. C’est au moins autant inapproprié qu’un homme politique qui fraude au fisc.







Ellierys a écrit :



Le fait qu’elle aie publié quelques photos ou elle est habillée (certes légèrement) ne suffit pas à prouver formellement que son “moonlight job” c’est d’être modèle de charme.



Demain si je poste trois photos de moi en mode “Dieu du stade” sur mon compte Twitter, cela suffit à prouver que j’exerce une activité rémunérée en tant que modèle de charme ?





A quand le calendrier de la rédac ?



Monster Hunter, c’est pas un jeu pour les jeunes enfants.



Xenoblade aussi bien que beaucoup plus light que MH.








tazvld a écrit :



Quand ton job, c’est la communication pour “les relations publiques” d’une boîte qui fait du JV tout public, tu évites à tout prix d’afficher des photos de toi en petites tenues à coté d’un des produits de la dite boites, sachant qu’une partie de son boulot est de faire respecter les bonnes mœurs. Tu le sens le coté grinçant du paradoxe. C’est au moins autant inapproprié qu’un homme politique qui fraude au fisc.





C’est marrant parce que moi, le côté grinçant du paradoxe, je le vois autrement : justifier une campagne de harcèlement pour une histoire de censure avec des photos dénudées <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Le truc, c’est qu’on en sait rien. Je n’ai pas vu le contrat de travail, et on ne sait même pas si c’est ça son 2ème job. Donc je ne vois pas pourquoi l’attaquer sur ça.



va voir son twitter ;) t’auras assez d’elements pour comprendre que c’est quelque chose a connotation sexuelle… après , que se soit du charme, du porno , ou quoi que se soit d’autre c’est pas la question… il y a des policies et elle l’a dit deja elle même qu’en 2.5ans elle s’était deja faite remonter les bretelles a ce sujet… (son son twitter aussi).



d’ailleur elle signale aussi que selon les policies d’entreprise, ils ont le droit d’avoir un deuxième boulot tant que ça porte pas prejudice a la société… (et comme tout contrat de travail a l’americaine , on en deduit que les policies doivent integrer un certain nombre de clauses, exceptions, allignement etc etc etc









YohAsAkUrA a écrit :



va voir son twitter ;) t’auras assez d’elements pour comprendre que c’est quelque chose a connotation sexuelle… après , que se soit du charme, du porno , ou quoi que se soit d’autre c’est pas la question… il y a des policies et elle l’a dit deja elle même qu’en 2.5ans elle s’était deja faite remonter les bretelles a ce sujet… (son son twitter aussi).



d’ailleur elle signale aussi que selon les policies d’entreprise, ils ont le droit d’avoir un deuxième boulot tant que ça porte pas prejudice a la société… (et comme tout contrat de travail a l’americaine , on en deduit que les policies doivent integrer un certain nombre de clauses, exceptions, allignement etc etc etc





Du coup, pour bien comprendre, elle a fait ça anonymement, mais on retrouve ses photos en tapant son nom ?



Ça mérite une update, l’équipe a changé depuis <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Du coup, pour bien comprendre, elle a fait ça anonymement, mais on retrouve ses photos en tapant son nom ?





c’est pas la question.



tu braques une banque anonymement , ça en fait pas pour autant un acte legal!



elle a fait quelque chose ( quoi que se soit) qui n’est pas raccord avec les policies de la compagnie

elle s’est fait chopée

ele s’est faite virer.



en sachant qu’un mois après son engagement il y avait déjà des tentions selon SES PROPRES PAROLES sur SON PROPRE TWITTER parce qu’elle parlait publiquement su le web de viol et faisait de la pub a gogo pour sa thèse concernant la majorité sexuelle a 13ans…

&nbsp;&nbsp;









YohAsAkUrA a écrit :



c’est pas la question.



tu braques une banque anonymement , ça en fait pas pour autant un acte legal!



elle a fait quelque chose ( quoi que se soit) qui n’est pas raccord avec les policies de la compagnie

elle s’est fait chopée

ele s’est faite virer.



en sachant qu’un mois après son engagement il y avait déja des tentions selon SES PROPRES PAROLES sur SON PROPRE TWITTER.





Tu raccourci un peu l’histoire là <img data-src=" />



Elle s’est pris une campagne de dénigrement en pleine poire, et des petits malins l’ont dénoncée et ont fait en sorte que les photos ressortent lorsqu’on tape son nom. Franchement, c’est quand même particulièrement mesquin, non ?



Ça fait 1h qu’on te dit qu’elle publiait un teasing de ses photos elle-même sur son compte Twitter officiel <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Tu raccourci un peu l’histoire là <img data-src=" />



Elle s’est pris une campagne de dénigrement en pleine poire, et des petits malins l’ont dénoncée et ont fait en sorte que les photos ressortent lorsqu’on tape son nom. Franchement, c’est quand même particulièrement mesquin, non ?





y’a pas de raccourcis…



elle a un contrat de travail avec des règles

elle enfreins ses règles et se fait virer car quelqu’un l’a dénoncée.&nbsp;



y’a quoi de raccourcis la dedans…



A ma connaissance les assos anti viol sont rarement subventionnées.








Ruzgfpegk a écrit :



Cette source n’est pas ma préférée car beaucoup trop polarisée, mais au moins elle a les éléments (et des liens d’archives).







En voilà de la source de compèt’, objective, neutre et tout.







Ruzgfpegk a écrit :



Et tenez, un exercice.

A) On dit que GamerGate défend les pires créations.

B) On dit que GamerGate a voulu qu’une défenseuse des pires créations soit virée.

Je vous encourage à essayer de faire une théorie cohérente à partir de ces deux postulats.







C’est de la malhonnêteté là, vu que ton B) est totalement faux. Il lui est reproché de “censurer” certains titres.



le pb n’est pas que les jeux soient sexys, c’est que l’aspect sexuel consiste généralement en la mise en scène de maltraitance ou du voyeurisme sur des jeunes femmes (des comportements d’agression en gros dans la vraie vie).



Le féminisme mérite son lot de critiques mais ce ne sont pas non plus des idiotes hein… elles sont parfaitement capables d’analyser les ressorts de la violence anti femme dans les mentalités et comment les gens sont éduqués à ça.








Soltek a écrit :



Ça fait 1h qu’on te dit qu’elle publiait un teasing de ses photos elle-même sur son compte Twitter officiel <img data-src=" />





Je viens de remonter jusqu’au 15 mars sur son Twitter en et je n’en ai pas vu. Donc si les photos sont anciennes, pourquoi ne s’est-elle pas pas faite virée à ce moment là ?







YohAsAkUrA a écrit :



y’a pas de raccourcis…



elle a un contrat de travail avec des règles

elle enfreins ses règles et se fait virer car quelqu’un l’a dénoncée. 



y’a quoi de raccourcis la dedans…





Il manquait le mot dénonciation ;)










ActionFighter a écrit :



De toute façon, le problème du sexiste et du harcèlement des femmes dans le milieu du JV dépasse largement le cadre du GG.





La communauté, et plus spécialement les joueurs, ont en effet un comportement plus proches d’adolescent en chaleur qui jouent à kikyalaplugross qu’autre chose.

Après, attaquer toute la communauté, c’est aussi une erreur. Je prend par exemple Street Fighter, la particularité de ce jeu est qu’au final perso féminins, masculins et trans (Poison) sont tous autant extravagant les uns que les autres. Il n’y a pas spécialement une grosse différence dans leur traitement.



Les j-RPG ont certe tendance à réduire la surface des tenus des perso féminins de manière inversement proportionnel à leur niveau de protection, mais coté masculin n’est pas forcément mieux, mais ne suis pas forcément les même règles du coté “attirant”, ce n’est pas la chaire qui est mise en valeur chez les perso masculin. Je te rappelle que moi, quand je me lève, j’ai pas une envie de parcourir les terres désolé du nord combattre les armées de kékés pour sauver le monde !









ActionFighter a écrit :



C’est marrant parce que moi, le côté grinçant du paradoxe, je le vois autrement : justifier une campagne de harcèlement pour une histoire de censure avec des photos dénudées <img data-src=" />





Je parlais comme raison de licenciement, la vie privé, oui, mais là non quand même pas. Si ton métier, c’est de la com, il faut rester un minimum crédible toi personnellement et pas faire l’inverse de ce que tu défends (et le rendre public).









ActionFighter a écrit :



Je viens de remonter jusqu’au 15 mars sur son Twitter en et je n’en ai pas vu. Donc si les photos sont anciennes, pourquoi ne s’est-elle pas pas faite virée à ce moment là ?





Dommage c’était en février les dernières <img data-src=" />

Pour la 2ème question je ne peux pas te répondre.









Soltek a écrit :



Dommage c’était en février les dernières <img data-src=" />

Pour la 2ème question je ne peux pas te répondre.





elle pouvait pas poster après parce qu’elle était en lune de miel <img data-src=" />

&nbsp;









ActionFighter a écrit :



La volonté progressiste de faire avancer des idées ou d’aider son prochain n’existe pas <img data-src=" />







Non, elle existe pas, parce que concrètement, quand on prétend vouloir se battre pour “aider son prochain”, il y a une règle qui s’applique : “Charité bien ordonnée commence par soi-même”. La première chose à faire pour aider son prochain est quand-même d’être sympa avec son prochain.



Or ce que l’on constate facilement, c’est que TOUTES les ligues de vertu qui se cachent derrière un “progressisme” de façade, TOUS les militants ultra-“gauche”-ultra-“progressiste”-ultra-“féministe” sont désagréables au possible avec quiconque ne pense pas comme eux, méprisants, prennent quiconque n’est pas de leur bord politique de haut, ont un esprit de meute insupportable… et dans le cas qui nous occupe, ça vaut aussi bien pour les gamergateurs que pour les anti-gamergateurs, qui s’arrachent la bannière du “vrai progressisme” alors que ni les uns, ni les autres ne sont autre chose que des moralistes hypocrites.







ActionFighter a écrit :



Mais c’est assez typique de la réaction patriarcale : les femmes doivent faire ce qu’on leur dit. Elles doivent être dénudées et sexy lorsqu’on le souhaite, mais se couvrir parce que bon, merde, les enfants, quand même…







Je pense que si un mec responsable des RP de Nintendo pose apwal dans des photos coquines, il se fera virer tout pareil hein. Je vois pas ce que le patriarcat vient faire là-dedans. Nintendo est le genre de boîte qui veut pas que ses salariés posent dénudés, a fortiori ceux qui bossent aux relations publiques et représentent la société. C’est assez banal comme condition de travail dans ce genre de job, et ça s’applique aussi bien aux nanas qu’aux mecs. Ça se limite d’ailleurs pas au charme, il y a d’autres activités qu’une boîte réputée “familiale” verrait d’un sale œil (au hasard, si t’es payé comme membre du service d’ordre d’un parti d’extrême-droite et qu’on trouve facilement sur le net des photos de toi crane rasé avec une matraque dans la main, je suis sûr que ça passe pas trop non-plus).









tazvld a écrit :



La communauté, et plus spécialement les joueurs, ont en effet un comportement plus proches d’adolescent en chaleur qui jouent à kikyalaplugross qu’autre chose.

Après, attaquer toute la communauté, c’est aussi une erreur. Je prend par exemple Street Fighter, la particularité de ce jeu est qu’au final perso féminins, masculins et trans (Poison) sont tous autant extravagant les uns que les autres. Il n’y a pas spécialement une grosse différence dans leur traitement.





Oui, si le traitement n’est pas différencier, ça peut se comprendre. De même qu’un RPG qui met en scène un univers onirique peut avoir des costumes sortant de l’ordinaire.







tazvld a écrit :



Les j-RPG ont certe tendance à réduire la surface des tenus des perso féminins de manière inversement proportionnel à leur niveau de protection, mais coté masculin n’est pas forcément mieux, mais ne suis pas forcément les même règles du coté “attirant”, ce n’est pas la chaire qui est mise en valeur chez les perso masculin. Je te rappelle que moi, quand je me lève, j’ai pas une envie de parcourir les terres désolé du nord combattre les armées de kékés pour sauver le monde !





C’est la distinction de traitement le problème <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Je parlais comme raison de licenciement, la vie privé, oui, mais là non quand même pas. Si ton métier, c’est de la com, il faut rester un minimum crédible toi personnellement et pas faire l’inverse de ce que tu défends (et le rendre public).





C’est pas faux dans l’absolu, mais bon se faire virer pour des photos osées, perso…



C’est une femme qui se déguise en petite fille à moitié poil pour attirer les pédophiles? drôle de mentalité <img data-src=" />


Je connais pas la dame ni l’affaire, mais de ce que j’en comprends.

C’est quelqu’un qui travaillait pour une boîte international, au États-Unis, c’est fait licencier car, apriori, ne respectait pas les règlements&nbsp; et politiques internes (voir contrat de travail) de son employeur.



Perso je ne vois pas où est le problème.



Après sur quoi repose l’élément de ce non respect, pour ma part c’est secondaire.

Enfin, soit elle estime que c’est abuse et elle attaquera son employeur soit elle estime que non (ce qui semble être le cas ; juste rage de s’être fait prendre) et ce débat est clos.








RuMaRoCO a écrit :



Je connais pas la dame ni l’affaire, mais de ce que j’en comprends.

C’est quelqu’un qui travaillait pour une boîte international, au États-Unis, c’est fait licencier car, apriori, ne respectait pas les règlements&nbsp; et politiques internes (voir contrat de travail) de son employeur.



Perso je ne vois pas où est le problème.



Après sur quoi repose l’élément de ce non respect, pour ma part c’est secondaire.

Enfin, soit elle estime que c’est abuse et elle attaquera son employeur soit elle estime que non (ce qui semble être le cas ; juste rage de s’être fait prendre) et ce débat est clos.





c’est ce qu’on se tue a dire depuis 9pages <img data-src=" />



mais tu sais… les feministes… le droit du travail… tout ça tout ça tout ça <img data-src=" />



&nbsp;









ActionFighter a écrit :



Le truc, c’est qu’on en sait rien. Je n’ai pas vu le contrat de travail, et on ne sait même pas si c’est ça son 2ème job. Donc je ne vois pas pourquoi l’attaquer sur ça.







Bah Nintendo ils l’ont vu son contrat de travail, et eux ont jugé que c’était pas possible. Ça se comprend.









ActionFighter a écrit :



Franchement, c’est quand même particulièrement mesquin, non ?







C’est complètement mesquin, oui. Mais du côté de Nintendo, c’est logique. Savoir le pourquoi du comment, c’est pas vraiment le problème de Nintendo. Eux ce qu’ils voient, c’est qu’une de leurs employés à un job incompatible avec sa fonction chez Nintendo et que, d’une manière ou d’une autre, ce job est susceptible de porter atteinte à la réputation de leur boîte. Comment ça a été découvert/dénoncé, ça change pas grand chose à leur problème.



La nana a fait le choix d’avoir un job dont elle savait qu’il serait très mal vu par son employeur si il était découvert. Il a été découvert. Elle peut pas vraiment faire semblant d’être surprise des conséquences. C’est un risque qu’elle a pris en parfaite connaissance de cause.





Pour le reste, ce qui me surprend le plus dans le débat concernant Rapp, c’est la contradiction majeure aussi bien de ses soutiens que de ses ennemis concernant les différences culturelles.



La nana a fait un mémoire sur l’importance de respecter les différences culturelles et de ne pas moraliser à tout va selon nos seuls critères occidentaux les pratiques d’une autre culture (ce sur quoi je suis entièrement d’accord avec elle)… mais elle défend la censure d’éléments de jeux vidéos japonais jugés “problématiques”.



De l’autre côté, ses ennemis défendent une absence totale de censure de ce qui vient du Japon, parce que c’est dénaturer le jeu et qu’après tout pourquoi nos petites névroses occidentales sur le sexe devraient être universelles etc…. et ils lui reprochent son mémoire dans lequel c’est quasiment mot pour mot ce qu’elle défend.



C’est hallucinant de voir comme tout ce petit monde est devenu l’exact miroir de ce qu’il prétend critiquer, et de voir que personne ne saisit l’ironie de la chose.



Personnellement je suis plus dérangé par les 50 licenciements en Corée, pourquoi la wii u n’a pas été commercialisée là bas? La filiale n’avait aucune chance d’être rentable si elle n’a rien à vendre.



Quand à&nbsp;Alison Rapp, en définitive on ne sait pas pourquoi elle a été vidée. Si elle se sent flouée elle portera surement l’affaire en justice, wait and see.


Non, te sens pas obligé d’étaler ta misogynie à tout le monde dans le thread STP, car c’est pas de ça dont il s’agit dans le fond du problème ;).



Parce que c’est vraiment très facile de parler de policies et de termes de contrat façon serious business qui sont spéculatif alors que par ailleurs on a aucun doute sur le harcèlement qui a existé. On devrait donc parler de la lâcheté de Nintendo quand à sa position vis à vis du harcèlement subie par unE (comme toujours) de ses employés et surtout de la masse de gaters à l’origine, une fois de plus, de ce que subis une femme dans le milieu du JV.








ActionFighter a écrit :



C’est pas faux dans l’absolu, mais bon se faire virer pour des photos osées, perso…





Bah, si dans ton contrat c’est marqué que tu ne dois pas, tu prend tes risques en le faisant. Généralement ces genres de clause sont volontairement flou. Comme les clauses de mobilité…



D’après ce que j’ai compris, elle a quand même reçu des avertissements avant le licenciement. Cette histoire ne donne pas l’impression&nbsp; de lui être tombé sur le coin de la figure sans prévenir. Elle devait savoir quand même (utilisation de pseudo).



Je pourrais même penser que Nintendo a essayé de régler ça proprement plutôt que de donner un semblant de raison au GG. Mais bon, ça on ne le saura jamais. <img data-src=" />









Liam a écrit :



Non, elle existe pas, parce que concrètement, quand on prétend vouloir se battre pour “aider son prochain”, il y a une règle qui s’applique : “Charité bien ordonnée commence par soi-même”. La première chose à faire pour aider son prochain est quand-même d’être sympa avec son prochain.



Or ce que l’on constate facilement, c’est que TOUTES les ligues de vertu qui se cachent derrière un “progressisme” de façade, TOUS les militants ultra-“gauche”-ultra-“progressiste”-ultra-“féministe” sont désagréables au possible avec quiconque ne pense pas comme eux, méprisants, prennent quiconque n’est pas de leur bord politique de haut, ont un esprit de meute insupportable… et dans le cas qui nous occupe, ça vaut aussi bien pour les gamergateurs que pour les anti-gamergateurs, qui s’arrachent la bannière du “vrai progressisme” alors que ni les uns, ni les autres ne sont autre chose que des moralistes hypocrites.





On est tous le moraliste hypocrite pour d’autres dans un débat <img data-src=" />



Ce n’est pas autant que les combats ne sont légitimes. Et généraliser à toutes les assos et tous les militants associatifs, c’est juste très faux.

Énormément de militants ne militent pas sur internet mais au quotidien, auprès des publics et loin des polémiques.



Et répéter le discours en généralisant sur la base de l’exemple de quelques assos médiatisées me semble très dangereux pour le travail social effectué par plein d’assos.







Liam a écrit :



C’est complètement mesquin, oui. Mais du côté de Nintendo, c’est logique. Savoir le pourquoi du comment, c’est pas vraiment le problème de Nintendo. Eux ce qu’ils voient, c’est qu’une de leurs employés à un job incompatible avec sa fonction chez Nintendo et que, d’une manière ou d’une autre, ce job est susceptible de porter atteinte à la réputation de leur boîte. Comment ça a été découvert/dénoncé, ça change pas grand chose à leur problème.



La nana a fait le choix d’avoir un job dont elle savait qu’il serait très mal vu par son employeur si il était découvert. Il a été découvert. Elle peut pas vraiment faire semblant d’être surprise des conséquences. C’est un risque qu’elle a pris en parfaite connaissance de cause.



Pour le reste, ce qui me surprend le plus dans le débat concernant Rapp, c’est la contradiction majeure aussi bien de ses soutiens que de ses ennemis concernant les différences culturelles.



La nana a fait un mémoire sur l’importance de respecter les différences culturelles et de ne pas moraliser à tout va selon nos seuls critères occidentaux les pratiques d’une autre culture (ce sur quoi je suis entièrement d’accord avec elle)… mais elle défend la censure d’éléments de jeux vidéos japonais jugés “problématiques”.



De l’autre côté, ses ennemis défendent une absence totale de censure de ce qui vient du Japon, parce que c’est dénaturer le jeu et qu’après tout pourquoi nos petites névroses occidentales sur le sexe devraient être universelles etc…. et ils lui reprochent son mémoire dans lequel c’est quasiment mot pour mot ce qu’elle défend.



C’est hallucinant de voir comme tout ce petit monde est devenu l’exact miroir de ce qu’il prétend critiquer, et de voir que personne ne saisit l’ironie de la chose.





Si je vois bien l’ironie de ses ennemis, je trouve pas ironique sa situation au contraire, si elle défend les différences culturelles, elle défend les localisations en fonction de la culture dans lesquelles elles s’inscrivent.









Khamaï a écrit :



Bah, si dans ton contrat c’est marqué que tu ne dois pas, tu prend tes risques en le faisant. Généralement ces genres de clause sont volontairement flou. Comme les clauses de mobilité…



D’après ce que j’ai compris, elle a quand même reçu des avertissements avant le licenciement. Cette histoire ne donne pas l’impression  de lui être tombé sur le coin de la figure sans prévenir. Elle devait savoir quand même (utilisation de pseudo).



Je pourrais même penser que Nintendo a essayé de régler ça proprement plutôt que de donner un semblant de raison au GG. Mais bon, ça on ne le saura jamais. <img data-src=" />





Oui, on ne sait pas. Du coup, le débat tourne en rond <img data-src=" />









Liam a écrit :



La nana a fait un mémoire sur l’importance de respecter les différences culturelles et de ne pas moraliser à tout va selon nos seuls critères occidentaux les pratiques d’une autre culture (ce sur quoi je suis entièrement d’accord avec elle)… mais elle défend la censure d’éléments de jeux vidéos japonais jugés “problématiques”.





Je ne vois pas la contradiction

D’un côté, elle dit “arrêtez de dire au Japon comment il doit écrire ses lois en donnant des leçons forgées sous VOTRE prisme culturel (en sous-entendant qu’il est le seul valable)”

De l’autre, “ce jeu a beau être japonais, certains éléments ne conviennent pas au marché occidental” d’où “censure”.



Si la mouvance GamerGate est à l’origine d’autant de harcèlement que tu le prétends, pourquoi est-ce que personne n’a encore été inquiété par la justice ?








Ruzgfpegk a écrit :



Si la mouvance GamerGate est à l’origine d’autant de harcèlement que tu le prétends, pourquoi est-ce que personne n’a encore été inquiété par la justice ?





Parce que le harcèlement, lorsqu’il est un phénomène de masse, est très difficile à prouver. Il y a une part de subjectivité qui fait qu’il peut ne pas y avoir de “preuves” matérielles.









ActionFighter a écrit :



Oui, si le traitement n’est pas différencier, ça peut se comprendre. De même qu’un RPG qui met en scène un univers onirique peut avoir des costumes sortant de l’ordinaire.





C’est la distinction de traitement le problème <img data-src=" />







Ha… le “beau” n’est pas le même coté masculin et coté féminin. Si je mets des porte-jarretelle et des sous-vêtement à dentelles fines, ça fait de moi un mecs louche, pas un mec sexy (même en mettant des talons aiguilles ça ne marche pas).







Il y a par exemple les heros masculins de nekestu moderne, on trouve pas mal d’adolescent aux traits androgynes, au coupes improbables, torse nu ou ne portant qu’un petite veston ouvert montrant largement la plaquette d’abdo et laissant supposé une musculature fine mais très présente au niveau des bras et des pectoraux. Ca change des chaînes de montagnes de muscles plus typique des héro de jeux occidentaux.









ActionFighter a écrit :



C’est pas faux dans l’absolu, mais bon se faire virer pour des photos osées, perso…







Quand tu es dans la com’, ton image, même dans le vie privé public doit rester en accord avec l’image de ton entreprise. La dame, elle bosse dans le “respect des bonnes mœurs” et publie à coté des photo d’elle en petites tenues et avec un produit de la firme. Comment veux-tu a coté que son boulot de com soit pris au sérieux si tu fait tout le contraire à coté.

Je suis sûr que même en France c’est défendable comme motif de renvoi.



En tout cas c’est vraiment efficace, ça parle que de la femme au lieu des 50 coréens








tazvld a écrit :



Ha… le “beau” n’est pas le même coté masculin et coté féminin. Si je mets des porte-jarretelle et des sous-vêtement à dentelles fines, ça fait de moi un mecs louche, pas un mec sexy (même en mettant des talons aiguilles ça ne marche pas).



Il y a par exemple les heros masculins de nekestu moderne, on trouve pas mal d’adolescent aux traits androgynes, au coupes improbables, torse nu ou ne portant qu’un petite veston ouvert montrant largement la plaquette d’abdo et laissant supposé une musculature fine mais très présente au niveau des bras et des pectoraux. Ca change des chaînes de montagnes de muscles plus typique des héro de jeux occidentaux.





Ce n’est pas tant le “beau” que le stéréotype genré qui est un problème. Lorsque tu as un mec en grosse armure de fou qui a l’air de peser 3t à côté d’une meuf avec juste les tétons de cachés, il y a quand même un souci <img data-src=" />







Jhorblocks a écrit :



En tout cas c’est vraiment efficace, ça parle que de la femme au lieu des 50 coréens





Ils n’avaient qu’à faire des photos dénudées <img data-src=" />










ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas tant le “beau” que le stéréotype genré qui est un problème. Lorsque tu as un mec en grosse armure de fou qui a l’air de peser 3t à côté d’une meuf avec juste les tétons de cachés, il y a quand même un souci <img data-src=" />





Distraire l’ennemi est aussi un moyen de défense… <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas tant le “beau” que le stéréotype genré qui est un problème. Lorsque tu as un mec en grosse armure de fou qui a l’air de peser 3t à côté d’une meuf avec juste les tétons de cachés, il y a quand même un souci <img data-src=" />







Non, dans les J-RPG, généralement l’armure masculine ressemble toujours plus à un costume du carnaval de Rio, à te demander comment il arrive encore à passer les portes les épaulette de 2m de large et 3 de haut. Oui, les mec, dans les J-RPG, ce sont des paons pour qui plus la queues est belle et bien décorée, plus il est “fort”.









ActionFighter a écrit :



Ils n’avaient qu’à faire des photos dénudées <img data-src=" />







Il l’ont fait mais c’était tellement une orgie de pixels que l’on aurait cru un jeu Inde.



Il n’y a pas que son mémoire qui a dérangé. Certains de ses twits et de ses positions en général en faveur du relâchement des lois anti-pédophilie, peuvent choquer, et je le comprends.








WereWindle a écrit :



Distraire l’ennemi est aussi un moyen de défense… <img data-src=" />





Le calcul est risqué si tu tombes sur une femme hétéro <img data-src=" />







tazvld a écrit :



Non, dans les J-RPG, généralement l’armure masculine ressemble toujours plus à un costume du carnaval de Rio, à te demander comment il arrive encore à passer les portes les épaulette de 2m de large et 3 de haut. Oui, les mec, dans les J-RPG, ce sont des paons pour qui plus la queues est belle et bien décorée, plus il est “fort”.



Il l’ont fait mais c’était tellement une orgie de pixels que l’on aurait cru un jeu Inde.





<img data-src=" />



Il faut voir l’autre côté du miroir: être victime de harcèlement est être une victime, mais n’innocente pas pour les faits pour lesquels on est harcelé si ces faits posent problème.



Je ne dis pas nécessairement que c’est le cas ici. Ce que je dis, c’est que ce n’est pas parce qu’elle a été harcelée qu’elle est innocente (même si la justice populaire n’est jamais une bonne chose).








tazvld a écrit :



Et sinon, c’est quoi cette histoire de gamergate ? J’ai l’impression que l’on parle ici de la version transmise par les médias et non l’histoire d’origine :

l’histoire d’origine, c’est l’accusation des magasines de jeux vidéo à faire copain copain avec les gros studio.

l’histoire des médias, c’est le sexisme dans les jeux vidéo.







Mets-toi à jour :



http://www.merlanfrit.net/Quinnspiracy,764



Les medias n’en font pas une affaire de sexisme, c’est bien plus complexe que ça. Il se trouve que les revendications portées par le plus ou moins informel mouvement GamerGate sont multiples, et incluent une large part de sexisme si ce n’est de misogynie. C’est globalement un mouvement qui supporte relativement mal qu’on lui pointe ses énormes contradictions, et qui n’est pas à un sophisme près. Ça ne fait pas des anti-GG des défenseurs absolus de Zoe Quinn ou d’Alison Rapp pour autant.



Oui, mais là, il n’est pas question des choix “éditoriaux” de Nintendo, il est question de la raison pour laquelle ces choix seraient différents entre un jeu sorti sur cette plate-forme, avec la même politique, au Japon, et le même jeu, sorti sur la même plate-forme, ailleurs.



Quand tu es dans un climat où beaucoup sont très mal à l’aise avec ce qu’ils ressentent comme une forme de néo-puritanisme imposé par les médias, il est compréhensible que ce genre de choses passe mal auprès d’un certain public. Et ce certain public n’est pas forcément une horde de puceaux misogynes.








YohAsAkUrA a écrit :



mais tu sais… les feministes… le droit du travail… tout ça tout ça tout ça <img data-src=" />







L’internaute moyen, la réalité, tout ça tout ça tout ça.



<img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Si je vois bien l’ironie de ses ennemis, je trouve pas ironique sa situation au contraire, si elle défend les différences culturelles, elle défend les localisations en fonction de la culture dans lesquelles elles s’inscrivent.







Le problème, c’est que ça se base sur des arguments moraux absolutistes, alors même que ce que son mémoire montre, c’est que la morale c’est justement un truc très relatif.



Qu’un commercial dise “mouais, en Occident, un tel truc, ça se vendra pas, c’est pas la came de notre public” je peux le comprendre. Mais qu’on rentre dans des querelles de morale à base de “il faut cacher ces jambes car c’est problématique, c’est misogyne, c’est pas bien”, a fortiori sur des œuvres artistiques, je trouve ça contradictoire avec l’idée que “on fait chier le japon à partir de considérations morales qui n’ont rien d’absolues et c’est débile, car en vrai ce qu’ils font n’est ni bien ni mal, c’est juste leur délire.”



Pourquoi ne pas appliquer le même principe aux jeux qu’on sort chez nous ? Pourquoi vouloir les juger en terme de bien et de mal, et vouloir les rendre “moralement purs”, et ne pas plutôt dire “c’est ni bien ni mal, c’est le délire des créateurs, libre aux joueurs occidentaux d’adhérer ou pas” ? Encore une fois, qu’on s’inquiète que ça ne se vende pas, à la rigueur, ça serait compréhensible : il y a des impératifs financiers pour la sortie d’un jeu, il faut que ça soit profitable. Mais les arguments moraux, c’est totalement contradictoire avec un mémoire qui souligne au contraire le caractère éminemment relatif et discutable de la morale.



Au-delà des problèmes de harcèlement liés au GamerGate (et qui sont présents dans tous les mouvements qui passent de près ou de loin par Internet, ce qui n’excuse rien, mais explique beaucoup), le problème est que le dit “sexisme” ou la dite “misogynie” est discutable, dans la mesure où c’est plus une opposition aux mouvements féministes modernes qui redéfinissent largement ces termes. (du point de vue de ceux qui s’identifient au GG). Et, effectivement, une énorme partie des médias de masse s’arrêtent au harcèlement et aux mots clef “sexiste”, “misogyne” sans se poser les questions sous-jacentes.



Non, être “anti-féministe”, ce n’est pas nécessairement être “sexiste” ou être “misogyne”.



Le tableau est extrêmement complexe mais oui, souvent, c’est réduit à du harcèlement, du sexisme et de la misogynie, alors que ce qui fait que beaucoup de gens se revendiquent du GG, ce n’est pas nécessairement ça.








night57200 a écrit :



Il faut voir l’autre côté du miroir: être victime de harcèlement est être une victime, mais n’innocente pas pour les faits pour lesquels on est harcelé si ces faits posent problème.



Je ne dis pas nécessairement que c’est le cas ici. Ce que je dis, c’est que ce n’est pas parce qu’elle a été harcelée qu’elle est innocente (même si la justice populaire n’est jamais une bonne chose).







Le fait d’être innocent ou non ne change rien à l’affaire : que ce soit vrai ou non, je ne vais pas tabasser le môme du voisin parce que je pense qu’il pisse sur mes rosiers.



Je suis d’accord pour le départ d’Alison, bien jouer Big N.








night57200 a écrit :



Non, être “anti-féministe”, ce n’est pas nécessairement être “sexiste” ou être “misogyne”.







Alors là, je voudrais bien que tu expliques comment c’est possible, sachant que le féminisme consiste essentiellement en l’abolition des différences sociales hommes / femmes, et que le sexisme c’est précisément traiter les individus différemment en fonction de leur sexe.









mirandir a écrit :



Alors là, je voudrais bien que tu expliques comment c’est possible, sachant que le féminisme consiste essentiellement en l’abolition des différences sociales hommes / femmes, et que le sexisme c’est précisément traiter les individus différemment en fonction de leur sexe.





ça c’est ce qu’il y a écris sur wikipedia et je suis totalement pour cela… toute fois en réalité,&nbsp;&nbsp;le feminisme consiste plus tôt a porter la femme a une échelle supérieur a l’homme et non pas a la même echelle que celui ci.



&nbsp;



mirandir a écrit :



Le fait d’être innocent ou non ne change rien à l’affaire : que ce soit vrai ou non, je ne vais pas tabasser le môme du voisin parce que je pense qu’il pisse sur mes rosiers.





par contre tu seras bien content qu’un voisin qui l’a vu , même si il arrête pas d’emmerder le fils de ton voisin vienne te dire que c’est justement le fils du voisin qui vient pisser sur tes rosiers… Et le jour ou ça arrivera, tu iras voir le fils de ton voisin et tu lui feras la morale pour lui dire d’arrêter…

&nbsp;



et c’est ce qu’il s’est passé dans ce cas ci.

&nbsp;

&nbsp;



Certains courants (montants) du féminisme moderne prônent l’égalité de résultat plutôt que l’égalité d’opportunité (souvent de très bonne foi, comme moyen supposé d’obtenir l’égalité d’opportunité). Dans certains cas, quand tu institutionnalises une égalité de résultats entre (le groupe des) hommes et (le groupe des) femmes, tu institutionnalises une différence de traitement entre (les individus) hommes et (les individus) femmes, ce qui remet entièrement en cause l’égalité d’opportunités entre hommes et femmes. Et ils redéfinissent le sexisme, qui n’est plus “traiter les individus différemment en fonction de leur sexe”, mais comme “la société opprimant la femme et les personnes d’un genre non conforme à la norme”.

Le féminisme ne se définit plus par “demander une égalité de traitement entre hommes et femmes” depuis une paire d’années maintenant.

&nbsp;

Et certaines personnes qui s’ont d’accord avec l’égalité de traitement entre individus hommes et femmes ne sont pas d’accord avec la recherche d’une égalité de résultats entre les groupes des hommes et des femmes. Pourtant, ils ne prônent pas le sexisme ou une différence de traitement entre hommes et femmes.



La question est bien trop complexe pour résumer “le féminisme” en tant que mouvement à la recherche de l’égalité de traitement entre hommes et femmes, ou ceux qui s’opposent au “féminisme” en tant que mouvement à des sexistes ou des misogynes.


Pour le bien de tous, ne parle pas de féminisme, visiblement tu as 0 connaissance sur le sujet, et le mainsplaining c’est mignon, mais lassant…



&nbsp;




Alors là, je voudrais bien que tu expliques comment c’est possible, sachant que le féminisme consiste essentiellement en l’abolition des différences sociales hommes / femmes, et que le sexisme c’est précisément traiter les individus différemment en fonction de leur sexe.

&nbsp;





Le jour où&nbsp;une féministe&nbsp;m’a expliqué que j’étais par définition j’étais un oppresseur parce que j’étais un mec, le féminisme ça m’a gonflé. J’arrête pas de lire que c’est pour l’égalité etc, mais à chaque fois que je lis les idées sur les diverses pages d’asso, je lis surtout à quel point tout ça c’est la faute au patriarcat et que implicitement on est que des raclures parce qu’on est des mecs.



Alors à la longue, elles y sont arrivées, je peux plus encadrer le féminisme. Pour autant je me comporte avec mes amies de la manière qu’avec mes amis, bière, jeux-vidéo etc. Donc oui, on peut en avoir par dessus la tête du féminisme et pour autant ne pas considérer que la place de la femme est à la cuisine et que sa génétique lui empêche de faire de l’informatique. (ou autre idée à la con)








Munsh a écrit :



Pour le bien de tous, ne parle pas de féminisme, visiblement tu as 0 connaissance sur le sujet, et le mainsplaining c’est mignon, mais lassant…



&nbsp;





a la limite ce que tu peux bien penser je m’en tape un peu comme de mon premier slip calida a dire vrai…&nbsp;et jusqu’a preuve du contraire je vis dans un pays libre ou j’ai le droit de m’exprimer librement alors tes idées arriérées de fascite tu te les gardes! on a pas élevé les cochons ensembles alors me dis pas ce que j’ai le droit de dire en public ou pas… surtout quand t’as un argumentaire aussi faible que celui la.

&nbsp;



le fait est clair net et concis comme je l’ai deja dit :



elle a fait un taff qui n’étais pas autorisé selon les regles de Nintendo.

Nintendo l’a appris

Nintendo l’a virée.



Nintendo est dans son bon droit.



la miss gueule que c’est de la faute du GG alors que c’est pas le GG qui faisait ce deuxième boulot mais elle.



si elle a un problème avec Nintendo elle ira au tribunal… mais elle le dit elle même que son taff n’était pas en adéquation avec le reglement d’entreprise.



ça s’arrête la ;)

&nbsp;



Ca dépend de ce que tu entends par “féminisme” en fait, si tu prends la définition, difficile d’être en désaccord avec toi.

Si tu prends les groupes représentants la notion, tu peux être en désaccord avec leurs actions en pensant qu’elles ne servent pas la cause et de fait tu te retrouves “anti-féministe” sous prétexte de refuser de défendre les femmes sous un certains angle.

Après dans ce second cas tu es “techniquement” un féministe en même temps que d’être un “anti-féministe” et tu prônes tout de même l’égalité (sans forcément avoir de solution, les convictions suffisent).








Munsh a écrit :



Pour le bien de tous, ne parle pas de féminisme, visiblement tu as 0 connaissance sur le sujet, et le mainsplaining c’est mignon, mais lassant…



Merci &lt;3

Les discussions de comptoirs ça va bien 2 minutes.



et pendant ce temps Miitomo vient de sortir :)










mirandir a écrit :



Alors là, je voudrais bien que tu expliques comment c’est possible, sachant que le féminisme consiste essentiellement en l’abolition des différences sociales hommes / femmes, et que le sexisme c’est précisément traiter les individus différemment en fonction de leur sexe.





Il faudrait parler de féminismes au pluriel, c’est un ensemble de mouvement qui n’ont pas les même revendication.



Par exemple, je considère totalement débile la volonté de féminiser les titres et même contreproductif. En effet, en français, le genre grammatical masculin inclus le genre sémantique masculin et neutre. Les titres étant neutre, ils sont au genre grammatical neutre. l’utiliser le féminin provoque donc une distinction, tu le marque comme profondément féminin. Lorsque je parle de “docteur Quinn” je ne mais aucun a priori quant au sexe de la personne, je désigne un titre, mais si j’utilise “Doctoresse Quinn”, là j’insiste sur le fait que c’est bien une femme et je peux alors largement sortir des bonnes blague misogyne avec des sous-entendu sur sa spécialité “if you know what I mean” qui marcherait vachement moins bien si je n’avais pas utiliser le terme “doctoresse”. Après, certain métier sont au féminin car traditionnellement ils étaient fait par des femmes. Ceux là sont généralement aujourd’hui masculinisé généralement car justement il y a un défaut de genre sémantique masculin (sage-femmes dont je ne sais même pas si ça a été masculinisé du coup)



La discrimination positive, et les quota sont aussi selon moins des mesures contre productive : dans un milieux où les femmes sont déjà rare, on n’a finalement pas beaucoup de choix et le besoin de remplir les quota est plus important que la compétence de la personnes (combien de femme dans les listes sont juste là pour remplir le quota, qu’importe sa totale incompétence ? quitte à éviter l’image de la greluche, évitez de les mettre au premier plan )….



Dans la sémantique encore, je n’aime pas le mot “féminisme” car justement il est centré sur la cause des femmes. Cela passe donc sous silence que le rôle de “l’homme fort au qui ramène l’argent et protège le foyer” est aussi quelque chose que la pression sociale impose pas mal.



Sans vouloir prendre parti ; Sur la réponse que m’a fait que YohAsAkUrA , l’énoncé du féministe et du droit du travail est de l’ordre de la plaisanterie (renforcé par la présence du <img data-src=" />). De la à parler de sa misogynie c’est peut-être exagéré ?

<img data-src=" />



&nbsp;

Par ailleurs, concernant Nintendo y a t’il des cas&nbsp; similaires où un employé masculin n’a PAS été licencié suivant les mêmes critères ?&nbsp;



&nbsp;Pour moi cette affaire j’ai l’impression que c’est juste le paradoxe du cylindre :&nbsp;

les pro voient un rectangle ; les anti un cercle alors quand prenant un peu de recul … ben c’est juste un cylindre …&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;








RuMaRoCO a écrit :



Sans vouloir prendre parti ; Sur la réponse que m’a fait que YohAsAkUrA , l’énoncé du féministe et du droit du travail est de l’ordre de la plaisanterie (renforcé par la présence du <img data-src=" />). De la à parler de sa misogynie c’est peut-être exagéré ?

<img data-src=" />



&nbsp;

Par ailleurs, concernant Nintendo y a t’il des cas&nbsp; similaires où un employé masculin n’a PAS été licencié suivant les mêmes critères ?&nbsp;

&nbsp;





enfin ;)





malheureusement on ne sauras pas avant très longtemps si chez nintendo il y a eu le même genre de cas avec des hommes car le titre reel du poste qu’elle occupe en 2ème job n’est pas officiellement communiqué.



mais on peut prendre l’exemple de Chris Pranger qui a été licencié car il a participé a un podcast sans l’aval de sa hierarchie. ce n’est pas du tout le même contexte mais on peut deja en déduire que la direction de Nintendo n’accepte pas vraiment qu’on bypass le reglement.

&nbsp;



Vraie question : C’est vraiment à Nintendo de s’occuper des affaires personnelles de cette femme ? Le groupe a juste vu quelqu’un qui n’a pas respecté leur charte, le pourquoi du comment c’est franchement pas leur problème.

Qu’elle se retourne contre ses harceleurs dans un second temps, certainement, mais Nintendo n’a plus rien à voir là dedans.








YohAsAkUrA a écrit :



ça c’est ce qu’il y a écris sur wikipedia et je suis totalement pour cela… toute fois en réalité,  le feminisme consiste plus tôt a porter la femme a une échelle supérieur a l’homme et non pas a la même echelle que celui ci.







Ah. Source, preuve, exemple, même un début ?



 



YohAsAkUrA a écrit :



par contre tu seras bien content qu’un voisin qui l’a vu , même si il arrête pas d’emmerder le fils de ton voisin vienne te dire que c’est justement le fils du voisin qui vient pisser sur tes rosiers… Et le jour ou ça arrivera, tu iras voir le fils de ton voisin et tu lui feras la morale pour lui dire d’arrêter…

 

et c’est ce qu’il s’est passé dans ce cas ci.







Je ne suis pas sûr d’avoir tout capté car c’est assez confus, mais ce n’est pas ce qui s’est passé ici. Tu oublies légèrement la dimension harcèlement.







night57200 a écrit :



Certains courants (montants) du féminisme moderne prônent l’égalité de résultat plutôt que l’égalité d’opportunité (souvent de très bonne foi, comme moyen supposé d’obtenir l’égalité d’opportunité). Dans certains cas, quand tu institutionnalises une égalité de résultats entre (le groupe des) hommes et (le groupe des) femmes, tu institutionnalises une différence de traitement entre (les individus) hommes et (les individus) femmes, ce qui remet entièrement en cause l’égalité d’opportunités entre hommes et femmes.







Il va falloir définir ce que tu appelles “l’égalité d’opportunité”.







night57200 a écrit :



Et ils redéfinissent le sexisme, qui n’est plus “traiter les individus différemment en fonction de leur sexe”, mais comme “la société opprimant la femme et les personnes d’un genre non conforme à la norme”.

Le féminisme ne se définit plus par “demander une égalité de traitement entre hommes et femmes” depuis une paire d’années maintenant.







“ils, c’est qui ? Sinon, même réponse qu’à YohAsAkUrA.

 





night57200 a écrit :



Et certaines personnes qui s’ont d’accord avec l’égalité de traitement entre individus hommes et femmes ne sont pas d’accord avec la recherche d’une égalité de résultats entre les groupes des hommes et des femmes. Pourtant, ils ne prônent pas le sexisme ou une différence de traitement entre hommes et femmes. La question est bien trop complexe pour résumer “le féminisme” en tant que mouvement à la recherche de l’égalité de traitement entre hommes et femmes, ou ceux qui s’opposent au “féminisme” en tant que mouvement à des sexistes ou des misogynes.







Donc, “certaines personnes” veulent une égalité de traitement… qui ne se voit pas dans les résultats ? “Certaines personnes” ne seraient pas schizophrènes ?







shadowfox a écrit :



J’arrête pas de lire que c’est pour l’égalité etc, mais à chaque fois que je lis les idées sur les diverses pages d’asso, je lis surtout à quel point tout ça c’est la faute au patriarcat et que implicitement on est que des raclures parce qu’on est des mecs.







Je pense surtout que tu n’as pas dû comprendre grand chose aux explications données, parce que des “pages d’asso” indiquant que tous les mecs sont des raclures, je n’en vois pas beaucoup <img data-src=" />







YohAsAkUrA a écrit :



a la limite ce que tu peux bien penser je m’en tape un peu comme de mon premier slip calida a dire vrai… et jusqu’a preuve du contraire je vis dans un pays libre ou j’ai le droit de m’exprimer librement alors tes idées arriérées de fascite tu te les gardes! on a pas élevé les cochons ensembles alors me dis pas ce que j’ai le droit de dire en public ou pas… surtout quand t’as un argumentaire aussi faible que celui la.







C’est très drôle, tu pousses un cri pour ta liberté d’exprimer tes idées tout en lui disant de la fermer <img data-src=" />



Oui voilà, c’est moi qui suis pas assez intelligent.



EDIT : Au passage c’est marrant d’avoir cité que la moitié de mon commentaire.


Je pense que cela est une vision personnel du féminisme. La définition est en plus simple et par extension plus large (cf : LAROUSSE)

Pour le sexisme je le compléterais par “pour seul élément de discrimination le sexe”.

Par ailleurs le sexisme est neutre dans son usage. C’est la vision phallocrate et paternaliste de&nbsp; notre société qui le considère comme synonyme d’anti féministe chose qu’il n’est pas.

Au contraire on peut être féministe et sexiste (même si plutôt rare ; Exemple une féministe qui créérai un club de sport exclusivement pour les femmes).

&nbsp;








tazvld a écrit :



Il faudrait parler de féminismes au pluriel, c’est un ensemble de mouvement qui n’ont pas les même revendication.







Tout à fait, comme c’est toujours le cas dès qu’il y a plus d’une personne qui revendique quelque chose.







tazvld a écrit :



Par exemple, je considère totalement débile la volonté de féminiser les titres et même contreproductif. En effet, en français, le genre grammatical masculin inclus le genre sémantique masculin et neutre. Les titres étant neutre, ils sont au genre grammatical neutre. l’utiliser le féminin provoque donc une distinction, tu le marque comme profondément féminin. Lorsque je parle de “docteur Quinn” je ne mais aucun a priori quant au sexe de la personne, je désigne un titre, mais si j’utilise “Doctoresse Quinn”, là j’insiste sur le fait que c’est bien une femme et je peux alors largement sortir des bonnes blague misogyne avec des sous-entendu sur sa spécialité “if you know what I mean” qui marcherait vachement moins bien si je n’avais pas utiliser le terme “doctoresse”. Après, certain métier sont au féminin car traditionnellement ils étaient fait par des femmes. Ceux là sont généralement aujourd’hui masculinisé généralement car justement il y a un défaut de genre sémantique masculin (sage-femmes dont je ne sais même pas si ça a été masculinisé du coup)







Au-delà de la féminisation ou non-féminisation des titres de métier, je pense que le langage et sa structure joue un rôle très important dans les relations hommes / femmes d’une société. En tant que petite fille, apprendre en français que “le masculin l’emporte toujours sur le féminin” doit avoir une influence plus grande que la simple maitrise de la langue, d’après moi.







tazvld a écrit :



La discrimination positive, et les quota sont aussi selon moins des mesures contre productive : dans un milieux où les femmes sont déjà rare, on n’a finalement pas beaucoup de choix et le besoin de remplir les quota est plus important que la compétence de la personnes (combien de femme dans les listes sont juste là pour remplir le quota, qu’importe sa totale incompétence ? quitte à éviter l’image de la greluche, évitez de les mettre au premier plan )….







Il n’y a pas de réponse toute faite à ça. Le cas inverse peut très bien exister : pléthore de femmes compétentes à disposition, mais choix d’un homme moins compétent car le choix d’une femme est exclu.







tazvld a écrit :



Dans la sémantique encore, je n’aime pas le mot “féminisme” car justement il est centré sur la cause des femmes. Cela passe donc sous silence que le rôle de “l’homme fort au qui ramène l’argent et protège le foyer” est aussi quelque chose que la pression sociale impose pas mal.







Le fait est que ce sont surtout les femmes qui souffrent de la discrimination sexuelle, et ce sont elles qui doivent encore aujourd’hui combattre certaines visions de la société.

Cette vision unique de ce que doit être l’homme et de son rôle sociétal est également combattu par le féminisme.



“Ils” se réfère à “certains mouvement féministes” dans ma phrase.



&nbsp;L’égalité d’opportunité? Dans ce contexte, c’est l’absence d’éléments négatifs venant de l’extérieur (au sens large) qui te privent injustement d’une opportunité. Le postulat de base de beaucoup de “ils” c’est qu’en l’absence de toute influence extérieure, une égalité d’opportunité débouchera nécessairement sur une égalité de résultats. Pourtant, à aucun moment, ce postulat n’est démontré, alors même que la science a plutôt tendance à montrer le contraire, au moins à l’échelle des groupes.



Note bien: quand je dis que la science a tendance à montrer le contraire, je ne dis pas que la science doit être utiliser pour instaurer des inégalités institutionnalisées entre les groupes. Si la science dit “les femmes sont en général meilleures pour compter de 0 à 100, les hommes sont en général meilleurs pour compter de 100 à 0”, cela ne justifie pas de faire une loi imposant aux femmes de se réserver aux métiers où on compte de 0 à 100, et aux hommes de se réserver aux métiers où on compte de 100 à 0. Parce que les tendances générales se voient dans les statistiques mais ne peuvent pas s’appliquer à tous les échantillons. Par contre, cela justifie de trouver normal que dans un environnement où chacun trouve un métier suivant ses compétences, sans influence extérieure, on retrouve plus de femmes que d’hommes dans les métiers où on compte de 0 à 100, et plus d’hommes que de femmes dans les métiers où on compte de 100 à 0.



De même, en imposant une égalité de résultat, rien ne dit que ça permettra de déboucher sur une égalité d’opportunité, alors que ça pourrait aussi bien créer de nouvelles inégalités à l’intérieur de chacun des deux groupes.








Mithrill a écrit :



“Alison Rapp a par la suite confirmé sur Twitter&nbsp;qu’elle

avait effectivement un deuxième emploi, qu’elle réalisait sous

pseudonyme, mais que sans l’acharnement qu’elle a subi sur les&nbsp;réseaux

sociaux, personne n’en aurait jamais rien su.”



Vu ses réactions sur Twitter, bon débarras !

&nbsp;



Elle ne se cachait même pas en fait, en gros dans les jeux Nintendo les joueurs n’avaient pas droit au moindre bout de chair de trop, et elle faisait le contraire en s’aidant de son corps pour vendre :



https://twitter.com/alisonrapp/status/674808650595110912



Cette petite garce était grillée depuis un moment, ce n’était qu’une question de temps pour qu’elle soit virée.





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ce qui est le plus beau c’est qu’une chiée de mecs lui propose des dons.

&nbsp;









mirandir a écrit :



&nbsp;Le fait est que ce sont surtout les femmes qui souffrent de la discrimination sexuelle, et ce sont elles qui doivent encore aujourd’hui combattre certaines visions de la société.

Cette vision unique de ce que doit être l’homme et de son rôle sociétal est également combattu par le féminisme.



&nbsp;

Tant qu’on ne sortira pas du kicéleplusopprimé et qu’on refusera de parler d’égalitarisme plutôt que de féminisme, ça ne marchera pas.









shadowfox a écrit :



&nbsp;

Tant qu’on ne sortira pas du kicéleplusopprimé et qu’on refusera de parler d’égalitarisme plutôt que de féminisme, ça ne marchera pas.





l’égalitarisme pour tous… dans tous les métiers et toutes les branches et surtout pour les 2 sexes .









Liam a écrit :



Le problème, c’est que ça se base sur des arguments moraux absolutistes, alors même que ce que son mémoire montre, c’est que la morale c’est justement un truc très relatif.



Qu’un commercial dise “mouais, en Occident, un tel truc, ça se vendra pas, c’est pas la came de notre public” je peux le comprendre. Mais qu’on rentre dans des querelles de morale à base de “il faut cacher ces jambes car c’est problématique, c’est misogyne, c’est pas bien”, a fortiori sur des œuvres artistiques, je trouve ça contradictoire avec l’idée que “on fait chier le japon à partir de considérations morales qui n’ont rien d’absolues et c’est débile, car en vrai ce qu’ils font n’est ni bien ni mal, c’est juste leur délire.”



Pourquoi ne pas appliquer le même principe aux jeux qu’on sort chez nous ? Pourquoi vouloir les juger en terme de bien et de mal, et vouloir les rendre “moralement purs”, et ne pas plutôt dire “c’est ni bien ni mal, c’est le délire des créateurs, libre aux joueurs occidentaux d’adhérer ou pas” ? Encore une fois, qu’on s’inquiète que ça ne se vende pas, à la rigueur, ça serait compréhensible : il y a des impératifs financiers pour la sortie d’un jeu, il faut que ça soit profitable. Mais les arguments moraux, c’est totalement contradictoire avec un mémoire qui souligne au contraire le caractère éminemment relatif et discutable de la morale.





Sauf que la morale, ça peut aussi évoluer.



C’est d’ailleurs pour cela qu’on a arrêté de chasser les sorcières (à noter qu’on à jamais chasser les sorciers).







shadowfox a écrit :



Le jour où une féministe m’a expliqué que j’étais par définition j’étais un oppresseur parce que j’étais un mec, le féminisme ça m’a gonflé. J’arrête pas de lire que c’est pour l’égalité etc, mais à chaque fois que je lis les idées sur les diverses pages d’asso, je lis surtout à quel point tout ça c’est la faute au patriarcat et que implicitement on est que des raclures parce qu’on est des mecs.



Alors à la longue, elles y sont arrivées, je peux plus encadrer le féminisme. Pour autant je me comporte avec mes amies de la manière qu’avec mes amis, bière, jeux-vidéo etc. Donc oui, on peut en avoir par dessus la tête du féminisme et pour autant ne pas considérer que la place de la femme est à la cuisine et que sa génétique lui empêche de faire de l’informatique. (ou autre idée à la con)





Oui, la plupart des mécanismes de la domination masculine sont inconscients. Et même lorsque tu es conscient de ça, tu ne peux pas forcément les éviter.



Je suis moi-même un oppresseur. Si je considère les femmes comme mes égales, ça va pas m’empêcher d’être sexiste par moment.

Si je fais une vanne sur la place de la femme dans la cuisine ou sur les lesbiennes pour faire marrer les copains, ça fait de moi un oppresseur.

Quand je suis en société avec ma copine, qu’on parle politique, qu’elle me laisse parler et que je ne fais rien pour lui donner la parole alors qu’elle a plein de chose à dire, ça fait de moi un oppresseur.



Des exemples comme ça, qui ne sont pas forcément extrêmes mais qui participe à cette domination masculine, on peut en trouver plein.



C’est comme ça, faut juste l’accepter : les féministes ont raison. Lorsque t’as compris ça, c’est plus le féminisme qui devient gênant, c’est ton propre comportement.









shadowfox a écrit :



Tant qu’on ne sortira pas du kicéleplusopprimé et qu’on refusera de parler d’égalitarisme plutôt que de féminisme, ça ne marchera pas.





Non.



Parce qu’autant on peut facilement voir les biais d’autres discrimination, autant le sexisme peut être très difficile à percevoir tellement le patriarcat est ancré dans notre société et dans nos mœurs.



Je sors mon Larousse.



Oppresseur, synonyme : tyran, dictateur : “Personne excessivement autoritaire qui abuse de son pouvoir.”

Ou encore “Celui qui, dans le monde grec, avait un pouvoir absolu après s’en être emparé par la force.”



Deux poids, deux mesures.








shadowfox a écrit :



Je sors mon Larousse.



Oppresseur, synonyme : tyran, dictateur : “Personne excessivement autoritaire qui abuse de son pouvoir.”

Ou encore “Celui qui, dans le monde grec, avait un pouvoir absolu après s’en être emparé par la force.”



Deux poids, deux mesures.





La 2ème correspond plutôt bien. Après, je trouve ça excessivement dommage qu’on en vienne à un débat linguistique alors que le fond du problème, ce n’est pas comment appeler le problème.









mirandir a écrit :



[…]



Donc, “certaines personnes” veulent une égalité de traitement… qui ne se voit pas dans les résultats ? “Certaines personnes” ne seraient pas schizophrènes ?







Des mesures que j’ai cité, comme la règles des quotas ou la “discrimination positive”, ce qui est recherché c’est régler le problème à l’envers en corrigeant de force “le résultat”. Mais cela est contre productif.

L’égalité d’opportunité dit en gros qu’au lieu d’avoir absolument une égalité dans le résultat même si elle est totalement artificiel, on va chercher à donner l’égalité à la base et c’est alors que le résultat va naturellement tendre vers l’égalité. On ne règles donc pas le problème par les conséquences mais par les causes (en espérant alors que les conséquences seront alors meilleurs).









mirandir a écrit :



Tout à fait, comme c’est toujours le cas dès qu’il y a plus d’une personne qui revendique quelque chose.





Au-delà de la féminisation ou non-féminisation des titres de métier, je pense que le langage et sa structure joue un rôle très important dans les relations hommes / femmes d’une société. En tant que petite fille, apprendre en français que “le masculin l’emporte toujours sur le féminin” doit avoir une influence plus grande que la simple maitrise de la langue, d’après moi.







Il n’y a pas de réponse toute faite à ça. Le cas inverse peut très bien exister : pléthore de femmes compétentes à disposition, mais choix d’un homme moins compétent car le choix d’une femme est exclu.







Le fait est que ce sont surtout les femmes qui souffrent de la discrimination sexuelle, et ce sont elles qui doivent encore aujourd’hui combattre certaines visions de la société.

Cette vision unique de ce que doit être l’homme et de son rôle sociétal est également combattu par le féminisme.





Pour le français malheureusement, c’est que les enseignants ne font que répéter bêtement ce qu’ils ont appris eux, malgré le fait qu’eux ont très certainement au moins l’instinct de la réalité du français et de cette distinction entre genre grammaticale et genre sémantique. On arrive tout a fait à concevoir qu’une souris reste féminin même si c’est un mâle ou qu’une table n’a pas vraiment de sexe. Mais du coup, c’est aussi très difficile à faire comprendre à des gamins cette différence entre le genre grammaticale et le genre sémantique.

Le français a perdu son genre neutre, et aujourd’hui il nous fait finalement pas mal défaut car nous avons de l’autre coté du genre grammaticale féminin à toutes les sauces ce qui rend au final l’utilisation des genre très confus. En espérento par exemple, c’est le même modèle, sauf que tout est par défaut au neutre (comme l’anglais) et c’est seulement si on veut désigner le féminin que l’on ajoute un suffixe (-in- avant la déclinaison) au mot. Mais effectivement, après on pourrait discuter des heures pour surligner que le féminin dans ce modèle là est alors une exception et qu’il n’y a rien qui distingue le masculin du neutre et je serais relativement d’accord là dessus et que justement il serait peut être utile d’ajouter un autre suffixe pour marquer le masculin mais du coup, ça pourrait être compris comme un discours macho (qui insiste sur l’aspect masculin).





Comme je l’ai dis, ce n’est pas forcément le mouvement que je point ici, c’est le mot désignant le mouvement “féminisme” dont le mot, et encore plus si l’on prend compte de la particularité du français précédemment indiqué, insiste fortement sur la cause féminine. C’est dans un autre registre comme lorsque l’on parle de “racisme” ou d’“antisémitisme”, ce sont des mots qui sont dans leur ethnologie sont incorrectes.



Non,&nbsp;employer les mots justes, c’est important. C’est de la communication et c’est tout aussi important&nbsp;que les actions&nbsp;à mener. Il faut accepter une bonne fois pour toutes que les droits des femmes ne pourront pas évoluer sans les hommes et que les droits des hommes ne pourront pas évoluer&nbsp;sans les&nbsp;femmes.

Ou inversement, les droits des hommes&nbsp;[…] les droits des femmes&nbsp;[…].



Et c’est bien pour ça que je prône&nbsp;une mise en avant de l’égalitarisme et pas&nbsp;du reste.








Soltek a écrit :



Faut comprendre la boîte aussi, vu comme notre société occidentale “régresse”.

Regarde sur Twitch le dernier Dead or Alive Beach Volley () et essai d’imaginer une seconde ce jeu sortir chez nous xD

Alors qu’on a déjà eu les 2 précédentes versions il y a des années et que tout le monde s’en foutait, si le 3 sortait maintenant en EU ou aux USA ça serait une tempête médiatique et la monté au créneau de plein d’asso de défense de tel truc ou tel machin (BTW il bat des records de vente en import <img data-src=" />).



Ca sera justement en vente au moins en Europe (via PlayAsia) <img data-src=" />







ActionFighter a écrit :



Oui, toutes les associations font ça pour la thune évidemment. La volonté progressiste de faire avancer des idées ou d’aider son prochain n’existe pas <img data-src=" />



Ne fais pas non plus dans le troll et l’exagération si tu veux être crédible.

Oui, il y a des assos qui agissent uniquement pour le fric ou pour la polémique. Certaines dégradent même mes conditions de travail et celles de mes collègues (les assos des droits de l’homme, qui agissent toujours en faveur “de ces pauvres détenus victimes de la société très très méchante envers eux”), “grâce” à leur lobby intense on a beaucoup moins de pouvoirs pour se faire respecter…









mirandir a écrit :



Il va falloir définir ce que tu appelles “l’égalité d’opportunité”.







C’est comme « l’égalité des chances », ça garantit que pour l’unijambiste comme pour le marathonien, la ligne de depart est au même endroit.



Je suis pour du moment que c’est indépendamment du sexe et en fonction des compétences. :)


L’égalité de résultats, c’est celle qui force le marathonien à attendre l’unijambiste. En quoi est-ce que ça règle le problème de l’unijambiste exactement? Tout ce que ça fait, c’est ralentir le marathonien.


Bah c’est sûr (pour poursuivre la métaphore, qui vaut ce qu’elle vaut), c’est tellement pire pour l’unijambiste de ne pas faire le chemin tout seul derrière lui.








ActionFighter a écrit :



Après, je trouve ça excessivement dommage qu’on en vienne à un débat linguistique alors que le fond du problème, ce n’est pas comment appeler le problème.







D’expérience (encore une fois), le problème c’est que le débat linguistique est essentiel parce que les militants et les militantes ne cessent de jouer sur l’ambiguité des mots pour imposer leurs vues. C’est ce que certains appellent la “technique de la motte castrale” : lorsqu’un militant est confronté à l’absurdité de ses propos, il se réfugie dans sa motte castrale “non mais c’est pas ce que ça veut dire ce mot, il faut remettre dans le contexte, en fait c’est pas si terrible, on dit pas que vous êtes des enfoirés, juste qu’il y a un système injuste”, du coup le mec ou la nana qui confrontait l’argument repart en mode “oh bah, si c’est que ça, ça va alors, je suis d’accord”, et sitôt les personnes qui confrontent ont le dos tourné, ça repart de plus belle “bande d’enfoirés, arrêtez de m’oppresser, moi par contre je peux vous insulter comme je veux car je suis une femme, donc oppressée, donc coupable de rien”.



C’est exactement pareil que pour l’argument du “on ne peut pas être raciste envers les blancs”. À chaque fois qu’on confronte quelqu’un à ce propos, il réplique “nan mais ça veut pas dire ce que tu crois que ça veut dire, c’est juste que par nature, le système fait que le système est en faveur des blancs”. Mais sitôt que le gars est reparti en mode “oh bah si c’est que ça, ça va alors” tu retrouves les mêmes militants sortir les pires saloperies racistes sur les blancs au prétexte que “j’ai bien le droit de haïr les blancs pour leur couleur, c’est pas du racisme, on peut pas être raciste envers les blancs”.



Bref, l’ambiguité de ce genre de terme sert, en pratique, à créer un double-discours qui, au prétexte de lutter contre les inégalités, autorise la “victime” à se faire agresseur. Pire : le nouvellement agressé n’a même pas le droit de se défendre, de répliquer, ou même seulement de faire valoir son point de vue, sinon ça fait d’autant plus de lui un cruel oppresseur misogyne/raciste/autre. Un vrai catch-22.









ActionFighter a écrit :



Je suis moi-même un oppresseur. Si je considère les femmes comme mes égales, ça va pas m’empêcher d’être sexiste par moment.

Si je fais une vanne sur la place de la femme dans la cuisine ou sur les lesbiennes pour faire marrer les copains, ça fait de moi un oppresseur.

Quand je suis en société avec ma copine, qu’on parle politique, qu’elle me laisse parler et que je ne fais rien pour lui donner la parole alors qu’elle a plein de chose à dire, ça fait de moi un oppresseur.



Des exemples comme ça, qui ne sont pas forcément extrêmes mais qui participe à cette domination masculine, on peut en trouver plein.





Tu vas loin là quand même ! <img data-src=" />



Y a tellement d’autres facteurs qui peuvent rentrer en jeu que le sexisme pour aboutir au même résultat, ou au résultat inverse, dans les mêmes situations. La personnalité de chacun, sa construction individuelle, sa maturité, son éducation, sa position sociale, ses relations, son humour, etc. C’est vraiment dangereux, et incompréhensible, cette conclusion monomaniaque.



Et quand bien même tu serais persuadé que ça venait exclusivement de ça dans le genre de situations que tu décris, le terme “oppresseur” est franchement problématique par sa démesure sémantique. D’autant plus qu’il perd en conséquence sa puissance lorsqu’il s’agit de qualifier les véritables machistes, les tyrans domestiques et les supérieurs phallocrates.



Ce n’était pas très clair, mais là où je voulais en venir, c’est que la métaphore était mauvaise <img data-src=" />



Ce n’est pas très fidèle de représenter une différence par un handicap. L’égalité d’opportunité, c’est garantir que tout le monde peut essayer de rentrer dans une équipe de basket. Parce que même si certains sont plus petits, si ça se trouve, ils vont sauter plus haut. L’égalité d’opportunité va interdire d’éliminer des candidats à priori en fonction de leur taille. Ce sera aussi un programme pour donner de la soupe aux enfants qui n’ont pas les moyens de s’en acheter pour qu’ils aient le maximum de chances de grandir. Par contre, au final, les meilleurs seront choisis pour entrer dans l’équipe, quelle que soit leur taille ou leur don pour le saut. Après tout, il y a une équipe de course équestre qui pourrait faire bon usage de personnes de plus petite taille, ou une équipe de saut en hauteur qui cherche de bons sauteurs.

L’égalité de résultats, c’est donner au sélectionneurs des critères précis de taille pour choisir ses joueurs. Il faudra que chaque joueur se trouve dans une fourchette de taille prédéfinie. Alors oui, ça sera sympa pour celui qui a envie de faire du basket professionnel, qui est de petite taille et ne saute pas très bien à cause de son arthrite. Il pourra rentrer dans l’équipe. Mais au final, tu vas pénaliser toute l’équipe, l’équipe sera moins bonne et tu vas empêcher d’autres personnes qui voulaient faire du basket pro et qui auraient été meilleures de jouer. Au final, tu vas embêter beaucoup plus de personnes que tu ne vas en arranger, et tu vas diminuer les performances de l’équipe.&nbsp; Tout le monde sauf une personne y sera perdant.

En quoi est-ce que c’est plus juste?

&nbsp;


Ces grosses gougous féministes et gauchistes polluent le monde du jeu vidéo. Bonne nouvelle que ce licenciement. Internet a parlé.








Mithrill a écrit :



Très bon post mais :



“Je comprends pourquoi le rédacteur n’en a pas parlé, mais ce qui a été

reproché à la demoiselle par de nombreux twittos était… ses précédents

tweets et travaux incitant à légitimer la pédophilie.”



Pourquoi n’en aurait-il pas parlé (vraie question) ?





Je suis parti du principe que cela aurait été perçu dans les commentaires comme du “harcèlement” supplémentaire à l’encontre de la personne concernée, et j’ai l’impression que sur ce type de sujets NXi est du genre à éviter de donner des armes aux (vrais) neuneus, ce qui serait tout à leur honneur.

Et pour ce que j’indique, j’ai supposé que j’étais suffisamment loin dans les commentaires pour que seules les personnes réellement intéressées soient tombées dessus, ce qui en mitigerait l’impact.



D’ailleurs, vu que le mot “harcèlement” est souvent revenu ici, une des choses que j’ai apprises en suivant GG sans pour autant y participer c’est que&nbsp;pour beaucoup d’opposants, lorsque quelqu’un leur exprime un désaccord, les met face à une contradiction ou leur renvoie une preuve d’une action passée mais niée, le premier réflexe est de crier au harcèlement pour détourner l’attention et attirer des câlins (éventuellement monétaires) qui atténueraient les dégâts colossaux subis par leur ego si fragile.

C’est à mon sens principalement pour ça que le FBI n’a rien trouvé à redire, bien que je ne nie pas la possibilité de cas réels commis par des trolls qui mériteraient un châtiment exemplaire, car je ne suis pas devin non plus.



De l’autre côté, les craintes de harcèlement réel ont d’ailleurs empêché Markus Persson (ai-je besoin de préciser “notch” ?) de dire jusqu’à il y a peu qu’il était un sympathisant du mouvement depuis le début.

Quand il a trouvé la force de le dire il s’est pris un torrent d’insultes injustifiées à la gueule mais, devinez quoi… il n’a pas crié au harcèlement pour autant.

Et ce n’est pas le swatting récent d’une des figures médiatiques de GamerGate, Matt Jarbo, qui lui donnera tort, ni les fausses alertes à la bombe lors de quelques-uns des rassemblements/conférences IRL (au moins deux, ma mémoire est floue pour les autres).



“l’ancien directeur des ressources humaines de l’entreprise, semble quant à lui se poser un peu moins de questions que son prédécesseur… ”



A voir sur le long terme mais pour le moment ça fait 80 personnes de différence entre le précédent plan de licenciement et celui ci.

Je sais que l’on prendra plus sur l’effectif global d’un site, mais ne terme d’individus cela reste pour le moment bien en dessous (même si ce n’es jamais très joyeux comme annonce).



Après un ancien responsable RH à la tête d’une boite…

Bon, il faut dire que dans ma précédente boite les RH avaient en partie pour mission de faire du ménage dans les employés. Ça plus la responsable RH à la limite de la dépression de par ce qu’elle devait faire.

Du coup ca ne laisse pas un bon souvenir.


Comparaison n’est pas raison comme on dit, ça a toujours des limites :)



Après, pour le reste, je crois pas qu’il faille vraiment opposer les deux moyens que tu présentes, c’est juste deux leviers avec lesquels on peut moduler et qui sont plus complémentaires qu’autre chose.









macadoum a écrit :



Ces grosses gougous féministes et gauchistes polluent le monde du jeu vidéo. Bonne nouvelle que ce licenciement. Internet a parlé.







-_-



Mais il a quand même le droit de se présenter comme le marathonien, dans l’autre contexte ou pourra dire à un nouveau marathonien :“désolé comme on a déjà un unijambiste et un marathonien vous ne pouvez pas participer à la course.” …

&nbsp;


Il y a une différence entre ces deux leviers. Un de ces deux leviers supprime toute différence de traitement institutionnalisée entre les personnes. L’autre institutionnalise une différence de traitement entre les personnes afin de supprimer toute différence de résultat entre les groupes. On peut très bien être d’accord avec le premier levier sans être d’accord avec le deuxième. On peut très bien être opposé aux quotas sans être sexiste ou raciste (aux sens premiers du terme, c’est-à-dire sans prôner une différence de traitement entre les individus de différents groupes). La fin ne justifie pas les moyens, parce que certains moyens font perdre toute signification à la fin.


Pas compris où tu voulais en venir ?








shadowfox a écrit :



Non, employer les mots justes, c’est important. C’est de la communication et c’est tout aussi important que les actions à mener. Il faut accepter une bonne fois pour toutes que les droits des femmes ne pourront pas évoluer sans les hommes et que les droits des hommes ne pourront pas évoluer sans les femmes.

Ou inversement, les droits des hommes […] les droits des femmes […].



Et c’est bien pour ça que je prône une mise en avant de l’égalitarisme et pas du reste.





Mais parler de féminisme, et dire ce que j’ai dit plus haut n’exclut pas les hommes, bien au contraire. Ils sont partis prenante en conscientisant et en travaillant sur cette domination patriarcale.



Et qu’on appelle féminisme, égalitarisme ou trucmahinenhisme, les problèmes sont toujours là.







Patch a écrit :



Ne fais pas non plus dans le troll et l’exagération si tu veux être crédible.

Oui, il y a des assos qui agissent uniquement pour le fric ou pour la polémique. Certaines dégradent même mes conditions de travail et celles de mes collègues (les assos des droits de l’homme, qui agissent toujours en faveur “de ces pauvres détenus victimes de la société très très méchante envers eux”), “grâce” à leur lobby intense on a beaucoup moins de pouvoirs pour se faire respecter…





Sauf que si elles n’étaient pas là ces assos, tu as certainement des collègues qui prendraient plaisir à détériorer sciemment les conditions de détention pour exercer leurs petits pouvoirs.

Tu trouves ça chiant parce tu y travailles. Moi, je pense çà contre un contre-pouvoir absolument nécessaire.



Et encore une fois, une bonne partie du travail social se fait par le biais d’associations qui sont absolument indispensables, et en ramenant tout le temps l’associatif au niveau des enfoirés qui s’en servent pour leur profit personnel, vous faites une généralité stupide. Des militants associatifs, j’en connais plein, et ils sont loin de Crozemarie ou d’Harlem Désir….



C’est comme si je disais que tous les matons sont des gros cons qui sont là parce qu’ils peuvent foutre sur la gueule des détenus sans se faire emmerder, en se basant sur quelques exemples…







Liam a écrit :



D’expérience (encore une fois), le problème c’est que le débat linguistique est essentiel parce que les militants et les militantes ne cessent de jouer sur l’ambiguité des mots pour imposer leurs vues. C’est ce que certains appellent la “technique de la motte castrale” : lorsqu’un militant est confronté à l’absurdité de ses propos, il se réfugie dans sa motte castrale “non mais c’est pas ce que ça veut dire ce mot, il faut remettre dans le contexte, en fait c’est pas si terrible, on dit pas que vous êtes des enfoirés, juste qu’il y a un système injuste”, du coup le mec ou la nana qui confrontait l’argument repart en mode “oh bah, si c’est que ça, ça va alors, je suis d’accord”, et sitôt les personnes qui confrontent ont le dos tourné, ça repart de plus belle “bande d’enfoirés, arrêtez de m’oppresser, moi par contre je peux vous insulter comme je veux car je suis une femme, donc oppressée, donc coupable de rien”.



C’est exactement pareil que pour l’argument du “on ne peut pas être raciste envers les blancs”. À chaque fois qu’on confronte quelqu’un à ce propos, il réplique “nan mais ça veut pas dire ce que tu crois que ça veut dire, c’est juste que par nature, le système fait que le système est en faveur des blancs”. Mais sitôt que le gars est reparti en mode “oh bah si c’est que ça, ça va alors” tu retrouves les mêmes militants sortir les pires saloperies racistes sur les blancs au prétexte que “j’ai bien le droit de haïr les blancs pour leur couleur, c’est pas du racisme, on peut pas être raciste envers les blancs”.



Bref, l’ambiguité de ce genre de terme sert, en pratique, à créer un double-discours qui, au prétexte de lutter contre les inégalités, autorise la “victime” à se faire agresseur. Pire : le nouvellement agressé n’a même pas le droit de se défendre, de répliquer, ou même seulement de faire valoir son point de vue, sinon ça fait d’autant plus de lui un cruel oppresseur misogyne/raciste/autre. Un vrai catch-22.





Se réclamer d’un mouvement progressiste ne donne aucun droit, ni aucune excuse pour faire la même chose en sens l’inverse… Le progressisme, ce n’est pas la loi du Talion.







Reznor26 a écrit :



Tu vas loin là quand même ! <img data-src=" />



Y a tellement d’autres facteurs qui peuvent rentrer en jeu que le sexisme pour aboutir au même résultat, ou au résultat inverse, dans les mêmes situations. La personnalité de chacun, sa construction individuelle, sa maturité, son éducation, sa position sociale, ses relations, son humour, etc.





Le résultat inverse, cela reste une minorité aujourd’hui malheureusement. Pour preuve, le taux de présence des femmes dans les très hautes responsabilités, qui même s’il évolue, est encore loin d’être paritaire.



Et oui, l’éducation, la position sociale, etc… influe, mais cette même éducation, ces interactions sociales, cet humour, etc… sont très totalement influencés par les milliers d’années de patriarcat.







Reznor26 a écrit :



C’est vraiment dangereux, et incompréhensible, cette conclusion monomaniaque.

Et quand bien même tu serais persuadé que ça venait exclusivement de ça dans le genre de situations que tu décris, le terme “oppresseur” est franchement problématique par sa démesure sémantique. D’autant plus qu’il perd en conséquence sa puissance lorsqu’il s’agit de qualifier les véritables machistes, les tyrans domestiques et les supérieurs phallocrates.





Alors, avant de conclure ça, il faut se rappeler que je réponds à ShadowFox, qui parlait d’une féministe lui disant que tout homme était oppresseur.

Voilà pourquoi je rappelle que théoriquement et dans la pratique, c’est vrai, et que le niveau d’oppression peut être limite invisible.

Alors on peut discuter du terme, mais à un moment il faut bien mettre un nom dessus, et ce, même si l’oppression peut prendre des formes et des degrés très divers.









ActionFighter a écrit :



Sauf que si elles n’étaient pas là ces assos, tu as certainement des collègues qui prendraient plaisir à détériorer sciemment les conditions de détention pour exercer leurs petits pouvoirs.

Tu trouves ça chiant parce tu y travailles. Moi, je pense çà contre un contre-pouvoir absolument nécessaire.



Donc tu trouves normal que la voyoucratie se développe dans la pénitentiaire (parce que c’est exactement ce qui se passe)? Tu trouves normal que les membres de la direction aient peur que les détenus les attaquent (physiquement ou en justice), eux ou ceux qu’ils sont censés diriger? Parce que la réalité, c’est ca.

Voilà un sublime exemple de cette dégradation des conditions de travail : Il y a moins de 10 ans, les détenus protestaient et refusaient de regagner leurs cellules. Le directeur était venu, et leur a dit texto “Je refuse de faire la P*TE devant vous, donc soit vous regagnez votre cellule, soit il y aura des sanctions.” Tu fais ca aujourd’hui, au mieux tu te prends une plainte dans la gueule. Au pire, émeute générale avec potentielle prise d’otages et blessés parmi le personnel. C’est là qu’on en est, aujourd’hui (et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres). Si pour toi c’est une situation tout à fait normale…



A un moment, oui, elles ont aidé. Maintenant, elles nous font partir dans la dérive inverse.



Effectivement ma phrase n’a aucun sens en l’état, désolé. <img data-src=" />

Je reprends.

Dans ton exemple l’unijambiste à quand même le droit de se présenter au départ.



Dans

l’autre contexte, pour la même course, si un nouveau marathonien se présente on lui dira :“désolé comme

on a déjà un unijambiste et un marathonien vous ne pouvez pas

participer à la course.” Égalité parité tout ça tout ça&nbsp;

&nbsp;


Toi peut-être mais c’est pas ce que je ressent quand je lis les discours tenu par les activistes et ça donne clairement pas envie d’y adhérer. À force de&nbsp;dire que c’est la faute au&nbsp;patriarcat dans tous les sens ça donne un côté “mecs = responsables de tous les maux”. C’est surtout ce que je lis du féminisme depuis quelques années.



Et dans ces conditions, j’y adhèrerai pas. Peut-être que les actions sont bonnes mais si la communication derrière est pourrie ce sera toujours non.

Dans le boulot, c’est pareil, tu peux avoir le meilleur produit du monde à vendre, si ta com est dégueulasse, personne ne l’achètera.


En fait le féminisme c’est Windows 10 IRL <img data-src=" />








Patch a écrit :



Donc tu trouves normal que la voyoucratie se développe dans la pénitentiaire (parce que c’est exactement ce qui se passe)? Tu trouves normal que les membres de la direction aient peur que les détenus les attaquent (physiquement ou en justice), eux ou ceux qu’ils sont censés diriger? Parce que la réalité, c’est ca.

Voilà un sublime exemple de cette dégradation des conditions de travail : Il y a moins de 10 ans, les détenus protestaient et refusaient de regagner leurs cellules. Le directeur était venu, et leur a dit texto “Je refuse de faire la P*TE devant vous, donc soit vous regagnez votre cellule, soit il y aura des sanctions.” Tu fais ca aujourd’hui, au mieux tu te prends une plainte dans la gueule. Au pire, émeute générale avec potentielle prise d’otages et blessés parmi le personnel. C’est là qu’on en est, aujourd’hui (et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres). Si pour toi c’est une situation tout à fait normale…



A un moment, oui, elles ont aidé. Maintenant, elles nous font partir dans la dérive inverse.





Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne défend pas telle ou telle action, je défend le travail associatif dans son concept.

Après c’est une question de curseur. Et personnellement, j’aurai plus tendance à rendre responsables ceux qui décident des moyens du personnel que les assos de défense des détenus.







shadowfox a écrit :



Toi peut-être mais c’est pas ce que je ressent quand je lis les discours tenu par les activistes et ça donne clairement pas envie d’y adhérer. À force de dire que c’est la faute au patriarcat dans tous les sens ça donne un côté “mecs = responsables de tous les maux”. C’est surtout ce que je lis du féminisme depuis quelques années.



Et dans ces conditions, j’y adhèrerai pas. Peut-être que les actions sont bonnes mais si la communication derrière est pourrie ce sera toujours non.

Dans le boulot, c’est pareil, tu peux avoir le meilleur produit du monde à vendre, si ta com est dégueulasse, personne ne l’achètera.





Après, au delà du terme, ça reste une question de communication en effet.



Par exemple, tu peux être socialiste, ministre de la famille, de l’enfance et du droit des femmes, et tenir des discours racistes et sexiste <img data-src=" />



Après, il est normal que le discours en soi ai du mal à passer, surtout lorsque l’on ne peut pas se représenter la problématique dans son ensemble.



Ah ok. Personnellement, je pense que tout dépend de si ces mesures sont transitoires ou non. Changer la domination masculine de nos sociétés, ça passe par beaucoup de choses (en premier lieu faire admettre ce simple fait que cette domination existe… et c’est pas gagné d’avance).

Pour la parité, allons-y à la louche : on entend souvent dire que c’est ridicule d’imposer une parité dans des milieux où la répartition homme/femme est déséquilibrée. En première approximation, c’est logique, quand il doit y avoir représentativité, autant que ça reflète au mieux la démographie. Mais c’est en fait biaisé puisque ça occulte totalement les raisons qui font qu’un milieu donné n’est pas paritaire au départ (là où le nombre d’hommes est à peu près équivalent au nombre de femmes dans la société dans son ensemble). Imposer une parité, c’est faire le pari que malgré une sur-représentation transitoire des femmes dans un sous-ensemble donné de la population, ça va créer un « appel d’air ». Tout seul, sans éduquer la population à ces sujets, c’est imparfait, on peut bien sûr discuter de ça, personne n’a prétendu que c’était la panacée dans tous les cas. Bon ça c’est à la truelle, il faudrait aller beaucoup plus en détail, faire une sociologie des rapports hommes/femmes.

Quand tu vois à quel point une partie de la population est, erm, « chatouilleuse » dès que la question des genres est abordée, tu te dis que y’a encore beaucoup de chemin à faire (surtout quand les « débats » sont invalidés par des arguments fallacieux liés à la biologie, entre autres).








ActionFighter a écrit :



Ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne défend pas telle ou telle action, je défend le travail associatif dans son concept.

Après c’est une question de curseur. Et personnellement, j’aurai plus tendance à rendre responsables ceux qui décident des moyens du personnel que les assos de défense des détenus.



Tu minimes les conséquences des 15 dernières années des assos. Clairement.

(Pour les décideurs, je préfère ne rien dire, devoir de loyauté oblige… <img data-src=" /> )









shadowfox a écrit :



Je suis pour du moment que c’est indépendamment du sexe et en fonction des compétences. :)





c’est ce que j’entendais justement ;)



&nbsp;



Mais euh ça voudrait dire que Windows 10 n’existe pas vraiment ? <img data-src=" />


Et bien!

160 commentaires et la plupart ne se soucient que d’une personne… Mais très peu sur les 50 autres qui peuvent aller crever la gueule ouverte. Surtout au vu des échanges produits dans les lignes…


C’est clair qu’on en parle peu. En même temps, le GG leur a pas fait une campagne de harcèlement à eux…








Patch a écrit :



Voilà un sublime exemple de cette dégradation des conditions de travail : Il y a moins de 10 ans, les détenus protestaient et refusaient de regagner leurs cellules. Le directeur était venu, et leur a dit texto “Je refuse de faire la P*TE devant vous, donc soit vous regagnez votre cellule, soit il y aura des sanctions.” Tu fais ca aujourd’hui, au mieux tu te prends une plainte dans la gueule. Au pire, émeute générale avec potentielle prise d’otages et blessés parmi le personnel. C’est là qu’on en est, aujourd’hui (et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres). .







Mouais… En vrai c’est vrai que le directeur vient plus en face des mutins. Mais c’est surtout parce que maintenant, il envoie plutôt les ERIS taper dans le tas et tout le monde regagne sa cellule en ayant échangé ses RPS contre des hématomes (le flashball, ça remet les idées en place, c’est radical).



Il y a eu combien de plaintes contre des directeurs d’établissement pénitentiaires ces 10 dernières années suite à des mutineries et elles ont abouti à quoi ?









Liam a écrit :



Mouais… En vrai c’est vrai que le directeur vient plus en face des mutins. Mais c’est surtout parce que maintenant, il envoie plutôt les ERIS taper dans le tas et tout le monde regagne sa cellule en ayant échangé ses RPS contre des hématomes (le flashball, ça remet les idées en place, c’est radical).



Ah non, en vrai on donne raison aux détenus, et en plus on s’excuse de notre comportement… :/







Liam a écrit :



Il y a eu combien de plaintes contre des directeurs d’établissement pénitentiaires ces 10 dernières années suite à des mutineries et elles ont abouti à quoi ?



Aucune idée pour les 2 questions, je ne suis pas ces dossiers.









levieuxtoby a écrit :



C’est clair qu’on en parle peu. En même temps, le GG leur a pas fait une campagne de harcèlement à eux…







Je pense que le probleme n’es mème pas la.

c’est la différence entre des inconnus et une personne médiatisée.

Avec les avantages et les inconvénients.



Après, peut être qu’elle apprécierait qu’on la laisse tranquille… Va savoir.



je sais pas si ca été dit mais je link des archives de son twitter … ca me donne pas envie de la croire ni meme envie d’avoir de la pitié pour elle …



http://archive.is/pONlG



&nbsphttp://archive.is/RQaQM



http://archive.is/KvN2E



http://archive.is/IEVz4



http://archive.is/Z9HQ5








Mithrill a écrit :



1-2 autres inpactiens qui montrent vraiment







Conception un peu vague du verbe montrer.



C’est quoi le glissement ici ? Fermons les yeux sur le harcèlement, quand on a une (petite) portée médiatique ça devient tolérable ? <img data-src=" />








levieuxtoby a écrit :



C’est quoi le glissement ici ? Fermons les yeux sur le harcèlement, quand on a une (petite) portée médiatique ça devient tolérable ? <img data-src=" />









Et relater cette histoire dans la presse à tous-va va arrange les choses ?

Je veux dire avant cette article je ne connaissais même pas cette personne.

La seule chose que cela aura fait, c’est que maintenant je sais que cette personnes a visiblement des orientations… Bref, qui font que je comprend totalement son licenciement de Nintendo. Et potentiellement qui n’ont pas aidées dans ce qui lui es arrivé.





Après niveau personnes médiatisées… Je pense sérieusement que ce genre de harcèlement es légion.

Que ce soit des fans un peux trop collants

ou des personnes qui ne sont pas contentes que la personne aura dit quelque chose qui blessera tel ou tel groupe de personnes.



On ne peux pas plaire a tout le monde, et plus on es médiatisé, plus le nombre de personnes impacté es grand.



Et venir s’en laver en postant un commentaire du genre “oh la pauvre”, ne change rien à la donne. <img data-src=" />

En fait je pense que tout dans cette histoire me dégoute



une personne douteuse

des personnes qui se laissent à leurs plus bas instincts (dans l’ancien temps ils y seraient allés à coups de pierre)

des personnes qui se donnent bonne conscience mais qui au final ne font pas non plus grand chose.



Et 50 péquins parmi lesquels certains vont peut être se retrouver à la rue mais dont tout le monde n’en a que faire car ils ne se sont pas fait harcelés.



Qui a dit « Oh la pauvre » ? (Note au passage que c’est ce que tu fais avec les 50 autres licenciés).

Et ça change rien qu’il soit légion ou pas, le nombre et la fréquence n’en font pas pour autant quelque chose de tolérable… Ça n’a rien à voir avec le fait de plaire ou ne pas plaire.








levieuxtoby a écrit :



Qui a dit « Oh la pauvre » ? (Note au passage que c’est ce que tu fais avec les 50 autres licenciés).

Et ça change rien qu’il soit légion ou pas, le nombre et la fréquence n’en font pas pour autant quelque chose de tolérable… Ça n’a rien à voir avec le fait de plaire ou ne pas plaire.









Mouais… Je pense que

1 tu as lu en diagonale

2 vous êtres en train de plaindre une personne qui à l’air d’aimer chercher les ennuis

3 cette histoire qui sent mauvais de A à Z et je pense que tout le monde a sa part de responsabilité. Y compris nous qui commentons.

4 Au vu du personnage, j’ai déjà perdu assez de temps.




  1. Non.



    1. Bah voyons, l’argument du « elle l’a bien cherché ».

    2. Comme à peu près tout ce qui touche au GG.

    3. Si tu le dis.









levieuxtoby a écrit :





  1. Non.



    1. Bah voyons, l’argument du « elle l’a bien cherché ».

    2. Comme à peu près tout ce qui touche au GG.

    3. Si tu le dis.







      Ça me fait effectivement penser aux enfants qui viennent se plaindre lorsqu’ils ont fait une bêtise et qu’ils essayent de se faire passer pour victime.




Pas outre-mesure non, si ce n’est que tes « preuves » sont, au mieux, discutables.


Je trouve ça ni normal ni anormal. Je pense que ce que tu fais dans ta vie personnelle ça n’a aucune espèce de rapport avec ton activité professionnelle. Ce qu’elle fait ou pas en son nom propre sur son temps à elle, l’employeur ne doit pas y avoir accès. Le seul critère valable pour ces activités est celui de la légalité. Ici il se trouve qu’elle n’avait pas le droit d’exercer une quelconque activité supplémentaire rémunérée, mais qu’elle dessine et vende des mandalas ou bien qu’elle se fasse photographier en petite tenue, ça ne change rien. Faire un rapport entre son travail et le type de photo qu’elle fait, c’est de l’irruption dans sa vie privée, et un jugement suivant des critères moraux qui n’ont rien à faire là.








Mithrill a écrit :



Sauf que Nintendo y a eu accès, c’est dommage mais c’est comme ça. Et même sans y avoir eu accès c’était déjà super limite de diffuser des photos érotiques sur son compte que de jeunes enfants pouvaient consulter, rien que pour ce motif seul ça mérite un licenciement je trouve… n’est-ce pas indécent ?







Si tu laisses de jeunes enfants accéder à Internet sans contrôle, tu les éduques mal. On peut pousser ton raisonnement en disant que, dans les mêmes conditions, de jeunes enfants peuvent accéder à YouPorn. Tu objecteras que YouPorn ne bosse pas Nintendo. C’est vrai, mais ce qu’elle fait sur son compte twitter perso n’a rien à voir avec son activité professionnelle. Que Nintendo y ait eu accès (« grâce » à la campagne du GG, entre autres), ok, mais ils devraient l’ignorer. L’indécence c’est de se mêler de la vie privée de ses employés.







Mithrill a écrit :



Perso quand je veux me foutre à poil je ne le fais pas devant mes enfants et encore moins devant des enfants d’inconnus dans un parc d’attraction pour enfants… avec cet exemple tu vois mieux le malaise ?







Quel malaise ? Son activité en dehors de Nintendo elle l’a fait devant des enfants ? Je ne pense pas.

Ensuite, ça suppose que jeux vidéo = jeux pour enfants. C’est pas sur NextINpact que je pensais lire des trucs comme ça. Nintendo c’est pas Mattel (et quand bien même !).







Mithrill a écrit :



Edit : D’ailleurs certains la traitent de pédophile, ce n’est pas mon cas mais elle jouais avec le feu.







C’est sûr que ses prises de position touchent un sujet épineux. La thèse de son article controversé, c’est de prendre l’exemple du Japon pour « démontrer » que ça ne sert à rien de renforcer la législation sur les imageries d’enfants « sexualisés » (par exemple, les mangas ou animés) pour lutter contre la pédophilie. Son erreur c’est de croire que le faible taux d’actes pédophiles rapportés au Japon est dû à une législation plus laxe sur l’imagerie d’enfant sexualisés. Sauf que c’est d’autres facteurs qui l’expliquent (comme le fait que justement tous ne seraient pas rapportés à la police). Que certains (pas toi) fassent un raccourci pour dire qu’elle est pédophile, c’est de la mauvaise foi, qu’on soit d’accord ou pas avec elle.



Au moins ce genre de news donne l’opportunité de découvrir les membres dont on peut se permettre de filtrer les messages…