La presse judiciaire attaque la loi sur le renseignement devant la CEDH

La presse judiciaire attaque la loi sur le renseignement devant la CEDH

Loi Renseignement S02E01

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Marc Rees

Publié dans

Droit

05/10/2015 5 minutes
30

La presse judiciaire attaque la loi sur le renseignement devant la CEDH

Le gouvernement devait s’y attendre de longue date : un groupement, en l’occurrence l’association de la presse judiciaire (APJ), vient de déposer une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre la loi sur le renseignement.

Ce dossier, porté par Me. Spinosi, devrait permettre à la CEDH d’ausculter de près la fameuse loi du 24 juillet. Selon l’APJ, en effet, « cette loi porte atteinte aux droits et libertés des journalistes, dont le sacro-saint secret des sources ».

On reviendra brièvement sur la mécanique de ce texte, tant ses points noirs ont été développés dans nos colonnes. Le texte d’origine gouvernemental interdit par principe aux services spécialisés d’espionner, surveiller, épier une série de professions jugées à risque. Ce sont les magistrats, parlementaires, avocats et donc les journalistes.

Des atteintes inévitables aux secrets des journalistes

En plus de garanties procédurales renforcées, les contenus liés à leur mandat ou profession ne peuvent être alpagués dans les filets des services. A contrario, cependant, cela signifie que tout ce qui touche à leur vie privée peut être ciblé. Seulement, et c’est un problème consubstantiel au renseignement préventif, il n’est pas possible de qualifier par avance le contenu d’un échange à venir.

Du coup, au moins un temps durant, les services sauront tout, mais seront priés d’oublier les informations relevant de la profession ou du mandat. Autre chose, la loi sur le renseignement démultiplie les mécanismes d’aspiration aveugle des données de connexion. Que ce soit via les IMSI Catcher, ces fausses antennes relais, ou les algorithmes prédictifs de menace terroriste chez les intermédiaires techniques, nécessairement, par accident, des données relatives à ces professions protégées pourront être chalutées.

Liberté d’expression, droit à la vie privée et droit au recours effectif

Marine Babonneau, membre du bureau de l’APJ nous indique les deux points centraux de ce recours porté dorénavant par Me Patrice Spinosi : « il s’agit de l’atteinte à la liberté d’expression, mais également au droit au respect de la vie privée protégé par l’article 8 de la Convention. Nous y avons ajouté le grief tiré du droit au recours effectif ». En l’état, ce droit au recours est quelque peu hasardeux puisque le justiciable qui est susceptible d’être surveillé n’est pas informé de l’existence de cette surveillance.

Si l’APJ est tenue d’en appeler à la CEDH, c’est aussi parce que la question des journalistes a été sèchement évacuée par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 23 juillet. En substance, les journalistes n’ont pas droit à la moindre protection particulière (voir les commentaires, page 21). Dans leur réponse à la question prioritaire de constitutionnalité lancée par la Quadrature du Net, FDN et FFDN, les juges ont été plus directs : « Aucune disposition constitutionnelle ne consacre spécifiquement un droit au secret des échanges et correspondances des avocats et un droit au secret des sources des journalistes. »

L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme ne sera rendu que dans trois ou quatre années, comme le signale Le Monde. Dans sa dense jurisprudence, la Cour européenne des droits de l’Homme a déjà exprimé que l’absence de protection « pourrait dissuader les sources journalistiques d’aider la presse à informer le public sur des questions d’intérêt général. En conséquence, la presse pourrait être moins à même de jouer son rôle indispensable de "chien de garde" et son aptitude à fournir des informations précises et fiables pourrait s’en trouver amoindrie. » (voir ce panachage de la jurisprudence de la CEDH)

Des restrictions disproportionnées, un contrôle en retrait

Dans la logique de la Convention sur les droits de l’Homme, des restrictions sont toutefois possibles dès lors qu’elles « constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique » à des impératifs liés à la sécurité publique, la santé, l'ordre, etc. Tout le travail de Me Spinosi sera justement de démontrer que les atteintes à la liberté d’expression. Dans son recours, l’APJ reconnaît qu’il y a quelques garanties, mais celles-ci sont loin d’être suffisantes pour restreindre l’accès aux données de connexion par exemple. L’association fait donc état d’atteintes « directes » et irrémédiables aux droits portées par la Convention.

Autre chose, elle épingle l’absence de contrôle effectif, estimant que le statut d’indépendance de la Commission nationale de contrôle des techniques du renseignement n’est pas solidement posé. Selon nos informations, un autre recours est sur le tremplin. Nous y reviendrons sous peu.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des atteintes inévitables aux secrets des journalistes

Liberté d’expression, droit à la vie privée et droit au recours effectif

Des restrictions disproportionnées, un contrôle en retrait

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Commentaires (30)


J’approuve.


L’atteinte aux droits et libertés du quidam lambda, dont le sacro-saint moi, tout le monde s’en branle…

 

 Chacun défend sa paroisse, sa famille, sa confrérie, mais de lobby du peuple, il n’en existe pas.


Le peuple ? T’as déjà mis le pied sur un tas de fourmis ? Les survivants paniquent, s’agitent, nettoient et reprennent leurs activités.



Génial pour la reine, à l’abri au chaud, qui sera défendue corps et âme par ces mêmes fourmis si nécessaire.


Il y en a qui n’ont encore pas compris que la protection de certaines professions est nécessaire pour garantir un état de droit….


Etat de droit ?



Nan j’arrête là <img data-src=" />








Aricko a écrit :



Etat de droit ?



Nan j’arrête là <img data-src=" />





Oui, état de droit, mais libre à toi de ne pas adhérer à un concept qui ne dépend pas de son application.



Wait! On a des droits ? :0

&nbsp;



&nbsp;Ça remonte à quand la dernière fois que l’état à écouter le peuple ?








ActionFighter a écrit :



Oui, état de droit, mais libre à toi de ne pas adhérer à un concept qui ne dépend pas de son application.







Ah mais j’adhère mon bon ami… néanmoins, si le concept n’est pas appliqué, alors nous ne nous trouvons pas dans un Etat de droit, quoiqu’on en dise.









Arystos a écrit :



Wait! On a des droits ? :0

Ça remonte à quand la dernière fois que l’état à écouter le peuple ?











Aricko a écrit :



Ah mais j’adhère mon bon ami… néanmoins, si le concept n’est pas appliqué, alors nous ne nous trouvons pas dans un Etat de droit, quoiqu’on en dise.





Le but de ce genre de concept comme l’état de droit n’est pas d’y arriver, puisque l’on y arrive jamais vraiment et qu’il y a toujours des choses à revoir, c’est de tendre vers. Donc ce n’est pas parce que ce n’est pas parfait qu’il faut pour autant le bazarder.



Encore une fois, on peut discuter du bien de la surveillance de masse, mais indépendamment de ces critiques, les professions à risque comme les journalistes ou les juges sont à protéger impérativement pour garantir la liberté de la presse, l’indépendance de la justice, etc…



Donc n’en déplaisent à ceux qui y voit une discrimination de ce qui serait une “élite”, ces professions doivent être plus protégées que les autres.



D’un coté, le renseignement big brother….. de l’autre des journalistes sans le moindre respect de la vie privée et du secret de l’instruction, pire, ils sont potes des juges qui leur balancent des informations comme elements de rumeurs lorsque les dossiers sont vides ou montés de toutes pieces (cf. affaire bettancourt)… bien sur leur collusion avec le syndicat de la magistrature ne les gene par vraiment…..


Ahhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!



Alors on est d’accord <img data-src=" /> Je ne visais pas cette “élite” avec la reine installée au chaud :) (plutôt les ceusses qui bafouent cet Etat de droit, dont ils sont les représentants).








Aricko a écrit :



Ahhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!



Alors on est d’accord <img data-src=" /> Je ne visais pas cette “élite” avec la reine installée au chaud :) (plutôt les ceusses qui bafouent cet Etat de droit, dont ils sont les représentants).





Et pourtant, ce sont les premiers qui devraient s’en inquiéter, puisque tout est réuni pour bien profiler la population selon leurs opinions politiques….









coket a écrit :



L’atteinte aux droits et libertés du quidam lambda, dont le sacro-saint moi, tout le monde s’en branle…

 

 Chacun défend sa paroisse, sa famille, sa confrérie, mais de lobby du peuple, il n’en existe pas.





C’est à ce niveau là qu’on a inventé le concept de Nation ! Suffisamment flou, mais représentant assez de monde pour être partagé.



En même temps, le “peuple” est tellement hétéroclite, aux intérêts clairement défini, que parler de “lui”, c’est tout aussi vague que de Nation.









ActionFighter a écrit :



Donc n’en déplaisent à ceux qui y voit une discrimination de ce qui serait une “élite”, ces professions doivent être plus protégées que les autres.






Tu confirmes que tu ferais bien de te taire plutôt que de raconter des conneries.     



&nbsp;

Prétendre que les uns méritent plus de protection que les autres parce que “nan mais il le faut, m’voyez”, c’est au mieux de la bêtise profonde, au pire une perversion extrême de notre système actuel faisant tout pour préserver les privilèges et abolir toute égalité de droits.

&nbsp;

&nbsp;

la presse pourrait être moins à même de jouer son rôle indispensable



de "chien de garde" et son aptitude à fournir des informations précises     

et fiables pourrait s’en trouver amoindrie





&nbsp;

&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

&nbsp;P*Tain, ces magistrats, ce sont des trolls over 9000.









js2082 a écrit :



Tu confirmes que tu ferais bien de te taire plutôt que de raconter des conneries.





<img data-src=" />



Venant de quelqu’un qui passe son temps à démonter les magistrats au moindre prétexte, ça m’en touche une sans toucher l’autre <img data-src=" />

 





js2082 a écrit :



Prétendre que les uns méritent plus de protection que les autres parce que “nan mais il le faut, m’voyez”, c’est au mieux de la bêtise profonde, au pire une perversion extrême de notre système actuelle faisant tout pour préserver les privilèges et aboulir toute égalité de droits.





Et sinon, tu peux apprendre à lire, et ensuite, relire ce que j’ai déjà écrit.



Tu parles d’état de droit sans savoir de quoi tu parles.

&nbsp;Tu vis dans l’illusion d’une société protectrice des droits et libertés de chacun, alors que l’État n’a jamais tendu vers cela, les textes fondateurs même de notre “république” n’ont jamais voulu cela (je t’invite à étudier l’histoire du siècle des lumières et des révolutions qui sont tout sauf cette idée d’égalité et de droits que les médias nous rabachent).

&nbsp;

&nbsp;

Tu parles des magistrats “garants des libertés” sans connaitre ces magistrats.

&nbsp; Tu dis qu’il faut les protéger alors même que ce doit être les personnes qu’il faut le plus contrôler et le plus sanctionner en raison des “pouvoirs” qui leur sont attribués.

&nbsp;

Tu penses tout le contraire de ce qu’il faudrait pour améliorer notre société.

&nbsp;

&nbsp;Mais bon, comme tu dis, ça t’en touche une sans toucher l’autre, et tu peux être certain que rien ne s’améliorera.<img data-src=" />








js2082 a écrit :



Tu parles d’état de droit sans savoir de quoi tu parles.

Tu vis dans l’illusion d’une société protectrice des droits et libertés de chacun, alors que l’État n’a jamais tendu vers cela, les textes fondateurs même de notre “république” n’ont jamais voulu cela (je t’invite à étudier l’histoire du siècles des lumières et des révolutions qui sont tout sauf cette idée d’égalité et de droit).





Merci, mais je pense connaître assez bien le sujet.



Et encore une fois, je ne parle pas du passé, je ne parle pas de l’application d’une réelle démocratie en république, ni du droit du peuple.

 

 



js2082 a écrit :



Tu parles des magistrats “garants des libertés” sans connaitre ces magistrats.

  Tu dis qu’il faut les protéger alors même que ce doit être les personnes qu’il faut le plus contrôler et le plus sanctionner en raison des “pouvoirs” qui leur sont attribués.





Déjà, le secret de l’instruction, ça touche tous les participants à une instruction, y compris les victimes. De plus, tu penses sérieusement faire avaler à quelqu’un que, pour une société meilleure, il faudrait que l’exécutif puisse surveiller étroitement les juges, les procédures pénales, les journalistes, les enquêteurs, etc… ?



Et est-ce que le grand égalitariste que tu es pourrait m’expliquer pourquoi le secret des sources devrait être étendu aux citoyens, ou, le cas échéant, pourquoi il faut supprimer le secret des sources ?









js2082 a écrit :



Tu parles d’état de droit sans savoir de quoi tu parles.

 Tu vis dans l’illusion d’une société protectrice des droits et libertés de chacun, alors que l’État n’a jamais tendu vers cela, les textes fondateurs même de notre “république” n’ont jamais voulu cela (je t’invite à étudier l’histoire du siècle des lumières et des révolutions qui sont tout sauf cette idée d’égalité et de droits que les médias nous rabachent).

 

 

Tu parles des magistrats “garants des libertés” sans connaitre ces magistrats.

  Tu dis qu’il faut les protéger alors même que ce doit être les personnes qu’il faut le plus contrôler et le plus sanctionner en raison des “pouvoirs” qui leur sont attribués.

 

Tu penses tout le contraire de ce qu’il faudrait pour améliorer notre société.

 

 Mais bon, comme tu dis, ça t’en touche une sans toucher l’autre, et tu peux être certain que rien ne s’améliorera.<img data-src=" />







Ben allons encore plus loin alors : supprimons ces professions. Comme ca hop ils n’auront plus ces pouvoirs.









eliumnick a écrit :



Ben allons encore plus loin alors : supprimons ces professions. Comme ca hop ils n’auront plus ces pouvoirs.



S’ils veulent ces pouvoirs, ils doivent avoir les sanctions qui vont avec.

&nbsp;

Beaucoup de gens oublient cela: ok pour les privilèges mais pas de sanctions derrière.

&nbsp;Bonjour la justice.

&nbsp;

&nbsp;



ActionFighter a écrit :



Déjà, le secret de l’instruction, ça touche tous les participants à une instruction, y compris les victimes. De plus, tu penses sérieusement faire avaler à quelqu’un que, pour une société meilleure, il faudrait que l’exécutif puisse surveiller étroitement les juges, les procédures pénales, les journalistes, les enquêteurs, etc… ?



Et est-ce que le grand égalitariste que tu es pourrait m’expliquer pourquoi le secret des sources devrait être étendu aux citoyens, ou, le cas échéant, pourquoi il faut supprimer le secret des sources ?





Rien ne justifie les “privilèges” des magistrats et autres journalistes.



&nbsp;Comme tu dis, pour une société meilleure, il est nécessaire de surveiller étroitement ceux qui ont du pouvoir, car les abus viennent de ces personnes, pas de ceux qui n’ont pas de pouvoir.&nbsp; La surveillance n’a pas à être faite par l’exécutif mais par les citoyens, et les sanctions doivent être systématiques.

&nbsp;

Cela impose de revoir le fonctionnement de notre état.

&nbsp;

Et poutquoi les journalistes auraient droit au secret des sources et pas les autres?

&nbsp;Le secret des sources devraient être le même pour tous ou ne devrait pas être: impossible de laisser des petits malins se permettre d’insulter tout le monde et de se cacher derrière un secret des sources qui n’a aucune source.









js2082 a écrit :



Rien ne justifie les “privilèges” des magistrats et autres journalistes.





Si.



Je pourrais m’arrêter comme toi à cette simple assertion, mais je vais pour ma part essayer de développer un peu.

Déjà, je le re-précise, ce n’est pas un privilège, ni un droit, c’est un devoir.

Ensuite, tous les participants sont tenus à ce secret. L’indépendance de la justice est nécessaire pour sa bonne mise œuvre. Supprimer le secret de l’instruction, c’est permettre que l’on puisse opérer des pressions sur les participants : juges, avocats, témoins, etc…



Et tout comme les entreprises sont responsables du respect du secret professionnel, le secret auxquels sont soumis les magistrats et les avocats doit être assurés par l’état. Et certains considèrent que les conditions ne sont plus réunies avec le PJL Renseignement pour que ce secret soit respecté.







js2082 a écrit :



Et poutquoi les journalistes auraient droit au secret des sources et pas les autres?

 Le secret des sources devraient être le même pour tous ou ne devrait pas être: impossible de laisser des petits malins se permettre d’insulter tout le monde et de se cacher derrière un secret des sources qui n’a aucune source.





Tout comme il facile de faire pression sur un participant d’une instruction si l’on dispose des bonnes informations, il est très facile de faire pression sur une source lorsqu’elle est connue.



C’est sur la base de cette simple constatation qu’est né le secret des sources.

Et c’est ce qui pose ici problème, puisque l’association de presse en question juge que les conditions ne sont plus réunies pour que les journalistes puissent exercer tout en protégeant leurs sources.



Si l’on l’étendait à la population comme tu le suggères, on aurait le résultat que tu suggères, c’est à dire que l’on pourrait calomnier quelqu’un sans risquer quoi que ce soit, ce qui n’est pas acceptable, ni souhaitable.



On a donc trouvé un compromis en laissant ce droit aux professionnels. Il y a des cas où ce compromis peut être discutable, notamment lorsque des blogueurs non professionnels sont obligés de livrer leur source, et ce droit pourrait certainement être plus adapté à l’activité numérique moderne, mais dans l’ensemble, c’est un système qui fonctionne plutôt pas mal.







js2082 a écrit :



Comme tu dis, pour une société meilleure, il est nécessaire de surveiller étroitement ceux qui ont du pouvoir, car les abus viennent de ces personnes, pas de ceux qui n’ont pas de pouvoir. La surveillance n’a pas à être faite par l’exécutif mais par les citoyens, et les sanctions doivent être systématiques.





Mais ça, je suis entièrement d’accord là dessus, sauf que ce n’est pas le propos, on ne parle pas d’une surveillance citoyenne, on parle d’une surveillance de l’exécutif.









&nbsp;js2082 a écrit :



&nbsp;



Tu parles des magistrats "garants des libertés" sans connaitre ces magistrats.      






&nbsp; Tu dis qu'il faut les protéger alors même que ce doit être les    



personnes qu’il faut le plus contrôler et le plus sanctionner en raison

des “pouvoirs” qui leur sont attribués.&nbsp;





&nbsp;Bah

constitutionnellement, le juge judiciaire est garant des libertés

individuelles (art 66 il me semble). C’est pour ça que tu peux faire

appel à lui si tu es hospitalisé sans ton consentement, que tu passes

devant le JLD après ton déferrement pour apprécier l’opportunité d’une

détention provisoire avant l’audience, etc …

&nbsp;

Protéger ces professions/mandats, c’est protéger tout le monde.

Tu te doutes bien que chez un magistrat ou un avocat, il peut y avoir un certain nombre de données sensibles sur pas mal de gens qu’il n’y aura pas chez un boulanger et que rien que pour ça, ça mérite une protection.



“les sanctions doivent être systématiques”

&nbsp;Quel sens aigu de la justice … heureusement que les magistrats que tu voues aux gémonies ont plus de nuance.



C’est pas flou la définition de la Nation. Moi je la trouve même limpide et élégante (notamment dans tout ce qu’elle évacue) :)








blob741 a écrit :



Tu te doutes bien que chez un magistrat ou un avocat, il peut y avoir un certain nombre de données sensibles sur pas mal de gens qu’il n’y aura pas chez un boulanger et que rien que pour ça, ça mérite une protection.





Et si certains pays nous volent la recette du pain français, ce sera pas plus mal <img data-src=" />



C’est intéressant, car cette définition date d’avant la Révolution. De mes souvenirs de fac, il y a eu un changement à cette période, ce qui a permis à pas mal de personnes (faisant partie de l’élite du Pays), de se revendiquer comme parlant au nom de la Nation.



Comme quoi, c’était plus clair avant <img data-src=" />


Oué la définition était trop simple. Certains ont cru bon de l’obscurcir au fil du temps…


Attends, arrêtes l’enflammade!



Je ne dis pas que ces gens là ne doivent pas être protégés !



Je pense que nous devons tous l’être, et que ceux qui lancent ces procédures sont les mieux placés, instruits, qualifiés, pour nous défendre, nous, justiciables.



Et au lieu de ça, ils se contentent de défendre leur gueule.








coket a écrit :



Attends, arrêtes l’enflammade!



Je ne dis pas que ces gens là ne doivent pas être protégés !



Je pense que nous devons tous l’être, et que ceux qui lancent ces procédures sont les mieux placés, instruits, qualifiés, pour nous défendre, nous, justiciables.



Et au lieu de ça, ils se contentent de défendre leur gueule.





Dans ce cas, je comprend mieux.



Mais il faut bien voir que ce recours, s’il est focalisé sur les bonnes conditions d’exercice de certaines professions, bénéficie au final à tous. Car assurer les secrets attenants à ces professions soient respectés, c’est aussi assurer de fait le secret des correspondance privées dans le cadre d’une surveillance de masse, puisque c’est ce qui pose problème pour ces professions.









Arystos a écrit :



Wait! On a des droits ? :0

&nbsp;



&nbsp;Ça remonte à quand la dernière fois que l’état à écouter le peuple ?





Tu veux dire que les dernière fois où on a choisit des élu-e-s, ce ne sont pas ceux qui ont gagné qui ont pris le pouvoir ? Mince alors, tu dois avoir raison, il y a eu un coup d’état et je ne m’en suis pas aperçu.

&nbsp;



&nbsp;Quant aux droits, tu en as effectivement très peu, mais il te reste au moins celui de dire ce que tu penses. Et ça fonctionne même si tu penses des conneries ou que tu déblatères des vieux trolls, c’est ça qui est sympa. Il faudrait peut-être qu’on te le retire, on n’y perdrait pas grand-chose. Et là tu pourrais légitimement te plaindre.









ActionFighter a écrit :



Et si certains pays nous volent la recette du pain français, ce sera pas plus mal <img data-src=" />







Merde j’espère pas… La suite on la connait… Importation du pain made in china. Et ce sera la fin de nos boulangerie Francaise.



Pourquoi quand “on” parle des professions qui ont plus de droits que les autres, il est toujours question des journalistes et des juges, mais jamais des flics ? <img data-src=" />

&nbsp;

Entre le droit d’être moins espionné que le reste de la population, et le droit, parmi d’autres, d’espionner toute la population, la balance ne penche pourtant pas en faveur des 1ers.