Revue de presse : Plants vs Zombies Garden Warfare fait son retour

Revue de presse : Plants vs Zombies Garden Warfare fait son retour

Cerveau ?

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Kevin Hottot

Publié dans

Société numérique

23/02/2016 4 minutes
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Revue de presse : Plants vs Zombies Garden Warfare fait son retour

Il n'y a pas que Far Cry Primal qui débarque cette semaine dans les rayonnages des magasins de jeux vidéo. Electronic Arts compte occuper le début de l'année avec Plants vs Zombies Garden Warfare 2, un jeu de tir à la troisième personne visant un public plutôt jeune, mais qui pourrait bien surprendre.

La croyance populaire veut que lorsqu'Electronic Arts rachète un nouveau studio, cela se passe forcément mal. Popcap, à qui nous devons ce Plants vs Zombies Garden Warfare 2, a justement été racheté pour 750 millions de dollars en 2011. Bientôt cinq ans plus tard, cet investissement semble avoir porté ses fruits. La franchise phare du studio a toujours son lustre d'antan et s'est même payé le luxe de se diversifier pour quitter le mobile et se diriger vers le monde des consoles de salon.

Salade, tomate, oignon

Comment réussir une telle transition ? Tout simplement en gardant l'univers de la franchise mais en l'amenant dans un registre dans lequel on ne l'attend pas. Le pseudo tower-defense qu'était Plants vs Zombies s'est ainsi mué en jeu de tir à la troisième personne à l'ambiance cartoon.

Comme dans le titre original, les plantes sont opposées aux zombies qui cherchent à s'adjuger le contrôle des jardins. Chaque camp dispose de sept classes très stéréotypées (contre quatre dans l'opus précédent) mais qu'il est possible de personnaliser avec diverses variantes, disposant d'armes ou de capacités différentes. Pour ce qui est des nouveautés on retrouvera le « P'tit Maïs », Rose et Citron côté plantes ou le Diablotin, Super Cortex et le Capitaine Barbemort chez les zombies.  

Les classes s'opposent à la façon d'un jeu de pierre-feuille-ciseau. Par exemple, le Capitaine Barbemort est très performant à longue portée grâce à son perroquet bombardier, notent nos confrères de Gamekult. Il a également de bonnes défenses au corps-a-corps puisqu'il peut se réfugier dans un tonneau explosif le protégeant des mordeurs. Par contre, il se déplace lentement et peut facilement être pris à revers, avec un drone oignon lancé par un cactus par exemple. Bref, les nouvelles classes apportent un peu de variété, ce qui est plutôt bienvenu au regard des mécaniques générales du jeu qui n'ont pas bougé d'un pouce depuis le volet précédent.

Les vestiges du free-to-play sont toujours là

Justement, du côté du mode solo, on retrouve exactement la même chose qu'avant, avec de courtes quêtes réclamant de remplir divers objectifs pendant ses escarmouches. Le jeu demandera ainsi par exemple de tuer un certain nombre d'ennemis d'un genre donné ou tout simplement de repousser des vagues de monstres. 

Le système de progression est encore un autre reliquat de la version précédente, et même du jeu mobile. Le joueur reçoit deux types de monnaies à l'issue de ses parties : des pièces et des étoiles. Les premières permettent d'acheter des packs d'autocollants destinés à remplir une sorte d'album Panini.

Lorsque l'on complète un personnage en réunissant tous ses stickers, il devient jouable et on peut ensuite trouver des vignettes débloquant des armes et capacités spéciales. Les étoiles servent quant à elles à récupérer des récompenses cosmétiques, mais surtout à obtenir des améliorations dans le mode se débloquant une fois le solo terminé.

Ce modèle peut laisser entendre l'arrivée de micro-transactions intrusives, mais dans l'épisode précédent, Electronic Arts s'en était bien gardé, il n'y a donc pas de raison de penser que cela changera ici. Nos confrères ont d'ailleurs généralement considéré que le rythme de récolte des monnaies était suffisamment rapide pour ne pas avoir à sortir la carte bleue, les packs d'autocollants les plus chers ne demandant que quelques dizaines de minutes d'efforts.

Le jeu sera disponible dès le 25 février sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, à partir de 50 euros en fonction de la pateforme. Sur PC et Xbox One, les abonnés à Origin Access ou à EA Access peuvent d'ores et déjà s'essayer gratuitement au titre pendant quelques heures, bien assez pour se faire une idée. Sinon, les tests de nos confrères vous tendent les bras.

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Écrit par Kevin Hottot

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Salade, tomate, oignon

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Commentaires (5)


Salade, tomate, oignon : mdr


 J’ai beaucoup aimé le premier. J’ai trouvé ça très fun. Ayant testé la bêta, j’ai trouvé le 2 un peu trop nerveux à mon gout.


Oui, mais non. Origin quoi … <img data-src=" />


Il est passé ou le jeu de tower ?


A partir de 50 € ?? ça fait quand même cher pour ça… :(