Prix similaires, référencement payant interdit : les e-pharmacies se rebiffent

Prix similaires, référencement payant interdit : les e-pharmacies se rebiffent

Nouvelle action devant le Conseil d'État

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Marc Rees

Publié dans

Droit

01/08/2013 4 minutes
51

Prix similaires, référencement payant interdit : les e-pharmacies se rebiffent

Les recours s’enchaînent contre le texte organisant l’ouverture des pharmacies en ligne. Cette fois, c’est le site Pharmashopi.com qui lance un recours devant le Conseil d’État pour faire annuler l’arrêté du 20 juillet 2013.

 

L'arrêté du 20 juillet 2013 relatif « aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique » a encadré de très près la vente de médicaments en ligne. D’un peu trop près même, puisque le site 1001pharmacies avait déjà intenté une action devant le Conseil d’État. Et pour cause : il pose le principe d’un site par pharmacie, ce qui interdit les pure player ou la mutualisation des officines auprès d’un seul site web, le modèle d’affaire de 1001pharmacies.

 

Pharmashopi.com, un autre site, devine d’autres imperfections légales dans cet arrêté qu’il juge trop gourmand. « L'arrêté étant fondé sur l'article L.5121-5 du code de la santé publique, le ministre chargé de la santé n'est autorisé à fixer par arrêté que "les règles relatives à la seule dispensation des médicaments, ainsi qu'à la traçabilité" ». Le site reproche à Marisol Touraine, ministre de la Santé, d’être allée bien au-delà de ces deux bornes. « Toutes les dispositions prises dans l'arrêté qui ne concernent pas la dispensation et la traçabilité des médicaments sortent du cadre des fonctions accordées au ministre de la Santé. »

Interdire un référencement en France autorisé aux pharmacies étrangères

Le site estime par ailleurs que l’interdiction de référencement dans les moteurs contre rémunération est trop sévère. « Cette contrainte, comme l'a déjà souligné l'Autorité de la Concurrence, risque d'isoler la France de ses concurrents de l'Union européenne qui eux, ont la possibilité d'utiliser ce type de service pour accroître leur visibilité. Conséquence, peu de chances pour les pharmacies en ligne françaises d'être compétitives face à leurs concurrents allemands, pour ne citer qu'eux. »

 

L’Autorité de la Concurrence avait estimé en effet que le référencement payant est « un facteur important d’animation de la concurrence entre les pharmaciens » et qu’il était primordial d’assurer l’égalité avec les sites basés dans d’autres pays de l’Union européenne. « La règle consistant à interdire le référencement payant par des moteurs de recherche ou par des comparateurs de prix apparaît donc superflue et devrait être supprimée, afin de laisser toute sa place à l’application des règles déontologiques de la profession » recommandait l'institution, qui n’a cependant pas été suivie par Marisol Touraine.

Des prix similaires entre l'officine et le site, un visa pour l'étranger ?

Mais Pharmashopi.com craint aussi qu’une disposition de l’arrêté oblige finalement à la similarité des prix entre officine et site internet. C’est ce qu’il déduit à la lecture de l'arrêté qui pose que « le logiciel d'aide à la dispensation de l'officine permet l'exportation vers le site de la pharmacie du prix selon une procédure normalisée. » Leur analyse est rejointe par Philippe Gaertner, président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

 

Laurence Silvestre, gérante de Pharmashopi.com, et Philippe Lailler, pharmacien à Caen, trouvent absurde cette obligation de prix semblables : « proposer les prix de l’officine sur internet c’est assurer non seulement la marginalisation des pharmacies en ligne françaises, mais aussi inciter les internautes français à se diriger vers une offre plus abordable à l’étranger ».

 

Le CODEMI, Collectif pour le développement des médicaments sur Internet, a justement été créé par Philippe Lailler afin de défendre l'intérêt de ce secteur en développement. Ce 12 juillet, il y avait 35 pharmacies en ligne ouvertes au premier jour de la libération « conditionnelle » de ce marché. Selon le dernier relevé disponible, en date du 19 juillet, elles sont désormais 36 dans toute la France.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Interdire un référencement en France autorisé aux pharmacies étrangères

Des prix similaires entre l'officine et le site, un visa pour l'étranger ?

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Commentaires (51)


Encore une fois le gouvernement ce mêle de ce qui ne le regarde pas et encore une fois il fait de la merde , ça ne change pas ..


Amusez vous à chercher à acheter de la vitamine C 1000 sur le net et regardez ce qui sort si vous faites cette recherche sur amazon par exemple <img data-src=" />


Quand je vois que la plupart des pharmacies dans lesquelles je passe sont des commerces comme les autres, ça me fait doucement rigoler que les autorités veulent imposer de telles contraintes à leurs homologues en ligne.


Quelle bande de faux culs….





« Toutes les dispositions prises dans l’arrêté qui ne concernent pas la dispensation et la traçabilité des médicaments sortent du cadre des fonctions accordées au ministre de la Santé. »



Donc le “litige” se situe manifestement sur le terme “dispensation”…



Alors , code de deontologie :



« Le pharmacien doit assurer, dans son intégralité, l’acte de dispensation du médicament, associant à sa délivrance :




  1. L’analyse pharmaceutique de l’ordonnance médicale si elle existe ;

  2. La préparation éventuelle des doses à administrer ;

  3. La mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage des médicaments.”



    Il a un devoir particulier de conseil lorsqu’il est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas une prescription médicale. Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au patient ».





    La mise à disposition des informations…. Je trouve ca un peu de mauvaise foi de considérer implicitement que le referencement ne fait pas partie de cette “mise à disposition des infomations relatives au bon usage”.



    Sans compter l’aspect ethique de la mise sous réferncement contre rémunération….








coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



Quand je vois que la plupart des pharmacies dans lesquelles je passe sont des commerces comme les autres, ça me fait doucement rigoler que les autorités veulent imposer de telles contraintes à leurs homologues en ligne.





Si tu passes dans une pharmacie pour acheter de la vitamine C OK, sinon change de pharmacie…



Dans tous les autres cas, c’est de la pure mauvaise foi…









carbier a écrit :



Si tu passes dans une pharmacie pour acheter de la vitamine C OK, sinon change de pharmacie…



Dans tous les autres cas, c’est de la pure mauvaise foi…



Essaie d’acheter du matériel de soin pour constituer une trousse de 1er secours. Sur certains produits, dans le meilleurs des cas, on me propose de commander, d’autre d’acheter dans des volumes de professionnels. Et parfois, ils ne connaissent pas…



Pour vendre la vitamine C et compagnie, certains sont des marchands de tapies.

Pour ce qui sur ordonnance, j’ai rien à redire (enfin si, sur la quantité vendue qui est supérieure au besoin selon la taille des boîtes de médicaments).



Mais bon, tu sais mieux que moi ce que je vois apparemment…









coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



(enfin si, sur la quantité vendue qui est supérieure au besoin selon la taille des boîtes de médicaments).





Ca les pharmaciens n’y peuvent rien, ils sont dépendants de ce que leur livrent les labos, et ceci est encacdré par la loi, qui limite au max les possibilités de delivrance à l’unité.



Saches que pas mal de pharmaciens sont pour, et essayent de lobbyiser dans le sens de la delivrance à l’unité..

Par contre, pour elargir un peu, avec ce developpement de la vente en ligne, la delivrance à l’unité ne risque pas d’arriver : si on l’autorise aux officines, il faudrait l’autoriser aux dealers online, et ca poserait bien trop de problèmes et de risques…



Donc c’est pas demain la veille.



Interdire est une chose, contrôler en est une autre ! Lorsque je vois le nombre de conducteurs avec un téléphone en main collé à l’oreille, je me dis qu’il ne doit pas y avoir bcp de sanctions…



Idem pour l’alcool, de mémoire la probabilité de contrôle pour un conducteur lambda est d’une tous les 5 ans…








mtaapc a écrit :



Idem pour l’alcool, de mémoire la probabilité de contrôle pour un conducteur lambda est d’une tous les 5 ans…





Et pour revenir sur la pharmacie, la probabilité de contrôle d’une mamie conductrice lambda pétée aux antidépresseurs et aux anxiolytiques est de : 0….



Et cette problématique du contrôle est bien tout le problème avec la pharmacie : déjà que le contrôle n’est pas évident (on ne contrôle pas des bonbons), multiplier la vente sauvage avec des vendeurs qui pleurent pour avoir encore plus de dérégulation va encore complexifier le problème….

Et ce dont on ne parle pas : c’est bien plus facile d’aller contrôler une officine bien localisée, plutôt qu’un obscur pure player…. Quelque part, c’est une forme de distorsion de concurrence, les officines classiques seront dans tous les cas bien plus contrôlées que le reste….









Drepanocytose a écrit :



multiplier la vente sauvage avec des vendeurs qui pleurent pour avoir encore plus de dérégulation va encore complexifier le problème….





Je ne suis pas convaincu.

La marché des médicaments en France est ultra régulé et on a le record mondial de médication par habitant <img data-src=" />




Encore et toujours des entrepleureurs <img data-src=" />








jethro a écrit :



Je ne suis pas convaincu.

La marché des médicaments en France est ultra régulé et on a le record mondial de médication par habitant <img data-src=" />





Complexifier le problème du contrôle, je voulais dire.

Sinon c’est le marché de la distribution / delivrance qui est ultra régulé : le marché de la prescription, lui, c’est le flou total….

Aucun medecin ne voit aucun contrôle ni sur le nombre ni sur la pertinence de ses prescriptions, et le problème que tu évoques, il est là du côté des medecins, pas des pharmaciens je pense.



C’est pas comme si on pouvait aller voir 2 medecins différents la même journée et se faire prescrire 2 fois la même chose…. La sécu ne contrôle ca que très très peu, ils n’ont pas les professionnels adéquats pour ca, et même s’ils s’y mettaient, tu aurais une levée de boucliers à la fois chez les medecins, et dans la population générale.







Thald’ a écrit :



Encore et toujours des entrepleureurs <img data-src=" />





Joli <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Complexifier le problème du contrôle, je voulais dire.

Sinon c’est le marché de la distribution / delivrance qui est ultra régulé : le marché de la prescription, lui, c’est le flou total….

Aucun medecin ne voit aucun contrôle ni sur le nombre ni sur le nombre de ses prescriptions, et le problème que tu évoques, il est là du côté des medecins, pas des pharmaciens je pense.







Les pharmaciens ne sont que les “exécutants” des médecins. Effectivement, il est possible de faire la tournée des toubibs pour se faire prescrire des médicaments remboursés, les récupérer en pharmacie et les revendre à l’étranger. Avec une bonne CMU, maxi bénef !









Drepanocytose a écrit :



Complexifier le problème du contrôle, je voulais dire.

Sinon c’est le marché de la distribution / delivrance qui est ultra régulé : le marché de la prescription, lui, c’est le flou total….

Aucun medecin ne voit aucun contrôle ni sur le nombre ni sur le nombre de ses prescriptions, et le problème que tu évoques, il est là du côté des medecins, pas des pharmaciens je pense.







C’est pas tout a fait vrai , il y a des contrôles , notamment sur les arrêts maladies, mais qui sont effectivement minimes.



Après comme tu le souligne , problème se situe surtout au niveau de la prescription , du fait de la non possibilité de délivrance a l’unité , et surtout du lobbing pharma très influent en france.



Bon tu as éditer en même temps , mais +1









Drepanocytose a écrit :



C’est pas comme si on pouvait aller voir 2 medecins différents la même journée et se faire prescrire 2 fois la même chose…. La sécu ne contrôle ca que très très peu, ils n’ont pas les professionnels adéquats pour ca, et même s’ils s’y mettaient, tu aurais une levée de boucliers à la fois chez les medecins, et dans la population générale.

Joli <img data-src=" />







Il commence à y avoir du changement au niveau de la sécu. Les contrôles se font plus réguliers mais sont encore insuffisants. Elle n’hésite pas non plus à poursuivre en justice les personnes qui abusent du système même si la plupart du temps ça ne sert à rien car ils ne sont pas solvables.



Le Dossier Pharmaceutique permet d’éviter ce problème puisque le pharmacien a accès à l’historique des trois derniers mois de délivrance du patient. Encore faut il que celui accepte la création de ce DP.










durthu a écrit :



Le Dossier Pharmaceutique permet d’éviter ce problème puisque le pharmacien a accès à l’historique des trois derniers mois de délivrance du patient. Encore faut il que celui accepte la création de ce DP.





Oui je sais, j’étais volontairement dans le leger excès pour simplifier la chose.

Mais tu sais comme moi que les gens sont assez réticents sur le DP….



D’ailleurs ce que les gens ne savent pas, c’est que ce contrôle accru vient evidemment de la sécu pour des considérations financières, mais aussi d’un lobbyisme des pharmaciens eux-mêmes : bien que laplupart des gens pensent que leur intérêt c’est de vendre plus, il se trouve qu’ils sont aussi responsables de leurs délivrances, et aucun d’entre eux ne veut être celui qui aura delivré la boite de trop qui aura conduit à la surdose toxique…



Comme quoi le contrôle responsable ca a du bon ; contrôle qui malheureusement va se diluer avec cette vente en ligne et toute la sur-médication qui va en découler..









Drepanocytose a écrit :



Oui je sais, j’étais volontairement dans le leger excès pour simplifier la chose.

Mais tu sais comme moi que les gens sont assez réticents sur le DP….



D’ailleurs ce que les gens ne savent pas, c’est que ce contrôle accru vient evidemment de la sécu pour des considérations financières, mais aussi d’un lobbyisme des pharmaciens eux-mêmes : bien que laplupart des gens pensent que leur intérêt c’est de vendre plus, il se trouve qu’ils sont aussi responsables de leurs délivrances, et aucun d’entre eux ne veut être celui qui aura delivré la boite de trop qui aura conduit à la surdose toxique…



Comme quoi le contrôle responsable ca a du bon ; contrôle qui malheureusement va se diluer avec cette vente en ligne et toute la sur-médication qui va en découler..







Le DP-quoi ? Jamais entendu parler <img data-src=" />

Si c’est sur la base du volontariat, c’est sûr que ça ne va pas régler grand-chose côté fraude.



La vente en ligne portant exclusivement sur les produits sans ordonnance, le risque est somme toute limité. J’y vois même un avantage possible, plutôt que d’acheter et consommer un médicament sur le moment dès le premier symptôme, le fait d’attendre la livraison peut permettre de prendre le temps du recul…









mtaapc a écrit :



Le DP-quoi ? Jamais entendu parler <img data-src=" />





La double penetration : le médoc à la fois en prise orale, et par suppositoire….





La vente en ligne portant exclusivement sur les produits sans ordonnance, le risque est somme toute limité.



Pour le moment, mais c’est un cheval de Troie.

Regarde : au début cette dérégulation concernait 350 médicaments sans ordonnance, et juste le lendemain, c’est passé à 4000 médocs.

Et toutes ces news en moins d’un mois te montrent bien que le lobbyisme pour déréguler de plus en plus de choses est ultraactif en Europe, et en France en particulier…





le fait d’attendre la livraison peut permettre de prendre le temps du recul…



Non, les gens feront des stocks, je prends les paris. Les gens n’ont aucun recul quand ils ont peur pour leur santé.



Les e-pharmacies seraient-elles dans des caves? <img data-src=" />



(comprenne qui pourra)








trshbn a écrit :



Les e-pharmacies seraient-elles dans des caves? <img data-src=" />



(comprenne qui pourra)



ce sont des gus dans un garage <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Pour le moment, mais c’est un cheval de Troie.

Regarde : au début cette dérégulation concernait 350 médicaments sans ordonnance, et juste le lendemain, c’est passé à 4000 médocs.







Tu déforme les faits. C’est l’arrêté, sous l’influence du lobby dont tu fais partie, qui avait obtenu celle limitation aberrante a 350 médicaments.









GuiJo a écrit :



Tu déforme les faits. C’est l’arrêté, sous l’influence du lobby dont tu fais partie, qui avait obtenu celle limitation aberrante a 350 médicaments.





Cette blague. Lobby dont je fais partie <img data-src=" />

Je suis un industriel de la pharma, pas un officinal : mon intérêt immédiat ce serait justement de vendre toujours plus et par n’importe quel moyen, officines ou vente en ligne ou même sur les marchés, et que les gens consomment en masse comme des gorets.



Reflechis un peu STP : justement en étant contre la dérégulation du marché, c’est contre l’intérêt de l’industrie en général que je vais, donc contre l’intérêt financier immédiat de mes employeurs directs.

Justement parce que d’une, la corporation c’est un concept qui me passe au dessus, et deux c’est en terme d’intérêt général que je raisonne.









mtaapc a écrit :



Le DP-quoi ? Jamais entendu parler <img data-src=" />









Le Dossier Pharmaceutique (DP) recense, pour chaque bénéficiaire de l’Assurance maladie qui le souhaite, tous les médicaments délivrés au cours des quatre derniers mois, qu’ils soient prescrits par votre médecin ou conseillés par votre pharmacien.



source



En gros, ton pharmacien a accès à toutes tes prescriptions des 4 derniers mois (si tu as demandé à avoir un Dossier Pharmaceutique)









Mistic77 a écrit :



source



En gros, ton pharmacien a accès à toutes tes prescriptions des 4 derniers mois (si tu as demandé à avoir un Dossier Pharmaceutique)



c’est bon avec moi ils peuvent, j’ai aucune conso de médoc (à part un paracétamol tous les 3-4 mois lorsque j’ai un peu trop mal au dos) depuis des années <img data-src=" />









Patch a écrit :



c’est bon avec moi ils peuvent, j’ai aucune conso de médoc (à part un paracétamol tous les 3-4 mois lorsque j’ai un peu trop mal au dos) depuis des années <img data-src=" />





Il faut l’acceptation du patient / client.

De ce que j’en sais (ce que mes potes officinaux me disent), la majorité des gens le refusent pour le moment, avec tout un tas d’arguments différents…



Mais ca deviendra obligatoire un de ces 4, il le faudra bien.









Drepanocytose a écrit :



Reflechis un peu STP : justement en étant contre la dérégulation du marché, c’est contre l’intérêt de l’industrie en général que je vais, donc contre l’intérêt financier immédiat de mes employeurs directs.

Justement parce que d’une, la corporation c’est un concept qui me passe au dessus, et deux c’est en terme d’intérêt général que je raisonne.







Faire passer pour l’intéret général ce qui n’est que la volonté de maintenir a tout prix le rapport de force actuel est une douce plaisanterie.

Si les pharmacies se regroupent et ont un pouvoir d’achat beaucoup plus important c’est tout au détriment des labos qui sont en position de force par rapport aux pharmacies individuelles.

Il suffit de voir pourquoi les hypermarchés n’ont jamais pu vendre des médicaments, meme en embauchant des pharmaciens et l’intérêt des consommateurs n’a jamais été pris en considération.









GuiJo a écrit :



Faire passer pour l’intéret général ce qui n’est que la volonté de maintenir a tout prix le rapport de force actuel est une douce plaisanterie.

Si les pharmacies se regroupent et ont un pouvoir d’achat beaucoup plus important c’est tout au détriment des labos qui sont en position de force par rapport aux pharmacies individuelles.

Il suffit de voir pourquoi les hypermarchés n’ont jamais pu vendre des médicaments, meme en embauchant des pharmaciens et l’intérêt des consommateurs n’a jamais été pris en considération.





L’intérêt des consommateurs…

Effectivement : la loi ne considère pas la pharmacie comme de la consommation, mais comme de la santé publique… Donc oui, l’intérêt général tel qu’il est pratiqué aujourd’hui dans le secteur c’est justement eviter de (trop) transformer un patient en consommateur….



Quant aux supermarchés, il y a bien d’autres considérations que les considérations financières qui font que la loi ne l’autorise pas…

Tout ramener au pognon et à la “consommation”, c’est justement (encore une fois) ce que le législateur veut eviter….



Sinon pour le poids des labos face aux pharmacies, il y a déjà des grossistes. Et en plus on parle de multinationales, là, qui sont libres de fixer leurs prix sur plusieurs gammes de produits…. Et qui sur d’autres gammes ont des prix imposés.

On vous baisse les prix en vous faisant des génériques, vous râlez… Tu veux de la baisse de prix : obligeons les génériques, dans ce cas là.

Et tiens, dans “l’intérêt du consommateur”, pourquoi se prendre la tête avec tous nos GMP et toutes nos procédures de contrôle / validation ? Ca coute cher, virons les <img data-src=" />









Chrisrc01 a écrit :



Encore une fois le gouvernement ce mêle de ce qui ne le regarde pas et encore une fois il fait de la merde , ça ne change pas ..





Ce qui ne le regarde pas? La santé publique ne le regarde pas? La vente de médicaments ne le regarde pas? La vente de drogue ne le regarde pas? La vente de plaisir ne le regarde pas? Le proxénétisme ne le regarde pas? La vente d’esclaves ne le regarde pas?

Bah c’est vrai, pourquoi on a un gouvernement, ça ne sert à rien <img data-src=" />









jinge a écrit :



Ce qui ne le regarde pas? La santé publique ne le regarde pas? La vente de médicaments ne le regarde pas? La vente de drogue ne le regarde pas? La vente de plaisir ne le regarde pas? Le proxénétisme ne le regarde pas? La vente d’esclaves ne le regarde pas?

Bah c’est vrai, pourquoi on a un gouvernement, ça ne sert à rien <img data-src=" />





<img data-src=" /> Médicaments et santé publique. Je ne vois pas le rapport.









jethro a écrit :



<img data-src=" /> Médicaments et santé publique. Je ne vois pas le rapport.





Tu le verras quand tu seras vraiment malade. Ca vient vite, tu vas vieillir un jour.



Ou tu le vois bien justement quand il y a des ratés, genre le benflourex (médiator).









jinge a écrit :



Ce qui ne le regarde pas? La santé publique ne le regarde pas? La vente de médicaments ne le regarde pas? La vente de drogue ne le regarde pas? La vente de plaisir ne le regarde pas? Le proxénétisme ne le regarde pas? La vente d’esclaves ne le regarde pas?

Bah c’est vrai, pourquoi on a un gouvernement, ça ne sert à rien <img data-src=" />







Je pense qu’il parle des 2 points de l’article. Le gouvernement autorise ou non les pharmacies sur le net et régule les modes, qualités, quantités vendues prescrites.



Mais il n’a vraiment rien à dire sur le référencement et le prix. D’ailleurs, c’est un peu se tirer une balle dans le pied :




  • ouvrir un marché et dans tous les cas, le rendre non-compétitif

  • faire fuir les entrepreneurs de bonne foi, les hors-la-loi ne respecteront pas plus cette partie là que les autres



    Je trouve donc que la réflexion que tu cite est on ne plus fondée. C’est un peu général dans les lois actuelles d’ailleurs.









Drepanocytose a écrit :



Tu le verras quand tu seras vraiment malade. Ca vient vite, tu vas vieillir un jour.



Ou tu le vois bien justement quand il y a des ratés, genre le benflourex (médiator).





<img data-src=" /> C’est pourquoi j’ai arrête toute médication









Drepanocytose a écrit :



Il faut l’acceptation du patient / client.

De ce que j’en sais (ce que mes potes officinaux me disent), la majorité des gens le refusent pour le moment, avec tout un tas d’arguments différents…



Mais ca deviendra obligatoire un de ces 4, il le faudra bien.





oui je sais qu’il faut l’acceptation, pour ca que j’ai dit qu’avec moi ils peuvent, vu qu le dossier sera vide… <img data-src=" />









jinge a écrit :



Ce qui ne le regarde pas? La santé publique ne le regarde pas? La vente de médicaments ne le regarde pas? La vente de drogue ne le regarde pas? La vente de plaisir ne le regarde pas? Le proxénétisme ne le regarde pas? La vente d’esclaves ne le regarde pas?

Bah c’est vrai, pourquoi on a un gouvernement, ça ne sert à rien <img data-src=" />







Un gouvernement doit s’occuper des missions régalienne de l’État , la sécurité , la défense , la justice et la santé ..



Donc qu’il commence par s’occuper de l’État des effectifs hospitalier , de mettre des policiers aux bons endroits et pas simplement à ce planquer derrière un arbre pour y caser des radars ..



Donc le gouvernement dit oui ou non à l’ouverture de pharmacies en ligne , pas la peine de faire du pipeau juste pour dire “vous voyez on existe et on peut vous emmerder ”

Faudrait un peu arrêter de faire appel à l’État dès qu’il y a un problème et se débrouiller un peu par soit même , faut pas se leurrer suffit de voir l’état des finances publiques pour constater que les gouvernements sont très mauvais gestionnaires









GuiJo a écrit :



Amusez vous à chercher à acheter de la vitamine C 1000 sur le net et regardez ce qui sort si vous faites cette recherche sur Amazon par exemple <img data-src=" />





Les vitamines comme tout, se trouvent en différents conditionnements.

Donc il faut privilégier l’achat au kilo plutôt que l’achat avec une marque de laboratoire/multinationale qui vend très cher quelques malheureux comprimés sous dosés…









Drepanocytose a écrit :



Ca les pharmaciens n’y peuvent rien, ils sont dépendants de ce que leur livrent les labos, et ceci est encacdré par la loi, qui limite au max les possibilités de delivrance à l’unité.



Saches que pas mal de pharmaciens sont pour, et essayent de lobbyiser dans le sens de la delivrance à l’unité..

Par contre, pour elargir un peu, avec ce developpement de la vente en ligne, la delivrance à l’unité ne risque pas d’arriver : si on l’autorise aux officines, il faudrait l’autoriser aux dealers online, et ca poserait bien trop de problèmes et de risques…



Donc c’est pas demain la veille.





Heu t’es sure de toi, car moi je ne pense pas… T’imagine pas le bordel que c’est de mettre en place ce genre de conditionnement et en plus cela pose de gros problème de traçabilité.



Avec ce système on augmenterai de façon dramatique la mort de plein de petits vieux…. ce qui résoudrait le problème des retraites et de la sécu….









aurel_gogo a écrit :



Heu t’es sure de toi, car moi je ne pense pas… T’imagine pas le bordel que c’est de mettre en place ce genre de conditionnement et en plus cela pose de gros problème de traçabilité.



Avec ce système on augmenterai de façon dramatique la mort de plein de petits vieux…. ce qui résoudrait le problème des retraites et de la sécu….





Oui, j’ai l’impression… De ceux que je connais c’est le cas, et de ce que je lis c’est un débat qui dure depuis longtemps et qui a pas mal de partisans..



De toutes facons les petits vieux, ils prennent tellement de trucs différents qu’ils en sont déjà à un genre de système à l’unité, avec leurs sortes de “piluliers” (c’est pas le bon mot) à casiers où ils mettent les médocs pour chaque jour de la semaine…

Ils ouvrent les boites et hop, ils repartissent ca dans les petites cases… C’est super fréquent.









Chrisrc01 a écrit :



faut pas se leurrer suffit de voir l’état des finances publiques pour constater que les gouvernements sont très mauvais gestionnaires





Pas bien mieux que les particuliers quand tu les laisses gérer….

Il n’y a qu’à voir le nombre de dossiers de surendettement.









Drepanocytose a écrit :



Oui, j’ai l’impression… De ceux que je connais c’est le cas, et de ce que je lis c’est un débat qui dure depuis longtemps et qui a pas mal de partisans..



De toutes facons les petits vieux, ils prennent tellement de trucs différents qu’ils en sont déjà à un genre de système à l’unité, avec leurs sortes de “piluliers” (c’est pas le bon mot) à casiers où ils mettent les médocs pour chaque jour de la semaine…

Ils ouvrent les boites et hop, ils repartissent ca dans les petites cases… C’est super fréquent.







Justement avec un conditionnement à l’unité ça serait pire.



Comme t’es dans l’indus, tu sais bien que toutes les pilules se ressemblent, surtout quand elles sont fait par un génériqueur. Donc le pépé, il déconditionne tous, met dans son pilulier et quand il a enlever trop de médoc de la boite, il remet dans la boite d’origine.



Là il se retrouve avec des petits pots de même couleur, avec le nom du medoc écrit en tout petit, et si il fait pas gaffe il peu se planter et faire n’importe quoi et mettre la double dose le même jour et pas de dose le lendemain, bref, un gros bordel <img data-src=" /> Pour la traçabilité du produit c’est le top les boites.



En plus, les conditionnements que l’on a actuellement sont fait par rapport à des durées de traitements moyens fait par l’agence de santé, et les médecins en plus ne connaissent même pas qu’il y a différentes boites d’un même médoc. De toute façon les médecins ne connaissent rien au médicaments. Ils n’ont jamais ouvert un VIdal de leur vie et les patients considèrent les pharmaciens comme des épiciers et ne connaissent pas la différence entre une pastille Drill avec et sans sucre.





La vente en ligne c’est n’importe quoi….









Drepanocytose a écrit :



Pas bien mieux que les particuliers quand tu les laisses gérer….

Il n’y a qu’à voir le nombre de dossiers de surendettement.







C’est vrai que l’on peut creuser loin , entre les particuliers qui ont fait des crédits sans limite , d’autres aussi qui ont perdu leur job , ou encore des créateurs d’entreprise qui ont fait faillite après le massacre fiscal.. Il y a de quoi faire









Drepanocytose a écrit :



Cette blague. Lobby dont je fais partie <img data-src=" />

Je suis un industriel de la pharma, pas un officinal : mon intérêt immédiat ce serait justement de vendre toujours plus et par n’importe quel moyen, officines ou vente en ligne ou même sur les marchés, et que les gens consomment en masse comme des gorets.



Reflechis un peu STP : justement en étant contre la dérégulation du marché, c’est contre l’intérêt de l’industrie en général que je vais, donc contre l’intérêt financier immédiat de mes employeurs directs.

Justement parce que d’une, la corporation c’est un concept qui me passe au dessus, et deux c’est en terme d’intérêt général que je raisonne.









C’est mignon l’hypocrisie et le mensonge éhonté mais bon, y a des limites…



Tu es CONTRE la dérégulation pour une seule raison : tes marges.

La dérégulation va menée, au moins à court terme, sur une baisse des prix des médicaments sans ordonance, et une guerre des prix au niveau des fournisseurs (toi et tes potes), sans augmenter vraiment les volumes de vente, c’est ça qui te fait peur….





Maintenant, la problématique des contrôles et du suivi (que ce soit des prescriptions des médecins, de vérifier que les patients se font pas prescrire 200 fois la même chose, que les patients ne se font pas rembourser plusieurs fois le même acte, etc) c’est une autre problématique.



La vente en ligne de médicaments NON régulés (ie : les même que sans ordonnance en pharmacie and co) que ce soit sur le net ou en officine, ça ne change absolument rien au comportement des gens qui achètent hein.



Ca baisse juste les marges des gens dans ton genre. C’est la même mentalité que quand les opérateurs s’opposaient au nouvel entrant, la protection d’un racket phénoménal existant depuis des années. <img data-src=" />









Orshak a écrit :



C’est mignon l’hypocrisie et le mensonge éhonté mais bon, y a des limites…



Tu es CONTRE la dérégulation pour une seule raison : tes marges.

La dérégulation va menée, au moins à court terme, sur une baisse des prix des médicaments sans ordonance, et une guerre des prix au niveau des fournisseurs (toi et tes potes), sans augmenter vraiment les volumes de vente, c’est ça qui te fait peur….





Maintenant, la problématique des contrôles et du suivi (que ce soit des prescriptions des médecins, de vérifier que les patients se font pas prescrire 200 fois la même chose, que les patients ne se font pas rembourser plusieurs fois le même acte, etc) c’est une autre problématique.



La vente en ligne de médicaments NON régulés (ie : les même que sans ordonnance en pharmacie and co) que ce soit sur le net ou en officine, ça ne change absolument rien au comportement des gens qui achètent hein.



Ca baisse juste les marges des gens dans ton genre. C’est la même mentalité que quand les opérateurs s’opposaient au nouvel entrant, la protection d’un racket phénoménal existant depuis des années. <img data-src=" />





Rigolo.

Alors explique moi pourquoi je pense qu’il faudrait imposer les génériques (sur lesquels on marge peu) et nationaliser l’industrie pharmaceutique ?

M’en tape des marges, vous êtes pénibles à penser que quand on n’a pas la même opinion que vous, c’est forcement parce qu’on vient d’un lobby.



Je pisse sur les marges des industriels : je suis moi aussi un client de la pharma, en plus d’y travailler….

L’intérêt général, voilà ce qui me motive.



Et je suis un travailleur de la pharma, pas un actionnaire : même s’ils margeaient moins, ils auraient toujours besoin de gens comme moi, je ne m’en fais pas pour mon poste. Et au pire, j’irais bosser dans l’agro ou le petro.



Edit : vous ne savez rien, vous êtes des ignorants, et vous venez lâcher des trucs à l’emporte pièce sur un sujet dont vous ignorez les enjeux en taxant les opposants de lobbyistes… Rigolos.



Suffit qu’on vous mette une pub dans le journal sur une pilule miracle en vous promettant monts et merveilles pour que vous sautiez dessus comme une bande de crève la dalle….

Et si on vous dit qu’en plus c’est pas cher et que ca n’engraisse pas les lobbies (ce qui sera de toutes facons toujours faux), alors là c’est jackpot, vous avez les yeux qui brillent et vous achetez par boite de 12…

Et quand c’est difficile à obtenir, vous harcelez les medecins, ou même vous leur mentez carrément, pour l’obtenir quand même…



On l’a vu avec le médiator, on le voit avec le viagra, on le voit avec plein de molécules.. Vous consommez des antidepresseurs et des anxyolitiques par containers entiers, vous ne pouvez plus dormir sans vous gaver de Stilnox alors qu’il suffirait que vous fassiez 10 pompes, vous tapiez une tisane et un bon livre….



Par contre quand vous avez un souci parce que vous avez fait n’importe quoi, vous venez en pleurant et c’est à la collectivité de payer votre ignorance… Collectivité sur laquelle vous crachiez 3 jours plus tôt parce que justement elle tentait de vous éviter de faire n’importe quoi, et qu’elle ne voulait pas faire de vous des “consommateurs”, la consommation qui est devenue votre seule religion….

Bien sûr qu’il faut limiter tout ca pour l’intérêt public…. Le médicament N’EST PAS UN BONBON !!








Drepanocytose a écrit :



Alors explique moi pourquoi je pense qu’il faudrait imposer les génériques (sur lesquels on marge peu) et nationaliser l’industrie pharmaceutique ?





N’étant pas spécialiste, il me semblait pourtant que les industriels du médicament se faisaient de belle marges sur le générique car tout ce qui était dispendieux avait disparu (formule chimique publique donc pas de coût en R&D, pas besoin de refaire les essais clinique durant des années, marketing/publicité réduit au minimum, etc..)

On m’aurait menti ?









cesame a écrit :



N’étant pas spécialiste, il me semblait pourtant que les industriels du médicament se faisaient de belle marges sur le générique car tout ce qui était dispendieux avait disparu (formule chimique publique donc pas de coût en R&D, pas besoin de refaire les essais clinique durant des années, marketing/publicité réduit au minimum, etc..)

On m’aurait menti ?





Beaucoup moins que sur le même composé à nom commercial, qui ont exactement les mêmes procédés de fabrication, mais qui te font payer la marque en plus <img data-src=" />



Enfin sinon, “on marge peu”, on se comprend : ca reste l’industrie pharma !

Ca marge peu, le générique, comparé au reste de l’industrie. Mais ca marge assez bien quand même, fait avouer… D’où l’idée de nationaliser tout ca.









Drepanocytose a écrit :



Suffit qu’on vous mette une pub dans le journal sur une pilule miracle en vous promettant monts et merveilles pour que vous sautiez dessus comme une bande de crève la dalle….

Et si on vous dit qu’en plus c’est pas cher et que ca n’engraisse pas les lobbies (ce qui sera de toutes facons toujours faux), alors là c’est jackpot, vous avez les yeux qui brillent et vous achetez par boite de 12…

Et quand c’est difficile à obtenir, vous harcelez les medecins, ou même vous leur mentez carrément, pour l’obtenir quand même…



On l’a vu avec le médiator, on le voit avec le viagra, on le voit avec plein de molécules.. Vous consommez des antidepresseurs et des anxyolitiques par containers entiers, vous ne pouvez plus dormir sans vous gaver de Stilnox alors qu’il suffirait que vous fassiez 10 pompes, vous tapiez une tisane et un bon livre….



Par contre quand vous avez un souci parce que vous avez fait n’importe quoi, vous venez en pleurant et c’est à la collectivité de payer votre ignorance… Collectivité sur laquelle vous crachiez 3 jours plus tôt parce que justement elle tentait de vous éviter de faire n’importe quoi, et qu’elle ne voulait pas faire de vous des “consommateurs”, la consommation qui est devenue votre seule religion….

Bien sûr qu’il faut limiter tout ca pour l’intérêt public…. Le médicament N’EST PAS UN BONBON !!





<img data-src=" /> Vive la France <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Beaucoup moins que sur le même composé à nom commercial, qui ont exactement les mêmes procédés de fabrication, mais qui te font payer la marque en plus <img data-src=" />





Merci



Le dicton : le médecin est une putain, son maquereau le pharmacien. N’a jamais été aussi vrai.









Drepanocytose a écrit :



Suffit qu’un médecin vous mette sur l’ordonnance dune pilule miracle en vous promettant monts et merveilles pour que vous sautiez dessus comme une bande de crève la dalle….



Et si on vous dit qu’en plus c’est que cela va vous guérir pour pas cher et que ca n’engraisse pas les lobbies (ce qui sera de toutes facons toujours faux), alors là c’est jackpot, vous avez de l’espoir dans les yeux qui brillent et vous allez comme un mouton chez le pharmacien.



On l’a vu avec le médiator, on le voit avec la cortisone, on le voit avec plein de molécules.. On vous prescrit des antidepresseurs et des anxyolitiques par containers entiers, vous ne pouvez plus dormir sans vous gaver de Stilnox alors qu’il suffirait que le médecin fasse honnêtement son travail et ne trahisse pas la confiance que vous lui avez accordé…



Par contre quand vous avez un souci parce que le médecin a fait n’importe quoi, vous venez en pleurant et c’est à la collectivité de payer … Collectivité qui finance les vacances séminaires où les labo invitent ces mêmes médecins et leur famille



La médecine est devenue votre seule religion….





Bien sûr qu’il faut limiter tout ca pour l’intérêt public…. Le médicament N’EST PAS UN BONBON !!





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Finalement, on est d’accord sur les 2 dernière phrases



Bonjour,



La dispensation à l’unité est tout à fait réalisable mais aura un coût qu’il n’est pas certain que la collectivité accepte :

Elle ne nécessite que peu de modifications dans le circuit actuel du médicament puisqu’elle se réalise entièrement à l’officine. Par contre, elle va engendrer un “retour en arrière” au sens que l’essentiel du temps du temps de préparation d’une ordonnance se déplacera vers le back office. De nombreux pharmaciens se sont équipés d’automates ou de robots pour diminuer le temps de préparation et permettre au personnel en contact avec le client de lui consacrer plus de temps, mais aussi de diminuer le temps moyen par ordonnance.

Ce “retour en arrière” aura pour effet de ralentir le temps de dispensation, et imposera soit un temps d’attente plus long, soit de revenir ultérieurement. Pas sûr que cela plaise à tout le monde… Voilà un des exemples de coût que cette mesure aurait, même s’il n’est pas monétaire.



Reste ensuite à gérer au niveau des officines : Coût d’équipement important car il faut créer les zones de stockage des boites en cours de déconditionnement, les zones de préparations des ordonnances, le matériel nécessaire à l’identification de chaque unité de prise (blister unitaire ou pilulier rassemblant plusieurs médicaments), personnel supplémentaire…



Et c’est là que cela va coincer car ce coût devra être financé. Les médicaments vendus sur prescription médicale ont un prix imposé par décret ministériel. La marge commerciale (différence de prix entre le prix d’achat et le prix de vente) rémunère la pharmacie. Cette marge est basée sur un modèle simple de vente à la boite. Elle n’intègre absolument pas la rémunération des coûts présentés ci dessus. Il faudra donc pour un service rendu apparemment identique, accepter une augmentation du prix des médicaments, ou ce qui revient au même, créer des honoraires spécifiques pour la préparation des ordonnances. Je disais que le service rendu était le même. C’est en partie faux, mais le supplément de service est immatériel, difficile à évaluer. Il additionne une meilleure sécurité puisque les médicaments sont préparés en piluliers limitant les risques de confusion, mais aussi une meilleure observance (limite le risque d’oubli d’un des médicaments), et peut être, mais je n’ai aucun moyen d’en évaluer la portée, une économie en dispensant les unités de prise à l’unité et non plus par bloc insécables.



Le prnicipal blocage risque de venir du coût foncier, c’est à dire des mètres carrés supplémentaires à trouver pour installer les postes de préparations des ordonnances. Si en milieu rural, ce ne sera pas forcément un problème, les officines urbaines, et principalement de centre ville risquent d’avoir bien des soucis à trouver des mètres carrés en plus pour pas trop cher.



Gwodry

potard geek


Soyons clair, le problème des médicaments en France ne se situe pas au niveau de la délivrance mais de la prescription….. et aussi au niveau des patients qui pensent que tout est gratuit et utilisent des médocs comme un bien de consommation courante.


Re,



Rien n’est simple. Il est facile de grossir le trait quand tout se situe dans la nuance.



Régulièrement, mes confrères et moi sommes confrontés à des familles venant nous annoncer le décès d’un parent dont nous étions le pharmacien. Bien souvent, ils viennent les bras chargés de gros sacs de MNU (Médicaments Non Utilisés). Lors du tri, on retrouve des quantités de boites identiques correspondant à des mois de traitements que nous dispensions régulièrement et qui n’étaient pas utilisées…



Ici, il n’y a, a priori, ni problème de prescription ni problème de délivrance, et aucun effet bonbon…



Où se termine la responsabilité de chacun ?



Gwodry

Potard geek