#Replay : plongée dans les océans et les méandres du Net

#Replay : plongée dans les océans et les méandres du Net

À consommer sans attendre !

Avatar de l'auteur
Guénaël Pépin

Publié dans

Société numérique

25/03/2016 5 minutes
6

#Replay : plongée dans les océans et les méandres du Net

Cette semaine, la télé était séparée en deux camps. Quand une chaine a exploré les tréfonds des océans, d'autres ont scruté de près les icônes du Net, combats en ligne et les mécaniques de nos jeux vidéo.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Travailleurs détachés, icône pop virtuelle et aliens

La semaine a été (une nouvelle fois) marquée par Cash Investigation, qui s'est cette fois attaqué aux dysfonctionnements du marché de l'emploi européen, via le problème des travailleurs détachés et celui des routiers roumains sous-payés en France. L'émission est disponible jusqu'au 24 avril.

Comme annoncé dans la chronique précédente, Tracks a pour sa part décortiqué le phénomène Hatsune Miku, cette chanteuse virtuelle toute droite sortie d'un logiciel de synthèse vocale. L'émission se paie même le luxe d'une interview avec certaines des figures derrière la star. Plus sérieusement, l'émission explore également le combat de blogueurs pour la liberté d'expression à Raqqa, en Syrie. L'émission est visionnable jusqu'au 17 avril.

De son côté, Futuremag d'Arte a cherché les solutions à l'épilepsie (jusqu'au 19 mars 2017), en partant des méthodes de diagnostic aux opérations chirurgicales disponibles. Le but : identifier les anomalies du cerveau, à la fois pendant les crises ou entre deux événements. Enfin, On est plus des pigeons s'est demandé Qui se cache derrière les spams, ou comment éviter « les arnaques de la téléphonie ».

X:enius va au fond des mers et des applications mobiles

Pour sa part, X:enius a expliqué sur Arte comment les spécialistes s'attèlent à l'exploration des fonds marins et quelles sont les principales difficultés, entre la forte pression et les températures basses. Réponses avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) de Brest. L'émission est disponible jusqu'au 1er avril.

Arte a également rediffusé un reportage de 2014 sur les applications mobiles et leur appétit pour nos données personnelles. L'émission, disponible jusqu'au 29 mars, compare notamment plusieurs applications sur les informations qu'elles communiquent à leurs concepteurs et à des tiers.

Vox Pop s'intéresse au combat en ligne contre Daech (jusqu'au 19 mai)

Dans son dernier épisode hebdomadaire, Vox Pop s'est cette fois penché sur le combat de l'Europe contre « Daech 2.0, » l'incarnation en ligne de l'organisation. Plusieurs questions sont posées, comme l'usage de satellites européens par l'organisation et l'impuissance affichée des réseaux sociaux pour lutter contre leurs messages.

L'émission questionne également les discours derrière ce combat en ligne, qu'il vienne de Daech ou de ses opposants. Les réponses sont entre autres apportées par le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances et du complotisme.

BiTS nous parle des conflits entre narration et gameplay

Alors qu'Uncharted 4 sort en mai, l'émission en ligne d'Arte revient sur l'un des aspects les plus critiqués de la série : la dissonance ludonarrative. En clair, il s'agit des moments où l'histoire du jeu et son gameplay entrent en conflit, au point parfois de gêner le joueur. Créé par un responsable d'Ubisoft, l'expression peut être utilisée pour de nombreux jeux, comme le montre cet épisode.

L'équipe a également mis en ligne une courte interview d'Adrian Chmielarz, l'homme derrière le jeu narratif The Vanishing of Ethan Carter, qui revient sur les conventions du jeu vidéo et les méthodes pour rendre un univers crédible et cohérent avec la jouabilité.

MyTF1 diffuse la finale de la coupe du monde 2016 de FIFA

Fait assez rare pour être signalé, MyTF1 a diffusé mardi la finale de la coupe du monde 2016 de FIFA (voir notre analyse), commentée par l'équipe O'Gaming. Le match d'une quarantaine de minutes a opposé le danois Mohamad Al-Bacha à l'anglais Sean Allen. Le vainqueur (dont on vous laisse la surprise) est reparti avec un chèque de 20 000 dollars.

En complément du match complet, MyTF1 propose en replay l'un des passages marquants de la confrontation, à savoir les derniers moments du match. L'ensemble est visionnable librement sur MyTF1 sans date de fin indiquée.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Travailleurs détachés, icône pop virtuelle et aliens

X:enius va au fond des mers et des applications mobiles

Vox Pop s'intéresse au combat en ligne contre Daech (jusqu'au 19 mai)

BiTS nous parle des conflits entre narration et gameplay

MyTF1 diffuse la finale de la coupe du monde 2016 de FIFA

Fermer

Commentaires (6)


“Regarder Forces de la nature : Astéroïdes, la grande apocalypse”

Vidéo désactivée, elle était disponible jusqu’au 2503 à … 00h00 ce matin, pas minuit ce soir :(

“Disponible jusqu’au vendredi 25 mars 00H00”


Merci on coupe du coup <img data-src=" />


Y’a pas de replay sur l’histoire au quotidien qui est passé credi soir ? (d’ailleurs passé une tel émission un soir ou les enfants ont école le lendemain je dis bravo M6 on voit que vous embauchez des moue du bulbes aussi bien devant l’écran qu’a la progrmamation …)


Suis-je le seul à ne pas aimer BiTS ?

Sujet qui pourrait être passionnant, mais la diffusion permanente d’extraits de films, où on comprend que c’est censé coller au propos, mais qu’au final ça te distrait plus qu’autre chose, c’est vraiment agaçant. Ça fait vraiment format artistico-prétentieux (pourquoi ne pas diffuser des extraits de jeu qui ont vraiment rapport ?).

9 minutes pour retenir 3 choses :




  • y’a parfois des décalages entre la narration, le gamedesign, et l’immersion

  • c’est un gars d’Ubi qui a inventé le terme

  • c’est pratiquement impossible de faire cohabiter réalisme et JV (ce que je trouve complétement faux pour 50 raisons).

    Que c’est lourd pour si peu…




la dissonance ludonarrative.





Encore une belle preuve de lexification hyperpédantique.








GrosBof a écrit :





  • c’est pratiquement impossible de faire cohabiter réalisme et JV (ce que je trouve complétement faux pour 50 raisons)





    Oui… et non.

    Il est important de différencier jeux vidéo et loisir électronique, le second étant une catégorie plus large. On ne reproche pas aux jeux non vidéo (échecs, dames, cluedo…) de ne pas être réaliste. Tout le monde s’en tamponne, l’objectif est tout autre. Le réalisme est même contre productif : qui voudraient des échecs où les tours ne bougent pas, ou le roi bouge comme la reine, et si la partie prend trop de temps les pions font une pause pour aller faire caca ? <img data-src=" />

    Si les jeux deviennent numériques, le principe reste. Le réalisme est au mieux un outil pour atteindre l’objectif : s’amuser. Les simulation sont différentes : leur objectif est le réalisme, et non plus l’amusement, qui devient la responsabilité pure du joueur (on en va pas jouer à Flight Sim si on n’aime pas un tant soit peu l’aviation).

    Du coup, dans les jeux vidéos, le réalisme est souvent plus une gêne qu’autre chose, et le sacrifier est une bonne chose. Dans les jeux d’ambiance ça peut apporter de l’immersion, mais en général il vaut mieux que le réalisme relève du hasard heureux que de la recherche volontaire.







    127.0.0.1 a écrit :



    Encore une belle preuve de lexification hyperpédantique.





    Je trouve le terme plutôt bien choisi. Le terme est clair et plus concis que “incohérence dû à la ségrégation entre narration et gameplay”.