Prenez un nom avec un double sens en anglais, Phuc Dat Bich par exemple, inscrivez-vous avec sur Facebook et laissez mijoter pendant plusieurs mois. C'est à peu de choses près le canular dont ont été victimes de nombreux médias.
Ce n'est pas un secret, Facebook est sensible aux contenus qui sont publiés sur son réseau social. On se souviendra par exemple de la publication d'une photo du tableau de Gustave Courbet, l’Origine du Monde, ou bien encore de l'expérience du photographe allemand Olli Waldhauer.
Quand Phuc Dat Bich débarque sur Facebook
Il y a quelques jours, une nouvelle histoire liée à Facebook affolait le web : un utilisateur du réseau social (d'origine asiatique) se serait fait bloquer plusieurs fois son compte à cause de son nom : Phuc Dat Bich. Si cela ne veut probablement pas dire grand-chose dans de nombreuses langues, en anglais la chanson est différente avec une traduction qui donnerait des insultes fleuries.
Cette histoire n'est pas nouvelle puisque la publication sur Facebook, photo d'un passeport à l'appui, remonte à fin janvier (la publication a plus 165 000 mentions j'aime et a été partagée près de 85 000 fois). Une situation qui semble insolite, mais qu'il est par contre impossible de vérifier, notamment afin d'être sûr que la photo n'a pas été retouchée avant d'être mise en ligne.
Il faudra lui laisser un peu de temps avant qu'elle ne devienne virale, puis qu'elle soit reprise en boucle par de très nombreux journaux à travers le monde, y compris en France. De son côté, l'AFP a même publié une dépêche, reprise par de nombreux médias, afin d'expliquer le cas de cet « Australien fier de son nom », suite à la mise en ligne d'un nouveau statut le 23 novembre. Il y indiquait être « heureux et honoré d'être en mesure de rendre les gens simplement heureux en les faisant rire au sujet d'une chose qui apparaît scandaleuse et ridicule ».
« Une blague entre amis », signé Joe Carr
Seulement voilà, tout ceci est faux. « Ce qui avait commencé par une blague entre amis est devenu un canular qui a ridiculisé les médias et a tiré le meilleur des gens qui m'ont soutenu » explique Phuc Dat Bich sur son compte Facebook. En guise d'ultime pied de nez, il signe son message Joe Carr, avec un nouveau jeu de mots donc (joker). Selon The Guardian, son vrai nom serait en fait Tin Le, mais impossible de vérifier ce qu'il en est exactement, ce qui n'est pas forcément d'une grande importance.
Quoi qu'il en soit, la blague de Phuc Dat Bich a fait le tour d'Internet, provoquant une véritable vague médiatique autour de son histoire... qui n'était finalement qu'un canular. « Plus c'est gros, plus ça passe » pourrait-on simplement dire en guise de conclusion.
Commentaires (84)
#1
Et bien j’étais passé à côté et je m’en porte pas mal.
#2
“à vous les studios…”
La sphère des médias in a nutshell!
#3
Il est intéressant que beaucoup de médias traditionnels, sensés être plus sérieux, soient tombés dans le panneau. Couvrir une actualité qui n’en est pas vraiment une et en plus se fourvoyer, c’est joli.
#4
“lémédias” n’en sont pas à leur premier coup d’essai pour se ridiculiser d’eux-même… n’empêche que ça marche et ça clique, donc, pourquoi arrêter ?
#5
Un pseudonyme que j’ai utilisé de nombreux mois sur le réseau social était “Hayate Yuu”.
Jamais posé le moindre soucis (contrairement à d’autres basés sur mon vrai nom).
Leur filtre c’est de la m*e comme dirait un certain Jean-Pierre.
Quant au fait que la presse tradi’ s’émeuve du moindre épiphénomène sur Facebook… pouet !
#6
« Plus c’est gros, plus ça passe »
“et je ne parle pas du gode du président” cf mozinor
#7
“Cet Australien s’est fait bannir de Facebook de nombreuses fois. La raison va vous surprendre!”
#8
Ho Lee Fuk " />
#9
#10
Non.
Non.
NAOOOOONNN " />
http://i.imgur.com/aCXqBZi.png
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#12
Celui là est juste énorme ! la pauvre présentatrice n’y voit que du feu.
#13
Je trouve franchement déplacer d’utiliser d’une part une fausse identité sur le net et d’autre part de faire un jeu de mot vulgaire.
#14
En plus, mon vrai nom est Situmankul Çafemalocu.
C’est turc.
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#15
Y a pas de quoi pour fouetter un chat.
Tout le monde (enfin ceux qui se soucie de leur vie privée) utilise un pseudo sur le net, et plus particulièrement sur les réseaux sociaux (généralement on jongle avec des faux et un seul vrai compte).
Je ne vois pas en quoi cette news puisse faire un buzz, à part chez les moutons peut-être qui lachent leurs private life sur la toile…
#16
Très bon..j’en ris encore !
#17
???
#18
approuvé par Sam Fèmarez
#19
Et encore, vous ne connaissez pas le village de Vatefeyre en Culaye…
#20
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#21
#22
#23
#24
Rien ne battra la ville de Montcuq." />
#25
Next Impact se retrouve au même niveau lamentable que clubic & cie…
Si je viens ici, c’est pas pour y lire ce genre de ragots merdiques.
#26
VA lire le monde, et tu auras des bons copains intelligents qui pensent qu’un bon français doit manger de la choucroute !
#27
Dans la version française de la série “Betwtched” (Ma sorcière bien-aimée), le prénom de l’adorable fille de la sorcière avait été changé, dans les années soixante, de Tabitha à Tabatha… parce que dans Tabitha” prononcé en français c’est à dire avec un “h” sans effet, donc “tabita”, il y avait phonétiquement le mot… heu?… Ta ?
Sinon +1000 pour le rewriting de Drepanocytose sur les réseaux sociaux, plus haut.
#28
#29
#30
Arrête j’y ai cru, c’était carrément possible, j’ai bien une amie en Thaïlande qui s’appelle Supra Porn, véridique, c’est courant d’ailleurs là-bas…
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#31
++
#32
Canular qui met encore une fois en avant la censure de Facebook vis à vis de tout se qui se rapporte au cul.
Comme l’a démontré je ne sais plus quel photographe allemand dernièrement.
#33
#34
Tabatha, il y avait une actrice qui portait ce nom " />
#35
C’est sont vrai nom où juste son surnom (qu’ils utilisent principalement).
#36
« Plus c’est gros, plus ça passe »
Pas sûr que la “bich” soit du même avis " />
#37
easy one. c’est faux et ça aurait tout aussi bien pu être vrai..
ça me rappelle “au feu au feu les pompiers”
#38
Merci pour le fou rire " />
#39
Je suis pas certain de comprendre où se situe le canular. Si c’est le fait que Facebook n’a jamais censuré son nom/pseudo, alors les médias et surtout l’AFP, qui ont rapporté la news sont coupable de ne pas avoir vérifié auprès de facebook ou testé la plausibilité de l’histoire.
Mais, si son compte a vraiment été fermé et le canular c’est uniquement qu’il s’appelle pas réellement Phuc Dat Bitch, ça change pas grand chose au problème. La question de la censure Facebook par puritanisme anglo-centré est intéressante et on peut pas demander aux médias de faire un contrôle d’identité pour chaque personne dont ils parlent.
#40
Tant d’hypocrisie et de mauvaise foi en si peu de mots.
#41
Deuxième option, ce n’est pas son vrai nom et son compte avait vraiment été fermé.
#42
Merci pour ce petit rayon de soleil.
#43
« Les média traditionnels », cela signifie que c’est une tradition de mal traiter une info (ou une non-info comme ici) ?
#44
Ok, donc les complaintes sur les méchants médias sont, dans cette affaire, fondées sur pas grand chose. Comment ils sont censés vérifier la vraie identité d’un internaute?
Je sais bien que la plupart ont traité cette affaire comme un appat à clic mais c’est quand même un problème important de savoir que des personnes sont interdites d’exister sur leur identité parcequ’un algorithme débile ne parle qu’anglais.
#45
#46
Difficile de se prononcer sur Facebook si on ne connait pas les données en sa possession à l’époque de la suppression : signalements, activité du compte, crédibilité, etc.
Pour les médias je te rejoins. Il est clairement difficile de ne pas se laisser avoir si tous les indices concordent dans un sens, et ne pas avoir lancé une véritable enquête pour un truc aussi anodin n’est pas spécialement choquant.
#47
#48
#49
Baille ! Les médias retomberont dans le panneau à la prochaine occasion.
#50
Ca plait à l’audimat :-)
#51
C’est son vrai nom, celui indiqué sur sa carte d’identité, j’avais cherché, apparemment là-bas c’est répandu.
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#52
Je vois pas trop ce qu’on peut reprocher aux médias sur cette histoire en fait.
En aucun cas ça a donné lieu à des articles sérieux, juste des anecdotes, des news drôles etc. Au final on s’en fout que ce soit vrai ou pas. Ceux qui lisent ce types d’articles/news le font pour se divertir, pas pour philosopher ou disserter sur les faits.
#53
Bientôt sur Facebook France :
M. Simon Cussonet
place de l’église
Tussorel, Eure
#54
Ahahah, ouhouhou, hihihi…. J’en peux plus tellement cay draul….
#55
Tu dois connaitre Jean Külâsseck.
(un immigré tchèque)
#56
J’étouffe de rire. Quel farceur!
#57
c’est comme le petit muslim qui c’est fait passer pour un génie pour juste avoir démonté une horloge lol
#58
#59
Plutôt un pote de Pete Hocuq
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Sauf que Clubic et Cie n’auraient pas pris la peine d’expliquer que c’est un canular, ils seraient tombés droit dedans " />
#61
J’allais le dire " /> " />
Mozinor président " />
#62
#63
" />
#64
Comme le disent nos amis anglophones: “In your face!”. Un peu vulgaire comme sous-titre, mais adapté à la situation.
#65
Génialissime ! " />
#66
news à clic …
#67
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#69
Regarde le nombre d’occurrences de “quoi qu’il en soit” sur nextinpact, et parfois dans un même article (comme ici à un paragraphe d’intervalle).
Ça me fait le même effet que “au jour d’aujourd’hui”. " />
#70
Les journaux impliqués ne corrigent souvent pas leur articles (en mettant un lien en entête vers la nouvelle version de l’info, ce serait l’idéal)
Par exemple, LeMonde est à la ramasse sur AshleyMadison :https://tuxicoman.jesuislibre.net/2015/11/ashley-madison-avez-vous-la-bonne-info…
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#72
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il est par contre impossible de vérifier, notamment afin d’être sûr que la photo n’a pas été retouchée
ça, c’était avant…
Pour les rumeurs, il y a HoaxBuster et pour les photo-montages, il y a FotoForensics
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Ah ok.
Ça me rappelle un courtier qui n’arrêtait pas d’utiliser cette expression “au jour d’aujourd’hui”, affreux effectivement…
Quoi qu’il en soit, merci de la précision.
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#81
BBQed, il est déjà sur Copains d’avant. " />
#82
J’ai vu ça vite fait il y a pas longtemps sur Twitter, mais j’y ai pas prêté grande attention.
#83
Elle ne “bosse pas”, enfin pas comme tu l’entends, et sinon c’est Pattaya.
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#84
Je ne sous entendais rien. On peut vivre et bosser en Thailande sans être dans la livraison de service spéciaux à la personne. Mais il est vrai que les 2 lieux mentionnés sont très touristiques et attirent des touristes ayant des besoins disont “ exotiques”.
Perso, je ne suis jamais allé là bas et le pays ne me tente pas.