687 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture en 2013

687 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture en 2013

Isabelle Attard vs le gouvernement, S02E01

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Xavier Berne

Publié dans

Logiciel

07/08/2014 4 minutes
61

687 000 euros de logiciels libres pour le ministère de l’Agriculture en 2013

Contrairement à l’idée reçue, logiciel libre n’est pas forcément synonyme de gratuité. Le ministère de l’Agriculture a par exemple dépensé 687 000 euros l’année dernière pour des programmes non privateurs. Pour autant, il a davantage ouvert son portefeuille pour des solutions propriétaires. Explications. 

Après avoir lancé l’année dernière une première salve en direction de tous les membres du gouvernement Ayrault, la députée Isabelle Attard a renouvelé son opération en juin dernier. L’objectif ? Connaître le montant dépensé annuellement par chaque ministère pour des logiciels (Microsoft Office, Windows, VLC...), qu’ils soient libres ou propriétaires. Et la première réponse à tomber provient du ministère de l’Agriculture, qui indique cette semaine avoir déboursé 2,129 millions d’euros au cours de l’année 2013. Ce montant est sensiblement identique à l’année précédente, puisque 2,088 millions d’euros avaient alors été versés pour des logiciels.

 

Dans le détail, la majorité de cette somme a été allouée à des logiciels propriétaires : 106 000 euros pour des logiciels de bureautique, plus 1,336 million d’euros pour des logiciels d’infrastructures - de type serveur DNS ou messagerie IMAP. Cela nous donne donc 1,442 million d’euro pour du propriétaire contre 687 000 euros pour du logiciel libre. Néanmoins, ce montant accordé au libre est le plus important de toute la période détaillée, qui remonte jusqu’à 2008, comme l’avait demandé Isabelle Attard.

 

agriculture logiciels

Du libre pour la messagerie, la bureautique (LibreOffice), la navigation Web, etc.

Même si le ministère de l’Agriculture ne précise pas quels logiciels propriétaires ont été achetés par ses services (Windows ? Office ?), il rappelle son engagement en faveur du logiciel libre et donne quelques exemples. On apprend en ce sens que la Rue de Varenne « utilise des logiciels libres notamment :

  • Au niveau du poste de travail : s'agissant de la suite bureautique, le ministère a opté pour la suite OpenOffice.org (désormais remplacée par LibreOffice) dès 2008 et généralisé l'usage du format pivot OpenDocument. Il en est de même pour l'ensemble des logiciels courants client de messagerie, navigation Internet, lecture multimédia...            
  • Au niveau des composants logiciels cœur d'infrastructure : système d'exploitation des serveurs du centre de production, composants applicatifs, logiciels de supervision, gestionnaire de base de données (progressivement depuis 2012), briques logicielles du système d'information décisionnel (sur certains cas d'usage),
  • Au niveau de certains progiciels, notamment dans le domaine collaboratif : messagerie, agenda, annuaire d'entreprise, forums, gestion électronique de documents, sites Internet et intranet... »

Reprenant quasiment au mot près les éléments de langage distillés lors de la réponse à la précédente question d’Isabelle Attard, Stéphane Le Foll assure à nouveau à la députée que son ministère « met en œuvre depuis de nombreuses années une stratégie technique faisant un large usage de composants libres ». Il explique à cet égard que « le recours à ce type de logiciels est systématiquement étudié tant sur les plans techniques qu'économiques (en coûts complets) », et que ce n’est qu’au terme de ces études qu’il est décidé de recourir à un logiciel libre ou propriétaire.

Le ministère de l'Agriculture, un nain au regard des géants de Bercy ou de la Défense 

En attendant que les autres ministères dévoilent eux aussi leurs chiffres, rappelons que d’après les chiffres obtenus l’année dernière, le ministère de l’Agriculture faisait plutôt partie des « petits » acquéreurs de logiciels, loin derrière les géants de Bercy (près de 100 millions d’euros annuels), de l’Intérieur et de la Défense, qui affichaient tous deux plus 70 millions d’euros de dépenses pour 2011.

 

Voici d’ailleurs notre synthèse des informations récupérées l’année dernière :

 

Tableau dépenses des ministères en 2013

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Du libre pour la messagerie, la bureautique (LibreOffice), la navigation Web, etc.

Le ministère de l'Agriculture, un nain au regard des géants de Bercy ou de la Défense 

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Commentaires (61)




Connaître le montant dépensé annuellement par chaque ministère pour des logiciels (Microsoft Office, Windows, VLC…)





VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?



Cordialement,

Monsieur le chipoteur








georges_biburli a écrit :



VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?



Cordialement,

Monsieur le chipoteur





nope

dans la partie “Du libre pour la messagerie, la bureautique (LibreOffice), la navigation Web, etc.” à la fin de la première puce, tu lis clairement “lecture multimédia” <img data-src=" />









georges_biburli a écrit :



VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?



Cordialement,

Monsieur le chipoteur







Il n’y a pas d’erreur, j’évoque les “logiciels” juste avant, pas uniquement les logiciels libres ou gratuits.



OK, comme on parlait d’infra plus loin, et que pour moi VLC doit pas coûter grand chose, je me demandais s’il y avait une coquille…








georges_biburli a écrit :



VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?







Savais-tu qu’il y a un player VNC dans VLC? <img data-src=" />



Le cône de chantier vaincra dans les villes comme dans les campagnes ! <img data-src=" />








jb a écrit :



Savais-tu qu’il y a un player VNC dans VLC? <img data-src=" />





Dis plutôt ce qu’il n’y a pas dans VLC ça ira plus vite. <img data-src=" />





Dis plutôt ce qu’il n’y a pas dans VLC ça ira plus vite.



un IPhone.



Ce qui en soit est une bonne nouvelle.


Je ne comprends pas. À partir d’un moment où le code source est libre, pourquoi faut-il payer? Ou alors il y a une licence qui te permet de modifier à ta guise une fois que tu as payé, et qui t’interdit de distribuer?



Merci








Sakthivel a écrit :



Je ne comprends pas. À partir d’un moment où le code source est libre, pourquoi faut-il payer? Ou alors il y a une licence qui te permet de modifier à ta guise une fois que tu as payé, et qui t’interdit de distribuer?



Merci





code source est libre c’est différent de gratuit.



En 2012, l’éducation nationale a dépensé 220 00 € en logiciels libres. Il manque un 0 ou pas ?


Je serais curieux de savoir s’il font des dons aux projet libre qu’ils utilisent <img data-src=" />

Le libre c’est bien, mais le soutenir (financièrement ou en participant) c’est encore mieux. Combien de boite se disent libre-friendly alors qu’ils ne font qu’augmenter leur marge en ne payant rien pour les softs qu’ils utilisent :rage:

C’est comme utiliser la voiture du copain/voisin/communauté il faut penser à le/la remercier après








Funigtor a écrit :



Dis plutôt ce qu’il n’y a pas dans VLC ça ira plus vite. <img data-src=" />







Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:





  • lecteur PDF

  • lecteur PPT/PPS

  • lecteur de scènes 3D











amikuns a écrit :



code source est libre c’est différent de gratuit.









Oui, c’est pour ça que je dis que je ne comprends pas… <img data-src=" />









Sakthivel a écrit :



Je ne comprends pas. À partir d’un moment où le code source est libre, pourquoi faut-il payer? Ou alors il y a une licence qui te permet de modifier à ta guise une fois que tu as payé, et qui t’interdit de distribuer?



Merci







Un logiciel ce n’est pas qu’un code source c’est aussi tout un écosystème qu’il faut maintenir, des personnes qu’il faut aider/former, des mises à jour qu’il faut tester et parfois même des participations financières au code source. Bah oui, Logiciel Libre ne signifie pas codé par des enfants de 12 ans qui débutent en info. Souvent ce sont des pro qui sont embauchés pour faire ça.



Si on y ajoute que les administrations (et les entreprises en général) utilise excel comme applicatif métier, passer à LO ça signifie recoder une grande partie des feuilles de calcul voire de macro. Et ça a un coût.

Heureusement pour les gens, passer de Excel 2003 à Excel 20102013 ça coûte aussi la blinde.










Sakthivel a écrit :



Oui, c’est pour ça que je dis que je ne comprends pas… <img data-src=" />





Certains logiciels libres sont payant, les coûts de formations, d’installation, de maintenance, qui peuvent être les salaires des fonctionnaires chargés de ces tâches ou de contractuels embaucher exprès pour cela.









jb a écrit :



Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:





  • lecteur PDF

  • lecteur PPT/PPS

  • lecteur de scènes 3D









    Pas si farfelu que ça les visionneuses “Office” (PDF, Word, Excel, PPT, …) mais bon ptet sous forme de plugins.



    Un lecteur pour tous les lires et dans le Cône les rentrer.







    artragis a écrit :



    Un logiciel ce n’est pas qu’un code source c’est aussi tout un écosystème qu’il faut maintenir, des personnes qu’il faut aider/former, des mises à jour qu’il faut tester et parfois même des participations financières au code source. Bah oui, Logiciel Libre ne signifie pas codé par des enfants de 12 ans qui débutent en info. Souvent ce sont des pro qui sont embauchés pour faire ça.



    Si on y ajoute que les administrations (et les entreprises en général) utilise excel comme applicatif métier, passer à LO ça signifie recoder une grande partie des feuilles de calcul voire de macro. Et ça a un coût.

    Heureusement pour les gens, passer de Excel 2003 à Excel 20102013 ça coûte aussi la blinde.







    +1 sans oublier les adaptations requises en fonction des besoins du client (développement spécifiques).



    En même temps, sauter de Excel 2003 à 20102013 (même Word d’ailleurs), c’est comme sauter pieds et poings liés du haut de la Tour Eiffel. Déjà que de 2003 à 2007 c’est pas toujours évident (feuille de suivit financier qui avait poser problèmes par ex).









Sakthivel a écrit :



Je ne comprends pas. À partir d’un moment où le code source est libre, pourquoi faut-il payer? Ou alors il y a une licence qui te permet de modifier à ta guise une fois que tu as payé, et qui t’interdit de distribuer?



Merci







Imagine la situation suivante :



Une structure a besoin d’un système de messagerie, d’un annuaire et d’un serveur de fichiers, mais n’a pas les compétences techniques pour installer et maintenir l’environnement (libre ou proprio). Il faut bien que quelqu’un travaille pour que ça marche.



Ce serait bien d’avoir le détail des dépenses comme le coût d’achat des licences, le coût d’installation, de formation, de maintenance, ….



Ces chiffres sont ils disponibles ?


Le logiciel libre est une bonne idée… si on l’utilise comme tel

Après il est clair que les développements spécifiques ultérieurs peuvent finir par coûter plus cher que des licences de logiciels propriétaires déjà pourvus de ces développements spécifiques…

Un certains nombre de sociétés ont été surprises par les logiciels libres, pensant à une bonne affaire, en voyant les couts s’allonger par la suite.

On ne voit souvent que le côté émergé de l’iceberg avec le cout du seul logiciel…








unCaillou a écrit :



En 2012, l’éducation nationale a dépensé 220 00 € en logiciels libres. Il manque un 0 ou pas ?







Oui, c’est une coquille de notre part : il est bien question de 220 000 euros.



Vous pourrez en lire davantage sur la réponse liée : http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-27629QE.htm



J’ai l’impression que beaucoup d’entre vous ne comprennent pas le côté payant du libre. Ce n’est pas une histoire d’équipe de maintenance interne, ou de développeur à payer pour participer a tel ou tel projet.

C’est surtout une histoire de support exterieur, comme pour RHEL chez RedHat qui est payant au support.

Enormement de produit libre sont traité et dév de la sorte dans le milieu pro.








jb a écrit :



Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:







Une prise en charge d’HTCPCP, histoire de dire que VLC fait aussi le café, ça serait pas mal <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



Une prise en charge d’HTCPCP, histoire de dire que VLC fait aussi le café, ça serait pas mal <img data-src=" />







Dans VLC depuis longtemps. Et enlevé dans les dernières versions.









jb a écrit :



Dans VLC depuis longtemps. Et enlevé dans les dernières versions.







Haan, j’avais raté ça ! <img data-src=" />



Ça semble logique vu le support de trucs comme libcaca <img data-src=" />









RafCorDel a écrit :



Le logiciel libre est une bonne idée… si on l’utilise comme tel

Après il est clair que les développements spécifiques ultérieurs peuvent finir par coûter plus cher que des licences de logiciels propriétaires déjà pourvus de ces développements spécifiques…

Un certains nombre de sociétés ont été surprises par les logiciels libres, pensant à une bonne affaire, en voyant les couts s’allonger par la suite.

On ne voit souvent que le côté émergé de l’iceberg avec le cout du seul logiciel…





Il y a déjà de nombreux exemples dans lesquels une migration vers des logiciels libres ont permis d’économiser de l’argent : la ville de München (Allemagne), la Gendarmerie Nationale, ou encore la ville de Toulouse. Bien sûr si on ne regarde que les coûts à court terme cela coûte de l’argent, comme toute migration… Il faut regarder les coûts à long terme. Par ailleurs, l’argent, au lieu de servir essentiellement à payer des licences (souvent à un éditeur étranger), va servir à payer le support, la migration, le développement spécifique, etc. ce qui peut être assuré par des boîtes françaises. Personne n’a jamais dit que passer au logiciel libre enlevait tous les coûts.



Mais, comme on en a déjà maintes fois discuté dans ces colonnes, le coût est loin d’être le seul argument en faveur du libre, surtout quand on parle d’administrations publiques. Rappelons les trois avantages du logiciel libre : Liberté, Égalité, Fraternité.



L’article dit que le Ministère de l’Agriculture a adopté le format de fichiers ODF, ce qui est une bonne nouvelle : c’est un format de fichiers qui a été choisi, et non pas une suite bureautique particulière. Cela va permettre de faire jouer la concurrence : plusieurs éditeurs logiciels vont pouvoir participer aux appels d’offre pour lire les fichiers ODF du Ministère. Le Ministère y a gagné en liberté, et il n’y a plus d’éditeur logiciel privilégié, les différents acteurs du secteur se retrouvent à égalité. Fraternité, parce que ce sont des boîtes françaises et européennes qui assureront le support, les migrations, les formations, les développements spécifiques… et non un éditeur étranger.



Au final, même si ça coûte plus cher, il est intéressant de passer au logiciel libre pour tout un tas de raisons, notamment l’indépendance numérique de notre pays.





Le ministère de l’Agriculture a par exemple dépensé 687 000 euros l’année dernière pour des programmes non privateurs.





sérieusement, vous adoptez la rhétorique de stallman ? …








Konrad a écrit :



Il y a déjà de nombreux exemples dans lesquels une migration vers des logiciels libres ont permis d’économiser de l’argent : la ville de München (Allemagne), la Gendarmerie Nationale, ou encore la ville de Toulouse. Bien sûr si on ne regarde que les coûts à court terme cela coûte de l’argent, comme toute migration… Il faut regarder les coûts à long terme. Par ailleurs, l’argent, au lieu de servir essentiellement à payer des licences (souvent à un éditeur étranger), va servir à payer le support, la migration, le développement spécifique, etc. ce qui peut être assuré par des boîtes françaises. Personne n’a jamais dit que passer au logiciel libre enlevait tous les coûts.



Mais, comme on en a déjà maintes fois discuté dans ces colonnes, le coût est loin d’être le seul argument en faveur du libre, surtout quand on parle d’administrations publiques. Rappelons les trois avantages du logiciel libre : Liberté, Égalité, Fraternité.



L’article dit que le Ministère de l’Agriculture a adopté le format de fichiers ODF, ce qui est une bonne nouvelle : c’est un format de fichiers qui a été choisi, et non pas une suite bureautique particulière. Cela va permettre de faire jouer la concurrence : plusieurs éditeurs logiciels vont pouvoir participer aux appels d’offre pour lire les fichiers ODF du Ministère. Le Ministère y a gagné en liberté, et il n’y a plus d’éditeur logiciel privilégié, les différents acteurs du secteur se retrouvent à égalité. Fraternité, parce que ce sont des boîtes françaises et européennes qui assureront le support, les migrations, les formations, les développements spécifiques… et non un éditeur étranger.



Au final, même si ça coûte plus cher, il est intéressant de passer au logiciel libre pour tout un tas de raisons, notamment l’indépendance numérique de notre pays.







+1



Les formats de fichiers sont très importants pour éviter de se retrouver bloquer avec un logiciel propriétaire et de ne plus être maître de ses données. Il faut au maximum utiliser des standards ouverts.



Comme tu le soulignes, on ne le prend jamais en compte dans les calculs mais si on fait bosser une boite française, une partie de l’argent servant à les payer revient à l’état sous forme de TVA, charges et autres.

D’ailleurs, je crois que c’est François Bayrou qui souhaitait que cela soit pris en compte dans les appels d’offres. C’est une bonne idée d’après moi.



Le coût de la migration peut faire peur mais on est gagnant sur pas mal de plan au final. Et même si cela coûte un peu plus cher, la maîtrise de nos données le vaut bien., non ?










georges_biburli a écrit :



VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?



Cordialement,

Monsieur le chipoteur





VLC est un lecteur multimédia très largement installé par défaut sur les ordinateurs de grandes entreprises (cotées au CAC40) sans doute pour la simple raison que ça lit presque tout ce qui est multimédia et que c’est donc plus tranquille pour un service informatique.



Par contre, je ne sais pas si ces entreprises reversent un peu d’argent à VLC pour continuer le développement.









goom a écrit :



VLC est un lecteur multimédia très largement installé par défaut sur les ordinateurs de grandes entreprises (cotées au CAC40) sans doute pour la simple raison que ça lit presque tout ce qui est multimédia et que c’est donc plus tranquille pour un service informatique.



Par contre, je ne sais pas si ces entreprises reversent un peu d’argent à VLC pour continuer le développement.





En France, pour les grandes entreprises (et même moins grandes) , très certainement pas!

“DSI : Ca serait pas de mal de donner à la boîte qui fait ce soft libre!”

“CFO : Pourquoi payer? C’est gratuit non? Moi j’ai rien payé quand je l’ai installé chez moi! Vous m’aviez dit que c’était gratuit!”.










Tim-timmy a écrit :



sérieusement, vous adoptez la rhétorique de stallman ? …





Je pense que c’était surtout pour éviter la répétition.Si tu regardes bien dans l’intro on passe de libre à logiciel non privateur puis à logiciel propriétaire en 3 lignes. C’est d’ailleurs la seule fois où ils l’utilisent dans l’article, du coup ça me semble un poil exagéré de parler d’adoption.









Khalev a écrit :



Je pense que c’était surtout pour éviter la répétition.Si tu regardes bien dans l’intro on passe de libre à logiciel non privateur puis à logiciel propriétaire en 3 lignes. C’est d’ailleurs la seule fois où ils l’utilisent dans l’article, du coup ça me semble un poil exagéré de parler d’adoption.







ben si, quand un terme inventé et utilisé dans un seul contexte, par un seul groupe de personnes (et uniquement dans le but de troller), devient une alternative au terme habituel, c’est qu’il est adopté …









Tim-timmy a écrit :



ben si, quand un terme inventé et utilisé dans un seul contexte, par un seul groupe de personnes (et uniquement dans le but de troller), devient une alternative au terme habituel, c’est qu’il est adopté …





Moi je voyais plutôt un moyen de s’assurer que tout son lectorat, même les ayatollahs du libre, comprenais bien de quoi on parlait.

Pis en plus comme c’est dans l’intro ça se voit sur la page principale et ça pousse les-dits ayatollahs à cliquer <img data-src=" /> <img data-src=" />

Pour moi adopter ça inclus une idée d’utilisation régulière. Mais tu as peut-être raison. Même si après ça ne me choque pas plus que ça.



C’est toujours ça de moins pour MS.<img data-src=" />


Quand on sait que l’administration anglaise a définitivement opté pour les formats de LibreOffice/OpenOffice, on se demande si nos gestionnaires savent encore compter… Et si une ville seule comme Munich réalise des millions d’économies, je vous laisse imaginer le gain par an en France avec un passage au libre, une fois pour toute !

Pendant ce temps, nos chers gouvernants continuent de monter leurs usines à ponctionner - alors que le début de solution est évident.








Sakthivel a écrit :



Je ne comprends pas. À partir d’un moment où le code source est libre, pourquoi faut-il payer? Ou alors il y a une licence qui te permet de modifier à ta guise une fois que tu as payé, et qui t’interdit de distribuer?



Merci







La licence (en tout cas les licences GPL et dérivées) n’imposent aucun paiement pour diffuser les modifications.

Cependant, les coûts engendrés par la migration en sus de la formation et de la migration en elle-même, peuvent être au choix :




  • amélioration du logiciel (la gendarmerie l’a fait pour le chiffrement des données avec Thunderbird par exemple) et diffusion des amélioration

  • adaptation du logiciel à des besoins métiers précis (reversés ou non à la communauté suivant l’intéret des modifications apportées)

  • correction de bug gênant pour l’utilisation qui en est faite…



    Donc oui, un logiciel libre peut être gratuit, mais le support ne l’est pas . D’ailleurs la majorité des logiciels libres “mainstream” sont développés par des entreprises (linux reçoit des contribution d’IBM, Intel, Windows…) .









lol.2.dol a écrit :



“CFO : Pourquoi payer? C’est gratuit non? Moi j’ai rien payé quand je l’ai installé chez moi! Vous m’aviez dit que c’était gratuit!”.







Rien n’est gratuit.



Le logiciel (totalement) libre permet surtout de s’affranchir des coûts de licence.

Il restera toujours (liste non exhaustive) :





  • Les coûts de mise en oeuvre

  • Les coûts d’exploitation

  • Les coûts de support utilisateur

  • Les coûts de veille (quid de la prochaine version / évolution)







    Ces coûts sont du même type que pour les logiciels propriétaire, mais il faut systématiquement comparer.

    La petite entreprise LAMBDA (mis pour RIen à Péter d’un PC) qui s’achète son PC portable avec MS Office dedans se fera moins chier à l’installation et à l’usage (malgré les plantage) de casquer une blinde que de comprendre le cycle complet d’emploi d’une machine sous Linux (car c’est encore pour le moment moins visible sous Windows que sous un type Linux). En sus, elle prend moins de risque de rencontrer une incompatibilité de document avec ses correspondants, du fait de l’égémonie microbienne ( mis pour µsoftienne <img data-src=" /> <img data-src=" /> ).



    A contrario, une administration qui est son propre nombril du monde, peut se permettre de jouer sur les effets de masse en dédiant une équipe de R&D qui tunera aux petits oignons un Linux. Là … et bien fini les concours de démineur (je témoigne d’une expérience de job d’été à l’URSSAF) pour les fonctionnaires et tout le monde au travail <img data-src=" />











jb a écrit :



Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:





  • lecteur PDF

  • lecteur PPT/PPS

  • lecteur de scènes 3D







    Est ce que VLC est bootable depuis une clef USB ?









Tim-timmy a écrit :



sérieusement, vous adoptez la rhétorique de stallman ? …







Les LL sont des orphelins et seul les privateurs ont un propriétaire ? <img data-src=" />









artragis a écrit :



Un logiciel ce n’est pas qu’un code source c’est aussi tout un écosystème qu’il faut maintenir, des personnes qu’il faut aider/former, des mises à jour qu’il faut tester et parfois même des participations financières au code source. Bah oui, Logiciel Libre ne signifie pas codé par des enfants de 12 ans qui débutent en info. Souvent ce sont des pro qui sont embauchés pour faire ça.



Si on y ajoute que les administrations (et les entreprises en général) utilise excel comme applicatif métier, passer à LO ça signifie recoder une grande partie des feuilles de calcul voire de macro. Et ça a un coût.

Heureusement pour les gens, passer de Excel 2003 à Excel 20102013 ça coûte aussi la blinde.













  • Groumfy a écrit :



    Imagine la situation suivante :



    Une structure a besoin d’un système de messagerie, d’un annuaire et d’un serveur de fichiers, mais n’a pas les compétences techniques pour installer et maintenir l’environnement (libre ou proprio). Il faut bien que quelqu’un travaille pour que ça marche.







    Merci!









jb a écrit :



Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:





  • lecteur PDF

  • lecteur PPT/PPS

  • lecteur de scènes 3D







    Un lecteur pour SID (son de C64) (pour écouter du Martin Galway)



    Ce serait parfait <img data-src=" /><img data-src=" />



Moi ce que je vois c’est que :




  • 472000 pour le proprio

  • 513000 pour le libre



    Donc le libre coûte plus chère que le proprio au final.


N’oublions pas de préciser que payer pour du proprio c’est souvent filer de la thune à des entreprises américaines et payer pour du libre c’est souvent filer de la thune à une entreprise Française qui va payer des impôts à plusieurs niveaux (IS, employés, employés qui dépensent l’argent gagné en France, etc).



Du coup, pour l’état, payer pour du libre c’est réduire le chômage et donc faire des économies.








jb a écrit :



Dans les demandes (farfelues?) qu’on a souvent:





  • lecteur PDF

  • lecteur PPT/PPS

  • lecteur de scènes 3D





    sous linux, pouvoir streamer n’importe quel fichier avec une simple ligne de commande









ultimafight a écrit :



Moi ce que je vois c’est que :




  • 472000 pour le proprio

  • 513000 pour le libre



    Donc le libre coûte plus chère que le proprio au final.







    Joli sophisme.



    Tu as oublié de vérifier qu’on est resté à périmètre fonctionnel constant. Non parce que si on a en plus dépensé de l’argent pour faire passer un tas d’archives papier vers un applicatif métier qui a été acheté en plus des dépenses de migration, forcément, ça n’aide pas.



    Tu remarqueras que globalement les dépenses en terme de logiciel ne font qu’augmenter, montrant surtout un vrai travail de basculement vers le numérique et l’informatique.









ultimafight a écrit :



Moi ce que je vois c’est que :




  • 472000 pour le proprio

  • 513000 pour le libre



    Donc le libre coûte plus chère que le proprio au final.





    Tu aurais dû prendre le temps de lire les commentaires, comme je le disais :



    1- quand il y a migration d’une solution à une autre (proprio -&gt; libre, mais aussi proprio -&gt; proprio) cela entraîne toujours un coût supplémentaire à court terme. Donc regarder le coût à court terme ne permet pas de dire quelle solution coûte le plus cher : il faut regarder les dépenses annuelles, sur le long terme. Pour l’instant ça reste difficile à évaluer pour le Ministère de l’Agriculture, mais par exemple la ville de Munich a migré et a économisé environ 11 millions d’Euros sur 10 ans. La ville de Toulouse a aussi annoncé des économies conséquentes après migration.



    2- quand on parle d’institutions publiques le coût est loin d’être le seul paramètre à prendre en compte. La pérennité des données, l’indépendance numérique de l’État, le retour sur investissement, qui assure le support… sont aussi extrêmement importants.



Ils ont pris alfresco quoi… <img data-src=" />


Pour la messagerie du Ministère de L’Agriculture, c’est un version modifier de OBM de l’entreprise Linagora (AGRICOLL V2 , la V3 est en cour de Dev).



C’est une solution libre oui mais avec les modification qu’il faut y faire pour la rendre opérationnel pour un service public, cela a un coût .



Le libre n’est pas forcement gratuit.



Pour le reste des logiciel libre utilisés, la liste est très longue.



Je donne un exemple concret, il y a une refonte du système de base de données qui est en cour, a l’heure actuelle il existe plusieurs BDD ( + de 50) se qui fous la merde car pour croiser les donné a chaque fois il faut crée une base temporaire faire des export et tout et tout. A l’avenir il n’y aura que une a deux base regroupant l’ensemble des informations, cela sera des logiciel libre de préférence pour les moteurs de ses BDD mais pour les serveurs cela seras un impératif.



il y a de nombreux exemple autre.








yvan a écrit :



Ils ont pris alfresco quoi… <img data-src=" />









OBM de LINAGORA avec des modif









hansi a écrit :



Quand on sait que l’administration anglaise a définitivement opté pour les formats de LibreOffice/OpenOffice, on se demande si nos gestionnaires savent encore compter… Et si une ville seule comme Munich réalise des millions d’économies, je vous laisse imaginer le gain par an en France avec un passage au libre, une fois pour toute !

Pendant ce temps, nos chers gouvernants continuent de monter leurs usines à ponctionner - alors que le début de solution est évident.





Ca a couté très cher à Munich a court terme, et leur moyens sont importants même si ce n’est qu’une ville.

Qu’il n’y ait pas de bon pilotage du logiciel public en France c’est assez évident, que les solutions soient simples à l’échelle d’un pays ce n’est pas vrai. Si l’adulact avait solution à tout crois moi que toutes les administrations auraient sauté le pas bien plus rapidement.









imrage a écrit :



OBM de LINAGORA avec des modif





Ah oui, c’est cher aussi, de quoi faire décoller un budget logiciel libre d’un coup.









yvan a écrit :



Ca a couté très cher à Munich a court terme, et leur moyens sont importants même si ce n’est qu’une ville.





Parce qu’ils ont adopté la posture idéologique relative au libre (ce que je ne critique pas).

Ca leur aurait coûté moins si la philosophie du truc avait été pragmatique et financière uniquement.



Le gain qu’ils en ont retiré n’est absolument pas que financier, comme le décrit Konrad plus haut.









2show7 a écrit :



Un lecteur pour SID (son de C64) (pour écouter du Martin Galway)



Ce serait parfait <img data-src=" /><img data-src=" />







C’est déjà dans VLC…









jb a écrit :



C’est déjà dans VLC…





Vous en passez quand même du temps à coder des conneries, au lieu de faire une interface décente ! <img data-src=" />



==&gt; <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Vous en passez quand même du temps à coder des conneries, au lieu de faire une interface décente ! <img data-src=" />



==&gt; <img data-src=" />







Tu sais, “vous”, c’est bien vague…









jb a écrit :



Tu sais, “vous”, c’est bien vague…





Je sais je sais, et je sais aussi que si je voulais vraiment une meilleure interface je me sortirais le doigts et je contribuerais…

Malheureusement je ne suis pas dev, et je ne suis pas certain que vous accepteriez du code crado d’un non-dev, qui s’y connait pourtant un peu (modestement, hein) en Qt en et C++









Drepanocytose a écrit :



Je sais je sais, et je sais aussi que si je voulais vraiment une meilleure interface je me sortirais le doigts et je contribuerais…







Nan, c’est plus que les features-alacon, c’est souvent un mec qui arrive, qui envoie un module et qui repart.









georges_biburli a écrit :



VLC ???? Le media player ?



Ou s’agit-il plutôt de VNC peut-être ?



Cordialement,

Monsieur le chipoteur







Bien peut-etre que non, car il est installé pour remplacer la bouze WMP

l’usine à gaz.



Ce logiciel VLC est très bon mais vous le saviez déjà <img data-src=" />



Dans le cas de facturation, les ministères et autres collectivités fond certainement appel à des prestataires externe, car les compétences ne sont pas toujours présent dans les administrations , cela aussi vous le saviez déjà <img data-src=" /> lol



Les nouveaux jeunes sorti des écoles, c’est eux qui feront l’informatique de demain

ils utilisent GNU/Linux dans les facs et autre IUT informatique etc, alors ils vont connaître à la sortie, et MS va perdre du terrain.



Le ministère a peut-etre payé pour avoir des fonctionnalités en plus ou son “logo” dans les outils libres









jb a écrit :



C’est déjà dans VLC…





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jb a écrit :



Nan, c’est plus que les features-alacon, c’est souvent un mec qui arrive, qui envoie un module et qui repart.





L’avantage c’est que sa feature Alacon™ les autres peuvent aussi en profiter <img data-src=" />



Je profite de ce message Alacon™ pour remercier les dev qui codent de vraies features pour VLC, un bijou ce soft <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Les nouveaux jeunes sorti des écoles, c’est eux qui feront l’informatique de demain

ils utilisent GNU/Linux dans les facs et autre IUT informatique etc, alors ils vont connaître à la sortie, et MS va perdre du terrain.





MS perd déjà du terrain alors que les DSI en place actuellement ont généralement commencé l’informatique à une époque où linux n’existait pas.



Ce n’est pas une question de choix de gens qui connaissent ou pas, c’est surtout que linux arrive à maturité pour faire plein d’autres choses que des serveurs web et que des entreprises capables d’assurer de la maintenance dessus et de répondre à des marchés publics ont émergé (SSLL).



Ca fait quinze ans que c’est le cas dans les CMS, un peu moins de dix ans que c’est le cas dans la GED et le CRM, ça commence à être le cas dans les ERP, la messagerie et le collaboratif.

Il ne manque plus au libre que des solutions de gestion de parc un peu dignes et quelques progiciels genre suite adobe, autocad etc. et les entreprises pourront passer full libre, avec des solutions comme ZAV pour gérer de vieilles applis côté client et la virtualisation xen pour gérer de vieux serveurs plus grand chose n’oblige à rester en Microsoft.

Mais on y est pas encore et les durées d’exploitation font que même si une alternative existe les entreprises et administrations mettent du temps à basculer.

C’est toujours plus cher de changer même s’il n’y a pas de licences à payer que de continuer une maintenance sur un outil fermé qui marche.