Le logiciel libre désormais prioritaire dans l'administration italienne

Le logiciel libre désormais prioritaire dans l’administration italienne

Forza Italia

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Nil Sanyas

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Logiciel

16/01/2014 5 minutes
55

Le logiciel libre désormais prioritaire dans l'administration italienne

Hier, l'April, la fameuse association de promotion et de défense du logiciel libre, s'est félicitée de voir l'administration italienne imposer en priorité le libre et d'utiliser des logiciels propriétaires qu'en cas d'ultime recours. Une situation légèrement différente de celle de la France.

GNU FSF libre  CC BY-SA 3.0

Source. Licence CC BY-SA 3.0.

Le logiciel propriétaire s'il « est prouvé qu'il n'y a pas de solution libre disponible »

Entre le libre et le propriétaire, le cœur ne balance plus en Italie. Désormais, la priorité est donc donnée aux logiciels ouverts. Toutefois, les outils propriétaires ne sont pas bannis pour autant. Ils pourront être utilisés, mais uniquement si aucune source libre ne correspond aux besoins. L'Agenzia per l'Italia Digitale a ainsi publié la semaine dernière un guide complet de 70 pages afin de permettre aux administrations de comparer les logiciels open source et propriétaires, et ainsi de faire leurs choix.

 

Fruit de discussions intenses tenues au cours de l'an passé, ce guide était prévu de longue date, sachant qu'en août 2012, le parlement italien avait déjà voté le passage des marchés publics vers le libre. Ce changement demandait ainsi d'utiliser les logiciels libres, « et de n'envisager le logiciel privateur que dans l'hypothèse où il est prouvé qu'il n'y a pas de solution libre disponible » résume l'April. Tout s'est ensuite accéléré à la fin de l'année dernière, avec l'approbation du texte en décembre, pour une publication il y a quelques jours.

 

« Les règles en Italie sont donc désormais claires : le choix du logiciel libre est désormais la règle pour l'administration publique, et le logiciel privateur ne peut être utilisé que lorsque la preuve de l'impossibilité d'utiliser du libre a été faite. L'April se réjouit de la mise en place d'une politique aussi volontariste et exemplaire : l'Italie était d'ailleurs citée en exemple dans le cadre de notre argumentaire sur la validité d'une priorité au logiciel libre. » L'association ne cache ainsi pas son espérance de voir la France prendre exemple sur son voisin transalpin.

Plusieurs pas en faveur du libre en France

Mais qu'en est-il précisément de la France ? En septembre 2012, le premier ministre Jean-Marc Ayrault publiait une circulaire où il était annoncé que le logiciel libre devait être considéré à égalité avec les autres solutions. « C’est dans cette évolution que s’inscrit l’usage du logiciel libre dans l’administration. » Très en faveur de l'open source, la circulaire en décrivait même ses nombreux atouts, tout en critiquant les logiciels propriétaire, et particulièrement Microsoft. « Certains produits d’éditeur ont de moins en moins d’alternatives commerciales crédibles, le leader du marché ayant éliminé la concurrence. Le logiciel libre apporte alors des possibilités alternatives » pouvait-on ainsi lire, faisant le bonheur de certaines associations.

 

Le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) avait particulièrement apprécié le contenu de cette circulaire. « C’est un peu un coming-out du gouvernement sur le logiciel libre ! Depuis longtemps, le logiciel libre tient une place de choix dans les services informatiques de l’État, mais les prises de position officielles avaient rarement été aussi claires et engagées, accompagnées de résolutions concrètes » affirmait Patrice Bertrand, le président du CNLL. Même son de cloche du côté de l'April, qui demandait toutefois à ce que le gouvernement aille plus loin encore, que ce soit dans l'usage concret ou encore dans l'éducation. L'exemple italien était d'ailleurs déjà cité à cette époque.

 

L'année suivante, en juillet 2013, le parlement français a frappé un grand coup en intégrant dans la loi et le Code de l'éducation plus précisément les mentions suivantes : « Le service public de l'enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité. »

 

L'April n'avait sans surprise pas caché sa satisfaction : « Le logiciel libre est l'incarnation informatique de notre devise républicaine, "Liberté, Égalité, Fraternité", et permet l'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Il est donc fondamental qu'il soit intégré en priorité à notre système éducatif. Merci aux députés et aux sénateurs d'avoir, pour la première fois en France, introduit une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre. »

Microsoft encore très influent

Néanmoins, malgré ces bons points, le propriétaire a encore de très beaux jours devant lui dans l'administration française. Rappelons-nous ainsi que Microsoft a ces dernières années signé de juteux contrats avec plusieurs ministères (dont celui de la Défense). La firme de Redmond est d'ailleurs toujours très bien placée dans de nombreux marchés publics, que ce soit au niveau national, local ou de diverses autorités de type Hadopi. La situation est telle que l'an passé, la députée écologiste Isabelle Attard a souhaité connaitre précisément quelle était la part des logiciels de Microsoft dans la fonction publique.

 

La réponse, publiée quelques mois plus tard, n'a malheureusement été que partielle, indiquant que pour l'État seulement (ce qui exclut de nombreux marchés), « la dépense de logiciels de la société Microsoft (acquisition et maintenance) est évaluée à un montant global estimé pour l'année 2011 de 53,9 M€, dont 10,2 M€ relèvent de logiciels pré-installés sur les postes de travail, 19,8 M€ d'achats de licences et 23,9 M€ de location de licences et de services ».

Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le logiciel propriétaire s'il « est prouvé qu'il n'y a pas de solution libre disponible »

Plusieurs pas en faveur du libre en France

Microsoft encore très influent

Commentaires (55)


An 1 après Snowden! <img data-src=" />



D’abord le cloud US qui morphle, ensuite leurs softs… <img data-src=" />




Le logiciel libre désormais prioritaire dans l’administration italienne





J’ai lu “Le logiciel libre désormais propriétaire” et là je me suis dit : WTF ? <img data-src=" />


Bonne nouvelle, j’espère que les autres pays d’Europe suivront <img data-src=" />








John Shaft a écrit :



J’ai lu “Le logiciel libre désormais propriétaire” et là je me suis dit : WTF ? <img data-src=" />







J’ai eu la même réflexion, et j’ai fait la même erreur.



Le 16/01/2014 à 17h 53

Je ne savais pas qu’un conseil d’ Etat du logiciel libre existait en France… C’est vraiment du n’importe quoi… <img data-src=" /> Encore des planqués en costards qui ne servent à rien et qu’on doit payer avec pleins de jolis petits impôts.



Si seulement il y avait moins de planqués dans les bureaux qui se payent des restos tous les midis (dont la plus part des français ne peuvent même pas se payer), des chauffeurs perso, des logements gratuits avec l’argent des citoyens.



Et qu’il y avait plus de monde dans les usines, que les patrons des grosses entreprises n’avaient pas délocalisé en Asie, et que les salaires étaient mieux répartis.



Je pense que la France irait mieux aujourd’hui….. Mais ça, il fallait y penser avant…<img data-src=" />


En France, on utilise Firefox et on passe même de OpenOffice à LibreOffice.

Meme sur certains logiciels pro c’est valable : passage de Mapinfo à Qgis par exemple

Y’a même des ministères qui carburent à Linux


A quand la même chose dans l’enseignement, carc’est là que commence la dépendance : les gamins n’ont pas des formations ‘informatique’ au sens large mais des formations aux logiciels ‘microsoft’.



A partir de là, c’est plié, la culture informatique du grand public est partielle et on rame pour faire comprendre ça aux grands.


Je crois qu’il ne faut pas crier victoire trop vite. Les entreprises américaines, Microsoft en tête vont porter réclamation devant l’UE en prétextant une atteinte à la sacro-sainte libre concurrence.

Le tout sur fond d’accord de libre échange.



C’est bien, mais je n’ai pas encore débouché le champagne.








unCaillou a écrit :



A quand la même chose dans l’enseignement, carc’est là que commence la dépendance : les gamins n’ont pas des formations ‘informatique’ au sens large mais des formations aux logiciels ‘microsoft’.



A partir de là, c’est plié, la culture informatique du grand public est partielle et on rame pour faire comprendre ça aux grands.







Pluzun, former les gosses à plusieurs outils et systèmes différents sera un plus.



C’est une bonne nouvelle en soit mine de rien que les organismes diverses comprennent que les solutions propriétaires ont leurs limitations et peuvent devenir un gouffre financier.

(les cycles de mise à jour payants rapides, ça peut piquer à la longue… résultat on se retrouve avec le syndrome XP)









kepohe a écrit :



Je ne savais pas qu’un conseil d’ Etat du logiciel libre existait en France… C’est vraiment du n’importe quoi… <img data-src=" /> Encore des planqués en costards qui ne servent à rien et qu’on doit payer avec pleins de jolis petits impôts.



Si seulement il y avait moins de planqués dans les bureaux qui se payent des restos tous les midis (dont la plus part des français ne peuvent même pas se payer), des chauffeurs perso, des logements gratuits avec l’argent des citoyens.



boh, par rapport à la Belgique la France n’a pas à se plaindre, ici chaque conseil, comité, société communautaire est faite en 4 exemplaires, un wallon, un flamand, un bruxellois et un fédéral, 4 gouvernements etc, donc tu vois que la situation n’est pas si grave en France. <img data-src=" />

<img data-src=" />



Y’a un truc que j’aimerais comprendre, et que manifestement personne ne cherche à mettre en avant : j’ai entendu parler, lors de nos diverses tentatives ratées de vendre le rafale, de questions sur le transfert de technologie.



Si on veut définitivement faire chier Microsoft et consorts, pourquoi ne pas carrément les obliger à balancer les sources de tout ce qu’ils nous louent ? Bizarrement le son de cloche serait un peu différent je pense (parce que vu les tarifs et la cadence de renouvellement j’appelle pas ça de l’achat).








unCaillou a écrit :



A quand la même chose dans l’enseignement, carc’est là que commence la dépendance : les gamins n’ont pas des formations ‘informatique’ au sens large mais des formations aux logiciels ‘microsoft’.



A partir de là, c’est plié, la culture informatique du grand public est partielle et on rame pour faire comprendre ça aux grands.







Je pense qu’au pourrait amené Linux jusqu’au collège après dans les lycée on commence a avoir besoin de logiciel qui n’existe que sur Windows …



Mais imposer du libre partout est aussi stupide que d’imposer QUE du windows …

De 1 parce que il faut reconnaitre que certain logiciel proprio sont plus puissant ou intuitif que leur équivalent libre le plus proche, de 2 car le monde pro utilise aussi du proprio et que l’école est sensé préparer à la vie active.







seboss666 a écrit :



Y’a un truc que j’aimerais comprendre, et que manifestement personne ne cherche à mettre en avant : j’ai entendu parler, lors de nos diverses tentatives ratées de vendre le rafale, de questions sur le transfert de technologie.



Si on veut définitivement faire chier Microsoft et consorts, pourquoi ne pas carrément les obliger à balancer les sources de tout ce qu’ils nous louent ? Bizarrement le son de cloche serait un peu différent je pense (parce que vu les tarifs et la cadence de renouvellement j’appelle pas ça de l’achat).





On oublie souvent que le code source de Windows peut être lu si on paye …

Ca n’empêche qu’il est protégé tout comme les plan du rafale, enfin je pense.









seboss666 a écrit :



Y’a un truc que j’aimerais comprendre, et que manifestement personne ne cherche à mettre en avant : j’ai entendu parler, lors de nos diverses tentatives ratées de vendre le rafale, de questions sur le transfert de technologie.



Si on veut définitivement faire chier Microsoft et consorts, pourquoi ne pas carrément les obliger à balancer les sources de tout ce qu’ils nous louent ? Bizarrement le son de cloche serait un peu différent je pense (parce que vu les tarifs et la cadence de renouvellement j’appelle pas ça de l’achat).







çà s’appelle le protectionnisme. Malheureusement, ce serait rejeté par l’UE, trop d’intérêts et de magouilles à protéger dans ce milieu.

Au passage, en Inde, ils taxent à fond les produits Français et tout le monde s’en fout.









seboss666 a écrit :



Si on veut définitivement faire chier Microsoft et consorts, pourquoi ne pas carrément les obliger à balancer les sources de tout ce qu’ils nous louent ?







Ce qui est valable sur un marché somme toute concurrentiel (celui de l’aviation) ne l’est pas sur un marché ou Microsoft a la majorité des parts de marché. Microsoft est en position de force, c’est lui dicte les règles, pas le client. Dassault à l’export est en position de faiblesse, ce que le client veut … s’étudie.



la situation peut changer, mais pour l’instant Microsoft n’a aucun intérêt à s’ouvrir



et la France, continue avec Windows <img data-src=" />








Sarah Greene a écrit :



J’ai eu la même réflexion, et j’ai fait la même erreur.







Moi également…









arno53 a écrit :



Je pense qu’au pourrait amené Linux jusqu’au collège après dans les lycée on commence a avoir besoin de logiciel qui n’existe que sur Windows …





Lesquels, peux-tu être un peu plus spécifique ?







arno53 a écrit :



Mais imposer du libre partout est aussi stupide que d’imposer QUE du windows … De 1 parce que il faut reconnaitre que certain logiciel proprio sont plus puissant ou intuitif que leur équivalent libre le plus proche, de 2 car le monde pro utilise aussi du proprio et que l’école est sensé préparer à la vie active.







D’accord, la liberté doit être dans tous les sens. Les gens devraient apprendre sur du libre, mais sont tout à fait libres aussi de dépenser leur argent comme ils le veulent, y compris en achetant du MacOS, de l’iOS ou du Windows.

Donc si on veut cette liberté, il faut aussi défendre la liberté inverse de NE PAS avoir à acheter un logiciel dont on ne veut pas lorsqu’on achète un PC.

Et c’est bien ce racket que l’on reproche à M\(. C'est la première chose que le gouvernement aurait dû défendre... d'autant que cela faisait partie des promesses de campagne et que les lois sont déjà là... il suffit de les faire appliquer !.. Mais comme on le sait, Hollande a fait sien le proverbe : "les promesses n'engagent que ceux qui les croient" et on s'est joyeusement assis sur cette promesse là aussi.



A partir du moment où M\)
cessera d’être “evil” (pour reprendre la devise de Google), je cesserai de critiquer. Après tout je te rejoins, chacun doit pouvoir être libre d’acheter l’O.S. qu’il veut (ou d’en prendre un gratuit). Chacun doit pouvoir être libre d’acheter n’importe quel logiciel privateur s’il estime qu’il convient mieux à ses besoins, ou correspond mieux à ses habitudes qu’il n’a pas envie de changer -W$ est une “drogue” <img data-src=" />.







arno53 a écrit :



On oublie souvent que le code source de Windows peut être lu si on paye …

Ca n’empêche qu’il est protégé tout comme les plan du rafale, enfin je pense.







Peux-tu citer ta source, un lien ?



C’est pas mal du tout, ça permet de faire faire des économies au pays.



Après, je ne savais pas non plus qu’il y avait un conseil national du logiciel…








Bylon a écrit :



Lesquels, peux-tu être un peu plus spécifique ?







D’accord, la liberté doit être dans tous les sens. Les gens devraient apprendre sur du libre, mais sont tout à fait libres aussi de dépenser leur argent comme ils le veulent, y compris en achetant du MacOS, de l’iOS ou du Windows.

Donc si on veut cette liberté, il faut aussi défendre la liberté inverse de NE PAS avoir à acheter un logiciel dont on ne veut pas lorsqu’on achète un PC.

Et c’est bien ce racket que l’on reproche à M\(. C'est la première chose que le gouvernement aurait dû défendre... d'autant que cela faisait partie des promesses de campagne et que les lois sont déjà là... il suffit de les faire appliquer !.. Mais comme on le sait, Hollande a fait sien le proverbe : "les promesses n'engagent que ceux qui les croient" et on s'est joyeusement assis sur cette promesse là aussi.



A partir du moment où M\)
cessera d’être “evil” (pour reprendre la devise de Google), je cesserai de critiquer. Après tout je te rejoins, chacun doit pouvoir être libre d’acheter l’O.S. qu’il veut (ou d’en prendre un gratuit). Chacun doit pouvoir être libre d’acheter n’importe quel logiciel privateur s’il estime qu’il convient mieux à ses besoins, ou correspond mieux à ses habitudes qu’il n’a pas envie de changer -W$ est une “drogue” <img data-src=" />.







Peux-tu citer ta source, un lien ?







Pour les logiciels spécifiques j’ai pas de nom précis mais genre des logiciels spécifique a des matière comme la svt, la physique. Ca peut aller de logiciel de mesure ou a des logiciels plus educatifs qui te simule un fait physique en fonction de certaines constantes etc …



Enfin c’est un cercle vicieux : les écoles sont sous Windows donc on développe sous Windows …



Pour le choix a l’achat, je suis pour aussi même si je ne pense pas que ca changerait fondamentalement les parts de marché de Windows et Linux … Encore une fois on est déjà dans la boucle vicieuse … Sans compter l’adaptation à Linux qui est aussi difficile que l’adaptation a Windows 8 … 12 journée pourrait suffire dans les 2 cas mais personne ne prend la peine d’apprendre…



Pourle code open source … enfin si t’as les moyens <img data-src=" />



Ces italiens sont mignons tout beau avec leurs logiciels libres…















































…mais ils ne comprendront jamais notre exception logicielle ! <img data-src=" />








Koubiacz a écrit :



C’est pas mal du tout, ça permet de faire faire des économies au pays.



Après, je ne savais pas non plus qu’il y avait un conseil national du logiciel…







Le conseil en question, c’est un regroupement d’assos/entreprises, rien à voir avec le gouvernement (faut suivre le lien ;) )









kepohe a écrit :



Je ne savais pas qu’un conseil d’ Etat du logiciel libre existait en France… C’est vraiment du n’importe quoi… <img data-src=" /> Encore des planqués en costards qui ne servent à rien et qu’on doit payer avec pleins de jolis petits impôts.



Si seulement il y avait moins de planqués dans les bureaux qui se payent des restos tous les midis (dont la plus part des français ne peuvent même pas se payer), des chauffeurs perso, des logements gratuits avec l’argent des citoyens.



Et qu’il y avait plus de monde dans les usines, que les patrons des grosses entreprises n’avaient pas délocalisé en Asie, et que les salaires étaient mieux répartis.



Je pense que la France irait mieux aujourd’hui….. Mais ça, il fallait y penser avant…<img data-src=" />





Plutôt que nous assener ton baratin poujado-lepeniste apprends à lire : le conseil national du logiciel libre n’a rien à voir avec l’état.<img data-src=" /><img data-src=" />









cid_Dileezer_geek a écrit :



boh, par rapport à la Belgique la France n’a pas à se plaindre, ici chaque conseil, comité, société communautaire est faite en 4 exemplaires, un wallon, un flamand, un bruxellois et un fédéral, 4 gouvernements etc, donc tu vois que la situation n’est pas si grave en France. <img data-src=" />

<img data-src=" />



faut voir le nombre de personnes qui bossent réellement surtout <img data-src=" />

je suis dans une DSI d’un étab de la Justice, tu comptes bien un tiers de personnes qui ne foutent quasi rien… et les RH c’est pire, en dehors de la DRH on se demande sincèrement si qqu’un faut autre chose que discuter un café à la main! <img data-src=" />



Personnellement je trouve cela ridicule.



En France on a: On privilégie les solutions propriétaires à tout prix parce qu’on a peur de froisser MS et que le SI et la structure vieillissantes de notre administration ne le supporteraient pas.



De l’autre on a l’Italie, qui ne songera à la solution propriétaire qu’en dernier recours, si aucun type/asso/groupe n’a songé à développer une appli libre remplissant telle ou telle fonction.



Hé ho les gars ! <img data-src=" />

Le juste milieu on connaît pas dans notre jolie civilisation moderne.

Mais si vous savez: considérer l’option libre et propriétaire sur le même pied d’égalité. Faire une vrai étude quoi.



Les Pro-libre doivent se prosterner devant la sagesse de l’administration italienne.

Mais, de mon côté, je les trouve aussi ridicules que les français qui s’entêtent à ne considérer que le propriétaire.


<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" /> … italienne <img data-src=" />

<img data-src=" />








yl a écrit :



An 1 après Snowden! <img data-src=" />



D’abord le cloud US qui morphle, ensuite leurs softs… <img data-src=" />







Propriétaire = US, c’est ça ??



Seulement le logiciel libre est financé majoritairement par des sociétés US, les contribitions sont en majorité américaines ( voir anglo saxon).. Mais c’est pas grave, vaut mieux réchauffer la soupe aux clichés éculés.







Chloroplaste a écrit :



Personnellement je trouve cela ridicule.



En France on a: On privilégie les solutions propriétaires à tout prix parce qu’on a peur de froisser MS et que le SI et la structure vieillissantes de notre administration ne le supporteraient pas..







C’est plus un problème de Lobby et traffic d’influence. D’ailleurs Microsoft n’avait pas hésité en Tunisie à utiliser des moyens scandaleuse pour faire plier le logiciel libre.

On le sait grâce à un cable wikileaks, mais ici faut pas espérer voir un politique jugé vu le soutient de corps.

La faute est aux gouvernants et leurs morales , ou absence de morale.









arno53 a écrit :



Pour les logiciels spécifiques j’ai pas de nom précis mais genre des logiciels spécifique a des matière comme la svt, la physique. Ca peut aller de logiciel de mesure ou a des logiciels plus educatifs qui te simule un fait physique en fonction de certaines constantes etc …



Enfin c’est un cercle vicieux : les écoles sont sous Windows donc on développe sous Windows …



Pour le choix a l’achat, je suis pour aussi même si je ne pense pas que ca changerait fondamentalement les parts de marché de Windows et Linux … Encore une fois on est déjà dans la boucle vicieuse … Sans compter l’adaptation à Linux qui est aussi difficile que l’adaptation a Windows 8 … 12 journée pourrait suffire dans les 2 cas mais personne ne prend la peine d’apprendre…



Pourle code open source … enfin si t’as les moyens <img data-src=" />







Je peux te garantir qu’il y a plus aucun logiciel spécifique dans l’enseignement qui demande que du Windows. Je suis prêt à parier que tu trouveras l’équivalent avec même plus d’option jusqu’au niveau universitaire. Que ce soit pour remplacer Matlab, Autocad, excel, Word, Visual Studio, etc… Au niveau de l’enseignement il y a un équivalent parfaitement légitime.



Pourquoi ai-je lu “propriétaire”… sûrement un raccourci Italie et mafia :p


Je ne comprends toujours pas pourquoi on oppose libre et propriétaire.



Tu as un besoin, un budget et tu choisis ce qui colle le mieux.



Le but n’est pas de payer le moins cher possible, mais bien d’avoir un produit qui corresponde aux attentes des utilisateurs.



Ils feraient mieux de passer tous les véhicules de fonction de l’état chez Dacia, là, on ferait de vraies économies.








arno53 a écrit :



Je pense qu’au pourrait amené Linux jusqu’au collège après dans les lycée on commence a avoir besoin de logiciel qui n’existe que sur Windows …







comme quels logiciels?



Le 17/01/2014 à 04h 07

Pas étonnant que la France refuse les logiciels libres, avec l’affaire Dieudonné on a vu comme le lobby américano-banquiers est puissant chez nous.








nlougne a écrit :



Je peux te garantir qu’il y a plus aucun logiciel spécifique dans l’enseignement qui demande que du Windows. Je suis prêt à parier que tu trouveras l’équivalent avec même plus d’option jusqu’au niveau universitaire. Que ce soit pour remplacer Matlab, Autocad, excel, Word, Visual Studio, etc… Au niveau de l’enseignement il y a un équivalent parfaitement légitime.







Dans les filières spécialisées universitaires, il est tout de même normal d’apprendre à utiliser des logiciels prorios.



T’as quoi en tête pour autocad, car niveau cao, il manque encore à Freecad une fonction essentielle : l’assemblage.



ITALIA ITALIA ITALIA <img data-src=" />








Yzokras a écrit :



Pas étonnant que la France refuse les logiciels libres, avec l’affaire Dieudonné on a vu comme le lobby américano-banquiers est puissant chez nous.







C’est quoi ce vieux troll pourri ?



T’aurais pas un peu abuser de la bouteille vu l’heure ? <img data-src=" />









Ballos a écrit :



Propriétaire = US, c’est ça ??

(…)

La faute est aux gouvernants et leurs morales , ou absence de morale.







Là c’est clairement l’OS et la suite bureautique de microsoft qui sont visés par les italiens… Le reste voit sans doute la patte de la NSA (Torvalds lui-même a finement avoué, sans pouvoir vraiment l’avouer, avoir eu des demandes), mais une boite blanche s’audite tout de même plus facilement qu’une boite noire.



Quand a la morale des gouvernants, elle est ce qu’elle est… mais le sens régalien passe amha encore au dessus et perdure. Et aucune raison que cela change, c’est vraiment la seule branche solide qui leur reste pour justifier leur présence. Et c’est même valable pour un dictateur.









Ballos a écrit :



Propriétaire = US, c’est ça ??



Seulement le logiciel libre est financé majoritairement par des sociétés US, les contribitions sont en majorité américaines ( voir anglo saxon).. Mais c’est pas grave, vaut mieux réchauffer la soupe aux clichés éculés.





Non, US = NSA = backdoor.







dam1605 a écrit :



Dans les filières spécialisées universitaires, il est tout de même normal d’apprendre à utiliser des logiciels prorios utilisés dans le monde du travail.



T’as quoi en tête pour autocad, car niveau cao, il manque encore à Freecad une fonction essentielle : l’assemblage.





<img data-src=" /> (qu’ils soient porprio ou libres).









dam1605 a écrit :



Dans les filières spécialisées universitaires, il est tout de même normal d’apprendre à utiliser des logiciels prorios.



T’as quoi en tête pour autocad, car niveau cao, il manque encore à Freecad une fonction essentielle : l’assemblage.





ah tu connais pas son module d’assemblage de pièces par contraintes 3D (relations) depuis la 0.13? pas encore terminé à 100% mais sérieusement fonctionnel je trouves. Je l’ai découvert par mon neveu qui l’utilise à l’université ( moi suis Autocad vielle école)



Bonne nouvelle.



Le “nettoyage” de Berlusconi aura finalement servi à quelque chose.








Sideroxylon a écrit :



Je ne comprends toujours pas pourquoi on oppose libre et propriétaire.



Tu as un besoin, un budget et tu choisis ce qui colle le mieux.



Le but n’est pas de payer le moins cher possible, mais bien d’avoir un produit qui corresponde aux attentes des utilisateurs.





À mon sens le problème des administrations publiques est surtout un problème de formats de fichiers fermés. Mais c’est souvent lié au fait d’utiliser des solutions propriétaires.



Pour prendre l’exemple le plus simple et le plus évident : si une administration travaille avec MS-Office et enregistre tous ses documents en .doc, .xsl et compagnie depuis plus de 20 ans, alors le besoin devient «un logiciel capable de lire nos documents». Or, seul MS-Office peut garantir cela puisque le format est fermé*. Aucun concurrent ne peut développer de logiciel, l’administration est condamnée à racheter des licences MS-Office. Pire : l’administration n’est pas maître de ses documents puisqu’elle dépend d’un éditeur de logiciels bien précis pour pouvoir les lire. Bien sûr c’est un exemple bidon, mais le raisonnement est transposable à tous les logiciels propriétaires utilisés. Ça implique aussi que les appels d’offre sont biaisés puisqu’une seule entreprise peut répondre aux besoins.



La plupart des logiciels libres utilisent des formats ouverts. Cela signifie 1) que plusieurs entreprises peuvent développer des logiciels concurrents pour lire le même format ; 2) que l’administration a un vrai contrôle sur ses documents, qu’elle ne dépend pas d’un éditeur tiers pour les lire ; et 3) qu’il y a une véritable mise en concurrence et donc de vrais appels d’offre.



Quand on dit «propriétaire VS libre» j’ai l’impression que beaucoup de gens comprennent «favoriser une entreprise plutôt qu’une autre». Ce n’est pas le cas. Il s’agit de favoriser un modèle de développement (l’Open Source) plutôt qu’un autre. La différence est fondamentale.





* Bon OK en réalité Microsoft a ouvert son format OOXML depuis quelques années, mais c’était pour donner un exemple simple, et c’est loin d’être le cas de tous les formats propriétaires.









Konrad a écrit :



À mon sens le problème des administrations publiques est surtout un problème de formats de fichiers fermés. Mais c’est souvent lié au fait d’utiliser des solutions propriétaires.



C’est même toujours le moyen employé pour forcer le “vendor locking”.





Konrad a écrit :



Quand on dit «propriétaire VS libre» j’ai l’impression que beaucoup de gens comprennent «favoriser une entreprise plutôt qu’une autre». Ce n’est pas le cas. Il s’agit de favoriser un modèle de développement (l’Open Source) plutôt qu’un autre. La différence est fondamentale.





Il s’agit de favoriser un modèle de développement respectueux de la volonté et de l’indépendance du client, donc plus “durable”.

Mais il est bon de rappeler qu’aucune loi n’interdit à une entreprise (Microsoft ? Adobe ? Oracle ?) d’utiliser les licences libres et les formats ouverts pour ses produits.

S’il choisi délibérément de ne pas le faire, il n’a pas à se plaindre de s’être exclu lui même de l’appel d’offre.

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ludo0851 a écrit :



Y’a même des ministères qui carburent à Linux







Il y a un espace bien établi pour linux pour certains serveurs, oui.

Mais… Les serveurs de fichiers/domaine et les postes de travail sont toujours, dans leur écrasante majorité, sous licence µsoft, que ce soit un choix éclairé/justifié ou pas.



Linux a fait son trou dans les ministères et n’est pas prêt d’en être chassé, mais ça reste anecdotique à l’échelle de l’état.

C’est un peu la même chose pour les logiciels libres dans les administrations en général : certains sont biens établis, d’autres ne font probablement que passer, et la majorité est et restera propriétaire longtemps.









GruntZ a écrit :



Mais il est bon de rappeler qu’aucune loi n’interdit à une entreprise (Microsoft ? Adobe ? Oracle ?) d’utiliser les licences libres et les formats ouverts pour ses produits.







Aucune loi ne leur interdit de faire du proprio non plus.

Il y a de la place pour tout le monde.



Après il ne faut pas se leurrer, si le libre a fait son trou, c’est parce qu’une génération de techs ayant un regard bienveillant sur linux est arrivée au moment où µsoft délirait complètement sur le coût des licences serveur “par siège”, et que beaucoup d’établissements n’étaient pas prêts à allonger autant d’oseille pour chacun des serveurs en prod (la logique des marchés fait que tu as généralement un serveur par tâche identifiée, même quand certaines tâches pourraient être regroupées sur un seul et même serveur… donc l’addition pouvait monter très vite…).



Bref, je pense que les circonstances ont été un facteur déterminant.

Sans la politique tarifaire abusive de µsoft à l’époque, je doute sérieusement que l’administration ait ouvert ses portes au libre si facilement.



Enfin c’est fait et c’est tant mieux. Cependant je ne vois pas de raison de virer le proprio du public par dogme. Ce qui doit prévaloir c’est le meilleur choix stratégique à moyen et long terme.

Le long terme n’étant pas la priorité des décideurs qui ne restent à une place qu’entre 3 et 5 ans en moyenne…



Pour un traitement de texte et un tableur, un 32 bits suffit et tant que la machine fonctionne pourquoi la changer, certaines personnes ont des priorités, garder un logiciel parce qu’il est toujours performant sur leur machine et ils n’en demande pas plus. Evidemment les propriétaires de logiciels ont tendance à rendre leurs fichiers incompatibles. c’est là que le bas blaisse. Ce n’est pas parceque vous, vous voulez un nouveau PC pour pouvoir utiliser des jeux de nouvelle génération qu’il faut s’en prendre aux entreprises qui ne suivent le même modèle.



C’est toujours une question de la vie de leurs matériels compatibles (PC, Périphériques,etc) et de la maîtrise du logiciel par leurs employés). Si la vie de leurs machines dépasse la durée de vie un OS. Ce n’est pas leur problème, tant que ça marche.



On vous vend une voiture à essence, les distributeurs d’essence s’arrangent pour modifier le contenu de l’essence en vous poussant à changer de voiture, même pas un an après de l’avoir acheté (tout comme de nouvelles entreprise créées dans ce laps de temps avec Win 7), vous ne serez pas contant. Et bien, c’est pareil


On m’a toujours dit que l’argent était le nerf de la guerre.

Et pourtant il ne me semble avoir jamais vu le coût de toutes les licences dans l’administration versus le coût du libre avec les changements à faire.

Cela devrait être bien plus concret que de simples supputations du bien fondé de l’une ou l’autre solution.








sioowan a écrit :



On m’a toujours dit que l’argent était le nerf de la guerre.

Et pourtant il ne me semble avoir jamais vu le coût de toutes les licences dans l’administration versus le coût du libre avec les changements à faire.

Cela devrait être bien plus concret que de simples supputations du bien fondé de l’une ou l’autre solution.







C’est souvent assez difficile à établir. Récemment, il y a l’exemple de la mairie de Munich, qui soutient avoir économisé 10 millions d’euros en passant de Microsoft à une distribution Linux maison.



D’autres expériences, peut-être moins bien menée ou avec des contraintes différentes peuvent avoir d’autres résultats moins favorable au libre.









lateo a écrit :



Aucune loi ne leur interdit de faire du proprio non plus.

Il y a de la place pour tout le monde.





Justement, en l’état des choses je ne pense pas qu’il y ait de la place pour tout le monde et c’est bien là le problème.



Si (et c’est un gros “si”) les documents étaient enregistrés dans un format ouvert, alors oui il y aurait véritablement de la place pour tout le monde : logiciels libres ou propriétaires, il y aurait une véritable concurrence, de véritables appels d’offre, des vraies comparaisons non biaisées et des choix de stratégie à court ou long terme.



Aujourd’hui c’est loin d’être le cas parce que les éditeurs de logiciels propriétaires verrouillent la plupart du temps le marché avec des formats de fichiers fermés.



Je pense qu’en favorisant le libre c’est surtout ça qui est visé : migrer vers des formats de fichiers ouverts, se libérer des formats fermés.









sioowan a écrit :



On m’a toujours dit que l’argent était le nerf de la guerre.

Et pourtant il ne me semble avoir jamais vu le coût de toutes les licences dans l’administration versus le coût du libre avec les changements à faire.

Cela devrait être bien plus concret que de simples supputations du bien fondé de l’une ou l’autre solution.





Je pense que dans le cas des administrations publiques, l’argent est important (argent public, ce sont nos impôts, toussa…), mais ce n’est pas le seul facteur.



Pour caricaturer : est-il acceptable que l’État dépende d’une entreprise privée pour pouvoir ouvrir ses propres documents ? Et qu’il ne puisse pas changer de fournisseur, qu’il soit obligé de racheter des licences à la même entreprise ad vitam eternam ?…









Freb a écrit :



le conseil national du logiciel libre n’a rien à voir avec l’état.<img data-src=" /><img data-src=" />









Mais précisémen’t, l’usage du terme “national” est réservé à l’Etat dans les dénominations et marques.



Pour les noms de domaines FR ou les telecoms, c’est ici :

http://www.anrt.ma/sites/default/files/liste_terme_reserves.pdf

sur le site de l’Agence Nationale de la Réglementation des Télécommunications (ANRT)



Pour les autres applications, je n’ai pas le temps de retrouver les références mais ce “Conseil National du Logiciel Libre” semble très très “borderline” quant à son appellation qui peut faire croire qu’il s’agit d’un organisme d’Etat à la personne “de culture et d’attention moyenne” en général et à toute personne qui n’a pas leurs documents constitutifs sous les yeux.



(C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la marque “National” puis “National Panasonic” est devenu “Panasonic”, l’evolution s’étant terminée en 2004 dans le monde entier, et étant finie depuis longtemps en Occident.)









Mihashi a écrit :



<img data-src=" /> (qu’ils soient proprios ou libres).







Merci pour la précision.







nlougne a écrit :



ah tu connais pas son module d’assemblage de pièces par contraintes 3D (relations) depuis la 0.13? pas encore terminé à 100% mais sérieusement fonctionnel je trouves. Je l’ai découvert par mon neveu qui l’utilise à l’université ( moi suis Autocad vielle école)







Si, je savais qu’il était dans le pipe, mais ne pensais pas qu’il était fonctionnel. J’avais cru comprendre qu’il fallait attendre la prochaine release.









choukky a écrit :



Ces italiens sont mignons tout beau avec leurs logiciels libres…

…mais ils ne comprendront jamais notre exception logicielle ! <img data-src=" />







Pour un gars qui a un Rital en avatar, et ouais Coluche de son vrai nom Michel Colucci était Français d’origine italienne mon grand. <img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" /> ciao









cid_Dileezer_geek a écrit :



Pour un gars qui a un Rital en avatar, et ouais Coluche de son vrai nom Michel Colucci était Français d’origine italienne mon grand. <img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" /> ciao





Je dirais mieux :

Pour un gars qui avait (nous ne sommes pas éternels) sur quatre grands parents deux immigrés : une espagnole et un italien. <img data-src=" />









nlougne a écrit :



ah tu connais pas son module d’assemblage de pièces par contraintes 3D (relations) depuis la 0.13? pas encore terminé à 100% mais sérieusement fonctionnel je trouves. Je l’ai découvert par mon neveu qui l’utilise à l’université ( moi suis Autocad vielle école)





<img data-src=" /> Merci pour l’info.

J’utilise catia depuis la v3 dans mon travail.

Je regarderais ça dès que j’aurais un moment.









Konrad a écrit :



À mon sens le problème des administrations publiques est surtout un problème de formats de fichiers fermés. Mais c’est souvent lié au fait d’utiliser des solutions propriétaires.

Pour prendre l’exemple le plus simple et le plus évident : si une administration travaille avec MS-Office et enregistre tous ses documents en .doc, .xsl et compagnie depuis plus de 20 ans, alors le besoin devient «un logiciel capable de lire nos documents». Or, seul MS-Office peut garantir cela puisque le format est fermé*. Aucun concurrent ne peut développer de logiciel, l’administration est condamnée à racheter des licences MS-Office. Pire : l’administration n’est pas maître de ses documents puisqu’elle dépend d’un éditeur de logiciels bien précis pour pouvoir les lire. Bien sûr c’est un exemple bidon, mais le raisonnement est transposable à tous les logiciels propriétaires utilisés. Ça implique aussi que les appels d’offre sont biaisés puisqu’une seule entreprise peut répondre aux besoins.

La plupart des logiciels libres utilisent des formats ouverts. Cela signifie 1) que plusieurs entreprises peuvent développer des logiciels concurrents pour lire le même format ; 2) que l’administration a un vrai contrôle sur ses documents, qu’elle ne dépend pas d’un éditeur tiers pour les lire ; et 3) qu’il y a une véritable mise en concurrence et donc de vrais appels d’offre.

Quand on dit «propriétaire VS libre» j’ai l’impression que beaucoup de gens comprennent «favoriser une entreprise plutôt qu’une autre». Ce n’est pas le cas. Il s’agit de favoriser un modèle de développement (l’Open Source) plutôt qu’un autre. La différence est fondamentale.

* Bon OK en réalité Microsoft a ouvert son format OOXML depuis quelques années, mais c’était pour donner un exemple simple, et c’est loin d’être le cas de tous les formats propriétaires.





<img data-src=" /> +1











millcaj a écrit :



Mais précisémen’t, l’usage du terme “national” est réservé à l’Etat dans les dénominations et marques.



Pour les noms de domaines FR ou les telecoms, c’est ici :

http://www.anrt.ma/sites/default/files/liste_terme_reserves.pdf

sur le site de l’Agence Nationale de la Réglementation des Télécommunications (ANRT)



Pour les autres applications, je n’ai pas le temps de retrouver les références mais ce “Conseil National du Logiciel Libre” semble très très “borderline” quant à son appellation qui peut faire croire qu’il s’agit d’un organisme d’Etat à la personne “de culture et d’attention moyenne” en général et à toute personne qui n’a pas leurs documents constitutifs sous les yeux.



(C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la marque “National” puis “National Panasonic” est devenu “Panasonic”, l’evolution s’étant terminée en 2004 dans le monde entier, et étant finie depuis longtemps en Occident.)





Tu n’as rien compris à rien mon pauvre… Je persiste et signe et n’ai rien à ajouté.



Le 20/01/2014 à 11h 18

Il y a pleins de logiciels qui ne sont pas pertinents, ou n’apportent pas beaucoup comparés à ce qu’ils coutent et imposent (prix de licence, impose un OS fermé comme windaube). Il faut s’en débarrasser… et un passage au libre est une bonne opportunité. De plus, il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes: les ingés open source d’un côté et les voleurs de libertés numériques de l’autre. Le but étant une libération numérique de l’administration, il s’agit d’aller vers un maximum d’open source (et si possible du “lean” open source). Et puis quand on voit les sommes, je reste persuadé que dans beaucoup de cas de figure, on peut re-coder en open source certaines applie vraiment critiques.