[Dossier PCi] Crowdfunding et jeux vidéo : entre risques et belles histoires

[Dossier PCi] Crowdfunding et jeux vidéo : entre risques et belles histoires

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Kevin Hottot

Publié dans

Société numérique

25/07/2013 3 minutes
31

[Dossier PCi] Crowdfunding et jeux vidéo : entre risques et belles histoires

Le financement participatif, ou crowdfunding, prend une place de plus en plus importante dans le milieu du jeu vidéo. Nous nous sommes donc penchés l'espace de quelques semaines sur ce mode de financement, sur l'intérêt qu'il revêt pour les studios et les consommateurs, sur ses mécaniques ainsi que sur le rôle des plateformes.

Crowdfunding, financement participatif, campagne Kickstarter, ces mots sont sur les lèvres de quasiment tous les acteurs de l'industrie vidéoludique. Les collectes de fonds pour financer des titres sur PC, tablette ou console se multiplient, si bien que certains studios comme Double Fine parviennent à vivre uniquement grâce à ce mode de financement. Est-ce un simple effet de mode ou une tendance durable ? Quels sont les risques liés au crowdfunding pour ses acteurs et contributeurs ?

 

Comment se passe une campagne de financement participatif vu depuis l'intérieur d'un studio ? Quel est le véritable rôle des plateformes comme Ulule ou Kiss Kiss Bank Bank ? Voici les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans ce dossier. Tout au long des cinq pages de ce dossier vous retrouverez des extraits des entrevues que nous avons pu obtenir auprès de nombreux intervenants, dont Alexandre Boucherot, cofondateur d'Ulule, ainsi que Vincent Ricordeau, son homologue chez Kiss Kiss Bank Bank. Nous avons également pris contact avec des créateurs de projet, comme Chris Roberts, le créateur de la franchise Wing Commander et de Star Citizen.

 

Nous diffuserons l'intégralité de ces entretiens dans les jours à venir, le temps de finaliser l'ensemble des retranscriptions et de la mise en page. 

 

Kickstarter homepage

 

« Le crowdfunding, ou financement participatif est un principe dont l’existence remonte au XVIIIe siècle, sous la forme d’œuvres de charité. Son fonctionnement est plutôt simple à appréhender : plutôt que de faire appel à quelques investisseurs mettant en jeu de fortes sommes d’argent, pour financer un projet, on compte sur un nombre bien plus large d’intervenants fournissant chacun de moindres sommes, pour arriver au même total.

 

Les participants reçoivent généralement une petite contrepartie en remerciement de leur investissement. Cela peut être un exemplaire de l’objet du projet, des goodies ou parfois la possibilité de rencontrer les créateurs et d’influer sur le déroulement du projet. Il est à noter que toutes les campagnes sont limitées dans le temps, et qu'en règle générale les créateurs de projets ne touchent l'argent qu'à la fin de la collecte si leur objectif est atteint. »

Écrit par Kevin Hottot

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Sommaire de l'article

Introduction

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
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Commentaires (31)


non rien…








SNUT a écrit :









T’es gentil hein Snut, mais intervenir dans les commentaires de la sorte, sans même avoir lu le dossier, juste pour faire ta promo, ça passe moyen ;)



Je modère donc, comme je le ferai pour quiconque tentera de faire sa pub dans les commentaires. Avec Kick-ban si ça insiste :)



j’ai fait de la pub pour ulule <img data-src=" />








David_L a écrit :





faudrai proposé ce genre de dossier en PDF =).



Comme ca je les mettrais de coté avec mes CPC et j’aurais ma pile d’arguments contre =D



Il me semble avoir bien lu les pages 4 et 5, mais je n’ai rien trouvé concernant les recours possibles entre les contributeurs et le créateur. Je veux dire, en dehors des cas où il y a remboursement simple et rapide. C’est à cause du flou juridique autour de ces pratiques ? ou ça sera abordé dans les futurs entretiens ?



On en parlait sur la news Ubuntu Edge, que se passe-t-il si le produit final n’a pas les caractéristiques annoncées lors de la campagne ? (Au niveau légal)



Si j’ai raté ça dans le dossiers, mes excuses, dans le cas contraire, ça serait top si vous pouviez obtenir ce genre de clarifications <img data-src=" />


J’ai parcouru vite fait le dossier.

C’est intéressant :)



Sinon l’utilisation du crowdfunding par les grands ca pourrait être intéressant : EA/Ubi/SQ qui organise un crowdfunding pour un jeu AAA, la somme demandé servant à financer entièrement le jeu vidéo qui serait disponible gratuitement par là suite (ou peu cher), et les bénéfice se faisant avec des DLC. Avec des lots rapportant plus ou moins d’avantages (JV moins cher, JV moins cher + 5 DLC, JV moins cher + tous les DLC, JV + DLC + Figurine collector, JV + DLC + Visite du studio de développement)








zogG a écrit :



Il me semble avoir bien lu les pages 4 et 5, mais je n’ai rien trouvé concernant les recours possibles entre les contributeurs et le créateur. Je veux dire, en dehors des cas où il y a remboursement simple et rapide. C’est à cause du flou juridique autour de ces pratiques ? ou ça sera abordé dans les futurs entretiens ?



On en parlait sur la news Ubuntu Edge, que se passe-t-il si le produit final n’a pas les caractéristiques annoncées lors de la campagne ? (Au niveau légal)



Si j’ai raté ça dans le dossiers, mes excuses, dans le cas contraire, ça serait top si vous pouviez obtenir ce genre de clarifications <img data-src=" />





C’est pourtant dit clairement : en cas de souci, tu dois te retourner contre le porteur de projet, vu que c’est lui qui est responsable. Selon la plateforme, tu auras plus ou moins de soutien, notamment juridique, mais rien de plus.









Jed08 a écrit :



J’ai parcouru vite fait le dossier.

C’est intéressant :)



Sinon l’utilisation du crowdfunding par les grands ca pourrait être intéressant : EA/Ubi/SQ qui organise un crowdfunding pour un jeu AAA, la somme demandé servant à financer entièrement le jeu vidéo qui serait disponible gratuitement par là suite (ou peu cher), et les bénéfice se faisant avec des DLC. Avec des lots rapportant plus ou moins d’avantages (JV moins cher, JV moins cher + 5 DLC, JV moins cher + tous les DLC, JV + DLC + Figurine collector, JV + DLC + Visite du studio de développement)







Je sais pas si les gros éditeurs y passeront, car eux, ils ne VEULENT PAS qu’on suive le dev, et ils ne veulent surtout pas faire des promesses, car eux ils savent que ça ne génère que de la frustration et du mécontentement.









David_L a écrit :



C’est pourtant dit clairement : en cas de souci, tu dois te retourner contre le porteur de projet, vu que c’est lui qui est responsable. Selon la plateforme, tu auras plus ou moins de soutien, notamment juridique, mais rien de plus.







Se retourner contre le créateur, ça ok, mais ma question concerne ce qu’on est en droit d’attendre dans de tels cas de figure <img data-src=" />



Pour la VPC par exemple c’est très simple, on connait les obligations légales du vendeur, on a des droits très clairs, là je trouve que c’est très flou pour le crowdfunding.









zogG a écrit :



Je sais pas si les gros éditeurs y passeront, car eux, ils ne VEULENT PAS qu’on suive le dev, et ils ne veulent surtout pas faire des promesses, car eux ils savent que ça ne génère que de la frustration et du mécontentement.







Ouais je suis assez curieux de voir ce que ça va donner quand les projets vont commencer à arriver en fin de réalisation. Y a 34 RPG PC qui me font de l’oeil et qui ont été kickstartés de manière magistrale, mais j’ai peur pour eux d’un gros retour de bâton de la part des “trous du cul pleurnichards” de l’autre news qui trouveront de toute manière toujours quelque chose à redire… ou même d’un simple “euh en fait on va pas pouvoir faire tout ce qu’on a dit qu’on ferai…”



On va déjà voir Shadowrun Returns, qui est le premier à sortir et déjà en retard…









zogG a écrit :



Je sais pas si les gros éditeurs y passeront, car eux, ils ne VEULENT PAS qu’on suive le dev, et ils ne veulent surtout pas faire des promesses, car eux ils savent que ça ne génère que de la frustration et du mécontentement.







Je dis pas qu’ils le feront.

Je dis que si ils le font, ça peut être intéressant.



Et puis ils le feront pas pour tous les jeux. Les grosses licences (CoD, Battlefield, Fifa, Madden etc…) qui ont déjà une grosse base de fan, ont pas besoin de cela. Ca servira principalement à financer des stand alone ou des futurs saga !









zogG a écrit :



Je sais pas si les gros éditeurs y passeront, car eux, ils ne VEULENT PAS qu’on suive le dev, et ils ne veulent surtout pas faire des promesses, car eux ils savent que ça ne génère que de la frustration et du mécontentement.







Ouais fin quand on suit l’actu video ludique les éditeurs et les dev des studio promettent souvent monts et merveilles sur leur jeux et les gros ne sont souvent pas en reste niveau com.









SNUT a écrit :



non rien…









T’es vivants ? <img data-src=" />









Jed08 a écrit :



Je dis pas qu’ils le feront.

Je dis que si ils le font, ça peut être intéressant.



Et puis ils le feront pas pour tous les jeux. Les grosses licences (CoD, Battlefield, Fifa, Madden etc…) qui ont déjà une grosse base de fan, ont pas besoin de cela. Ca servira principalement à financer des stand alone ou des futurs saga !







J’ai pas dit que t’avais dit qu’ils allaient le faire.

Je dis que je doute qu’ils le fassent



<img data-src=" />







Informel a écrit :



Ouais fin quand on suit l’actu video ludique les éditeurs et les dev des studio promettent souvent monts et merveilles sur leur jeux et les gros ne sont souvent pas en reste niveau com.







Ça n’est pas comparable, tu ne finances pas le jeu, et tu as la possibilité d’avoir des retours sur le produit fini avant de l’acheter.



Il y a très clairement des abus de ce style de financement. Dans le domaine du streaming de jeux vidéos, on a pu voir fleurir des projets à la suite de celui de Zerator ( Anoss et Makoz) qui ne reposait pas sur grand chose et n’offrait rien de nouveau ou de différent par rapport à ce qui existe déjà. Cela devient donc à une demande de rémunération déguisée en crowfunding. Légalement, est-ce que ca ne revient pas à un travail au black?








Zetek a écrit :



Il y a très clairement des abus de ce style de financement. Dans le domaine du streaming de jeux vidéos, on a pu voir fleurir des projets à la suite de celui de Zerator ( Anoss et Makoz) qui ne reposait pas sur grand chose et n’offrait rien de nouveau ou de différent par rapport à ce qui existe déjà. Cela devient donc à une demande de rémunération déguisée en crowfunding. Légalement, est-ce que ca ne revient pas à un travail au black?





Les montants levés via le crowdfunding sont un revenu. A ce titre ils doivent être déclarés que ce soit via la structure lorsque c’est une société, ou les personnes lorsqu’elles profitent directement du montant perçu ;)









Zetek a écrit :



Il y a très clairement des abus de ce style de financement. Dans le domaine du streaming de jeux vidéos, on a pu voir fleurir des projets à la suite de celui de Zerator ( Anoss et Makoz) qui ne reposait pas sur grand chose et n’offrait rien de nouveau ou de différent par rapport à ce qui existe déjà. Cela devient donc à une demande de rémunération déguisée en crowfunding. Légalement, est-ce que ca ne revient pas à un travail au black?





Les montants levés via le crowdfunding sont un revenu. A ce titre ils doivent être déclarés que ce soit via la structure lorsque c’est une société, ou les personnes lorsqu’elles profitent directement du montant perçu ;)









Jed08 a écrit :



J’ai parcouru vite fait le dossier.

C’est intéressant :)



Sinon l’utilisation du crowdfunding par les grands ca pourrait être intéressant : EA/Ubi/SQ qui organise un crowdfunding pour un jeu AAA, la somme demandé servant à financer entièrement le jeu vidéo qui serait disponible gratuitement par là suite (ou peu cher), et les bénéfice se faisant avec des DLC. Avec des lots rapportant plus ou moins d’avantages (JV moins cher, JV moins cher + 5 DLC, JV moins cher + tous les DLC, JV + DLC + Figurine collector, JV + DLC + Visite du studio de développement)



on financerait un jeu a DLC ? <img data-src=" /> <img data-src=" /> en plus financé EA/Ubi/sq <img data-src=" />



ps : double post de david <img data-src=" />



J’ai bien aimé le dossier, que j’ai trouvé relativement complet. Effectivement, l’aspect préparation en amont de la présentation du projet et de la demande de financement est extrêmement importante.



Le projet The Big Blue par exemple : quelques idées intéressantes, par l’équipe qui avait travaillé sur les deux Ecco the Dolphin sortis sur Megadrive… et un projet absolument pas dégrossi, présenté de manière brouillonne, avec une “démo” pas représentative de ce qu’ils semblent souhaiter faire, et très peu de mises à jour. Et celles qu’il y avait ressemblaient plus à un pitch pour investisseur cravaté que pour fan prêt à investir un peu de ses sous. Résultat : 665k\( demandés, moins de 56k\) de promesses d’investissement. FAIL.



Bon après, le porteur du projet semble s’être rendu compte qu’ils avaient fait n’importe quoi ; mieux vaut tard que jamais.








Stargateur a écrit :



on financerait un jeu a DLC ? <img data-src=" /> <img data-src=" /> en plus financé EA/Ubi/sq <img data-src=" />



ps : double post de david <img data-src=" />







Ben écoute avec le financement participatif, s’il fonctionne l’editeur s’assure de rentrer dans ses frais, les financiers ont une version du jeu avec plus ou moins d’avantages/goodies selon leur investissement.

Quand le jeu final est distribué l’éditeur peut très bien vendre ça très peu cher vu que ce sera que du bénéfice et vendre des DLC à côté pour faire sa marge.



Les financiers ayant de toute façon leur jeu et leur DLC selon le pack qu’ils choisissent. Les consommateur lambda ont un jeux moins cher qu’à l’accoutumé et devront payé chaque DLC qu’il choisira.



Le projet fonctionnera uniquement si l’éditeur présente certaines garanties aux gens sinon ils ne seront pas intéressés et le financement tombera à l’eau.

Et l’éditeur pourra difficilement essayer d’entuber les joueurs sinon sa réputation en palira de plus belle (rappel : il y a une différence entre vendre un jeu pourri et bourré de DRM, et promettre aux gens un jeu super bien, récupérer l’argent et ne pas respecter ses engagements)



Je crois bien plus en ce nouveau modèle, qu’en une licence globale qui enrichirait toujours les mêmes. L’avantage du crowfunding c’est que l’intermédiaire n’est que financier, il n’y a pas de rapaces comme les majors qui se goinfrent, vivent sur le travail des autres, et leur laissent des miettes.



En plus ce sont les intéressés, et uniquement eux, qui participent financièrement, et donc peuvent laisser des sommes bien plus importantes que pour une taxe forcée. Et cela évite de financer une vaste contribution opaque qui laisse les mêmes au manettes.




J’ai bien aimé le dossier, que j’ai trouvé relativement complet. Effectivement, l’aspect préparation en amont de la présentation du projet et de la demande de financement est extrêmement importante.





Si la gestion de projet fait pratiquement parti de tous les cursus à consonance informatique, aussi bien en développement, système que réseaux, c’est que cela reste bien évidement un sujet délicat.



On en entend rarement parlé, parce qu’en tant qu’amateur on parle surtout des jeux AAA (qui par définition n’ont pas un développement qui peut s’arrêter comme ca) mais les projets avortés par manque de temps, de financement, de management ou de motivation sont vraiment énormes. Pour un jeu qui sort, t’en a peut etre 100 qui ne verront jamais le jour.



Pour l’instant Kickstart and co fonctionne car les mécènes sont principalement des passionnés ou des curieux, qui connaissent les risques et ne misent pas des folies, et tant que cela restera le cas cela marchera.



Par contre, lorsque va arriver les requins des finances, qui en plus des goodies et autres, exigeront un retour sur investissement, cela sera nettement moins intéressant, et cela arrivera fatalement.



Maintenant la question c’est de savoir si ce système peut perdurer en restant en dehors du modèle classique de l’industrie du jeu vidéo, où sil va se faire bouffer par le lobbying des grands éditeurs.








Tehar a écrit :



Par contre, lorsque va arriver les requins des finances, qui en plus des goodies et autres, exigeront un retour sur investissement, cela sera nettement moins intéressant, et cela arrivera fatalement.



Maintenant la question c’est de savoir si ce système peut perdurer en restant en dehors du modèle classique de l’industrie du jeu vidéo, où sil va se faire bouffer par le lobbying des grands éditeurs.





Ca existe déjà. Si tu as un projet et que tu lève des fonds de manière plus classique tu vas avoir des obligations vis a vis de tes gros investisseurs.



Ca peu pas arriver sur les projets kickstarter pour la simple raison que c’est un mode financement orienté vers les particuliers et un canal différent. Au pire un mélange : la boite lève une partie des fonds via des investisseurs et le reste via crowfunding.



donnez donnez donnez moi l’argent de sos… :)








Jed08 a écrit :



Ben écoute avec le financement participatif, s’il fonctionne l’editeur s’assure de rentrer dans ses frais, les financiers ont une version du jeu avec plus ou moins d’avantages/goodies selon leur investissement.

Quand le jeu final est distribué l’éditeur peut très bien vendre ça très peu cher vu que ce sera que du bénéfice et vendre des DLC à côté pour faire sa marge.



Les financiers ayant de toute façon leur jeu et leur DLC selon le pack qu’ils choisissent. Les consommateur lambda ont un jeux moins cher qu’à l’accoutumé et devront payé chaque DLC qu’il choisira.







Comme Stargateur … financer un jeu à DLC pour payer le jeu (même à un prix bas comme tu dis … d’ailleurs c’est quoi bas ? 1euro ? 30euro au lieu de 70 ?) et après payer les DLC qui sont des cochonneries permettant de faire raquer plus les joueurs pour :




  • un jeu pas fini

  • la flemme de faire un vrai add-on avec plus de 20min de contenu

  • te vendre des costumes/armes/map …



    non merci ! et en plus croire vraiment qu’ils proposeraient le jeu “pas cher” pour se faire de la marge que sur le DLC et des goodies … <img data-src=" /> suffit de voir les prix d’un jeu d’EA/Ubi et cie sur les plateformes de dématérialisé



    d’ailleurs tant qu’à proposer ce genre de choses, pourquoi pas financer un hotel des ventes pour le jeu, parce que quitter à faire payer les pigeons, c’est aussi efficace qu’un DLC ! <img data-src=" /><img data-src=" />



En cas de sur-financement d’un projet (facteur 2 à 10 voire plus par rapport à la somme initialement demandée), ne serait-il pas plus sain de stopper la collecte ou diminuer la participation initiale des contributeurs au pro-rata ?

Ce pourrait être un gage de bonne gestion et cadrage du projet initial par l’équipe. En effet avec un trop plein de financement il peut être facile de prévoir une inflation des fonctions, des investissement, avec au final un retard conséquent ou l’échec du projet


De toute façon tout repose sur la confiance.

J’ai participé à plusieurs campagnes sur une des plateformes. J’ai la chance d’avoir un peu d’argent et je souhaite en faire profiter des projets que je trouve intéressants. Après la dernière, je suis toujours en attente de l’envoi de la compensation. Ca fait 2 mois 12, et j’ai toutes les peines du monde à établir le contact avec le porteur du projet, qui me certifie bien que l’envoi aura lieu.

Et bien pendant ce temps, j’ai mis en pause ma participation au crowdfunding, même si j’y vois des projets auxquels j’aimerais participer. Ma confiance dans le système est erodée et un seul projet avec un porteur +/- sérieux peut pénaliser tous les autres.

Encore 3-4 Tim Schafer et Kickstarter part au fond du puits.








Vader_MIB a écrit :



Encore 3-4 Tim Schafer et Kickstarter part au fond du puits.







Marrant, moi j’ai le sentiment exactement inverse avec le Double Fine Adventure.



Dés le début les régles étaient claire : il va avoir un budget léger pour un jeu et nous montrer l’envers du décor avec un documentaire complet sur la création d’un jeu video.



Maintenant en levant prés de 10fois ce qu’il a demandé, la règle a changé et ses aspirations aussi. Il a voulu tenter de faire un jeu AAA en se basant sur une techno qu’ils n’avaient jamais experimenté (Unity).



Mais au final, je suis largement plus intéressé par le documentaire que par le jeu.



je trouve que voir le making of pendant la conception du jeu est passionnant et voir évoluer les concepts, avoir les avis des designers, regarder Tim se battre pour récupérer répondre au mieux aux attentes des joueurs.

Est-ce qu’il a sous estimé la charge de travail/budget pour faire un AAA ? sans aucun doute. Mais dés le début il avait dit : de toute façon, même si le jeu fini en fiasco, vous aurez toujours le documentaire pour voir “pourquoi le jeu a fini en fiasco”.



Pour moi ce documentaire devrai être montré à tous ceux qui veulent se lancer dans l’aventure de la création d’un jeu video en croud founding ou non.










atomusk a écrit :









Point de vue intéressant. Mais je doute que les milliers de gens ayant filé 100 dollars soient contents de récupérer un documentaire… Et recommencent l’aventure pour un autre projet (c’est ça le fond de ma pensée : “fidéliser” les donateurs).









Vader_MIB a écrit :



Point de vue intéressant. Mais je doute que les milliers de gens ayant filé 100 dollars soient contents de récupérer un documentaire… Et recommencent l’aventure pour un autre projet (c’est ça le fond de ma pensée : “fidéliser” les donateurs).







Ce que tout le monde retiendra au final, c’est le produit. Et si ils arrivent à faire un vrai AAA, comme ils semblent vouloir le faire n’auront plus aucun sens.



Pour le coup Wait & see, mais pour moi il n’ont pas menti le but a toujours été de donner le max pour l’argent qu’ils auront et de filmer le tout.



Un des dossiers les plus INtéressants que j’aie pu lire ! Merci beaucoup !