Après des mois de bêta, Peerio est disponible en « version finale ». L'équipe en profite pour annoncer qu'elle a fait auditer son code par une société externe et que les applications mobiles pour Android et iOS sont disponibles.
Peerio est un outil qui permet d'échanger simplement des messages et des fichiers de manière chiffrée. Alors que le service est disponible depuis longtemps sous la forme d'un client pour les ordinateurs et d'une extension Chrome, les applications mobiles sont désormais officiellement disponibles. Pour rappel, des bêtas étaient déjà proposées.
Les applications Android et iOS disponibles pour tout le monde
Accessibles via le Play Store (Android) et l'App Store (iOS), elles proposent exactement les mêmes fonctionnalités que les autres applications Peerio : envoyer des messages de manière individuelle ou via un groupe de discussion, ainsi que partager des fichiers. Bien évidemment, l'ensemble est toujours chiffré de bout en bout.
Elles proposent également un mode hors ligne qui permet de lire les messages que l'on a déjà récupérés : « Lorsque vous vous connectez pour la première fois, vos messages et l'index des fichiers (pas l'ensemble des fichiers) sont chiffrés et mis en cache sur votre terminal » explique l'éditeur. De plus, sur iOS, l'application prend en charge Touch ID (lecteur d'empreintes digitales) afin de s'identifier.
Petites améliorations au passage, audit du code et sortie de bêta
Dans le même temps, l'équipe en charge du projet explique qu'elle en a profité pour procéder à quelques améliorations. Tout d'abord, elle a « fini d'entièrement réécrire l'API de Peerio » afin de proposer un outil plus accessible aux développeurs. Du côté des utilisateurs, il est question d'une hausse des performances qui peut attendre 2 000 % dans certains cas selon Peerio. L'ensemble de ces améliorations sera ensuite déployé sur les autres clients de Peerio. Les différentes applications proposées par Peerio en open source sont disponibles dans ce dépôt GitHub.
Peerio annonce aussi avoir fait auditer en septembre 2015 le code source de certains de ses services (serveur, client mobile, API et interface d'administration) par une société allemande spécialisée dans la sécurité informatique : Cure53. Cette dernière explique que, « dans l'ensemble, aucun défaut cryptographique n'a été identifié, ni de graves problèmes de sécurité de l'application ». Cure53 ajoute que tous les problèmes qui ont été identifiés et signalés à Peerio ont été corrigés, ce qui a été vérifié par ses experts en décembre 2015.
Avec cet audit et l'arrivée des applications mobiles, Peerio annonce enfin que son outil sort de bêta. L'équipe ajoute par contre que, « à bien des égards, nous pensons que des logiciels comme Peerio, qui sont en développement continu, sont toujours en bêta ». Ce n'est pas ProtonMail, qui vient également de sortir de bêta et de lancer ses applications mobiles, qui dira le contraire.
Commentaires (12)
#1
Encore un truc qui va plaire à oncle Sam :)
(PS : dans le sous-titre, une petite faute “a” et non pas “à”)
#2
S’en remettre a un lecteur d’empreintes….
#3
#4
Je ne trouve pas les tarifs sur le site. C’est totalement gratuit ???
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#5
Eh ben c’est quand même pas très sécurisé ;)
http://www.erenumerique.fr/pirater-un-lecteur-dempreintes-digitales-avec-une-imp…
(j’ai pas trouvé d’article NextInpact :/ )
#6
Peerio will always be free to use and free of ads. Always.
De mémoire le modèle économique se base principalement sur la taille de l’espace de stockage (mais je ne crois pas que c’est déjà proposé)
#7
mouais, l’histoire de Kobeissi avec cette boîte m’a un peu refroidi…
#8
Quelque chose que l’on essaime a longueur de journée et que l’on ne peux pas changer est pas vraiement safe …
#9
Dernièrement certains arrivaient à les bypasser avec de la pâte à modeler et/ou des imprimantes… Niveau sécurisation, la pâte à modeler avec les iPhones c’est le néant.
#10
Leur société est sous quelle juridiction ?
#11
Idem que Helmutt, difficile de faire confiance après l’histoire avec Nadim Kobeissi.
#12
Merci ! Je cherchais tellement les tarifs que je n’ai pas vu que c’était gratuit
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C’est amusant cette manière de proposer un outil gratuit, puis d’annoncer les prix une fois que les utilisateurs sont acquis.
Ça me rappelle ce qu’a fait bittorrent sync il y a quelques temps :/