Visual Studio : les Productivity Power Tools passent en open source

Visual Studio : les Productivity Power Tools passent en open source

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

19/03/2016 3 minutes
45

Visual Studio : les Productivity Power Tools passent en open source

Microsoft continue de passer en open source certains outils dédiés aux développeurs. C’est désormais autour des Productivity Power Tools, tout du moins une partie d’entre eux. Une transition qui continuera au cours des prochains mois.

L’éditeur indique sur son blog que les Productivity Power Tools sont apparus pour la première fois avec l’édition 2010 de Visual Studio. Comme souvent avec de genre d’outils, ils sont faits pour compléter les capacités de l’environnement de développement en ajoutant des petites manipulations pratiques qui font gagner du temps.

Une dizaine de petits outils à intégrer dans Visual Studio

Ils sont mis à jour à chaque nouvelle mouture de Visual Studio, jusqu’à l’actuelle version 2015. Dix d’entre eux sont désormais disponibles sur le dépôt GitHub de l’entreprise : Align Assignments, Copy As HTML, Fix Mixed Tabs, Ctrl+Click Go to Definition, Match Margin, Middle Click Scroll, Peek F1, Structure Visualizer, Syntactic Line Compression et Timestamp margin. Comme très souvent avec le passage en open source chez Microsoft, la licence retenue est celle du MIT.

Il est probable que de nombreux développeurs ne seront pas intéressés par l’aspect open source de ces outils. Beaucoup préfèreront ainsi se contenter de récupérer la dernière version, disponible sur le site officiel et contenant la liste complète des Power Tools. Cependant, on notera qu’il s’agit encore une fois d’un petit pas de l’éditeur vers l’open source.

L'open source comme vecteur de confiance

On est bien entendu encore très loin d’une entreprise qui s’appuierait largement sur l’open source pour ses logiciels. Cela étant, cette philosophie s’étend quand même petit à petit dans les produits dédiés aux développeurs, l’étape la plus marquante restant la création de la .NET Foundation et l’ouverture des briques principales de cet ensemble technologique.

Si certains se demandent quel intérêt peut avoir Microsoft à se diriger ainsi vers l’open source, on peut facilement en citer deux, liés au même objectif : fidéliser les développeurs. D’une part, en les faisant participer à des produits dont ils pourront influer sur l’évolution. Au bénéfice de Microsoft d’ailleurs puisque lesdits produits seront enrichis plus rapidement.

D’autre part, l’ouverture des sources augmente le niveau de confiance des développeurs. Même si le processus est lent et pas nécessairement fort, il joue dans le processus global d’acceptation de certaines technologies. Pour Microsoft, inciter les développeurs récalcitrants à venir sur Visual Studio est une volonté très nette : il y a un Windows Store à remplir, et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une dizaine de petits outils à intégrer dans Visual Studio

L'open source comme vecteur de confiance

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
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Commentaires (45)


Par contre, si on utilise Visual Studio en version gratuite, on ne peut pas vendre les applications développées avec cet EDI, c’est ça ?


Il n’y a aucune restriction tu fais ce que tu veux de tes applications


Qu’est ce que j’ai horreur de lire du code avec les assignements alignés. C’est totalement illible :s

Heureusement que ce n’est pas un truc par défaut.








fbzn a écrit :



Par contre, si on utilise Visual Studio en version gratuite, on ne peut pas vendre les applications développées avec cet EDI, c’est ça ?







Non, t’en fais ce que tu veux, les limitations ne se trouvent pas là, mais dans les outils et possibilités de l’IDE et les SDK/API livrés avec, et langages supportés. Les versions gratuites sont très orientées C# … donc si c’est ce que tu veux faire, c’est parfait.



Heu sauf que les versions express n’ont aucun intérêt depuis que la version PRO est gratuite (renommé Community edition)

 








teddyalbina a écrit :



Heu sauf que les versions express n’ont aucun intérêt depuis que la version PRO est gratuite (renommé Community edition)







La Community n’est pas du tout la Pro …



https://www.visualstudio.com/en-us/products/compare-visual-studio-2015-products-…



Attention avec vs community, bien lire la fin de la page:&nbsphttps://www.visualstudio.com/products/visual-studio-community-vs



Si tu es seul (ou moins de 5) et que tu ne fait pas + de 887 468€/an de chiffre d’affaire (pas bénéfice), alors oui, tu peux vendre tes app réalisées sous vs community.








Xarkam a écrit :



Attention avec vs community, bien lire la fin de la page: https://www.visualstudio.com/products/visual-studio-community-vs



Si tu es seul (ou moins de 5) et que tu ne fait pas + de 887 468€/an de chiffre d’affaire (pas bénéfice), alors oui, tu peux vendre tes app réalisées sous vs community.





C’est vrai. Mais bon avec 887468€ de CA, tu dois faire un bénéfice permettant d’acheter une licence PRO :)





Il est probable que de nombreux développeurs ne seront pas intéressés par l’aspect open source de ces outils. Beaucoup préfèreront ainsi se contenter de récupérer la dernière version, disponible sur le site officiel et contenant la liste complète des Power Tools. Cependant, on notera qu’il s’agit encore une fois d’un petit pas de l’éditeur vers l’open source.



L’intérêt n’est pas forcément directement qu’il soit en open source, mais que certaines personnes profitent du fait qu’il soit en open-source pour l’enrichir, et que ce soit intégré plus rapidement dans la version officielle… Tout le monde y gagne, surtout si ce sont des outils gratuits!


Faut pas s’inquiéter des benefices limités sur la version community ^^



J’ai 5 apps Windows Unversel (pas de la daube hein ^^) j’ai gagné a ce jour 0,50€. Bien loin du chiffre d’affaire maximum ^^ Le store de windows c’est comme google plus : y a personne <img data-src=" />



Apres en effet la version community est la meme que la version pro, y ont juste retiré des outils avancés de debug, travail en groupe, architecture & modelisation plus poussés (j’imagine qu’on modelise des diagrammes uml, enfin dans le format de MS et depuis la ca genere pas mal de logique, classes et compagnie). Bref des truc de genie logiciel souvent compliqués a utiliser ou on peux s’en passer <img data-src=" />



Y a juste des trucs style xamarin pour développer du multiplaterfome ou c’est payant. Sur papier ca donne envie: car les apps universel c’est que pour Windows, Windows phone et tout autre support Windows 10/ UWP. Mais c’est cher :/ Pour du multiplateforme gratuit, faut se prendre la tête avec cordova, webapp en html5, tout a la main <img data-src=" />


Messieurs les journalistes, lisez vous les commentaires ? Toujours l’usage du mot “Open Source” qui fait qu’on se demande a chacune de vos news si l’on parle de logiciel libre ou propriétaire.



Rappelons qu’historiquement, ce terme fut popularisé par un lobby propriétaire pour contrer le logiciel libre en semant la confusion.



Utiliser des termes précis fait gagner du temps au lecteur.


“Open Source” est un terme tout à fait correct pour moi.



Concernant toutes les annonces de Microsoft, c’est mieux que rien mais avant de convaincre les libristes de leur faire confiance il y a encore du boulot. Un des trucs que les libristes (entre autre) ont toujours eu en horreur ce sont les brevets logiciels, et sur ce terrain MS n’est sans doute pas près de lâcher du lest.



Un post sur Linuxfr en parle très bien :http://linuxfr.org/users/lawless/journaux/la-seule-chose-que-microsoft-doit-fair…


Open-source = tu peut lire le code pas forcement le réutiliser …

Icic’est Open-Source avec une licence MIT donc libre …


Community est à peut près équivalant à professionnel en 2015 (y a eu qque changements de game depuis la 2013) niveau logiciel.


Sur la community il manque pas mal de truc sur les tests , surtout pour du natif :(


Ouaip, faut aller vers l’entreprise. Y a des trucs qui ont l’air bien mais, plus le même prix <img data-src=" />








fbzn a écrit :



Par contre, si on utilise Visual Studio en version gratuite, on ne peut pas vendre les applications développées avec cet EDI, c’est ça ?









Licence MIT donc aucun problème.









ndjpoye a écrit :



Ouaip, faut aller vers l’entreprise. Y a des trucs qui ont l’air bien mais, plus le même prix <img data-src=" />







Moi amateur… :p

je programme plus pour contrôler des PIC ou des trucs du genre , j’aime pas le managed ^^









sr17 a écrit :



Messieurs les journalistes, lisez vous les commentaires ? Toujours l’usage du mot “Open Source” qui fait qu’on se demande a chacune de vos news si l’on parle de logiciel libre ou propriétaire.



Rappelons qu’historiquement, ce terme fut popularisé par un lobby propriétaire pour contrer le logiciel libre en semant la confusion.



Utiliser des termes précis fait gagner du temps au lecteur.





Quand tu vois que ces mêmes journalistes utilisent le termes hackers à la place de crackers…



Je comprend mais… tu n’es pas le client visait par l’apparition de Community.

En plus ont fait pas mal de nouveauté sur les test dans cette version 2015 si je me trompe pas non ?

Qui sait, peut être qu’ils lâcheront qque fonctionnalités pour la prochaine version. Peut être pour pousser l’IOT vue leur intérêt sur le sujet avec la version de windows dédiée.

Enfin, c’est pour que t’ai… un espoir :p


C’est vrai ça <img data-src=" /> Surtout que la différence est simple, les crackers, c’est les truc qui se mangent.





====&gt;[]


Je ne sais même pas si ça se vend encore. :(








ndjpoye a écrit :



En plus ont fait pas mal de nouveauté sur les test dans cette version 2015 si je me trompe pas non ? …





En gros je fait du cpp cli pour controler linterface USB.

Pour ensuite faire tous ce qui est fenetre en c#/vbNet.

Bein par rapport a la pro ya pas mal de manque pour debuguer la partie natif.

J’ai l’impression que y’en a que pour le managed.

Bref je suis pas pro du tout, je fais ca pour le “fun”.

Je me contente de ce qui est gratuit ou peu chère.

Après ce que je dit ne vaut pas grand chose par rapport au Pro.;)












Wawet76 a écrit :



“Open Source” est un terme tout à fait correct pour moi.







Pourquoi ce terme est malvenu ?



Pour la raison qu’il ne permet même pas de faire la différence entre un logiciel libre et un logiciel propriétaire dont le code serait consultable.



Et oui, rien que ça…



Et les polémiques sur ce terme ne datent pas d’hier.



Je cite wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stallman



“si un logiciel libre est toujours open source, un logiciel peut parfaitement être open source sans être libre. C’était par exemple le cas du BIOS des PC dès 1981.”



En plus, le terme “Open Source” n’est même pas Français. Et c’est un comble de l’utiliser quand on sait qu’en Français, nous avons la chance par rapport aux anglo saxons d’avoir le terme “logiciel libre” qui est beaucoup plus précis que leurs termes “Free software” (qui peut désigner aussi un logiciel gratuit) et “Open Source” (qui peut aussi bien désigner un logiciel propriétaire). Ne parlons pas de l’acronyme “FLOSS” qui fait penser à un Borborygme.



Dans le cas présent, le logiciel est sous une licence MIT, donc le terme “logiciel libre” aurait été beaucoup plus approprié.









sr17 a écrit :



En plus, le terme “Open Source” n’est même pas Français.





“Logiciel aux sources disponibles” lewl



Edit : aussi ridicule que soit votre chipotage, il n’y a effectivement en français pas d’équivalent, la commission générale de terminologie et de néologie ne reconnaît que le logiciel libre. Source.

&nbsp;

Ceci dit le logiciel libre est un cas particulier de l’Open Source, les deux ne sont pas identiques et l’un ne vaut pas moins que l’autre, quoiqu’en pense certains&nbsp;ayatollah.



culture et configure quoi.



Ici l’article dit open source et licence MIT. Donc il n’y a aucun motif de confusion: le code est open source et libre au sens de la FSF (puisqu’elle inclut MIT dans la liste des licences du logiciel libre).








v6relou a écrit :



“Logiciel aux sources disponibles” lewl



Edit : aussi ridicule que soit votre chipotage, il n’y a effectivement en français pas d’équivalent, la commission générale de terminologie et de néologie ne reconnaît que le logiciel libre. Source.

 

Ceci dit le logiciel libre est un cas particulier de l’Open Source, les deux ne sont pas identiques et l’un ne vaut pas moins que l’autre, quoiqu’en pense certains ayatollah.







L’un ne vaut pas moins que l’autre ?



A part qu’une licence libre permet “juste” de faire beaucoup plus de choses qu’une licence propriétaire “open source”.



Et les conséquences de cette différence dans la pratique ne sont pas négligeables.



Penses tu sincèrement que Microsoft s’amuserait à passer des produits sous licence libre juste pour contenter quelques ayatollah du libre ?



La vraie réalité, c’est que c’est une demande des entreprises qui comprennent de mieux en mieux les avantages concrets des logiciels sous licence libre.









sr17 a écrit :



A part qu’une licence libre permet “juste” de faire beaucoup plus de choses qu’une licence propriétaire “open source”.





Elles permettent de “faire plus” dans un cadre idéologique précis, celui du logiciel libre. Dans la réalité, c’est le code open source permet dans beaucoup de cas de faire beaucoup plus… de business. Je comprends tout à fait que certaines sociétés peuvent vouloir conserver le monopole de commercialisation sur leur code et ne le fournir à des tiers qu’à des fins précises et limitées (recherche par exemple).









artragis a écrit :



culture et configure quoi.

Ici l’article dit open source et licence MIT. Donc il n’y a aucun motif de confusion: le code est open source et libre au sens de la FSF (puisqu’elle inclut MIT dans la liste des licences du logiciel libre).







Bah, c’est simple, dans un bon article, les informations doivent être impérativement hiérarchisées. Les informations primordiales doivent se trouver dans les titres et les chapeaux et non pas noyées au fin fond d’un pavé de texte.



Un article mal hiérarchisé fait perdre un temps précieux au lecteur car s’il ne veut pas passer à côté d’une info primordiale, il est obligé d’éplucher systématiquement la moindre phrase d’un article pour ensuite faire le tri entre les info importantes et les info subalternes. Un bon article délivre le principal au plus vite et laisse le choix au lecteur qui veut approfondir les détails de le faire.



Enfin, les licences, c’est une véritable jungle. C’est pourquoi il ne faut pas présupposer que tous les lecteurs savent forcément que la licence MIT est une licence libre. “Logiciel Libre”, ça parle plus a un maximum de gens que licence MIT.



Pour ma part, j’aurais plutôt titré l’article “Visual Studio : Microsoft passe les Power Tools sous licence libre MIT”.



Non seulement, ça claque plus, mais en prime, c’est du français.









v6relou a écrit :



Elles permettent de “faire plus” dans un cadre idéologique précis, celui du logiciel libre. Dans la réalité, c’est le code open source permet dans beaucoup de cas de faire beaucoup plus… de business. Je comprends tout à fait que certaines sociétés peuvent vouloir conserver le monopole de commercialisation sur leur code et ne le fournir à des tiers qu’à des fins précises et limitées (recherche par exemple).







Sauf qu’en matière de business, tous les intérêts ne vont pas dans le même sens.



L’idéologie du propriétaire sers les intérêts du vendeur, celle du libre sers l’intérêt du client.



Mais comme c’est d’abord le client qui décide ce qu’il achète, cela explique l’essor des logiciels libres et le fait que des acteurs comme Microsoft n’ont pas d’autre choix que de s’adapter à la demande s’ils ne veulent pas mourir.









sr17 a écrit :



Enfin, les licences, c’est une véritable jungle. C’est pourquoi il ne faut pas présupposer que tous les lecteurs savent forcément que la licence MIT est une licence libre. “Logiciel Libre”, ça parle plus a un maximum de gens que licence MIT.







On parle quand même d’un outil pour développeurs, donc le public cible de l’article est déjà à minima informé.



Même moi qui ne suis pas développeur ni de formation, ni de profession, connaît la différence entre logiciel à source ouverte et logiciel libre, ainsi que dans les grandes lignes ce qu’une licence permet.



C’est un article qui a pour but de relayer une information, pas d’étaler du Wikipédia qui finira par se solder par un tl;dr.









SebGF a écrit :



On parle quand même d’un outil pour développeurs, donc le public cible de l’article est déjà à minima informé.



Même moi qui ne suis pas développeur ni de formation, ni de profession, connaît la différence entre logiciel à source ouverte et logiciel libre, ainsi que dans les grandes lignes ce qu’une licence permet.



C’est un article qui a pour but de relayer une information, pas d’étaler du Wikipédia qui finira par se solder par un tl;dr.







Je t’accorde que les développeurs ont généralement un minimum de connaissances en matière de licence parce que ce genre de considération fait partie de leur métier.



Mais il ne faut pas non plus en faire une généralité. Par exemple, les jeunes développeurs sont loin de tous savoir ce qu’est une licence GPL, MIT ou Apache.









sr17 a écrit :



Je t’accorde que les développeurs ont généralement un minimum de connaissances en matière de licence parce que ce genre de considération fait partie de leur métier.



Mais il ne faut pas non plus en faire une généralité. Par exemple, les jeunes développeurs sont loin de tous savoir ce qu’est une licence GPL, MIT ou Apache.







Tu n’es pas obligé de tout savoir sur les licences, mais tu peux déjà avoir une idée de ce qu’elles permettent ou pas.

Moi-même je ne serais pas capable de dire les subtilités qui différencient la GPL, la MIT, la Apache, la BSD, la Creative Commons, etc etc etc. Mais je fais comme tout bon informaticien : je vais chercher l’info.



Il faut aussi définir ce que tu considères être un “jeune développeur”.

Un étudiant en cours de formation ? J’ose espérer que ce genre de chose est vu dans les cursus des écoles d’ingés, parce que même moi avec mon titre AFPA de bouseux j’ai vu durant les cours de droit les licences libres. Accessoirement, on demandera toujours à un quelqu’un travaillant dans l’informatique d’apprendre à trouver l’info qu’il cherche.

Un autodidacte ? Il saura se renseigner par lui-même.

Un jeune diplômé ? Même combat que pour l’étudiant.

Une reconversion professionnelle ? Même combat.



Pour moi, ce n’est pas à un article simple de ce genre de rajouter des couches sur “c’est quoi la licence MIT ?”, surtout que ce n’est pas le premier du genre comme il est parfaitement indiqué dedans.



Ce genre de chose pourrait, au contraire, faire l’objet d’un dossier analysant l’évolution de Microsoft depuis ces dernières années où l’entreprise est clairement en pleine mutation de mentalité, et pourquoi le choix de telle ou telle licence. L’époque Balmer où l’on argumentait que “Linux est le cancer de l’informatique” est bien révolue chez eux visiblement.









Folgore a écrit :



Faut pas s’inquiéter des benefices limités sur la version community ^^



J’ai 5 apps Windows Unversel (pas de la daube hein ^^) j’ai gagné a ce jour 0,50€. Bien loin du chiffre d’affaire maximum ^^ Le store de windows c’est comme google plus : y a personne <img data-src=" />



Apres en effet la version community est la meme que la version pro, y ont juste retiré des outils avancés de debug, travail en groupe, architecture & modelisation plus poussés (j’imagine qu’on modelise des diagrammes uml, enfin dans le format de MS et depuis la ca genere pas mal de logique, classes et compagnie). Bref des truc de genie logiciel souvent compliqués a utiliser ou on peux s’en passer <img data-src=" />



Y a juste des trucs style xamarin pour développer du multiplaterfome ou c’est payant. Sur papier ca donne envie: car les apps universel c’est que pour Windows, Windows phone et tout autre support Windows 10/ UWP. Mais c’est cher :/ Pour du multiplateforme gratuit, faut se prendre la tête avec cordova, webapp en html5, tout a la main <img data-src=" />





Qt : gratuit, et tu peux cibler Win32+WinRT+OS X+iOS+Linux+Android









SebGF a écrit :



Ce genre de chose pourrait, au contraire, faire l’objet d’un dossier analysant l’évolution de Microsoft depuis ces dernières années où l’entreprise est clairement en pleine mutation de mentalité, et pourquoi le choix de telle ou telle licence. L’époque Balmer où l’on argumentait que “Linux est le cancer de l’informatique” est bien révolue chez eux visiblement.





Comme ça par exemple?

Pour le reste, en effet, sortant d’une école d’ingé, on a eu des cours qui présentent au moins les bases de ce qu’il se passe avec les licences.

Mais pour moi là n’est pas le sujet. Ce que dit sr17 c’est que l’article n’a pas bien hiérarchisé l’info et qu’il a volontairement utilisé un mot équivoque.

Sauf que pour moi l’info est bien hiérarchisée. La philosoghie de MS c’est qu’aujourd’hui l’open source c’est ce que veut le client alors ils font de l’open source. Point de détail, ils mettent sous licence MIT, donc libre. La hiérarchie est bonne. Elle est conforme à l’information donnée d’ailleurs.

&nbsp;



Ou bien tes apps ne sont pas mises en avant. Avec les derniers chiffres de MS, je pense que ce n’est pas la taille de la population le soucis mais bien ce qu’ils cherchent sur le store.



Tu sais me donner le nom de tes apps, stp ?








SebGF a écrit :



Tu n’es pas obligé de tout savoir sur les licences, mais tu peux déjà avoir une idée de ce qu’elles permettent ou pas.

Moi-même je ne serais pas capable de dire les subtilités qui différencient la GPL, la MIT, la Apache, la BSD, la Creative Commons, etc etc etc. Mais je fais comme tout bon informaticien : je vais chercher l’info.



Il faut aussi définir ce que tu considères être un “jeune développeur”.

Un étudiant en cours de formation ? J’ose espérer que ce genre de chose est vu dans les cursus des écoles d’ingés, parce que même moi avec mon titre AFPA de bouseux j’ai vu durant les cours de droit les licences libres. Accessoirement, on demandera toujours à un quelqu’un travaillant dans l’informatique d’apprendre à trouver l’info qu’il cherche.

Un autodidacte ? Il saura se renseigner par lui-même.

Un jeune diplômé ? Même combat que pour l’étudiant.

Une reconversion professionnelle ? Même combat.



Pour moi, ce n’est pas à un article simple de ce genre de rajouter des couches sur “c’est quoi la licence MIT ?”, surtout que ce n’est pas le premier du genre comme il est parfaitement indiqué dedans.



Ce genre de chose pourrait, au contraire, faire l’objet d’un dossier analysant l’évolution de Microsoft depuis ces dernières années où l’entreprise est clairement en pleine mutation de mentalité, et pourquoi le choix de telle ou telle licence. L’époque Balmer où l’on argumentait que “Linux est le cancer de l’informatique” est bien révolue chez eux visiblement.







Tu dit plus haut que tu n’est pas développeur, ni de formation, ni de profession. Mais pour ma part, je le suis.



Aussi étonnant que cela puisse te paraitre, dans le millieu des développeurs, il y a des gens qui sont incapables de dire de tête que la licence MIT est une licence libre…



Mais le fait est que certains ne comprendront probablement pas pourquoi il est utile de leur rappeller ni pourquoi l’usage du mot libre est si important pour la compréhension.



Pour comprendre, il faut connaitre l’histoire du logiciel et le fait que le mouvement du Logiciel Libre et celui de l’Open Source sont deux mouvances totalement différentes et qui s’opposent depuis longtemps.



Vous comprendrez donc pourquoi je suis choqué de voir l’usage du mot Open Source sur une info qui démontre plutôt une victoire de la mouvance libre….









artragis a écrit :



Comme ça par exemple?

Pour le reste, en effet, sortant d’une école d’ingé, on a eu des cours qui présentent au moins les bases de ce qu’il se passe avec les licences.

Mais pour moi là n’est pas le sujet. Ce que dit sr17 c’est que l’article n’a pas bien hiérarchisé l’info et qu’il a volontairement utilisé un mot équivoque.

Sauf que pour moi l’info est bien hiérarchisée. La philosoghie de MS c’est qu’aujourd’hui l’open source c’est ce que veut le client alors ils font de l’open source. Point de détail, ils mettent sous licence MIT, donc libre. La hiérarchie est bonne. Elle est conforme à l’information donnée d’ailleurs.







Il y a une énorme erreur de logique dans ton raisonnement.



Si l’Open Source était vraiment ce que veux le marché, alors les éditeurs se contenteraient de l’Open Source. Pour eux, c’est bien moins contraignant que le libre.



Si les éditeurs s’amusent aujourd’hui a passer leurs produits dans le libre malgré les contraintes, c’est logiquement parce que la demande du marché est bien sur le libre. CQFD.



Cet article ainsi que les commentaires montrent que beaucoup de gens (y compris des journalistes) ont encore une vision très cliché “grand public” de ce qu’est le logiciel libre. Genre le barbu en sandales bien qui sors de son garage en récitant son catéchisme.



L’usage du mot “Open Source” à la place du terme juste de Logiciel libre est typiquement causé par l’idée reçue que ce terme véhiculerait une image plus sérieuse.



En réalité, le logiciel libre fut inventé par des programmeurs qui ont compris que leur intérêt personnel était bien plus proche de celui des clients que celui des entreprises qui les employaient. (Pour info, les entreprises prennent les droits de propriété intellectuelle des programmeurs qu’ils emploient…).



Et contrairement à l’image populaire, le logiciel libre est un mouvement poussé essentiellement par de gros acteurs de l’industrie qui y voient une excellent moyen de prendre la place des autres.









sr17 a écrit :



Si l’Open Source était vraiment ce que veux le marché, alors les éditeurs se contenteraient de l’Open Source. Pour eux, c’est bien moins contraignant que le libre. &nbsp;



&nbsp;

J’ai bien dit “la philosophie de ms c’est que…” quand on cite une phrase, on la cite en entier please.



ensuite, quand on veut s’acheter une image, on passe volontier les parties non cruciales ou peu valorisée en “libre” car la communauté leur donnera elle même de la valeur.





Pour info, les entreprises prennent les droits de propriété intellectuelle des programmeurs qu’ils emploient…).



Je sais et c’est logique.









artragis a écrit :



J’ai bien dit “la philosophie de ms c’est que…” quand on cite une phrase, on la cite en entier please.







Tu as parfaitement raison, toutes mes excuses.





ensuite, quand on veut s’acheter une image, on passe volontier les parties non cruciales ou peu valorisée en “libre” car la communauté leur donnera elle même de la valeur.





A ce stade, on ne peut pas l’affirmer, mais ce que tu dit est de l’ordre du possible.



Mais il faut savoir que des sociétés qui ont essayé de jouer un jeu à mi chemin entre le libre et le propriétaire, il y en a eu plus d’une.



S’ils essaient de jouer ce jeu, ils s’apercevront comme les autres a quel point c’est un jeu difficile en pratique et surtout à quel point le logiciel libre tends à s’avérer inéluctablement contaminant sur le long terme <img data-src=" />



Mais je pense que tout cela, les dirigeants de Microsoft le savent déjà. S’ils ne peuvent pas changer de logique du jour au lendemain, ils s’orientent quand même inéluctablement vers les services.





Je sais et c’est logique.





Oui et non.



Imagine un programmeur qui travaille pour une société A et qui écrit du code pour résoudre un problème.



Si l’année d’après il monte sa propre société et qu’il doit résoudre le même problème, non seulement il ne peut pas récupérer son code, mais en plus il faut qu’il trouve moyen de le réécrire de manière différente, ce qui n’est ni évident, ni optimal.

D’une certaine manière, la logique propriétaire bride la puissance de l’informatique en empêchant de profiter à plein de la puissance de la réutilisation du code.



Dans le propriétaire, de multiples sociétés réécrivent sans cesse le même code, dans le libre, on ne l’écrit qu’une fois et on continue de bâtir sur ce qu’on a déjà construit. C’est la puissance de ce paradigme qui ne laisse aucun doute sur le fait que le propriétaire représente une logique obsolète.





mais en plus il faut qu’il trouve moyen de le réécrire de manière différente, ce qui n’est ni évident, ni optimal.



non.

Le droit d’auteur ne protège pas les idées. Et il est rare que pour résoudre un même problème, en deux jour, on ait une implémentation 100% identique ou à simple changement de variable près. Quand on prend de l’expérience, on prévoit certaines choses ce qui génère une meilleure organisation à chaque nouvel essai.





D’une certaine manière, la logique propriétaire bride la puissance

de l’informatique en empêchant de profiter à plein de la puissance de la

réutilisation du code.





C’est aussi pour ça que je parle de valorisation. Si ton bout de code n’est qu’une partie de quelques centaines/milliers de lignes d’un projet qui en fait 100 à 1000 fois plus cela n’a pas a priori de valeur crucial, c’est le gros projet qui a une valeur, pas le petit. C’est d’ailleurs pour ça que la GPL n’est pas viable dans ce genre de libération du code.



Je code assez sur des projets libres ou open-source pour comprendre l’intérêt du libre, le laïus qui suit ne me sert donc pas. Mais dans une entreprise, le produit fini a souvent une valeur suffisante pour être vendu.








artragis a écrit :



non.

Le droit d’auteur ne protège pas les idées. Et il est rare que pour résoudre un même problème, en deux jour, on ait une implémentation 100% identique ou à simple changement de variable près. Quand on prend de l’expérience, on prévoit certaines choses ce qui génère une meilleure organisation à chaque nouvel essai.







C’est malheureusement beaucoup plus compliqué que ça.



Un code qui n’est pas identique à 100% n’est pas pour autant considéré comme différent.



Pour qu’un code soit considéré comme différent, il ne suffit pas de changer le nom de quelques variables. Il faut également qu’il diffère sensiblement dans sa structure, son architecture et ses fonctionnalités.



A moins de perdre vraiment beaucoup de temps, il est difficile pour un informaticien d’être certain de réécrire son projet de manière suffisamment différente pour avoir la certitude absolue d’éviter tout problème.



Ce qu’il ne faut jamais perdre de vue, c’est que la justice c’est toujours un peu la loterie. La suspicion qui découle du simple fait d’avoir travaillé pour quelqu’un représente en soi déjà une présomption. Et dans ce cadre, quelques similarités peuvent suffire à faire le reste…



Le problème, c’est que quand tu recodera quelque chose, tu ne saura jamais avec certitude quel niveau de différence est suffisant pour te mettre à l’abri des poursuites. Au final, le temps de codage augmentera d’une manière très importante à chaque nouvelle réécriture. Ce n’est pas un modèle viable.





C’est aussi pour ça que je parle de valorisation. Si ton bout de code n’est qu’une partie de quelques centaines/milliers de lignes d’un projet qui en fait 100 à 1000 fois plus cela n’a pas a priori de valeur crucial, c’est le gros projet qui a une valeur, pas le petit.

C’est d’ailleurs pour ça que la GPL n’est pas viable dans ce genre de libération du code.





Je vois très bien ce que tu veux dire.



C’est l’idée qui consiste à mettre ses bibliothèques de base de son projet dans le libre pour les faire améliorer gratos par la communauté.



En faisant cela, les entreprises ne savent pas qu’elles tombent la tête la première dans le piège n°1.



En fait, les libristes ont imaginé des parades depuis l’origine du mouvement. Par exemple, des contributeurs vont publier leurs améliorations (ou publier le projet modifié) sous licence libre non permissive de type GPL.



Et la, si tu veux profiter de leurs améliorations, soit tu les payes individuellement, soit tu passes tout ton projet en libre. <img data-src=" />



Et au final, si tu maintiens la logique propriétaire, tu finira juste par payer des gens pour que d’autres puissent en profiter gratos <img data-src=" />





Je code assez sur des projets libres ou open-source pour comprendre l’intérêt du libre, le laïus qui suit ne me sert donc pas. Mais dans une entreprise, le produit fini a souvent une valeur suffisante pour être vendu.





Sauf que ce n’est pas si simple.



Si tu met juste une partie infime de ton projet dans le libre, tu ne gagnera pas grand chose en retour et ton concurrent qui mettra plus de code dans le libre gagnera beaucoup plus d’améliorations “gratuites”, plus de buzz, plus de contributeurs, plus d’utilisateurs. Et ton produit sera rapidement oublié…



Au contraire, si tu met une partie importante de ton projet dans le libre, la communauté finira inéluctablement par recorder l’ensemble de ton application. Auquel cas, tu sera bien obligé un jour ou l’autre de passer l’ensemble dans le libre si tu ne veux pas t’en faire déposséder.



Pourquoi penses tu que Steve Ballmer avait parlé de “cancer” <img data-src=" />





Le problème, c’est que quand tu recodera quelque chose, tu ne saura

jamais avec certitude quel niveau de différence est suffisant pour te

mettre à l’abri des poursuites. Au final, le temps de codage augmentera

d’une manière très importante à chaque nouvelle réécriture. Ce n’est pas

un modèle viable.



Il faudrait que je revérifie puisque ce cas là, je l’avais traité en cours avec une prof juriste mais il me semble que “le souvenir de comment j’ai codé” c’est apparenté à une idée donc pas protégé.

Ensuite, une nouvelle fois, j’ai bien dit “il est rare que tu recodes la même chose à nom de variable près” donc je prenais déjà en compte le cas du simple renommage de variable/redécoupage en sous fonction.

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tu ne gagnera pas grand chose en retour et ton concurrent qui mettra

plus de code dans le libre gagnera beaucoup plus d’améliorations

“gratuites”, plus de buzz, plus de contributeurs, plus d’utilisateurs.

Et ton produit sera rapidement oublié…



Tout dépend de ce qui a de la valeur.

Prenons l’exemple d’un outil qui joue avec le big data :

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Si c’est la méthode pour traiter les données qui a de la valeur, la mettre au libre t’enlève tout avantage concurrentiel face aux firmes qui pourront avoir plus de données ou des données plus qualitative. C’est ce que fait splunk par exemple.

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A l’opposé, si ta valeur est dans la quantité ou la pertinence des flux qui sont gérés, libérer ton projet te permet d’obtenir rapidement une amélioration de ton image voir d’espérer des améliorations de ton logiciel. En plus vue la philosophie du libre, tu auras sûrement une sorte d’audit de sécurité sur ton logiciel pour pas un rond. C’est ce que fait Microsoft avec ses connecter pour Hadoop et son portage de transactsql pour hadoop.



Faut pas oublier que dans le libre, un projet peut aussi être abandonné voir que ça soit un fork qui soit préféré à un autre (libre office tout ça…)








artragis a écrit :



Il faudrait que je revérifie puisque ce cas là, je l’avais traité en cours avec une prof juriste mais il me semble que “le souvenir de comment j’ai codé” c’est apparenté à une idée donc pas protégé.

Ensuite, une nouvelle fois, j’ai bien dit “il est rare que tu recodes la même chose à nom de variable près” donc je prenais déjà en compte le cas du simple renommage de variable/redécoupage en sous fonction.







L’idée n’est effectivement pas protégée, mais le droit d’auteur protège la forme. Donc au final, s’il y a des similitudes importantes dans le code et la réalisation, tu enfreint bien le droit d’auteur de la même façon que si tu copie l’enchaînement des notes d’un morceau de musique.



Même si en réécrivant, tu cherche à changer des choses pour échapper au problème, bien malin sera celui qui peut prédire à partir de quel niveau cela paraîtra acceptable devant un tribunal.



Evidemment, quand il s’agit de pondre de l’application de base au kilomètre, ce n’est pas la même chose que de travailler dans des domaines très pointus ou l’on pousse des portions de code à la perfection. Une fois atteint une quasi perfection, ils est quasiment impossible de faire des changements importants sans dégrader significativement la qualité.

 

Au final, le libre nous débarrasse de beaucoup de soucis d’ordre juridiques.





Tout dépend de ce qui a de la valeur.

Prenons l’exemple d’un outil qui joue avec le big data :

 

Si c’est la méthode pour traiter les données qui a de la valeur, la mettre au libre t’enlève tout avantage concurrentiel face aux firmes qui pourront avoir plus de données ou des données plus qualitative. C’est ce que fait splunk par exemple.





Oui, il est évident qu’il y a des cas de figure ou le libre n’est pas l’idéal. C’est souvent le cas aussi des outils métiers dans des secteurs de niche car ils doivent être rentabilisés sur peu de clients.



Cela dit, j’ai aussi vu des entreprises qui ont trouvé des business models intéressants sur les outils métiers libres en faisant participer leurs clients au développement sous forme de droit de vote proportionnel à l’argent versé.





A l’opposé, si ta valeur est dans la quantité ou la pertinence des flux qui sont gérés, libérer ton projet te permet d’obtenir rapidement une amélioration de ton image voir d’espérer des améliorations de ton logiciel. En plus vue la philosophie du libre, tu auras sûrement une sorte d’audit de sécurité sur ton logiciel pour pas un rond. C’est ce que fait Microsoft avec ses connecter pour Hadoop et son portage de transactsql pour hadoop.





Le problème de Microsoft, c’est que la plupart de leurs productions entrent en compétition avec des équivalents libres dont la qualité s’améliore de jour en jour.

S’ils libèrent, ils gardent des chances de garder la main sur quelque chose. Mais s’ils attendent de trop, ils seront dépassés et évincés.



Par exemple, Visual Studio, il y a quelques années, c’était vraiment mon IDE préféré. Mais aujourd’hui, je préfère largement éclipse…





Faut pas oublier que dans le libre, un projet peut aussi être abandonné





En pratique beaucoup plus rarement que dans le monde propriétaire. Et tant qu’un projet possède un peu d’intérêt, on trouve toujours quelqu’un pour le reprendre.



Dans tous les cas, comme on possède le code, on peut toujours continuer de l’adapter à minima pour le faire tourner aussi longtemps qu’on le voudra.





voir que ça soit un fork qui soit préféré à un autre (libre office tout ça…)





J’ai déjà connu des fork sur mes propres projets.



Un fork sur un projet actif, ça fonctionne rarement. Les auteurs d’un soft connaissent toujours mieux leur bébé que leur challengers. Et comme ça fonctionne dans les deux sens et que tu peux aussi leur repiquer leurs amélioration, ils finiront toujours par se fatiguer ou se rallier à ton projet.



La plupart des fork qui réussissent, c’est quand le projet pars en sucette ou n’est plus réellement maintenu.



D’ailleurs, un projet dont tu ne veut plus t’occuper et qui est forké, c’est tout bénef pour tout le monde y compris pour toi puisque d’autres vont continuer à faire vivre et connaitre un projet qui restera dans tes références.





Le problème de Microsoft, c’est que la plupart de leurs productions

entrent en compétition avec des équivalents libres dont la qualité

s’améliore de jour en jour.

S’ils libèrent, ils gardent des chances

de garder la main sur quelque chose. Mais s’ils attendent de trop, ils

seront dépassés et évincés.





Je ne considère pas ça comme un problème puisque c’est la base du libre.





En pratique beaucoup plus rarement que dans le monde propriétaire.

Et tant qu’un projet possède un peu d’intérêt, on trouve toujours

quelqu’un pour le reprendre.



ou pour en recréer un from scratch avec la pile techno à la mode du moment. C’est ça aussi le libre : la liberté du contributeur d’en faire qu’à sa tête. Faut pas suridéaliser le libre. J’aime bien le libre, d’ailleurs je suis de ceux qui dans ma boîte pousse pour que certains outils qui sont bien pensés mais aujourd’hui purement internes ou bien qui ne sont que des “composant” parmi tant d’autres passent au libre. Par contre je comprends tout à fait que ma boîte vende une grande partie de ses produits en mode “propriétaire” et c’est même logique. Et ça n’a toujours pas tué de bébé phoque.



D’ailleurs, un projet dont tu ne veut plus t’occuper et qui est forké,

c’est tout bénef pour tout le monde y compris pour toi puisque d’autres

vont continuer à faire vivre et connaitre un projet qui restera dans tes

références.



Je sais, il suffit de voir ce qu’à fait l’assoc vers laquelle j’ai mis un lien plus tôt (l’article sur MS) :https://github.com/zestedesavoir. Tu remarqueras qu’on forké certains logiciel dont un car le mainteneur n’était plus assez actif.