Qobuz a enfin trouvé son repreneur, Xandrie (Allbrary)

Qobuz a enfin trouvé son repreneur, Xandrie (Allbrary)

Non, ils ne font pas de compote

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Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

29/12/2015 4 minutes
69

Qobuz a enfin trouvé son repreneur, Xandrie (Allbrary)

Qobuz est désormais fixé sur le nom de son nouveau propriétaire. Il s'agit de Xandrie, le propriétaire du magasin de contenus en ligne Allbrary. Yves Riesel nous explique cette transition.

C'est officiel, Xandrie reprend Qobuz. Le tribunal a rendu sa décision aujourd'hui. Le propriétaire de la boutique en ligne de contenus culturels Allbrary (livres, films, séries, jeux vidéo...) est donc le nouveau propriétaire. Après plus d'un an de procédure de sauvegarde et un redressement judiciaire, l'entreprise est enfin fixée. Le tribunal avait le choix entre les quatre candidats qui se sont présentés, dont le propriétaire d'Allbrary et celui de Son-video.com.

L'offre de Xandrie « était clairement mieux-disante : finances, solidité, projet » nous explique le fondateur de Qobuz, Yves Riesel, qui estime qu'il s'agit d'« un business solide et responsable, un plan financé et pas délirant ». Après la transition, trois personnes quitteront l'entreprise. Qobuz deviendra une marque de Xandrie, qui rachète les actifs et non la société, affirme Riesel. Les conditions exactes de la transaction ne sont pas encore connues.

Un service qui se développe, dans un marché peu solide

Pour rappel, Qobuz est un service de streaming et de téléchargement de musique, qui mise sur la haute fidélité et une forte éditorialisation. L'entreprise s'est construite en contraste avec les services de streaming classiques, qui n'offriraient pas le même soin pour la musique, notamment en la distribuant dans des formats avec perte.

Si l'entreprise affiche chaque année un chiffre d'affaires en forte hausse et un panier moyen à 800 euros annuels sur l'une de ses offres, elle a peiné à trouver un repreneur. Certaines figures du milieu de la musique ont affirmé leur soutien, mais très peu ont donc osé faire une proposition.

Il faut dire que Qobuz détonne sur le marché du streaming, notamment par un positionnement et des ambitions bien différentes des autres services. « Nous disions aux investisseurs que nous nous adressons à des gens différents, avec des valeurs différentes. Ils n'y comprenaient rien ! D'autres leur expliquait que la musique, c'était pour les jeunes » nous expliquait Yves Riesel en novembre. L'âge moyen du client de Qobuz est de 44 ans, avec des publics assez différents, dont des jeunes qui préfèrent le téléchargement quand les plus âgés privilégient le streaming.

Les difficultés de Qobuz proviendraient ainsi du marché français de la musique en ligne, dont la société est encore dépendante. En cause, notamment, l'intégration des offres Deezer dans les forfaits mobiles Orange. « L'ensemble des services de musique en ligne français sont morts, parce qu'Orange a passé son temps à donner la musique au lieu de la vendre » assénait encore son fondateur dans nos colonnes le mois dernier.

Un avenir encore à définir pour la société et son fondateur

Dans les faits, Qobuz ne devrait pas changer si rapidement pour les utilisateurs. La semaine dernière, le service expliquait qu'il souhaitait une transition transparente, tant sur la plateforme que sur son contenu. Un distributeur a pourtant récemment retiré les albums de 20 labels, à la suite de l'annonce du redressement. Une situation qui devrait être bientôt résolue, nous promet-on.

Pour la suite, le service devrait évoluer pour devenir plus flexible, pour s'adapter à plus de publics. Comme nous l'expliquait Yves Riesel, Qobuz devrait ainsi permettre plus facilement d'explorer le catalogue par titre, plutôt que par album, comme aujourd'hui. Il compte aussi se différencier par la qualité de service, qui est aujourd'hui l'une de ses faiblesses, malgré quelques innovations comme la lecture haute fidélité (Hi-Res) sur Chromecast.

Dans tout cela, Yves Riesel se dit « content que le projet trouve enfin les moyens de se développer dans des conditions de sérénité normales ». Il tient d'ailleurs à remercier l'équipe du site, les « bailleurs de fonds historiques (Innovacom, puis Sigma Gestion), qui [...] sont les victimes de la situation » ainsi que les labels et la SACEM, qui auraient largement soutenu le service.

De son côté, le fondateur de Qobuz continuera à accompagner sa création, « pas en interne, pas au quotidien, en veillant que les éléments de stratégie soient bien définis et en aidant à les faire mettre en place ». Pour la suite, « je créerai une nouvelle start-up  - mais pas avant l'âge de 70 ans, car je me suis aperçu que j'avais encore des choses à apprendre. Et pas dans la musique. Enfin, on dit ça, et après... ».

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un service qui se développe, dans un marché peu solide

Un avenir encore à définir pour la société et son fondateur

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Commentaires (69)


Je suis passé à côté de l’annonce d’Apple. En quoi consiste cette montée en qualité ? As-tu un lien (pas trouvé malgré quelques recherches) ? Merci :)


Un rachat sans que Drahi ou Bolloré ne soit de la partie ?

C’est inédit en 2015 !


http://www.frandroid.com/marques/apple/331487_apple-music-pourrait-passer-au-son-hd-en-96-khz-24-bits



En gros, ils comptent passer à la même qualité que ce que propose Quobuz. Dans une offre qui coûte 10 euros de moins et qui est nettement plus grand public.


Qobuz ne propose pas de streaming en HD sauf erreur, ça s’arrête à la qualité CD, seul le téléchargement propose la qualité “HD”. Je doute de l’utilité d’une qualité supérieur, mais bon, les gros chiffres marketing font vendre donc si Apple met en avant le “96khz 24 bits” ça devrait certainement faire un tabac auprès du grand public…


Bon, ils ont retrouvé un repreneur, c’est bien. Maintenant, va falloir qu’ils fassent autre chose que Deezer, et que leur pari de la HQ prenne auprès d’un public plus large que celui qu’ils ont actuellement.



Reste à voir s’ils vont prendre le bon tournant et redresser la barre. À suivre…


Je pense qu’il y aura aucun problème avec Apple vu que celui ci utilisera surement un nouveau format bourré de drms etc alors que qobuz c’est du flac sans drm !


Je vois pas pourquoi ça serait utile en téléchargement et pas en streaming. Il y a AUSSI des gens qui font du streaming à la maison sur du bon matériel (d’ailleurs le cache c’est pas pour les chiens <img data-src=" /> )


ErGo_404&nbsp;&gt; merci pour le lien. Je souligne que &nbsp;ce n’est pas une annonce faite par Apple, mais une rumeur (ce &nbsp;qui explique que je ne trouve rien en première page des moteurs de recherche). Je me souviens qu’il se murmurait l’arrivée du lossless sur iTunes au milieu des années 2000, consécutivement au support par Apple d’un format lossless (ALAC). Dix années ont passé sans que cette évolution aie lieu (iTunes vend toujours ses fichiers en MPEG-4 AAC à 256 kbps).


Avec l’arrivée d’Apple sur le même segment, à mon avis Spotify&co vont suivre assez rapidement.

Quobuz, en face, ne fera pas le poids avec une musicothèque nettement plus pauvre et un prix bien plus élevé.


Oui en effet ce n’est qu’une rumeur à prendre avec des méga pincettes. Notamment parce que je ne suis pas sûr que le matériel Apple fasse honneur à la qualité de ces prétendus nouveaux encodages, du coup je vois pas bien comment Apple vendra tout ça.


Pour un client ancien comme moi, c’est plutôt une bonne nouvelle ; à voir ce qui va changer et si l’offre va s’étoffer.


J’aime bien Qobuz, mais je pense moi aussi que le pari soit audacieux, et mal engagé…..



edit: d’ailleurs, quelqu’un connaissait Allbrary? Bizarre leur site…. semble inachevé. (tiens, il est d’ailleurs signalé en “beta” ). Mouais. Perso, j’aurais plutôt vu une reprise par son-video.com








ErGo_404 a écrit :



Oui en effet ce n’est qu’une rumeur à prendre avec des méga pincettes. Notamment parce que je ne suis pas sûr que le matériel Apple fasse honneur à la qualité de ces prétendus nouveaux encodages, du coup je vois pas bien comment Apple vendra tout ça.







C’est très simple, comme d’hab : “it’s a new feature, buy everything new !”



«&nbsp;L’ensemble des services de musique en ligne français sont morts, parce qu’Orange&nbsp;a passé son temps à donner la musique au lieu de la vendre&nbsp;»&nbsp;



je n’aime pas la mentalité du patron de Qobuz. On a l’impression qu’il râle tout le temps. C’est claire que Deezer à fait le deal du siécle.Mais il faut s’adapter, évoluer ou mourir. C’est comme ça que fonctionne le business.



pour moi, rien ne les empêche d’élargir leurs cibles avec du contenu plus varié (et peut-être pas lossless) tout en gardant une partie plus élitiste avec un abo dédié par exemple. enfin je dit ça, mais je ne sais pas si c’est faisable en réalité pour une boite comme Qobuz.



toujours est-il que j’ai l’impression que depuis que Qobuz existe, ça ne décolle pas vraiment et que le patron se plaint de la concurrence sans chercher à évoluer vraiment (chromecast ça fidélise le client mais c’est pas un vrai argument je trouve).



En tout cas je leurs souhaite un futur radieux et plein d’harmonie ! j’espère qu’ils vont profiter de cette nouvelle chance :)



&nbsp;








Loeff a écrit :



[…] mais bon, les gros chiffres marketing font vendre donc si Apple met en avant le “96khz 24 bits” ça devrait certainement faire un tabac auprès du grand public…





Je ne pense pas. J’ai acheté mes premiers DVD-Audio et SACD au début des années 2000. La résolution audio était de 24 bit 96KHz en PCM pour le premier, et en 2.8224 MHz 1 bit pour le second. C’était il y a 15 ans, et les deux formats n’ont pas vraiment percé auprès du grand public (le DVD-Audio est enterré, le SACD reste supporté par quelques éditeurs spécialisés).

Puis il y a eu les premiers Blu-Ray Audio, qui sont sortis il y a bien 7 ans, avec une résolution en PCM portée à 192 KHz-24 bit, et sur certains les canaux atteignent les 10 voies (9.1). Pareil, bide commercial en terme de grand public. Pour séduire ce dernier, Universal avait lancé ses Blu-Ray Pure Audio il y a moins de deux ans avec un micro-catalogue très grand public, mais ses parutions ayant vite cessé, on peut soupçonner un four commercial.

Aujourd’hui, on peut encore acheter des fichiers DXD (24 bit à 352 KHz) ou DSD-128 (5.6 MHz) et même DSD-256 (11.2 GHz). Et cela reste (très) confidentiel.



Bref, la surenchère technique en audio ne s’est pas vraiment accompagnée d’un intérêt pour le grand public.









ErGo_404 a écrit :



Avec l’arrivée d’Apple sur le même segment, à mon avis Spotify&co vont suivre assez rapidement.

Quobuz, en face, ne fera pas le poids avec une musicothèque nettement plus pauvre et un prix bien plus élevé.





À la condition qu’Apple se lance sur ce segment du lossless et de la haute résolution, tant sur la vente que sur l’accès en streaming. Et si cela devait avoir lieu, les prix augmenteraient très certainement. À service et qualité égaux, Qobuz n’est pas plus cher que ses principaux concurrents. En effet, le surcoût par rapport à Deezer, Spotify et Apple/Google se produit lorsqu’on opte pour des caractéristiques que ces derniers ne proposent pas.



Mais lol ces news à répétitions sur Qobuz s’apparent presque à de la propagande soviétique ! Pitié, rien qu’une, une seule, semaine sans news sur Qobuz ! C’est possible ?


A prix égaux, Quobuz dispose d’un catalogue beaucoup plus pauvre.

A prix plus élevé, Quobuz a toujours un catalogue pauvre mais gagne largement en qualité.

Si Apple s’y met, ils ont peut être la possibilité de négocier le même tarif que la qualité actuelle, là ou Quobuz ne fait clairement pas le poids.



Honnêtement j’y crois moyen à court terme pour Apple, ils sont plutôt du genre à sortir un produit et à le fignoler comme il faut avant de l’améliorer.


Ils font partie du paysage informatique français, je trouve ça bien qu’on en parle, d’autant plus qu’ils traversent une période difficile.


Et de l’autre coté ils surfent sur l’ignorance des gens, et la “hype” que peut provoquer une soit-disant “meilleure” qualité, donc bon. Moyen moyen, tout ça.


@macadoum&gt; Si ces infos te semblent être de la propagande, pourquoi la soutenir en la lisant et en la commentant ?

Il y a des personnes que cela intéresse. Qobuz est d’une part une société française assez innovante, c’est déjà assez rare. Elle traverse en outre un moment critique dans son existence, ce qui peut justifier la densité inhabituelle de billets la concernant.&nbsp;

Nextinpact est un site d’actualité : la plupart des infos publiées sont communs à tous les sites similaires, et je trouve plutôt agréable de trouver des billets qui distingue ce site.



&nbsp;Donc je remercie la rédaction de continuer à nous tenir informé de l’état de cette société :)


J’aime Qobuz non pas pour le 47643bits@584686Ghz, du 1644 classique me suffit largement, mais surtout sans perte. C’est pour moi le plus interessant. J’éspère qu’ls vont survivre encore un moment.


^^ t’as mis un nombre impair de bits, ça sent l’arnaque ton plan la…








Loeff a écrit :



Qobuz ne propose pas de streaming en HD sauf erreur&nbsp;





&nbsp;Ben tu fais clairement erreur (ex.:http://www.nextinpact.com/news/95461-qobuz-streaming-en-hi-res-24-bits-arrive-su… en fait aujourd’hui la HD est proposée sur toutes les plateformes)… Ce qui donne une idée sur la qualité du reste de l’analyse que tu nous propose.









ErGo_404 a écrit :



A prix égaux, Quobuz dispose d’un catalogue beaucoup plus pauvre.

A prix plus élevé, Quobuz a toujours un catalogue pauvre mais gagne largement en qualité.

Si Apple s’y met, ils ont peut être la possibilité de négocier le même tarif que la qualité actuelle, là ou Quobuz ne fait clairement pas le poids.&nbsp;





Juste pour info, Qobuz ne s’orthographie pas « Quobuz » :)

&nbsp;

La richesse/pauvreté du catalogue avait déjà fait l’objet de débats il y a quelques semaines. Qobuz annonce 30 millions de titres, tout en incluant les nombreux doublons, triplons, quadruplons… les pistes « joyeux anniversaires… » personnalisées, etc… Certains trouvent des lacunes flagrantes chez Qobuz, d’autres verront l’inverse.

Je ne pense pas que le catalogue soit « beaucoup plus pauvre » comme tu l’affirmes, mais sans doute est-il plus pauvre que les gros rivaux, d’autant plus que des maisons de disques se sont fait la malle récemment d’après nextinpact (j’ignore lesquelles, et si quelqu’un sait, je serais ravi de les connaitre). Les gros trucs s’y trouvent, ce sont donc plus dans les catalogues de niche qu’il faudra compter les points.



Quant à la possibilité de négocier un tarif identique pour proposer une qualité supérieure, c’est en effet imaginable, mais très peu probable. Les maisons de disques souhaitent toutes gagner un peu plus sur les plate-formes (tant en streaming qu’en vente). Et la montée en qualité est le seul levier sur lequel ils peuvent espérer le faire. D’autant plus que le lossless accroit les besoins en bande passante (hors musique classique et enregistrements monophonique, le débit d’un encodage lossless en 16bit/44.1 KHz se situe généralement entre 800 à 1000 kbps — soit le triple du débit max des Spotify/Qobuz/Google/Deezer), ce que les plate-formes devront payer elles-mêmes si elles décidaient de ne pas accroitre le coût d’accès à cette hypothétique mise à jour qualitative.



Le catalogue de Qobuz est de loin le plus profond en musique classique et en Jazz, ce qui doit passer au-dessus de la tête du kikoolol moyen.

Le public actuel de Qobuz est atypique, mais il faut rappeler que l’abonnement à 10€ est identique à celui de Deezer & Cie. DIre que Qobuz est plus cher est faux : Qobuz n’est plus cher que si on veut du lossless en streaming.








Beurt-le-vrai a écrit :



&nbsp;Ben tu fais clairement erreur (ex.:http://www.nextinpact.com/news/95461-qobuz-streaming-en-hi-res-24-bits-arrive-su… en fait aujourd’hui la HD est proposée sur toutes les plateformes)… Ce qui donne une idée sur la qualité du reste de l’analyse que tu nous propose.





Je ne crois pas qu’il fasse erreur. Si tu lis l’article que tu cites, tu liras ceci :&nbsp;

« &nbsp; Qobuz ajoute que ses clients qui ont souscrit&nbsp;à&nbsp;«&nbsp;Qobuz Sublime&nbsp;peuvent ​désormais&nbsp;​streamer en Hi-Res depuis l’application ​leur musique préalablement achetée en Hi-Res sur Qobuz​&nbsp;». »En somme, tu ne peux streamer en HD que ce que tu as déjà acheté à la pièce.Et si tu vas sur le site du marchand http://www.qobuz.com/fr-fr/plans/music-streaming-subscription) tu verras qu’il est précisé que tu ne peux streamer que tes achats et que l’accès illimité au catalogue se limite toujours à la qualité du CD (1644.1)



C’est dans mes habitudes de commettre des impairs avec les bits. Chacun ses petits défauts.








Flykz a écrit :



Et de l’autre coté ils surfent sur l’ignorance des gens, et la “hype” que peut provoquer une soit-disant “meilleure” qualité, donc bon. Moyen moyen, tout ça.





Compte tenu de leurs difficultés à percer, on ne peut pas dire que la vague sur laquelle Qobuz surfe soit très puissante. Quant à la meilleure qualité, elle présente au moins l’intérêt d’être objective techniquement (passer du lossy au lossless, ou du lossless 16bit au lossless 24 bit). Après qu’elle soit perceptible d’un point de vue subjectif est sujet à débat, et nullement universalisable.



Pour moi ce n’est pas malhonnête. Qobuz a d’ailleurs été le premier site à vendre la « qualité CD » sans entourloupe, pour ce qu’elle est, à savoir du 16 bit 44100 Hertz en PCM. Auparavant, et aujourd’hui encore, les sites de ventes affichent sans vergogne une qualité CD pour des encodages avec pertes (MP3, AAC, et WMA il y a quelques années), techniquement inférieurs au CD, sous prétexte que perceptuellement la différence n’est pas nécessairement audible (ce qui est vrai, mais pas pour tout le monde ni pour tous les morceaux).









Loeff a écrit :



Qobuz ne propose pas de streaming en HD sauf erreur…&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;

&nbsp;

Beurt-le-vrai a écrit :&nbsp;

Ben tu fais clairement erreur (ex.:http://www.nextinpact.com/news/95461-qobuz-streaming-en-hi-res-24-bits-arrive-su… en fait aujourd’hui la HD est proposée sur toutes les plateformes)…&nbsp;Qobuz ne propose pas de streaming en HD sauf erreur…&nbsp;&nbsp;

&nbsp;





Aujourd’hui, nous n’écoutons plus de musique, mais nous la consommons… Pourquoi ?&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;&nbsp;

(si vous ne voulez pas lire le pavé, sautez à …BREF !)



Du temps où cela n’était pas encore réglementé, l’Internet a permis au monde entier de partager ses médias en tout genre, fraîchement numérisés ou extraits. Pas de lois, encore moins de DRM ! Au vu des débits (du 56Kbps et autre RNIS), naturellement le .mp3 s’est rapidement imposé pour l’audio et le .divx pour la vidéo.&nbsp;



Concernant la vidéo, le DivX qu’on gravait sur CD a petit à petit été abandonné, au profit du WMV, AVI et plus tard du .mkv quand il s’agissait de riper des DVD (puis Blu-Ray). On ne gravait alors plus, pratique ! Il faut dire que le monde entier a adopté l’écran plat, au départ SD, puis HD, puis Full-HD, aujourd’hui 4K etc… Bref, on avait de quoi apprécier la différence qualitative entre le divx sur l’écran de l’ordi et l’écran plat !&nbsp;



Pour l’audio, il y en a eu des péripéties (K7, lecteur CD, baladeur MD) avant la dématérialisation (MP3, Ogg, FLAC, AIFF, WAV, SACD), mais les technologies n’ont pas étés adoptés aussi massivement. Le bulldozer iPod et ses cousins ont “permis” à toute une génération de jouir du dématérialisé partout, tout le temps, facilement, (gratuitement avec eMule, KaZaa etc…). une grande partie de la génération post-Y n’a connu rien d’autre que les MP3. On va à la FNAC pour écouter un morceau, un album, on rentre à la maison et on le DL…<img data-src=" />&nbsp;On va dire à défaut d’offre légale valable.&nbsp;



Et puis ensuite sont venus l’ADSL, les smartphones, les moyens de consommer de la musique ont évolués, c’est mieux d’avoir tout, tout de suite, à l’infini, et voici venu le streaming “illimité” encore plus pratique qu’avant (mais toujours en .mp3, histoire de pas trop surcharger le serveur)…



… BREF !

Des offres légales sont nés en France (Qobuz en 2007, Deezer en 2009), en Suède (Spotify 2006), des lois sont apparues réduisant le téléchargement illégal mais trop tard, les consommateurs se sont habitués à la “qualité” MP3 et peu sont équipés (chaînes hifi) pour faire la différence avec une source lossless.

Dans ce contexte, dur pour Qobuz de faire comprendre son positionnement. Tout ce que vois le consommateur de musique c’est une offre plus cher que les autres avec un catalogue plus pauvre. Ce qu’ils ne voient pas (ou ne cherchent même pas à voir) c’est DRM-free, lossless et de la Hi-Res (qu’on ne retrouve plus ailleurs suite à la mort du SACD). Mais c’est aussi un esprit différent, il y a du conseil, de la musique classique, du jazz, des magasines, des blogs etc. Récemment, Qobuz s’est vu intégré directement dans Audirvana, mais cette nouvelle n’a eu que peu d’impact, car miser sur la qualité c’est s’adresser à un auditoire restreint, un marché de niche.&nbsp;



Ne soyons plus QUE consommateur ! La musique est un art qui se ressent, qui se vit, qui fait vibrer et titille l’imaginaire, les émotions.&nbsp;&nbsp;



Je ne pense pas que Qobuz visait le grand public. Le grand public est très réceptif à la hype et se fout de la qualité du son, du moment que ça passe sur le smartphone et sur l’ampli home cinéma et qu’il y a des grosses basses. Au contraire Qobuz s’adressait à une clientèle plus “mûre”, peu sensible à la hype, avec plus de pouvoir d’achat, et équipé de matériel de qualité et d’oreilles plus éduquées.


Sans vouloir commenter, je note plusieurs imprécisions :&nbsp;

&nbsp;







DeuS a écrit :



Concernant la vidéo, le DivX qu’on gravait sur CD a petit à petit été abandonné, au profit du WMV, AVI et plus tard du .mkv quand il s’agissait de riper des DVD (puis Blu-Ray).





Le DivX n’a pas été délaissé au profit de l’AVI. L’AVI est un conteneur multimédia, dans lequel était principalement injecté des encodages au format MPEG-4 ASP (DivX et Xvid). Pareil pour le MKV, d’abord utilisé assez confidentiellement pour des rips de DVD au format DivX, avec ajout de sous-titres et de plusieurs pistes son aux formats variés (ce que l’AVI ne permettait pas de faire). Le MKV a ensuite connu le chemin du grand public à partir de 2007 avec le rip des Blu-Ray, et un support hardware de plus en plus présent.







  • Pour l’audio, il y en a eu des péripéties (K7, lecteur CD, baladeur MD) avant la dématérialisation (MP3, Ogg, FLAC, AIFF, WAV, SACD)



    Le SACD n’a rien à voir avec la dématérialisation. C’est un support physique au même titre et au même aspect que le CD, le DVD et le Blu-Ray.Des offres légales sont nés en France (Qobuz en 2007, Deezer en 2009)Deezer est apparu en 2007. À l’origine l’offre était gratuite, de qualité relativement médiocre, et sans véritables accords avec certains des ayants-droits, dont Universal. Qobuz est né en 2007,mais s’est ouvert au public fin 2008. Deezer occupait le terrain (surtout médiatique) avant Qobuz, et en la matière, le premier arrivé dispose d’un avantage non négligeable sur ses rivaux — ce qui à mon avis explique davantage le succès de Deezer que toutes les autres raisons réunies (partenariat FAI, catalogue, …).&nbsp;Pour en revenir à tes idées, je suis perplexe. Tu sembles opposer consommation de musique et son écoute. Avec d’un côté, l’écoute négligée, facile, et de mauvaise qualité — et de l’autre, l’attention, la concentration et la qualité technique.Je trouve cette distinction bien trop binaire et caricaturale pour être pertinente. Déjà parce qu’écouter de la musique depuis n’importe quel support, c’est déjà être consommateur. Et qu’ensuite la musique peut faire vibrer indépendamment de la qualité technique du support. D’aucuns associent le MP3 avec de la merde, mais ils devraient écouter la qualité des grammophones et des rouleaux de cires dont on vantait la beauté des meilleurs enregistrements… il y a un siècle. Avec leurs crachouillis, bande passante étroite, et leur souffle massif, le MP3 en comparaison ferait figure d’OVNI ou de nirvana audiophile.Quant à la distinction entre art et consommation, Walter Benjamin et Theodor Adorno l’avaient déjà faite. Il y a ceux qui jouent la musique et ce qui l’écoutent. Ces derniers deviennent de facto des consommateurs à l’expérience sensorielle et intellectuelle appauvrie. On peut ne pas être d’accord avec eux, mais il n’est pas inutile de savoir qu’il existe toujours plus exigents que soi :)



J’ai testé Qobuz y’a plus d’un an, l’application Android était vraiment pourri, j’ai arrêté au bout de qqes mois sans aucune visibilité sur la suite.

J’espère que depuis il y’a eu une nouvelle version…








Tiebor a écrit :



J’aime bien Qobuz, mais je pense moi aussi que le pari soit audacieux, et mal engagé…..



edit: d’ailleurs, quelqu’un connaissait Allbrary? Bizarre leur site…. semble inachevé. (tiens, il est d’ailleurs signalé en “beta” ). Mouais. Perso, j’aurais plutôt vu une reprise par son-video.com





Pareil je le sens pas ce Xandrie, j aurai aussi préféré son-video.com









Alphatak a écrit :



Le catalogue de Qobuz est de loin le plus profond en musique classique et en Jazz, ce qui doit passer au-dessus de la tête du kikoolol moyen.

Le public actuel de Qobuz est atypique, mais il faut rappeler que l’abonnement à 10€ est identique à celui de Deezer & Cie. DIre que Qobuz est plus cher est faux : Qobuz n’est plus cher que si on veut du lossless en streaming.





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Next Inpact ne fait pas l’actualité. C’est l’actualité qui fait les articles “actualités” de Next Inpact.



D’ailleurs, dans quelques semaines, pour ma part, je sens que je vais souffrir avec la sortie de la nouvelle “Freebox” encore meilleure que la “Freebox Revolution” qui était déjà la meilleure.

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C’est quoi ce discours a laJean-Claude Van Damme? J’ai du relire plusieurs fois avant de saisir le sens…


rhooo… ça me paraissait pourtant simple <img data-src=" />


Merci Borée, oui, il y a des imprécisions et de gros raccourcis dans mon pavé.&nbsp;

&nbsp;

Oui j’oppose ici la consommation et l’écoute de musique, c’est effectivement très réducteur. Je devrais plutôt dire que je les distingues très nettement l’un de l’autre. &nbsp;



A mon sens la consommation s’apparenterait à de la sonorisation qu’on prend potentiellement plaisir à écouter mais c’est avant tout pour combler un vide sonore ou remplacer un fond sonore désagréable (transports en commun par exemple) avec un fond sonore que nous plait. Cela peut aussi être de la musique que je dirais “d’accompagnement” pour une soirée, lorsqu’on travaille à la maison ou en open space.&nbsp;’



Et puis il y a la musique qu’on écoute pour la musique, un moment dédié. Cela reste de la consommation au sens où l’on consomme un bien acquis (potentiellement&nbsp;<img data-src=" />) mais l’effet recherché et le conditionnement est différent.&nbsp;



Des plus exigeants que soit, il en faut. Ce qui serait dommage c’est que ces produits de niche pour consommateurs HiRes, idiophiles extrémistes aux yeux de beaucoup, exigeants donc, disparaissent faute d’alternative aux standards du compressé.&nbsp;



Je reste cependant convaincu que la qualité technique du support et du système de diffusion joue grandement sur la restitution du message sonore d’une oeuvre (à condition que les enregistrements eux-même aient été effectués à l’état de l’art). Cela est surtout vrai pour des genres musicaux tels que le Jazz ou le Classique. Si justement, l’expérience sensorielle s’en retrouve plus intense, l’envie d’en avoir plus, d’aller toujours plus loin pourrait pousser l’auditeur à déjà, consommer en live, aux concerts etc, mais aussi de découvrir de nouveau genre, de s’enrichir culturellement et pourquoi pas, de &nbsp;s’y mettre lui-même (à la musique).&nbsp;&nbsp;


Juste en passant, tu connais la différence entre un audiophile et un mélomane ? Le premier écoute son matériel, le second écoute la musique. Plus sérieusement, l’idée qu’on a besoin d’un bon matériel pour profiter à fond (= prendre plaisir à écouter) de la musique est un peu fausse : en fait, paradoxalement, on s’habitue au bon matériel et on n’en profite plus sur le mauvais, pas l’inverse : celui qui brime son écoute n’est pas celui qui reste avec son mauvais matériel (il n’entend pas la différence), mais celui qui s’est habitué au bon matériel et ne supporte plus le mauvais.



Sinon, pour Qobuz, le principal problème que j’ai avec eux, c’est que leur catalogue ne correspond pas du tout à mes goûts musicaux. Sinon, dans le principe, pourquoi pas.


Je suis salariée de Xandrie et utilisatrice de Qobuz a une époque pour aller chez Google.

On verra si je peux faire passer mon expérience d’utilisatrice&nbsp;








Zaxe a écrit :



Je suis salariée de Xandrie et utilisatrice de Qobuz a une époque pour aller chez Google.

On verra si je peux faire passer mon expérience d’utilisatrice&nbsp;





Disons que Xandrie je ne connaissais pas du tout alors que Son-video oui, d ailleurs peut etre meme que j ai connu Son-video par l intermediaire de pub sur Qobuz et j ai meme acheté du matos chez Son-video, d ou mon a priori positif pour eux



Peut-être trop en avance sur son temps, mais c’est vrai que sur support physique l’audio HD est un marché de niche. Mon message voulait surtout dire que si Apple lançait une campagne marketing autour de l’audio HD, tout le monde ne voudrait plus que ça le lendemain.



&nbsp;

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DeuS a écrit :



Aujourd’hui, nous n’écoutons plus de musique, mais nous la consommons… Pourquoi ?&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;&nbsp;

(si vous ne voulez pas lire le pavé, sautez à …BREF !)



[…]



Ne soyons plus QUE consommateur ! La musique est un art qui se ressent, qui se vit, qui fait vibrer et titille l’imaginaire, les émotions.&nbsp;&nbsp;





Ben justement, quand j’utilise un de ces services de streaming, c’est pure consommation, ça me permet de créer une playlist très varié qui tournera en fond durant une soirée, sorte de bruit de fond. Donc la qualité n’a que peu d’importance à ce niveau. Je doute être une exception dans ma manière d’utiliser ces services de streaming.

&nbsp;

Si j’écoute de la musique, ce sera soit CD, soit FLAC, la oui la qualité a son importance. (pas au point de trouver un intérêt aux fichiers HD, mais c’est un autre débat)



J’aime beaucoup Quobuz pour son catalogue et son positionnement, mais ayant commencé par Quobuz puis testé spotify ensuite, même si la philosophie est complètement différente, l’ergonomie des apps Spotify (et Spotify connect) a tellement d’avance sur Quobuz (plantage à répétion&nbsp; du streaming Chromecast via l’app android) que cela m’étonnerait que j’y retourne…








Loeff a écrit :



Mon message voulait surtout dire que si Apple lançait une campagne marketing autour de l’audio HD, tout le monde ne voudrait plus que ça le lendemain.



Je ne pense pas :) Je sais qu’Apple peut avoir une influence très grande sur les habitudes de consommation, mais il leur arrive aussi de faire des fours. iTunes LP te dis quelque chose ? Des albums enrichis, dans un format exclusif, made by Apple : qui en veut ? Personne apparemment. Sinon une recherche sur la fermeture par Apple de certains de ses services (iWork, Ping…) atteste de difficultés à convertir les masses à certaines de ses offres.



&nbsp;

Là où Apple cartonne, c’est surtout dans le hardware : téléphones, tablettes, baladeurs. Sans dénier les qualités propres au matériel fabriqué par Apple, il y a une dimension ostensible et sociale évidente qui motive les achats des produits Apple. Les achats s’exposent, se montrent. Or la musique HD ne se montre pas.





Le dématérialisé d’Apple a néanmoins connu un grand succès avec l’iTunes Music Store. Je pense que l’essentiel du succès est dû à son caractère pionnier sur le marché, et sa potentialisation par le succès de ses baladeurs et téléphones. Maintenant est-ce qu’Apple pourrait infléchir à lui seul le marché vers la HD ? Je ne crois pas. Si c’était envisageable, je pense que cela fait longtemps que la société aurait franchi le pas (Apple a une petite armée d’analystes, d’économistes et de marketeux dans ses rangs). À mon avis ils ont tâté le pouls du marché, et en ont tiré les conséquences qui s’imposent. En outre, les ventes sur l’iTunes Store sont en train de diminuer : -14% en 2014, et je serais très surpris si la tendance s’inversait pour cette année. Il y a un basculement vers le streaming, ce qui témoigne de la satisfaction du grand public pour les formats avec pertes. Le marketing présente beaucoup de difficulté à bousculer les habitudes de la majorité, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le multicanal est arrivé dans les années 70, puis réapparu dans les années 2000. En 2015 même Qobuz ne parvient pas à totaliser plus de 15 albums en 5.1 :&nbsp;

http://www.qobuz.com/fr-fr/quality/HD-24-bit/download-streaming-albums?f%5Bmaxim…



Le grand public reste ainsi attaché à ce qui est pratique à ses yeux. La stéréo d’une part, et la commodité d’usage (d’où le basculement du CD vers les fichiers plus adaptés aux dernières tendances technologiques, et de préférence ceux qui n’occupent pas trop l’espace disque).



Oups pour l’orthographe, merci !



Peut être que dans l’absolu le catalogue est bien fourni, mais personnellement j’avais eu droit à 1 mois gratuit dessus et je n’ai pas retrouvé toutes les musiques que j’écoutais sur Google music, et que j’avais également sur Spotify. Après ça dépend peut être des genres de musique aussi.



Sur la question de la qualité, effectivement Apple&Co vont devoir négocier dur, mais comme tu le dis c’est imaginable. En revanche, je ne pense pas que la bande passante soit un problème. Le prix de la bande passante et du stockage diminue assez rapidement chaque année, alors que l’abonnement, non. Ca ne m’étonnerait pas qu’ils soient en mesure de fournir d’ici un an ou deux du lossless qui leur coûte la même chose à streamer que la qualité actuelle il y a deux ans. Et puis la taille de stockage des appareils augmente, et avec elle la capacité à mettre en cache. Sans compter que cette qualité ne sera pas pour tout le monde puisqu’il faut quand même une connexion assez solide pour l’utiliser.



D’un autre côté, la qualité “CD” est aussi la seule arme qu’auront les grandes plateformes face à leurs concurrents, donc ça finira bien par arriver.








DeuS a écrit :



Je reste cependant convaincu que la qualité technique du support et du système de diffusion joue grandement sur la restitution du message sonore d’une oeuvre (à condition que les enregistrements eux-même aient été effectués à l’état de l’art). Cela est surtout vrai pour des genres musicaux tels que le Jazz ou le Classique.





Ca me parle.

J’ajoute que c’est aussi très vrai sur le métal, et des trucs comme le funk / blues.

C’est par contre à mes yeux (oreilles) beaucoup moins vrai pour tout ce qui est electronique ou pas directement sorti d’une chaine de traitement ana sans trop de bidouille, mais c’est malheureusement la majorité du son moderne qui est ainsi (soit “electro”, soit trafiqué électroniquement).







ErGo_404 a écrit :



Le prix de la bande passante et du stockage diminue assez rapidement chaque année





Ca parlait d’Apple, là… Tu es sûr pour le prix du stockage sur leurs machines ? <img data-src=" />



C’est sûr qu’ils auront beaucoup de peine à justifier l’utilité de l’audio “HD” sur leur earpods <img data-src=" />



Je te suis là dessus, le coté pratique prendra toujours l’avantage sur le reste (en dehors du prix). Ces offres de streaming, c’est avoir accès à plus de 30M de titres à tout moment, sans avoir besoin de les posséder. La qualité Lossy permet d’écouter sans soucis en déplacement (3G, même bancale), ce qui serait plus compliqué sur format lossless qui demande une bande passante plus importante et solide.


Ah oui, mais non… Gros consommateur de classique -plus de 2500 CD/SACD dans ce répertoire- et assez exigeant à mes heures quant au matériel, ça ne me dérange pas d’écouter de la musique ailleurs dans de moins bonnes conditions, puisque je veux d’abord profiter de la musique et non du matériel ;-) ! &nbsp;

Ainsi, avoir du bon matériel à la maison -sans tomber dans les délires idiophiles, hein !- ne brime pas mon écoute dans des conditions moins favorables, sachant que, de toute manière, seul le concert sera “vrai” en matière de réalité sonore, et que tout le reste n’est que reproduction ± fidèle, et donc à considérer comme tel. EN plus, l’oreille s’adapte et compense d’éventuelles “faiblesses”…


Des que ça passe à la moulinette du top 50, véritable instrument ou pas, le master est à chier.



Recemment, les seuls artistes ()à ma connaissance) à avoir imposé un master de qualité malgré leur notoriété sont les Daft Punk et Arthur H.

&nbsp;


Sans parler de nos pièces de vie généralement absolument pas adaptée à la reproduction de musique, et ce quelque soit la qualité du matériel.








diablotin67 a écrit :



Ah oui, mais non… Gros consommateur de classique -plus de 2500 CD/SACD dans ce répertoire- et assez exigeant à mes heures quant au matériel, ça ne me dérange pas d’écouter de la musique ailleurs dans de moins bonnes conditions, puisque je veux d’abord profiter de la musique et non du matériel ;-) !  

Ainsi, avoir du bon matériel à la maison -sans tomber dans les délires idiophiles, hein !- ne brime pas mon écoute dans des conditions moins favorables, sachant que, de toute manière, seul le concert sera “vrai” en matière de réalité sonore, et que tout le reste n’est que reproduction ± fidèle, et donc à considérer comme tel. EN plus, l’oreille s’adapte et compense d’éventuelles “faiblesses”…







Il y a aussi un point essentiel : avec la numérisation et la baisse du prix de l’électronique, la qualité la plus basse pour le grand public a considérablement été tirée vers le haut. Du matériel d’entrée de gamme actuel a un rendu sonore, en terme d’exactitude de reproduction du signal sonore, équivalent à du très haut de gamme des années 19601970, modulo quelques précautions évidentes (ne pas prendre des enceintes qui soient des casseroles, par exemple).







lossendae a écrit :



Sans parler de nos pièces de vie généralement absolument pas adaptée à la reproduction de musique, et ce quelque soit la qualité du matériel.







C’EST LE POINT LE PLUS CRITIQUE EN HIFI ! Les améliorations les plus spectaculaires en termes de restitution sonore viennent dans l’essentiel des cas de quelques aménagements dans la pièce où se situe la chaîne hifi.









lossendae a écrit :



Sans parler de nos pièces de vie généralement absolument pas adaptée à la reproduction de musique, et ce quelque soit la qualité du matériel.





C’est sûr que faire entrer tous les interprètes de la 8ème de Mahler, dite “Symphonie des Milles” dans un salon, c’est un peu compliqué&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;! Mais on est dans le domaine de la reproduction -sonore- et la notion de fidélité est complexe à analyser, parce qu’elle est aussi tributaire des habitudes d’écoute et d’une approche affective, qui s’oppose à une approche plus objective -débat récurrent chez les “audiophiles”, qui oublient trop souvent qu’un système de reproduction constitue un moyen et non une fin en soi.

Cela étant, la démarche de Qobuz est intéressante, notamment en terme éditorial, mais, au final, je ne suis pas persuadé que tant de gens entendent de réelles différences entre un très bon enregistrement en qualité standard et le même très bon enregistrement en HD, à master égal au départ. En revanche, certains remastering d’enregistrements un peu anciens -années 50 à 80- dans les meilleures conditions actuelles constituent une vraie plus-value, au moins dans le domaine de la musique classique, et sur tous les supports, y compris le CD.









white_tentacle a écrit :



Juste en passant, tu connais la différence entre un audiophile et un mélomane ? Le premier écoute son matériel, le second écoute la musique. &nbsp;





On est tout à fait d’accord. L’audiophile est “celui qui aime l’audio”: tout ce qui a trait au traitement du signal en général, &nbsp;et sa restitution en particulier. Le mélomane est un “fou de musique”, un amoureux, un passionné. Les deux ne sont pas incompatible.

&nbsp;



white_tentacle a écrit :



Plus sérieusement, l’idée qu’on a besoin d’un bon matériel pour profiter à fond (= prendre plaisir à écouter) de la musique est un peu fausse :&nbsp;





Effectivement, le lien entre le plaisir ressenti à l’écoute et le système en lui même (source + restitution) n’est clairement pas direct. Cela dépends de la relation de la personne concernée à la musique et de plein de facteurs psycho-acoustique/logique.&nbsp;&nbsp;







white_tentacle a écrit :



en fait, paradoxalement, on s’habitue au bon matériel et on n’en profite plus sur le mauvais, pas l’inverse : celui qui brime son écoute n’est pas celui qui reste avec son mauvais matériel (il n’entend pas la différence), mais celui qui s’est habitué au bon matériel et ne supporte plus le mauvais.&nbsp;





C’est une vérité générale, on s’habitue très très vite au “mieux” et il est souvent difficile de revenir en arrière, ou le plaisir éprouvé n’est plus le même. Cela rejoint la question de la qualité dans le sens où une chose peut être intrinsèquement meilleure qu’une autre, dans l’absolu, pour une fonctionnalité donnée (restitution sonore par exemple).&nbsp;



Je penses aussi que cela rejoint l’idée de Borée sur l’exigence, qui à mon avis augmente avec l’âge car on s’enrichit culturellement, intellectuellement, musicalement… De fait, on dispose de plus en plus d’éléments à comparer les uns aux autres, c’est aussi de la qualité dans le sens où l’on choisit ce qui satisfait au mieux nos exigences.&nbsp;







Drepanocytose a écrit :



Ca me parle.

J’ajoute que c’est aussi très vrai sur le métal, et des trucs comme le funk / blues.&nbsp;&nbsp;





Oui, un gros soucis qui n’a pas aidé le CD à s’imposer vraiment c’est l’enregistrement en studio, de qualité très variable. Avec les effets numériques (amplification, speed, pitch, speed, vocoder, phaser, leveler etc…) sur-utilisés et les filtres standards appliqué par album. Mais aussi le Loudness War ! L’exemple Death Magnetic de Metallica est clair. Toutes les versions CD sont “loudé” alors que la version de Guitar Hero: Metallica, tirée des mêmes masters ne l’est pas (et sonne bien mieux, testez vous-même).&nbsp;









Alphatak a écrit :



Le catalogue de Qobuz est de loin le plus profond en musique classique et en Jazz, ce qui doit passer au-dessus de la tête du kikoolol moyen.

Le public actuel de Qobuz est atypique, mais il faut rappeler que l’abonnement à 10€ est identique à celui de Deezer & Cie. DIre que Qobuz est plus cher est faux : Qobuz n’est plus cher que si on veut du lossless en streaming.





A un “détail” prêt : on n’a pas le gapless… ce qui est tout de même rédhibitoire pour le Jazz et le classique justement (et même pour pas mal d’autres albums en dehors de ces genres). Donc, au final, à 10€, c’est moins bien que Spotify, malheureusement.



Sérieux ?



Je croyais que c’était du flac, donc gapless tout à fait possible. C’est une limitation de l’appli ? Parce qu’effectivement, ça craint.


Bon argument que celui du gapless.

D’après leur site, l’application desktop n’est gapless qu’avec les fichiers gapless, et donc l’abonnement le plus cher (heureusement pour les abonnés).

Je viens de tester de mon côté, et en effet, pas de gapless avec le streaming mp3, alors même que les encodages réalisés par Qobuz utilisent LAME dans une version 3.9xx, encodeur qui produit des fichiers gapless avec un décodeur compatible (foobar2000, iTunes…). Il existe sur l’app desktop la possibilité de mettre du crossfade, solution assez maladroite, mais cette béquille fonctionne plutôt pas mal je trouve (je teste en ce moment même).

Mais cela reste un point négatif sur l’abonnement à 10 euros en effet.



Sinon, pour les titres achetés, le gapless fonctionne y compris avec le MP3.








DeuS a écrit :



Je penses aussi que cela rejoint l’idée de Borée sur l’exigence, qui à mon avis augmente avec l’âge car on s’enrichit culturellement, intellectuellement, musicalement… De fait, on dispose de plus en plus d’éléments à comparer les uns aux autres, c’est aussi de la qualité dans le sens où l’on choisit ce qui satisfait au mieux nos exigences. &nbsp;





C’est un peu différent dans le domaine de la musique classique, où l’on s’enrichit culturellement, musicalement et intellectuellement, sans aucun doute : mais on s’inscrit aussi dans une perpective historique “longue” et on compare essentiellement des interprétations et non des prises de son; ainsi, certaines “références” sont très anciennes mais on peut difficilement envisager de s’en passer, quelle que soit leur qualité sonore : le timbre d’une voix, la qualité d’un phrasé, même noyé dans le souffle et avec une bande passante peu étendue, c’est d’abord lié à la qualité d’un interprète et non au son produit… Et la simple curiosité artistique/historique permet par exemple d’écouter sans vraie difficulté la 5ème de Beethoven par Arthur Nikitsch, enregistrée en 1913, et qui passe étonnamment bien à l’oreille, qui, justement, restituer les manques en fonction de la connaissance qu’on a de l’oeuvre.



Good news ! Écoutez la différence à un bon casque ou du bon matériel maison/voiture &nbsp;vous comprendrez votre douleur en revenant sur un format ACC ou MP3. J’utilise le format ALAC lors de mes achats sur Qobuzz (léger gain de place sans perte de qualité (encapsulation) vous pouvez allez jusqu’au ALAC. &nbsp;Vos oreilles ont des droits libérez-les !

note : le streaming Hi-res 24 bits fonctionne uniquement pour les abonnées “sublime” , la version Hi-fi ne convient tres bien&nbsp;


L’idée selon laquelle un matériel onéreux joue le rôle de loupe permettant de différencier sans la moindre difficulté un encodage avec perte n’est pas nouvelle, mais elle a toujours été invalidée par des tests réalisés en aveugle.

En 2000 déjà, un test avait été réalisé en utilisant entre autres un casque Sennheiser Orpheus (casque le plus cher de l’histoire, facturé à plusieurs dizaines de milliers d’euros avec son ampli dédié), et des encodages MP3 à 256 kbps. Et déjà là, les encodages avec pertes n’étaient pas différenciables pour la plupart des participants. Je rappelle : année 2000, mp3 de l’époque. Or en 15 ans, les encodeurs ont eu le temps de mûrir. Si des encodages comparativement plus pauvres étaient déjà difficilement identifiables à l’époque, je ne vois pas comment ils le seraient aujourd’hui, avec simplement un « bon casque » ou un « bon matériel auto ».





Cela dit, il ne m’appartient pas de nier la véracité de ton expérience. Si tu entends une différence, soit. Mais sache que ta recette (matériel coûteux) n’est pas généralisable, et qu’en condition de test rigoureuse, la plupart du temps l’évidence d’une meilleure sonorité disparait.





NB : le test auquel je fais allusion a en 15 ans perdu en visibilité. Une copie peut-être accessible ici :&nbsp;

http://www.geocities.ws/altbinariessoundsmusicclassical/mp3test.html



Sa version originale et complète peut être achetée là :

https://shop.heise.de/katalog/doppelt-blind





PS : c’est Qobuz, pas Qobuzz

PPS : je rappelle aussi qu’on ne peut streamer en 24 bit que les titres qui ont été achetés sous ce format, ce qui réduit significativement l’intérêt du procédé.








Borée a écrit :



L’idée selon laquelle un matériel onéreux joue le rôle de loupe permettant de différencier sans la moindre difficulté un encodage avec perte n’est pas nouvelle, mais elle a toujours été invalidée par des tests réalisés en aveugle.

En 2000 déjà, un test avait été réalisé en utilisant entre autres un casque Sennheiser Orpheus (casque le plus cher de l’histoire, facturé à plusieurs dizaines de milliers d’euros avec son ampli dédié), et des encodages MP3 à 256 kbps. Et déjà là, les encodages avec pertes n’étaient pas différenciables pour la plupart des participants. Je rappelle : année 2000, mp3 de l’époque. Or en 15 ans, les encodeurs ont eu le temps de mûrir. Si des encodages comparativement plus pauvres étaient déjà difficilement identifiables à l’époque, je ne vois pas comment ils le seraient aujourd’hui, avec simplement un « bon casque » ou un « bon matériel auto ».





Cela dit, il ne m’appartient pas de nier la véracité de ton expérience. Si tu entends une différence, soit. Mais sache que ta recette (matériel coûteux) n’est pas généralisable, et qu’en condition de test rigoureuse, la plupart du temps l’évidence d’une meilleure sonorité disparait.





NB : le test auquel je fais allusion a en 15 ans perdu en visibilité. Une copie peut-être accessible ici : 

http://www.geocities.ws/altbinariessoundsmusicclassical/mp3test.html



Sa version originale et complète peut être achetée là :

https://shop.heise.de/katalog/doppelt-blind





PS : c’est Qobuz, pas Qobuzz

PPS : je rappelle aussi qu’on ne peut streamer en 24 bit que les titres qui ont été achetés sous ce format, ce qui réduit significativement l’intérêt du procédé.





Ca dépend vraiment de ce qu’on écoute. Entre la qualité CD et le 24 bit je ne me prononcerai pas, par contre entre CD et mp3 256kbps la différence apparait sans même comparer les deux l’un après l’autre, au niveau des aigus notamment (pour moi ce qui est flagrant ce sont les cymbales, qui dans le rock ou le metal par exemple sonnent “creux” en mp3).



Il ne faut pas voir que les données techniques: Quobuz propose quelque chose de vraiment meilleur que les autres: des MASTERS audio.

Cela permet d’éviter de se manger la grosse couche de loudness sur l’édition CD.



On peut monter les échantillonnages et je ne sais quel autre bullshit, tant qu’on partira de masters saccagés lors de la production CD, on restera dans une impasse qualitative…


Qobuz ne fournit rien d’autre que ce que les maisons d’édition produisent. Le master est ainsi le même chez tous les vendeurs.

L’appellation « Studio Master » ne désigne qu’un échantillonnage supérieur à celui de la norme Red Book (16 bit 44100 Hz). Une sonorité dynamiquement compressée en qualité CD ne sonnera dès lors pas moins compressée en Studio Master. On peut régulièrement voir dans les commentaires de Qobuz, mais aussi sur des forums dédiés (Computer Audiophile p.ex) ou mieux encore sur la base de donnée la plus célèbre http://dr.loudness-war.info/) des « Studio Master » avec un DR à 5…8, le même que la dernière réédition CD en date.

Exemple :&nbsphttp://dr.loudness-war.info/album/list/dr?album=24bit

On trouve beaucoup de commentaires dépités d’acheteurs (potentiels ou avérés) qui ne comprennent pas l’intérêt d’un master haute résolution qui semble avoir été compressé pour écoute sur la bande FM. En somme, le « Studio Master » ne garantie en rien une masterisation audiophile et/ou séparée de celle du CD.



L’an passé j’avais acheté chez Qobuz un récital de chant baroque en 24 bit 176,4 KHz, et j’avais été désagréablement surpris par la présence de clipping (saturation sous forme de craquement) sur une des pistes. L’album était pourtant « Studio Master » garantie par Qobuz (en gros vérifié par leurs services pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un upsampling logiciel). Une analyse spectrale atteste bien de la présence d’informations dans la bande de fréquence comprise en 22100 et 50000 Hz (donc on est bien dans de la haute définition), mais pourtant le petit couac de la réalisation studio se trouve à l’identique tant sur le fichier super haute résolution que sur le CD (que j’ai également acheté) ou les versions MP3 en écoute en streaming.



Après, il existe quelques éditeurs qui proposent un réel travail de remasterisation (MFLS et Analogue Production pour citer les plus célèbres), généralement commercialisés sous la forme de CD, SACD et désormais de fichiers en haute résolution. Mais pour apprécier le travail sur la dynamique la version MP3 à haut débit fait tout aussi bien l’affaire que les fichiers gonflés en bit.



Le Studio Master répond au besoin de mélomanes ou d’audiophiles de disposer de la meilleure qualité technique disponible. Rien que cela procure du plaisir — que la différence soit audible ou non.


Pas pour l’abonnement à 10€ qui permettait de dire que c’était le même prix que Deezer & co.



Sinon, oui, bien sûr pour les abonnements supérieurs, c’est FLAC et gapless. Il n’y a pas MP3 gapless, ils ont segmenté les offres comme ça…


Culture HD avait publié un long comparatif d’enregistrements sur un seul album, sur du matériel identique dans plusieurs pièces différentes http://culturehd.com/musique-blueray/supertramp-breakfast-in-america-bluray-pure…



La conclusion est tres interessante :

Une acoustique décente voir optimisée ne pourra que bénéficier aux formats haute définition. Au même titre que l’on conduit une voiture de sport sur circuit, il paraît impensable de mettre une chaîne Hi Fi capable de lire la HD avec efficacité, dans une salle de séjour remplie de baies vitrées avec un carrelage au sol. Autant repasser au CD voir à la version streaming sur Deezer/Spotify.



&nbsp;A noter que le vinyl, bien qu’imparfait en terme de rendu “pur”, s’en sort plus qu’honnêtement notamment du côté plaisir d’écoute.

Le mieux peut parfois être l’ennemi du bien.

&nbsp;








lossendae a écrit :



http://culturehd.com/hifi/la-musique-hd_11504





Article très intéressant, <img data-src=" /> !

&nbsp;









flobipro a écrit :



note : le streaming Hi-res 24 bits fonctionne uniquement pour les abonnées “sublime” , la version Hi-fi ne convient tres bien







Quel intérêt d’avoir une dynamique audio codée sur 24 bits par rapport à 16 bits ? Sauf de très très très très rares exceptions (du type oreilles anormalement sensibles), ça n’est pas utile. Le 24 bits est surtout utilisé en production pour des raisons de traitement du son, mais sur le produit fini, l’utilité est proche du néant.