Clap de fin pour Grooveshark. Empêtré dans un procès en passe d'être remporté haut la main par de puissantes majors de la musique, le célèbre site de streaming a conclu un accord avec les ayants droit, lequel prévoit la cessation immédiate de ses activités et le paiement de 50 millions de dollars d’indemnités.
Grooveshark ferme précipitamment ses portes
Depuis ce vendredi, « grooveshark.com » ne permet plus d’accéder gratuitement à des milliers de chansons. En lieu et place, se trouve un billet signé du 30 avril et annonçant la fermeture du site et de son application mobile. Même ses pages de réseaux sociaux ont été clôturées.
Comme nous l’expliquions la semaine dernière, le volet civil du procès de Grooveshark venait de s’ouvrir aux États-Unis, après que le site de streaming a été reconnu coupable de violation de copyright, en septembre 2014. Il était apparu au cours des débats que les responsables du site avaient ordonné à leurs salariés de mettre en ligne un maximum de titres musicaux, histoire d’agrandir rapidement le catalogue de la plateforme et participer à son succès (voir notre article).
Lancé au milieu des années 2000, Grooveshark fut en effet l’un des premiers concurrents de Deezer ou Spotify. Son principe ? Permettre aux internautes d’uploader des titres, lesquels étaient ensuite partagés avec le reste de la communauté. Un peu comme sur YouTube, chacun pouvait ainsi déposer sa chanson et/ou écouter celles des autres... Jusqu'ici, la plateforme se prévalait de 35 millions d’utilisateurs mensuels selon la BBC.
Un procès qui se solde par un arrangement à l’amiable
Après avoir remporté cette première victoire, les neuf maisons de disques plaignantes (Warner, Sony, Atlantic Recording...) réclamaient plus de 700 millions de dollars de dommages et intérêts à Grooveshark – 150 000 dollars pour chacune des 5 977 chansons dont le copyright avait été violé, soit le maximum prévu par la législation américaine.
Mais finalement, l’affaire s’est conclue par un accord entre les parties. « Dans le cadre d'une transaction amiable avec les plus grandes maisons de disques, nous avons accepté de cesser immédiatement nos opérations, d'effacer toutes les œuvres en stock couvertes par des droits d'auteur et de renoncer à la propriété du site, de nos applications mobiles et de notre propriété intellectuelle, y compris nos brevets et droits d'auteur » expliquent ainsi les responsables de Grooveshark. Ces derniers reconnaissent avoir fait de « très grosses erreurs » : « Nous n'avions pas l’autorisation des ayants droits pour la grande majorité des musiques du service. C'était mal. Nous présentons nos excuses. Sans réserve. »
Le fameux accord, validé vendredi 1er mai par un tribunal de New York (PDF), est cependant plus large que ce qu’a annoncé Grooveshark. Dévoilé par TorrentFreak, il comprend une partie prévoyant que la plateforme devra verser 50 millions de dollars d’indemnités aux maisons de disques.
Ce genre d’épilogue est assez fréquent aux États-Unis. On se souviendra par exemple des cas d’IsoHunt ou d’Hotfile, où des montants de 110 et 80 millions de dollars étaient en jeu. Cependant, ces deux exemples permettent de souligner dans le même temps que la victoire est rarement totale pour les ayants droit... Dans le premier cas, un clone d’IsoHunt avait rapidement pris le relais du célèbre site de liens torrent. Pour Hotfile, il était apparu suite au piratage de Sony Pictures que « seuls » 4 millions de dollars avaient effectivement été versés aux majors, soit 20 fois moins que prévu.
Commentaires (132)
#1
Erf, c’est tellement stupide…
Surtout payer 50 millions ET renoncer à toutes les propriétés (site, applis, …), je trouve ça trèèèès cher payé, en plus d’être complètement absurde.
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Seulement 10000$ par titre piraté… C’est vrai qu’ils leurs faut au moins ça pour nous faire de la soupe.
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J’ai perdu mon site préféré " />
Je suis retourné zoner sur Soundcloud du coup.
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Groovesarkuté
Personnene percute !
Mais , tu sors ===>[]
" />
#5
Faut pas chercher, les grosses majors (puisque grooveshark avait conclus des accords avec les petits producteurs) sont des saloperies à éradiquer.
Plutôt que d’être partie prenante à l’innovation, ils préfèrent se comporter comme des gros connards fermés à un modèle économique déjà mort.
Même les moines copistes ont plutôt bien accueillit l’imprimerie, d’ailleurs pour la petite histoire, c’est le pouvoir (politique) qui voyait d’un mauvais œil l’imprimerie.
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Je confirme.
Le système de Broadcast était tellement bien en plus.
Le pire dans tout ceci c’est qu’ils proposent que l’on passe sur des services légaux. Mais avec leur catalogue bien restreint c’est pas demain la veille qu’on aura un réel remplaçant à Feu Grooveshark.
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Vus le temps qu’ils leurs fallait pour un livre le travail devais quand même être varié.
#10
Cependant, ces deux exemples permettent de souligner dans le même temps
que la victoire est rarement totale pour les ayants droit… Dans le
premier cas, un clone d’IsoHunt avait rapidement pris le relais du
célèbre site de liens torrent. Pour Hotfile, il était apparu suite au piratage de Sony Pictures que « seuls » 4 millions de dollars avaient effectivement été versés aux majors, soit 20 fois moins que prévu.
Rarement totales? Ben quand on gagne 4 M$ ex nihilo sans préjudice*, c’est 4 millions de gagnés, dans ce cas pécis..
*1 titre piraté =/= 1 titre pas acheté.
#11
Euh ….
ils proposent aussi un service de qualité contre rémunération, c’est pas comme si l’offre légale était mal foutue dans ce domaine
tu as vu ça où ???
ne me dis pas deezr, spotify etc…ou pire ithunes…
ou c’est un gros troll …
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Surtout si c’était qu’un seul et même bouquin.
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#15
c’est TRÈS cher payé !
Groov. renonce à TOUT !
ils* ont sorti “la grosse artillerie” –> “boom” ….pas de cadeau ! " />
* les Majors
#16
Le PDG d’Universal l’avait déjà dit de toutes façons, ils sont contre le gratuit, légal ou pas ça n’aurait pas duré … Deezer s’est considérable appauvri (2⁄3 de mes playlists sont grisées), donc je ne connais pas de relève.
Quant aux sites légaux ils sont souvent affiliés à un major donné et/ou sont dans des média de niche donc y’a rien à grailler … bref ça sent le retour aux playlists Youtube tout ça.
#17
C’est malheureux, mais attendu. J’étais même surpris qu’ils ne se soient pas fait atomiser depuis plusieurs années.
C’est dommage pour un des rare site qui me permettait de découvrir très facilement l’œuvre complète d’un artiste/groupe. Un artiste, c’est un tout, c’est un style et ne se limite pas à 2 hits.
Les radios étaient aussi très bien faite, ma bibliothèque musicale ne me permettant pas de faire une “playlist” d’ambiance de fond, j’ai utilisé à plusieurs reprise leur radio en soirée.
Bon, et bien ils ne reste plus qu’à retourner à la “bonne vieille méthode” et ce bon “vieux site” (après changement de serveur DNS).
edit : j’ai aussi oublié, c’était je pense l’un des rare site à avoir une bibliothèque relativement exhaustive.
#18
C’était écrit, avec un catalogue pareil (sans limite théorique), ils étaient sûrs de fermer. Je suis surpris qu’ils n’aient pas été condamnés à de la taule lors du procès pénal l’an dernier vu les rapports de forces inégaux de ce genre de procès aux US.
Dommage on trouvait des raretés complètements oubliées des sites de streaming payant.
RIP
#19
c’est vrai que c’est un site qui mérite d’être PLUS connu !
(et, “cerise sur gâteau” –> cocorico : site Français ….“oui, Monsieur” !!!
 http://www.qobuz.com/fr-fr/
#20
Moi je vais sur YouTube, la qualité est souvent à déplorer mais y’a plein d’artistes en herbe, comme sur soundcloud " />
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Le seul que je pourrai dire du bien …
Mais les prix sont assez cher…et l’offre est spécifique tout de même.
Et ,je suis navré , il est tjs plus facile de tipiaké pour une qualité studio min. avec du choix varié pour tous et rapide à trouver.
Et ,tant que ces “ayants droits” / majors ne proposent aussi bien et des prix réellement attractifs et surtout pour que l’artiste derrière ait réellement plus qu’n penny …
#23
Et les gogos qui ont payé un abonnement à Grooveshark, ils l’ont dans le cul ?
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Pour ceux qui veulent récupérer leurs playlists (en format texte) c’est possible dans la mesure ou elle est encore en cache du navigateur dans le localstorage du html.
pas encore testé, mais apparemment ça marche.
voir la démarche sur reddit
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ça me récupère uniquement 2 albums écoutés récemment, c’est tout, dommage…
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Ha les majors et leur combat vain pour rétablir des habitudes de consommation caduques depuis 15 ans…
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A l’époque, quand j’utilisais Grooveshark, je pensais vraiment que c’était légal en fait, style Deezer quoi. Quel naïf je fais ^^
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J’aimais bien leurs broadcast thématiques en particulier pour la musique électronique
j’ai tout de même trouvé une alternative avec di.fm
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C’est clair. Si je mettais un mois pour faire ce “A”
De vrai feignasses ces moines, toujours a chercher a en faire le moins possible.
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Ça fait quand même plaisir d’entendre quelqu’un qui ne se plaint pas de voir l’accès à un service gratuit mais pas très légal et qui reconnait que l’offre légale musicale est pas trop mal foutu.
Je suis aussi tout à fait d’accord avec toi concernant l’offre ciné/TV qui est presqu’inexistante ou inintéressante (et encore avec l’arrivée de Netflix, ça s’améliore un peu)
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" />
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Le problème est également un problème de surabondance. Donc forcement la part du gâteau par artiste est faible. C’est quand même marrant de voir que le marché de la musique est pas vraiment régulé par l’offre et la demande.
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Non ,quasi personne ne propose ou alors un surcoût injustifié…
Maintenant, j’attends tjs une offre légale et sérieuse pour un prix honnête…mais qu’appelle t’on honnête ..;là est le pb ,chacun voit sa version.
Et vu le flou de chacun , les majors en profite pour proposer un prix exorbitants
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Oui, je ne parle pas du fond… il est logique qu’ils ferment et casquent …
Mais , au final, l’offre forcée légale actuelle , je n’adhère pas …
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et tu crois que ça fait plaisir à Deezer de devoir les supprimer ses “artistes” ?
si c’est le choix des artistes ben soit tu achètes le CD tu les ripp, soit tu les écoutent plus comme ils ne veulent pas que tu les écoutes “à ta façon”
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Il est effectivement dommage de voir une telle fermeture. Mais 1 de fermé 10 de retrouvés..
C’est une bataille sans fin.. Il y a un gros déséquilibre entre les artistes méga riches et ceux qui tentent de subsisté.
Le gros problème c’est comme les films aujourd’hui on a trop de choix comment peux ton choisir 1 album , 1 chanson , 1 film parmi la liste qui s’agrandit chaque jour ? C’est impossible ou bien tous les achetés ? c’est impossible.
Alors certes je ne participe pas à tous les investissements parce qu’a un moment on ne peut pas le faire pour tout le monde.Mais dans ce cas il est très difficile de résister face à l’offre permanente. Imaginez aussi d’avoir le nombre de Disc = à votre réel besoin de diversité d’écoute il faudrait des étagères dans toutes les pièces. Ou bien miser sur une plateforme légal ou les playlists bougent selon le portefeuille des dirigeants…. Personnellement je n’adhère pas à ce principe.
Si aujourd’hui internet n’existait pas on aurait 1000 fois moins d’artiste dans le monde. Alors peut être que la solution c’est de faire un marché du travail de la musique et de faire un peu comme dans le travail professionnel à un moment on a plus besoin de secretaire médical donc on oriente ailleurs. Je pense qu’il y a trop d’artiste VS la part du gâteaux. Le portefeuille n’est pas extensible. Il faut fixer une limite ou bien accepter de le faire que par pur plaisir et donc gratuitement.
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En clair, Grooveshark, c’était l’équivalent de TPB en streaming et que pour la musique… " />" />" />" />" />
Bon, après, si des services comme celui-là existent, c’est bien qu’il y a des carences quelque part du côté de l’offre légale.
Je note au passage que face à un service qui fonctionnait, les zéyantdrouah n’ont pas cherché avec ses promoteurs une solution pour le rendre legit. Cela aurait peut-être fonctionné, qui sait…
#62
Pas étonnant qu’un système comme Grooveshark ferme, un site qui ramenait tout de même des millions d’utilisateurs sur leur plateforme, et qui payaient même.. Mais l’offre gratuite tout comme payante était illégale il faut le dire (aucune redistribution de Grooveshark aux ayants droits, 0 aux artistes sauf des exceptions à ceux qui publiaient dessus et encore)…
La popularité de ce service est la preuve qu’il y a un manque d’offre attrayante pour le consommateur (licence globale), payer 10€ par mois pour de l’illimité sur 90% des musiques dans le monde est peut être trop ? (ça revient quand même à 120€ sur un an, plus de 1000€ sur 10 ans pour de la musique qu’on ne stocke pas ni même de droit de propriété dudit fichier…)
Il y a des alternatives gratuites et légales qui évite aussi d’écouter des pubs auditives à répétition et c’est plutôt chouette, ceux là vont exploser surtout depuis la fin de Grooveshark (effet streisand ?) http://www.bxnxg.com/les-alternatives-a-feu-grooveshark/
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https://www.youtube.com/watch?v=xhY5UuBvIo8
C’est triste pour mes playlists
Mais un autre service aussi performant finira par réapparaitre (et je parle pas d’ersatz à la sauce spotify et deezer)
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En parlant de ce genre de chose, je me demande comment font des services/logiciel comme “songr” pour tenir.
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Ben pour les nouveautés un peu “connues” (ie pas écoutées que par 3 personnes dans le monde) il y a :
- la sortie de l’album : souvent un bandcamp avec tout l’album en écoute, un dizaine de blogs qui pointent vers des releases tipiak en ddl, au moins un mec sur YT qui met l’album en entier, le tout généralement dans la semaine suivant la sortie de l’album.
Acheter un album est donc un acte fort de nos jours : on veut par là soutenir un artiste en difficulté (achat digital) ou tenir en main l’objet (achat physique : pour les livrets, pour les bonus, pour la nostalgie d’avoir un objet physique pour les + de 30 ans). Et ne concerne qu’un “noyau dur” de fans.
L’économie de rareté et de confiscation qui a permis l’explosion de la musique enregistrée jusqu’aux années 2000 est révolue, on ne pourra pas revenir en arrière.
Tout combat voulant revenir à cette confiscation est vain (et coûteux).
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Non, Ricard dit précisement:
sans préjudice*, …
*1 titre piraté =/= 1 titre pas acheté.
C’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés.
C’est également faux de dire que 10 titres piratés = 0 titre pas acheté.
Or, s’il y a des titres non achetés, il y a donc préjudice. or, Ricard disait: sans préjudice.
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Source que c’est faux de dire que 10 titres piratés = 10 titres pas achetés ?
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Merci, je me sentais seul…
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C’est une démonstration par l’absurde:
Je veux démontrer: “le fait ‘les pirates sont les plus grand payeurs’ n’implique pas qu’il n’y a pas de préjudice”.
Je prends donc l’hypothèse contraire: “chaque fois qu’on a un pirate plus grands payeurs, c’est donc qu’il n’y a pas de préjudice”
Je décris donc un cas où on a un pirate plus grand payeur.
Et on voit que dans ce cas, l’hypothèse contraire ne tient pas.
Le cas particulier est ce qu’on appelle un contre-exemple, c-à-d un exemple de situation totalement possible (si tu penses qu’elle est impossible, à toi la charge de la démontrer) qui pourtant contredit la loi qui était considérée comme vraie.
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Les chiffres sortis de mon chapeau, c’est un contre-exemple que cette loi ne s’applique pas.
Tout ce que je dis, c’est que:
si les majors veulent prouver que 1 titre piraté = 1 vente perdue, c’est à EUX de me montrer que c’est toujours le cas.
de la même façon, si quelqu’un veut me prouver que 1 titre piraté = JAMAIS 1 vente perdue, c’est à CETTE PERSONNE de me montre que c’est toujours le cas.
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant la diffusion d’un bien non rival (en d’autres termes: vous pouvez faire payer le service, mais aussitôt que le contenu est duplicable, interdire sa diffusion gratuite devrait, selon moi, être interdit).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes. Tu t’opposes juste à quelqu’un qui en a marre de voir les anti-majors passer pour des cons en se comportant exactement comme les majors.
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Ben tiens, je suis même devin. Je disais dans mon commentaire précédent:
Pour ceux qui ont du mal avec le gris, je fais quand même remarquer que
personnellement, je suis carrément pour l’interdiction de rendre payant
la diffusion d’un bien non rival (…).
Donc, si tu penses que tu t’opposes à un méchant pro-major, tu te plantes.
Ah, ils ont de beaux jours devant eux, les majors, vu la qualité de discernement de ceux qui s’opposent à eux.
Au fait, ma position est: il y a p-e préjudice, mais dans ce cas, les majors doivent le prouver, ce qui pour l’instant n’est pas fait -> pas de sanctions financières tant que les majors ne peuvent pas quantifier correctement le préjudice.
Tu te rends compte que cette position est tout aussi bénéfice pour “ton camp”, avec l’avantage qu’on ne passe pas pour un con ?
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Juste un fait à rappeler.
Aujourd’hui, le piratorianisme est à la portée du premier crétin venu (j’en suis la preuve vivante " />" />" />" />" /> ) et la possibilité de se constituer une discothèque de façon totalement gratos et tipiak est une réalité technique.
Or, est-ce que les majors ont vu leurs recettes provenant de la vente de musique au particuliers chuter à zéro ?
Réponse : non. Ce qui implique qu’il y a toujours des particuliers qui achètent de la musique en vente directe (par opposition aux produits dérivés, qui ne leur sont pas vendus directement).
Donc, malgré le piratorianisme, les particuliers achètent toujours de la musique, peu importe la forme. De ce fait, le téléchargement sans licence n’a pas réduit à zéro les ventes directes de musique aux particuliers.
Après, est-ce qu’il les a influencées à la hausse, la baisse, ou pas du tout ? Là, c’est une question complexe à laquelle des généralisations hâtives ne peuvent apporter de réponse tout simplement recevable. Même les opposants intellectuellement honnêtes à la répression à tout va contre les piratorianistes sont d’accord pour dire qu’il n’y a pas de réponse nette et tranchée à cette question. A bon entendeur…
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Oula j’ai jamais dit que tu était un méchant pro-major xD
Oui, c’était juste une remarque “au cas où”, sans vraiment présumer si toi-même faisais ça ou non. Les autres commentaires ont montré que ça valait le coup d’être précisé.
… est très différent de …
Si “10 titres piratés = 0 titre pas acheté” est p-e vrai, alors, “10 titres piratés = 10 titres pas achetés” est p-e vrai. Pourquoi favoriser un des deux, si au final, il n’y a pas de démonstration, mais juste une “intime conviction” de la part de celui qui défend une de ces assertions.
Sinon, effectivement, quand je dis: “c’est faux de dire que”, j’aurais du dire “c’est faux d’affirmer que”.
Ce qui est faux n’est pas la situation (elle est p-e fausse, mais p-e vraie), mais c’est le fait de considérer qu’elle est vraie sans avoir de preuves.
(en d’autres termes: je voulais dire: “c’est faux de dire que X”, et pas “c’est faux que X” )
Je n’ai pas dit qu’une baisse des dépenses prouverait que le piratage a
un effet néfaste, je dis juste que si la part est au moins égale (ou
supérieure) alors on peut se dire qu’il n’en a pas.
Il faut se méfier. De nouveau, il se peut que la part soit plus grande, mais qu’en absence de piratage la part soit encore plus grande (c-à-d que le piratage a un effet néfaste).
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Y’a un truc qui me chagrine quand même dans pas mal de commentaires, c’est la faculté a cracher sur mes majors tout en écoutant “leur soupes” . Du coup, faudrait savoir…
Vous avez toujours Jamendo, ou Bandcamp, sinon, et c’est l’occasion de découvrir d’autres artistes…
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Sauvez un chaton = mangez un dirigeant de major" />
" />
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Mais de rien ^^ Il faut pas hésiter à revenir sur des bandcamp, des fois des albums qui n’avaient qu’un ou 2 titres l’écoute deviennent totalement écoutables !
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une étude avait montré que sur 1000 titres téléchargés, 1 seul aurait été réellement acheté.
Bon, déjà, je me demande comment cette étude a pu être réalisée.
Par exemple, demander aux gens s’ils auraient acheté est sans doute biaisé.
Autre élément: est-ce que l’achat n’est pas non plus motivé par le fait de pouvoir écouter de la musique ? Si je n’ai rien à écouter, je vais sans doute acheter un album alors que dans une autre situation où j’ai plein de chose à écouter, je considérerais cet achat comme inutile.
Et comment tu définis un titre pas acheté ? Est-ce que c’est un titre à 1 euro ? Ou bien un titre dans un “bundle” ou un abonnement ? Parce que le prix influence aussi l’achat et inversement la modalité d’achat influence le pourcentage de “réellement acheté” (à moins que quand on t’offre une promo “2 pour le prix d’1” tu refuses de prendre le deuxième).
d’autres études s’en occupent, et montrent bien que en grosse majorité, plus on télécharge, plus on achète
J’en ai déjà parlé: ce chiffre, sorti à tort et à travers (comme quoi, ce n’est pas l’apanage des politiciens), ne prouve rien.
l’industrie de la musique est largement gagnante au final par rapport à s’il n’y avait aucun téléchargement illégal
C’est ce que je pense également.
Mais de là à affirmer comme vraie des éléments qui ne sont pas prouvé sous le prétexte que la conclusion nous plaît, c’est donner le bâton pour se faire battre, surtout si on s’entête et refuse de reconnaitre le problème.
Conclusion:
NON, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas préjudice.
OUI, le préjudice estimé par les majors est une grosse farce.
OUI, le préjudice réel est sans doute faible, voire inexistant (mais on ne peut pas prétendre qu’il est inexistant juste par “intime conviction”)
Et OUI, si un anti-major vient dire que les majors sont des cons parce que le préjudice n’existe pas, il mérite d’être lui-même considéré comme con: tout comme les majors, il choisit de croire à la solution qui lui plaît même s’il n’y a pas de réelle preuve à son affirmation.
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Ton lien est cassé…
Sinon je sais pas ce que j’écoute qui est lié à une major, le fait qu’ils achètent plein de petits labels n’aide pas à s’y retrouver.
Mais je doute qu’il y ait beaucoup de post black metal bizarre, de rap fr inconnu ou de techno hardcore underground des années 90 chez les majors (ces 3 sous genres doivent concentrer 90% de mes écoutes).
Mais je peux me tromper.
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Chiotte, j’aimais bien leur version HTML5 du site, bien plus léger que les autres sites de streaming " />
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merci " /> je vais regarder ca. Seul problème de YT ca reste la qualité qui est pas toujours top, je verrai bien
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haha c’est vrai que depuis il a été remplacé par un autre oiseau bleu mais je parlais de soulseek (qui est surveillé pour les trucs connus mais bon pour ça… xD) y a une petite communauté (genre 15-20 personnes) dans ce genre de sons… enfin la dernière fois que je suis passé y a quelques mois y en avait encore :p
#126
je connaissais que de nom, je n’aurai pas pu deviner " /> Je pensais plus a Vuze en parlant d’animal bleu
" />
#127
https://trappedinfreedom.bandcamp.com/
du coup.
J’écoute moi aussi majoritairement des trucs indé, mais ça ne fait pas non plus 100% donc y’a des majors aussi. Mais effectivement, le genre de musique que tu écoute va jouer un grand rôle. sur leur présence/ absence ^^
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#132
ca doit faire un certain qu’il accumule, parce que certains vinyles doivent etre quasiment introuvables aujourd’hui, surtout si tirés à peu d’exemplaires