Opposé à une taxe, Google News ferme en Espagne

Opposé à une taxe, Google News ferme en Espagne

Un canon, un bazooka

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Marc Rees

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Droit

11/12/2014 4 minutes
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Opposé à une taxe, Google News ferme en Espagne

En réaction à l'instauration d'une redevance au profit des éditeurs de presse qu'il ne veut pas payer, le géant américain a décidé de fermer Google News en Espagne. Ce retrait, programmé pour le 16 décembre prochain, devrait faire l'effet d'une douche froide pour les professionnels de la presse gommés des cadrans de ce service en ligne.

Avec sa récente loi sur le droit d’auteur, l’Espagne a adopté la « Canon AEDE ». Cette redevance dite « Asociación de Editores de Diarios Españoles » permet aux éditeurs de presse d’exiger des services en ligne le paiement d’une compensation financière dès lors qu’un lien et un extrait significatif sont postés sur Internet.

Avant son vote, la mesure avait été fraichement accueillie de l’autre côté des Pyrénées. Google Espagne s’était dit « déçue de cette nouvelle loi car nous pensons que les services comme Google News aident les éditeurs à augmenter le trafic vers leur site. À l’avenir, nous continuerons à travailler avec les éditeurs pour les aider à augmenter leurs revenus tout en évaluant nos options dans ce nouveau cadre légal. ».

Google News retiré des écrans espagnols le 16 décembre

Hier, Google Espagne a terminé son « évaluation » en réagissant avec la douceur d’une arme thermonucléaire. Cette redevance effective dès le 1er janvier prochain « autorise les éditeurs de presse à facturer des services tels Google News pour le simple fait de montrer le moindre extrait de leurs publications qu’ils le veuillent ou non » a regretté Richard Gingras, à la tête de Google News. Résultat ? « Comme Google ne fait pas d’argent (nous n’affichons pas de publicité sur le site) cette nouvelle approche n’est tout simplement pas viable. C’est donc avec une réelle tristesse qu’à partir du 16 décembre, nous retirerons les éditeurs espagnols de Google News et fermerons ce service en Espagne ».

Google déplore d’être tenu à ce choix alors que « pendant des siècles, les éditeurs ont été limités dans la façon où ils pouvaient distribuer l’impression papier. Internet a changé tout cela (…) Nous nous sommes engagés à aider l’industrie de la presse à relever ce défi et nous nous réjouissons de continuer à travailler avec nos milliers d’autres partenaires à l’échelle mondiale ainsi qu’en Espagne, pour les aider à accroitre leur lectorat en ligne et leurs revenus. »

L’Asociacion de Internautas a déjà jugé que la redevance au profit des éditeurs est sans doute illicite. Son affirmation repose sur une jurisprudence de la Cour de Justice européenne qui a par deux fois consacré la liberté d’établissement d’un lien lorsque le contenu ciblé est déjà disponible et autorisé par les titulaires de droits.

Google News espagne

D'autres cas en Europe

Chez nos voisins belges, les éditeurs avaient déjà attaqué Google en 2006 pour copie sans droit de leurs articles via Google News notamment. En 2011, les juges d’appel avaient obligé la société à « retirer des sites Google.be et Google.com, plus particulièrement des liens « en cache » visibles sur « Google Web » et du service « Google News », tous articles, photographies et représentation graphiques des éditeurs belges de presse quotidienne francophone et germanophone ». En réaction, déjà, Google avait procédé à un déréférencement de tous les titres, étendu à toutes les versions du moteur. Finalement, le litige s’était soldé par un accord commercial entre les différentes parties en 2013.

En France, la menace d’une mise en place d’un droit voisin avait poussé Google à trouver un autre accord avec les éditeurs, du moins seulement les sites de presse d'information politique et générale. Il s'est soldé par un fonds de 60 millions d’euros à leur profit, signé sous les dorures de la République mais dans l’opacité la plus totale. On pourra également mentionner le cas allemand.

Enfin, rappelons que Günther Oettinger, commissaire européen au numérique, a déjà esquissé l’idée d’une taxe sur les moteurs dans la même veine que celle prévue en Espagne. Google serait-t-il prêt à saborder son service pour se couper de toute la presse européenne ? D'un autre côté, plutôt que de multiplier les redevances au profit des sociétés de gestion collective, souvent justifiées pour compenser les pratiques d'optimisation fiscale des géants du Net, le moment ne serait-il pas venu de trouver une vraie solution sur ce terrain ?

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Google News retiré des écrans espagnols le 16 décembre

D'autres cas en Europe

Commentaires (94)


Et bin encore un bon titre ;)


Décidément l’histoire se répètte avec toujours la même conclusion !



Son un peu concon qu’en même les ayants droits …

 


Tellement prévisible, ces niais en droits me surprendrons toujours par leur bêtise.


Sur le coup là il en ont le droit et çà va leurs faire très mal au site qui en tiraient des visiteurs.



Mais je comprend pas pourquoi ils ne font pas la stratégie de l’op in. Comme ça seul ceux qui veulent y être y sont et selon les règles de google vu que c’est un service.


Ah Ah, bien fait, quand on sème le vent, on récolte la tempête !



Les abus Étatiques dans ce genre, commence à y’en avoir marre, tout est excuse à n’importe quoi pour taxer celui qui se démerde bien au profit d’entreprises croulantes hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres ! <img data-src=" />



Un trait qu’on retrouve particulièrement chez les gros groupes de presse, et l’industrie du divertissement. (Surtout du côté des films et de la musique)


La question n’est pas “est ce que je veux y être ou pas”, mais “je veux y être et que Google me PAYE pour” <img data-src=" />


Combien de temps avant que les mêmes pleureuses ne réclament une taxe compensant leur perte conséquente de trafic ?


En fait, on devrait coller une taxe sur Pirate Bay plutôt que de chercher à débrancher les serveurs, ça a l’air plus efficace.


Oui mais en forçant les gens à ce désinscrire ils ce sont mis en position de faiblesse.



Si je me désinscrit mes concurrents y seront mais j’ai pas souhaité y être ils doivent me payer pour.



Alors que si ils demande au site d’y être “mes concurrents y sont alors je dois en être”



Un peu comme facebook ou tout les sites de presse y sont pourtant. Et ils partagent leurs infos comme sur G News (bien souvent que les titres) Et pourtant ils ne demandent pas à facebook de les payer.



Tu suis mon raisonnement?


Ça va leur faire les pieds.


Comment c’est bon ça !








bingo.crepuscule a écrit :



Ah Ah, bien fait, quand on sème le vent, on récolte la tempête !



Les abus Étatiques dans ce genre, commence à y’en avoir marre, tout est excuse à n’importe quoi pour taxer celui qui se démerde bien au profit d’entreprises croulantes hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres ! <img data-src=" />



Un trait qu’on retrouve particulièrement chez les gros groupes de presse, et l’industrie du divertissement. (Surtout du côté des films et de la musique)







C’est assez étrange, tu défends davantage un agrégateur de contenu que les éditeurs de contenu. Pourtant un agrégateur de contenu est par définition une coquille vide qui capte la production des autres. Le jour ou t’auras plus rien à lire, tu regretteras peut-être ces entreprises hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres.



Le problème est plus complexe que l’opposition manichéenne ayants-droit vs. Google, ce dernier étant aussi, voire plus, pourri que ceux que tu critiques.



Réaction logique de Google. Maintenant on attend les pleurs des éditeurs de presse parce que leur nombre de visite aura chuté de 90%.



D’un autre côté c’est encore une conséquence d’une position dominante : Google se permet de se retirer parce qu’il est seul sur le marché. S’il était à parts égales avec d’autres moteurs de recherche (Bing, Yahoo…), pas sûr que tout cela se serait passé de la même façon…


Les ayants droits seront les premiers à revenir vers Google en pleurant que leur trafic a baissé de 30%.


Comme cette réaction est faite pour m’étonner … ou pas ! <img data-src=" />



&nbsp;Il ne faut pas trop jouer avec certaines sociétés … surtout si leur CA est proche du budget de certain état ! <img data-src=" />


Marrant mais MS, yahoo et consorts font ça depuis des années, ça n’a jamais posé problème.

Ils passent chaque année des accords et indemnisent bien les auteurs pour les publications d’articles., tout se passe généralement bien.



Y a qu’avec Google que ça pose problème.

Et étrangement, c’est le seul qui se sert articles des autres pour faire fonctionner son site mais n’a jamais&nbsp; rémunéré les auteurs concernés.



Quant au fameux “on ne fait pas d’argent avec ça”, venant de google, c’est quand même bien se moquer du monde.<img data-src=" />



&nbsp;


Dommage que ça ne pende pas au nez des ayants droit en France… <img data-src=" />


Ca va que cette fermeture n’entrainera pas de suppression d’emplois (ou bien très indirectement). Avertissement sans frais pour les taxeurs à tout va.


La grande valse des hypocrites continue. Y’a pas un camp qui vaut mieux que l’autre.


Tu penses que c’est lié au fait que Ms & Yahoo ont sur leurs sites l’équivalent de 5080% de l’article (quand c’est pas 100%) et que du coup ils ont des accords pour reprendre “TOUT” l’article, alors que Google ne fait que reprendre la première phrase (chose qu’il fait aussi quand on faire une recherche google) ..&nbsp; Donc ils font pas la même chose, donc il n’y pas les memes contraintes … CRAAAAZY <img data-src=" />








knos a écrit :



Sur le coup là il en ont le droit et çà va leurs faire très mal au site qui en tiraient des visiteurs.



Mais je comprend pas pourquoi ils ne font pas la stratégie de l’op in. Comme ça seul ceux qui veulent y être y sont et selon les règles de google vu que c’est un service.





Il y a quand même certaines règles à respecter pour être crawlé par GG news :

https://support.google.com/news/publisher/answer/40787?hl=en



Ah bin en suivant les liens je tombe sur ça:



We ask that you review all of our guidelines before submitting your site for inclusion in Google News.



C’est moi ou ça ressemble fort à un opt-in?



Le truc c’est que Google n’a pas “BESOIN” de Google News (c’est un service qui permet de faire des visites et de glanner quelques info, mais rien d’indispensable), là où les éditeurs ont “BESOIN” de Google News (ça apporte de nombreuses visites).&nbsp; Demander à Google de payer pour un service qu’ils apportent et dont ils n’ont pas besoin … ça ne me choque pas plus que ça que google ferme le service <img data-src=" />


C’est pas exactement de l’op in. Si le site suis les règles de liens permanent, est formaté type news et n’a pas de consigne robot.txt interdisant gnews alors c’est sur gnews. En tout cas c’est ce que j’en comprend.



Les sites de news sont plus ou moins tous m’y en forme de la même manière pour les rss et autre. Du coup gnews crawl ces sites. C’est pas du tout comme si le webmaster faisait la demande pour y être. (Même s’il lui suffi que d’un robot.txt pour ne pas y être) C’est donc de l’opt-out pour moi.








atomusk a écrit :



Tu penses que c’est lié au fait que Ms & Yahoo ont sur leurs sites l’équivalent de 5080% de l’article (quand c’est pas 100%) et que du coup ils ont des accords pour reprendre “TOUT” l’article, alors que Google ne fait que reprendre la première phrase (chose qu’il fait aussi quand on faire une recherche google) ..&nbsp; Donc ils font pas la même chose, donc il n’y pas les memes contraintes … CRAAAAZY <img data-src=" />





Quand c’est comme ça, on discute avec les personnes concernées pour éviter les problèmes. C’est le minimum qu’une entreprise doit faire: tous les juristes du monde te le diront (sauf ceux qui ne t’aiment pas et te donneront de mauvais conseils)

&nbsp;Mais cela n’est pas du tout dans la mentalité de google.



Au fil des affaires, on voit que google a un gros problème: il se fiche souvent de la légalité et du respect des droits des autres.

&nbsp;En langage courant, ils cherchent souvent la merde. Ils la trouvent donc.



C’est pas la faute au piratage ?








atomusk a écrit :



Le truc c’est que Google n’a pas “BESOIN” de Google News (c’est un service qui permet de faire des visites et de glanner quelques info, mais rien d’indispensable), là où les éditeurs ont “BESOIN” de Google News (ça apporte de nombreuses visites).&nbsp; Demander à Google de payer pour un service qu’ils apportent et dont ils n’ont pas besoin … ça ne me choque pas plus que ça que google ferme le service <img data-src=" />





La question n’est pas le besoin mais la rémunération.

Google n’a pas besoin de GN, mais cela lui rapporte bien des sous (de façon indirecte).

Les éditeurs demandent une rémunération pour utiliser une partie de leur contenu sachant très bien que ces référencements rapportent des sous à google: cela est logique.

Après la négociation peut établir divers modes de rétribution, c’est à eux de s’arranger ensemble.



Que google ferme ce service en entier en espagne ne pose pas de problème, ce sera une perte d’argent pour les deux acteurs.









knos a écrit :



C’est pas exactement de l’op in. Si le site suis les règles de liens permanent, est formaté type news et n’a pas de consigne robot.txt interdisant gnews alors c’est sur gnews. En tout cas c’est ce que j’en comprend.



Les sites de news sont plus ou moins tous m’y en forme de la même manière pour les rss et autre. Du coup gnews crawl ces sites. C’est pas du tout comme si le webmaster faisait la demande pour y être. (Même s’il lui suffi que d’un robot.txt pour ne pas y être) C’est donc de l’opt-out pour moi.





Du coup çahttps://support.google.com/news/publisher/answer/40787?hl=fr#contact=1&ts=31…

C’est uniquement dans le cas où malgré tout le site n’est pas lu par Google News?



Bah ça ressemble fort à “comment google interprète une news”



Si ta news n’y est pas c’est quelle est mal rédigé. Si bien rédigé tu y es d’office (sauf robot.txt). Et comme les journaux sont déjà censé respecter ces règles pour avoir un truc lisible et correct en gros ils y passent tous (sauf opt-out).


Tout ce que je dis, c’est que Google n’a aucune obligation de publier le service. Si la loi dit que le service devrait être rémunéré, le service s’arrete. C’est aussi simple que ça, et serieusement ça ne me choque pas le moins du monde.&nbsp;&nbsp;L’accord de MS, c’est je diffuse votre info, je gagne du fric en pub (parce qu’on peut mater toute la news sur msn). L’accord de Google c’est je présente vos titres, je vous apporte du trafic, parce que ce que je diffuse comme texte de votre news est clairement incomplet.&nbsp;


Faire un site web même avec uniquement des liens html vers des contenus produits par d’autres, ça s’appelle faire un site web sur le dos du travail d’autres.

&nbsp;

C’est comme uberPOP qui ferait soit-disant du covoiturage parce qu’il n’y a aucune formalité demandée par Uber.&nbsp; Heureusement, ce n’est ni Uber, ni Google qui fait la réglementation en Europe (pas encore en tout cas).








bingo.crepuscule a écrit :



Ah Ah, bien fait, quand on sème le vent, on récolte la tempête !



Les abus Étatiques dans ce genre, commence à y’en avoir marre, tout est excuse à n’importe quoi pour taxer celui qui se démerde bien au profit d’entreprises croulantes hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres ! <img data-src=" />



Un trait qu’on retrouve particulièrement chez les gros groupes de presse, et l’industrie du divertissement. (Surtout du côté des films et de la musique)





Le débat d’être payé ou pas démarre au moment ou le deal n’est plus bon.



Ce sont des entreprises à but lucratif. Si la presse se plaint, c’est qu’elle ne gagne plus suffisament.





Mais c’est logique, la publicité ne rapporte quasiment plus rien. Logique les services basés sur ce modèle tombe peu à peu.



Donc Google a fermé le site donc tout est bien qui fini bien. Tu es contre les moteurs de recherche en général aussi ?


+1


« L’accord de Google (l’accord de Google unilatéral avec moi-même?) c’est je présente vos titres, je vous apporte du trafic, » et je gagne de l’argent avec les données que je collecte pendant la consultation du service par les utilisateurs et avec les contenus que je mets en avant grâce à mon algorithme (selon mes besoins)


je ne suis pas contre Google actualités. Je dis que faire un site avec le contenu des autres sans leur autorisation ce n’est pas normal. Même les licences Creative Commons fonctionnent avec des autorisations des auteurs.



&nbsp;“Tout est bien qui finit bien” ? Je ne sais pas.&nbsp; Si Google souhaite fermer son service, c’est de sa responsabilité. C’est à Google de voir s’il faut trouver un accord ou faire un autre service.


&nbsp;

Encore une fois, tout le monde doit être heureux maintenant que cet horrible site sera fermé dans tous les pays qui considéres ces pratiques illégales.


Fair use




Comme Google ne fait pas d’argent (nous n’affichons pas de publicité sur le site) cette nouvelle approche n’est tout simplement pas viable.





Non? Google est une entreprise bénévole… alors la, je m’incline <img data-src=" />



Dans ce cas, je suppose que Google ne trace pas les centres d’intérêts de ses utilisateurs sur GN et n’en profite pas pour améliorer sa base de données et donc l’utilisation mercantile qui en est faite derrière…



Après je ne vais pas répondre à tout le monde… mais j’ai toujours adoré les “bien fait”, “Ca va leur montrer”, “Les éditeurs ne comprennent rien”… sans aucune réflexion derrière sur le poids de Google dans la diffusion de l’information.

Alors peut être que les geeks se fichent de l’info et pensent qu’ils peuvent tout savoir à travers les dépêches AFP et les réseaux sociaux… perso j’ai du mal à croire que nous allions vers une meilleure information…



Après mon seul souhait, serait que Google finisse par fermer GN partout en Europe et que les éditeurs sortent une solution commune pour la diffusion de l’information… Je sais je rêve…


Je pense que google est performant en cassage !&nbsp;<img data-src=" />



Vouloir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la fermière, ça fait trop !

La fermière google est partie.








ActionFighter a écrit :



En fait, on devrait coller une taxe sur Pirate Bay plutôt que de chercher à débrancher les serveurs, ça a l’air plus efficace.







  • 1 <img data-src=" />









Khalev a écrit :



Du coup çahttps://support.google.com/news/publisher/answer/40787?hl=fr#contact=1&ts=31…

C’est uniquement dans le cas où malgré tout le site n’est pas lu par Google News?









knos a écrit :



Bah ça ressemble fort à “comment google interprète une news”



Si ta news n’y est pas c’est quelle est mal rédigé. Si bien rédigé tu y es d’office (sauf robot.txt). Et comme les journaux sont déjà censé respecter ces règles pour avoir un truc lisible et correct en gros ils y passent tous (sauf opt-out).





&nbsp;

Tu as lu la page??

&nbsp;“Si vous avez lu l’ensemble des informations ci-dessus et que votre site respecte les consignes aux webmasters, ainsi que les consignes générales, les consignes techniques et les consignes de rédaction de Google&nbsp;Actualités, vous pouvez&nbsp;envoyer une demande d’inclusion de votre site.“Si ça c’est toujours pas de l’optin …. je sais pas ce qu’il te faut&nbsp;

&nbsp;

Lien vers demande d’inclusion



tres bonne decision de google !&nbsp; il n’y avait que ca a faire.

&nbsp;


En effet.



Après es-ce pour permettre d’ajouter les blogs peu ou pas référencé ou la demande est t’elle obligatoire pour tout les sites. A une époque il y avait le même genre de formulaire pour ajouter son site. Même si en ne faisant rien google pouvait arrivé à y accédé à partir du moment ou une page référencé le pointait en liens.



NXI c’est t’il enregistré sur le service ou google l’a par défaut ajouté? Si la team pouvait nous répondre.


Faut arrêter de dire n’importe quoi, Google news n’extrait pas plus de contenu que ne le fait facebook quand tu postes un lien!



&nbsp;Ce sont les editeurs qui rajoutent sur leur site un champs dans le code HTML avec un résumé de l’article, ils ont qu’à le virer si ça ne leur plait plus…


L’arroseur arrosé.


MS & Yahoo me semble que les articles sont majoritairement de AFP , puis y a moins de visiteur <img data-src=" />


Si c’est pas le l’abus de position dominante ça


Je ne dis pas le contraire. Je ne reproche pas à Google de présenter des extraits. En France, il est autorisé de citer des extraits, peut-être est-ce le cas en Espagne.

Ce que je disais, c’est qu’il ne fallait pas se réjouir de la décision de Google. Internet est riche de sa diversité à travers la création de contenu, pas grâce aux outils qui l’agrègent.&nbsp; Vouloir la mort de ceux qui “veulent le cul de la crémière”, surnommés les ayants-droit, premiers créateurs du contenu consommé, est stupide voire dangereux , puisque in fine, cela reviendrait à diminuer&nbsp; le renouvellement du contenu et donc de la richesse d’internet dont tous les internautes profitent.



&nbsp;S’il fallait me placer d’un côté ça serait celui de la presse espagnole, car c’est ce qu’elle produit qui m’intéresse, pas Google News qui n’est de toute façon qu’un autre produit traquant les internautes.


En pensant que tu as raison.



C’est quoi le problème. Ils ont fermé le service, tu devrais être content non ?



Il ne vole rien, s’il s’était acharné à continuer à publier les actualités sans leur consentement il y aurait en effet de quoi se plaindre.


&nbsp;Lol, dans quel monde? <img data-src=" />&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; “Votre service est illégal ! si vous voulez continuer il faudra payer !”&nbsp; “ok on arrete”&nbsp;&nbsp; “VOUS AVEZ PAS LE DROIT D’ARRETER !”&nbsp;&nbsp; <img data-src=" />


Bon après c’est peut-être un peu plus compliqué et nuancé que “les bons et les méchants” quand même.


&nbsp;C’est la presse qui va payer Google pour y retourner <img data-src=" />


Je peux savoir, dans ce cas là, où Google n’a pas respecté la loi ? Google respectait la loi, la loi change, Google se barre parce qu’ils estiment que ce n’est plus rentable pour eux. C’est leur droit, ils ne doivent rien aux espagnols et si demain, ils décident de fermer leur moteur de recherche et leur service de mail pour tout le pays rien ne les en empêche. C’est une entreprise, pas une association caritative.











Euratom a écrit :



Je

ne dis pas le contraire. Je ne reproche pas à Google de présenter des

extraits. En France, il est autorisé de citer des extraits, peut-être

est-ce le cas en Espagne.

Ce que je disais, c’est qu’il ne

fallait pas se réjouir de la décision de Google. Internet est riche de

sa diversité à travers la création de contenu, pas grâce aux outils qui

l’agrègent.&nbsp; Vouloir la mort de ceux qui “veulent le cul de la

crémière”, surnommés les ayants-droit, premiers créateurs du contenu

consommé, est stupide voire dangereux , puisque in fine,

cela reviendrait à diminuer&nbsp; le renouvellement du contenu et donc de la

richesse d’internet dont tous les internautes profitent.





&nbsp;S’il fallait me placer d’un côté ça serait celui de la presse

espagnole, car c’est ce qu’elle produit qui m’intéresse, pas Google News

qui n’est de toute façon qu’un autre produit traquant les internautes.





Je ne me fais pas de soucis,&nbsp; si ils disparaissent d’autres prendront leur place, d’autres plus adaptés à leur environnement. Donc au contraire, si ces créateurs de contenu disparaissent ce n’est pas plus mal…



En même temps comment voudrais tu que les gens réagissent ?

Des sociétés de presses s’inscrivent sur un agrégateur de news en acceptant les conditions générales puis par accointances politiques font voter une loi pour forcer cet agrégateur à les payer !



C’est quand même fort de café !

Personne ne les obligeaient à s’inscrire sur GNews pourtant…



Et puis dans ce cas pourquoi faire payer Google et pas facebook ? Et pourquoi continuer dans la plupart des cas de proposer des flux rss gratuits ?



Il n y a aucune logique dans le fonctionnement des sociétés de presse !

C’est tout de même pas la faute de Google si leur modèle économique est bancal ou si elles ont constamment le cul assis entre deux chaises !




  • Elles ne peuvent pas vivre de la publicité mais ne peuvent s’en passer !

  • Elles ne veulent pas voir leurs liens sur GNews mais ne peuvent s’en passer !

  • Elles se veulent le quatrième pouvoir mais sont totalement inféodées aux intérêts économico-politiques des patrons et politiciens !

  • etc…


@Carbier :

&nbsp;

&nbsp;Ecoute, que tu déplores ou pas le “poids” de Google News (et Google en général) dans la diffusion de l’information, tu ne peux que constater qu’ils se sont tous foutu dans cette situation tout seul !!



&nbsp;Ce que tu “souhaites”, c’est ce qu’il aurait du faire depuis le début! Ou après quand il se sont aperçu que Google “vampirisait” leur revenu. Et il n’est d’ailleurs toujours pas trop tard pour le faire! &nbsp;( sans avoir besoin de fermer google news pour cela )



Que tu le veuilles ou non, le référencement est un “service” et en tant que tel, il pourrait être facturé ! Le business modèle de Google n’est pas à remettre en cause en soi (&nbsp;je vous rend un service et&nbsp;je me démerde pour faire de l’argent dessus). C’est son “poids” qui est cause&nbsp;, comme tu le dis si bien&nbsp;!



Mais son poids peut toujours être contrebalancé par des nouveaux usages, des nouveaux services mieux foutu , de nouveaux paradigmes !&nbsp;Et même dans le domaine particulier de la presse, tu as toujours moyen de ne pas mettre tes œufs dans le même panier et ne pas dépendre “trop” de Google… (comme le fait Next Inpact)

&nbsp;

Promulguer une loi qui va à contresens du bon sens commun (en substance “tu me rend un service, et tu dois me payer pour ça” ), juste pour profiter de la “manne” google, c’est finalement un gros aveu d’impuissance et de dépendance à Google….



&nbsp;





joma74fr a écrit :



je ne suis pas contre Google actualités. Je dis que faire un site avec le contenu des autres sans leur autorisation ce n’est pas normal. Même les licences Creative Commons fonctionnent avec des autorisations des auteurs.



&nbsp;“Tout est bien qui finit bien” ? Je ne sais pas.&nbsp; Si Google souhaite fermer son service, c’est de sa responsabilité. C’est à Google de voir s’il faut trouver un accord ou faire un autre service.





CF mon commentaire du dessus &nbsp;et celui d’avant .

D’une part, Google news est en “opt-in”, dans il y a “de facto” une autorisation. D’autre part, non, les URL ne sont pas considéré comme le “contenu” d’un site (sauf à vouloir revoir le fonctionnement du net), et le référencement est considéré comme un service aux entreprises, qui pourrait très bien être payant ( cf , par exemple :&nbsphttp://boutique.pagesjaunes.fr/fiches/referencement-pagesjaunes/ ).

Alors certes, certains services sur internet sont en “opt-out” (raison technique), mais tu as toujours moyen de ne pas y figurer (et très facilement si tu le souhaites). Il y donc toujours un “consentement” pour ces services, gratuit de sur-crois.

Bref ,tu n’aurais pas cette conversation si Google n’avait pas autant de poids sur internet (ou si, comme le dit très bien l’article, ils payaient leur impôts dans les pays d’origine). Mais c’est pourtant ces point là qu’il faut viser, par sur le “fonctionnement” de Google news qui est “on ne peut plus normal”!



&nbsp;

&nbsp;



Loch a écrit :



Mais c’est logique, la publicité ne rapporte quasiment plus rien. Logique les services basés sur ce modèle tombe peu à peu.





C’est drôle…La publicité rapporte tellement “peu” que tout le monde veut taxer Google (ou facebook)….qui tirent l’essentiel de son pactole dessus !

Qu’elle ne rapporte plus aux journaux, ou à certains type de services (comme le mobilier urbain - cf news sur Grenoble), peut être….mais dire que “les services basés sur ce modèle tombe peu à peu”, c’est un peu anticipé, tu crois pas?









Konrad a écrit :



Réaction logique de Google. Maintenant on attend les pleurs des éditeurs de presse parce que leur nombre de visite aura chuté de 90%.







C’est juste Google News qui ferme, ça n’a rien à voir avec le moteur de recherche de Google.

Donc tout restera disponible.



Dans le fond, je suis assez en accord avec ton propos.

Tout de même, je pense qu’il faut nuancer cette phrase : “Internet est riche de sa diversité à travers la création de contenu, pas grâce aux outils qui l’agrègent”.

Je crois que la difficulté la plus importante à laquelle “nous” devons faire face est bien la recherche de données dans le tas de la “création de contenu”. Créer du contenu c’est chouette mais s’il n’est pas accessible, c’est perdu.

Agréger le contenu, le trier, le classer, etc… c’est bien ce qu’il y a de plus important à faire.


Tu fais de l’ironie et je ne comprends pas pourquoi. Je ne suis pas d’accord avec toi, c’est tout.



Si Google ferme son service, ce n’est pas à cause des autres et rien n’interdit à Google News d’exister. Et si tu à l’air de considérer Google comme une victime avec ton ironie, moi je crois que Google est une multinationale qui a les moyens de se défendre et qui se défend très bien.








Slaurent a écrit :



C’est drôle…La publicité rapporte tellement “peu” que tout le monde veut taxer Google (ou facebook)….qui tirent l’essentiel de son pactole dessus !

Qu’elle ne rapporte plus aux journaux, ou à certains type de services (comme le mobilier urbain - cf news sur Grenoble), peut être….mais dire que “les services basés sur ce modèle tombe peu à peu”, c’est un peu anticipé, tu crois pas?





C’est mal exprimé.

Elle ne rapporte plus rien à tous sauf Google / Facebook et compagnie.



Mais il y a un vrai soucis de business model. Les journeaux ne font pas ca pour le plaisir, ils le font parce qu’il cherche à survivre.



Faire use = utilisation équitable



Développe un peu, s’il-te-plaît, pour qu’on puisse comprendre où est l’équité dans les activités de Google et en particulier dans son service Google actualités.



Tu considères que Google news ne fait que reprendre les titres d’articles de presse en donnant de l’audience à ces articles par les liens. Je suis d’accord avec ça.



Mais tu oublies le fait que Google aussi gagne de l’argent avec ces contenus et que visiblement les producteurs de ces contenus ne sont pas d’accord. Alors qui a tord, qui a raison, je n’en sais rien, mais quand on fait une page internet avec uniquement des liens externes, ça s’appelle faire un site internet grâce au travail des autres… et ça se paie en général : pour gagner de l’argent avec le contenu d’autres médias, il faut demander l’autorisation et souvent il faut payer le contenu. Par exemple, quand 20 Minutes ou Metronews utilisent des articles de l’AFP ou Reuters, ces journaux gratuits paient une redevance à ces agences de presse.



Mais on peux penser que Google innove, que Google est victime, que Google est philanthropique aussi. Moi je ne pense pas comme ça.


Je ne me plains pas de Google News, je me plains de ces affirmations qui définissent Google comme une organisation philanthropique qui ne gagne pas d’argent avec Google News et qui ferme son service à cause de lobbies rétrogrades qui empêchent Google d’innover pour le bien de l’humanité.




J'exagère un peu ma pensée, mais c'est grossomodo ça mon problème. Que Google ferme un de ses services en Espagne, ça ne m'inquiète pas : ni pour l'avenir de Google en Europe, ni pour l'avenir des sites d'information, ni pour l'avenir de l'humanité, ni pour la capacité d'innovation des entreprises du web.







joma74fr a écrit :



Mais tu oublies le fait que Google aussi gagne de l’argent avec ces contenus et que visiblement les producteurs de ces contenus ne sont pas d’accord. Alors qui a tord, qui a raison, je n’en sais rien, mais quand on fait une page internet avec uniquement des liens externes, ça s’appelle faire un site internet grâce au travail des autres… et ça se paie en général : pour gagner de l’argent avec le contenu d’autres médias, il faut demander l’autorisation et souvent il faut payer le contenu. Par exemple, quand 20 Minutes ou Metronews utilisent des articles de l’AFP ou Reuters, ces journaux gratuits paient une redevance à ces agences de presse.





Tu insinues qu’un lien est en soit un contenu ayant nécessité un travail? L’article pointé, certes, mais le lien, j’ai un gros doute. Contrairement à 20 Minutes qui paie pour un article et pas pour un lien.

Pour ce qui est de l’autorisation, il semble d’après les commentaires et les liens vers les CGU de google news que c’est du opt-in et donc un choix des médias de s’y inscrire. Au pire ils peuvent refuser en mettant un robots.txt, donc ce n’est clairement pas d’être présent sur Google News qui les ennuie.

Et enfin, il me semble que la règle générale, c’est de payer pour être répertorié dans un catalogue/annuaire, et non l’inverse.









Loch a écrit :



C’est mal exprimé.

Elle ne rapporte plus rien à tous sauf Google / Facebook et compagnie.



Mais il y a un vrai soucis de business model. Les journaux ne font pas ça pour le plaisir, ils le font parce qu’il cherche à survivre.





Je suis d”accord sur ce point (en effet, c’était mal exprimé ;) ), mais je ne trouve pas que cette réponse est la bonne ! Le souci du business model n’est pas nouveau, et les journaux papier avait déjà ce problème ( d’ou les subventions) .



Par ailleurs, il y a encore quelques exception. Regarde le canard enchaîné ( sans sites de news, sans pub…et bénéficiaire).



Mais tu as raison, je penses que la “presse gratuite”, n’a pas vraiment de future sur le web (sauf pour les articles à click)….il faut réinventer le modèle, peut être à la façon d’un “agrégateur d’article” payant. Il y a de la place pour de la presse de qualité, et payante, quand même, sur le net .



Pour le sous-titre j’aurais mis “C’est un canon, c’est un bazooka. Que dis-je ! C’est un BFG !” x)



Sinon comme bien d’autres ici je suis atterré par la betise des ayants droit. Limite ils donnent l’impression qu’on doit se prosterner devant eux &gt;.&gt;


Saut que ce n’est pas un agrégateur de contenu, mais un agrégateur de titres. Le contenu ne reste accessible que sur le site de l’éditeur. Un journal, d’un point de vue de visibilité a tout intérêt à figurer sur GN.



Le problème vient de la concurrence directe qu’ils se prennent dans la tronche : difficile de vendre un abonnement, ou de simplement fidéliser l’internaute lorsque ce dernier a accès à une page lui permettant de picorer à droite à gauche sans s’attarder.



==&gt; Ca oblige les editeurs à être encore plus dépendant de la pub, et donc de google.








Aloyse57 a écrit :



C’est juste Google News qui ferme, ça n’a rien à voir avec le moteur de recherche de Google.

Donc tout restera disponible.





Sauf que c’est Google News qui leur apporte massivement des visites (pour exemple j’ai découvert NextInpact comme cela).





joma74fr a écrit :



Mais tu oublies le fait que Google aussi gagne de l’argent avec ces contenus et que visiblement les producteurs de ces contenus ne sont pas d’accord. Alors qui a tord, qui a raison, je n’en sais rien, mais quand on fait une page internet avec uniquement des liens externes, ça s’appelle faire un site internet grâce au travail des autres… et ça se paie en général : pour gagner de l’argent avec le contenu d’autres médias, il faut demander l’autorisation et souvent il faut payer le contenu. Par exemple, quand 20 Minutes ou Metronews utilisent des articles de l’AFP ou Reuters, ces journaux gratuits paient une redevance à ces agences de presse.





Je ferais plutôt une autre analogie. Je vois Google comme un office de tourisme. D’habitude un resto ou autre va limite payer pour être bien mis en avant à l’office de tourisme (édition de publicités, leaflet, dépliants…) sauf que sur Internet, Google est un office&nbsp; de tourisme gratuit qui éditerait lui même les documents et ramènerait les touristes du net sur les sites qui l’intéresse.

Dans ta vision ce serait comme si le client entre dans l’office du tourisme, et y visite le Mont Saint Michel sans en sortir, et là le Mont Saint Michel aurait raison de gueuler. Mais ça n’est pas le cas…

Et dans mon monde je n’ai encore jamais vu un restaurant réclamer de l’argent à un office de tourisme parce qu’il lui a ramené un client sans lui filer de l’argent en surplus…



Le problème de la presse aujourd’hui c’est qu’on est passé d’un monde où chaque ville n’avait qu’un restaurant à un monde où le citadin a des tonnes de restaus autour de lui. Et on s’aperçoit que la bouffe n’a pas vraiment de saveur, un peu le même goût partout. Et plutôt que de tenter de s’améliorer les restaurateurs se contentent de gueuler, demander des réductions d’impôts, des aides de l’Etat, de nouvelles taxes, et maintenant faire payer les offices de tourisme.



Dans les dents, bien fait.


damn faut que je refasse le post …


Source Wikipedia:En France, l’article L.122-5 du Code de propriété intellectuelle présente une similitude avec la notion de fair use :« Lorsque l’œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire :



1° Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ;2° Les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l’exception des copies des œuvres d’art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l’œuvre originale a été créée ;3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l’auteur et la source :a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées ;b) Les revues de presse ;







De même dans le fair use américain :



Pour déterminer si l’usage particulier qui serait fait d’une œuvre constitue un usage loyal, les éléments à considérer comprendront :



(1) L’objectif et la nature de l’usage, notamment s’il est de nature commerciale ou éducative et sans but lucratif ;

&nbsp;(2) la nature de l’œuvre protégée ;

&nbsp;(3) la quantité et l’importance de la partie utilisée en rapport à l’ensemble de l’œuvre protégée ;

&nbsp;(4) les conséquences de cet usage sur le marché potentiel ou sur la valeur de l’œuvre protégée.



1 : négatif pour Google (mais rien ne l’interdit, il faudra juste prendre en considération la maniére et le “montant” pour Google de faire de l’argent), il y a de nombreux usages “fair use” fait par des boites à but lucratif

&nbsp;2 : on parle d’information, plutôt positif pour Google, c’est le genre d’oeuvre qui a matière à être diffusée ouvertement

&nbsp;3 : la proportion de l’article est trés réduite, pas grand chose à reprocher à Google

&nbsp;4 : le fait que les éditeur VEULENT que Google continue à diffuser leurs média vu la retombée économique significatif d’être sur Google news est un point EXTREMEMENT positif pour Google. Je sais pas pour toi, mais pour moi, Google se place “clairement” dans le cadre du fair use …&nbsp;







Après, il y a bien un accord avec AP & Reuters sur Google News (en particulier pour les photo)http://www.01net.com/editorial/345838/lafp-et-google-mettent-un-terme-a-leur-con…








Slaurent a écrit :



Je suis d”accord sur ce point (en effet, c’était mal exprimé ;) ), mais je ne trouve pas que cette réponse est la bonne ! Le souci du business model n’est pas nouveau, et les journaux papier avait déjà ce problème ( d’ou les subventions) .



Par ailleurs, il y a encore quelques exception. Regarde le canard enchaîné ( sans sites de news, sans pub…et bénéficiaire).



Mais tu as raison, je penses que la “presse gratuite”, n’a pas vraiment de future sur le web (sauf pour les articles à click)….il faut réinventer le modèle, peut être à la façon d’un “agrégateur d’article” payant. Il y a de la place pour de la presse de qualité, et payante, quand même, sur le net .





La presse gratuite à un futur.

Aux US le Paywall est un succès mais pas que ca, ils ont meme des articles complet de pub.Ca implique des choses assez compliqués pour la presse française.



Aux US, les entreprises payent pour écrire des articles “non orienté pub” sur les sites. C’est de la pub, qui ressemble parfaitement à un article, mais ca n’en est pas un et ce n’est pas indiqué Pub. On peut le voir uniquement via l’auteur.



Ca me fait doucement rire ces “dans les dents, bien fait” on sait même pas si ça va réellement nuire aux éditeurs parce que je doute que les gens arrêtent de s’informer….&nbsp;

On sait juste que quand le service existait, si t’y était pas c’était nuisible (plus ou moins vu qu’on a pas les chiffres) mais si le service existe plus…&nbsp;&nbsp;

Mon avis que les journaux sont pas mécontents.


T’as juste à faire une recherche sur google avec “google news” et “opt in” et tu te rendrais compte que c’est aussi de l’opt out pour les grands sites de presse.&nbsp;&nbsp;Sauf en allemagne ou ça a été interdit. L’opt in c’est uniquement pour les petits.








Loch a écrit :



Aux US, les entreprises payent pour écrire des articles “non orienté pub” sur les sites. C’est de la pub, qui ressemble parfaitement à un article, mais ca n’en est pas un et ce n’est pas indiqué Pub. On peut le voir uniquement via l’auteur.





Ça existe aussi en France, ça s’appelle un publi-reportage.









Euratom a écrit :



C’est assez étrange, tu défends davantage un agrégateur de contenu que les éditeurs de contenu. Pourtant un agrégateur de contenu est par définition une coquille vide qui capte la production des autres. Le jour ou t’auras plus rien à lire, tu regretteras peut-être ces entreprises hyper-subventionnées qui se plaignent plus qu’elles n’agissent et pleurent derrière la bien-pensance de l’utilité de leur présence dans la société pour piller les autres.



Le problème est plus complexe que l’opposition manichéenne ayants-droit vs. Google, ce dernier étant aussi, voire plus, pourri que ceux que tu critiques.







On peut etre d’accord avec Google sur certains points et rester en desaccord sur d’autres.

L’idee de faire payer un titre, un lien et trois lignes de contenu, surtout dans l’idee de faire de la publicite a la source, c’est une aberration et il n’est pas difficile d’etre d’accord avec Google sur ce sujet.



Je ne sais pas si bingo est 100% pour Google, mais sur ce point je ne vois pas trop comment qualifier le comportement des editeurs de presse autrement que “abus pueril”.



Ajoutons que ces sites pourraient facilement se desindexer de Google s’ils le souhaitaient vraiment, mais qu’ils aiment cette publicite gratuite… sauf qu’ils veulent en plus etre payes pour le droit de… recevoir cette publicite.

Rappelons que Internet est public par defaut, et que si tu ne souhaites pas etre public, tu dois le parametrer toi-meme. Ici, c’est simple: robots.txt. Et la preuve a deja ete fournie que certains de ces editeurs autorisent explicitement Google News dans leurs robots.txt et continuent pourtant a se plaindre d’etre indexes par le mechant Google. Il y a un principe de droit general qui veut que tu ne peux pas porter plainte contre autrui pour les consequences de tes propres actes… mais ca ne vaut pas en politique.



Alors evidemment, le probleme pourrait etre different (et encore, ca reste a voir) si Google reprenait l’integralite des articles indexes - mais il ne s’agit ici que d’extraits - ou indexait malgre eux des sites qui manifestait (via robots.txt) leur volonte de ne pas etre indexes. Rien de tout ca ici, donc les editeurs n’ont pas ma sympathie.









aureus a écrit :



Ca me fait doucement rire ces “dans les dents, bien fait” on sait même pas si ça va réellement nuire aux éditeurs parce que je doute que les gens arrêtent de s’informer….&nbsp;

On sait juste que quand le service existait, si t’y était pas c’était nuisible (plus ou moins vu qu’on a pas les chiffres) mais si le service existe plus…&nbsp;&nbsp;

Mon avis que les journaux sont pas mécontents.





pas si simple. j’utilise yahoo actualités régulièrement. si je devais aller regarder sur une 20ène de sites je bosserais 1h par jour&nbsp;<img data-src=" />



quand tu attaques un gros …, il se défend !!!

&nbsp;








VilraleuR a écrit :



Décidément l’histoire se répètte avec toujours la même conclusion !



Son un peu concon qu’en même les ayants droits …

&nbsp;





et pas qu’un peu



Pas mal d’éditeurs de presse devraient déjà commencer par respecter la Charte de Munich au lieu de bien souvent raconter n’importe quoi dans certains articles








malock a écrit :



Dans le fond, je suis assez en accord avec ton propos.

Tout de même, je pense qu’il faut nuancer cette phrase : “Internet est riche de sa diversité à travers la création de contenu, pas grâce aux outils qui l’agrègent”.

Je crois que la difficulté la plus importante à laquelle “nous” devons faire face est bien la recherche de données dans le tas de la “création de contenu”. Créer du contenu c’est chouette mais s’il n’est pas accessible, c’est perdu.

Agréger le contenu, le trier, le classer, etc… c’est bien ce qu’il y a de plus important à faire.





Oui, les deux sont complémentaires. Ce sont deux acteurs d’un même résultat : l’information. Le premier la crée, le deuxième permet de la trouver de manière pertinente.

Mais les deux acteurs du système ne sont pas indissociables. La création de contenu continuera encore, avec ou sans outils pour les agréger. Ca sera juste plus compliqué pour le trouver, et dans un monde dans lequel nous sommes maintenant habitués à avoir / vouloir tout immédiatement (un peu comme des gamins…), je ne doute pas un seul instant que cela sera très frustrant !

&nbsp;





batoche a écrit :



Saut que ce n’est pas un agrégateur de contenu, mais un agrégateur de titres. Le contenu ne reste accessible que sur le site de l’éditeur. Un journal, d’un point de vue de visibilité a tout intérêt à figurer sur GN.



Le problème vient de la concurrence directe qu’ils se prennent dans la tronche : difficile de vendre un abonnement, ou de simplement fidéliser l’internaute lorsque ce dernier a accès à une page lui permettant de picorer à droite à gauche sans s’attarder.



==&gt; Ca oblige les editeurs à être encore plus dépendant de la pub, et donc de google.





Le contenu d’un article est constitué de plusieurs éléments (images, graphiques, paragraphes, citations, titres etc.) pour lesquels le “consommateur” peut avoir un intérêt différencié, accordant plus d’importance à un élément qu’à un autre, mais qui tous doivent être cohérent avec le sujet traité. Et c’est la somme de ces éléments cohérents qui forme le contenu.



Quant à la visibilité… je te rejoins quand tu dis que c’est tout bénef pour les rédactions d’apparaître sous Google News. Enfin tout bénef, disons qu’ils ont tout simplement pas le choix. Et c’est peut-être là, le vrai coeur du problème car Google s’est imposé de fait comme un intermédiaire central sur le web/internet dont la structure est, dans ses fondements , décentralisée. Mais c’est un autre débat !









Euratom a écrit :



(…)

&nbsp;La création de contenu continuera encore, avec ou sans outils pour les agréger.&nbsp;

&nbsp;(…)





Je me le demande. Sincèrement. Je ne suis pas sûr que la création de contenu va se poursuivre (continuer de croître) lorsque personne n’est capable d’y accéder, à ce contenu.









ActionFighter a écrit :



Ça existe aussi en France, ça s’appelle un publi-reportage.





Ca n’a pas tout a fait la meme forme. En france c’est écrit en gros. La c’est un vrai journaliste qui fait un article parfaitement similaire à un autre article, sans mention du publireportage.





Je ne sais pas si c’est légal en France.

&nbsp;









Loch a écrit :



Ca n’a pas tout a fait la meme forme. En france c’est écrit en gros. La c’est un vrai journaliste qui fait un article parfaitement similaire à un autre article, sans mention du publireportage.



Je ne sais pas si c’est légal en France.





Non, ce n’est pas légal en France, mais ça n’empêche pas les mauvaises pratiques.



Et puis la plupart des rédacteurs s’autocensurent déjà lorsqu’il s’agit de parler de produits face à la pression des annonceurs.



« CF mon commentaire du dessus &nbsp;et celui d’avant . D’une part, Google news est en “opt-in”, dans il y a “de facto” une autorisation. D’autre part, non, les URL ne sont pas considéré comme le “contenu” d’un site (sauf à vouloir revoir le fonctionnement du net), et le référencement est considéré comme un service aux entreprises, qui pourrait très bien être payant ( cf , par exemple :&nbsp;http://boutique.pagesjaunes.fr/fiches/referencement-pagesjaunes/ ). Alors certes, certains services sur internet sont en “opt-out” (raison technique), mais tu as toujours moyen de ne pas y figurer (et très facilement si tu le souhaites). Il y donc toujours un “consentement” pour ces services, gratuit de sur-crois. Bref ,tu n’aurais pas cette conversation si Google n’avait pas autant de poids sur internet (ou si, comme le dit très bien l’article, ils payaient leur impôts dans les pays d’origine). Mais c’est pourtant ces point là qu’il faut viser, par sur le “fonctionnement” de Google news qui est “on ne peut plus normal”! »




&nbsp;Ce sont de bons éléments de réflexion et je suis d'accord avec ça. Il s'agit d'un désaccord commercial. Je ne dis pas le contraire.       






 Et je ne défend personne, ni Google, ni des organes de presse (je défends peut-être la légitimité de la loi). Je réagis seulement à des commentaires qui fustigent la loi ou les règles comme si c'était la vieille économie (en l'occurrence la presse) qui téléguidait le législateur. Si la loi ne plait pas à Google ou à quiconque, on va en discuter avec son député. Et on râle après sur des actes concrets.

« Tu insinues qu’un lien est en soit un contenu ayant nécessité un travail? L’article pointé, certes, mais le lien, j’ai un gros doute. Contrairement à 20 Minutes qui paie pour un article et pas pour un lien. »&nbsp;



    &nbsp;          

Qu'on se comprenne bien : je parle du travail du journaliste et de l’entreprise qui l'emploie. A part ça, je dis simplement que faire une page web ou un service constitué de liens html qui pointent sur des sites externes ressemble beaucoup à faire un site web constitué de pages web externes construites avec le travaille d'autres personnes.







« Pour ce qui est de l’autorisation, il semble d’après les commentaires et les liens vers les CGU de google news que c’est du opt-in et donc un choix des médias de s’y inscrire. Au pire ils peuvent refuser en mettant un robots.txt, donc ce n’est clairement pas d’être présent sur Google News qui les ennuie.&nbsp; »




     S'il s'agit d'une inscription de sites de presse auprès de Google News (opt-in), c'est vrai que ça change le problème        








  « Et enfin, il me semble que la règle générale, c'est de payer pour être répertorié dans un catalogue/annuaire, et non l'inverse.         »           

&nbsp;

Cela dépend de l'accord commercial entre eux (Google et la presse) et visiblement, il y a désaccord. A eux de se mettre d'accord s'ils veulent gagner de l'argent ensemble.






     &nbsp;Par exemple, quand une radio musicale passe de la musique, la radio paie la SACEM, et la radio peut également percevoir une rémunération pour faire la publicité d'un artiste. Ce sont des accords de licences ou des partenariats commerciaux.           






     &nbsp;           

Pour conclure, je précise que je n'ai rien contre Google, je n'ai rien contre la presse. Je ne fais que réagir à des commentaires.

C’est une analogie intéressante.&nbsp; Je peux être en partie d’accord avec ton analyse de la situation. Le numérique chamboule les activités de presse et journalistiques. Une adaptation du modèle économique de la presse aux nouvelles technologies est nécessaire. D’autre part, effectivement, Google est une cible facile parce que c’est une multinationale, aux bénéfices importants, avec une croissance exponentielle, unique en son genre (même si je pense que Google a les moyens suffisants pour se défendre).




   Pourtant, dire que Google offre un service gratuit me gêne un peu. Un peu partout sur le web,&nbsp; j'ai l'impression de lire souvent des affirmations qui laissent penser que les services de Google sont gratuit. Et du fait de cette hypothétique gratuité, si des gens se plaignent de Google ou tentent de "tordre le bras" à Google (procès, nouvelles lois votées, etc), ceux-ci seraient des gens injustes, sans reconnaissance, voire belliqueux ou avares de leur position dominante.          






   De ces affirmations qui me semblent incorrectes, je dirais que :         







  • la société Google ne représente pas à elle toute seule les nouvelles technologies. Autrement dit, la presse n’a pas besoin de Google pour utiliser les nouvelles technologies. La Presse a sûrement besoin, entre autres, de son partenariat avec Google, mais Google News n’est pas le seul outil technologique. Beaucoup de choses restent à inventer et ces choses ne seront pas inventées uniquement par Google (et pour les besoins de Google : Google innove mais faudrait pas la confondre avec une fondation ou une ONG)

  • &nbsp;Google n’est pas gratuit. Google collecte des données de ses utilisateurs, Google se rémunère avec la publicité ciblée, Google profite de la synergie entre ses multiples services et avec la multitude de ses utilisateurs dans le Monde (les activités de TF1, NRJ non plus ne sont pas gratuites, même si le quidam peut regarder TF1 ou écouter NRJ gratuitement)



    Pour finir et pour être précis, un office de tourisme est de la responsabilité d’une Commune ou d’un groupement de Communes, voire d’un groupements de personnes souhaitant développer les activités d’un territoire (syndicat d’initiative). Google et les organes de presse sont des entreprises commerciales indépendantes entre elles qui tentent de faire des bénéfices ensemble.








wormidable a écrit :



On peut etre d’accord avec Google sur certains points et rester en desaccord sur d’autres.



L'idee de faire payer un titre, un lien et trois lignes de contenu, surtout dans l'idee de faire de la publicite a la source, c'est une aberration et il n'est pas difficile d'etre d'accord avec Google sur ce sujet.      






Je ne sais pas si bingo est 100% pour Google, mais sur ce point je ne vois pas trop comment qualifier le comportement des editeurs de presse autrement que "abus pueril".      






Ajoutons que ces sites pourraient facilement se desindexer de Google s'ils le souhaitaient vraiment, mais qu'ils aiment cette publicite gratuite... sauf qu'ils veulent en plus etre payes pour le droit de... recevoir cette publicite.      

Rappelons que Internet est public par defaut, et que si tu ne souhaites pas etre public, tu dois le parametrer toi-meme. Ici, c'est simple: robots.txt. Et la preuve a deja ete fournie que certains de ces editeurs autorisent explicitement Google News dans leurs robots.txt et continuent pourtant a se plaindre d'etre indexes par le mechant Google. Il y a un principe de droit general qui veut que tu ne peux pas porter plainte contre autrui pour les consequences de tes propres actes... mais ca ne vaut pas en politique.






Alors evidemment, le probleme pourrait etre different (et encore, ca reste a voir) si Google reprenait l'integralite des articles indexes - mais il ne s'agit ici que d'extraits - ou indexait malgre eux des sites qui manifestait (via robots.txt) leur volonte de ne pas etre indexes. Rien de tout ca ici, donc les editeurs n'ont pas ma sympathie.







&nbsp;



Voilà typiquement le genre d'affirmation qui me gêne. En résumé, ça veut dire grossomodo :     







  • Les éditeurs, la presse veulent gagner de l’argent

  • Google ne fait qu’indexer des pages web et fait de la publicité gratuite aux éditeur

  • Google = internet = public = suite de liens html = gratuit





    &nbsp;Mais on pourrait faire la même liste à charge pour Google :



  • Google collecte des données, vend de la publicité ciblée, organise la synergie entre ses différents services/outils/filiales

  • La presse, les éditeurs produisent du contenu dont Google News se sert pour attirer des utilisateurs sur ses services

  • Google se prend pour le grand ordonnateur d’internet alors qu’il n’est qu’un composant parmi d’autres sur la toile



    En somme, internet c’est l’anarchie, c’est gratuit, on a le droit de faire n’importe quoi et ceux qui essaient de vendre des services payant sur le web sont des escros. Vive Google le bienfaiteur (j’en fais un peu trop là, mais ça me fait rire)



    &nbsp;

    Sérieusement, Google aussi veut gagner de l’argent, Google construit des services pour ses propres besoins et intérêts avant tout (comme toute société commerciale) et internet est un espace public mais Google n’agit pas toujours pour le bien d’internet.



“La presse, les éditeurs produisent du contenu dont Google News se sert pour attirer des utilisateurs sur ses services”Non, Google News se sert des titres et des urls, pas du contenu. Si le titre seul suffit à ce que l’internaute n’aille pas sur le site mais reste sur Google News je donne pas cher de la presse.


Merci pour ces précisions. En tout cas, Google ne fait pas de revue de presse. Une revue de presse consiste à faire une synthèse à partir de morceaux d’articles ou à comparer les articles entre eux.




    D'ailleurs, pour citer moi aussi wikipedia :          

&nbsp;

« En droit français, la revue de presse est une exception au droit d'auteur défini par l’article 122-5 du Code de la propriété intellectuelle



&nbsp;

&nbsp;La jurisprudence la restreint strictement à «&nbsp;la présentation conjointe et comparative de divers commentaires émanant de journalistes différents et concernant un même thème ou un même événement&nbsp;» (…)



&nbsp;Les conditions cumulatives indispensables pour prétendre à cette exception au droit d’auteur sont donc:




  • élaboration par un organe de presse, qui ne saurait s’opposer à l’utilisation réciproque de ses propres articles par les autres organes de presse cités pour leurs propres revues de presse;

  • regroupement organisé par thème ou événement&nbsp;: la revue de presse - même si les critères sont moins sévères que pour les ouvrages de compilations définis par le Code de la Propriété Intellectuelle - doit faire montre d’un effort de compilation témoignant d’un travail de classement;

  • respect du droit moral et patrimonial des auteurs&nbsp;: citations courtes qui ne devraient pas dispenser le lecteur de lire l’article original, mention complète de l’auteur et de l’organe source permettant au lecteur de s’y reporter aisément. »



    https://fr.wikipedia.org/wiki/Revue_de_presse


L’un n’empêche pas l’autre. D’ailleurs, c’est quoi ce raisonnement qui consiste à ignorer que Google agit dans son propre intérêt ? Google fait ça pour perdre son temps ? pour le bien de l’humanité ?




 Pourquoi vous prenez la défense d'un camp contre un autre ? Vous ne savez pas réfléchir, prendre du recul sur les choses ? What else ?

Où est ce que je prend la défense de Google en précisant qu’il ne sert pas du contenu mais seulement du titre ? Je ne fais qu’énoncer un fait. Tu déformes la réalité en disant que Google News utilise le contenu, je rétablit la vérité. Rien que ça. Pas de parti pris.

Oui Google est un gros méchant qui monnaie nos infos personnelles, mais c’est un autre débat (et je pense que la presse s’en fiche comme de l’an 40 de ce que fait Google avec nos infos personnelles).

&nbsp;

Pareil quand je dis que la presse va mal si le titre seul suffit à avoir toute l’information nécessaire ? J’énonce juste un fait. &nbsp;Si je veux juste des titres j’écoute les titres du flash radio, je vais pas lire un journal… Quand je lis un journal (papier ou sur internet) je m’attends à un fond, une enquête, une réflexion. Bref pas qu’un titre… Il me semble que tout le problème de la presse papier vient du fait qu’ils ont tendance à oublier ce détail.


« Où est ce que je prend la défense de Google en précisant qu’il ne sert pas du contenu mais seulement du titre ? Je ne fais qu’énoncer un fait. Tu déformes la réalité en disant que Google News utilise le contenu, je rétablit la vérité. Rien que ça. Pas de parti pris. »

&nbsp;

Désolé. Dans mes commentaires précédent, j’explique mon point de vue sur ce sujet. Et dans l’extrait que tu as cité, il s’agit d’une exagération pour montrer en conclusion plus sérieusement ce que je pense vraiment( et justement, je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis).



&nbsp;



  « Oui Google est un gros  méchant qui monnaie nos infos personnelles, mais c'est un autre débat  (et je pense que la presse s'en fiche comme de l'an 40 de ce que fait  Google avec nos infos personnelles). »     





Je ne parle pas du sujet de la vie privée, je parle de l’activité commerciale de Google. Google est une société qui tisse des partenariats notamment avec des organes de presse. Google ne fait pas naïvement des liens vers le reste du web. C’est le sens de mon commentaire précédent.



&nbsp;      



&nbsp;



 « Pareil quand je dis  que la presse va mal si le titre seul suffit à avoir toute l'information nécessaire ? J'énonce juste un fait. &nbsp;Si je veux juste des titres  j'écoute les titres du flash radio, je vais pas lire un journal... Quand je lis un journal (papier ou sur internet) je m'attends à un fond, une  enquête, une réflexion. Bref pas qu'un titre... Il me semble que tout le problème de la presse papier vient du fait qu'ils ont tendance à  oublier ce détail. »     





Oui, je crois comprendre ce que tu veux dire.








joma74fr a écrit :



Voilà typiquement le genre d’affirmation qui me gêne. En résumé, ça veut dire grossomodo :





  • Les éditeurs, la presse veulent gagner de l’argent

  • Google ne fait qu’indexer des pages web et fait de la publicité gratuite aux éditeur

  • Google = internet = public = suite de liens html = gratuit





     Mais on pourrait faire la même liste à charge pour Google :



  • Google collecte des données, vend de la publicité ciblée, organise la synergie entre ses différents services/outils/filiales

  • La presse, les éditeurs produisent du contenu dont Google News se sert pour attirer des utilisateurs sur ses services

  • Google se prend pour le grand ordonnateur d’internet alors qu’il n’est qu’un composant parmi d’autres sur la toile



    En somme, internet c’est l’anarchie, c’est gratuit, on a le droit de faire n’importe quoi et ceux qui essaient de vendre des services payant sur le web sont des escros. Vive Google le bienfaiteur (j’en fais un peu trop là, mais ça me fait rire)

     

    Sérieusement, Google aussi veut gagner de l’argent, Google construit des services pour ses propres besoins et intérêts avant tout (comme toute société commerciale) et internet est un espace public mais Google n’agit pas toujours pour le bien d’internet.





    Tres mauvais resume de ma position. Tu m’attribues des arguments que je n’ai pas avance.



    • Je ne critique pas les editeurs de presse de vouloir faire de l’argent. Ou as-tu lu ca? Je critique leur volonte de faire d’un lien hypertexte et trois lignes un “bien” monetisable alors que le lien hypertexte est la base du Net.

    • De meme, je n’ai pas dit que Google ne faisait pas d’argent la-dessus. Ils en font, meme si c’est indirect dans le cas de Google News, mais ce n’est pas le probleme ici.



      Internet est une forme d’anarchie au sens basique du terme: pas de hierarchie. Mais il y a des regles, et des possibilites de monetisation. Si tu relis le debut de mon commentaire, j’ai bien precise qu’il etait possible d’etre en accord avec Google sur certains points seulement, et c’est mon cas ici: je n’ai parle que de la notion de citer un extrait et de faire un lien, le premier point etant une exception assez reconnue au droit d’auteur comme au copyright, le second etant la base meme d’Internet. Pour le reste, je sais que Google a lui-meme des comportements abusifs.



      La ou ces editeurs de presse se comportent comme des “escrocs” (pour reprendre ton propre terme, meme utilise avec ironie), c’est quand ils font tout pour etre indexes, puis s’en plaignent. C’est le seul reproche que je fais en impliquant l’idee qu’ils ont un comportement abusif.



      Bref, je trouve que tu me reponds un peu agressivement sur des points que je n’ai ni avances ni meme sous-entendus.




Voilà au moins qui devrait mettre les choses au clair, si le traffic des site de news baisse, ça voudra dire que Google amenait des visiteurs, si au contraire il monte de manière fulgurante alors ça voudra dire que le méchant Google volait le pain de la bouche des enfants des propriétaires des dits sites. On sera fixé le 16 décembre au soir.



Sinon j’espère que les sites en question ont banni tout hyperlien externe de leurs pages, car clairement mettre un hyperlien c’est du vol, comme le disent tant de commentateurs ici.


Décidément l’histoire se répètte avec toujours la même conclusion !



Son un peu concon qu’en même les ayants droits …





&nbsp;Comme c’est drôle… cette taxe a été instaurée car justement google reprenait des travaux de la presse sans payer quoi que ce soit…

Cela vous choque…?

Et plus loin, on discute du fait que tout travail mérite salaire, et qu’il faudrait trouver un mode de rémunération pour les journalistes…style Nextinpact?

Étrange non?