Les abonnements permettant d’accéder à des livres numériques de manière illimitée, à l’image de l’offre « Kindle Unlimited » d’Amazon, sont-elles conformes à la législation française ? C’est la question à laquelle devra répondre le Médiateur du livre, qui vient d’être saisi par Fleur Pellerin. En effet, la ministre de la Culture estime que ces formules pourraient ne pas respecter la loi sur le prix unique du livre.
Présentée cet été par Amazon, l’offre Kindle Unlimited est disponible en France depuis à peine deux semaines. Son principe est relativement simple : comme sur Deezer ou Spotify, le client peut lire un nombre illimité de livres numériques, pour un abonnement mensuel fixé à 9,99 euros. Le géant américain est ainsi venu concurrencer d’autres acteurs installés sur le même créneau depuis plusieurs années, et notamment le Français Youboox (voir notre interview).
Sauf que l’arrivée d’Amazon provoque soudain des sueurs froides chez certains professionnels de l’édition. La Société des gens de lettres (SGDL) a par exemple diffusé un communiqué dans lequel elle se dit « résolument hostile » à ces formules d’abonnement. L’organisation est préoccupée pour la rémunération des éditeurs et des auteurs, tant ce modèle économique lui semble fébrile. Elle s’inquiète également « des incidences de l’accès illimité au numérique sur les ventes de livres imprimés », la crainte étant bien entendu que les ventes d’ouvrages traditionnels chutent.
Pour Hachette, le modèle de l'abonnement « n'a aucun sens »
Un avis qui semble partagé par Arnaud Nourry, actuel PDG du groupe Hachette, qui était sur le plateau de BFM Business il y a quelques jours. Il y évoquait son combat contre Amazon concernant la décision du prix du livre aux État-Unis, mais aussi une éventuelle offre d'abonnement qui n'a pour lui : « vraiment aucun sens ». Il considère le marché du livre comme relativement différent de celui de la musique « les gens consomment beaucoup de morceaux [...] Les gens qui lisent plus de deux ou trois livres par mois sont une toute petite fraction de notre marché. Alors quel sens pour le consommateur ça a de pouvoir s'abonner à une offre illimitée pour 100 000 livres ? Je crois que le consommateur ne le demande pas. Et quel sens cela a pour les auteurs et les éditeurs ? Aucun ! »
Et si l'offre n'a pas de sens selon lui, c'est aussi à cause du prix. Non pas des livres, mais de l'abonnement qui serait trop faible, et donc pas assez rémunérateur : « 9,99 dollars par mois pour un abonnement, c'est moins que le prix d'un livre [...] Comment voulez-vous que cohabitent ces deux modèles ? Si nous allions vers les abonnements, nous irions, c'est sûr, vers la destruction du modèle économique que nous mettons en place. » Un modèle économique qui vise d'après Nourry un public précis : « En dehors de certains phénomènes comme Twilight ou 50 nuances de Grey, l'audience du livre est une audience de femmes de 45 ans et plus. Je caricature, mais c'est tout de même ça le sociotype de notre clientèle. Elle n'est pas extensible. Je le regrette. Je serais le premier à adorer tripler le marché du livre en passant à un prix différent, mais ça ne fonctionne pas comme ça. »
« Ces formules d'abonnement, c'est la mort des libraires donc croyez-moi je luterai très fort contre cette tendance-là » conclura-t-il.
La Rue de Valois saisit le Médiateur du livre
De son côté, la ministre de la Culture a manifestement voulu montrer qu’elle entendait ce type de préoccupations. Fleur Pellerin a effectivement annoncé lundi avoir saisi, comme le lui permet la dernière loi sur la Consommation, le Médiateur du livre. Laurence Engel, ancienne directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti, devra ainsi vérifier si ces offres illimitées de livres numériques sont conformes avec la législation relative au prix unique du livre.
« La loi de 2011 établit une règle : c'est l'éditeur qui fixe le prix de vente du livre numérique. À ce titre, l'offre proposée par Kindle Unlimited ne semble pas conforme à la loi puisque le montant de l’abonnement y est fixé par le diffuseur » a déclaré Fleur Pellerin selon Les Échos. La locataire de la Rue de Valois faisait très probablement allusion à l’article 2 de la loi du 26 mai 2011 relative au prix du livre numérique, qui indique que « toute personne établie en France [et] qui édite un livre numérique dans le but de sa diffusion commerciale en France est tenue de fixer un prix de vente au public pour tout type d'offre à l'unité ou groupée ». Un prix qui s’impose en principe aux détaillants, à la différence des autres produits culturels habituellement visés par les offres illimitées (musique, vidéo...).
Une procédure qui devrait être assez rapide
Que va-t-il se passer désormais ? L'autorité devrait recevoir les différentes parties, et examiner juridiquement la situation. La loi sur la Consommation prévoit qu’au cas où les faits dont il serait saisi « sont susceptibles de recevoir une qualification pénale, le Médiateur du livre informe le ministère public [un procureur, ndlr] ». Il est également censé trouver un terrain d’entente et émettre des recommandations.
Les parties disposent en principe d’un mois pour transmettre leurs observations à Laurence Engel. S’ouvrira ensuite une seconde phase de trois mois, durant laquelle une tentative de conciliation aura lieu.
Commentaires (207)
#1
Techniquement, on n’achète pas un livre numérique mais on le loue ici. Y a des lois sur le prix de la location de livres ?
#2
Mais bordel, la culture ça sert à se faire du fric, non ?…
Rappelez-moi, Fleur Pellerin, c’est la ministre de la culture ou des finances ?…
#3
Il y a des lois sur tout, si c’est rentable.
#4
On pourrait considérer que c’est une médiathèque géante comme celle des villes , certaines font payer un abonnement annuel pour couvrir une partie des frais, celui de ma ville et de 5 euro annuel (petite ville de moins de 5000 habitant).
#5
Encode un éditeur qui veut freiner le progrès juste pour éviter de remettre en cause son business. Si il pensait vraiment que l’offre d’Amazon ne correspond pas à la demande, il ne s’en inquiéterait pas puisque ça ne pourrait pas être rentable (ou alors ne concernerait qu’une petite fraction du marché) …
Pour info je ne suis pas une femme de 45 ans, et je consomme beaucoup de livres. Certes pas de chez Hachette car je n’ai jamais rien trouvé à mon goût …
#6
On n’achète pas le livre mais le droit de le lire. Il ne nous appartient pas.
En dehors de certains phénomènes comme Twilight ou 50 nuances de Grey, l’audience du livre est une audience de femmes de 45 ans et plus.
Avec une vision pareille de sa clientèle, je ne suis pas convaincu de sa pérennité sur le marché… Je ne savais pas que j’avais 10 ans de plus et une paire de seins…
Ce gouvernement et Mme Pellerin ne pourrait il pas s’attaquer à de vrai sujet de fond au lieu de toujours s’en prendre à Amazon.
Qu’ils aient les couilles de modifier le système (en espérant qu’ils aient les moyens…) de modifier les lois permettant de faire de l’optimisation fiscale au lieu de tenter des choses comme ça.
Que Mme Pellerin travaille sur des sujets de fond comme la neutralité du Net, la vente forcée de Windows, l’arrêt de l’HADOPI, la mutualisation des infrastructures fibres, et j’en passe.
Je sais, je vis dans le monde des bisournours…
Joyeuses fêtes et bon noël !!
#7
C’est tout de même incroyable l’énergie qu’on dépense dans ce pays à refuser le progrès : si le modèle économique proné par Amazon n’est pas viable, ils se casseront le nez. S’il l’est, ce sont les éditeurs comme Hachette qui vont s’effondrer.
Alors le plus simple pour eux, ce n’est pas de s’adapter, de proposer une offre concurrente viable, non, c’est de faire appel à l’état pour maintenir coûte que coûte leur marché. Sauf que c’est perdu d’avance, Internet permet de passer les frontières très facilement, ils auront l’air malin le jour où on pourra s’abonner dans un autre pays. On aura - un peu comme pour la copie privée - fait le lit des commerçants situés hors de France.
#8
J’ai une idée : brûlons les bibliothèques !
#9
Bref, tu ne correspond pas à cette stat, comme probablement une majorité des gens qui lisent ici; mais le monsieur n’a pas tord pour autant en disant que le profile moyen (et absolument écrasant en fait) du lecteur est la lectrice…
Maintenant, mon avis personnel à moi que j’ai : je lis une quinzaine de bouquins par mois, et cette offre ne m’intéresse pas : comme toutes les offres d’abonnement, je ne serais intéressé que si elle couvrait la totalité de mes besoins littéraires… Et pour le moment, c’est pas le cas (et ça ne le sera surement jamais vu que je tape dans l’éclectisme avec tendance random). D’un autre coté, je ne suis pas la cible car, contrairement aux autres média, je ne trouve pas le livre numérique adapté à ma consommation : je choisi souvent un livre parce que la couverture m’interpelle alors que je fouille les étales des petits libraires parisiens.
#10
#11
Dehors, non mais, les éditeurs ok si tu veux, mais pas touche aux bibliothèques." />" />" />
Fahrenheit 451 restera j’espère une fiction.
#12
Il y a pas moyen d’avancer un tant soit peu dans ce pays.
Tant qu’ amazon ne vendra pas des bouquins énormes à prix d’or dans une petite boutique poussiéreuse et uniquement dans les grandes villes, ca n’ira pas.
#13
Avant de mettre le gouvernement, amazon ou les éditeurs au pilori, ca serait pas mal d’avoir quelques chiffres sur la rémunération des auteurs dans le circuit classique, en abonnement etc. Par ce que la on a aucun élément pour baser notre refléxion finalement…
Reste quelques commentaires toujours fan du tout gratuit sous prétexte que ce soit de la “culture” mais bon.
#14
Extrait des conditions d’utilisation de Kindel Unlimited
“En tant que membre de Kindle Unlimited, vous pouvez lire des livres Kindle depuis une liste de titres, un nombre illimité de fois, tant que vous restez membre du programme. […] Si votre abonnement se termine, vous n’aurez plus accès aux titres du programme que vous avez sélectionnés.”
Ce n’est clairement pas de la vente mais de la location, donc pas prix unique a appliquer.
#15
Ben pourquoi ? C’est un frein à la culture… industrielle.
Ça en fait de beaux livres que les consommateurs pourraient acheter et mettre sur leurs étagères, au lieu de les emprunter une fois, deux fois, trois fois… mille fois, froissés et couverts de germes !
#16
#17
Sauf que pas forcement justement. Personnellement ces considérations m’importe peu aujourd’hui mais bref..
En gros on peut aussi se dire qu’Amazon propose un buisness même à perte et qu’il ne se cassront pas la gueule a cause de leurs multiples activités qui leur permette de financer traquillement. Du coup ils tue le marché, les librairies et tout et hop à la fin il ne reste qu’eux.
Du coup si on laisse faire sans même se poser la question on se retrouve potentiellement dans une situation de merde.
Après ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Cette offre est peut-être intéressante , c’est peut-être le progrès et les éditeurs devraient surement se remettre en question quant au livre numérique mais ça ne veut pas dire non plus qu’il faut laisser faire sans se poser de question.
#18
#19
Flash News : La très rétrograde ministre de la cultivation et de la propagande doute de la légalité de bibliothèques municipales.
Après le photocopillage, le gouvernement menace de faire un embargo sur les encres numériques.
Pour que les maréchaux-ferrant retrouve du travail, il a été décidé de limiter à 30 km/h toutes les voitures.
Le TGV sera renommé le TPV.
Les PTT prévoient de distribué des boites aux lettres avec des fentes suffisamment larges pour recevoir des SMS écrits sur des ardoises.
Le gouvernement a promis de payer en louis d’or les médecins qui acceptent le tiers payant.
Nous vous tiendront informer quand les porteurs de chaises à bras auront fini de manifester contre Uber sur les Champs-Élysées.
#20
On est en république tout de même, tout ce qui n’est pas interdit est autorisée, il n’y a pas de “doutes” à avoir sinon cela signifierait que la loi n’est pas “intelligible par tous” ?
#21
<<Je serais le premier à adorer tripler le marché du livre en passant à un prix différent, mais ça ne fonctionne pas comme ça. »
Ben si ça fonctionne pas comme ça … en quoi ça te gêne puisqu’ils vont se planter ?
" />
#22
#23
Nourry qui se préoccupe des petits libraires… celui là même qui autorise des marges de fou à Amazon et qui laisse juste de quoi survivre aux librairies de quartier ?
#24
Elle va brider l’offre
#25
#26
Ma question est peut être idiote, mais qu’est-ce qui oblige un livre à être vendu par Amazon ? Si le modèle d’Amazon n’est pas viable pour l’écrivain, rien ne l’empêche d’utiliser d’autres distributeurs…
J’ai l’impression que le problème est pris à l’envers…
#27
ouais … ne pas confondre culture et divertissement masse-média marketing.
#28
le consommateur ça a de pouvoir s’abonner à une offre illimitée pour 100 000 livres ? Je crois que le consommateur ne le demande pas
Du coup, si le consommateur n’en veut pas, je vois pas pourquoi on aurait besoin d’interdire Amazon de faire cette offre ? On peut laisser la loi du marché faire le travail.
Ces formules d’abonnement, c’est la mort des libraires
En clair, c’est du chantage à l’emploi. Et le pire c’est que ça marche…
#29
Je pense que la grande différence c’est que même dans une médiathèque il y a un effet rareté.
Par exemple le dernier goncourt ou autres grands prix, une médiathèque en commandera quelques exemplaires mais Marie-Charlotte (femme de plus de 45 ans) qui veut en parler le week-end suivant à ses copines du club de bridge ne pouvant attendre que quelqu’un d’autre l’ai rendu va devoir l’acheter alors que dans le cas présent il pourrait être loué par 1000 personnes en même temps !
Je nuance mon propos par le fait qu’aujourd’hui amazon unlimited c’est du fond de catalogue mais demain…
#30
Elle à vraiment une dent contre la licence globale didonc… (cf l’épisode Netflix et son tweet de janvier 2012 où elle ne voulait pas de licence globale). Au final, c’est toujours le dernier étage (nous), qui risquons de payer les pots cassés. Qu’elle laisse Amazon se casser les dents, si en France le lecteur moyen ne corresponds pas à l’offre…
Vu que le vrai problème avec Amazon est l’optimisation fiscale, pk ne pas revenir sur ce problème au lieu de pénaliser certaines personnes qui attendaient une telle offre? Genre, au hasard, que les impôts soient liées à l’endroit d’où tu gagne de l’argent, pas à la boîte postale du luxembourg? (vrai question, pastaper svp).
#31
#32
Et les éditeurs de livre ils interdiraient pas par contrat que les livre numérique fassent partis de l’offre d’Amazone?
Si tous les éditeurs se réunissent et décide de ne plus fournir Amazone il va se passer quoi? Les gens vont arrêter de lire des livre récent parce qu’ils doivent aller en librairie ou les acheter sur le site de la FNAC?
#33
Le fameux lobby du livre et des libraires…. ces gens qui ont des moyens démesuré par rapport à Amazone dont le modèle économique est la vente à perte jusqu’à ce que les concurrent soient mort et qu’on soit tellement gros que personne pourra nous déloger.
#34
Loi de l’offre et de la demande… Amazon ramène du fric quand même; donc on y met nos bouquins
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#38
Pour remettre en cause l’optimisation fiscal il faudrait sortir de l’union européenne. Les traités de l’Union Européenne imposent que l’optimisation fiscal soit possible (tout comme ils imposent la possibilité de tout délocaliser) et ta solution ne fonctionnerait pas car la maison mère dans le paradis fiscale va facturer des prestations au maisons filles afin qu’elles ne fassent plus de bénéfice et seul la maison mère taxée à 0.01% paiera les impôt. Cette technique est déjà largement utilisée et aller contre serait aller contre la libre circulation des capitaux imposé dans les traités. Et tu peux te brossé pour que les traité soient modifié, le Luxembourg et les pays de l’est ont trop d’intérêt dans ce système.
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#40
#41
Comme je l’ai écrit, les français ne vont pas s’arrêter de lire des livre français récent juste parce qu’ils ne peuvent plus les acheter sur Amazon. Si ils s’entendent tous là dessus personne n’y perdra quoi que ce soit sauf Amazon.
#42
je suis surpris de la réaction d’hachette si il pense que ce n’est pas viable économiquement il devrait laisser amazon se planter
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Non. Mettons une taxe sur les rétines et sur les tympans. On ne va pas gâcher une source de revenus quand même." />
#46
Et en quoi Star Wars VII est juste pour de la thune? Tu sais, t’as des gens passionné par ce qu’ils font qui bossent dessus, des artistes et le studio n’est pas d’avantage à blâmer dans sa démarche que ceux derrière les anciens Star Wars.
Ils veulent sans doute faire le meilleur film possible pour qu’il rapporte de la thune pendant longtemps, c’est une chose qui doit être particulièrement importante chez Disney qui a la culture des rééditions à répétition qui n’existent que grâce à la qualité de l’œuvre original.
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#50
Enfin bon, faut pas oublier que la plupart des gens qui ne veulent pas du livre numérique c’est principalement parce qu’ils préfèrent le livre papier…
Pour mon mémoire de fin d’etude sur ce sujet, j’ai effectué un sondage et environ 80% des gens refractères au livre numerique le sont car ils veulent “l’objet”, le papier, l’odeur, le sentiment que le livre a vécu…
Donc je ne pense pas que ça va signer la révolution dans ce secteur… et le livre papier va continuer a se vendre
#51
Salut,
Perso je lit sur kindle des livres en anglais depuis 2010.
Depuis ce jour la je n’ai plus acheté aucun livre FR, ni a la fnac, ni en librairie,
La ou un tome sur kindle en anglais coûte 5-10$, le même livre en français est coupé en 3-4 tomes de chacun 21€.
Mon porte monnaie a parlé, j’ai la chance de pouvoir lire en anglais (au sens compréhension de la langue)
Je ne regrette pas.
Et vu la quantité de livre que je lis, je pense sérieusement a m’abonner (et a me faire implanter une paires de seins.)
#52
Moi je doute de la légalité de la connerie de nos chers ministres, secrétaires d’état, députés et sénateurs.
Je peu demandé à un médiateur de la connerie de regardé si c’est conforme à la loi de mettre des femmes à certains postes alors qu’elle n’ont pas été élue et on manifestement le QI d’une huitre ?
#53
Elle ferait mieux de pondre des lois pour protéger les auteurs et leur garantir une plus juste redistribution des gains de la vente et de l’utilisation de leurs créations. Ca serait bien plus perenne pour la culture et le marché de la culture.
Mais c’est s’attaquer a l’énorme lobby des éditeurs, un truc bien plus difficile que de s’attaquer à un acteur étrangé et isolé…
#54
#55
“« vraiment aucun sens ». Il considère le marché du livre comme relativement différent de celui de la musique « les gens consomment beaucoup de morceaux […] Les gens qui lisent plus de deux ou trois livres par mois sont une toute petite fraction de notre marché. Alors quel sens pour le consommateur ça a de pouvoir s’abonner à une offre illimitée pour 100 000 livres ? Je crois que le consommateur ne le demande pas. Et quel sens cela a pour les auteurs et les éditeurs ? Aucun ! » ”
Mais quels couillons…. Je ne consomme aucune musique. Pour ça j’ai la radio.
Par contre, je vais avoir plusieurs livres à noel.
En revanche, “« 9,99 dollars par mois pour un abonnement, c’est moins que le prix d’un livre” est une autre idiotie: quand j’achète un bouquin, c’est souvent via price, souvent d’occase donc, rarement + qu’à ce prix, et pour les même raisons un abonnement à ce prix est trop cher pour mon usage.
(mon usage c’est moins de 24 bouquins par an)
“« Ces formules d’abonnement, c’est la mort des libraires donc croyez-moi je luterai très fort contre cette tendance-là » conclura-t-il.”
Tout le reste de son laïus était les gens ne lisent pas, et maintenant il nous dit qu’on va se jeter sur cette offre?
#56
#57
#58
Je viens de lire 2 articles (celui-ci et Numérama) sur le sujet, et je ne comprends pas les arguments… Quelle différence avec une bibliothèque ? C’est plus cher d’ailleurs, non ?
#59
#60
J’ai dit femme parce que je parlais de Pellerin spécialement hein.
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#64
Il y a un réel danger avec le tout numérique: celui de la disparition de la culture.
Aujourd’hui on peut retrouver des écrits anciens parce qu’ils ont survécu au temps.
Avec ces “livres” non lisibles sans la société qui est derrière, les oeuvres disparaitront irrémédiablement au bon vouloir d’une poignée de comptables.
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#66
Alors c’est ça un gouvernement socialiste ?
Défendre les riches et puissants…
Ils devraient soutenir un tel accès à la culture, mais non bien sûr !
#67
my bad " />
#68
“socialiste” c’est juste un badge… ça signifie plus rien
#69
Quand un service équivalent françaisfaisant exactement la même chose cela ne pose aucun soucis, mais on ne les aide pas !
par contre dés que c’est américain …
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#71
Si tu soutiens l’accès à la culture, réfléchis à ce qui arrivera à tous les livres si demain Amazon se plante à la façon du piratage Sony Pictures.
Ces livres électroniques sont dépendants du DRM pour exister, à l’inverse d’un livre physique.
#72
Plus ça va, plus j’ai l’impression d’être sur Le Figaro quand je lis les commentaires sur NXI " />
Je bosse moi même dans l’IT, et plutôt dans un des secteurs ou tout change du jour au lendemain, et ou l’innovation est une question de survie, mais faut aussi arrêter d’enjoliver le numérique!
Toute “révolution” numérique n’est pas bonne à prendre pour la société, et j’ai l’impression qu’on ne peut plus émettre la moindre critique au tout gratuit ou quasi gratuit illimité sans être taxé de rétrograde et être comparer aux bateaux à voiles à l’industrie de la bougie!
#73
Donc la madame Ministre de la Culture qui n’a pas lu de livre depuis 2 ans, nous dit qu’elle s’inquiète de la bonne rémunération des auteurs?
On essayerai pas de nous faire avaler n’importe quoi là?
Que dire du PDG de Hachette… avoir une telle vision de ses clients est très rassurant quant à la compétitivité et le désir de conquérir le marché.
On comprend vraiment tout à fait qu’il n’y ait aucune inquiétude à se faire, silence on coule!
Dans quelques mois quand Amazon les aura enterré ils viendront pleurer:
“Au secours Mr l’Etat! Concurrence déloyale, on a besoin d’argent pour lutter à armes égales!”
Mais bon continuez à vous planquer derrière une législation qui n’est juste pas viable sur internet
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#75
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#77
Les éditeurs prennent beaucoup le taxi traditionnel…
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Il ne faut pas confondre culture et art.
#80
Je pense au DRM obligatoire pour les lire, pas à la perte de bits dans le fichier.
Impossible de lire les écrits de Cicéron ou de Sénèque retrouvés intacts en 2014, parce qu’il faut la licence César Editions.
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Pas plus illégal que Netflix. Ces gens vivent dans le passé…
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#83
a supprimer
#84
Amazon comme vecteur de la culture et pourquoi pas Dassault comme prix nobel de la paix pendant qu’on y est ?
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J’ai un peu de mal à voir la bibliothèque municipale comme ‘revendeur de bien culturel’. L’amalgame me semble bien plus douteux que mon exemple un simple avec Dassault.
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Mais que pense Fleur Pellerin de la corruption des journalistes français ? Serait-ce culturel ? Donc à protéger par le droit d’auteur et DRM ?
http://www.arretsurimages.net/breves/2014-12-19/Maroc-le-retour-de-l-abominable-…
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#94
En même temps, s’agissant aussi bien de culture que de divertissement c’est quoi le problème avec le numérique ? Il y aura toujours des auteurs, toujours des saltimbanques, des artistes chanteurs et musiciens, ou encore des films d’auteurs confidentiels et des blockbusters hollywoodien, des librairies, des disquaires, des clubs de lecture, etc…
Les seuls qui risquent de disparaître, comme le montre cette illustration sont les intermédiaires “inutiles” au processus de la création. Ceux qui interviennent évidemment dans la chaîne logistique, la fabrication à très haut volume, les distributeurs “froids”, en l’occurrence, ces grosses libraires de masse type france loisirs où le service est inexistant et qui font concurrence aux petits libraires. Et enfin bien entendu les gros éditeurs dont on pourrait aisément se passer dorénavant. Pour le meilleur comme pour le pire.
Comme il l’a été dit dans les commentaires plus haut, cette offre ne diffère en rien avec l’offre d’une bibliothèque municipale. Les contraintes de coût et de stockage en moins qui imposent aux bibliothèques d’avoir un nombre d’exemplaires limités mais la philosophie reste la même…
#95
#96
Donc si j’ai bien compris les bibliothèques municipales sont hors la loi…
Après le raisonnement est juste ridicule… en moyenne les français lisent 1 livre par mois (en gros)…
D’ailleurs d’après cette étude 90% de ceux qui utilisent le livre numérique achètent AUSSI du livre papier. D’ailleurs, tout comme dans les bibliothèques municipales, un abonnement type amazon peut permettre de faire découvrir des écrivains qu’on n’aurait pas acheté par ailleurs, pour ensuite investir dans l’achat et la conservation d’un livre papier…
En gros plutôt que de voir de la concurrence, ils devraient voir une complémentarité.
La ou un ministre devrait plutôt s’intéresser à Amazon, c’est sur son optimisation fiscale afin que les acteurs locaux ne soient pas défavorisés…
#97
#98
#99
Yep, mais là c’est la même chose que la musique, mais avec en plus un lobby du livre qui a réussi à avoir son monopole de fait. (Pas de concurrence car prix unique du livre…).
#100
#101
tu n’es pas confiant dans un trailer de teaser avec un trooper black ? ( va t il être le premier à mourir des troopers du film ? )
#102
#103
Fleur Pellerin doute de la légalité du « Kindle Unlimited » d’Amazon
Tout ce truc d’Internet, je me demande si c’est bien légal… Faudrait demander au médiateur de la paix sociale avec les syndicats. " />
#104
#105
#106
#107
Elle ferait mieux de légaliser sa connerie avant de finir en prison !" />
#108
Et se pencher sur la situation totalement aberrante du secteur du livre, jamais ?
Une formidable invention quand même, quoiqu’il arrive, pas de dévaluation, pas de soldes pour réduire les stocks, pas de promotion, et le prix fixé par l’éditeur uniquement.
#109
#110
C’est normal Hachette n’aime pas la location. Leur devise c’est “j’Hachette” !
" />
#111
Je dirais plutôt que le devise est à employer à l’impératif : “(H)Achèt(t)e !”
#112
#113
#114
#115
#116
Bientôt avec TAFTA Amazon fera un procès à la France, qui sera condamnée à lui verser des centaines de millions pour une telle position " />
#117
#118
Sur le même principe on interdit les bibliothèques municipales. Commence à nous gonfler les réacs du numérique : “ne touchez pas à mes rentes ou je vais geindre et licencier à tour de bras”
#119
" /> c’est le week end ce soir pour moi je me rattrape de ce que je ne ferais pas vendredi .
#120
#121
La Société des gens de lettres (SGDL)
Je ris déjà, je lis la suite " />
#122
Ouais, mais dans l’assertion de départ c’était 15 livres par mois, soit un tous les deux jours en continu. Même pour un bon lecteur c’est beaucoup.
#123
Bah non, 2h tous les soirs, ça me fait en général un demi bouquin (200 par soirs pages quoi. C’est sur que je lis pas 15 fois la bible en un mois)
#124
Oui la taille desdits bouquins rentre évidemment en jeu aussi.
Mais peut-être que je me rends pas bien compte alors.
Je ne lis que des « Monsieur - Madame » ça doit être pour ça.
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#125
etant donné ue les livres en dematerialisé ne sont jamais des biens mobiliers mais des licences temporaires d’utilisation, je trouve au contraire le concept d’abonnement plus “franc” dans l’idée.
quand au delire du “modele de l’abnnement n’a aucun sens”… est ce que messieurs les editeurs vont porter plainte contre les bibliotheques ? car excepté pour les enfants, etudiants ou chomeurs, les bibliotheques/mediatheques municipales proposent des abonnements PAYANTS et personne en 50 ans n’y a jamais trouvé à redire…
aaah mais j’ai compris: c’est la partie “sur internet” qui rend ca de facto illegal
#126
J aurai plutot intitule le titre “Les amis ayant droits de Fleur, doutent…..”
#127
120 euros de romans par an … à mon avis même chez sa ménagère de plus de 45 ans ça ferait une bonne moyenne.
Alors évidemment ça va profiter à certains gros lecteurs qui ont un budget supérieur : est-ce vraiment un problème ?
Ca va peut être en inciter d’autre à “rentabiliser” leur abonnement, donc à faire lire davantage : là clairement c’est du gagnant financièrement du coté des éditeurs et du gagnant culturel chez le client/lecteur : de quoi se plaint ce monsieur ?
#128
Je ne suis pas sur que la mise en place de monopoles anglo saxons dans la distribution de produits culturels soit un progrès.
Quand tu vois les marges d’amazon on peut même clairement parler de dumping.
Après que les anciens du livre n’aient pas su s’adapter en effet, j’aurais tendance à renvoyer un peu tout le monde dos à dos perso, la ministre ayant un souci de ne pas rendre insignifiante l’industrie hexagonale c’est plutôt logique, après elle fait avec ce qu’elle a (des mastodontes conservateurs).
#129
En quoi est-ce différent d’un abonnement en médiathèque, puisqu’on n’est pas propriétaire des oeuvres ???
Si les libraires voient amazon d’un mauvais oeil, qu’ils se bougent, s’adaptent… ou meurent ! Et encore, un libraire, ca a aussi des avantages sur un magasin en ligne (le conseil par exemple !)
#130
Ben tant qu’un Juge n’a pas dit: “ça c’est contre la loi” c’est parfois difficile de savoir. Si la jurisprudence existe c’est pas pour rien…
#131
Bon, je sens que certains vont encore me trouver excessivement brutal dans l’opinion mais quand je lis ça…
Un avis qui semble partagé par Arnaud Nourry, actuel PDG du groupe
Hachette, qui était sur le plateau de BFM Business il y a quelques
jours. Il y évoquait son combat contre Amazon concernant la décision du prix du livre aux État-Unis, mais aussi une éventuelle offre d’abonnement qui n’a pour lui : « vraiment aucun sens ». Il considère le marché du livre comme relativement différent de celui de la musique « les
gens consomment beaucoup de morceaux […] Les gens qui lisent plus de
deux ou trois livres par mois sont une toute petite fraction de notre
marché. Alors quel sens pour le consommateur ça a de pouvoir s’abonner à
une offre illimitée pour 100 000 livres ? Je crois que le consommateur
ne le demande pas. Et quel sens cela a pour les auteurs et les éditeurs ?
Aucun ! »
Ma seule réaction est 1. De me taper la tête contre les murs histoire de vérifier que le niveau d’imbécilité constaté est bien réel 2. Vomir discrètement par la fenêtre en pensant que ce mec gagne probablement 20 fois plus que moi…
AU cas très très improbable où lui (ou affidé) passerait par là, petit commentaire de son pseudo-argumentaire moisi.
2. Si les gens y souscrivent finalement, mais qu’ils font partie d’une majorité de lecteurs non assidus, cela signifie que le montant de 10 euros par mois devra être réparti sur deux ou trois livres. Soit, marge d’Amazon en mois MAIS AUSSI coût de production et distribution en moins, grosso modo la même somme par livre qu’un achat au format poche. Donc impact faible, donc problème réglé (et encore je n’envisage pas les mois sans lecture ou les livres simplement entamés).
3. Si les gens y souscrivent finalement, et que les statistiques montrent un taux de lecture nettement plus élevé, cela signifiera d’une part qu’il y avait un problème net sur l’offre, d’autre part que ce modèle contribue à étendre la lecture donc à étendre l’activité cérébrale de la population (et potentiellement sa culture) donc se trouve globalement très bénéfique pour la population, donc le pays. Donc modèle à préserver et encourager au titre de l’intérêt général. Problème réglé.
Tous ces moisis du cerveau sans la moindre vision d’avenir, à la tête de conglomérats, franchement ça me les brise menu après me les avoir proprement coupées… " />
Je dirais même plutôt INdustries de l’INculture " />
#132
#133
Je pense que le véritable problème ici c’est qu’amazon n’est pas un éditeur. C’est facile pour eux d’utiliser leur position dominante sur le net afin d’imposer un faible prix pour leur abonnement. En dehors de l’infrastructure informatique nécessaire à l’hébergement, qui de toute façon est déja en place (héberger des bouquins numérique s c’est loin d’être la chose la plus consommatrice) tous ce qu’ils touchent est un bon bénéfice pour eux. Ce n’est pas eux qui doivent supporter les plus gros coûts…
partant de là je peux, perso, comprendre les inquiétudes quand le prix de l’abo ne correspond même pas au prix d’un seul bouquin… si cette offre vient à marcher sérieusement sur les platebandes du livre papier, où les éditeurs vont trouver les fonds nécessaires pour faire fonctionner leur activité ? on ne fait que du numérique ? Pas super pour ceux qui n’arrivent pas à se séparer du papier (dont je fais partie perso)…
#134
Il est pas question ici de renier le progrès.
Ce que fait amazon aux éditeurs de contenu, c’est en quelque sorte la même chose que ce que fait la grande distrib’ aux agriculteurs. Quand un distributeur, de part son monopole, viens imposer son prix d’achat à un producteur, sur le long termes, ça sent jamais très bon…
#135
Amazon propose un truc nouveau: la location sans la lourdeur logistique.
Ils reversent derrière le prix de conception de l’œuvre.
Les éditeurs ont à trouver les fonds nécessaires pour quoi?
Il n’y a pas à justifier que 80% du prix d’un ouvrage revient à l’infrastructure logistique. C’est un peu comme l’époque du CD. vendre un CD 10E correspond à donner 95% à des boulots de merde et 1.5% à l’artiste.
Il faut savoir répondre au marché. Si le marché dit que 50% des consommateurs préfèrent du dématérialisé, les 50 autres % vont devoir assumer leur logistique.
On dirait que tu préfères que tout le monde soit obligé d’être archaïque parce que tu es archaïque et que ça t’arrange point de vue prix dilué dans la masse.
Ne le prend pas comme une attaque, je pense qu’il y a plein d’autres angles de vue sur lesquels c’est sympa de posséder un bouquin papier; rien que de pouvoir le posséder et le préter. Mais ton argumentation est bancale.
Rien que l’argument de diminuer les charges de diffusion d’un facteur 5 est un progrès indéniable pour tout créateur de contenu.
#136
#137
#138
#139
#140
” audience de femmes de 45 ans et plus. “.
Raté, le plouc ! Moi aussi je suis un homme et je lis beaucoup, et sans doute plus que l’auteur de ces âneries…
#141
+1. Mais avec l’atmosphère persistante de piratage, qui vendra son oeuvre sans DRM ?
#142
#143
“conformes à la législation française” C’est ne rien faire et payer ses taxes ses charges ses impots , nourrir les politiques en place et les 500 000 élus UMPS leur assurant des salaires et des retraites concéquentes c’est cela etre con-forme……
#144
#145
T’es sûr de pas tout mélanger ?
Je faisais allusion à cette remarque : “Désolé, mais le “divertissement masse-média marketing”, c’est de la culture… C’est même beaucoup plus de la culture que tous les essais élitistes que tu pourrais avoir “déniché”. … Quel rapport entre les bibliothèques et le divertissement “masse-media marketing” dans lequel une nabila a toute sa place ?
Bref, j’ai pas tout compris…
“Qui se souviendra des librairies quand tous les livres se vendront sur internet ? ”
T’es prophète ? Qui te dit que les librairies ne survivront pas à internet ?
C’est bien connu, il n’est pire aveugle que celui qui prétend savoir ce que sera le futur.
#146
Mon vrai problème, si tous les livres se retrouvent sur le net sauf en France, c’est d’être obligé de les lire en VFQ
#147
#148
ministre de l’inculture
#149
#150
#151
#152
#153
Perso, sans offre d’abonnement je ne lirais quasiment pas…
Pour que j’aille au bout d’un bouquin, il faut que je sois intéressé dès les 50 premières pages, si ce n’est pas le cas, je passe au suivant.
Hors une offre de ce style, je n’achèterais pas 20 livres par mois pour n’en lire qu’un tiers, donc je serais un client perdu pour les auteurs et les éditeurs.
#154
#155
Amazon n’est pas “le progrès”..
Forcer l’individu a n’être qu’un consumériste n’est pas le progrès mais une stratégie économico-sociale depuis le (au moins) le18e siècle.
C’est surtout par le livre que des individus issues de classes sociales défavorisées ont pu s’émanciper du joug des classes sociales dominantes.
Si Amazon devient le seul point d’entrée au livre, on reviendra alors à une période post 18e où peu à peu seules certaines classes d’individus auront accès à la connaissance et au savoir.
#156
#157
Un peu simpliste comme raisonnement quand même.
Donc, on ne change rien, on ne bouge pas nos habitude, on n’évolue pas ? (bon ou mauvais sens, ça dépend des gens).
Après, si un nouveau système se met en place et qu’il y a une demande, tant mieux, et ça permettra à d’autre de faire la même chose.
Après, si le but, c’est de défendre à tout prix le vieux bouquiniste de 75 ans (caricature) dans le fond de sa boutique, OSEF quand même.
Je pense que les 2 modèles économiques peuvent co-exister pour un temps, le temps que les générations se succèdent, mais défendre à tout prix sans réfléchir….
Et puis Fleur Pellerin n’a pas à donner son avis, elle ne lit pas " />
#158
Le peuple Français a-t-il encore besoin d’un Ministère de la Culture ? Ne pourrait-on pas se contenter d’une ONG financée et pilotée par les grandes multinationales du secteur ?
Ça nous couterait moins cher en fonds publics (et la Commission Européenne ferait sous elle devant tant de bon sens), et ça tendrait à moyen terme à produire les mêmes résultats.
#159
#160
Un peu simpliste de taxer mon raisonnement de simpliste sans démontrer en quoi il le serait..
" />
Il ne s’agit pas d’un problème générationnel mais d’une évidence concernant l’accçs la culture.
Plus il est compliqué (liseuse, abonnement etc etc) moins il sera utilisé par les classes défavorisées de la société.
Avant de me critiquer sans argumenter, essaies au moins de comprendre ce que j’exprime.
" />
#161
#162
Tu oublies la liseuse par exemple?
En ce sens, Amazon ou d’autres bénéficieront d’un monopole culturel dont l’accès sera réservé aux seuls détenteurs de la liseuse compatible et du fichier qui va avec.
Certains y verront la possibilité d’avoir des franchises d’édition exclusive comme c’est le cas par exemple avec les jeux vidéos.
Nous aurons donc deux modèles qui ne seront pas du tout complémentaires mais concurrents.
Le livre papier est universel.
L’universalité, dès lors qu’elle n’est pas impérialiste, est une des notions phares du progrès humain.
Cela ne signifie qu’il ne doit pas évoluer mais sont évolution en doit pas se faire au détriment de son caractère universel sans quoi ce sera une régression.
#163
#164
Ce qui est nouveau n’est pas forcément un progrès.
Une nouvelle catastrophe n’est pas un progrès bien que ce soit nouveau?
Ce qui est contemporain n’est pas forcément moderne.
L’esclavage des ouvriers chinois est contemporain pourtant c’est une idée du passé?
Tu sembles confondre bien des choses. Tu es jeune mais ce ne fais pas de toi quelqu’un de moderne. Tout au plus tu es contemporain de ton époque qui elle-même n’est pas forcément progressiste.
Tu veux te constituer une bibliothèque numérique? Soit.
Quel format de lecture, quel format de fichier? Quelle interopérabilité? Quelle pérennité?
Réponds à ces question et compare cela au livre papier:
Format universel
Pas besoin de support propriétaire pour être lu
Peut être prêté, échangé entre les peuples (la langue n’est ni un frein ni une barrière)
Valable depuis Gutenberg 1452 après JC soit 562 ans d’existence à ce jour.
Essaies de ne pas faire de jeunisme primaire et de réfléchir à la question avec une plus grande objectivité.
#165
Pour cela, il faudrait que tu fasses un effort pour t’exprimer correctement.
Après, quand tu connais un peu toutes les possibilités pour avoir accès à la culture (internet, abonnement médiathèque, bibliothèque, souvent gratuit pour les plus défavorisés…) ton argument ne tiens tout de même pas trop la route. Peut être au 18ème siècle, mais plus aujourd’hui. Mais pour cela, il faut sortir de chez soi.
Tu n’es pas obligé d’avoir une tablette à 600 euros et 1 abonnement à 10euros/mois pour pouvoir lire.
Tu sors, tu vas à la bibliothèque, tu prends des bouquins, et voilà " />
Je persiste à penser que les 2 solutions peuvent coexister. J’ai un Kindle (29 euros) et ce n’est pas ce qui m’empêche d’aller emprunter des bouquins à la médiathèque près de chez moi.
Les bouquins, ça ne me dérange pas de les lire sur le Kindle quand je suis en déplacement, par contre, les BD, je n’y arrive pas. Je dois les avoir en physique.
#166
#167
#168
Si tu ne comprends pas, c’est moins de ma responsabilité que de la tienne.
Ce que je dis est assez intelligible et je te crois plus de mauvaise foi que d’idiotie (sauf si tu prétends l’inverse , bien sûr).
" />
Tu devrais proposer alors que le Kindle II (celle qui fonctionne sans énergie électrique) soit offert gracieusement à l’ensemble des peuples et qu’Amazon garantisse l’interopérabilité de son format de lecture.
Je n’ai pas dit que j’étais contre un livre plus moderne dans sa forme ne serait-ce que pour des questions d’environnement (si tant que ta Kindlle à 29€ soit plus écologique).
J’ai dit que j’était contre l’idée que ce nouveau format provoque de facto une moindre diffusion du livre et plus encore dans les couches sociales les plus basses de notre société (et celles qui en ont le plus besoin).
Pour ces classes sociales, si la culture ne vient pas à eux, ils n’iront pas vers elles.
Alors peut être que ton égocentrisme accepte cette idée, voir même la justifie, mais je suis Républicain et j’estime que la République n’est pas qu’un mot ou une vue de l’esprit. C’est un projet de société en perpétuelle évolution où le progrès profite à tous.
ps: Epargne moi tes réflexes d’adolescent si tu veux débattre.
#169
L’édition papier des tablettes Mésopotamiennes (-3500 avant JC) est disponible en version papier.
La question, est de savoir qui les multinationales qui contrôleront la diffusion des livres numériques accepteront aussi de diffuser des eouvres à faibles audience.
Le livre existe depuis plus de 500 ans car il est simple à produire, facile d’accès et peu coûteux.
#170
Forcément, si tes seules conclusions sont de traiter tes contradicteurs de” jeune” ou d’ “adolescent” (ce que j’apprécie du haut de mes 48 ans)…
Ça se rapproche du déni de dialogue.
Quand à dire que l’avantage du livre c’est qu’il est facile d’accès, simple à produire, et peu coûteux; tu te mets un doigt dans l’oeil.
Tout livre aujourd’hui nait d’un fichier numérique, qui est donc par définition plus simple, et moins coûteux à produire.
de plus les formats actuels sont ouverts, je lis mes ebooks sur mon Blackberry et d’autres les lisent sur des tablettes android ou apple, sur des PC quelque soit le système d’exploitation.
La question écologique est plus épineuse, mais tout fichier peut être lu dans l’absolu avec une base d’énergie verte, alors qu’un livre papier nécessite arbres, produits chimiques pour le traitement de la pâte à papier, usines, encres…
Le seul point que je t’accorde, concerne la diffusion des matériels pouvant lire ces supports, mais le monde avance vite, et des continents entiers s’équipent rapidement. Et rien n’empêche le livre papier cohabiter avec le numérique; rien n’empêche la traditionnelle bibliothèque de cohabiter avec Youboox ou Amazon…
#171
Par rapport au débat entre Add et coket :
Je ne pense pas que le livre de papier soit menacé par le livre électronique.
Il y a de la place pour les deux je crois. Clairement les liseuses qui permettent d’emmener des tas de bouquins dans quelques centaines de grammes sont un gros plus pour les voyageurs amateurs de lecture, le livre classique gardera toujours ses inconditionnels pour tout un tas de raisons.
Un bon exemple c’est le CD dont certains se plaisent à annoncer (voire souhaiter) régulièrement la disparition mais qui existe pourtant toujours. Et non seulement il existe encore mais le disque vinyle est même revenu d’entre les “morts”, c’est dire que le “matérialisé” sous toutes ses formes a encore de beaux jours devant lui et c’est une excellente chose.
Je ne comprends pas ceux qui sous prétexte qu’ils n’ont pas usage de telles ou telles choses souhaitent leur disparition. Par exemple je déteste le foot et je ne vais jamais au restaurant, je souhaite donc la disparition de ces deux choses totalement inutiles à mes yeux." />
C’est pas plus con que de souhaiter la disparition des livres papier, CD, DVD et BR sous prétexte qu’on en achète jamais, c’est exactement du même niveau, même si c’est pas évident (pour moi) de comparer un match de foot à un bon bouquin…
Si un jour le “dématérialisé” devait tout remplacer, il y aurait gros à craindre car alors ce sont les gros d’internet qui auraient la main mise sur absolument tout et qui donc décideront de ce qu’on aura le droit de voir, de lire ou d’entendre…
Ça a d’ailleurs plus ou moins déjà commencé et je ne vois pas trop l’intérêt de vouloir absolument précipiter le mouvement.
#172
Je n’ai dit que tu étais jeune mais que tu faisais preuve de jeunisme. Il y a une nuance.
Je pense que tu saisis la nuance. Je ne verserai pas plus dans le jugement de valeur.
Et en plus c’est Noël. (Joyeuses fêtes)
Encore une fois, je ne suis pas contre l’idée d’un livre numérique si c’est un progrès et non une régression.
Je souhaite pouvoir, comme cette dernière soirée, offrir aux quelques clochards du coin un livre qu’ils pourront lire avec leur yeux et rien d’autre.
Le livre, c’est Dostoïevski ou Soljenitsyne libres ou des poilus qui témoignent depuis leur tranchés. C’est cela le livre: la liberté d’expression même dans les pires conditions.
Amazon ou un autre? Qui décidera ce qui doit être ou non publié? Aurons-nous le choix ou subirons-nous le choix d’Amazon? Si l’auteur nouveau pourra se tourner vers le Net, vers qui Gide se tourne si Amazon décide que ses œuvres sont pour le coup trop tendancieuses ou peu profitables pour continuer d’être publiées?
Avec la pluralité des éditeurs, un auteur augmente proportionnellement ses chances d’être publié. Il est quasiment impossible de ne pas pouvoir être publié (si l’ouvrage est publiable).
Alors oui, il y a aura bien des libraires encore pour diffuser ces choses que l’on taxera peu à peu de choses ringardes. Remisés à la marge de la confidence, les livres papiers seront de moins en moins réédités jusqu’à leur complète disparition et avec, l’ensembles des oeuvres non numérisées.
Et peu à peu, l’aveuglement consumériste supplantera l’éveil du lecteur tout comme la com’ remplace l’idée en politique.
Nous sommes loin, très loin du progrès..
#173
Il est fort regrettable que tes commentaires soient toujours ponctués par des phrases concernant l’age “jeunisme” “reflexe d’ado”…. Tu devrais peut être en parler à quelqu’un… " />
Ce qui prouve bien que le débat avec toi semble bien difficile.
Après, tu as ton idée, que je respecte sans pour autant tenter de rabaisser (tu le fais toi même).
Après, sérieux, osef de tes idées sur le livre papier.
Je te dis depuis le début que les 2 peuvent coexister. Si tu n’es pas capable de comprendre cette phrase, je ne peux rien pour toi.
“Pour ces classes sociales, si la culture ne vient pas à eux, ils n’iront pas vers elles.” je trouve cette phase très prétentieuse. Tu te permet de parler des gens comme si tu savais tout. Sors un peu de chez toi, va à la rencontre des autres un peu. Cette phrase remplie de certitudes est vraiment très limite quand même. Bref, tu semble tout connaitre sur tout le monde et savoir mieux que tous. " />Par contre, je constate une seule chose, c’est que nous sommes plusieurs à te dire de manière courtoise que nous ne sommes pas d’accord avec toi, sans pour autant vouloir t’imposer notre façon de penser, mais tu es le seul à te taper des Laïus sur un pseudo complot des multinationales, ou à envoyer des phrases dont le but est plus de rabaisser les gens qu’à apporter un tant soit peu de fond dans ce débat. Merci donc de ne pas répondre à ce commentaire s’il te plait. Je préfère sincèrement discuter avec des personnes respectueuses et ouvertes.Joyeuses fêtes
#174
#175
Bah, ça a toujours été comme ça en fait…
Le cinéma devait tuer le théâtre, La TV devait tuer le cinéma, Internet devait tuer la TV, les tablettes sont censées tuer les PC et on ne sait pas encore trop ce qui devrait tuer internet mais nul doute que ça viendra… " />
En fait tout ça est étroitement lié, par exemple la TV dont la fin est annoncée par plein de gens n’a jamais été autant regardée (je parle des productions TV, pas des téléviseurs) grâce à internet. Et même les présentateurs considérés comme totalement ringards par plein de gens ont encore une très forte audience et pas seulement chez les “vieux”. Personne de bonne foi ne peut nier cette évidence.
Et ne parlons pas de l’informatique qui devait soi-disant remplacer le papier…
Je suis prêt à parier qu’il ne s’est jamais vendu autant de ramettes de papier que ce soit au niveau du privé ou au niveau de l’entreprise.
Bref, ne nous hâtons pas trop de prédire la disparition de choses qui ont souvent la vie bien plus dure que ce qu’on croît. " />
#176
“Je ne comprends pas ceux qui sous prétexte qu’ils n’ont pas usage de telles ou telles choses souhaitent leur disparition.”
Je ne comprends pas ceux qui sous prétexte qu’ils aiment le foot demandent a tous de venir voir le foot pour que leur place au stade soit moins chère.
Je ne souhaite pas la disparition d’un marché de niche; juste son acceptation en tant que tel.
Par ailleurs il y a un amalgame entre dématérialisé et location d’un service.
Pour moi la dématérialisation ça consiste a ripper un CD ou scanner un document. Je ne vois pas comment une multinationale pourrait interférer avec ça.
Par contre quand tu es en déplacement et quand tu déménages, tu sens bien la nuance sur la matière.
Pour mon cas particulier, la TV est bien morte depuis des années (j’ai vu un reportage en 2014 et j’aurais pu m’en passer).
Et internet prend la mauvaise pente ces temps ci, il y a de moins en moins d’associatif et de collaboratif, quasi tous les sites contiennent du google ad et du facebook.
C’est la qu’on se rejoindrait surement sur la prise de pouvoir des multinationales.
Allez, bonnes fêtes a tous! " />
#177
#178
La différence entre l’évolution technologique de la musique et celle du livre est importante: le lecteur audio.
Que ce soit un disque vinyle, une cassette magnétique ou un CD, il y a un lecteur pour le lire et restituer le contenu.
Pour le livre numérique, il a été inventé la liseuse. Un appareil dont le lecteur n’a naturellement pas besoin lorsqu’il s’agit d’un livre.
Tu as raison pour les 78 tours qui n’ont pas forcément été réédités en CD et cela pour des questions diverses.
Verrons-nous des ouvrages non réédités?
Amazon acceptera le coût d’une numérisation et une faible diffusion d’une oeuvre?
Le prix sera t-il inversement proportionnel à la diffusion (ce qui n’est pas le cas de l’édition papier)?
#179
Tu as raison:
Il est fort regrettable que tu taxes un commentaire de “simpliste” comme entrée en matière dans un débat.
Sans rancune..
" />
Joyeuses fêtes!
#180
Je te trouve un peu caricatural.
Tu ne vas pas justifier l’existence nouvelle du cancer par l’existence historique du choléra?
#181
#182
Non c’est toi qui fait des raccourcis. Si Amazon ne publie pas ce que je veux, je change de crèmerie.
Amazone n’est qu’un Hamburger de plus parmi les causes de ton cancer, pour reprendre ta métaphore. Et rien ne t’obliges à manger du Hamburger.
En revanche, pendant des années les auteurs n’ont eu d’autre choix que de trouver des éditeurs. Contrairement aux musiciens il ne peuvent faire la tournée des bars avec leur roman pour se faire connaitre.
Internet est en train de changer ça.
Comme je peux vendre un morceau sur Itunes je pourrais bientôt y vendre un roman. 30% pour eux, le reste pour moi et ça fait peur à monsieur Hachette qui ne vend déjà plus d’encyclopédie depuis 15 ans.
Je connais des auteurs (de BD principalement), des coloristes, qui quittent les Dupuis et autres requins (leurs termes) car toucher 8000 euros pour an de boulot, sans sécu (oui le statut des auteurs tout ca), sans toucher un centime sur l’album vendu tant que le quota n’est pas atteint…. Maintenant il vendent eux même sur Ipad et font éditer leur albums au compte goûte aux fans qui les suivent et les font vivre sur les réseau sociaux.
Amazon ne tuera pas le livre, ni même les petites boutiques qui, elles, bossent et accueillent les auteurs.
En revanche il vont tuer la fnac (peut-être) et les éditeurs, et ça sera de la faute de ces derniers, et de mme Pellerin.
#183
D’un, je parlais de l’ensemble, texte et analyse.
De deux, pourquoi ne pas t’adresser à lui directement en ces termes alors si tu es de meilleure foi que lui?
( ce que soit dit en passant en cette période de fête est rude pour le foie…)
Je te crois plus fin que cette rhétorique de bas étage ou alors je me trompe?
#184
Serait-donc un combat entre Amazon et Fnac (ce qui serait un scoop)..
Quelle différence fais-tu entre la Fnac et Amazon?
#185
Serait-donc un combat entre Amazon et Fnac (ce qui serait un scoop)..
Quelle différence fais-tu entre la Fnac et Amazon?
ps: Je n’ai pas dit que ton commentaire était caricatural (ce qui serait un jugement de valeur), j’ai dit que je le trouvais caricatural (ce qui est juste l’expression de mon opinion ) à la différence de Faconnable qui trouve mon commentaire simpliste (ce qui est pour le coup un jugement de valeur sans qu’il soit en mesure d’argumenter en quoi cela serait simpliste).
#186
#187
#188
#189
#190
#191
#192
Pour titiller un peu, un concert enregistre avec un caméscope numérique. Ça donne un fichier. Tant que tu es maitre de ton OS et de ton D Dur, ça ne pose pas les problèmes que tu évoques.
Sinon cette guerre existe depuis longtemps que ce soit avec ou sans support; j’ai souvenir de disquettes de jeu in-copiables, ou de jeux qui demandaient le CD pour tourner. C’était beaucoup plus confortable de jouer avec le crack sur le D Dur même si tu as la licence.
Et pour internet et le dématérialisé, on retrouve le même jeu du blocage et du crack, du drm et du droit de copie privée…
Donc le fond du débat a mon avis c’est la souveraineté de ce que tu possèdes tes droits les libertés que tu te permets avec la copie privée?
#193
Tu as raison. Amazon est un modèle de vertu, désintéressé et effectivement on peut leur faire confiance pour diffuser des ouvrages invendables au même prix que le papier..
Si tu le dis, c’est que ça doit être vrai. Je te crois sur parole!
Joyeuse fêtes!
#194
“Elle s’inquiète également « des incidences de l’accès illimité au numérique sur les ventes de livres imprimés », la crainte étant bien entendu que les ventes d’ouvrages traditionnels chutent.”
…dur , dur : de S’ADAPTER* à Internet (Futur) !!!
alors, ils font comme les Majors de la Musique :
* ils VEULENT PAS connaître ce mot " />
#195
C’est quand même marrant cette polémique " />
En 2012 Amazon est condamné pour accord illicite afin de maintenir les prix des livres numériques à des niveaux trop élevés.
En 2014 ils font des abo équivalents aux systèmes classiques de bibliothèques et on leur reproche de faire des prix trop bas.
Et c’est tout juste si on ne traiterait pas Hachette de bienfaiteurs de l’humanité . ( Hachette qui est en conflit ouvert et officiel avec Amazon sur le bouquin papier et qui donc profite de l’occasion pour raconter des carabistouilles )
Soyons raisonables , les 2 sont la pour faire de l’argent, les deux n’ont strictement rien à faire de la culture , et les dindons de la farce resteront toujours les petits auteurs ( il me semble qu’ils touchent un fixe par ouvrage… alors que Hachette ou Amazon touchent le reste mais je ne suis pas sûr)
ça ne changera pas grand chose pour les utilisateurs existants mais un peu plus pour les utilisateurs à venir
Et ce ne sera pas nécessairement un mal comme certains veulent nous le faire croire.
#196
#197
Il y a une différence entre une bibliothèque municipale qui est publique et qui n’a pas a faire de profit et une multinationale qui vend des biens culturels comme des boites de petits pois.
Hachette n’est pas exempt de reproche mais Hachette n’est pas en situation de quasi monopole.
Et Hachette ne contrôle pas le circuit de distribution.
Je vous suggère cette lecture d’un article récent de Olivier Bessard-Banquy (professeur de Lettre et spécialiste de l’édition contemporaine) pour comprendre les enjeux:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/26/la-loi-sur-le-prix-unique-du-livr…
#198
Hachette ne controle pas le circuit de distibution mais est quand même le plus gros distributeur en France ( 80 éditeurs et 1 million de bouquins par jour)
Et s’ils ont acheté Numilog ou créé Reader en exclusivité avec Sony c’est sûrement pas très différent de vouloir vendre des boites de petits pois à la population.
Quand aux écrits d’universitaires qui lisent pour en parler au club devatg un verre ( sic) alors qu’ils font partie du système de piratage organisé des publications papier ( l’éducation nationale) je me permet d’être dubitatif.
#199
ni l’un ni l’
#200
Tient j’avais cru voir la fille de Kim Jong Un au ministère de la culture, le Ministère Amer car manque de pepettes…" />
Une adaptation a la française de “the interview”.." />
" />
#201
on avait dit : “pas d’attaques sur le physique” !
lol !!!!!!" />
#202
#203
http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://4.bp.blogspot.com/-Y3mLF5f-PSk/UAvkugYcfII/AAAAAAAAeoc/gk0LK_R5hIo/s1600/blog+-Fleur+Pellerin,+le+22+juin+2012,+dans+la+cour+de+l%27%C3%89lys%C3%A9e.jpeg&sa=X&ei=Z1-hVKXlMI27aZ3jgegP&ved=0CAsQ8wc&usg=AFQjCNHTX4mZfmZ99pO9fmUflZNq6DzEag
#204
faudrait surtout qu’ils se sortent le balai qu’ils ont dans le cul… On écoute bien de la musique streamée sur Deezer ou Spotify ca choque plus personne..
Idem pour les vidéos , y a netflix et canalplay pour parler que d’eux, la non plus ca choque plus personne. Perso j’ serais prêt à lire des livres électroniques c’est juste mieux mais je conçois que le contact du papier n’y est plus
Tout ca c’est du lobbying je trouve. La miss Pellerin au contraire devrait se féliciter que Amazon veuille faire du livre électronique (c’est sans doute moins d’arbres utilisés pour le papier)
A mais j’oubliais Hachette pleure faut un ministre pour le moucher pffffffffffffffffffffffffff
#205
c’est quand même hallucinant. Le mec, il semble en effet être contre le principe de la bibliothèque dématérialisée…
#206
Ptain mais faut vraiment faire une pellerinthon pour lui acheter un cerveau à celle-là.. Partout où elle passe elle fait nawak !