[Interview] Richard Kolinka, batteur de Téléphone, nous parle de piratage

[Interview] Richard Kolinka, batteur de Téléphone, nous parle de piratage

Non mais allô quoi

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

25/11/2013 7 minutes
210

[Interview] Richard Kolinka, batteur de Téléphone, nous parle de piratage

Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone, a accepté de répondre aux questions de PC INpact. L’occasion pour nous d’interroger l’un des artistes français ayant vendu le plus de disques, notamment au sujet du piratage.

kolinka

Après huit années passées derrière les futs de la batterie du groupe Téléphone, Richard Kolinka a ensuite continué sa route avec son acolyte Jean-Louis Aubert, que ce soit sur scène ou durant l’enregistrement de la plupart de ses disques. Ce vieux routier du rock français participe également au groupe « Even If », né en 2010.

Quand on vous parle de téléchargement illégal, de piratage de musique... qu’est-ce que ça vous inspire en tant qu’artiste ?

Ça m’inspire que je veux bien, mais à ce moment là tout doit être gratuit ! Je vais chez le boulanger, il me file son pain gratuitement, je vais m’acheter une voiture, on me la donne, etc. Après, je peux comprendre que l’on soit tenté de faire ça. Parce que ce qui est vraiment scandaleux, c’est le prix des CD ! Je trouve que c’est scandaleusement élevé s’agissant des téléchargements, d’autant qu’il s’agit que quelque chose de virtuel, c’est-à-dire qu’on a rien. Si l’on se fait piquer son téléphone ou s’il tombe en panne, on n’a plus rien... Donc payer pratiquement un euro une chanson, je trouve ça vraiment exagéré.

Mais malgré tout, je pense que tout travail mérite salaire et un artiste, comme un boulanger ou n’importe quelle personne qui travaille, doit être rémunéré par rapport à son travail. Voilà, c’est tout. Maintenant, je sais que mes enfants téléchargent légalement, c’est-à-dire qu’ils paient. Ça me semble naturel.

Aujourd’hui, quand vous pensez au fait que des albums de Téléphone peuvent être téléchargés illégalement sur Internet, qu’est-ce que ça vous fait ?

Je fais partie des gens qui n’ont pas trop à se plaindre... Mais je ne trouve pas ça normal ! Quand une personne va s’acheter les dernières Nike ou un jeu vidéo, il paie. Sinon ça s’appelle du vol. Ben là c’est un peu pareil...

Est-ce que vous voyez les choses de la même manière s’agissant de votre nouveau groupe, « Even If » ?

Oui, c’est pareil ! Ce n’est pas une question de renommée ou de nom. Si on n’est plus payé, comment fait-on pour vivre ? Je ne parle pas de moi en particulier... Mais prenons un jeune qui compose une musique qui va être téléchargée illégalement des centaines de milliers de fois et ne gagne pas un centime... Je ne trouve pas ça normal !

Maintenant, c’est vrai qu’au niveau du prix du CD, on se fout de notre gueule ! C’est honteusement cher. On a l’impression que les maisons de disque le font exprès, qu’ils ne veulent plus vendre. Comment peut-on vendre un CD minimum 12 ou 13 euros alors que ça ne coûte plus rien de faire un CD ? J’ai l’impression qu’ils poussent les gens à télécharger illégalement ! Je trouve ça dingue...

Mais bon, le business s’y retrouve toujours. En fait, vous ne téléchargez pas gratuitement puisque pour télécharger il faut que vous ayez un abonnement Internet. Donc vous payez et versez une petite partie qui va aller à la musique. Et comme maintenant ce n’est pas des maisons de disques mais des multinationales, finalement tout le monde s’y retrouve. Sauf ceux qu’on pille : les artistes.

Quelle est votre position sur Hadopi et le dispositif de riposte graduée ?

Ça... (soupir). Je recevrais ça [un avertissement, ndlr], je me marrerais (rires) ! Je sais que c’est gentil, voilà voilà... Pourquoi pas...

Ce qui m’énerve, c’est qu’on ait toujours besoin de flics derrière soi pour nous dire « ah non, ça c’est pas bien ». C’est dans la mentalité. Chaque citoyen peut quand même se faire sa propre police ! On n’a pas besoin d’un mec qui nous tape sur les doigts, on est quand même grands. Moi je ne vais pas aller télécharger illégalement des chansons. Quand j’entends un morceau qui me plait, je télécharge légalement en payant.

Pensez-vous que l’on va trouver un jour une solution au problème du piratage ?

Il suffit que tout le monde fasse un effort, que ces putains de multinationales se décident à se dire que les CD sont trop chers. Je me souviens, lorsque les CD sont arrivés, ils ont mis ça à un prix super élevé. Je suis allé voir le PDG de la maison de disque, Virgin - c’était à l’époque de Téléphone - je lui ai dit « c’est vachement cher ». Il me répond « oui mais ça va bientôt baisser parce que ça coûte moins cher que de faire des vinyles ». Ils ne l’ont jamais fait ces enfoirés... Ils gagnaient des fortunes comme ça donc voilà...

Bien sûr, je ne vais pas me plaindre, moi aussi j’ai gagné de l’argent. Mais il faut faire un effort. Fabriquer un CD, ça ne coûte pas aussi cher. Alors après, t’as le travail de la maison de disques, de la production,... Ça d’accord, ça a un coût, mais ce n’est pas le prix qu’ils vendent actuellement, c’est beaucoup moins cher ! Je pense qu’un CD ne devrait pas coûter plus de huit euros, et un télécharger plus de quarante centimes d’euros. Un euro, pour du virtuel, mais c’est honteux ! Ça pousse les gens, surtout en période de crise, à truander.

Est-ce que le piratage ne pousse finalement pas les artistes à revenir sur la vraie scène plutôt qu'à s'enfermer dans des studios où tout est contrôlé, rectifié, amélioré... ?

Non, pas du tout. En plus, il ne faut pas rêver : sur scène, il y a de moins en moins de gens qui sortent. Les gros trucs ça marche, mais tout le reste ça ne marche pas du tout... On est prêt à payer des fortunes pour des artistes qu’on connaît par cœur ou qui sont à la mode, alors ça, d’accord, mais le reste ça ne marche pas du tout - à part quelques rares exceptions. Après il y a aussi une question de crise, c’est vrai que les concerts sont chers et que les gens ont de moins en moins d’argent...

Finalement, voyez-vous Internet plus comme un danger ou une opportunité pour les artistes d’aujourd’hui ?

Il faut se servir de cet instrument ! On ne va pas lutter contre... C’est comme tout, il y a du bon et du pas bon, il faut retenir le bon et mettre de côté ce qui n’est pas bien. C’est un instrument extraordinaire, on peut communiquer partout dans le monde, etc. Il faut aussi se méfier, car c’est aussi du rêve. C’est comme les fameux « amis » sur Facebook. Mais on ne sait plus ce que ça veut dire d’avoir un ami, donc il faut faire attention.

Merci Richard Kolinka. 

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Quand on vous parle de téléchargement illégal, de piratage de musique... qu’est-ce que ça vous inspire en tant qu’artiste ?

Aujourd’hui, quand vous pensez au fait que des albums de Téléphone peuvent être téléchargés illégalement sur Internet, qu’est-ce que ça vous fait ?

Est-ce que vous voyez les choses de la même manière s’agissant de votre nouveau groupe, « Even If » ?

Quelle est votre position sur Hadopi et le dispositif de riposte graduée ?

Pensez-vous que l’on va trouver un jour une solution au problème du piratage ?

Est-ce que le piratage ne pousse finalement pas les artistes à revenir sur la vraie scène plutôt qu'à s'enfermer dans des studios où tout est contrôlé, rectifié, amélioré... ?

Finalement, voyez-vous Internet plus comme un danger ou une opportunité pour les artistes d’aujourd’hui ?

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Commentaires (210)


On va appeler SOS téléphone battu <img data-src=" />



Vous avez pas évoqué la licence globale?



Ceci dit, sa position se défend, et confirme ce que pensent aussi les consommateurs: ce sont bien les intermédiaires qui foutent la merde!



qu’ils vendent leur album en démat’ sur internet directement sans passer par aucune maison de disque, à un prix décent, et ils verront que ça marchera!


En voila au moins un qui a compris la problème : les marges des majors.



Vous devriez interviewer Akhenaton du groupe IAM, son avis est très intéressant <img data-src=" />


@sebtx, As tu lu l’interview?


<img data-src=" /> il a les pieds sur terre au moins



puis le coup des prix CD/téléchargement +1000


je suis assez d’accord avec lui sur le prix des CD ou des morceaux mp3 ou autre achetés à l’unité


(lu le titre en diagonale, je voyais pas ce qu’était un “batteur de téléphone” comme métier <img data-src=" />)



Pas tort le monsieur, mais pour faire bouger les gros, bon courage <img data-src=" />


Il oublie un peu la publicité que rapporte le téléchargement illégal aussi. Combien achètent ou recommandent un article après un téléchargement “pour voir” ?

Pas sur que pour Téléphone les ventes de cds aient baissées depuis l’ère du “piratage”, ce qu’il confirme à demi-mot en disant qu’il n’a pas à se plaindre…


Va falloir arrêter avec ces sous-titres.








Krogoth a écrit :



@sebtx, As tu lu l’interview?









C’est en cours, mais je voulais juste faire une grosse blaque de m <img data-src=" />



EDIT: Ceci dit je suis d’accord avec lui sur pas mal de points.









blob741 a écrit :



Va falloir arrêter avec ces sous-titres.







au contraire!!!! ils sont excellents!





En fait, vous ne téléchargez pas gratuitement puisque pour télécharger il faut que vous ayez un abonnement Internet. Donc vous payez et versez une petite partie qui va aller à la musique



euh… quoi?


D’accord avec lui concernant la rémunération délirante des intermédiaires.



Mais par contre, il est totalement à côté de la plaque lorsqu’il compare (comme beaucoup) le téléchargement illégal au vol de pain, de chaussures, de voiture… C’est tout de même pas compliqué à comprendre pourtant <img data-src=" />



edit : d’ailleurs, pour reprendre une excellente parodie

“ -You wouldn’t download a car !




  • Fuck you, I would if I could !”


J’aime bien la comparaison avec le boulanger, ça vaut combien au bout de 10 ans une baguette ?


ne pas confondre une chanson et des chaussures

A la limite, on peut confondre un CD et des chaussures, mais le CD n’est plus la seule façon de posseder une chanson.


<img data-src=" /> le sous titre !



Sinon, je suis d’accord avec le bonhomme, le prix d’un CD est tout bonnement exagéré et même sur iTune ou GPlay, idem presque 1 euro le titre !



Donc, faut comprendre ceux qui n’ont pas les moyens et qui téléchargent illégalement !




Sinon ça s’appelle du vol. Ben là c’est un peu pareil…





<img data-src=" />



Non, télécharger illégalement ce n’est pas du vol et non ce n’est pas “un peu pareil”



Pour le reste, je le rejoins sur son analyse concernant ces “putains de multinationales”








dematbreizh a écrit :



euh… quoi?





je crois pas que ce soit déjà en place, mais il y a effectivement un projet de loi visant à récupérer une taxe par les FAI pour la “contribution créative”…













dematbreizh a écrit :



euh… quoi?







Faut lire la suite. Il dit que la compagnie internet appartient souvent maintenant à une autre multinationale dont le rôle est la musique. Par exemple SFR avec Vivendi …







TaigaIV a écrit :



J’aime bien la comparaison avec le boulanger, ça vaut combien au bout de 10 ans une baguette ?







Et combien après le décès du dit boulanger ? <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



<img data-src=" />



Non, télécharger illégalement ce n’est pas du vol et non ce n’est pas “un peu pareil”



Pour le reste, je le rejoins sur son analyse concernant ces “putains de multinationales”







(Vraie question, je trolle pas, hein !) C’est quoi alors ? En tout cas, pas de l’échange, si ce n’est d’octets entre deux systèmes informatiques…









dematbreizh a écrit :



euh… quoi?





<img data-src=" /> allô quoi <img data-src=" />









fwak a écrit :



(Vraie question, je trolle pas, hein !) C’est quoi alors ? En tout cas, pas de l’échange, si ce n’est d’octets entre deux systèmes informatiques…





de la duplication de biens.



ou soustrait pas, on multiplie!









Vieux_Coyote a écrit :



Faut lire la suite. Il dit que la compagnie internet appartient souvent maintenant à une autre multinationale dont le rôle est la musique. Par exemple SFR avec Vivendi …







Et combien après le décès du dit boulanger ? <img data-src=" />







En fait la comparaison est valable, à condition d’ajouter que le boulagner peux faire comme l’autre crucifié, comment définis-tu le prix de la baguette dans ce cas là ?



Pour une personne du milieu, il a un argumentaire très faible qui se contente de dire “les CD sont trop chers, le piratage c’est du vol” rien de bien transcendant dans cette interview.



Ils pointes les problèmes et ne propose aucune solution.



Il insinue que le piratage est la ruine des jeunes auteurs tout en disant que ça ne l’impacte pas outre mesure, admettons…



Mais jamais il ne dis clairement que le système des majors font partie intégrante du problème.



Et l’avant dernière réponse est a l’opposé de ce que j’ai entendu jusqu’à présent, mais admettons après tout moi je ne fais pas partie de ce milieu, ça me parait juste étrange











geekounet85 a écrit :



de la duplication de biens.



ou soustrait pas, on multiplie!







Dès que j’aurai une imprimante 3D, je multiplierai les billets de banque, tiens ! Ce sera de la duplication <img data-src=" />









fwak a écrit :



Dès que j’aurai une imprimante 3D, je multiplierai les billets de banque, tiens ! Ce sera de la duplication <img data-src=" />





tu peux déjà avec une pauvre imprimante pas 3D mais on a jamais dit que ça serait légal!









fwak a écrit :



(Vraie question, je trolle pas, hein !) C’est quoi alors ? En tout cas, pas de l’échange, si ce n’est d’octets entre deux systèmes informatiques…







Le vol, c’est ôter à autrui la jouissance d’un bien. Je me pointes chez toi, je piques ton disque dur -&gt; tu ne peux plus en jouir et c’est du vol



Quand tu télécharges illégalement un fichier, tu n’en dépossèdes son ayant-droit (il possède toujours le master de l’album ou le négatif du film et il peut toujours en faire ce qu’il veut). C’est pour ça que la loi à foutu ça dans “contrefaçon” - ce qui n’est pas la panacée mais se rapproche le plus de la copie non autorisées de fichier informatique. <img data-src=" />



Voilà quelqu’un qui sait de quoi il parle.

Les prix sont honteusement chers, mais ça ne légitime pas le vol sur Internet subi par les artistes à chaque téléchargement illégal.








geekounet85 a écrit :



tu peux déjà avec une pauvre imprimante pas 3D mais on a jamais dit que ça serait légal!







Ah, la légalité… Si demain “tout le monde” pouvait dupliquer des billets de banque, je suis sûr qu’on appellerait à une légalisation des duplications de billets tous azimuts, sur PCi <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



Le vol, c’est ôter à autrui la jouissance d’un bien. Je me pointes chez toi, je piques ton disque dur -&gt; tu ne peux plus en jouir et c’est du vol



Quand tu télécharges illégalement un fichier, tu n’en dépossèdes son ayant-droit (il possède toujours le master de l’album ou le négatif du film et il peut toujours en faire ce qu’il veut). C’est pour ça que la loi à foutu ça dans “contrefaçon” - ce qui n’est pas la panacée mais se rapproche le plus de la copie non autorisées de fichier informatique. <img data-src=" />







Donc on est bien d’accord que c’est AUSSI interdit/illégal (comme pour les billets). <img data-src=" />









fwak a écrit :



Donc on est bien d’accord que c’est AUSSI interdit/illégal (comme pour les billets). <img data-src=" />







Oui. Maintenant, on peut parler de la légitimité de ces lois au 21ème siècle (vaste débat) <img data-src=" />









fwak a écrit :



(Vraie question, je trolle pas, hein !) C’est quoi alors ? En tout cas, pas de l’échange, si ce n’est d’octets entre deux systèmes informatiques…







Quand tu télécharges quelque chose, tu ne prives pas quelqu’un de ce quelque chose. Tu n’en fais qu’une copie. La personne qui l’a mis en partage ne le perd pas non plus.

Par contre, on peut comprendre qu’il y ait un manque à gagner pour le producteur initial de ce quelque chose.



Depuis quand faire de la musique c’est un travail ??



Si on va dans son sens, alors pourquoi il recevrait 50 000 fois un salaire (autant de fois que des gens payent) pour exactement le même travail ?



Moi je suis payé une seule fois quand je réalise un travail !








fwak a écrit :



Ah, la légalité… Si demain “tout le monde” pouvait dupliquer des billets de banque, je suis sûr qu’on appellerait à une légalisation des duplications de billets tous azimuts, sur PCi <img data-src=" />





le truc, c’est que le billet de banque a une valeur bien supérieur à celle de sa création parce que c’est sa principale fonction: permettre de créer de la monnaie sans en avoir l’équivalent en valeur. du coup, c’est un peu une exception.



Si tout le monde créait ses propres billets, plus aucun n’auraient de valeurs.

et du coup la duplication n’aurait plus d’intérêt!



Par contre, dupliquer des pièces détachées de voiture, et les monter soi-même, voilà qui ferait chuter le prix des voitures, ou pas! <img data-src=" />









fwak a écrit :



Ah, la légalité… Si demain “tout le monde” pouvait dupliquer des billets de banque, je suis sûr qu’on appellerait à une légalisation des duplications de billets tous azimuts, sur PCi <img data-src=" />





comment déprécier al monnaie à vitesse grand v <img data-src=" />









dematbreizh a écrit :



euh… quoi?





Je crois qu’il fait référence à ça: CNM, qui justement a été abandonné. Si je ne me trompe pas seul le cinéma à le droit à sa part de taxe sur les FAI.







risbo a écrit :



Pour une personne du milieu, il a un argumentaire très faible qui se contente de dire “les CD sont trop chers, le piratage c’est du vol” rien de bien transcendant dans cette interview.



Ils pointes les problèmes et ne propose aucune solution.



Il insinue que le piratage est la ruine des jeunes auteurs tout en disant que ça ne l’impacte pas outre mesure, admettons…



Mais jamais il ne dis clairement que le système des majors font partie intégrante du problème.



Et l’avant dernière réponse est a l’opposé de ce que j’ai entendu jusqu’à présent, mais admettons après tout moi je ne fais pas partie de ce milieu, ça me parait juste étrange





+1, il a la même réponse à chaque question, un peu light du coup l’interview <img data-src=" />



il me parait évident qu’une offre légale se basant sur des systèmes simples voire intégrés (avec mise à disposition de la musique dans les différents Player notamment sur le mobile) avec des titres moins chers fonctionneraient mieux et serait une lutte efficace contre le piratage ..

je vois bien ce qu’a produit un steam sur le jeu vidéo .. bien que ca aie eu des inconvénients (drm avec impossibilité de le prêter pour le moment), quand c’est pas cher, tu es moins regardant surtout quand tu vois les avantages (moins de place, moins cher etc.)


Je suis d’accord avec lui sur certains points mais je trouve dommage qu’il rentre dans les extrêmes (surtout dès le début…). Ca donne l’impression qu’il n’a pas trop réfléchi sur le problème.




Mais prenons un jeune qui compose une musique qui va être téléchargée illégalement des centaines de milliers de fois et ne gagne pas un centime..



Y a que là-dessus où il est à côté de la plaque : quelqu’un qui se fait télécharger des centaines de millier de fois gagnera/a déjà gagné plein de pognon.

Soit il est très connu et gagne donc déjà beaucoup de fric, soit il le devient et va en gagner (Psy : Gangnam Style inside par exemple). Y en a même qui ont bien compris le principe (sex tape de Paris Hilton = notoriété=plein de fric juste à se montrer=&gt; même pas besoin d’être artiste, mais c’est le même principe.)


Au début, il m’a fait peur avec sa comparaison foireuse avec le boulanger…. mais bon, après il recadre et précise les choses…. et oui, on ne peut pas comparer directement la commercialisation et la diffusion d’un bien matériel (si je le prend, tu ne l’as plus et tu as perdu ce qu’il t’a couté) et un bien immatériel(je ne fais que créer une copie, je ne te dépossèdes de rien…il n’y a pour toi “que” un manque à gagner… même si ce n’est pas rien, ce n’est pas aussi grave).



On voit qu’il n’est pas allé au bout de la réflexion, mais il en perçoit bien les ressorts.



Ensuite, Oui, la musique ne peut pas être gratuite….car derrière, il y a des créateurs qu’il faut bien rémunérer. Mais le problème n’est pas QUE un problème de prix, contrairement à ce qu’il semble penser.. c’est aussi un problème de modèle économique.

Comme je l’ai dit précédemment, on ne peut pas de manière satisfaisante appliquer à un bien immatériel des modes de commercialisation qui ont été conçus pour la vente de biens matériels. Vendre à l’unité un bien immatériel, ça revient à re-créer artificiellement de la rareté là où techniquement il n’y en a pas, ce qui limitera du coup le potentiel de diffusion, le succès de l’œuvre, et limitera considérablement le bénéfice de cette dématérialisation pour le public, quel que soit le prix.



Nous sommes nombreux à avoir expliqué que le seul modèle acceptable, juste à la fois pour les artistes et le public, le seul modèle qui permette d’assurer la rémunération des artistes sans amputer le formidable potentiel de diffusion culturel de la dématérialisation est celui des licences globales, contribution créatives, mécénat global (il y a plein de variante), même si ça pose plein de question, que ça ne sera pas simple à mettre en place, n’éliminera pas le risque de fraude…. bref, c’est loin d’être la solution miracle (le meilleur modèle restant d’ailleurs à définir en détail), mais c’est la seule piste dont les fondamentaux soient justes… la seule piste qui donne espoir d’aboutir à quelque chose d’acceptable pour les artistes comme pour le public, moyennant forcément quelques contraintes, certes, mais raisonnables.



N’oubliez pas qu’à la base du téléchargement illégal, il y a (plutôt “avait”), le peer2peer.. c’est à dire un système où chacun, en s’appropriant une copie d’une œuvre, participe également à sa diffusion/distribution, bénévolement, sans demander un centime (et sans que directement, ça ne lui coute quoi que ce soit). Au nom de quoi veut-on aujourd’hui interdire au public de produire gratuitement et bénévolement un service qu’historiquement seuls des intermédiaires payants et couteux (les maison de disque) pouvaient réaliser?



Si je sais et peux me fabriquer gratuitement une table, les menuisiers vont-ils m’interdire de réaliser mon meuble sous prétexte que ça leur enlève du travail?

Au nom de quoi les maison de disques auraient le monopole de la diffusion des œuvres, alors qu’il existe aujourd’hui des techniques de diffusion accessibles à tous bien plus efficaces et économiques que tout ce qu’elles pourraient mettre en place?








risbo a écrit :



Pour une personne du milieu, il a un argumentaire très faible qui se contente de dire “les CD sont trop chers, le piratage c’est du vol” rien de bien transcendant dans cette interview.



Mais jamais il ne dis clairement que le système des majors font partie intégrante du problème.



Les majors montent le prix des CD, certes, mais ils sont nécessaires. Je ne connais pas de réussite flagrante pour des artistes auto-produits.





Mais prenons un jeune qui compose une musique qui va être téléchargée illégalement des centaines de milliers de fois et ne gagne pas un centime…





Suis-je le seul a pensé que qu’en un groupe ce fait télécharger des centaines de milliers de foi il vend. Et à défaut il vend des concerts








fwak a écrit :



Ah, la légalité… Si demain “tout le monde” pouvait dupliquer des billets de banque, je suis sûr qu’on appellerait à une légalisation des duplications de billets tous azimuts, sur PCi <img data-src=" />





Si tu veux suivre cette voie le plus simple est de créer ta propre banque, tu n’auras pas à imprimer les billets.









psn00ps a écrit :



Les majors montent le prix des CD, certes, mais ils sont nécessaires. Je ne connais pas de réussite flagrante pour des artistes auto-produits.





Ce n’est pas parce qu’ils sont nécessaires, qu’ils ne doivent pas être remis en cause dans leur fonctionnement.









psn00ps a écrit :



Les majors montent le prix des CD, certes, mais ils sont nécessaires. Je ne connais pas de réussite flagrante pour des artistes auto-produits.









Regarde du côté du jeux vidéo, bien qu’ils s’agissent d’univers différent on assiste a une nouvelle tendance très intéressante ou les auteurs (ici un studio de développement) va grâce au crowfunding générer assez de revenu pour financer son jeu sans s’associer a un quelconque éditeur/investisseur/major (rayer la mention inutile)



L’exemple le plus flagrant est Star Citizen, pratiquement 31M de $. De quoi concurrencer un AAA



Bref, pour la musique le modèle est clairement a revoir.



De toute manière à partir du moment ou ton but est de faire le plus de vente, tu entres dans une spirale ou mécaniquement elle finira par se casser la gueule un jour. Quand l’industrie fera de la musique pour autre chose que se remplir les poches là on ira quelque part, pour l’instant on fonce dans le mur gaiement









knos a écrit :



Suis-je le seul a pensé que qu’en un groupe ce fait télécharger des centaines de milliers de foi il vend. Et à défaut il vend des concerts





Ça va pas la tête, faire des concerts c’est un peu pareil qu’avoir des horaires de boulanger.









TaigaIV a écrit :



Ça va pas la tête, faire des concerts c’est un peu pareil qu’avoir des horaires de boulanger.







C’est pour moi qui ai comparé des CD a du pain.

Et le boulanger tu lui paye pas une rente parce que tu achète un four, de la farine, du beurre …









risbo a écrit :



Regarde du côté du jeux vidéo, bien qu’ils s’agissent d’univers différent on assiste a une nouvelle tendance très intéressante ou les auteurs (ici un studio de développement) va grâce au crowfunding générer assez de revenu pour financer son jeu sans s’associer a un quelconque éditeur/investisseur/major (rayer la mention inutile)



Ton exemple n’est toujours pas ce qu’on peut appeler de l’auto-produit. Les développeurs sont associés à la plateforme de crowdfunding. C’est comme une major, mais en moins cher.









knos a écrit :



C’est pour moi qui ai comparé des CD a du pain.

Et le boulanger tu lui paye pas une rente parce que tu achète un four, de la farine, du beurre …







Exactement ! On lui paye pas 30 fois ça baguette…









knos a écrit :



C’est pour moi qui ai comparé des CD a du pain.

Et le boulanger tu lui paye pas une rente parce que tu achète un four, de la farine, du beurre …



Raisonnement idiot. On n’a toujours pas la preuve qu’un mec aurait réussi à dupliquer du pain il y a 2000 ans.



narz a écrit :



Exactement ! On lui paye pas 30 fois ça baguette…



Tu ne peux pas recopier la baguette, ni avant, ni après consommation.









geekounet85 a écrit :



de la duplication de biens.



ou soustrait pas, on multiplie!





y’en a un qui a fait ça avec des pains ….il s’est fait crucifié Jesus le pirate des boulangeries <img data-src=" />



déjà loin —&gt;









narz a écrit :



Depuis quand faire de la musique c’est un travail ??



Si on va dans son sens, alors pourquoi il recevrait 50 000 fois un salaire (autant de fois que des gens payent) pour exactement le même travail ?



Moi je suis payé une seule fois quand je réalise un travail !







<img data-src=" />



Tu as qu’à faire un boulot où tu dév un logiciel que tu vas vendre x fois.









psn00ps a écrit :



Ton exemple n’est toujours pas ce qu’on peut appeler de l’auto-produit. Les développeurs sont associés à la plateforme de crowdfunding. C’est comme une major, mais en moins cher.







C’est une plateforme de paiement qui récupère un % sur le total récolté.



Ça n’a rien à voir avec un major, la plateforme n’a aucun droit et aucune direction a donner sur la création du produit contrairement a un major. C’est un outil et rien d’autre.



Contrairement au modèle habituel, le créateur et libre de faire ce qui lui chante



:reflechis encore du lobbyng



Je suis dans l’alimentaires et les Resto du Coeur me Vol en donnant de la bouffe gratuite.



Mais ça tous le monde trouve ça normal <img data-src=" />








palactu a écrit :



Quand tu télécharges quelque chose, tu ne prives pas quelqu’un de ce quelque chose. Tu n’en fais qu’une copie. La personne qui l’a mis en partage ne le perd pas non plus.

Par contre, on peut comprendre qu’il y ait un manque à gagner pour le producteur initial de ce quelque chose.







Je ne suis pas vraiment d’accord avec ce “manque à gagner”.

Ca m’arrive de télécharger à l’aveuglette, pour découvrir un truc nouveau.

D’une part, sans le téléchargement, je n’aurais jamais découvert l’artiste.

D’autre part, télécharger quelque chose ne veut pas dire que j’aurais été prêt à mettre la main au larfeuille pour payer si le téléchargement n’existait pas (d’autant que je n’aurais sans doute jamais entendu parler de cet artiste)

Enfin, le fait de télécharger ainsi me permet de faire des découvertes sympa… que je croise avec la liste d’artistes qui était pro-hadopi : si ça ne match pas j’achète.



Et oui, depuis Hadopi, Universal, EMI, Virgin and co : je n’achète plus. Mes sous vont uniquement aux indépendants qui n’étaient pas pro Hadopi. <img data-src=" />









XalG a écrit :



<img data-src=" />



Tu as qu’à faire un boulot où tu dév un logiciel que tu vas vendre x fois.







Sauf que art != produit en barquette



Celui qui a inventé le terme “industrie culturelle” a bien réussi à bourré le crane de tout le monde



ART != INDUSTRIE



Un artiste ne vend pas son art, il est récompensé pour son talent









chef500 a écrit :



:reflechis encore du lobbyng



Je suis dans l’alimentaires et les Resto du Coeur me Vol en donnant de la bouffe gratuite.



Mais ça tous le monde trouve ça normal <img data-src=" />







Oui en plus la musique, comme la bouffe, tu en as besoin pour vivre.









XalG a écrit :



<img data-src=" />



Tu as qu’à faire un boulot où tu dév un logiciel que tu vas vendre x fois.









<img data-src=" />



Le développement c’est une partie marginale du boulot d’éditeur logiciel. D’ailleurs peu importe ton logiciel ou ses qualités, seul compte les commerciaux.



Donc ce qui est vendu x fois c’est le boulot commercial, boulot différent à chaque fois. Le développeur ne participe pas à la création de richesse.



(Dixit : le PDG d’un petit éditeur logiciel français chez qui j’ai eu le “privilège” de bosser)



Il reconnait au moins que les maisons de disque vendent tout abusément trop cher…



J’aime beaucoup l’anecdote du prix du CD par rapport au prix du vinyle, j’ai l’impression de voir la même chose avec le prix des blue-ray par rapport au DVD ou du téléchargement légal face au CD, c’est plus récent, donc c’est plus cher…


On pourrait ajouter que pour 1€ on va avoir un mp3 ou autre format de compression avec perte, pour plus cher au morceau que la version CD non compressée. Format en prime éventuellement DRMisé, générant d’autres limitations.



A ce rythme là, le prix repousse déjà du monde… et le type de format repousse l’amateur éclairé.



Après cela, pas étonnant de se faire botter le cul par le bien nommé KickAss ou un autre, qui permet en qq clics de récupérer un RIP propre d’un CD, voire d’un SHM-CD (éditions japonaise soignées ne sortant pas chez nous) ou d’un SACD.



Ceci dit, c’est tout de même les artistes qui tiennent le robinet: S’ils veulent engraisser des enc<img data-src=" /> de moines copistes “modernes” refusant le progrès de l’imprimerie à bits… <img data-src=" />








narz a écrit :



Sauf que art != produit en barquette



Celui qui a inventé le terme “industrie culturelle” a bien réussi à bourré le crane de tout le monde



ART != INDUSTRIE



Un artiste ne vend pas son art, il est récompensé pour son talent







Affirmations bien péremptoire.

Et il ne vends pas son art, il vends des CDs.









Fuinril a écrit :



<img data-src=" />



Le développement c’est une partie marginale du boulot d’éditeur logiciel. D’ailleurs peu importe ton logiciel ou ses qualités, seul compte les commerciaux.



Donc ce qui est vendu x fois c’est le boulot commercial, boulot différent à chaque fois. Le développeur ne participe pas à la création de richesse.



(Dixit : le PDG d’un petit éditeur logiciel français chez qui j’ai eu le “privilège” de bosser)







Il te suffit de ne pas travailler dans une grande boite <img data-src=" />









XalG a écrit :



Affirmation bien péremptoire.

Et il ne vends pas son art, il vends des CDs.







D’accord, tant mieux pour lui, mais quand il vend des CDs, ce n’est plus l’artiste, mais l’entrepreneur/buisnessman à qui on a à faire



Je profite de son art, je récompense l’artiste : dons, aller aux concerts (au prix des places de concerts, et le nombre de fois où j’y vais je trouve ça très réglo)



Mais le buisnessman ne m’interesse pas, il peut se foutre sa rondelle en plastique dans son cul





EDIT : + Je récompense l’artiste en écoutant sa musique ! Il devrait être fier d’avoir autant de personne qui l’écoute









Fuinril a écrit :



Donc ce qui est vendu x fois c’est le boulot commercial, boulot différent à chaque fois. Le développeur ne participe pas à la création de richesse.



(Dixit : le PDG d’un petit éditeur logiciel français chez qui j’ai eu le “privilège” de bosser)







Bin ce genre de débile, quand il a une demande de support pointue, le développeur devrait lui dire d’aller voir le commercial…

<img data-src=" />









narz a écrit :



D’accord, tant mieux pour lui, mais quand il vend des CDs, ce n’est plus l’artiste, mais l’entrepreneur/buisnessman à qui on a à faire



Je profite de son art, je récompense l’artiste : dons, aller aux concerts (au prix des places de concerts, et le nombre de fois où j’y vais je trouve ça très réglo)



Mais le buisnessman ne m’interesse pas, il peut se foutre sa rondelle en plastique dans son cul







Donc le mec qui va fournir une plateforme de vente, du matos éventuel pour l’enregistrement, la pub, les CDs, il ne mérite rien ?









yl a écrit :



Ceci dit, c’est tout de même les artistes qui tiennent le robinet: S’ils veulent engraisser des enc<img data-src=" /> de moines copistes “modernes” refusant le progrès de l’imprimerie à bits… <img data-src=" />



Le progrès que tu veux, c’est le droit l’obligation pour les artistes de raser gratis.



Ça fait 20 ans qu’ils n’ont pas sorti d’album. Faut pas abuser non plus.








narz a écrit :



Depuis quand faire de la musique c’est un travail ??







Faire de la musique ce n’est pas un travail? Merci pour le mépris…










ArchangeBlandin a écrit :



Il reconnait au moins que les maisons de disque vendent tout abusément trop cher…



J’aime beaucoup l’anecdote du prix du CD par rapport au prix du vinyle, j’ai l’impression de voir la même chose avec le prix des blue-ray par rapport au DVD ou du téléchargement légal face au CD, c’est plus récent, donc c’est plus cher…







C’est pas faux, sachant qu’en plus, le support physique pour l’achat de musique est désormais un marché de niche (collectionneurs, albums art concept…).



Donc, il a bien fait de pointer le fait qu’un DL vendu 1 € la chanson, et l’album au prix du support physique, c’était, en fait le problème MAJEUR du marché de la musique.



Après, comme dit plus haut, il y a aussi d’autres modes de financement à revoir. Pour info, tous les groupes et chanteurs français et étrangers qui marchent bien depuis les années 1960 et décennies suivantes (jusqu’en 2000 grosso-modo) ont quasiment tous débuté leur carrière en enchaînant des concerts avant d’enregistrer leur premier album. Cela pour se faire connaître et faire leur promo









psn00ps a écrit :



Les majors montent le prix des CD, certes, mais ils sont nécessaires. Je ne connais pas de réussite flagrante pour des artistes auto-produits.





La majorité des grands artistes du XXème siècles ont été produits par des petits labels. Ensuite les majors ont racheté les labels. Mais on pourrait tout à fait se passer de majors : lorsque qu’une niche économique ou écologique se libère il y a toujours quelqu’un pour réoccuper la place laissée vacante. Il y avait une culture florissante avant les majors, il y en aura une après. <img data-src=" />









risbo a écrit :



Pour une personne du milieu, il a un argumentaire très faible qui se contente de dire “les CD sont trop chers, le piratage c’est du vol” rien de bien transcendant dans cette interview.





Il ne faut pas oublier qu’il est batteur !



Ils pointes les problèmes et ne propose aucune solution.



Il insinue que le piratage est la ruine des jeunes auteurs tout en disant que ça ne l’impacte pas outre mesure, admettons…



Normal, il est vieux, lui et a eu du succès avant Internet.



Mais jamais il ne dis clairement que le système des majors font partie intégrante du problème.



Il le laisse clairement sous-entendre, il me semble.









risbo a écrit :



Pour une personne du milieu, il a un argumentaire très faible qui se contente de dire “les CD sont trop chers, le piratage c’est du vol” rien de bien transcendant dans cette interview.



Ils pointes les problèmes et ne propose aucune solution.



Il insinue que le piratage est la ruine des jeunes auteurs tout en disant que ça ne l’impacte pas outre mesure, admettons…



Mais jamais il ne dis clairement que le système des majors font partie intégrante du problème.



Et l’avant dernière réponse est a l’opposé de ce que j’ai entendu jusqu’à présent, mais admettons après tout moi je ne fais pas partie de ce milieu, ça me parait juste étrange







Il ne le dit pas car l’interview était peut être court et que la question n’a pas été soulevé ? c’est PCi hein , si tu veux un interview qui fasse un livre faut appeler PPDA <img data-src=" />









Gandalf_barbones a écrit :











Je n’aurai pas dit mieux.



J’étais fan, et je le resterai.<img data-src=" />








XalG a écrit :



Oui en plus la musique, comme la bouffe, tu en as besoin pour vivre.





Oui. Si c’est pour vivre dans un monde sans art, autant crever de faim.



edit : Plutôt que art, je dirais culture au sens large.









Maozriubh a écrit :



Je ne suis pas vraiment d’accord avec ce “manque à gagner”.

Ca m’arrive de télécharger à l’aveuglette, pour découvrir un truc nouveau.

D’une part, sans le téléchargement, je n’aurais jamais découvert l’artiste.

D’autre part, télécharger quelque chose ne veut pas dire que j’aurais été prêt à mettre la main au larfeuille pour payer si le téléchargement n’existait pas (d’autant que je n’aurais sans doute jamais entendu parler de cet artiste)

Enfin, le fait de télécharger ainsi me permet de faire des découvertes sympa… que je croise avec la liste d’artistes qui était pro-hadopi : si ça ne match pas j’achète.



Et oui, depuis Hadopi, Universal, EMI, Virgin and co : je n’achète plus. Mes sous vont uniquement aux indépendants qui n’étaient pas pro Hadopi. <img data-src=" />







C’est juste. La notion de manque à gagner est très biaisée et tu l’expliques très bien.









fwak a écrit :



Ah, la légalité… Si demain “tout le monde” pouvait dupliquer des billets de banque, je suis sûr qu’on appellerait à une légalisation des duplications de billets tous azimuts, sur PCi <img data-src=" />







ou à passer à une vraie monnaie dont on ne sait aujourd’hui pas faire de contrefaçon, genre btc <img data-src=" />

enfin s’adapter quoi…









lysbleu a écrit :



Oui. Si c’est pour vivre dans un monde sans art, autant crever de faim.





[quote:4828920:lysbleu]



Sans art, pas de maths, donc oui autant crever :/









lateo a écrit :



ou à passer à une vraie monnaie dont on ne sait aujourd’hui pas faire de contrefaçon, genre btc <img data-src=" />

enfin s’adapter quoi…







BTC ? la monnaie soit disant auto gérée ? vu les fluctuations énorme de cette dernière, je suis loin de penser qu’il y a pas contrefaçon , récemment il y a eu vol de portefeuille bitcoin , sans parler des abus tels qu’au dernier e-sport qui a intégré un mineur dans un antivirus flinguant des CG.

Faut arrêter , de croire à un idylle de cette monnaie et variante, si il y a fric , il y a abus . Quand ça parle flouz les gens sont près à tout , même pour une clope à 30 cts on tue, imagine pour 1 bitcoin à 500$





s’agit que quelque chose de virtuel, c’est-à-dire qu’on a rien. Si l’on se fait piquer son téléphone ou s’il tombe en panne, on n’a plus rien…





Là il est quand même largement à côté de la plaque le gars…








Gandalf_barbones a écrit :



N’oubliez pas qu’à la base du téléchargement illégal, il y a (plutôt “avait”), le peer2peer.. c’est à dire un système où chacun, en s’appropriant une copie d’une œuvre, participe également à sa diffusion/distribution, bénévolement, sans demander un centime (et sans que directement, ça ne lui coute quoi que ce soit). Au nom de quoi veut-on aujourd’hui interdire au public de produire gratuitement et bénévolement un service qu’historiquement seuls des intermédiaires payants et couteux (les maison de disque) pouvaient réaliser?



Si je sais et peux me fabriquer gratuitement une table, les menuisiers vont-ils m’interdire de réaliser mon meuble sous prétexte que ça leur enlève du travail?

Au nom de quoi les maison de disques auraient le monopole de la diffusion des œuvres, alors qu’il existe aujourd’hui des techniques de diffusion accessibles à tous bien plus efficaces et économiques que tout ce qu’elles pourraient mettre en place?







Deux choses : un service est un accord passé entre deux parties. Les majors/artistes n’ont JAMAIS demandé à avoir ce nouveau service. Encore une fois, les internautes ne se rendent service qu’entre eux.



Pour ton exemple de table : les menuisiers ne t’interdiront rien, si tu achètes ta matière première, que tu fais le boulot toi-même, et accessoirement, que tu ne copies pas un design déposé pour ensuite vendre cette table (retour à la contrefaçon).



Le P2P, l’échange sur le net, faut arrêter de se voiler la face, à part pour les gens qui dès le départ ont décidé de distribuer gratos (licences alternatives), y a perte de fric derrière.









narz a écrit :



Exactement ! On lui paye pas 30 fois ça baguette…







Grave ! Vu qu’on la mange ! Et même si tu manges ton vomi/ton caca, ta baguette au bout d’un moment sera vraiment épuisée !! <img data-src=" />









psn00ps a écrit :



Le progrès que tu veux, c’est le droit l’obligation pour les artistes de raser gratis.







Non, ce que je dis c’est qu’il n’y a pas qu’un pb de tarif mais également de format avec pertes sur les ventes dématérialisées. Le foutage de gueule allant très au delà de ce qu’aborde l’article.



Ceci dit, cela s’explique: On vends maintenant des mp3, demain des aac, après demain des flac… on peut en prime jouer sur les échantillonnages (aujourd’hui en 16 bits/44kHz ; demain en 1648 après demain en 2448 puis un jour en 2496…). Ca fait de le combinatoire pour tenir qq décennies?



L’opération la plus juteuse de l’industrie du divertissement, ca a tout de même toujours été de jouer sur ce type d’évolution et de revendre plusieurs fois la même chose (et les droits d’auteur allant avec, ce qui était injuste mais dans l’autre sens): En vinyl, K7, CD, DVD audio, BR…



C’est pavlovien: Ils retentent le truc sur le dématérialisé… Sauf que désormais la copie tout le monde peut la faire donc cela ne peut plus marcher.



La seule solution serait d’évoluer maintenant sur des offres qualitatives à prix étudié. Tout comme un jour les moines copistes n’ont plus fait que dans l’édition d’art.









yl a écrit :



On pourrait ajouter que pour 1€ on va avoir un mp3 ou autre format de compression avec perte, pour plus cher au morceau que la version CD non compressée. Format en prime éventuellement DRMisé, générant d’autres limitations.







Ca fait plusieurs années que les DRM ont disparu, dans l’audio, même chez iTunes et consorts…



Côté répartition des droits dans le cadre d’une licence globale, une petite idée…



En admettant une taxe de 5€ par mois sur l’abonnement internet qui implique une légalisation des échanges.

Un système que j’apprécierai c’est que les artistes s’inscrivent auprès d’un organisme géré par l’état afin de pouvoir bénéficier de cette répartition.



A partir de là, l’internaute a deux options :




  • laisser un système automatique répartir en fonction des prorata de flux ou autres.

  • choisir lui-même à qui filer ses sous en tout ou partie de la somme.



    Exemple : j’ai découvert le groupe Poum Tchak, j’ai adoré. Un mois je décide de leur filer 3€ sur les 5€ de la taxe, et je laisse le système répartir les 2€ qui restent.



    Ca permettrait de reprendre un peu la main sur l’argent qu’on veut bien filer.

    Ca me ferait bien chier qu’une licence globale voit le jour pour favoriser encore davantage les artistes poubelles sans talent mais dont la pub est omniprésente.








lysbleu a écrit :



La majorité des grands artistes du XXème siècles ont été produits par des petits labels.



Il n’y avait pas alors le piratage à l’échelle d’Internet, il faut comparer le comparable.









Maozriubh a écrit :



Ca m’arrive de télécharger à l’aveuglette, pour découvrir un truc nouveau.

D’une part, sans le téléchargement, je n’aurais jamais découvert l’artiste.

D’autre part, télécharger quelque chose ne veut pas dire que j’aurais été prêt à mettre la main au larfeuille pour payer si le téléchargement n’existait pas (d’autant que je n’aurais sans doute jamais entendu parler de cet artiste)





Argument sans cesse répété et qui pourrait être vrai…

Sauf que dans les faits, on s’aperçoit que les plus téléchargé (et de TRES loin) ne sont pas les petits débutants et les films confidentiels: ce sont les super-productions.



Il est batteur d’un chanteur connu, ça n’en fait pas pour autant quelqu’un de qualifié pour disserter des problématiques du business model de l’industrie musicale. Et en l’occurrence, c’est effectivement le cas: le niveau de sa réflexion ne dépasse guère les (pires) diatribes qu’on peut lire dans les comms de PCI.



Rien que son incapacité manifeste à comprendre que le prix d’un album (quel que soit le support) doit également supporter les coûts des dizaines de morceaux qui n’ont pas été rentables, et plus généralement que le coût d’une œuvre doit être seulement corrélé avec le coût de fabrication de cette dernière, ça relève du niveau zéro de la réflexion en la matière, de ce que doit être une industrie musicale capable d’investir (le plus souvent à perte) dans des talents à venir, sans la moindre garantie d’un retour sur investissement ultérieur.





Des réponses un peu téléphonées.<img data-src=" />








Alucard63 a écrit :



Des réponses un peu téléphonées.<img data-src=" />





Le téléphone pleure.









Maozriubh a écrit :



Côté répartition des droits dans le cadre d’une licence globale, une petite idée…



En admettant une taxe de 5€ par mois sur l’abonnement internet qui implique une légalisation des échanges.

Un système que j’apprécierai c’est que les artistes s’inscrivent auprès d’un organisme géré par l’état afin de pouvoir bénéficier de cette répartition.



A partir de là, l’internaute a deux options :




  • laisser un système automatique répartir en fonction des prorata de flux ou autres.

  • choisir lui-même à qui filer ses sous en tout ou partie de la somme.



    Exemple : j’ai découvert le groupe Poum Tchak, j’ai adoré. Un mois je décide de leur filer 3€ sur les 5€ de la taxe, et je laisse le système répartir les 2€ qui restent.



    Ca permettrait de reprendre un peu la main sur l’argent qu’on veut bien filer.

    Ca me ferait bien chier qu’une licence globale voit le jour pour favoriser encore davantage les artistes poubelles sans talent mais dont la pub est omniprésente.







    c’est grosso modo le principe du mécénat global… et c’est la solution que moi aussi je défend… la plus réaliste et acceptable par tous (public et artistes)…. bon après, y’aura toujours des grincheux ou des craintifs pour la rejeter, mais c’est clairement pour moi le meilleur modèle.



C’est interview est digne d’une discussion du “café du commerce”…



C’est pauvre.



La musique, c’est comme inviter sa bien aimée au restaurant : ca coute cher mais le moment est tellement agréable que peu importe le prix.



Si on veut consommer de la musique tous les jours, comme un plat de frites, alors oui, c’est cher.

Si c’est pour acheter 2 albums par mois et les “écouter vraiment”, alors ca n’est pas si cher que ça.



On ne peut pas toujours tout avoir.



Les tocards qui friment avec leur collection piratée de 20 000 mp3 sont des nuls.








brazomyna a écrit :



Il est batteur d’un chanteur connu, ça n’en fait pas pour autant quelqu’un de qualifié pour disserter des problématiques du business model de l’industrie musicale. Et en l’occurrence, c’est effectivement le cas: le niveau de sa réflexion ne dépasse guère les (pires) diatribes qu’on peut lire dans les comms de PCI.



Rien que son incapacité manifeste à comprendre que le prix d’un album (quel que soit le support) doit également supporter les coûts des dizaines de morceaux qui n’ont pas été rentables, et plus généralement que le coût d’une œuvre doit être seulement corrélé avec le coût de fabrication de cette dernière, ça relève du niveau zéro de la réflexion en la matière, de ce que doit être une industrie musicale capable d’investir (le plus souvent à perte) dans des talents à venir, sans la moindre garantie d’un retour sur investissement ultérieur.







Mais bien sûr !



Ces chers “investisseurs” qui te balancent la “Mega compil des fêtes 2013” à 16€99 au mois de Novembre et qui te la refourguent à 9€99 avec la même publicité à la mi-Janvier.



Et tout ça avec des morceaux sortis durant l’année écoulée et présents sur 857 compil’ à travers l’Europe.



Je vais les plaindre ces pauvres biquets bienfaiteurs de la musique. <img data-src=" />









Gandalf_barbones a écrit :



c’est grosso modo le principe du mécénat global… et c’est la solution que moi aussi je défend… la plus réaliste aet acceptable par tous





La licence globale, on nous en a rebattu les oreilles en nous expliquant que le jour où on aurait une formule permettant d’avoir un accès illimité à la musique pour quelques euros par mois, promis juré craché il n’y aurait plus de piratage. Parce que les gens seraient honnête par nature, auto-disciplinés, encourageraient une pratique vertueuse, et blablabla.



Sauf qu’entre temps, des offres comme Deezer sont apparues (ce n’est pas la seule, même Google propose désormais des forfaits mensuels). Elles proposent exactement le principe d’une licence globale en terme d’usage pour le client final (écoute online et offline possible, accès à un catalogue pléthorique, …). Il suffit de relire les archives de PCI pour voir que c’était exactement ce que les gens voulaient.



Et bizarrement, ça ne change rien au fait que les gens continuent de pirater. <img data-src=" />



La vérité c’est que les gens piratent parce qu’ils se foutent complètement de l’aspect moral de leurs actes. Tout ce qu’ils voient à la fin c’est que zéro euro en piratant associé à un risque quasi nul de se faire chopper c’est moins cher que 10 euros, quitte à se fourvoyer pour une somme aussi ridicule.









brazomyna a écrit :



Il est batteur d’un chanteur connu, ça n’en fait pas pour autant quelqu’un de qualifié pour disserter des problématiques du business model de l’industrie musicale. Et en l’occurrence, c’est effectivement le cas: le niveau de sa réflexion ne dépasse guère les (pires) diatribes qu’on peut lire dans les comms de PCI.



Rien que son incapacité manifeste à comprendre que le prix d’un album (quel que soit le support) doit également supporter les coûts des dizaines de morceaux qui n’ont pas été rentables, et plus généralement que le coût d’une œuvre doit être seulement corrélé avec le coût de fabrication de cette dernière, ça relève du niveau zéro de la réflexion en la matière, de ce que doit être une industrie musicale capable d’investir (le plus souvent à perte) dans des talents à venir, sans la moindre garantie d’un retour sur investissement ultérieur.







décidément j’ai du mal avec cet argument, en gros la major fait payer tout le monde parce qu’elle se plante. Je ne connais pas beaucoup de métiers ou cela marche comme ca, en tout cas pas à cette échelle. En plus c’est nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il est bien évident que même si 100% des artistes produits par la major se vendait, le prix du disque/mp3 serait exactement le même.









brazomyna a écrit :



La licence globale, on nous en a rebattu les oreilles en nous expliquant que le jour où on aurait une formule permettant d’avoir un accès illimité à la musique pour quelques euros par mois, promis juré craché il n’y aurait plus de piratage.



Sauf qu’entre temps, des offres comme Deezer sont apparues (ce n’est pas la seule, même Google propose désormais des forfaits mensuels). Elles proposent exactement le principe d’une licence globale en terme d’usage pour le client final (écoute online et offline possible, accès à un catalogue pléthorique, …).



Et bizarrement, ça ne change rien au fait que les gens continuent de pirater. <img data-src=" />



La vérité c’est que les gens piratent parce qu’ils se foutent complètement de l’aspect moral de leurs actes. Tout ce qu’ils voient à la fin c’est que zéro euro en piratant associé à un risque quasi nul de se faire chopper c’est moins cher que 10 euros, quitte à mettre son sens moral sous le tapis.







Je ne vois pas en quoi c’est un argument pertinent.





  1. Le piratage est maintenant ancré dans les habitudes

  2. Les offres actuelles accessibles en France sont, pour la plupart, risible, accès à un catalogue plus que limité, contrairement à ce que tu dis, limitations en tout genre, sans compter des exemples graves comme celui d’Amazon (suppression d’un livre à distance)

  3. Tu compares une offre de streaming à la licence globale, ce sont deux fonctionnements différents.









tybreizh a écrit :



décidément j’ai du mal avec cet argument, en gros la major fait payer tout le monde parce qu’elle se plante. Je ne connais pas beaucoup de métiers ou cela marche comme ca, en tout cas pas à cette échelle.





(rien que) toute la recherche est basée sur ce principe. Excuse du peu. <img data-src=" />









tybreizh a écrit :





  1. Le piratage est maintenant ancré dans les habitudes





    Ca ne change rien au fait qu’une offre existe, et qu’elle répond aux écueils qui servaient à l’époque comme argumentaire pro-piratage. Et que cette offre devrait logiquement avoir totalement tari les argumentaires pourris qui perdurent.





  2. Les offres actuelles accessibles en France sont, pour la plupart, risible, accès à un catalogue plus que limité, contrairement à ce que tu dis, limitations en tout genre



    C’est faux. Deezer est un parfait contre exemple (d’après wiki, 25 millions de titres sont dispo, excuse du peu). Et il y en a tant d’autres (spotify, google, …).





    sans compter des exemples graves comme celui d’Amazon (suppression d’un livre à distance)



    Un cas particulier dans un business différent t’autorise à en faire une généralité ?

    Bullshit.





  3. Tu compares une offre de streaming à la licence globale, ce sont deux fonctionnements différents.



    C’est à nouveau faux, il existe nombre d’offres qui permettent du ‘offline’.









Elwyns a écrit :



BTC ? la monnaie soit disant auto gérée ? vu les fluctuations énorme de cette dernière, je suis loin de penser qu’il y a pas contrefaçon , récemment il y a eu vol de portefeuille bitcoin , sans parler des abus tels qu’au dernier e-sport qui a intégré un mineur dans un antivirus flinguant des CG.

Faut arrêter , de croire à un idylle de cette monnaie et variante, si il y a fric , il y a abus . Quand ça parle flouz les gens sont près à tout , même pour une clope à 30 cts on tue, imagine pour 1 bitcoin à 500$







Perso j’ai infiniment plus confiance dans un algo que dans n’importe quelle banque centrale.



Après on ne va pas relancer une énième fois le débat là-dessus ; btc il y a ceux qui y croient dur comme fer, ceux qui comme moi observent avec intérêt, et ceux qui pensent que c’est du pur caca ponziesque.

La réponse on l’aura au plus tard quand tous les BTC possibles auront été créés, ou si la monnaie s’écroule avant d’en arriver là. Voilà, ça c’est fait.

<img data-src=" />









lateo a écrit :



Perso j’ai infiniment plus confiance dans un algo que dans n’importe quelle banque centrale.



Après on ne va pas relancer une énième fois le débat là-dessus ; btc il y a ceux qui y croient dur comme fer, ceux qui comme moi observent avec intérêt, et ceux qui pensent que c’est du pur caca ponziesque. Voilà, ça c’est fait.

<img data-src=" />







C’est pas une question de croire, d’observer ou penser, mais simplement les faits ça part en dérive, c’est une monnaie, il y a des intérêts , comme pour un $ , € , £ , un BTC aura inexorablement une perversion , à l’échelle de ceux qui l’utilisent, puis bon le coup de la chute du BTC à la fermeture de l’un des plus gros site US du marché noir on en dira ce que l’on veut <img data-src=" />.









AntonyToku a écrit :



Faire de la musique ce n’est pas un travail? Merci pour le mépris…







Ben tu vois, je suis plutôt d’accord (et je fais beaucoup de musique pourtant), mais là ça devient un peu exagéré, les mecs voudrait gagner tranquille leur vie en pondant 1 album (et je suis gentil) par an ?



Que certains y arrivent, c’est très bien, mais que ce soit la norme et qu’on hurle à l’assassin pour du piratage, faut pas déconner je trouve …









brazomyna a écrit :



Ca ne change rien au fait qu’une offre existe, et qu’elle répond aux écueils qui servaient à l’époque comme argumentaire pro-piratage. Et que cette offre devrait logiquement avoir totalement tari les argumentaires pourris qui perdurent.







Tu as déjà fait de la conduite du changement ? Manifestement non, sinon tu n’aurais jamais dit cela







brazomyna a écrit :



C’est faux. Deezer est un parfait contre exemple (d’après wiki, 25 millions de titres sont dispo, excuse du peu). Et il y en a tant d’autres (spotify, google, …).







Streaming, streaming et streaming, essaie d’acheter un morceau dématérialiser, l’offre est juste ridicule et très chère en plus.







brazomyna a écrit :



Un cas particulier dans un business différent t’autorise à en faire une généralité ?

Bullshit.







Moi non, le grand public oui.







brazomyna a écrit :



C’est à nouveau faux, il existe nombre d’offres qui permettent du ‘offline’.







C’est du offline, pas de l’achat de MP3/FLAC/AAC/etc., tu compares des choux et des carottes.









Elwyns a écrit :



BTC ? la monnaie soit disant auto gérée ? vu les fluctuations énorme de cette dernière, je suis loin de penser qu’il y a pas contrefaçon , récemment il y a eu vol de portefeuille bitcoin , sans parler des abus tels qu’au dernier e-sport qui a intégré un mineur dans un antivirus flinguant des CG.

Faut arrêter , de croire à un idylle de cette monnaie et variante, si il y a fric , il y a abus . Quand ça parle flouz les gens sont près à tout , même pour une clope à 30 cts on tue, imagine pour 1 bitcoin à 500\(







En même temps c'est normal que pour le moment elle ne soit pas stable. Plus elle sera recherché plus elle montera. Tu stabilise plus facilement des millier de milliard de \)
que une monnaie ne valant que quelque million sur le quel des tat de gens ce rue



Et pourtant même le dollars oscille









brazomyna a écrit :



Il est batteur d’un chanteur connu, ça n’en fait pas pour autant quelqu’un de qualifié pour disserter des problématiques du business model de l’industrie musicale. Et en l’occurrence, c’est effectivement le cas: le niveau de sa réflexion ne dépasse guère les (pires) diatribes qu’on peut lire dans les comms de PCI.



Rien que son incapacité manifeste à comprendre que le prix d’un album (quel que soit le support) doit également supporter les coûts des dizaines de morceaux qui n’ont pas été rentables, et plus généralement que le coût d’une œuvre doit être seulement corrélé avec le coût de fabrication de cette dernière, ça relève du niveau zéro de la réflexion en la matière, de ce que doit être une industrie musicale capable d’investir (le plus souvent à perte) dans des talents à venir, sans la moindre garantie d’un retour sur investissement ultérieur.









Ben voyons, c’est vrai que les principales victimes du piratage, les super-productions, ont du limiter les livraisons de champagne et de caviar pour tenir un CD à seulement 12€, c’est bientôt les bidonvilles chez eux. C’est pas parce qu’il y a plein de bonnes justifications qualitatives à un prix qu’elles le justifie quantitativement.









jeje07 a écrit :



au contraire!!!! ils sont excellents!







Vraiment, le sous-titre nabilesque fait encore sourir y compris la 34ème fois ?



En plus, vu le creux de l’interview … “Je veux pas qu’on touche à mon pognon. Pas pour moi que je dis ça, mais pour les autres. Pour me donner bonne conscience, je consens que les méchants, ce sont les multinationales (ouh, le risque, de viser ça comme ça), que j’appelle de mes voeux à être un peu moins méchantes”.



Bref, je viens de mieux m’informer en rigolant autant sur un article portant sur l’extension d’une actualisation de la convention collective de l’industrie de la chaussure…



Alors les gars ? C’est quand que l’on brûle Patrick Hernandez en place publique pour avoir fait un seul titre qui rapporte des millions ? <img data-src=" />








Tornado_OLO a écrit :



En voila au moins un qui a compris la problème : les marges des majors.



Vous devriez interviewer Akhenaton du groupe IAM, son avis est très intéressant <img data-src=" />





Tu as un lien vers cette interview ?



Mué je pense surtout que si les gens n’ont pas la tune à foutre dedans ils la mettront pas et cela va pas chercher plus loin.



Ce n’est pas par ce que les industries musicales se cassent la gueule qu’il y aura plus de musique. Et si ils veulent de la tune qu’ils travaillent et fassent des concerts et autre. Pour moi le seul véritable boulot de ces “artistes” c’est les concerts et pas touché des billes à glander. Le boulanger il se lève tout les matins et va bossé tout les jours pour avoir sa tune, bah les artistes musicaux ont qu’a faire pareil.



Puis bon c’est un métier à risque, il faut percer etc, c’est pas comme l’ingénieur qui à des qualifications que les gens ont besoins qui fait qu’ils vont l’engager pour faire un travail précis. L’artiste musicale à la base personne n’en as besoins, c’est juste une détente d’écouter de la musique.



Comme l’entrepreneur qui monte une boite il réfléchis à son bizness model, il va pas produire quelques chose qui à une valeur nulle, et “bizarrement” si il se plante c’est son problèmes, personne va allez lui donné de la tune car son bizness ne marche pas… L’artiste c’est un peu pareil, il rentre pas d’argent c’est SON problème j’en ai strictement rien à carrer, si ça marche pas il a qu’a faire autre chose, ou repenser son système de revenue.



Enfin bon personnellement la musique en tant qu’enregistrement n’as strictement aucune valeur, autre que faire de la promo et de se faire connaitre. Et c’est sur que je mettrai jamais un centime dans un album dématérialisé. A la limite CD, pochette, c’est plus digne de la collection là je peux comprendre il y a un bien physique, cela coute des sous pour produire l’objet l’acheminé dans les points de vente et compagnie on ne va pas le donner gratuitement.


<img data-src=" />



Comme d’hab avec les débats sur P2P et consorts : les défenseurs des majors d’un côté, les gens réalistes de l’autre… Je pense que M. Kolinka est plus dans le second camp que le premier, même si son argumentaire est discutable dans l’ensemble.



Manque plus que l’autre et son blog ou Tim-Timmy pour avoir la totale. Je plains les modos…









DarKCallistO a écrit :



Alors les gars ? C’est quand que l’on brûle Patrick Hernandez en place publique pour avoir fait un seul titre qui rapporte des millions ? <img data-src=" />







Ah, enfin un commentaire constructif !



<img data-src=" /> <img data-src=" />









Elwyns a écrit :



BTC ? la monnaie soit disant auto gérée ? vu les fluctuations énorme de cette dernière, je suis loin de penser qu’il y a pas contrefaçon , récemment il y a eu vol de portefeuille bitcoin , sans parler des abus tels qu’au dernier e-sport qui a intégré un mineur dans un antivirus flinguant des CG.

Faut arrêter , de croire à un idylle de cette monnaie et variante, si il y a fric , il y a abus . Quand ça parle flouz les gens sont près à tout , même pour une clope à 30 cts on tue, imagine pour 1 bitcoin à 500$







La monnaie n’est pas auto-géree, les transactions le sont.



Vol de portefeuille bitcoin =&gt; même problème avec un vrai portefeuille.



Monnaie variante : le dollar est variant. Comme on dit en physique, tout bouge suivant le référentiel choisi.



Oh et à propos de l’abus je dirais plutôt que s’il y a propriété il y a abus.



Le piratage a toujours existé:

La musique qui passait à la radio, sur K7 ?

Les films, sur VHS ?

Les photocopies de livres ?



<img data-src=" />

<img data-src=" />








brazomyna a écrit :



(rien que) toute la recherche est basée sur ce principe. Excuse du peu. <img data-src=" />







mouhaha, il n’existe quasiment aucune boite de R&D pure, ce ne sont que des entités faisant partie d’une société. ex : IBM; MS, Apple, Intel, AMD etc.



Donc c’est même pas un peu, c’est rien du tout. Une boite qui sort un produit et qui se plante, c’est son problème, pour la musique, ben c’est le problème de tous ceux qui achètent vu que, encore une fois, l’on fait raquer les acheteurs pour des loupés de la major. Exemple pour être clair : Avec le principe des majors, Windows 7 aurait couté le double du prix auquel il est vendu, Vista oblige.









Highmac87 a écrit :



Le piratage a toujours existé:

La musique qui passait à la radio, sur K7 ?

Les films, sur VHS ?

Les photocopies de livres ?



<img data-src=" />

<img data-src=" />





Sans oublier les copies de K7 à K7, CD à CD, DVD à DVD, etc…

<img data-src=" />









tybreizh a écrit :



mouhaha, il n’existe quasiment aucune boite de R&D pure, ce ne sont que des entités faisant partie d’une société. ex : IBM; MS, Apple, Intel, AMD etc.



Donc c’est même pas un peu, c’est rien du tout. Une boite qui sort un produit et qui se plante, c’est son problème, pour la musique, ben c’est le problème de tous ceux qui achètent vu que, encore une fois, l’on fait raquer les acheteurs pour des loupés de la major. Exemple pour être clair : Windows 7 aurait couté le double du prix auquel il est vendu, Vista oblige.







On te parle de recherche et tu penses informatique ? <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



C’est faux. Deezer est un parfait contre exemple (d’après wiki, 25 millions de titres sont dispo, excuse du peu). Et il y en a tant d’autres (spotify, google, …).





Ils ont arrêté de supprimer des morceaux des playlists?









blob741 a écrit :



Vraiment, le sous-titre nabilesque fait encore sourir y compris la 34ème fois ?





Quand le sujet concerne “Téléphone”, oui c’est drole de citer Nabila… Difficile de faire plus pertinent !







tybreizh a écrit :



mouhaha, il n’existe quasiment aucune boite de R&D pure, ce ne sont que des entités faisant partie d’une société. ex : IBM; MS, Apple, Intel, AMD etc.





Peu importe que la R&D soit pure ou non.

Toutes les boites qui font de la R&D font payer les échecs par les réussites. Des boites pharmaceutiques à l’informatique, en passant par l’armement.









fwak a écrit :



On te parle de recherche et tu penses informatique ? <img data-src=" />







J’ai pris l’informatique pour exemple, mais c’est valable pour tous les secteurs





Une boite qui sort un produit et qui se plante, c’est son problème





Aller, un autre exemple pour sortir de l’informatique, Renault avait sorti l’Avantime, ils se sont royalement plantés, si on avait suivi la logique des majors ses modèles suivants auraient du être payés 15% (au pif hein) plus cher.



Donc oui quand on achète un produit, on paye la R&D qui est derrière mais certainement pas les échecs de la boite.



C’est le premier artiste que je lis qui donne un tarif correct pour les cd et les singles numériques.



Youpi, enfin un qui a pigé qu’il suffit de proposer une VRAIE offre de qualité (même si par ailleurs il est un peu à côté de la plaque avec ses comparaisons foireuses, mais bon comme d’hab quoi). Le truc con, c’est qu’il est tout en bas de l’échelle, et les mecs d’en haut ont coupé les barreaux… Ça va être dur de communiquer.



Merci pour l’interview en tout cas.








tybreizh a écrit :



Aller, un autre exemple pour sortir de l’informatique, Renault avait sorti l’Avantime, ils se sont royalement plantés, si on avait suivi la logique des majors ses modèles suivants auraient du être payés 15% (au pif hein) plus cher.





Pour être exact, tous les produits avant et après intègre déjà un surcout de 5% (au pif hein) pour compenser les échecs.





Donc oui quand on achète un produit, on paye la R&D qui est derrière mais certainement pas les échecs de la boite.



Ben si…









Killerjeff a écrit :



Tu as un lien vers cette interview ?





Il y en a tout un tas avec les termes “akhenaton interview piratage musique” par exemple.

Chez tomsguide en 2010 :http://www.tomsguide.fr/actualite/Musique-Distribution,32669.html

Une autre en vidéo avec “akhenaton industrie musique” en recherche :http://www.dailymotion.com/video/xh2uj8_akhenaton-je-ne-voulais-plus-subir-l-ind…



Une des rares personne publique réaliste sur beaucoup de problèmes de notre société/pays.









Faith a écrit :



Quand le sujet concerne “Téléphone”, oui c’est drole de citer Nabila… Difficile de faire plus pertinent !





Peu importe que la R&D soit pure ou non.

Toutes les boites qui font de la R&D font payer les échecs par les réussites. Des boites pharmaceutiques à l’informatique, en passant par l’armement.







Formulé comme cela non, on paye les échecs de la R&D, pas les échecs de la commercialisation du produit, certes la nuance peut paraitre subtile, elle est néanmoins importante.









sebtx a écrit :



On va appeler SOS téléphone battu <img data-src=" />



Probablement le commentaire le plus intelligent concernant un débat sans fin car trop de mauvaise foi (ou mauvaise volonté) de part et d’autre à mon avis…



Entre ceux qui ne veulent rien payer et ceux qui veulent se faire des couilles en or avec tout et n’importe quoi on a pas fini d’en parler…<img data-src=" />









tybreizh a écrit :



pas les échecs de la commercialisation du produit





Mais bien sur que si !

Si la commercialisation est un échec, la boite est en déficit. Et le but d’une boite est d’être en bénéfice. Elle va donc tout faire pour rattraper ses pertes, y compris reporter sur les produits qui marchent le coût de ceux qui ne marchent pas !



Comment peux-tu imaginer que la boite prenne ses pertes sans chercher à les compenser ?









tybreizh a écrit :



Formulé comme cela non, on paye les échecs de la R&D, pas les échecs de la commercialisation du produit, certes la nuance peut paraitre subtile, elle est néanmoins importante.







Sans compter que la R & D n’est jamais totalement perdue, même si elle aboutit à des échecs.



Exemple dans le domaine où je m’y connais, le concept ARAMIS dont le véhicule en question n’a jamais dépassé le stade du prototype, mais dont les systèmes d’automatismes ont été repris sur les métros METEOR et VAL.



Ou le Concorde, premier avion civil avec un système de pilotage par gouvernes à commande électriques, principe repris après sur la famille des Airbus A320.









brazomyna a écrit :



(rien que) toute la recherche est basée sur ce principe. Excuse du peu. <img data-src=" />





<img data-src=" />



Il y a une partie de la recherche qui est faite sans l’attente d’un ROI ni compensation si elle échoue.









Faith a écrit :



Mais bien sur que si !

Si la commercialisation est un échec, la boite est en déficit. Et le but d’une boite est d’être en bénéfice. Elle va donc tout faire pour rattraper ses pertes, y compris reporter sur les produits qui marchent le coût de ceux qui ne marchent pas !



Comment peux-tu imaginer que la boite prenne ses pertes sans chercher à les compenser ?







Mais c’est bien pour cela que beaucoup de boites coulent après un échec.



Celles qui arrivent à se refaire, ce sont par les marges, d’où des licenciements après un échec, que la boite, dans sa globalité, soit bénéficiaire ou pas. Sans compter sur les trésors de guerre et la baisse des dividendes pour les actionnaires.

Un prix ne peut pas être augmenté pour compenser les pertes, surtout dans les secteurs concurrentiels. C’est sur que si tu es tout seul sur ton secteur, l’histoire est différente.

Pour reprendre l’exemple de Renault, ils font très peu voire pas de marges sur leurs voitures, mais ils se rattrapent sur les pièces détachées et la main d’oeuvre, si un modèle se plante, c’est toute la partie où ils font leur marge qui est en danger.









oursgris a écrit :



il me parait évident qu’une offre légale se basant sur des systèmes simples voire intégrés (avec mise à disposition de la musique dans les différents Player notamment sur le mobile) avec des titres moins chers fonctionneraient mieux et serait une lutte efficace contre le piratage ..

je vois bien ce qu’a produit un steam sur le jeu vidéo .. bien que ca aie eu des inconvénients (drm avec impossibilité de le prêter pour le moment), quand c’est pas cher, tu es moins regardant surtout quand tu vois les avantages (moins de place, moins cher etc.)





Voilà. Il y a plein de saloperies dans la licence d’utilisation Steam, des épées de Damoclès pour le joueur (pas forcément toutes valables par ailleurs en France, certaines fleurent bon la clause abusive, mais passons). N’empêche que l’équilibre du contrat est favorable au joueur : pas cher, simple, immédiat, relativement pérenne (vu le succès de Steam Valve va pas crever tout de suite… <img data-src=" />), offre variée et de qualité (sauf une partie Greenlight), mondial.



Quand on aura ça pour la musique et le jeu vidéo, ça sera le panard. Le souci c’est qu’en jeu vidéo, il n’y avait de base pas grand monde pour vouloir prendre le risque, donc Steam a eu beau jeu de négocier avec les éditeurs. Côté musique et vidéo, ils savent bien depuis longtemps qu’il y a un marché, donc chacun veut tout contrôler…









tybreizh a écrit :



Mais c’est bien pour cela que beaucoup de boites coulent après un échec.





En quoi ça empêche qu’elles aient pris une marge sur leur autres produits ?





Un prix ne peut pas être augmenté pour compenser les pertes, surtout dans les secteurs concurrentiels. C’est sur que si tu es tout seul sur ton secteur, l’histoire est différente.



Sauf que toutes les boites provisionnent et compensent les échecs… Donc secteur concurrentiels ou pas, c’est pareil.

Comme tu l’as dit juste au-dessus, celles qui ne provisionnent pas coulent très vite, et ne laissent que celles qui ont eu la présence d’esprit de se renforcer.










brazomyna a écrit :



Il est batteur d’un chanteur connu, ça n’en fait pas pour autant quelqu’un de qualifié pour disserter des problématiques du business model de l’industrie musicale. Et en l’occurrence, c’est effectivement le cas: le niveau de sa réflexion ne dépasse guère les (pires) diatribes qu’on peut lire dans les comms de PCI.



Rien que son incapacité manifeste à comprendre que le prix d’un album (quel que soit le support) doit également supporter les coûts des dizaines de morceaux qui n’ont pas été rentables, et plus généralement que le coût d’une œuvre doit être seulement corrélé avec le coût de fabrication de cette dernière, ça relève du niveau zéro de la réflexion en la matière, de ce que doit être une industrie musicale capable d’investir (le plus souvent à perte) dans des talents à venir, sans la moindre garantie d’un retour sur investissement ultérieur.





FAUX !! <img data-src=" />

En fait, je déconne je suis en partie d’accord avec toi : il faut tenir compte du fait que le producteur doit pouvoir survivre à plusieurs échecs consécutifs de lancement.

En revanche, tu sembles toi-même oublier les innombrables albums sur-rentabilisés mais qui continuent de se vendre, et qui donc en eux-mêmes apportent un matelas de sécurité non négligeable. Ne pas oublier non plus que l’on n’est pas obligé de produire uniquement sur cd, on peut très bien lancer un artiste directement sur internet pour commencer (même budget marketing, mais t’économises la production CD).

Donc non, ce n’est effectivement pas si simple que l’interviewé veut le montrer, mais les majors se foutent quand même bien de notre gueule.





brazomyna a écrit :



La licence globale, on nous en a rebattu les oreilles en nous expliquant que le jour où on aurait une formule permettant d’avoir un accès illimité à la musique pour quelques euros par mois, promis juré craché il n’y aurait plus de piratage. Parce que les gens seraient honnête par nature, auto-disciplinés, encourageraient une pratique vertueuse, et blablabla.



Sauf qu’entre temps, des offres comme Deezer sont apparues (ce n’est pas la seule, même Google propose désormais des forfaits mensuels). Elles proposent exactement le principe d’une licence globale en terme d’usage pour le client final (écoute online et offline possible, accès à un catalogue pléthorique, …). Il suffit de relire les archives de PCI pour voir que c’était exactement ce que les gens voulaient.



Et bizarrement, ça ne change rien au fait que les gens continuent de pirater. <img data-src=" />



La vérité c’est que les gens piratent parce qu’ils se foutent complètement de l’aspect moral de leurs actes. Tout ce qu’ils voient à la fin c’est que zéro euro en piratant associé à un risque quasi nul de se faire chopper c’est moins cher que 10 euros, quitte à se fourvoyer pour une somme aussi ridicule.





FAUX ! <img data-src=" /><img data-src=" /> (à 100% ce coup-ci).

Deezer ne répond absolument pas à toute la demande, et notamment pas à une partie des téléchargeurs qui défendaient l’usage vertueux de l’illégal.

Deezer c’est :




  • une licence d’utilisation limitée (pouah) ;

  • avec DRM (online, ou appli Deezer) ;

  • de qualité variable ;

  • cher (enfin c’est avis perso).

    Je veux bien croire que le catalogue est bien (je n’ai pas été vérifié les 25 millions de titres) mais on est loin du compte de toute façon…



    Perso ça fait des années que je ne télécharge plus illégalement (de musique ^^), et bien plus longtemps encore que je n’ai pas acheté. J’attendrai le temps qu’il faudra, pour avoir une offre de qualité ou que les majors crèvent (ou les deux).<img data-src=" />



    EDIT : J’ai parlé plus de Steam en réponse à un com’. Notons aussi que le jeu vidéo est en soi lié à un matériel relativement spécifique (pour l’instant du moins), d’où l’acceptation relative des DRM. Pour la vidéo en revanche, et la musique plus encore, l’utilisation a toujours été profondément nomade (ou sur du matériel standard universellement répandu). D’où rejet des DRM beaucoup plus marqué.









Tornado_OLO a écrit :



Il y en a tout un tas avec les termes “akhenaton interview piratage musique” par exemple.

Chez tomsguide en 2010 :http://www.tomsguide.fr/actualite/Musique-Distribution,32669.html

Une autre en vidéo avec “akhenaton industrie musique” en recherche :http://www.dailymotion.com/video/xh2uj8_akhenaton-je-ne-voulais-plus-subir-l-ind…



Une des rares personne publique réaliste sur beaucoup de problèmes de notre société/pays.





Je ne peux que confirmer le passage en gras.



Quand tu as parlé d’interview, j’ai pensé à une interview donné récemment du fait de la sortie de la dernier album …IAM” (qui est excellent soit dit en passant)



Merci





Je vais chez le boulanger, il me file son pain gratuitement

=&gt; Ça y est je viens de comprendre, en vérité Jésus Christ a été arrêté pour contrefaçon de petits-pains qu’il avait multipliés sans payer la licence aux boulangers !<img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



Comme d’hab avec les débats sur P2P et consorts : les défenseurs des majors d’un côté, les gens réalistes de l’autre





Lol, tu aurais pu le dire encore plus simplement: “je considère d’emblée que les gens réalistes sont ceux qui pensent comme moi”.







Faith a écrit :



Toutes les boites qui font de la R&D font payer les échecs par les réussites. Des boites pharmaceutiques à l’informatique, en passant par l’armement.





C’est une évidence. Il n’y a que la mauvaise foi de tybreizh qui peut oser soutenir le contraire plus de deux minutes.







Khalev a écrit :



<img data-src=" />

Il y a une partie de la recherche qui est faite sans l’attente d’un ROI ni compensation si elle échoue.





Oui et non: la recherche publique, pas exemple, n’a souvent pas pour vocation première à un ROI direct sur l’objet de la recherche, mais a tout de même un intérêt sur le long terme (vivier de connaissance, maîtrise des technologies, travaux connexes, etc…). Le ROI est moins visible car il est moins direct, mais il y a un ROI quand même. La seule vraie différence est que la rentabilité est beaucoup moins critique (et encore plus la rentabilité à court/moyen terme).







Citan666 a écrit :



En fait, je déconne je suis en partie d’accord avec toi : il faut tenir compte du fait que le producteur doit pouvoir survivre à plusieurs échecs consécutifs de lancement.





C’est ce que je voulais effectivement avancer, car on ne peut pas avoir une analyse pertinente de la problématique sans prendre en compte ce facteur là.





En revanche, tu sembles toi-même oublier les innombrables albums sur-rentabilisés mais qui continuent de se vendre, et qui donc en eux-mêmes apportent un matelas de sécurité non négligeable.



Je ne l’oublie pas, je dis juste qu’il ne prend pas en compte ce concept qui dtoi faire partie des choses qui permettent de pondérer un jugement. Et que cette absence, dans la forme la plus basique (en gros il ne parle que de coût de fabrication) fout en l’air l’ensemble de son argumentaire, d’emblée.





Deezer ne répond absolument pas à toute la demande, et notamment pas à une partie des téléchargeurs qui défendaient l’usage vertueux de l’illégal.

Deezer c’est :




  • une licence d’utilisation limitée (pouah) ;

  • avec DRM (online, ou appli Deezer) ;

  • de qualité variable ;

  • cher (enfin c’est avis perso).

    Je veux bien croire que le catalogue est bien (je n’ai pas été vérifié les 25 millions de titres) mais on est loin du compte de toute façon…



    Il n’y a aucun produit ou service ou quoiQueCeSoit qui puisse prétendre répondre à toute la demande. C’est une chimère.

    Ca n’empêche qu’une offre comme Deezer répond plus que très largement à une écrasante majorité de la demande (encore plus vrai dans la musique où tu dois avoir 95% des écoutes sont concentrées dans 5% des titres).

    Madame Michu et son fils ou sa fille se foutent de savoir si c’est avec du DRM ou si elle pourra l’écouter avec un Raspberry Pi ou si c’est un FLAC en 500kHz. Ce qu’elle veut c’est savoir si elle pourra en faire l’usage dans les cas d’usage de la musique qu’elle a déjà au quotidien.



    Et dans ce cadre (ie. celui d’une offre à la fois grand public et abordable), cette offre remplit parfaitement son office.



    Quant au prix, laisse-moi rire: 10€ c’est rien. Pendant les débats sur HADOPI, même les défenseurs du tipiakage défendaient un prix plus élevé (typiquement une quinzaine d’euros).





La bombe humèène, tu…



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font pchiit



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Pendant qu’on paye une Licence Globale virtuelle, et qu’on se demande s’il est raisonnable de faire valoir nos droits sur le patrimoine culturel, les sénateurs font le jeux de bien pires lobbys:



Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?

Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon.

(…)Les services de l’État mettront donc à disposition des entreprises une liste d’agriculteurs qui sont présumés contrefacteurs.



http://www.bastamag.net/article3548.html



Bienvenue dans l’après-démocratie.


Bon j’ai pas lu tous les posts mais il y en a quelques un dans les premières dizaines qui m’ont laissé bouche bée.



Qu’il parle de ce qu’il a sur le coeur je comprends. Mais qu’on dise qu’il sait de quoi il parle je trouve ça fort. Il parle du sujet comme une personne lambda qui en a entendu parler sans s’y intéresser.

Les comparaisons avec le vol n’ont pas beaucoup de sens. La comparaison entre le CD et les fichiers pas beaucoup plus.



Je trouve son avis intéressant pour voir comment voit ça un artiste qui se fait pirater mais ce n’est en aucun cas un sujet réfléchit de toute évidence.



Je reste sur mon idée, la vente de musique dématérialisée n’a pas vraiment de sens. Il faut plutôt le voir comme un moyen de faire de la pub et de vendre des abonnement spotify, deezer… Bref une espèce de licence globale.








gavroche69 a écrit :



Probablement le commentaire le plus intelligent concernant un débat sans fin car trop de mauvaise foi (ou mauvaise volonté) de part et d’autre à mon avis…



Entre ceux qui ne veulent rien payer et ceux qui veulent se faire des couilles en or avec tout et n’importe quoi on a pas fini d’en parler…<img data-src=" />









D’autant plus que ce commentaire est juste un jeu de mots totalement débile et n’est en aucun cas en lien avec la news (j’aurais dû préciser qu’il s’agit de second degré) <img data-src=" />









sebtx a écrit :



D’autant plus que ce commentaire est juste un jeu de mots totalement débile et n’est en aucun cas en lien avec la news (j’aurais dû préciser qu’il s’agit de second degré) <img data-src=" />



Peu importe qu’il y ait un rapport ou pas, en fait quand j’ai vu le titre de la new j’ai eu exactement la même idée et je m’apprêtais à sortir la même “connerie” mais c’était trop tard…



Mon commentaire était donc bien du premier degré… <img data-src=" />









gavroche69 a écrit :



Peu importe qu’il y ait un rapport ou pas, en fait quand j’ai vu le titre de la new j’ai eu exactement la même idée et je m’apprêtais à sortir la même “connerie” mais c’était trop tard…



Mon commentaire était donc bien du premier degré… <img data-src=" />









En fait il restait le téléphone pleure <img data-src=" />



Quand on voit le succès du financement participatif, ça va plutôt dans le sens contraire de ce qu’il dit : les gens n’ont pas besoin d’un flic. Si on veut soutenir un artiste, on le fait : on paie les chansons, on va à ses concerts, et parfois on achète même les goodies. Eh oui les gens le font, quand ils aiment !



Ok peut-être pas tout le monde, mais il y a des mécènes qui sont prêts à payer même plus cher que le prix de base pour les trucs qu’ils aiment vraiment. La série Noob n’a pas atteint les 60 millions d’euros en obligeant les gens à payer ! Et pourtant des gens ont donné 1000 euros d’un coup, soit 40 fois plus que le prix d’un DVD, alors que l’objectif était déjà atteint ! Justement l’avantage d’internet et de la gratuité ici c’est pour savoir si ça nous plait ou pas. Télécharger gratuitement un ou deux morceaux sur internet, ça permet de se faire une idée, de voir si c’est cool et si on a envie de soutenir. C’est comme ça que les web-séries marchent. C’est aussi comme ça que j’ai connu des jeunes groupes français improbables que je suis ensuite allé voir en concert, sans leurs chansons gratuites je ne les aurais jamais connus.



Je pense sincèrement qu’en gardant le prix des CDs si hauts et en tuant le partage sur internet, les majors se tirent une balle… que dis-je, se bombardent le pied avec des obus à l’uranium enrichi. En étant plus intelligents et en utilisant le partage de la bonne manière, ils pourraient même gagner plus d’argent.








jmc_plus a écrit :



=&gt; Ça y est je viens de comprendre, en vérité Jésus Christ a été arrêté pour contrefaçon de petits-pains qu’il avait multipliés sans payer la licence aux boulangers !<img data-src=" />





Sans parler du picrate qui en fait était de l’eau <img data-src=" /> Et de l’apologie de l’anthropophagie. <img data-src=" /><img data-src=" />









sebtx a écrit :



En fait il restait le téléphone pleure <img data-src=" />





Déjà fais #90, tu bosses à l’AFP ou quoi. <img data-src=" /><img data-src=" />









Mauldred a écrit :



Eh oui les gens le font, quand ils aiment !





Tout à fait… mais pour que les gens aiment, il faut d’abord qu’ils connaissent… et ça, c’est justement le boulot des majors ;)





La série Noob n’a pas atteint les 60 millions d’euros en obligeant les gens à payer !



Ni en faisant du crowd-funding… La série Noob a atteint 600.000 euros.





Et pourtant des gens ont donné 1000 euros d’un coup



Ils ne sont pas nombreux.



Noob est le seul exemple ayant atteint ce niveau. Ils y sont arrivés après 4 ans de présence télévisuelle, et une base de fans énorme.

Et il faut rappeler l’échec cuisant de leur précédent crowd-funding pour le jeu Noob.

Bref, si tu penses que l’exemple de noob peut être transposé dans le monde de la musique pour faire émerger des talents, c’est que tu as très mal analysé la situation.

Combien de talents ont émergé de My Major Company ? Deux ? Trois ?









brazomyna a écrit :



Lol, tu aurais pu le dire encore plus simplement: “je considère d’emblée que les gens réalistes sont ceux qui pensent comme moi”.







Qu’est-ce qu’il y a de réaliste à vouloir garder un business model obsolète et qui prend l’eau de toutes part ? Surtout quand la donne du marché de la musique enregistrée subit de plein fouet une révolution copernicienne grâce à Internet ?









Faith a écrit :



Tout à fait… mais pour que les gens aiment, il faut d’abord qu’ils connaissent… et ça, c’est justement le boulot des majors ;)



Boulot qu’ils ne font PAS, et même que leurs lobbies empêchent. Au lieu d’aider les artistes, ils détruisent une source importante, si ce n’est la source principale de renommée : le partage, le bouche-à-oreilles.





Noob est le seul exemple ayant atteint ce niveau. Ils y sont arrivés après 4 ans de présence télévisuelle, et une base de fans énorme.

Tu penses qu’elle sort d’un chapeau, cette fan base? Non, ils l’ont construite grâce au partage et à leur talent. Eh oui. D’où les 4 ans de présence. Sans ce succès ils se seraient arrêtés à la première saison.



Toujours dans le domaine de l’art (oui le jeu vidéo est un art), Star Citizen a aussi explosé son plafond. Noob n’est pas le seul exemple d’artistes qui ont réussi sans forcer les gens à acheter.





Et il faut rappeler l’échec cuisant de leur précédent crowd-funding pour le jeu Noob.

Quand c’est pourri, la sanction est immédiate. Le jeu était franchement mal parti. Les gens aiment la web-série pour son côté “fait-maison”, qui participe à son caractère humoristique. Ils n’attendent surtout pas la même chose d’un jeu vidéo. Un jeu vidéo, ça doit être fait par des pros, ça doit être beau, rythmé, et sans bugs, entre autres.





Bref, si tu penses que l’exemple de noob peut être transposé dans le monde de la musique pour faire émerger des talents, c’est que tu as très mal analysé la situation.

Je pense que c’est toi qui analyses mal la situation. Ce n’est pas le nombre qui est important mais la qualité. Les gens en ont marre de payer pour de la merde. Si un artiste n’a aucun talent il ne mérite pas d’être artiste. C’est peut-être dur ce que je dis, mais c’est comme ça. Une personne qui n’a pas de talent créatif peut cependant avoir d’autre qualités, comme un bon esprit d’analyse ou d’abstraction, mais ce genre de personne ne devrait pas devenir artiste. Ça peut prendre du temps avant qu’un talent soit reconnu, certes, mais ça fait partie du métier j’ai envie de dire.



Conclusion: les majors ne servent à rien.









Commentaire_supprime a écrit :



Qu’est-ce qu’il y a de réaliste à vouloir garder un business model obsolète et qui prend l’eau de toutes part ? Surtout quand la donne du marché de la musique enregistrée subit de plein fouet une révolution copernicienne grâce à Internet ?





La seule chose que je sais, c’est que partir d’emblée du principe que les gens réalistes sont d’un côté et pas d’un autre, c’est l’assurrance de finir avec une analyse biaisée de la situation à la fin.







Mauldred a écrit :



Tu penses qu’elle sort d’un chapeau, cette fan base? Non, ils l’ont construite grâce au partage et à leur talent. Eh oui. D’où les 4 ans de présence. Sans ce succès ils se seraient arrêtés à la première saison.





4 ans de présence télévisuelle (ou même une seule saison si ça te chante). Ca revient à combien en équivalent (millions d’) euros si on devait transposer ça au monde de la musique pour promouvoir un artiste ?



Pour rappel, un spot publicitaire d’une trentaine de secondes sur NoLife, c’est en moyenne 200 euros. Pour 30 secondes, et sur NoLife.

Sur TF1 pendant “The Voice”, un emplacement plus approprié pour prmouvoir un artiste musical, c’est entre 40 000 et 90 000 euros. Pour 30 secondes également.



source:http://www.ftv-publicite.fr/spip.php?article6







Mauldred a écrit :



Conclusion: les majors ne servent à rien.





Conclusion: les majors servent déjà à minima à assurer (et payer) la promotion.

<img data-src=" />





Je pense que c’est toi qui analyses mal la situation. Ce n’est pas le nombre qui est important mais la qualité.



Comme par exemple les gens qui se ruent sur Arte et désertent TF1 ?

Tu as raison, tu analyses bien la situation <img data-src=" />










NonMais a écrit :



Y a que là-dessus où il est à côté de la plaque : quelqu’un qui se fait télécharger des centaines de millier de fois gagnera/a déjà gagné plein de pognon.

Soit il est très connu et gagne donc déjà beaucoup de fric, soit il le devient et va en gagner (Psy : Gangnam Style inside par exemple). Y en a même qui ont bien compris le principe (sex tape de Paris Hilton = notoriété=plein de fric juste à se montrer=&gt; même pas besoin d’être artiste, mais c’est le même principe.)







Heu ouais sauf que Paris hilton elle était plein au as bien avant sa sexe tape. Avant même d’être né d’ailleurs. Mauvaise exemple puisque fille de milliardaire.









brazomyna a écrit :



La seule chose que je sais, c’est que partir d’emblée du principe que les gens réalistes sont d’un côté et pas d’un autre, c’est l’assurrance de finir avec une analyse biaisée de la situation à la fin.







C’est pas un principe en ce qui me concerne, mais un constat.



Ce qui n’empêche pas qu’il y a des réalistes de chaque côté, comme des fumistes ou des doux rêveurs. Seulement, les réalistes, on ne les entend pas beaucoup du côté des majors.



C’est marrant on a vu en économie que les artistes étaient un cas spécial dans le système économique car l’artiste aime son travail et qu’il soit payé ou pas il continuera sa passion.



Mais là quand je vois un artiste comparer son boulot à une basket Nike je me dis qu’il y a un problème.



<img data-src=" />


j’ai une question pour Xavier:

peux-tu (ou pouvez vous) SVP a la prochaine interview d’artiste(s), demander une valeur moyenne d’entrée d’argent pour le telechargement légal ?



parceque si (au hasard, mais je dois pas etre loin) le groupe telephone touche entre 50 et 100€ pour 500.000 téléchargements, c’est comme si le telechargement legal était inexistant (du point de vue de l’artiste)….








Mauldred a écrit :



Toujours dans le domaine de l’art (oui le jeu vidéo est un art), Star Citizen a aussi explosé son plafond.





L’exemple qu’il ne fallait pas citer…

Sans Chris Roberts et son passif, jamais ce sommet n’aurait été atteint.

Tu viens de citer par mégarde le principal succès des majors (disque ou jeu-vidéo-qui-est-un-art): créer un “star-system” avec quelques élus richissime et une floppée d’anonyme sans le sou.





Ça me semble naturel.



J’ai une définition légèrement différente de naturel.

J’aurais préféré qu’il dise normal, ça serait moins dur à avaler.





Mais je ne trouve pas ça normal !



Ben voila c’est pas difficile. <img data-src=" />





Ben là c’est un peu pareil…



Ça s’appelle de la contrefaçon donc du coup c’est pas pareil.





Il suffit que tout le monde fasse un effort, que ces putains de multinationales se décident à se dire que les CD sont trop chers. Je me souviens, lorsque les CD sont arrivés, ils ont mis ça à un prix super élevé. Je suis allé voir le PDG de la maison de disque, Virgin - c’était à l’époque de Téléphone - je lui ai dit « c’est vachement cher ». Il me répond « oui mais ça va bientôt baisser parce que ça coûte moins cher que de faire des vinyles ». Ils ne l’ont jamais fait ces enfoirés… Ils gagnaient des fortunes comme ça donc voilà…



Rien que ça, seulement ça, si seulement tous les artistes pouvaient comprendre ça, je serais drôlement content.



En résumé j’aime pas le début de l’interview et j’adore à partir de la 5ème question.








brazomyna a écrit :



4 ans de présence télévisuelle (ou même une seule saison si ça te chante). Ca revient à combien en équivalent (millions d’) euros si on devait transposer ça au monde de la musique pour promouvoir un artiste ?



Pour rappel, un spot publicitaire d’une trentaine de secondes sur NoLife, c’est en moyenne 200 euros. Pour 30 secondes, et sur NoLife.

Sur TF1 pendant “The Voice”, un emplacement plus approprié pour prmouvoir un artiste musical, c’est entre 40 000 et 90 000 euros. Pour 30 secondes également.



source:http://www.ftv-publicite.fr/spip.php?article6



L’exemple parfait des trucs que je n’achèterai jamais : les albums des stars créées de toutes pièces qui passent dans The Voice.<img data-src=" />



Pour l’équipe de Noob, je ne pense pas que ça leur ait coûté des millions. Si ça coûte des millions d’euros pour les majors, c’est qu’ils s’y prennent extrêmement mal, et en effet : déjà, au lieu de lutter contre internet ce qui revient à se battre contre le vent, ils devraient apprendre à s’en servir comme moyen de promotion peu cher et efficace.







Conclusion: les majors servent déjà à minima à assurer (et payer) la promotion.

<img data-src=" />



La promotion se fait très bien toute seule sur internet.





Comme par exemple les gens qui se ruent sur Arte et désertent TF1 ?

Tu as raison, tu analyses bien la situation <img data-src=" />

Le morceau de phrase que tu commentes est sorti du contexte. Le vrai sens est que forcer les gens à acheter ne rime à rien, quand c’est pourri, c’est pourri, c’est pas en surveillant tout le monde et en renforçant les lois anti-piratage que les gens achèteront plus de disques.



Le martelage incessant d’une vieille star richissime et hyper-connue à la télé ne sert pas à promouvoir les jeunes artistes qui débutent. Personnellement, c’est pour cela je ne regarde plus la télé depuis des années. Ce média est d’ailleurs financé par la pub (comme les sites internet), et une simili-licence globale: la redevance télé.









Citan666 a écrit :



C’est le premier artiste que je lis qui donne un tarif correct pour les cd et les singles numériques.



Youpi, enfin un qui a pigé qu’il suffit de proposer une VRAIE offre de qualité (même si par ailleurs il est un peu à côté de la plaque avec ses comparaisons foireuses, mais bon comme d’hab quoi). Le truc con, c’est qu’il est tout en bas de l’échelle, et les mecs d’en haut ont coupé les barreaux… Ça va être dur de communiquer.



Merci pour l’interview en tout cas.







Les tarifs qu’ils donnent , surtout pour l’album, on pourrait les remettre pour les BD ? ^^ et les BD marqué comme Adulte surtout ( PS : je parle pas du porno ou erotique et consort )

Non car à 10.50€ la BD jeunesse et 13 voire 14 € la BD Adulte, ça me trou le c*l !









Faith a écrit :



Pour être exact, tous les produits avant et après intègre déjà un surcout de 5% (au pif hein) pour compenser les échecs.





Ben si…







Il a dit qu’on payer la R&D du produit, et tu sors d’où ton info d’un surcout de 5% ..

Puis au final, si c’est 5% du produit sur la R&D , c’est plus un surcoût , juste une part décerné pour le produit pour la R&D , et la R&D du produit suivant pour que l’entreprise puisse continuer à perdurer … Il y a au moins 2 règles pour une entreprise : Pérennité et profit







Citan666 a écrit :



Quand on aura ça pour la musique et le jeu vidéo, ça sera le panard. Le souci c’est qu’en jeu vidéo, il n’y avait de base pas grand monde pour vouloir prendre le risque, donc Steam a eu beau jeu de négocier avec les éditeurs. Côté musique et vidéo, ils savent bien depuis longtemps qu’il y a un marché, donc chacun veut tout contrôler…







Y a qu’a voir Kim Dotcom, il a voulu si frotter <img data-src=" />









gavroche69 a écrit :



Probablement le commentaire le plus intelligent concernant un débat sans fin car trop de mauvaise foi (ou mauvaise volonté) de part et d’autre à mon avis…



Entre ceux qui ne veulent rien payer et ceux qui veulent se faire des couilles en or avec tout et n’importe quoi on a pas fini d’en parler…<img data-src=" />





Je pense que le commentaire le plus intelligent est le tien, il résume parfaitement la situation.









Elwyns a écrit :



Puis au final, si c’est 5% du produit sur la R&D , c’est plus un surcoût , juste une part décerné pour le produit pour la R&D , et la R&D du produit suivant pour que l’entreprise puisse continuer à perdurer …





Tu as tout compris…



Interview intéressante.



Mais une chose, critiquer les prix des offres dématérialiser, je suis d’accord.



Par contre, un CD vendu 12€, ça ne me paraît pas excessif.



Je vais prendre un exemple très concret ;



J’ai enregistré avec mon groupe dans un petit studio. Pour 12 titres, ça nous a coûté 850€. Et c’est un des moins cher du marché.

Ensuite, 100€ pour le graphiste qui nous a fait l’artwork.

Et enfin, 900€ de pressage pour 500 exemplaires.



Ce qui nous fait un total de 1850€, ce qui nous revient à 3,7€ par album.



Cela peut paraître peu, mais il faut savoir que c’est tout est de notre poche. Il faut donc que l’on se rembourse assez vite, parce que tous les membres ne peuvent pas se permettre de mettre une telle somme sans se rembourser assez vite.



Donc à la sortie du CD, on va le vendre 10€, et on baissera au fur et à mesure que les exemplaires s’écouleront. Avec certainement un pack à 15€ avec nos anciens albums.



Et même comme ça, on met déjà un moment à se rembourser. Et il n’y a quand tournant et en faisant des concerts qu’on a arrive à rentrer dans nos frais assez vite.



Les bénéfices servent à acheter du matos, parce que la musique, ça coûte cher. Ça peut aussi avancer pour du merchandising, l’essence et les péages pour les tournées, etc…



Après, on fait un style (du punk rock), qui rassemble essentiellement des passionnés pour qui payer 10€ un album n’est pas excessif, moi le premier.



Mais même pour des styles plus conventionnels qui nécessite une production plus “aboutie”, ou un groupe qui peut vendre à plus d’exemplaires et pour qui le pressage coûte plus cher, un prix à 10-12€ pour un objet physique ne me paraît pas déconnant.








Faith a écrit :



Tu as tout compris…







Et j’ai pas Free <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Interview intéressante.



Mais une chose, critiquer les prix des offres dématérialiser, je suis d’accord.



Par contre, un CD vendu 12€, ça ne me paraît pas excessif.



Je vais prendre un exemple très concret ;



J’ai enregistré avec mon groupe dans un petit studio. Pour 12 titres, ça nous a coûté 850€. Et c’est un des moins cher du marché.

Ensuite, 100€ pour le graphiste qui nous a fait l’artwork.

Et enfin, 900€ de pressage pour 500 exemplaires.



Ce qui nous fait un total de 1850€, ce qui nous revient à 3,7€ par album.







C’est car tu as fait pressé que 500 exemplaires que ça revient cher , mais un Major , lui c’est pas une petite centaine qui fait presser, le prix est ( je dirais même surement ) moins cher que le nombre de galette commandée, et encore .. mais tu t’en doutes. Çà fonctionne partout pareil, plus t’en prends moins l’unité te revient cher et plus tu as de ristournes … ou j’ai loupé un secteur <img data-src=" />









Elwyns a écrit :



C’est car tu as fait pressé que 500 exemplaires que ça revient cher , mais un Major , lui c’est pas une petite centaine qui fait presser, le prix est ( je dirais même surement ) moins cher que le nombre de galette commandée, et encore .. mais tu t’en doutes. Çà fonctionne partout pareil, plus t’en prends moins l’unité te revient cher et plus tu as de ristournes … ou j’ai loupé un secteur <img data-src=" />





Sauf que les coûts d’enregistrement et de communication ne sont pas les mêmes.



Après, on est d’accord que pour une major, le coût de production est insignifiant <img data-src=" />



Il faut bien faire la différence entre groupes auto-produits, petits labels et major, j’aurais du le préciser. Surtout dans le cas des majors où le CD est plus proche de 15€ que de 10.



Après, ça ne me dérange pas que les prix des majors soient trop élevés, ça leur fait moins d’acheteurs <img data-src=" />









eglyn a écrit :



Ben tu vois, je suis plutôt d’accord (et je fais beaucoup de musique pourtant), mais là ça devient un peu exagéré, les mecs voudrait gagner tranquille leur vie en pondant 1 album (et je suis gentil) par an ?



Que certains y arrivent, c’est très bien, mais que ce soit la norme et qu’on hurle à l’assassin pour du piratage, faut pas déconner je trouve …







Toi tu fais de la musique comme loisir. Pour certains, c’est leur travail. Un compositeur (tous les musiciens ne le sont pas) peut passer sa vie à composer sans jamais faire de thunes. Pour certains (et c’est de notre faute à tous) ils deviennent très rentable pour X ou Y raisons. Personne n’a mis un flingue derrière 1 milliard d’internautes pour regarder Ganganm Style…



“Sinon, informaticien, c’est un vrai travaille? Les mecs gagnent leur vie en refaisant un site de ministre à plusieurs centaines de milliers d’€ avec des frais de maintenance exorbitant … ”



J’espère que tu vois où je veux en venir. On parle là de cas particulier. Rares sont les compositeurs qui toucheront de l’argent jusqu’à la fin de leur vie pour une seule compo.



Je trouve l’analyse du mec particulièrement bateau pour quelqu’un qui fait partie de l’industrie… Je sais que vous pensez que certaines choses sont injustes (prix du cd surtout, et drm) et je suis d’accord. Mais je ne trouve pas injuste de rémunérer continuellement avec les droits d’auteurs.



Quand j’ai transpiré à étudier en prenant des cours de musique, en travaillant mon solfège, l’harmonie et autres saloperies, quand j’ai payé des cours de musique à plus de 100€/mois pendant presque 10ans (je paie moins cher maintenant) j’étais tout seul. Ca ne me dérange pas que des gens se partagent ma musique (puisque même si je veux manger, je fais de la musique pour la partager!). Mais tu trouves normal de devoir cliquer sur une pub (et donc de rémunérer le mec du site) pour mon travail?









eglyn a écrit :



Ben tu vois, je suis plutôt d’accord (et je fais beaucoup de musique pourtant), mais là ça devient un peu exagéré, les mecs voudrait gagner tranquille leur vie en pondant 1 album (et je suis gentil) par an ?

.





Bah je sais pas ce qu’il voudrait, mais actuellement, la situation d’une bonne partie des métiers lié à l’art est tel qu’il est très difficile de vivre de son art.

Très rares sont les artistes qui gagne vraiment de l’argent.



Bref, ce qu’il faudrait vraiment trancher un jour, c’est de savoir si oui ou non l’art doit être rémunéré sérieusement comme un travail ou non. Et si oui, y mettre les moyens.

Et je suis pas certain que la question soit si évidente en fait. <img data-src=" />





eglyn a écrit :



Que certains y arrivent, c’est très bien,





Je trouve au contraire que c’est pas normal d’être trop rémunéré , mais je suis sûrement un méchant rouge.













AntonyToku a écrit :



Je trouve l’analyse du mec particulièrement bateau pour quelqu’un qui fait partie de l’industrie… Je sais que vous pensez que certaines choses sont injustes (prix du cd surtout, et drm) et je suis d’accord. Mais je ne trouve pas injuste de rémunérer continuellement avec les droits d’auteurs.



Quand j’ai transpiré à étudier en prenant des cours de musique, en travaillant mon solfège, l’harmonie et autres saloperies, quand j’ai payé des cours de musique à plus de 100€/mois pendant presque 10ans (je paie moins cher maintenant) j’étais tout seul. Ca ne me dérange pas que des gens se partagent ma musique (puisque même si je veux manger, je fais de la musique pour la partager!). Mais tu trouves normal de devoir cliquer sur une pub (et donc de rémunérer le mec du site) pour mon travail?







le souci ce n’est pas de remunérer les droits d’auteur ou de faire vivre correctement les artistes….

le gros problème c’est que les sociétés de productions sont devenues des sociétés a but uniquement lucratif.

et ca fait tomber tout le monde dans les extremes:

-le client qui achete un produit formaté super cher.

-l’artiste qui fait ce qu’on lui demande pour une poignee de riz.



voici deux exemples bateaux:

les groupes connus (IAM par exemple) dont les contrats ne sont pas reconduits parce que la maison veux les re-signer avec des marges de débutants.

les montants reversés aux artistes sur les ventes de téléchargements qui frôlent le zero pour cent (alors que hadopi devait defendre les artistes.)



si demain j’aime ta musique, ca va changer quoi que je le telecharge en payant ou pas, si tu touche zero % des ventes numériques ?



vraie question:en tant qu’artiste, tu es ok pour que les gens qui t’achetent engraissent uniquement ta maison de disque ?












saf04 a écrit :



le souci ce n’est pas de remunérer les droits d’auteur ou de faire vivre correctement les artistes….

le gros problème c’est que les sociétés de productions sont devenues des sociétés a but uniquement lucratif.







d’un côté ce qu’elles vendent est devenu un véritable produit de consommation, rien d’étonnant a ce que leur but soit lucratif. Si t’as quelquechose contre les sociétés à but lucratif, il faut se plaindre du côté de la finance…





et ca fait tomber tout le monde dans les extremes:

-le client qui achete un produit formaté super cher.

-l’artiste qui fait ce qu’on lui demande pour une poignee de riz.



le client/consommateur à le choix d’acheter ou de garder ses sous…

l’auteur et l’interprète ne sont pas obliger non plus de signer les contrats qu’on leur propose. Tout est question d’offres et de demandes…





vraie question:en tant qu’artiste, tu es ok pour que les gens qui t’achetent engraissent uniquement ta maison de disque ?



S’il n’est pas content de son contrat, il a qu’à aller voir ailleurs,

personne ne l’a obligé à le signer.



Si les choses sont comme elles sont aujourd’hui, c’est uniquement parce que tout le monde se complait dans la situation actuellement. Beaucoup de gens se plaignent (les consommateurs, les auteurs les interprètes) mais ça ne bouge pas alors que si tout ces gens agissait ça bougerait.

Soit personne n’assume ses convictions en agissant comme il pourrait le faire.

Soit tout le monde ouvre sa bouvche pour la forme (les consommateurs pour justifier leur contrefaçon, et les auteurs/interprètes pour ne pas se mettre à dos leurs consommateurs).












saf04 a écrit :



si demain j’aime ta musique, ca va changer quoi que je le telecharge en payant ou pas, si tu touche zero % des ventes numériques ?



vraie question:en tant qu’artiste, tu es ok pour que les gens qui t’achetent engraissent uniquement ta maison de disque ?







Non je ne suis pas ok… Mais le mec du site n’a en rien participé à la production…









AntonyToku a écrit :



“Sinon, informaticien, c’est un vrai travaille? Les mecs gagnent leur vie en refaisant un site de ministre à plusieurs centaines de milliers d’€ avec des frais de maintenance exorbitant … ”





Le codeur, c’est pas lui qui prend la grosse part du gateau …

Ce qui coûte cher généralement, c’est la charte graphique, c’est hors de prix voire quasiment du vol…



Après c’est pas nouveau que les “marchés publics” sont généralement des bonnes occasions…



Y a pas à dire, quand on est pas mélomane et français, ce titre peut laisser…

Pantois. <img data-src=" />


“Maintenant, je sais que mes enfants téléchargent légalement, c’est-à-dire qu’ils paient.”



Voici ce que je lis :



“Maintenant, je sais que, vu que j’ai plein de tunes dans mes poches et qu’ils peuvent le faire sans aucun problème, mes enfants téléchargent légalement et que je paie pour eux.”








viviane001 a écrit :



Voici ce que je lis :





Moi je comprends surtout que tu sembles incapable d’imaginer que quelqu’un puisse dépenser quelques euros par mois pour ses convictions, plus que pour son tout petit intérêt personnel. Bref, tu mrojettes sur lui ton propre comportement individualiste.



Perso, j’ai un service sur le web, que je propose gratuitement et à mes frais. Tu me rappelles tous ces tristes sires qui sont tellements individualistes dans leur chair que même quand tu leur explique que ce que tu fais c’est bénévole (et à tes frais, qu’il n’y a pas d’entourloupe ou de business model planqué dérrière, etc…) il ne peuvent s’empêcher de ne pas te croire.

Comme si faire quelque chose en dehors de son strict intérèt personnel était tellement loin de leur façon de concevoir les choses, qu’ils ne pouvaient se résoudre à admettre que ça le soit pour d’autres.









Maozriubh a écrit :



Côté répartition des droits dans le cadre d’une licence globale, une petite idée…



En admettant une taxe de 5€ par mois sur l’abonnement internet qui implique une légalisation des échanges.

Un système que j’apprécierai c’est que les artistes s’inscrivent auprès d’un organisme géré par l’état afin de pouvoir bénéficier de cette répartition.



A partir de là, l’internaute a deux options :




  • laisser un système automatique répartir en fonction des prorata de flux ou autres.

  • choisir lui-même à qui filer ses sous en tout ou partie de la somme.



    Exemple : j’ai découvert le groupe Poum Tchak, j’ai adoré. Un mois je décide de leur filer 3€ sur les 5€ de la taxe, et je laisse le système répartir les 2€ qui restent.



    Ca permettrait de reprendre un peu la main sur l’argent qu’on veut bien filer.

    Ca me ferait bien chier qu’une licence globale voit le jour pour favoriser encore davantage les artistes poubelles sans talent mais dont la pub est omniprésente.







    C’est pas un peu le principe du Humble Bundle adapté à la musique en fait ?

    Ceci dit l’idée est franchement bonne. Le seul obstacle de taille c’est les majors à la c* qui ne veulent surtout pas que le système change. <img data-src=" />









sebtx a écrit :



On va appeler SOS téléphone battu <img data-src=" />





après les oeufs battus et le fromage blanc battu









ItalianDragon a écrit :



Le seul obstacle de taille c’est les majors à la c* qui ne veulent surtout pas que le système change. <img data-src=" />





Ridicule… les majors n’existent que parce qu’il y a des artistes qui trouvent rentables de s’inscrire chez eux. Le principe même des majors est de rassembler beaucoup d’argent pour pouvoir compenser les artistes qui ne vendent pas par ceux qui vendent.

Si tu veux changer le système, c’est aux artistes qu’il faut le demander. Il faut leur demander d’accepter de risquer leurs propres fonds et d’engager leur vie future dans un prêt pour essayer d’émerger et de rentabiliser cet investissement de base. Certains tentent le coup… la plupart mordent la poussière.









dam1605 a écrit :



Le codeur, c’est pas lui qui prend la grosse part du gateau …

Ce qui coûte cher généralement, c’est la charte graphique, c’est hors de prix voire quasiment du vol…



Après c’est pas nouveau que les “marchés publics” sont généralement des bonnes occasions…







C’était juste pour illustrer et rappeler que des cas exceptionnels ne sont pas la norme. Je te rassure, le musicien interprète, c’est pas lui qui prend la plus grosse par du gateau non plus…









DarKCallistO a écrit :



Alors les gars ? C’est quand que l’on brûle Patrick Hernandez en place publique pour avoir fait un seul titre qui rapporte des millions ? <img data-src=" />







Tu peux pas tuer un mec né pour vivre !!









Faith a écrit :



Quand le sujet concerne “Téléphone”, oui c’est drole de citer Nabila… Difficile de faire plus pertinent !







Je l’avais pas compris <img data-src=" />









Faith a écrit :



Ridicule… les majors n’existent que parce qu’il y a des artistes qui trouvent rentables de s’inscrire chez eux.

(…)

Si tu veux changer le système, c’est aux artistes qu’il faut le demander. Il faut leur demander d’accepter de risquer leurs propres fonds et d’engager leur vie future dans un prêt pour essayer d’émerger et de rentabiliser cet investissement de base. Certains tentent le coup… la plupart mordent la poussière.





+1: jusqu’à preuve du contraire, personne n’empêche les artistes de monter leur propre site web pour vendre leurs albums en FLAC non DRMisés à 500KHz, ou de publier ce dont ils ont envie sur Jamendo.

Si les artistes font ce choix, c’est parce qu’il ont décidé en leur âme et conscience que c’était ce qui leur convenait le mieux. Personne ne les aura obligé à choisir une voie plus qu’une autre.



Au passage, il y a à l’heure actuelle plus de 400 000 titres disponibles sur Jamendo (vous savez, ces artistes qui ont justement décidé de choisir une autre voie). De quoi alimenter des décennies d’écoutes pour un auditeur moyen.



Mais si les gens ne se ruent pas dessus, c’est par choix: ils veulent le dernier Gangnam Style ou le dernier album de M Kopora. Après tout pourquoi pas, c’est leur choix et il n’y a pas de jugement de valeur à avoir là dedans. Mais dans ce cas qu’ils l’assument jusqu’au bout en supportant les contraintes éventuelles qui vont avec sans venir déverser leurs pauvres arguments poubelle à propos des méchants majors et du système dont ils sont les premier supporters.









macmc a écrit :



Heu ouais sauf que Paris hilton elle était plein au as bien avant sa sexe tape. Avant même d’être né d’ailleurs. Mauvaise exemple puisque fille de milliardaire.





Ben je ne suis pas d’accord : parles-en aux fils Delon : ce n’est pas parce que papa est riche qu’il te file du fric. Et puis, l’argent, tu en veux toujours plus, même si papa te file du fric, tu en veux plus soit pour t’émanciper un peu soit tout simplement parce que tu trouves que c’est juste ton argent de poche et que tu voudrais en croquer d’avantage.



Mais bon la comparaison n’était pas sur ce point mais plus sur le fait notoriété==pognon.









NonMais a écrit :



Ben je ne suis pas d’accord : parles-en aux fils Delon : ce n’est pas parce que papa est riche qu’il te file du fric. Et puis, l’argent, tu en veux toujours plus, même si papa te file du fric, tu en veux plus soit pour t’émanciper un peu soit tout simplement parce que tu trouves que c’est juste ton argent de poche et que tu voudrais en croquer d’avantage.



Mais bon la comparaison n’était pas sur ce point mais plus sur le fait notoriété==pognon.







Haris Pilton (ouais, ej joue a wow <img data-src=" />) est un personnage mediatique (et rien d’autre) pas parce qu’elle a fait eun sex tape, mais parce qu’elle sait gerer son image pour la vendre. Elle a de plus des moyens presque illimités pour le faire vu qu’elle peut taper a loisir dans les comptes de papa. Et c’est pas parce que Delon donne rien a ses gosses, qu’Hilton fait pareil…



Sa sex tape, si tant est qu’elle en soit vraiment a l’orgine, n’est qu’un detail parmi plein d’autre de son ascension (basé sur rien)









Niktareum a écrit :



Haris Pilton (ouais, ej joue a wow <img data-src=" />) est un personnage mediatique (et rien d’autre) pas parce qu’elle a fait eun sex tape, mais parce qu’elle sait gerer son image pour la vendre. Elle a de plus des moyens presque illimités pour le faire vu qu’elle peut taper a loisir dans les comptes de papa. Et c’est pas parce que Delon donne rien a ses gosses, qu’Hilton fait pareil…



Sa sex tape, si tant est qu’elle en soit vraiment a l’orgine, n’est qu’un detail parmi plein d’autre de son ascension (basé sur rien)







C’est un peu le point de départ tout de même. Après elle a su faire fructifier la chose, je suis d’accord mais c’est bien ça qui l’a fait réellement connaitre.









saf04 a écrit :



j’ai une question pour Xavier:

peux-tu (ou pouvez vous) SVP a la prochaine interview d’artiste(s), demander une valeur moyenne d’entrée d’argent pour le telechargement légal ?



parceque si (au hasard, mais je dois pas etre loin) le groupe telephone touche entre 50 et 100€ pour 500.000 téléchargements, c’est comme si le telechargement legal était inexistant (du point de vue de l’artiste)….







C’est une bonne idée, j’y penserai :) Merci !



Par contre, j’ai tendance à penser que les artistes le savent que rarement… Surtout lorsque leurs sources de revenus sont variées (un peu à l’image de Kolinka justement).









saf04 a écrit :



le souci ce n’est pas de remunérer les droits d’auteur ou de faire vivre correctement les artistes….

le gros problème c’est que les sociétés de productions sont devenues des sociétés a but uniquement lucratif.

et ca fait tomber tout le monde dans les extremes:

-le client qui achete un produit formaté super cher.

-l’artiste qui fait ce qu’on lui demande pour une poignee de riz.





Personne ne demande à ces artistes d’aller signer les contrats des majors.







saf04 a écrit :



voici deux exemples bateaux:

les groupes connus (IAM par exemple) dont les contrats ne sont pas reconduits parce que la maison veux les re-signer avec des marges de débutants.





J’ai toujours eu du mal avec les rappeurs politisés qui signent sur des majors, à l’image d’un Kerry James qui donne des leçons d’intégration avant de retourner prendre un bain de billet de 500€.







saf04 a écrit :



les montants reversés aux artistes sur les ventes de téléchargements qui frôlent le zero pour cent (alors que hadopi devait defendre les artistes.)



si demain j’aime ta musique, ca va changer quoi que je le telecharge en payant ou pas, si tu touche zero % des ventes numériques ?





Ben fallait pas signer, surtout avec des chacals. Ou alors, pour un album histoire de pouvoir renégocier.







saf04 a écrit :



vraie question:en tant qu’artiste, tu es ok pour que les gens qui t’achetent engraissent uniquement ta maison de disque ?





Si tu veux te passer des intermédiaires, tu ouvres ton propre label. Certains artistes en aurait les moyens, sans forcément le gérer, puisqu’ils peuvent même payer des gens pour le faire.









ActionFighter a écrit :



Personne ne demande à ces artistes d’aller signer les contrats des majors.







T’es bien un punk toi <img data-src=" /> way of life, FTW, toussa toussa

Je te le dis avec sympathie, pour avoir côtoyé des musicos dans le même délire (des punks et des psychos), je pense comprendre un peu ton propos.



Mais poussons cette logique !

Personne n’est obligé d’aller chez super géant mamouth casinorrefour, car la grande distri c’est des requins.

Personne n’est obligé de mettre de la coco dans al voiture parce que Total/BP/Shell/Agip… sont des requins

Personne n’est obligé de rester sur Windows, car M$ c’est des requins

Etc…



Je caricature, mais je comprends que de jeunes (ou pas) artistes préfèrent aller dans des majors parce que c’est plus simple.









Niktareum a écrit :



T’es bien un punk toi <img data-src=" /> way of life, FTW, toussa toussa

Je te le dis avec sympathie, pour avoir côtoyé des musicos dans le même délire (des punks et des psychos), je pense comprendre un peu ton propos.





<img data-src=" />



Et pourtant, bon nombre de groupe de punks connus étaient chez des majors, et beaucoup se sont déchiré pour des questions de droits d’auteurs.



Mais l’indé s’est vite imposé. Pour des questions d’éthique anticapitaliste, mais aussi pour garder une indépendance musicale face aux majors qui poussent les artistes à adapter leur musique pour toucher un public le plus large possible.







Niktareum a écrit :



Mais poussons cette logique !

Personne n’est obligé d’aller chez super géant mamouth casinorrefour, car la grande distri c’est des requins.

Personne n’est obligé de mettre de la coco dans al voiture parce que Total/BP/Shell/Agip… sont des requins

Personne n’est obligé de rester sur Windows, car M$ c’est des requins

Etc…



Je caricature, mais je comprends que de jeunes (ou pas) artistes préfèrent aller dans des majors parce que c’est plus simple.





<img data-src=" />



Mais c’est un choix. Si les artistes préfèrent la facilité et signer chez une major, alors qu’ils ne viennent pas se plaindre de se faire entuber <img data-src=" />









Niktareum a écrit :



Tu peux pas tuer un mec né pour vivre !!







<img data-src=" />



Action/Punkachien :

je parlais d’iam parce que c’est le dernier exemple en date….

perso c’est osef leurs convictions. c’est juste un exemple pour montrer que cela ne tourne plus rond.



apres tu dis que les artistes n’ont qu’a s’en prendre a eux meme..

je soulignerais que hormis deux trois cas particuliers, on ne les entend pas trop se plaindre.

par contre rognard, negre et cie, la ca y va pour dire que la musique va mourir, que le telechargement a éradiqué les chats de la planete pluton etc etc.

et a coté de ca les mecs ont mis en place un système pour entuber les artistes et les clients.



tu dis aussi que chacun doit assumer ses actes.

perso je suis ok avec ca, ca fait environ 5 ans que je ne consomme plus de musique (legal ou illegal). mais faut etre realiste, l’integrisme n’est pas forcément sain.

(apres m’en fout de rien ecouter de nouveau… j’ai tous mes vieux vinyles de punk&psycho en numerisé)




Nekromantik !!!!



F*ck you bi@tch, I HOPE YOU ROT IN HEEEEEELLLL !!!





Dsl, dès que ca parle de psycho, je deviens un peu con <img data-src=" />








Niktareum a écrit :



Nekromantik !!!!



F*ck you bi@tch, I HOPE YOU ROT IN HEEEEEELLLL !!!





Dsl, dès que ca parle de psycho, je deviens un peu con <img data-src=" />







c’est le deuxieme effet kisscool du psycho ca <img data-src=" />









saf04 a écrit :



Action/Punkachien :





<img data-src=" />







saf04 a écrit :



je parlais d’iam parce que c’est le dernier exemple en date….

perso c’est osef leurs convictions. c’est juste un exemple pour montrer que cela ne tourne plus rond.





Il y a un moment que ça ne tourne plus rond <img data-src=" />







saf04 a écrit :



apres tu dis que les artistes n’ont qu’a s’en prendre a eux meme..

je soulignerais que hormis deux trois cas particuliers, on ne les entend pas trop se plaindre.

par contre rognard, negre et cie, la ca y va pour dire que la musique va mourir, que le telechargement a éradiqué les chats de la planete pluton etc etc.

et a coté de ca les mecs ont mis en place un système pour entuber les artistes et les clients.





C’est surtout les clients qui se font entuber, les artistes, ils ont signés, c’est bien fait pour leur gueule <img data-src=" />







saf04 a écrit :



tu dis aussi que chacun doit assumer ses actes.

perso je suis ok avec ca, ca fait environ 5 ans que je ne consomme plus de musique (legal ou illegal). mais faut etre realiste, l’integrisme n’est pas forcément sain.





Je ne dis pas qu’il ne faut rien acheter. Perso, j’achète toujours, mais direct aux labels ou aux concerts.



C’est surtout pour les artistes signés sur des majors et qui se plaignent que je dis ça, même s’ils sont pas nombreux, c’est vrai.









saf04 a écrit :



(apres m’en fout de rien ecouter de nouveau… j’ai tous mes vieux vinyles de punk&psycho en numerisé)





Sale punk psychopathe <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Au passage, il y a à l’heure actuelle plus de 400 000 titres disponibles sur Jamendo (vous savez, ces artistes qui ont justement décidé de choisir une autre voie). De quoi alimenter des décennies d’écoutes pour un auditeur moyen.







Cool, merci… Je ne connaissais pas !

Si les gens ne se ruent pas dessus, c’est p’tet que comme moi, on en n’a jamais entendu parler ;)

C’est chose faite maintenant ! <img data-src=" />



je me faisais par contre une réflexion intéressante:

tant que ca ne parle pas de FN, de catholique décomplexé, ou de barbus a assassiner, nous n’avons jamais droit aux commentaires enrichissants d’Elpetio.















































s’enfuit avec un rire diabolique








saf04 a écrit :



je me faisais par contre une réflexion intéressante:

tant que ca ne parle pas de FN, de catholique décomplexé, ou de barbus a assassiner, nous n’avons jamais droit aux commentaires enrichissants d’Elpetio.



s’enfuit avec un rire diabolique





Il suffit de commencer à parler de la supériorité vocale des chanteurs grégoriens comparé ces enfoirés d’universalistes de chanteurs gospel, ou de pauvreté de l’univers musical des muezzins, qui veulent juste s’arroger le pouvoir temporel <img data-src=" />



”…Comment peut-on vendre un CD minimum 12 ou 13 euros alors que ça ne coûte plus rien de faire un CD ? J’ai l’impression qu’ils poussent les gens à télécharger illégalement ! “



salut

franchement, ils voudraient que l’on continu à téléch. illégalement, ils ne s’y

prendraient pas autrement !

(“1 Euro le titre” : pff !!! au dessus de 0.20 E. c’est trop cher !!! ) <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Il suffit de commencer à parler de la supériorité vocale des chanteurs grégoriens comparé ces enfoirés d’universalistes de chanteurs gospel, ou de pauvreté de l’univers musical des muezzins, qui veulent juste s’arroger le pouvoir temporel <img data-src=" />







Je peux rajouter une connerie au passage ?



Sachant que grâce au National Front anglais, les compagnies de chemin de fer outre manche ont été privatisées et que les pas blancs payent leur billet plus cher de ce fait.



(Je suis en train de faire mon planning pour les achats outre-manche, et j’attends des locos dans ma boîte aux lettres, je fais un peu une fixette là-dessus en ce moment… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> <img data-src=" /> )









Maozriubh a écrit :



Cool, merci… Je ne connaissais pas !

Si les gens ne se ruent pas dessus, c’est p’tet que comme moi, on en n’a jamais entendu parler ;)

C’est chose faite maintenant ! <img data-src=" />





Tu t’apercevras rapidement, comme beaucoup de ceux qui connaissent ce site, que se taper 100 groupes pour en trouver un de potable, c’est super chiant… et qu’heureusement que dans la vie réelle, il y a des labels ou des majors qui font un premier filtre…









Maozriubh a écrit :



Cool, merci… Je ne connaissais pas !

Si les gens ne se ruent pas dessus, c’est p’tet que comme moi, on en n’a jamais entendu parler ;)





T’as pas dû chercher bien longtemps des alternatives: c’est LE bon exemple qui revient à chaque fois dès qu’un article traite de la musique sous licence creative commons.



Même le label HADOPI (“PUR”) en parle (et c’est pas peu dire <img data-src=" />)









Faith a écrit :



Tu t’apercevras rapidement, comme beaucoup de ceux qui connaissent ce site, que se taper 100 groupes pour en trouver un de potable, c’est super chiant… et qu’heureusement que dans la vie réelle, il y a des labels ou des majors qui font un premier filtre…







heu perso le filtre je préfèrerais le faire moi meme a la limite…

parce que le filtre musical/vendeur m’a conduit a boycotter la musique y’a plusieurs annees









saf04 a écrit :



heu perso le filtre je préfèrerais le faire moi meme a la limite…





Libre à toi.

perso, après une vingtaine d’heures à écouter du metal/hard-rock/etc de Jamendo, j’ai trouvé 45 chansons qui me plaisaient et sur ces chanson, 1 seul groupe dont plus d’une chanson me convenait…



Alors vu le rendement, j’ai laissé tomber.

Je suis peut-être un gros naze, mais je reste fan de Rob Zombie, System of a Down, Maximum the hormone, etc… et sans les labels/majors qui les ont signés, et bien je continuerais à écouter Brel et Brassens que j’adore et qui étaient eux aussi signés chez des majors…









Faith a écrit :



Libre à toi.

perso, après une vingtaine d’heures à écouter du metal/hard-rock/etc de Jamendo, j’ai trouvé 45 chansons qui me plaisaient et sur ces chanson, 1 seul groupe dont plus d’une chanson me convenait…



Alors vu le rendement, j’ai laissé tomber.

Je suis peut-être un gros naze, mais je reste fan de Rob Zombie, System of a Down, Maximum the hormone, etc… et sans les labels/majors qui les ont signés, et bien je continuerais à écouter Brel et Brassens que j’adore et qui étaient eux aussi signés chez des majors…







je ne dis pas que tu es un gros naze… je ne me permet pas.



par contre, comme tu le dis toi meme , tu restes dans le périmètre des majors en tant que découverte. et ca c’est dommage.









saf04 a écrit :



tu restes dans le périmètre des majors en tant que découverte. et ca c’est dommage.





Ce qui est dommage, c’est que même en y mettant de la bonne volonté, je n’ai pas pu trouver de groupe de valeur dans l’offre artistique “libre”.

Ce qui est également dommage, c’est de voir toutes ces réactions de mecs crachant sur les majors alors qu’elles apportent réellement une plus-value dans le monde de la musique (tout en étant rétrograde, rapace et détestables sur certains points)










Faith a écrit :



Ce qui est également dommage, c’est de voir toutes ces réactions de mecs crachant sur les majors alors qu’elles apportent réellement une plus-value dans le monde de la musique (tout en étant rétrograde, rapace et détestables sur certains points)







tu peux me donner un exemple de plus-value steup ?









saf04 a écrit :



tu peux me donner un exemple de plus-value steup ?





Ça a déjà été évoqué, entre autres la capacité de fournir aux artistes un package de services complet pour l’ensemble des besoins tout au long du cycle se vie du produit: du financement et de la prise se risque jusqu’à la promotion des artistes dans différents médias, en passant par tout ce qui touche aux nombreux besoins entre le moment où l’oeuvre est conçue jusqu’à le produit fini, pressé sur un cd (ou autre support), distribué dans les magasins (ou ailleurs), prèt à être acheté par le grand public.



Quand tu veux construire une maison, tu peux décider de tout faire par toi-même, y compris en t’auto-finançant, en dessinant les plans, en cherchant toi-même les fournisseurs, en montant les murs à la main, etc… La plupart décide de sous-traiter le boulot à des spécialistes qui proposeront un package partiel ou complet, clef en main et maximiseront les chances de succès du projet. Bien entendu, sous-traiter a un coût qui se répercute sur le coût au final.



C’est un peu le même principe ici. Certains choisissent de se débrouiller tout seuls ; la plupart décide de se reposer sur des spécialistes pour tout ce qui ne touche pas à leur coeur de métier: la musique en elle-même. L’important à retenir c’est que chaque artiste fait son choix en totale liberté.










brazomyna a écrit :



blabla de droite.







il me semble que ma question ne t’était pas destinee.









saf04 a écrit :



il me semble que ma question ne t’était pas destinee.





Il me semble que j’ai autant le droit de m’exprimer que toi.





blabla de droite.



Voilà, ça doit être ça le monde dichotomique dans lequel on vit:





  • D’un côté la gauche, humaniste, progressiste, redistributrice, anti-inégalitaire, bref le monopole du coeur.

  • Et de l’autre, la droite avec pour seule ligne de mire l’appât du gain, le capitalisme, l’individualisme, la préservation des acquis et des castes et le conservatisme.



    Entre les deux, pas de possibles. C’est comme dans les livres pour enfants: soit on est tout gentil, soit tout méchant, soit tout blanc, soit noir. Le milieu, la pondération, le compromis n’existent pas. Ca compliquerait trop les choses pour les esprits simples.



    <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Il me semble que j’ai autant le droit de m’exprimer que toi.





Voilà, ça doit être ça le monde dichotomique dans lequel on vit:





  • D’un côté la gauche, humaniste, progressiste, redistributrice, anti-inégalitaire, bref le monopole du coeur.

  • Et de l’autre, la droite avec pour seule ligne de mire l’appât du gain, le capitalisme, l’individualisme, la préservation des acquis et des castes et le conservatisme.



    Entre les deux, pas de possibles. C’est comme dans les livres pour enfants: soit on est tout gentil, soit tout méchant, soit tout blanc, soit noir. Le milieu, la pondération, le compromis n’existent pas. Ca compliquerait trop les choses pour les esprits simples.



    <img data-src=" />





    l’esprit simple que je suis connais une autre voie…

    mais pourrais tu arrêter de cracher sur les gens et l’emprunter ?









brazomyna a écrit :



Ça a déjà été évoqué, entre autres la capacité de fournir aux artistes un package de services complet pour l’ensemble des besoins tout au long du cycle se vie du produit: du financement et de la prise se risque jusqu’à la promotion des artistes dans différents médias, en passant par tout ce qui touche aux nombreux besoins entre le moment où l’oeuvre est conçue jusqu’à le produit fini, pressé sur un cd (ou autre support), distribué dans les magasins (ou ailleurs), prèt à être acheté par le grand public.



Quand tu veux construire une maison, tu peux décider de tout faire par toi-même, y compris en t’auto-finançant, en dessinant les plans, en cherchant toi-même les fournisseurs, en montant les murs à la main, etc… La plupart décide de sous-traiter le boulot à des spécialistes qui proposeront un package partiel ou complet, clef en main et maximiseront les chances de succès du projet. Bien entendu, sous-traiter a un coût qui se répercute sur le coût au final.



C’est un peu le même principe ici. Certains choisissent de se débrouiller tout seuls ; la plupart décide de se reposer sur des spécialistes pour tout ce qui ne touche pas à leur coeur de métier: la musique en elle-même. L’important à retenir c’est que chaque artiste fait son choix en totale liberté.





Sauf que tout le circuit que tu évoques n’est pas l’apanage des majors. Des labels indés le font très bien, même lorsqu’ils sont très gros.



Seulement, à de rare exceptions, les artistes qui signent sur des majors recherchent avant tout une mise en lumière et une célébrité rapide pour satisfaire leur ego, accompagné de la promesse d’un gros chèque.



Et pour moi, ceux-là peuvent crever. <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Je peux rajouter une connerie au passage ?





Tu demandes la permission maintenant ? <img data-src=" />







Commentaire_supprime a écrit :



Sachant que grâce au National Front anglais, les compagnies de chemin de fer outre manche ont été privatisées et que les pas blancs payent leur billet plus cher de ce fait.





Les anglais, c’est quand même à part. Ce sont avant tous des protestants qui ont brûlé Jeanne d’Arc. Ils ne méritent même pas d’avoir des voies de chemins de fer, ces barbares <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



les artistes qui signent sur des majors recherchent avant tout une mise en lumière et une célébrité rapide pour satisfaire leur ego, accompagné de la promesse d’un gros chèque.



Et pour moi, ceux-là peuvent crever. <img data-src=" />





Admettons que la corrélation soit aussi simple. Admettons que la réalité soit aussi crüe, cynique et purement individualiste.



Quand bien même, il y a toute une différence entre ne pas être d’accord avec leur choix et l’exprimer en choisissant de les ‘boycoter’ d’un part, et d’autre part ne pas être d’accord avec leur choix et leur nier le droit même de faire ce choix en les piratant.



Leur choix, c’est leur liberté. Personne n’accepterait qu’un tiers aille se servir sur son compte en banque sous prétexte que le tiers en question a décidé arbitrairement que cette personne là ne faisait pas un métier suffisamment vertueux à ses yeux. Il n’y a aucune raison qu’il en soit différemment pour les artistes.









saf04 a écrit :



tu peux me donner un exemple de plus-value steup ?









saf04 a écrit :



“blabla de droite” il me semble que ma question ne t’était pas destinee.





Tu n’as visiblement pas l’air de vouloir écouter les arguments des autres… Alors je ne vais pas me fatiguer à détailler ce que brazomyna a déjà expliqué (et moi aussi dans les posts précédents.







ActionFighter a écrit :



Sauf que tout le circuit que tu évoques n’est pas l’apanage des majors. Des labels indés le font très bien, même lorsqu’ils sont très gros.





Sincèrement, faire la différence entre “major” et “label indé très gros”, ça me semble absurde: les majors ne sont que la suite logique des labels. Si tu élimines d’un coup les majors, les labels indépendants les remplaceront vite fait.

Les majors n’ont pas acquis leur place sans raison ! Elles sont là où elles en sont parce que c’est rentable. Tu as peut-être 2 ou 3 labels indé qui privilégieront la qualité au détriment de la rentabilité, mais ce ne sera pas le cas de la majorité.









brazomyna a écrit :



Admettons que la corrélation soit aussi simple. Admettons que la réalité soit aussi crüe, cynique et purement individualiste.





Bien sûr que je schématise, je ne prétend pas en un post faire un état des lieux complet de l’état de la filière musicale.







brazomyna a écrit :



Quand bien même, il y a toute une différence entre ne pas être d’accord avec leur choix et l’exprimer en choisissant de les ‘boycoter’ d’un part, et d’autre part ne pas être d’accord avec leur choix et leur nier le droit même de faire ce choix en les piratant.





Par contre, je ne légitime pas le piratage. Je dis juste que personnellement, la disparition de certains artistes ne me ferait ni chaud ni froid.







brazomyna a écrit :



Leur choix, c’est leur liberté. Personne n’accepterait qu’un tiers aille se servir sur son compte en banque sous prétexte que le tiers en question a décidé arbitrairement que cette personne là ne faisait pas un métier suffisamment vertueux à ses yeux. Il n’y a aucune raison qu’il en soit différemment pour les artistes.





Je ne renie pas leur choix, au contraire.



Depuis le début de la discussion, je m’évertue à dire que les artistes qui signent des contrats n’ont pas à se plaindre après des conditions qu’ils ont signés.







Faith a écrit :



Sincèrement, faire la différence entre “major” et “label indé très gros”, ça me semble absurde: les majors ne sont que la suite logique des labels. Si tu élimines d’un coup les majors, les labels indépendants les remplaceront vite fait.





Non, les majors ne sont pas la suite logique des labels. Ce sont quelques grosses compagnies au business model obsolète qui trustent le marché depuis trop longtemps, et font du lobbying intensif pour garder leur place.



Et s’ils conservent leur position, c’est qu’elle est tellement établie qu’ils sont devenues des institutions, avec leur cercle de diffusion et d’influence.

Signer chez une major, c’est la certitude de pouvoir vivre de sa musique pendant la durée du contrat.









Faith a écrit :



Les majors n’ont pas acquis leur place sans raison ! Elles sont là où elles en sont parce que c’est rentable. Tu as peut-être 2 ou 3 labels indé qui privilégieront la qualité au détriment de la rentabilité, mais ce ne sera pas le cas de la majorité.





Tout label est obligé de privilégier la rentabilité au détriment de la qualité. Ou alors, ce sont de très mauvais dirigeants qui ne vont pas faire long feu sur le marché.

Par contre, on peut allier les deux.



Pour le cas des majors, je ferais par contre la distinction entre les maisons mères et certains labels détenus par les majors, qui eux, ont une certaine indépendance.

Ensuite, un gros label pourrait s’apparenter à une major dans l’absolu. Seulement dans un marché plus concurrentiel, les artistes pourraient aller voir ailleurs plus facilement si le label commence à privilégier la rentabilité au détriment de la qualité, et s’y retrouveraient plus financièrement.



Moi ce qui me choque personnellement, c’est la vision purement financière de ces compagnies.

Elles étudient le marché jusqu’à monter des groupes bidons pour suivre les tendances du moment.

Alors, ça marche, et c’est très rentable, mais ce n’est pas ma vision de la musique.



Après, je n’oblige personne à écouter de l’indé, chacun est libre, public comme artistes.

Je dis juste que personnellement, j’ai choisi mon camp, et qu’une autre voie est possible, plus concurrentielle toute en étant plus respectueuse des artistes.









ActionFighter a écrit :



Bien sûr que je schématise, je ne prétend pas en un post faire un état des lieux complet de l’état de la filière musicale.



Par contre, je ne légitime pas le piratage. Je dis juste que personnellement, la disparition de certains artistes ne me ferait ni chaud ni froid.



Je ne renie pas leur choix, au contraire.



Depuis le début de la discussion, je m’évertue à dire que les artistes qui signent des contrats n’ont pas à se plaindre après des conditions qu’ils ont signés.





Alors on est d’accord <img data-src=" />



Ceci étant dit, l’objectif n’est pas forcément le gros chèque à la fin qui est caricatural ; on peut aussi vouloir se lancer pour essayer de vivre de sa passion et s’appuyer sur une structure professionnelle en partant du principe que c’est un moyen pour maximiser les chances de succès de son projet (et pas forcément maximiser le montant du chèque à la fin).









brazomyna a écrit :



Ceci étant dit, l’objectif n’est pas forcément le gros chèque à la fin qui est caricatural ; on peut aussi vouloir se lancer pour essayer de vivre de sa passion et s’appuyer sur une structure professionnelle en partant du principe que c’est un moyen pour maximiser les chances de succès de son projet (et pas forcément maximiser le montant du chèque à la fin).





C’est quelque peu caricatural, je le concède, mais pour moi, pas si éloigné de la réalité.



Signer dès le départ sur une major n’est pas pour moi une bonne manière de maximiser les chances de réussite.

Les exigences au niveau de la production, et les critères des majors en matière de résultats sont draconiens, surtout envers les jeunes artistes.

On arrive donc soit à des artistes formatés par les majors, soit à des artistes qui ont déjà fait un bout de chemin en indé, et qui cherchent une sécurité financière et une plus grande visibilité du fait du quasi monopole des majors sur le marché.



Mais ce n’est que ma vision, et je ne prétend pas l’imposer au monde entier <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



C’est quelque peu caricatural, je le concède, mais pour moi, pas si éloigné de la réalité.



Signer dès le départ sur une major n’est pas pour moi une bonne manière de maximiser les chances de réussite.

Les exigences au niveau de la production, et les critères des majors en matière de résultats sont draconiens, surtout envers les jeunes artistes.







+1 de ce côté-là. Avec les exigences actuelles à l’époque, qui aurait accepté de signer Fleetwood Mac ou Supertramp à leurs débuts ? Sachant que le premier groupe a ramé pendant six ans avant de percer, et le second quatre ?





On arrive donc soit à des artistes formatés par les majors, soit à des artistes qui ont déjà fait un bout de chemin en indé, et qui cherchent une sécurité financière et une plus grande visibilité du fait du quasi monopole des majors sur le marché.



Mais ce n’est que ma vision, et je ne prétend pas l’imposer au monde entier <img data-src=" />





Merci quand même pour le post intelligent et intéressant.



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Commentaire_supprime a écrit :



Merci quand même pour le post intelligent et intéressant.



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Profites en, c’est une denrée rare chez moi <img data-src=" />