L'entreprise Opera Software se trouve à un tournant de son histoire. Son conseil d'administration a donné son feu vert pour l'offre publique d'achat lancée par un consortium chinois, tandis qu'il envisage de se séparer de ses activités sur le marché de la télévision.
Le 10 février dernier, Opera Software devenait la cible d'une offre de rachat plutôt inattendue. Un consortium composé de Kunlun et Qihoo, deux géants de l'internet chinois, et d'un fonds d'investissement local proposait en effet de racheter l'ensemble des parts de l'entreprise contre la modique somme de 1,2 milliard de dollars. Une offre que le conseil d'administration d'Opera a rapidement accueillie les bras ouverts.
L'OPA est en marche
Cette semaine, deux étapes importantes ont été franchies. La première n'est autre que le lancement ce mercredi de l'offre publique d'achat de 100 % des parts de l'entreprise, au prix de 71 couronnes norvégiennes par action, soit environ 7,58 euros. Actuellement, le titre cote sous la barre des 66 couronnes, ce qui laisse entendre que l'opération devrait se dérouler sans accroc.
Il est d'ailleurs peu probable qu'il en soit autrement. Non seulement, le conseil d'administration de l'entreprise a accepté l'offre à l'unanimité, mais des gros actionnaires, détenant 33 % des parts de la société avaient déjà eux aussi signifié dès le mois de février qu'ils en feraient de même. Dans ces conditions, la suite ne devrait plus être qu'une simple formalité.
Adieu télévision
Simultanément, l'entreprise a annoncé publiquement qu'elle « a entamé des discussions depuis quelques temps afin de se séparer de ses activités sur le marché des téléviseurs ». Opera développe en effet Opera TV, un navigateur utilisable sur certains téléviseurs connectés.
Cette activité n'est pas essentielle au groupe et ne représente qu'une fraction de ses revenus : 8 millions de dollars au dernier trimestre, sur un chiffre d'affaires total de 193,5 millions de dollars. Sa principale source de revenus reste... la publicité, qui a pesé pour 145 millions de dollars sur les 3 derniers mois. L'absence d'acheteur pour cette branche de l'entreprise ne pose toutefois pas de problème au déroulement de l'OPA, le consortium chinois étant déjà au courant de ce dossier.
Commentaires (16)
#1
L’absence d’acheteur pour cette branche de l’entreprise ne pose toutefois pas de problème au déroulement de l’OPA
Je propose 1€ symbolique, à qui dois je écrire ?
#2
Opéra entre les mains du gouvernement chinois, voilà qui va rassurer de surfer avec.
#3
Pourquoi, tu as plus peur des chinois que des autres?
#4
Peur des USA, peur des GAFA, peur des Chinois, peur de tous les impérialistes, peur des laxistes européens, peur de tous les mytho…. …je deviens parano ! Mais cela me permet de survivre.
Je suis donc en train de me convertir à l’open source…. ! Désormais, il s’agit d’une vraie stratégie de survie.
#5
Opera abandonne le créneau des TV. Ils ont peur du recentrage de FirefoxOS sur les IoT et les les TV ?
#6
mais ils semblent aussi vouloir revenir aux navigateurs web http://www.zdnet.com/article/operas-cto-why-the-world-needs-a-new-web-browser/&a…!
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Pas faux :s c’est pas tant en soit qu’on a confiance envers les américains et pas les chinois, mais qu’on n’a plus confiance en personne malheureusement.
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Vivaldi je garde un oeil sur toi..
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Tu confond je pense, il y as un nouveau projet avec le créateur original d’Opera. Le possible fork de presto est dans la branche opera mini je crois ( et avec turbo dans certain cas ), mais rien de public
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Jvachez ?
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Il y a aussi Otter Browser en open source mais il va falloir patienter plus longtemps que pour Vivaldi pour avoir une version stable.
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#16
Méaculpa :) THX