Licenciée pour avoir surfé sur des sites X, elle obtient réparation

Licenciée pour avoir surfé sur des sites X, elle obtient réparation

Plainte pour X

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

25/05/2013 5 minutes
162

Licenciée pour avoir surfé sur des sites X, elle obtient réparation

Licenciée pour faute grave après avoir été accusée de consulter des sites Internet dépourvus de liens avec son travail (et notamment pornographiques), une salariée d'une cinquantaine d'années a voulu contester son licenciement devant la justice. Celle-ci lui a donné raison, en ce qu'il était impossible de prouver les faits qui lui étaient reprochés. Et pour cause : le contenu du disque dur de son ordinateur a été effacé quelques jours après son départ de l'entreprise. L'employée a empoché plus de 140 000 euros d'indemnités.

Ordinateur taper clavier Morguefile

 

Après 38 ans d’ancienneté, Marie-Claude X. est licenciée pour faute grave en 2007. Dans sa lettre de licenciement, son employeur lui explique pourquoi il a décidé de la remercier : « Il vous est reproché d'avoir, pendant vos heures de travail et depuis votre poste de travail, utilisé l'ordinateur mis à votre disposition ainsi que l'accès Internet pour consulter des sites à caractère pornographique et des sites sans lien avec votre activité professionnelle, en violation des dispositions du règlement intérieur de l'entreprise ».

 

Madame X., qui travaillait alors en tant qu’assistante administrative, se voit alors accusée d’avoir effectué, très précisément :

  • 63 628 consultations de sites en octobre 2006, avec un volume de fichiers de 475 104,34 Ko,
  • 53 747 consultations en novembre 2006, avec un volume de fichiers de 463 689,7 Ko,
  • 28 260 consultations en décembre 2006, avec un volume de fichiers de 252 344,77 Ko,
  • 6 471 consultations en janvier 2007, avec un volume de fichiers de 33 660,09 Ko.

L’employeur précise alors bien à la salariée que durant l’entretien préalable à son licenciement, celle-ci a tout nié en bloc, en affirmant qu'il s'agissait d'une machination à son encontre. Le patron, lui, campe sur ses positions : ces consultations ont été effectuées alors que Mme X. était présente dans l’entreprise, à partir de son ordinateur et avec ses codes d'accès, dont elle était censée être la seule à disposer. « En tout état de cause, à supposer même que vous ayez donné votre mot de passe personnel à l'un ou plusieurs de vos collègues, cela signifierait que vous vous êtes absentée de votre poste de travail pendant un temps considérable eu égard à la quantité très importante de pages consultées, sans aucune justification » ajoute l’employeur.

Un disque dur au contenu effacé 

Marie-Claude décide alors de traîner son ex-patron devant le conseil de prud’hommes du Mans. Sauf que la tâche des juges s’est avérée complexe : deux semaines après le licenciement de Madame X., son ordinateur a subi un effacement total de son disque dur suite à deux ghosts... Les magistrats ont donc dû avoir recours à un expert pour disséquer le contenu de l’appareil.

 

Résultat des courses ? Si le disque dur fonctionnait encore, impossible d’en tirer grand-chose. Aucun fichier image de nature inapproprié n’y a été retrouvé, de même qu’aucune trace de site à caractère pornographique dans l'historique de navigation. Seule une trace de connexion au site « www.Mrsexe.com » a été trouvée, sans qu’il soit possible de la dater. 

 

Pour tenter de convaincre les juges de sa bonne foi, la société essaie alors de verser aux débats des relevés de navigation fournis par son service informatique. Sur ces listing figurent l'ensemble des sites consultés à partir du code utilisateur remis à Mme X.

Des relevés de consultations qui ne suffisent pas à établir des preuves suffisantes

Sauf que les juges de première instance ont donné raison à Mme X. en novembre 2010, de même que ceux de la cour d’appel d’Angers, après qu’un recours soit exercé par l’ancien employeur. En effet, dans une décision rendue le 11 septembre 2012, les magistrats ont retenu qu’il ressortait « des opérations d'expertise judiciaire et des éléments versés aux débats que ces relevés de consultations ne suffisent pas, à eux seuls, à faire la preuve des faits reprochés à Mme Marie-Claude X. ». En clair, non seulement il n'était pas possible d’établir les faits reprochés à la salariée, et encore moins de prouver qu’elle en était responsable. Le licenciement a donc été considéré comme « dépourvu de cause réelle et sérieuse » par les juges de seconde instance.

 

Ainsi, la cour d’appel a confirmé l’ensemble des indemnités accordées en première instance à Madame X. par les prud’hommes. Soit 105 000 euros au titre de son licenciement sans cause réelle et sérieuse, 6 030 euros d'indemnité compensatrice de préavis outre 603 euros de congés payés afférents, 36 182 euros d'indemnité conventionnelle de licenciement, 2 500 euros de frais de justice, ainsi que 1 147 euros pour la prise en charge d’une partie des honoraires de l’expert. Les magistrats de seconde instance ont cependant alourdi la facture pour l’entreprise, puisque 2 500 euros de frais de justice supplémentaires ont notamment été ajoutés.

 

On notera enfin que la solution aurait pu être tout autre s’il avait été possible d’attester de la matérialité des faits reprochés à la salariée. La cour d’appel de Reims a en effet jugé en janvier 2012 que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». Pour en savoir plus sur cette affaire, voir notre article et la décision correspondante : « Webcam et sites porno au boulot, une faute grave ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un disque dur au contenu effacé 

Commentaires (162)


Ils ont cherché a savoir si le pc en question n’etait pas infecté ?





















/humour

“Infecté par quoi ? Une hépatite ?

-Mais non rooooh…”

/humour.


Marie-Claude X



Le nom d’emprunt est tout trouvé <img data-src=" />


En gros, heureusement pour elle que son HDD ait été effacé avec les preuves qu’il contenant.



Elle a eu du cul quoi…



OK je –&gt;[]


Effacement des HDDs, curieux…

Soit :




  • leur service informatique est peuplé de bouffons rigolos

  • c’est une tentative mesquine d’enfumage



    Dans tous les cas, c’est risible.

    140.000 € quand même : je connais des informaticiens qui vont passer un mauvais 14 d’heure… <img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



Effacement des HDDs, curieux…

Soit :




  • leur service informatique est peuplé de bouffons rigolos

  • c’est une tentative mesquine d’enfumage



    Dans tous les cas, c’est risible.

    140.000 € quand même : je connais des informaticiens qui vont passer un mauvais 14 d’heure… <img data-src=" />







    Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…








SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.





C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.



Bref, on a le droit de surfer sur des sites X au boulot, on n’a juste pas le droit de laisser de traces.



Un peu comme les flics et le passage à tabac vus par Coluche<img data-src=" />








Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…







Je me suis dit ça aussi. Sûr que du coup elle devait plus être très disponible pour bosser :p









SuperMot a écrit :



Marie-Claude X



Le nom d’emprunt est tout trouvé <img data-src=" />





Je me suis fait la même réflexion.

Dans le contexte, l’appeler “Madame X” est quand même assez cocasse ;)









Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…





Surtout pour une femme (i.e une humaine normale). Pour un geek, ça passe encore<img data-src=" />



Même si les faits reprochés à la salariée était véridique, bien qu’il soit du point de vue de la justice impossible de les vérifier (j’ai déjà vu des décisions de justice qui s’appuyaient sur des éléments techniques fumeux, ou interprétés de manière abracadabrantesque), il faut reconnaitre que l’entreprise à commit une énorme erreur en effaçant le contenu de l’ordinateur.



Et vu le prix d’un disque dur pour un poste de travail, et les mesures prises par la société pour tenter de prouver la culpabilité de sa salariée, faire placer le disque sous scellé par un huissier, et en acheter/utiliser un autre pour ne pas immobiliser le poste n’aurait pas couté grand chose, surtout au regard de la peine infligée (plusieurs années de salaires d’un ingénieur !).








Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…





N’oublie pas les triggers Javascript par exemple. Il peut y avoir plus de 10 connexions http par page.



”.. ces relevés de consultations ne suffisent pas, à eux seuls, à faire la preuve des faits reprochés à Mme Marie-Claude X..”



Ça veut dire que les logs de connexion ne sont pas suffisants pour condamner quelqu’un.



Hors la loi nous oblige pourtant à conserver les logs de connexion avec un historique d’un an en Entreprise au cas où…








Alkore a écrit :



Surtout pour une femme (i.e une humaine normale). Pour un geek, ça passe encore<img data-src=" />





6 pages à la minute toute la journée !

Elle n’aurait même pas eu le temps de se pignoler !

Quoique : souris dans la main droite, main gauche au panier <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



6 pages à la minute toute la journée !

Elle n’aurait même pas eu le temps de se pignoler !

Quoique : souris dans la main droite, main gauche au panier <img data-src=" />





<img data-src=" />

N’empêche que l’addiction au porn, c’est qd même un truc typiquement masculin (sans vouloir être sexiste).

Ils auraient dû l’accuser de surfer sur des sites de rencontre, cela aurait déjà été plus crédible<img data-src=" />



Une cougar, une vieille divorcée en manque, ou les deux ?


Juste par rapport au volume de données transférées, je trouve que ça fait peu 1.21.3 Go pour toutes ces pages vues



<img data-src=" />



38 années d’ancienneté aussi …

Un PC infecté, une volonté de se séparer de l’employée en évitant de lui verser des indemnités, … ?

Un HD effacé : énorme bourde volontaire ou involontaire ?

Des logs qui ne prouvent rien : pourquoi ? bidouillage ? mauvaise configuration ? autres bourdes ?

C’est quand même très louche <img data-src=" />








petitprincelu a écrit :



38 années d’ancienneté aussi …

Un PC infecté, une volonté de se séparer de l’employée en évitant de lui verser des indemnités, … ?

Un HD effacé : énorme bourde volontaire ou involontaire ?

Des logs qui ne prouvent rien : pourquoi ? bidouillage ? mauvaise configuration ? autres bourdes ?

C’est quand même très louche <img data-src=" />







+1. Déjà, ne pas remplacer le HDD et l’effacer purement et simplement, c’est de la destruction de preuves pure et simple.



Ils auraient planifié un coup monté que ça ne m’étonnerait pas. Et 38 années d’ancienneté, ça doit faire mal point de vue indemnités à verser…



Après, s’ils n’ont que ça pour prouver qu’elle foutait rien au boulot, c’est plus que léger. Quand t’en branle pas une ramée, ça se voit.



140 000 euros + les frais de son avocat pour le représenter y a pas a dire le fait d’avoir effacé le hdd est une belle connerie

Mais maintenant il peut se vanter de posséder le hdd d’occase le plus chère du monde

<img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.









Trop chers pour la direction <img data-src=" />



Plus simplement ils n’avaient qu’a faire une image avec ghost pour le garder de coter.









SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.







Je sais pas si c’est “sûrement” mais en tout cas, c’est ce que je comprend parce que c’est écrit ça dans la news :





…deux semaines après le licenciement de Madame X., son ordinateur a subi un effacement total de son disque dur suite à deux ghosts…










jedifox a écrit :



Je sais pas si c’est “sûrement” mais en tout cas, c’est ce que je comprend parce que c’est écrit ça dans la news :









jedifox a écrit :



Je sais pas si c’est “sûrement” mais en tout cas, c’est ce que je comprend parce que c’est écrit ça dans la news :







Donc, ce que j’en comprend, c’est surement un essai du patron de virer une nana qui coûtait trop cher. Ou alors, la nana est une utilisatrice avancée :)



63 628 consultations de sites en octobre 2006, avec un volume de fichiers de 475 104,34 Ko,   

53 747 consultations en novembre 2006, avec un volume de fichiers de 463 689,7 Ko,

28 260 consultations en décembre 2006, avec un volume de fichiers de 252 344,77 Ko,

6 471 consultations en janvier 2007, avec un volume de fichiers de 33 660,09 Ko.





Remarquons l’effet désastreux de la ménopause sur la sexualité de cette femme …

En effet, plus les années passent et moins elle consulte !



Rahhh, c’est moche de vieillir .



.




63 628 consultations de sites en octobre 2006

Soit on parle en logs de connexion et c’est bien pour la gueule de la boîte, car ayant voulu tronquer la réalité pour ne pas parler de nombres de pages visitées.

Soit on parle effectivement de pages visitées, et c’est humainement impossible de visiter autant de pages en un mois.



Personnellement devant une telle incompétence du service informatique et de la DRH de la boîte, le verdict ne me surprend pas:




  • On ne l’accuse pas de ne pas avoir fait le travail qui lui a été donné.

  • Il est impossible de prouver que ce ne sont pas des pop-ups intempestif

  • Il est impossible de prouver que son PC n’était pas infecté

  • Ou tout simplement prouver qu’un VPN / proxy n’était pas ouvert sur sa machine



    Quand aux horaires de travail ça ne veut rien dire:

  • En allumant son PC le matin, on active les virus que contient le PC.

  • Les horaires de travail dans une entreprise sont communes à beaucoup d’employés

  • Et sérieux, ça leur coûtait quoi à la boite de lui imposer une webcam, de lui installer un outil de surveillance de la machine ou tout simplement de la prendre en flag en surveillant les logs pour débarquer inopinément dans son bureau au moment opportun ?








Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…







Et le truc des “Webcam au travail”

Ça n’actualise pas le site auto ou un truc du genre ?



Car si c’est ça et que ça actualise asser souvent bah, en plus elle se faisait de l’argent en plus de son taff.



Elle a vraiment tout gagner…









kwak-kwak a écrit :





  • Et sérieux, ça leur coûtait quoi à la boite de lui imposer une webcam, de lui installer un outil de surveillance de la machine ou tout simplement de la prendre en flag en surveillant les logs pour débarquer inopinément dans son bureau au moment opportun ?





    juste pour ma culture perso, faut pas une modification du contrat de travail pour faire ça ?



Même si ils n’avaient pas effacer les DD. Qu’est ce qui empecher la madame de dire que les visites sur sites de cul resultait de pop up ou de trojan ?



C’est des trucs qui arrivent tout le temps.


Il m’a fallu vérifier deux fois ; je m’attendais plus à ce que ce soit un employé.









petitprincelu a écrit :



38 années d’ancienneté aussi …

Un PC infecté, une volonté de se séparer de l’employée en évitant de lui verser des indemnités, … ?

Un HD effacé : énorme bourde volontaire ou involontaire ?

Des logs qui ne prouvent rien : pourquoi ? bidouillage ? mauvaise configuration ? autres bourdes ?

C’est quand même très louche <img data-src=" />









Clair









coolraoul a écrit :



Même si ils n’avaient pas effacer les DD. Qu’est ce qui empecher la madame de dire que les visites sur sites de cul resultait de pop up ou de trojan ?



C’est des trucs qui arrivent tout le temps.







Parfois, voir rarement tu veux dire/

Mis à part si on va sur des sites de fesses, de dl… (ou encore , effectivement, cliquer sur des liens pourris dans des mails suspects).



Pas sur que ce soit une ligne de défense très prudente. Du moins, vu le volume et la durée (soit disant) constatée.

Ou alors le si est franchement mauvais.









alex13 a écrit :



juste pour ma culture perso, faut pas une modification du contrat de travail pour faire ça ?









pour installer de la vidéo surveillance dans une boite il faut avertir le personnel un mois à l’avance en faisant signer un papier comme quoi les employés sont au courant.



Elle a eu chaud aux miches quand même <img data-src=" />



Mais désormais, on a le mode porn privé <img data-src=" />


Euh… Ils sont sûrs que c’était pas dû à un spyware ?

Parce que si elle allait d’elle-même sur des sites de billard sur son lieu de travail, elle méritait en effet des coups de pied au derrière (pour ça, elle peut le faire chez elle). Par contre, si c’est un spyware, c’est que le PC était mal protégé etpar conséquent, la faute du patron qui n’a pas voulu payer (“ohlala c’est trop cher”)


Chez nous quand quelqu’un se fait virer (voire un peu avant), on ghoste le PC justement en cas de recherche de preuves… On aurait couté 140k à la boite pour pas avoir fait ça, c’est nous qui nous serions faits licencier <img data-src=" />








Zed-K a écrit :



Je me suis fait la même réflexion.

Dans le contexte, l’appeler “Madame X” est quand même assez cocasse ;)











SuperMot a écrit :



Marie-Claude X



Le nom d’emprunt est tout trouvé <img data-src=" />







On peut donc dire Madame Claude <img data-src=" />









ghost111 a écrit :



“.. ces relevés de consultations ne suffisent pas, à eux seuls, à faire la preuve des faits reprochés à Mme Marie-Claude X..”



Ça veut dire que les logs de connexion ne sont pas suffisants pour condamner quelqu’un.



Hors la loi nous oblige pourtant à conserver les logs de connexion avec un historique d’un an en Entreprise au cas où…





Je me suis dit exactement la même chose…









Iryngael a écrit :



Chez nous quand quelqu’un se fait virer (voire un peu avant), on ghoste le PC justement en cas de recherche de preuves… On aurait couté 140k à la boite pour pas avoir fait ça, c’est nous qui nous serions faits licencier <img data-src=" />







Dis moi pas que c’est pas vrai! T’es trop un déglingo toi … tu vas aller en enfer, oula j’te jure <img data-src=" />



Hi,



Signal clair aux sociétés : garder les preuves !



En l’occurrence, les disques durs, éventuellement mis sous la garde d’un huissier (ou autre).




deux semaines après le licenciement de Madame X., son ordinateur a subi un effacement total de son disque dur suite à deux ghosts…





Pas un, mais deux ghosts…

On voudrait supprimer toute trace de preuve qu’on ne ferait pas autrement.<img data-src=" />



Et comme par hasard, c’était une employée avec beaucoup d’ancienneté, pas très loin de la retraite, avec une prime d’ancienneté importante (400 euros quand même). Les consultations ont commencé d’un coup comme par hasard 4 mois avant le licenciement.



Ha et ce n’est pas dit dans la news mais bien précisé dans l’arrêt, les listings de consultations ne contiennent aucune information concernant les dates et heures de connexion ni même aucune info précisant à partir de quel poste informatique ont été faites ces connexions.



Je veux bien admettre que leur informaticien ne soit pas très compétent, mais fournir un listing sans date ni heure, ça ressemble plutôt à un acte délibéré.


Je vire une employée qui a 38 ans d’ancienneté comme une malpropre, et je ne garde aucune trace de ce que je lui ai reproché … <img data-src=" />



Si ça, c’est pas de la belle mauvaise foi, je ne m’y connais pas <img data-src=" />



Il faut savoir qu’en matière de prud’hommes, c’est à coup de “telle cause donne droit à X mois de salaires en compensation”, les chiffres grimpent très vite et les patrons le savent très bien.

Dans ce contexte, si tu as de réelles preuves, tu les gardes en reliquat avec une rubalise autour et une alarme <img data-src=" />








pinkyrose a écrit :



Hi,



Signal clair aux sociétés : garder les preuves !



En l’occurrence, les disques durs, éventuellement mis sous la garde d’un huissier (ou autre).





Dans l’idéal :




  • garder le HDD

  • le ghoster quand même dans le même temps, parce qu’une procédure c’est long et qu’un HDD ca peut défaillir.

  • le tout sous constat d’huissier, c’est mieux.





63 628 consultations de sites en octobre 2006, avec un volume de fichiers de 475 104,34 Ko





En considérant que 1 consultation = 1 page et que cette dame travaillait aux 35h, pour atteindre ce chiffre de 63000 consultations, il aurait fallu qu’elle visite environ 7 pages / minutes durant la totalité de son temps de travail. Hautement improbable tout de même


1 147 euros pour la prise en charge d’une partie des honoraires de l’expert

et la preuve de l’accusation qui doit être à la charge du plaignant ils connaissent pas ?



magistrat en carton pâte ou avocat pas mur….








petitprincelu a écrit :



38 années d’ancienneté aussi …

Un PC infecté, une volonté de se séparer de l’employée en évitant de lui verser des indemnités, … ?

Un HD effacé : énorme bourde volontaire ou involontaire ?

Des logs qui ne prouvent rien : pourquoi ? bidouillage ? mauvaise configuration ? autres bourdes ?

C’est quand même très louche <img data-src=" />





en partie pour ça :





Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…





si la cours fait ce calcul ne serait-ce qu’à la louche et même en tenant compte de la remarque de patos…

Le logs donnent une piste mais sont assez rarement une preuve irréfutable en eux-mêmes.





Oliewan a écrit :



Je me suis dit exactement la même chose…





et pourtant un an de logs ça doit peser (en fonction de l’activité de la boite) :/



Assistante administrative ça recouvre quoi ? parce que ghoster (deux fois, pour être sûr <img data-src=" />) le poste de quelqu’un après son licenciement… c’est violent



Ouh la jolie machination pour se débarrasser d’un mieux meuble. Ils pourraient au moins fabriquer des preuves crédibles et ne pas les jeter. Bien fait pour la boîte.



Et si ladite Marie-Claude était vraiment fainéante et que c’était le motif pour vouloir la licencier (car je ne vais pas affirmer que seule la boîte est méchante), bien que les fainéants soient excellents pour simuler le travail et en abattre juste le nécessaire, il serait quand même facile de trouver d’autres preuves.



Monter de telles machinations pour virer quelqu’un, c’est petit.








SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.







Une petite boîte avec une service informatique qui fait des ghosts ?

T travaille pas dans une PME hein ? <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



En considérant que 1 consultation = 1 page et que cette dame travaillait aux 35h, pour atteindre ce chiffre de 63000 consultations, il aurait fallu qu’elle visite environ 7 pages / minutes durant la totalité de son temps de travail. Hautement improbable tout de même







Si les logs sont issus d’un proxy, c’est normal d’en avoir autant…

En effet si tu vas visiter une page web avec 50 images à charger, un CSS et un fichier javascript, ca te fait 1 + 50 + 1 + 1 = 53 requetes HTTP logguées









Bourriks a écrit :



Monter de telles machinations pour virer quelqu’un, c’est petit.







T’as l’air bien au courant pour pouvoir affirmer les choses comme ça. T’as des infos supplémentaires ? Qu’est-ce qui dit que ce n’est pas la société qui l’a eu dans l’os, et qui n’a simplement pas prévu le coup ?

Les boîtes coulées par les Prud’Hommes à cause d’ex-salariés qui cherchent à les faire raquer pour faire du fric facile, ça existe aussi, tu sais.



Quelle bande de glands… En tout cas, si ce n’est pas un coup monté pour la dégager à moindre frais (ce qui est un cuisant échec au passage…), alors ce sont de véritables incompétents…



Restaurer successivement deux ghost sur la machine, écrasant les preuves de ce qu’ils affirment, c’est quand même balèze. Ils auraient même dû y passer un coup de DBAN dessus, au cas ou une zone du disque aie été épargnée par les deux ghost et l’utilisation ultérieure de la machine… <img data-src=" />



En tout cas, tant mieux pour elle, parce que là il y a clairement de l’abus de la part de l’entreprise… Suffit de faire une division pour s’en rendre compte.

On lui reproche 64000 consultations en octobre 2006, soit 2900 consultations par jour de travail. Ca fait juste 7 consultations par minute, c’est totalement impossible.

Encore une fois ces glands ont confondu “consultations” avec “requêtes”, et a priori personne n’a relevé cette incohérence lors des procès…


Déconne, cette semaine justement, je cherchai des photos sur l’un de nos produit: Du “FAP Cleaner”… Mauvaise idée de taper ça sur Google, quand tu as le parton derrière <img data-src=" />… J’ai même du lui expliquer….








neo_hijacker a écrit :



Si les logs sont issus d’un proxy, c’est normal d’en avoir autant…

En effet si tu vas visiter une page web avec 50 images à charger, un CSS et un fichier javascript, ca te fait 1 + 50 + 1 + 1 = 53 requetes HTTP logguées







<img data-src=" />



Mais dans ce cas, l’employeur ment (consciemment ou pas) en disant 63000 consultations.



Aucune photo ? C’est peut être une MILF en manque <img data-src=" />








Darkbug a écrit :



T’as l’air bien au courant pour pouvoir affirmer les choses comme ça. T’as des infos supplémentaires ? Qu’est-ce qui dit que ce n’est pas la société qui l’a eu dans l’os, et qui n’a simplement pas prévu le coup ?

Les boîtes coulées par les Prud’Hommes à cause d’ex-salariés qui cherchent à les faire raquer pour faire du fric facile, ça existe aussi, tu sais.







Statistiquement, je suis prêt à parier qu’il y a eu plus de licenciement abusifs non pénalisés que de boites qui ont coulé à cause d’un salarié (ou plusieurs) ayant bien mené son affaire aux Prud’Hommes <img data-src=" />



Et quand bien même, les Prud’Hommes sont pas dupes et connaissent le licenciement de la femme enceinte, de la personne qui va bientôt partir en retraite, de la purge des salariés ayant trop d’ancienneté, etc …



Un peu comme ceux qui ont le même intérimaire dans leur boite depuis 20 ans et qui ne veulent pas reconnaître le statut de salarié de l’entreprise <img data-src=" />









WereWindle a écrit :



ghoster (deux fois, pour être sûr <img data-src=" />) le poste de quelqu’un après son licenciement… c’est violent







J’ai interprété ça plutôt du fait que le poste à été réutilisé (depuis le départ de cette personne) par deux nouvelles et qu’ils ont trainés à faire les démarches vis à vis du disque dur (l’extraire et le stocker à part).





durant l’entretien préalable à son licenciement, celle-ci a tout nié en bloc



le contenu du disque dur de son ordinateur a été effacé quelques jours après son départ de l’entreprise



si elle nie les faits, raison de plus pour pas effacer les preuves !



Ou alors ils étaient tellement sûr d’eux qu’ils ont pas cru qu’elle contesterait le licenciement, j’ai déjà vu ça arriver.

Il suffit que la salariée soit impressionable et se sente dépassée par les évènements au moment des faits, le patron a le dessus, il se dit que c’est dans la poche, ne prend pas ses précautions puis oublie l’affaire.

Et plus tard la salariée reprend ses esprits, se fait aider, et paff : prud’homme !!




« En tout état de cause, à supposer même que vous ayez donné votre mot de passe personnel à l’un ou plusieurs de vos collègues, cela signifierait que vous vous êtes absentée de votre poste de travail pendant un temps considérable eu égard à la quantité très importante de pages consultées, sans aucune justification » ajoute l’employeur.





Pour le volume en Ko : quelques consultations Youtube et c’est plié. Alors les volumes …



Le nombre de consultations : c’est mesuré comment ? En gros, une consultation est-elle vraiment égale à un clic ?



Si c’est le nombre de requêtes sur des éléments HTML d’une même page, c’est pipeau leur truc.








Iryngael a écrit :



Chez nous quand quelqu’un se fait virer (voire un peu avant), on ghoste le PC justement en cas de recherche de preuves… On aurait couté 140k à la boite pour pas avoir fait ça, c’est nous qui nous serions faits licencier <img data-src=" />







Sauf si c’est ton patron qui te le demande… Là, c’est clair que ça sent un peu le coup foireux au vu des chiffres annoncés et du peu d’autres informations apportées.



Si vraiment c’était de sa faute et que cela l’empêchait de faire son taf (ex en octobre 2006), pourquoi n’y a t il pas eu de mails/courriers présentés en justice disant que y avait un souci avec cette personne (parce qu’on peut supposer que quand le boulot est pas fait, y a convocation ou entretien avec ladite personne, ça en cause avec les RH, ça laisse des traces écrites, etc).



Et puis après 38 ans de bons et loyaux services, elle aurait décidé de flinguer sa fin de carrière en découvrant qu’internet permettait d’accéder aux sites pornos et en en consommant à outrance sur les 4 derniers mois ?



Ca pue quand même un peu le coup fourré à la noix pour virer quelqu’un qui posait problème d’une façon ou d’une autre.



Moi autre truc qui me choque : pourquoi la boîte, dont on ne nous indique pas la taille (TPE, PME, grosse boîte ?), n’appliquait pas de filtrage ? Je vois difficilement la non application d’un filtrage sur les sites pornos dans une boîte ayant son propre service info. Hormis si c’est une toute petite boîte de quelques salariés. <img data-src=" />



Bref, on saura jamais le fin mot de l’histoire, comme d’hab.





La cour d’appel de Reims a en effet jugé en janvier 2012 que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». Pour en savoir plus sur cette affaire, voir notre article et la décision correspondante : « Webcam et sites porno au boulot, une faute grave ».





le lien mène sur une 404 !

D’après ce que j’en sais, il n’est pas interdit de consulter des sites pornos sur le réseau d’une entreprise - du moins par la loi.

Pour être précis, il faudrait préciser que la cours juge qu’il s’agit d’une faute grave, non pas au regard de la loi, mais du règlement intérieur. En ne respectant pas le règlement intérieur, qui lui est légal, l’employé commet une faute grave, et donc “ouste”.

Par contre, il est généralement proscrit d’utiliser le réseau pour un usage personnel dans les règlements intérieurs. Mais si demain, j’ouvre une boite et fait un règlement qui autorise de consulter les sites pornos, ce n’est pas illégal… D’ailleurs, comment ferait les producteurs de contenu porno…

En tout cas, on mesure chaque jour l’incompétence de certains services informatiques : en voilà qui ne mettent pas de proxy, et qui en plus effacent les preuves…




son ordinateur a subi un effacement total de son disque dur suite à deux ghosts…





Je me suis posé la question au début de l’article et la méthode d’effacement du HD ?

Je vois ici la méthode, mais pourquoi 2 ghost(s) ?



Le patron aurait dû faire mettre son ordi sous sceller pour empêcher d’en rien enlever et devant témoin. Ou de faire appel des avocats afin de déterminer une méthode.



Mais bon vu le nombres de consultations



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible..





C’est effectivement peu crédible.



En tout cas grande PME ou petite PME ?

Cela se pose comme question, car dans les grandes entreprises tout est tracé et logué ! (entrées et sorties) ‘C’est pour notre sécurité’ en fait non cela sert pour les statistiques et puis en cas de pépin il est possible de remonter à la source du problème, mais jamais un patron ne doit espionner ses employés !



Cette madame à bien eu raison de se défendre et de tenir aussi longtemps (2006-2012) C’est toujours difficile quand l’on est accusé à tord. (Si c’est le cas).











x689thanatos a écrit :



Moi autre truc qui me choque : pourquoi la boîte, dont on ne nous indique pas la taille (TPE, PME, grosse boîte ?), n’appliquait pas de filtrage ? Je vois difficilement la non application d’un filtrage sur les sites pornos dans une boîte ayant son propre service info. Hormis si c’est une toute petite boîte de quelques salariés. <img data-src=" />



Bref, on saura jamais le fin mot de l’histoire, comme d’hab.







Claas France, SAS au chiffre d’affaires de560 millions d’euros dispose de 174 salariés, filiale de Claas Group, entreprise au CA de 3,435 milliards d’euros.



Pas de filtrage informatique? Ça fait pas très sérieux si c’est bien le cas.



Euh, y’a un truc que je ne comprend pas et que personne n’a relevé (preuve que je ne dois vraiment pas comprendre)



Il est dit que le DD a été effacé après 2 ghosts. Ok, y’a plus les données sur le DD original mais les fichiers ne sont pas non plus dans les ghosts? Il me sembalit que le ghost servait à faire du clonage de DD.



Qq’un pourrait expliquer, svp?<img data-src=" />








ludo0851 a écrit :



Euh, y’a un truc que je ne comprend pas et que personne n’a relevé (preuve que je ne dois vraiment pas comprendre)



Il est dit que le DD a été effacé après 2 ghosts. Ok, y’a plus les données sur le DD original mais les fichiers ne sont pas non plus dans les ghosts? Il me sembalit que le ghost servait à faire du clonage de DD.



Qq’un pourrait expliquer, svp?<img data-src=" />





Ghost : en fait ce sont les fichiers qui sont des fichiers fantômes <img data-src=" />









ludo0851 a écrit :



Euh, y’a un truc que je ne comprend pas et que personne n’a relevé (preuve que je ne dois vraiment pas comprendre)



Il est dit que le DD a été effacé après 2 ghosts. Ok, y’a plus les données sur le DD original mais les fichiers ne sont pas non plus dans les ghosts? Il me sembalit que le ghost servait à faire du clonage de DD.



Qq’un pourrait expliquer, svp?<img data-src=" />





Ben, les images de ghost ne servent qu’a faire de la resintall de systemes propres; genre 2-3images sur DVD selon le type de hard; on ne parle pas de ghosts pour backuper la, mais pour ecraser les merdes perso et autres virus juste.









barlav a écrit :



Ben, les images de ghost ne servent qu’a faire de la resintall de systemes propres; genre 2-3images sur DVD selon le type de hard; on ne parle pas de ghosts pour backuper la, mais pour ecraser les merdes perso et autres virus juste.







ah c’est dans ce sens la <img data-src=" />

on a verifie si c’etait pas l’image ghost originale qui contenait les traces de connexion a mrsexe.com ? <img data-src=" />



J’ai cru à une blague l’espace d’un instant <img data-src=" /> entre ça et Gizmodo qui relaie une info douteuse sur des Pyramides de Verre trouvées dans le Triangle des Bermudes j’ai cru être mal réveillé ce matin… Mdr… <img data-src=" />








js2082 a écrit :



Claas France, SAS au chiffre d’affaires de560 millions d’euros dispose de 174 salariés, filiale de Claas Group, entreprise au CA de 3,435 milliards d’euros.



Pas de filtrage informatique? Ça fait pas très sérieux si c’est bien le cas.







Bug ?

Le contenu du quote cité n’est pas de moi ^^’



En tout cas chapeau bas pour elle, l’entreprise en question va maintenant revoir tout la politique des ressources humaines, y compris le service IT qui va probablement en entendre parler…








alex13 a écrit :



juste pour ma culture perso, faut pas une modification du contrat de travail pour faire ça ?







Si tu es sous surveillance avec de tels moyens, la boîte a l’obligation de te le dire, sous preuve de nullité des preuves recueillies, et de sa mise en faute au pénal.



Et même si la boîte est en règle, le salarié peut toujours attaquer pour abus de pouvoir, si la surveillance n’est pas justifiée par l’activité professionnelle du salarié.









matroska a écrit :



En tout cas chapeau bas pour elle, l’entreprise en question va maintenant revoir tout la politique des ressources humaines, y compris le service IT qui va probablement en entendre parler…





pas évident.

140 000 euros pour la dame, pas sûr qu’elle n’y perde pas à terme, combien de perte sur la pension mensuelle par rapport à une pension complète.



Surtout, le motif infamant du licenciement, bravo madame pour avoir porté ça aux prudhommes <img data-src=" />

Elle s’appellerait Marie-Claude Tapie, elle aurait droit à 40 millions pour préjudice moral.

<img data-src=" />









Darkbug a écrit :



T’as l’air bien au courant pour pouvoir affirmer les choses comme ça. T’as des infos supplémentaires ? Qu’est-ce qui dit que ce n’est pas la société qui l’a eu dans l’os, et qui n’a simplement pas prévu le coup ?

Les boîtes coulées par les Prud’Hommes à cause d’ex-salariés qui cherchent à les faire raquer pour faire du fric facile, ça existe aussi, tu sais.







Non, je ne fais qu’émettre des hypothèses. Mais vu comme cette affaire est racontée, il est évident que ce sont des preuves fabriquées et interprétées sous un angle bien choisi pour accabler cette femme. La raison qui a poussé sa direction à monter la machination n’est pas importante. Ce qui compte, c’est le geste. Si ton patron voulait te virer de manière lâche, c’est-à-dire sans au préalable te convoquer pour discuter de ce qui ne va pas ni tenter de faire ça proprement, mais au contraire, jouer la carte du harcèlement moral (quasi impossible à prouver) ou de fabriquer de fausses preuves prouvant que tu n’es pas efficace, c’est très simple pour lui. Il suffit de quelques semaines de patience pour observer et réunir/fabriquer une petite pile d’éléments “négatifs”.









lanoux a écrit :



pour installer de la vidéo surveillance dans une boite il faut avertir le personnel un mois à l’avance en faisant signer un papier comme quoi les employés sont au courant.









Commentaire_supprime a écrit :



Si tu es sous surveillance avec de tels moyens, la boîte a l’obligation de te le dire, sous preuve de nullité des preuves recueillies, et de sa mise en faute au pénal.



Et même si la boîte est en règle, le salarié peut toujours attaquer pour abus de pouvoir, si la surveillance n’est pas justifiée par l’activité professionnelle du salarié.





merci pour les éclaircissements c’etait un peu flou pour moi <img data-src=" />



C’est une chaudasse !


Le 25/05/2013 à 16h 18







Drepanocytose a écrit :



Effacement des HDDs, curieux…

Soit :




  • leur service informatique est peuplé de bouffons rigolos

  • c’est une tentative mesquine d’enfumage



    Dans tous les cas, c’est risible.

    140.000 € quand même : je connais des informaticiens qui vont passer un mauvais 14 d’heure… <img data-src=" />









    SuperMot a écrit :



    Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.









    Drepanocytose a écrit :



    C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

    Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

    Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.







    Il y a effectivement cette possibilité, mais le plus simple encore c’est de se faire un Ghost du HDD et de le conserver quelque part.



    Car il est particulièrement difficile de manipuler un Ghost sans laisser de toute façon des traces de la manipulation… ^^



    Donc, les informaticiens n’y peuvent rien si le patron ne leurs a pas donné des instructions dans ce sens, et s’ils n’ont pas des notions de droit…









Drepanocytose a écrit :



Effacement des HDDs, curieux…

Soit :




  • leur service informatique est peuplé de bouffons rigolos

  • c’est une tentative mesquine d’enfumage



    Dans tous les cas, c’est risible.

    140.000 € quand même : je connais des informaticiens qui vont passer un mauvais 14 d’heure… <img data-src=" />





    bof, en supposant que ses ex-employeurs sont de bonne foi, ils ne s’attendaient peut être tout simplement pas à devoir prouver ces faits & ont tout simplement remis la machine sur sa config d’origine pour pouvoir la faire utiliser par un autre employé..

    si c’est bien ça c’est effectivement très balot de ne pas avoir tout simplement mis le disque dur de côté..









js2082 a écrit :



Claas France, SAS au chiffre d’affaires de560 millions d’euros dispose de 174 salariés, filiale de Claas Group, entreprise au CA de 3,435 milliards d’euros.



Pas de filtrage informatique? Ça fait pas très sérieux si c’est bien le cas.







Ben dans ce cas, t’expliques comment qu’une personne de 50 ans ait réussi à aller sur des sites pornos ? On peut supposer qu’ils en aient un (de filtrage). J’imagine très très mal la dame (vu son âge, elle ne doit pas de la génération fana des ordis et à l’aise avec l’outil (je peux me tromper, mais bon, la plupart du temps…)), aller sur ce genre de sites.



M’enfin, ça confirme ma première impression, dans ce cas.









Ilian a écrit :



Ben dans ce cas, t’expliques comment qu’une personne de 50 ans ait réussi à aller sur des sites pornos ? On peut supposer qu’ils en aient un (de filtrage). J’imagine très très mal la dame (vu son âge, elle ne doit pas de la génération fana des ordis et à l’aise avec l’outil (je peux me tromper, mais bon, la plupart du temps…)), aller sur ce genre de sites.



M’enfin, ça confirme ma première impression, dans ce cas.







Tout à fait.



Là où je travaille, fonction publique en plus, le niveau des gens collés aux postes de responsables informatique (j’évite le terme “informaticien” pour eux, les vrais informaticiens seraient odieusement insultés par la comparaison) est à peine supérieur dans la matière à celui des agents administratifs de base.



Tout passe par un proxy avec un filtrage hard via Olfeo des requêtes, et on a un squid au cul en prime pour la sécurité.



bin dis donc… Avec 140 000 euros, elle va pouvoir en acheter des films X. Elle a même de quoi co-produire un film, vivre sa passion quoi…








Commentaire_supprime a écrit :



Tout à fait.



Là où je travaille, fonction publique en plus, le niveau des gens collés aux postes de responsables informatique (j’évite le terme “informaticien” pour eux, les vrais informaticiens seraient odieusement insultés par la comparaison) est à peine supérieur dans la matière à celui des agents administratifs de base.







<img data-src=" />



Le 25/05/2013 à 18h 15







Teovald a écrit :



bof, en supposant que ses ex-employeurs sont de bonne foi, ils ne s’attendaient peut être tout simplement pas à devoir prouver ces faits & ont tout simplement remis la machine sur sa config d’origine pour pouvoir la faire utiliser par un autre employé..

si c’est bien ça c’est effectivement très balot de ne pas avoir tout simplement mis le disque dur de côté..







Bah faut pas raconter des connaeries à ce point tout de même… ^^



C’est la base même du droit : prouver et démontrer les faits qui sont reprochés !!!



Surtout quand on veut invoquer la faute grave dans le cadre du droit du travail !!!



Le 25/05/2013 à 19h 01







Commentaire_supprime a écrit :



Tout à fait.



Là où je travaille, fonction publique en plus, le niveau des gens collés aux postes de responsables informatique (j’évite le terme “informaticien” pour eux, les vrais informaticiens seraient odieusement insultés par la comparaison) est à peine supérieur dans la matière à celui des agents administratifs de base.



Tout passe par un proxy avec un filtrage hard via Olfeo des requêtes, et on a un squid au cul en prime pour la sécurité.







Tiens cela me fait penser à ma propre expérience, temporaire, dans la fonction publique (fonction territoriale en fait)… <img data-src=" />



J’avais eu un CDD pour remplacer le titulaire en poste (le pauvre avait craqué sous la pression et était parti “précipitamment”)…



Quelques mois plus tard, débarque un agent titulaire qu’ils avait été pêché sur la voie publique (ceux qui savent sauront également de quoi/qui je parle) qui a mis le souk total dans les services et dans le système informatique…



C’est pas tant son origine qui posait problème (après tout des autodidactes ça existent et il y en a qui font très bien) que son état d’esprit.



Il s’était fait installer un bureau de “Ministre” et se croyait intouchable. Il avait même invité ses enfants et sa femme pour leurs montré sa promotion… Sic



Sinon, ses premières mesures avaient été de saboter lui-même les postes de travail afin de se rendre indispensable, “oublier” du matériel lors des inventaires, installer un logiciel (avec la complicité de personnes extérieures) passant outre les firewalls et les proxies…. ^^



J’avais trouvé des photos pornos sur un poste d’un responsable de service, mais sans preuve que cela provenait d’une “visite volontaire” d’un site porno (car pouvant être le résultat de virus), je m’étais abstenu de porter toute forme d’accusation tout en continuant mon enquête de mon côté.



Par contre, le gars en question n’a pas hésité à accuser formellement le Responsable de service/Titulaire du poste de travail auprès de la Hiérarchie, mais également l’ensemble des agents du service. Résultat des comptes : l’ensemble du service a été privé d’accès Internet et les gars ont été mis sous pression pour connaitre “Le coupable” et la plupart des gars ont été muté dans d’autres Mairies.



Par contre, il n’a pas osé porter ces mêmes accusations à l’envers d’une Élue alors qu’on avait retrouvé des photos pornos sur son poste de travail…. ^^ <img data-src=" />



Dans le même temps, je découvre que ce même gars piratait des DVD sur son poste de travail, mais visitait lui-même des sites pornos, et de rencontres coquins (et en les mettant dans ses favoris sous la forme d’un “dossier” perso. Sic), et qu’il avait accès à son poste de travail depuis son domicile, ce qui était strictement interdit d’autant que même les Elus devaient passés par des clés électroniques sécurisées pour avoir accès à l’intranet depuis l’extérieur.



Comme il avait cherché à m’agresser physiquement parce que je refusais de répondre à ses ordres, le l’ai donc dénoncé à la Hiérarchie et bien qu’il ai été mis à pied pendant 15 jours, au bout du compte il a été muté dans un autre service, plus important, mais surtout où il n’y était plus seul (4 autres agents s’occupaient de l’informatique).



Du coup, le Directeur du site a du rétablir les accès internet au service et à tous les agents qui en avaient été privé et les accusations complètement levées.



Comme seule récompense, j’ai été au bout de mon contrat mais il n’a pas été renouvelé…



Par contre, contrairement aux gars concernés dans cette news, j’ai fais des “Gosts” du poste de travail du gars en question et que j’avais indiqué tenir à disposition de tous ceux qui en feraient la demande… Mais “naturellement” personne ne m’a rien demandé… <img data-src=" />



Si je comprends bien, je ne peux pas me faire virer “gratuitement” de ma boîte pour “surf illicite” si j’active la fonction de mon navigateur permettant de ne garder aucune trace.



C’est bon à savoir ^^’


C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!



Quand le patron constate qu’un employé vole l’argent dans la caisse, il n’a pas besoin de preuve vidéo pour un renvoi. Cela a toujours été comme ça. C’est tout !



C’est donc ridicule ! Normalement dans le pire des cas, l’employée obtient juste le droit de réintégrer la société.


kof2006 : Si les prudhommes sont saisis, ce n’est pas aussi simple.



Il faudra exposer les preuves de vols. Nous sommes dans un pays où la présomption d’innocence domine.



Si l’employée réintègre la société, et bien j’imagine que ses conditions de travail ne seront plus aussi bonnes qu’avant (harcèlement pour la forcer à démissionner par exemple, moqueries,…)



Il ne faut pas oublier que le préjudice est énorme si les accusations sont fausses :





  • grillé sur le marché du travail

  • comment retrouver facilement du boulôt à plus de 50 ans ???



    Cette dame, si elle est coupable, a su berner la justice, tout simplement.

    Vu les logs donnés par le patron, je me demande s’il n’a pas simplement inventé un prétexte pour la virer…


Donc si j’ai bien compris, on peut surfer sur des sites pornos, mais il ne faut pas se faire prendre la main dans le sac et il ne faut pas laisser de traces au boulot. J’ai tout bon?


Donc les employés sont libres de voler l’argent dans la caisse tant qu’il n’y a pas de preuve vidéo. Bravo !








AntonyToku a écrit :



Donc si j’ai bien compris, on peut surfer sur des sites pornos, mais il ne faut pas se faire prendre la main dans le sac et il ne faut pas laisser de traces au boulot. J’ai tout bon?







Pas vu, pas pris.



Ça a toujours été comme ça non ?



Le 25/05/2013 à 19h 49







kof2006 a écrit :



C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!



Quand le patron constate qu’un employé vole l’argent dans la caisse, il n’a pas besoin de preuve vidéo pour un renvoi. Cela a toujours été comme ça. C’est tout !



C’est donc ridicule ! Normalement dans le pire des cas, l’employée obtient juste le droit de réintégrer la société.







Il y a une grosse différence avec des salariés passifs et ceux qui se défendent…



La présomption d’innocence n’existe pas/plus s’il n’y a pas de réaction de la part des victimes.



Le droit à réintégration n’est pas automatique si refus de la part des employeurs, y compris devant les juges.



Le seul droit à réintégration qui ne peut pas être remis en cause c’est celui des salariés protégés : DP, DS, CE, et les femmes enceintes, … par exemple…



Pour ce qui est du montant des D.I, ne pas oublier que la salariées a été licencié en 2007 et alors que la décision “finale” en Cour d’Appel ne date que de septembre 2012, donc pas loin de 6 ans de procédure durant lesquelles elle n’a

pas été payé.



Après, il y a l’ancienneté, l’âge et les possibilités de retour sur le marché de l’emploi, comme l’a indiqué KuroTenshi !



Si le seul droit d’une victime c’est sa réintégration dans l’entreprise, qu’est-ce qui empêchera l’employeur d’inventer n’importe quel prétexte pour recommencer ?



La sanction doit être suffisante pour qu’il ne recommence pas, mais surtout pour réparer le préjudice réel de la victime !!!









kof2006 a écrit :



C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!





De quoi l’amener à la retraite, c’est relativement normal…







arobase40 a écrit :



Bah faut pas raconter des connaeries à ce point tout de même… ^^



C’est la base même du droit : prouver et démontrer les faits qui sont reprochés !!!



Surtout quand on veut invoquer la faute grave dans le cadre du droit du travail !!!





Mouais, enfin sauf que là, on parle d’une employée licenciée qui ne porte pas plainte pour le moment et d’un jugement qui a lieu 45 ans plus tard…

Il est bien sur possible de conserver des ordinateurs pendant plusieurs années après chaque licenciement, mais ça risque d’être un peu difficile dans certains cas !









kof2006 a écrit :



C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!

…..





<img data-src=" /> Après 38ans de carrière elle ne devait pas être au SMIC



En tablant qu’elle gagnait le double (2000€/mois, après 38 ans, compte tenu de la prime d’ancienneté de 400€/mois c’est possible), ça représente plutôt 70mois soit #6ans donc à peu prêt ce qu’il lui restait à faire avant la retraite sachant qu’elle risque d’avoir du mal a retrouver du boulot.



Il s’agit aussi de respecter la décision de la Justice qui ,sur la base des éléments dont elle dispose, a estimé que le licenciement était abusif









kof2006 a écrit :



Donc les employés sont libres de voler l’argent dans la caisse tant qu’il n’y a pas de preuve vidéo. Bravo !





C’est le principe de la preuve, sinon tout le monde accuse tout le monde.



Une variante toute aussi stupide :

Tu es libre de bruler 50 voitures cette nuit tant qu’il n’y a pas de preuve que c’est toi.









Drepanocytose a écrit :



C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.





Je bosse pour une petite boîte d’environ 12.000 personnes, et dès qu’un PC est rendu, c’est blanchiment obligatoire.

En plus, chez nous, c’est la chasse à l’ordi non utilisé ^^; (on doit ruser pour les conserver ^^;)

L’achat d’un DD, c’est entre 3 à 4 semaines (minimum), car il faut l’aval des différents intervenants (SI, Achats, Sécu, etc.).

Pas toujours facile ^^;









Drepanocytose a écrit :









barlav a écrit :





<img data-src=" />



Question de noob, est-ce que si l’on utilise un browser en mode de navigation privée, il reste des historiques qu’un expert peut trouver ?








kof2006 a écrit :



C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!





Perdu.

Son salaire brut mensuel était de 2 333 € plus une prime d’ancienneté mensuelle de 466, 60 €, soit 2800 euros par mois. Ce qui nous donnerait en simplifiant les choses 50 mois de salaire.

( En réalité les choses se décomposent ainsi:6 030 € d’indemnité compensatrice de préavis, 36 182 € d’indemnité conventionnelle de licenciement et 105 000 € de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse).



En accusant à tort et à travers, la société a payé 105 000 euros de plus que ce qu’elle aurait payée si elle avait juste viré l’employée sans aucun prétexte.



Ils ont voulu faire les malins, ça s’est retourné contre eux.



Quand le patron constate qu’un employé vole l’argent dans la caisse, il n’a pas besoin de preuve vidéo pour un renvoi. Cela a toujours été comme ça. C’est tout !



Ha ben merde alors…

Les révolutions françaises, les droits de l’homme, le droit à un procès équitable et la présomption d’innocence ne sont donc que des chimères…

Heureusement que tu n’es pas juge. On arrêterait pas de rigoler avec toi.





Faith a écrit :



Mouais, enfin sauf que là, on parle d’une employée licenciée qui ne porte pas plainte pour le moment et d’un jugement qui a lieu 45 ans plus tard…

Il est bien sur possible de conserver des ordinateurs pendant plusieurs années après chaque licenciement, mais ça risque d’être un peu difficile dans certains cas !





Perdu, encore.

L’employée a porté plainte quasi immédiatement après son licenciement (moins d’un mois après, dixit l’arrêt). Conserver l’ordi n’était donc pas un problème.



De plus, une lettre de mise en demeure est généralement expédiée 15 jours avant tout assignation en justice. Et cette date se rapproche étrangement de la date à laquelle le disque dur a subi deux ghosts.



Drôle de coïncidence, non? Faire disparaitre le contenu du DD juste après avoir reçu l’assignation en justice, ça ne peut être qu’un pur hasard, voyons!!



Le 25/05/2013 à 23h 55







Faith a écrit :



De quoi l’amener à la retraite, c’est relativement normal…





Mouais, enfin sauf que là, on parle d’une employée licenciée qui ne porte pas plainte pour le moment et d’un jugement qui a lieu 45 ans plus tard…

Il est bien sur possible de conserver des ordinateurs pendant plusieurs années après chaque licenciement, mais ça risque d’être un peu difficile dans certains cas !







Sauf que tu n’as pas suivi la chronologie des faits tout comme j’ai fait une petite erreur de calcul.



La dame a été licencié en 2007, et une 1° décision a été rendu en sa faveur en 2010, soit 2 ans et 12 à 3 ans ce qui est long et pas trop choquant au vue des délais suivant la juridiction. Par exemple, à Boulogne ou à Nanterre c’est 18 mois minimum, alors que d’autres peuvent prendre plus ou moins de temps.



Ensuite, la décision de la Cour d’Appel a été rendu en 2012, soit 12 ans après, alors que le délai pour faire Appel est de 4 mois en droit social !!!



Donc, au final cela fait pas loin de 15 ans pour avoir une décision finale !!! <img data-src=" />







kof2006 a écrit :



C’est une blague ?!!!!

Soit 140 mois de salaire d’indemnité ?!!



Quand le patron constate qu’un employé vole l’argent dans la caisse, il n’a pas besoin de preuve vidéo pour un renvoi. Cela a toujours été comme ça. C’est tout !



C’est donc ridicule ! Normalement dans le pire des cas, l’employée obtient juste le droit de réintégrer la société.







140 mois d’indemnité cela fait 11 ans et 6 mois par rapport à 15 ans de procédure cela ne fait pas tant que cela… ^^







js2082 a écrit :



Perdu.

Son salaire brut mensuel était de 2 333 € plus une prime d’ancienneté mensuelle de 466, 60 €, soit 2800 euros par mois. Ce qui nous donnerait en simplifiant les choses 50 mois de salaire.

( En réalité les choses se décomposent ainsi:6 030 € d’indemnité compensatrice de préavis, 36 182 € d’indemnité conventionnelle de licenciement et 105 000 € de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse).



En accusant à tort et à travers, la société a payé 105 000 euros de plus que ce qu’elle aurait payée si elle avait juste viré l’employée sans aucun prétexte.



Ils ont voulu faire les malins, ça s’est retourné contre eux.



Ha ben merde alors…

Les révolutions françaises, les droits de l’homme, le droit à un procès équitable et la présomption d’innocence ne sont donc que des chimères…

Heureusement que tu n’es pas juge. On arrêterait pas de rigoler avec toi.



Perdu, encore.

L’employée a porté plainte quasi immédiatement après son licenciement (moins d’un mois après, dixit l’arrêt). Conserver l’ordi n’était donc pas un problème.



De plus, une lettre de mise en demeure est généralement expédiée 15 jours avant tout assignation en justice. Et cette date se rapproche étrangement de la date à laquelle le disque dur a subi deux ghosts.



Drôle de coïncidence, non? Faire disparaitre le contenu du DD juste après avoir reçu l’assignation en justice, ça ne peut être qu’un pur hasard, voyons!!







<img data-src=" /> <img data-src=" />



Je n’avais pas lu les détails des différents jugements et bravo pour la fine analyse. <img data-src=" />



Juste un petit détail malgré tout dans ton explication : “En accusant à tort et à travers, la société a payé 105 000 euros de plus que ce qu’elle aurait payée si elle avait juste viré l’employée sans aucun prétexte. ”



Sans aucun prétexte, c’est ce qu’on appelle justement un licenciement sans cause réelle et sérieuse !!! <img data-src=" />









arobase40 a écrit :



Juste un petit détail malgré tout dans ton explication : “En accusant à tort et à travers, la société a payé 105 000 euros de plus que ce qu’elle aurait payée si elle avait juste viré l’employée sans aucun prétexte. ”



Sans aucun prétexte, c’est ce qu’on appelle justement un licenciement sans cause réelle et sérieuse !!! <img data-src=" />







Tiens, je pensais qu’on pouvait se séparer d’un employé simplement en lui reversant l’indemnité telle que prévue par la loi. A la manière d’un contrat classique en somme.








Disons qu’ils auraient pu la virer pour insuffisance de résultats ou quelque chose comme ça si cela était vrai et avait un impact sur son travail.








js2082 a écrit :



Perdu, encore.

L’employée a porté plainte quasi immédiatement après son licenciement (moins d’un mois après, dixit l’arrêt). Conserver l’ordi n’était donc pas un problème.





OK, Mea culpa, et merci pour les précisions !



« la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».



On pourrait virer presque tout le gouvernement plus une bonne partie des députés, sénateurs, prefets et policiers qui soit disant vont sur ces sites pour enquète mais qui en rélité se rincent l’oeuil…. <img data-src=" />








Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…







C’est évident que c’est beaucoup mais certains sites pornos (une majorité) ouvrent automatiquement et en pagaille des dizaines de pages … donc il faut relativiser.

Maintenant, je suis sûr que le délit était réel et que l’employeur est un véritable nul qui ne mérite que ce qu’il a semé …. son incompétence en informatique.<img data-src=" />









Ilian a écrit :



Moi autre truc qui me choque : pourquoi la boîte, dont on ne nous indique pas la taille (TPE, PME, grosse boîte ?), n’appliquait pas de filtrage ? Je vois difficilement la non application d’un filtrage sur les sites pornos dans une boîte ayant son propre service info.







Le filtrage n’est pas systématique, même dans les grosses boites. Le filtrage ça coùte.



Chez nous : pas de filtrage, mais on a un fort suivi de l’activité. Si un employé va sur du casino ou autre, ça va se voir sur son taf …



Donc en gros si on est convoqué par la RH un jour, avant on remet a zéro le HDD plusieurs fois? <img data-src=" />


Le 26/05/2013 à 12h 04







js2082 a écrit :



Tiens, je pensais qu’on pouvait se séparer d’un employé simplement en lui reversant l’indemnité telle que prévue par la loi. A la manière d’un contrat classique en somme.







NON, FAUX, FAUX et FAUX !



Il faut un motif légitime de licenciement, à moins qu’il y ai une transaction qui prévoie le versement de l’ensemble des indemnités liées au licenciement + un bonus pour que le salarié accepte cette rupture du contrat de travail, sinon c’est la porte ouverte à toute forme d’abus !



Je sais qu’il y a eu sous Sarkozy une évolution de la transaction, mais je ne connais pas encore sa portée car je ne m’y étais pas intéressé jusqu’à présent, mais jusqu’à récemment si la transaction qui se faisait hors cadre d’un licenciement (et donc si pas de procédure judiciaire en cours), c’était considéré comme une démission par Pole-Emploi et du coup, pas droit aux indemnités de chômage avec toutes les chances de se retrouver imposable sur l’ensemble de la transaction alors que ce n’était pas le cas dans le cadre d’une transaction “normale” !



Il faudrait voir ce que la “nouvelle mesure” prévoie et les règles qui régissent la transaction 2.0, surtout par rapport à Pole-emploi et au Fisc… ^^



Le 26/05/2013 à 12h 10







Lochnar a écrit :



Donc en gros si on est convoqué par la RH un jour, avant on remet a zéro le HDD plusieurs fois? <img data-src=" />







Là tu risques de tomber sous le coup du sabotage de ton outil de travail, ce qui pourrait également être une cause légitime de licenciement… <img data-src=" />



Si tu es accroc aux sites de boules, vaut mieux faire ça chez toi et tu auras les mains libres pour faire ce que tu veux… en bonus… <img data-src=" />



Le 26/05/2013 à 12h 22







Jiyuu_Hashi a écrit :



Je bosse pour une petite boîte d’environ 12.000 personnes, et dès qu’un PC est rendu, c’est blanchiment obligatoire.

En plus, chez nous, c’est la chasse à l’ordi non utilisé ^^; (on doit ruser pour les conserver ^^;)

L’achat d’un DD, c’est entre 3 à 4 semaines (minimum), car il faut l’aval des différents intervenants (SI, Achats, Sécu, etc.).

Pas toujours facile ^^;







La question n’est pas là !



Une entreprise gère son parc informatique : PC ou de pièces détachées comme elle veut !



Mais dès lors qu’il y a une procédure de licenciement basée sur l’outil de travail (au sens très large, puisqu’il a été évoqué les vidéos pour démontrer un vol), il faut préserver les preuves de quelques manières que ce soit et quelque soit le coût que cela représente !!!



Les policiers et les gendarmes eux-mêmes doivent passer par là (préservation des preuves) afin que le délit soit constitué et qu’il puisse être rapporté et pris en compte par les juges…



Sinon, c’est le vice de procédure garanti et la relaxe du prévenu !!!



Donc, aucune raison qu’il en soit autrement avec un employeur, et surtout un employeur et par les temps qui courent (la crise et toussa) !









Jiyuu_Hashi a écrit :



Je bosse pour une petite boîte d’environ 12.000 personnes, et dès qu’un PC est rendu, c’est blanchiment obligatoire.

En plus, chez nous, c’est la chasse à l’ordi non utilisé ^^; (on doit ruser pour les conserver ^^;)

L’achat d’un DD, c’est entre 3 à 4 semaines (minimum), car il faut l’aval des différents intervenants (SI, Achats, Sécu, etc.).

Pas toujours facile ^^;





Certes, mais face à un besoin évident de conservation de preuve, c’est stupide d’avoir reformaté le disque.

Entre le délai pour obtenir un nouveau disque à 100€ et les 140 k€ de perte financière, mieux vaut se passer de la machine pendant quelques jours…

Et puis même si la procédure standard de l’entreprise génère 4 semaines de délai, la procédure d’urgence peut toujours être engagée, comme dans le cas de la casse d’une machine par exemple. Je n’ai jamais vu un salarié rester 4 semaines sans ordinateur parce que le sien a claqué.









Drepanocytose a écrit :



C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.







J’ai bossé dans une équipe de 8 personnes dans une grande entreprise (banque française)



Un des membres de mon équipe provenant d’une autre SS2I que la mienne passait son temps sur des films à caractère pornographique. Il a été éjecté après plusieurs mois et plusieurs avertissements…



Le “rekit” (réinstall de son pc) s’est fait dans la semaine.



Tu as un point de vue très tranché sur cette histoire et honnêtement, tout est possible…









SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.





Sauf que l’article dit qu’ils ont ghosté deux fois, ce qui est pour le moins curieux. Et puis comme rappel si bien Drepanocytose : suffit de remplacer le HDD. Pour moi l’employeur n’a pas démérité.









Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…





38 ans d’ancienneté ?

Cela peut aussi valoir le coup d’inventer une faute grave pour se débarrasser d’une employée trop “vieille” sans verser d’énormes indemnités de licenciement.



Et puis, je trouve un peu gros qu’on efface des preuves.

Quant aux relevés de navigation fournis par le service informatique, qu’est-ce qui prouve qu’ils n’ont pas été “fabriqués” ?



Et le HDD sur lequel on ne retrouve quasiment rien d’exploitable, ça fait un peu montage d’amateur.









arobase40 a écrit :



Sauf que tu n’as pas suivi la chronologie des faits tout comme j’ai fait une petite erreur de calcul.



La dame a été licencié en 2007, et une 1° décision a été rendu en sa faveur en 2010, soit 2 ans et 12 à 3 ans ce qui est long et pas trop choquant au vue des délais suivant la juridiction. Par exemple, à Boulogne ou à Nanterre c’est 18 mois minimum, alors que d’autres peuvent prendre plus ou moins de temps.



Ensuite, la décision de la Cour d’Appel a été rendu en 2012, soit 12 ans après, alors que le délai pour faire Appel est de 4 mois en droit social !!!



Donc, au final cela fait pas loin de 15 ans pour avoir une décision finale !!! <img data-src=" />





si elle a été licencié en 2007, avec 15 ans de procédure on serait en 2022 <img data-src=" />



Je ne vois pas trop pourquoi on fait le distingo entre les sites porno et les autres ?

Ces sites sont légaux, non ?

En quoi est-ce plus dérangeant qu’un employé glande une heure à préparer ses vacances sur des sites de voyage vs regarder du porno ?


Moi qui croyait que seuls les hommes mataient des sites de pr0n !





Les militant(e)s de ni putes ni soumises et autres féministes vont devoir se laver leur endroit pas propre ….


Le 26/05/2013 à 23h 48







alex13 a écrit :



si elle a été licencié en 2007, avec 15 ans de procédure on serait en 2022 <img data-src=" />







Bah décidément, il me faudrait des vacances de toute urgence !!! <img data-src=" />



J’en suis à un stade où j’arrive plus à aligner les chiffres correctement… Donc en fait c’était mon premier calcul qui était le bon… <img data-src=" /> <img data-src=" />



Le 27/05/2013 à 02h 40







fken a écrit :



J’ai bossé dans une équipe de 8 personnes dans une grande entreprise (banque française)



Un des membres de mon équipe provenant d’une autre SS2I que la mienne passait son temps sur des films à caractère pornographique. Il a été éjecté après plusieurs mois et plusieurs avertissements…



Le “rekit” (réinstall de son pc) s’est fait dans la semaine.



Tu as un point de vue très tranché sur cette histoire et honnêtement, tout est possible…







Un prestataire en SSII n’est par définition pas salarié de l’entreprise cliente !



Donc, il peut être “éjecté” de l’entreprise cliente (voir malgré tout ce que prévoit le contrat entre la SSII et l’entreprise cliente), mais il restera malgré tout salarié de la SSII.



Et si la SSII licencie son salarié pour le même motif sans avoir sous la main les preuves de la faute grave, elle se retrouvera dans la même situation que l’entreprise dont il est question dans cette news… ^^



Pas de preuve, pas de licenciement possible s’il nie les faits devant les tribunaux !!!









Drepanocytose a écrit :



C’est si difficile que ca de changer un HDD, tout simplement, et de garder l’ancien au chaud ?

Sans deconner, on parle d’une entreprise là : un HDD de 120 Go à 40 euros suffit largement, et ca toutes les boites en ont en stock.

Edit : et au pire, commande sur Amazon ou autre en livraison rapide : chez toi le lendemain.





On ne connait pas le boite ni le boss on ne peut pas parler

Des fois même pour 40€ le boss dit non et qd y a plus de stock tu fais avec

Le SI sera pas emmerdé ou l’informaticien (si c’est une ptite boite) si le boss voulait pas acheter de matos ;)

Je connais des grandes boites qui font ca eh oui faut pas croire…









luxian a écrit :



Moi qui croyait que seuls les hommes mataient des sites de pr0n !

.





C’est ironique ou bien ?

Parce que c’est TRES loin d’être le cas…..



J’en connais une ou 2 avec des armoires pleines de godes et une pornothèque délirante…



Au vu de la condamnation, je ne pense pas que ce soit une toute petite PME de 10 employés. En général, la somme à payer est proportionnelle à la taille de la société, donc il devait forcément avoir un “vrai” service informatique.








SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.





Tu achete un autre HDD <img data-src=" />









John Shaft a écrit :



En considérant que 1 consultation = 1 page et que cette dame travaillait aux 35h, pour atteindre ce chiffre de 63000 consultations, il aurait fallu qu’elle visite environ 7 pages / minutes durant la totalité de son temps de travail. Hautement improbable tout de même





A voir, un petit logiciel en tache de fond pour faire de la pub sur le site, faisable? ^^









v1nce a écrit :



Je ne vois pas trop pourquoi on fait le distingo entre les sites porno et les autres ?

Ces sites sont légaux, non ?

En quoi est-ce plus dérangeant qu’un employé glande une heure à préparer ses vacances sur des sites de voyage vs regarder du porno ?







A mon avis avec plusieurs centaines de milliers de pages consultées en quelques mois même si c’était sur PCI ça mérite de se pencher sur la productivité de la personne.



Ensuite il y a généralement un règlement intèrieur ou une charte d’utilisation de l’outil informatique que l’on signe lors de la prise de fonction qui encadre les sites “consultables”.









kwak-kwak a écrit :





  • Et sérieux, ça leur coûtait quoi à la boite de lui imposer une webcam, de lui installer un outil de surveillance de la machine ou tout simplement de la prendre en flag en surveillant les logs pour débarquer inopinément dans son bureau au moment opportun ?





    C’est quand même un peu grave ce que tu proposes là, ça dépasse clairement la “simple” surveillance des employés au général; non seulement tu cibles clairement 1 personne en particulier, mais en plus tu y adjoins des méthodes d’espionnage (pas au sens 007 hein…), ce qui est clairement abusif. Avec des méthodes comme ça (web cam à l’insu ou 8h/8h, keylogger) c’est harcèlement assuré.

    De base, je ne comprends pas que la boite n’ai tout simplement pas bloqué les sites pornos… Bon, on ne peut pas tous les bloquer, c’est sûr, mais une bonne majorité d’emblée.









L’eclaireur a écrit :



A mon avis avec plusieurs centaines de milliers de pages consultées en quelques mois même si c’était sur PCI ça mérite de se pencher sur la productivité de la personne.





Comme dit précédemment, il est physiquement impossible que ce soit “plusieurs centaines de milliers de pages”.

Certains ont parlé d’analyse des logs de connexion, or si je fais un simple “shift+F5” sur cette page ci de PCI, j’ai 173 requêtes HTTP !

(un simple chargement de la page en fait 35)



Si on prend une moyenne de 50 par page, ça donne 1260 pages en octobre 2006, 8 pages par heure de travail. Rien de bien monstrueux.

Ca mérite peut-être un entretien RH, pour en discuter, voir un blame. Mais pas une “faute grave”.









Faith a écrit :



Comme dit précédemment, il est physiquement impossible que ce soit “plusieurs centaines de milliers de pages”.

Certains ont parlé d’analyse des logs de connexion, or si je fais un simple “shift+F5” sur cette page ci de PCI, j’ai 173 requêtes HTTP !

(un simple chargement de la page en fait 35)



Si on prend une moyenne de 50 par page, ça donne 1260 pages en octobre 2006, 8 pages par heure de travail. Rien de bien monstrueux.

Ca mérite peut-être un entretien RH, pour en discuter, voir un blame. Mais pas une “faute grave”.







8 pages de porno par heure (s’il n’y a que ca) c’est 56 par jour ça commence a faire pas mal quand même, on est dans le cadre de la loi (dernier paragraphe):



“La cour d’appel de Reims a en effet jugé en janvier 2012 que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».



Après supprimer le disque dur et quasiment toutes les preuves étaient clairement une connerie qu’ils paient à prix d’or maintenant (ils devaient probablement remettre le PC à neuf pour le remplacent). Quoiqu’il en soit ils ne prouvent rien, ils sont condamnés.



Le 27/05/2013 à 10h 18







jppb a écrit :



On ne connait pas le boite ni le boss on ne peut pas parler

Des fois même pour 40€ le boss dit non et qd y a plus de stock tu fais avec

Le SI sera pas emmerdé ou l’informaticien (si c’est une ptite boite) si le boss voulait pas acheter de matos ;)

Je connais des grandes boites qui font ca eh oui faut pas croire…







Une TPE je veux bien te croire mais au vue du montant des D.I, c’est tout simplement impossible. Une PME c’est déjà limite suivant la taille de la PME, mais des grandes entreprises qui ont normalement un (D)RH et un service juridique attitré, en interne ou en externe et qui laissent passer ce genre de “détails”, c’est qu’ils sont particulièrement incompétents ou payés au lance-pierre, et l’un dans l’autre, elle ne méritent que ce quelles ont semé !!!





f4f_ender a écrit :



Au vu de la condamnation, je ne pense pas que ce soit une toute petite PME de 10 employés. En général, la somme à payer est proportionnelle à la taille de la société, donc il devait forcément avoir un “vrai” service informatique.









f4f_ender a écrit :



Au vu de la condamnation, je ne pense pas que ce soit une toute petite PME de 10 employés. En général, la somme à payer est proportionnelle à la taille de la société, donc il devait forcément avoir un “vrai” service informatique.







EXACT !



Pour des entreprises de cette taille, le montant des D.I est basé sur le préjudice que le salarié pourra démontrer, au sens stricte du droit !





nucl3arsnake a écrit :



Tu achete un autre HDD <img data-src=" />







Ou tu conserves le Ghost du HDD de la machine du salarié licencié, soit dans le HDD du Directeur, un petit NAS ou au pire sur le Cloud pour les plus radins, ce qui évite d’immobiliser un HDD ou une machine !!!









L’eclaireur a écrit :



8 pages de porno par heure (s’il n’y a que ca) c’est 56 par jour ça commence a faire pas mal quand même,





“consulter des sites à caractère pornographique et des sites sans lien avec votre activité professionnelle”

Et si on étudie les volumes, on s’aperçoit que la proportion de site de photo doit être assez restreinte et celle de vidéo nulle.





on est dans le cadre de la loi (dernier paragraphe):



Ce n’est pas la loi, c’est un début de jurisprudence, c’est à dire que c’est essentiellement indicatif.









arobase40 a écrit :



Ou tu conserves le Ghost du HDD de la machine du salarié licencié, soit dans le HDD du Directeur, un petit NAS ou au pire sur le Cloud pour les plus radins, ce qui évite d’immobiliser un HDD ou une machine !!!









Pas sur qu’un GHOST soit recevable juridiquement parlant ^^”









jppb a écrit :



On ne connait pas le boite ni le boss on ne peut pas parler

Des fois même pour 40€ le boss dit non et qd y a plus de stock tu fais avec

Le SI sera pas emmerdé ou l’informaticien (si c’est une ptite boite) si le boss voulait pas acheter de matos ;)

Je connais des grandes boites qui font ca eh oui faut pas croire…





Franchement, vous faites semblant de ne pas comprendre ?

Quand on licencie quelqu’un pour faute grave, et que cette fautre grave a un rapport direct avec son outil informatique, il faut vraiment êter stupide pour ne pas garder les preuves, désolé d’être direct.

Si le “boss” a été suffisement con pour ne pas vouloir lâcher 40€ de disque dur, j’espère que les 140.000 le feront reflechir la prochaine fois….



Sans deconner, rien que le fait que le mec de l’informatique discute 10 minutes avec le boss au sujet du HDD, les 40 € sont consommés depuis longtemps en comptant le coût horaire du grouillot et du boss…









Dude76 a écrit :



C’est quand même un peu grave ce que tu proposes là, ça dépasse clairement la “simple” surveillance des employés au général; non seulement tu cibles clairement 1 personne en particulier, mais en plus tu y adjoins des méthodes d’espionnage (pas au sens 007 hein…), ce qui est clairement abusif. Avec des méthodes comme ça (web cam à l’insu ou 8h/8h, keylogger) c’est harcèlement assuré.

De base, je ne comprends pas que la boite n’ai tout simplement pas bloqué les sites pornos… Bon, on ne peut pas tous les bloquer, c’est sûr, mais une bonne majorité d’emblée.





Où est-ce que tu as vu marqué “à l’insu de la personne” (ce qui est d’ailleurs strictement illégal) ? Quand le lien de confiance est rompu entre l’employeur et l’employée, c’est quand même la moindre des choses que de mettre en place (ou d’accepter les outils permettant de prouver ses dires (ou sa bonne fois). Et n’y a aucun problème à faire cela à partir du moment ou les outils en place n’entravent pas les possibilités de travail. Surveiller n’est pas espionner, ni entraver, ni harceler.

Quand on a un PC qui commence à chier du porn comme s’il en pleuvait dans la boîte, c’est même une obligation que d’en comprendre l’origine: humaine et interne, sabotage, harcèlement ou piratage.









kwak-kwak a écrit :



Où est-ce que tu as vu marqué “à l’insu de la personne” (ce qui est d’ailleurs strictement illégal) ? Quand le lien de confiance est rompu entre l’employeur et l’employée, c’est quand même la moindre des choses que de mettre en place (ou d’accepter les outils permettant de prouver ses dires (ou sa bonne fois). Et n’y a aucun problème à faire cela à partir du moment ou les outils en place n’entravent pas les possibilités de travail. Surveiller n’est pas espionner, ni entraver, ni harceler.

Quand on a un PC qui commence à chier du porn comme s’il en pleuvait dans la boîte, c’est même une obligation que d’en comprendre l’origine: humaine et interne, sabotage, harcèlement ou piratage.





Le “à l’insu” allait au-delà de ce que tu avais écrit, mais pas sous-entendu (” prendre en flag en surveillant les logs”).

Sous prétexte de prouver sa bonne foi il faudrait accepter n’importe quoi ? Ben non !

Mettre une cam qui verifie 8h/8h que tu es bien à ton job et le reste, c’est totalement disproportionné, c’est du flicage, et donc, si, ça s’apparente à du harcèlement, ça outrepasse complètement la simple surveillance du bon accomplissement de ta mission.

Même au sein de ton poste (dans les 2 sens, mission et matériel) tu as le droit à un usage privé; c’est l’abus de cet usage qui est incriminatoire.



Maintenant, attention, je ne suis pas non plus en train de défendre l’attitude supposée (supposée car le contexte me semble un tantinet bizarre quand même :) ; l’article ne parle pas non plus d’avertissement, ce qui est pourtant la procédure standard avant un éventuel licenciement pour faute).

Par contre, à charge de l’entreprise, je ne comprends même pas comment il se fait que ces sites soient restés accessibles depuis la boîte. L’usage d’un proxy, le filtrage de sites, etc., c’est pas fait pour les chiens, ce sont des mesures impersonnelles et non-discriminantes.









Drepanocytose a écrit :



Quand on licencie quelqu’un pour faute grave, et que cette fautre grave a un rapport direct avec son outil informatique, il faut vraiment êter stupide pour ne pas garder les preuves, désolé d’être direct.





Honnêtement, je ne suis pas convaincu que l’ordinateur de l’employée représente une réelle preuve de son surf…

Il suffit de purger régulièrement le cache/histo/etc et avoir l’ordinateur n’a absolument aucun intérêt !



L’employeur a conservé les logs en pensant que ça constituait une preuve suffisante. En tant qu’informaticien, je ne sais pas si c’est “suffisant”, mais je suis sur que c’est plus fiable que de regarder l’ordinateur de l’employée.









Faith a écrit :



L’employeur a conservé les logs en pensant que ça constituait une preuve suffisante. En tant qu’informaticien, je ne sais pas si c’est “suffisant”, mais je suis sur que c’est plus fiable que de regarder l’ordinateur de l’employée.





Tu sais aussi bien que moi que tu as beau “purger” comme tu dis, physiquement ca n’efface rien du tout, ca efface juste dans la table d’inodes.

Tant que tu ne réécris pas physiquement par dessus, les données sont là.



Alors oui, c’est pas gagné d’avance de les retrouver (mais ca se fait bien, quand même), et franchement, virer une vieille avec 38 ans de boite, tu sais qu’il ya toutes les chances que ca aille direct aux prudhommes : tu mets donc toutes les chances de ton côté, et tu blindes ton dossier.

C’est connu que d’une, les prud’hommes sont souvent du côté de l’employé (tant mieux) et que de deux on nous emmerde toute la journée avec l’emploi des séniors : c’est un sujet sensible.









Drepanocytose a écrit :



Tu sais aussi bien que moi que tu as beau “purger” comme tu dis, physiquement ca n’efface rien du tout, ca efface juste dans la table d’inodes.

Tant que tu ne réécris pas physiquement par dessus, les données sont là.





d’où le “purger régulièrement le cache”

Ca réécrit probablement au même endroit (d’autant plus sur certains navigateurs qui utilisent un unique fichier.





Alors oui, c’est pas gagné d’avance de les retrouver (mais ca se fait bien, quand même), et franchement, virer une vieille avec 38 ans de boite, tu sais qu’il ya toutes les chances que ca aille direct aux prudhommes : tu mets donc toutes les chances de ton côté, et tu blindes ton dossier.



Tu serais surpris du nombre de patrons qui font confiance à leurs employés, même quand ils les virent: ils ont un entretien, l’employé reconnait sa faute, et l’employeur pense que c’est bon, pas besoin de jouer les paranos.









Faith a écrit :



d’où le “purger régulièrement le cache”

Ca réécrit probablement au même endroit (d’autant plus sur certains navigateurs qui utilisent un unique fichier.





C’est l’OS qui le décide, ca.





Tu serais surpris du nombre de patrons qui font confiance à leurs employés, même quand ils les virent: ils ont un entretien, l’employé reconnait sa faute, et l’employeur pense que c’est bon, pas besoin de jouer les paranos.



euh….





l’article a écrit :



L’employeur précise alors bien à la salariée que durant l’entretien préalable à son licenciement, celle-ci a tout nié en bloc, en affirmant qu’il s’agissait d’une machination à son encontre





Plus aucune excuse, quoi. Négligence caractérisée, pour moi.









Drepanocytose a écrit :



C’est l’OS qui le décide, ca.





Non.

Si tu écris toujours dans le même fichier, il est rare que l’OS s’amuse à écrire n’importe où.





“L’employeur précise alors bien à la salariée que durant l’entretien préalable à son licenciement, celle-ci a tout nié en bloc, en affirmant qu’il s’agissait d’une machination à son encontre”

Plus aucune excuse, quoi. Négligence caractérisée, pour moi.



Si elle a nié, l’emplyeur auriat pu prendre plus de précautions, mais c’est un peu bidon de garder le PC de l’utilisateur pour la consultation de sites web (en particulier de nos jour avec les modes “navigation privée”, mais ce n’était pas le cas à l’époque)









Faith a écrit :



Non.

Si tu écris toujours dans le même fichier, il est rare que l’OS s’amuse à écrire n’importe où.





Le cache d’un navigateur c’est pas un fichier, c’est plein de fichiers dans un dossier.



Mais sinon +1 pour la navigation privée…. Et quand t’es encore plus parano tu fais comme moi : cache en ramdisk.









Drepanocytose a écrit :



Le cache d’un navigateur c’est pas un fichier, c’est plein de fichiers dans un dossier.





Ca dépend. Et ce n’est pas 1 fichier par sessions de navigation. Ces fichiers sont souvent utilisés et réutilisés pour stocker plein de choses différentes.

(pas sur les anciens IE, mais sur pas mal de navigateurs récents, c’est comme ça, et sur certains navigateurs, le cache est crypté)









Drepanocytose a écrit :



C’est ironique ou bien ?

Parce que c’est TRES loin d’être le cas…..



J’en connais une ou 2 avec des armoires pleines de godes et une pornothèque délirante…







Un peu et pas un peu.



La pornodépendance féminine passe à côté de pas mal de sujets de discussion journalistiques.



Tout de suite, parler de <img data-src=" /> fait penser à 3 lettres qui commencent par D et terminant par un K avec à côté le mot “pervers” … de façon surprenante, on ne se demande même pas si Christine Lagarde entretien des mignons <img data-src=" />









luxian a écrit :



Un peu et pas un peu.



La pornodépendance féminine passe à côté de pas mal de sujets de discussion journalistiques.



Tout de suite, parler de <img data-src=" /> fait penser à 3 lettres qui commencent par D et terminant par un K avec à côté le mot “pervers” … de façon surprenante, on ne se demande même pas si Christine Lagarde entretien des mignons <img data-src=" />







Quand elle se sera tapée une femme de ménage dans un hôtel de luxe, le doute ne sera plus permis…



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Commentaire_supprime a écrit :



Quand elle se sera tapée une femme de ménage dans un hôtel de luxe, le doute ne sera plus permis…



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Elle sera alors l’élue pour tous <img data-src=" />



Le 27/05/2013 à 21h 45







nucl3arsnake a écrit :



Pas sur qu’un GHOST soit recevable juridiquement parlant ^^”







“Normalement”, ce devrait l’être car sur le principe le Ghost est en lecture seule, et naturellement à la condition qu’il n’ai pas subi de modifications via un montage, la restitution sur un HDD pour être re ghosté ce qui génèrerait forcément des modifications au niveau des dates de divers fichiers ou logs qu’un expert arrivera à voir (d’après les textes, les juges ont justement fait appel à des experts pour tenter de retrouver les traces de fichiers porno, donc ils devraient être capables de détecter les anomalies…) !



La simple suppression des logs rendra dans ce cas le Ghost suspecte !







kwak-kwak a écrit :



Où est-ce que tu as vu marqué “à l’insu de la personne” (ce qui est d’ailleurs strictement illégal) ? Quand le lien de confiance est rompu entre l’employeur et l’employée, c’est quand même la moindre des choses que de mettre en place (ou d’accepter les outils permettant de prouver ses dires (ou sa bonne fois). Et n’y a aucun problème à faire cela à partir du moment ou les outils en place n’entravent pas les possibilités de travail. Surveiller n’est pas espionner, ni entraver, ni harceler.

Quand on a un PC qui commence à chier du porn comme s’il en pleuvait dans la boîte, c’est même une obligation que d’en comprendre l’origine: humaine et interne, sabotage, harcèlement ou piratage.







Il importe peu que la confiance ai été perdu ou pas, car l’utilisation d’enregistrements vidéo est soumise à des règles strictes, et ne peut être discriminatoire… ^^



Tu n’as pas le droit d’enregistrer quiconque à son insu, car cette “preuve” deviendrait irrecevable !









arobase40 a écrit :



Tu n’as pas le droit d’enregistrer quiconque à son insu, car cette “preuve” deviendrait irrecevable !







C’est d’ailleurs pour cette raison si je ne me trompe pas, qu’il est obligatoire d’avoir un autocollant à l’entrée de n’importe quel bâtiment (bar, boutique, etc) indiquant que l’établissement est sous surveillance vidéo.









SuperMot a écrit :



Mais pas forcement, c’est pas malin d’avoir tout effacé mais si c’est une petite boite ils n’avaient pas forcement envie de “geler” la machine aussi longtemps, elle a surement été ghosté pour que la personne qui la remplace puisse commencer a travailler.





En même temps, vu le prix prohibitif d’un disque dur, le service informatique le démonte et le confie à la DRH comme preuve, qui le fait mettre au coffre… Une erreur à 50 brouzoufs qui en fait perdre 3000 fois plus !









Groumfy a écrit :



Le filtrage n’est pas systématique, même dans les grosses boites. Le filtrage ça coùte.



Chez nous : pas de filtrage, mais on a un fort suivi de l’activité. Si un employé va sur du casino ou autre, ça va se voir sur son taf …





Un vieux PC avec 2 cartes réseau, le PC est déjà déclassé, une carte réseau supplémentaire : 20 euros.

Une distribution debian, il faut la graver, un CD : 0,50 centimes

Squid + Squidguard : intégré à Debian, gratuit.

Coût de la main d’oeuvre : il y a déjà un service informatique, donc pas de surcoût…

Total, 20,50 euros. C’est sûr le filtrage ça coûte. Mébon, certains pensent sans doute que seul une appliance Cisco à plusieurs milliers d’euros peut remplir cette difficile tâche.









Drepanocytose a écrit :



Tu sais aussi bien que moi que tu as beau “purger” comme tu dis, physiquement ca n’efface rien du tout, ca efface juste dans la table d’inodes.

Tant que tu ne réécris pas physiquement par dessus, les données sont là.



Alors oui, c’est pas gagné d’avance de les retrouver (mais ca se fait bien, quand même), et franchement, virer une vieille avec 38 ans de boite, tu sais qu’il ya toutes les chances que ca aille direct aux prudhommes : tu mets donc toutes les chances de ton côté, et tu blindes ton dossier.

C’est connu que d’une, les prud’hommes sont souvent du côté de l’employé (tant mieux) et que de deux on nous emmerde toute la journée avec l’emploi des séniors : c’est un sujet sensible.





Quelques inexactitudes dans votre post, mon cher confrère.

Inode, c’est le monde Unix/Linux. Sous Windows ce sont des FAT. Et Ghost recopie les secteurs du disques, donc écrase les données précédentes. Vous connaissez Unix/Linux (ref inode), donc vous devez aussi connaître dd if=/dev/zero of=/dev/sda bs=8225280 count=nombre de cylindres, ou encore badblocks -w /dev/sda, qui se charge de l’opération pour vous, 4 fois avec 4 motifs différents. Même le MBR est effacé !

Concernant les prud’hommes, au vu d’une statistique récente, je dirais qu’il sont à 18% en faveur des patrons. Les patrons que j’ai connu sont des meneurs d’hommes, de bon commerciaux, de bons gestionnaires, mais le plus souvent des brèles en droit social, ils n’ont pas lu leur convention collective et ne veulent pas la lire, 6 patrons sur 7 n’ont pas procédé à l’évaluation des risques dans leur entreprise comme imposé par les articles L4121 et R4121 du code du travail, etc, etc… Alors, leur faire faire une bonne procédure de licenciement pour qu’ils s’en tirent sans casse, faut pas rêver (tant mieux pour les salariés, dit le gars qui connait bien les prud’hommes et a acheté 2 voitures neuves grâce à eux)









CaptainDangeax a écrit :



Un vieux PC avec 2 cartes réseau, le PC est déjà déclassé, une carte réseau supplémentaire : 20 euros.

Une distribution debian, il faut la graver, un CD : 0,50 centimes

Squid + Squidguard : intégré à Debian, gratuit.

Coût de la main d’oeuvre : il y a déjà un service informatique, donc pas de surcoût…

Total, 20,50 euros. C’est sûr le filtrage ça coûte. Mébon, certains pensent sans doute que seul une appliance Cisco à plusieurs milliers d’euros peut remplir cette difficile tâche.







Et encore, tu peux l’installer depuis le réseau, et même à partir d’une clé USB quelconque.









Emralegna a écrit :



Et encore, tu peux l’installer depuis le réseau, et même à partir d’une clé USB quelconque.





J’ai tenté d’appuyer le comique de la situation, genre “bah non on ne va pas le graver, c’est trop cher un CD, puis si c’est pour pirater de la musique, pas question ! “









CaptainDangeax a écrit :



certains pensent sans doute que seul une appliance Cisco à plusieurs milliers d’euros peut remplir cette difficile tâche.







Faire le filtrage sur un poste recyclé ?




  • ça ne tient pas la charge pour les grosses structures

  • utiliser un poste, ce n’est pas aux normes des équipes réseaux



    Une fois que tu as commencé à gérer la liste noire en interne, il faut la mettre à jour. Ca demande du temps, en fonction des règles.



  • filtrage exhaustif de tous les sites proscrits ?

  • filtrage approximatif avec les quelques sites les plus consommateurs de bande passante (youtube) ou de temps salarié (facebook) ?











Groumfy a écrit :



Faire le filtrage sur un poste recyclé ?




  • ça ne tient pas la charge pour les grosses structures

  • utiliser un poste, ce n’est pas aux normes des équipes réseaux





    Un poil spécieux ton argumentation. Si tu es une grosse structure, tu possèdes un accès internet basé sur autre chose qu’une livebox, avec 2 points d’accès sur le backbone, deux alteons pour faire la répartition de charge, deux reverse proxies apache, le tout sur des vlans dans une paire de switch manageables, et dans ce cas, le filtrage doit être intégré ou alors l’architecte est une tanche. Sinon, si ton accès est un point unique genre box ou même SDSL, il n’y a rien d’insurmontable même pour une vieille Sun ultra5, très fiable et qui dort depuis 10 ans dans la cave.









CaptainDangeax a écrit :



Un poil spécieux ton argumentation. Si tu es une grosse structure, tu possèdes un accès internet basé sur autre chose qu’une livebox, avec 2 points d’accès sur le backbone, deux alteons pour faire la répartition de charge, deux reverse proxies apache, le tout sur des vlans dans une paire de switch manageables, et dans ce cas, le filtrage doit être intégré ou alors l’architecte est une tanche. Sinon, si ton accès est un point unique genre box ou même SDSL, il n’y a rien d’insurmontable même pour une vieille Sun ultra5, très fiable et qui dort depuis 10 ans dans la cave.







Supposons que le hard existe, et que les équipes réseaux soient en place. Il faut quand même gérer les règles de filtrage.



Ca demande du temps en interne, ou de l’argent si c’est externalisé.









CaptainDangeax a écrit :



En même temps, vu le prix prohibitif d’un disque dur, le service informatique le démonte et le confie à la DRH comme preuve, qui le fait mettre au coffre… Une erreur à 50 brouzoufs qui en fait perdre 3000 fois plus !







Tlm part du principe que c’est un service IT interne, mais c’est parfaitement possible que ca soir une boite de service externe qui gère ca. Et dans ce genre de cas, quand le client dit “je veux que cette machine soit opérationnel pour hier” ben tu t’exécute, rien à bran… de ce genre de détails. C’est la faute du boss ou autre responsable qui n’avais pas forcement les connaissances suffisante.



Bref, c’est pour leur pomme.









Faith a écrit :



“63 628 consultations de sites [pages je suppose] en octobre 2006”

63628/20/8 = 400 pages par heure de travail

Plus de 6 pages à chaque minute de travail, 1 page toutes les 10 secondes pendant un mois entier ?



Ca parait difficilement crédible…







Ben ça dépend… si ce sont des sites du style porno, tu as 50 fenêtres qui s’ouvrent quand tu veux en ouvrir une donc forcément ça fait vite monter ta moyenne!



Le 28/05/2013 à 18h 15







Emralegna a écrit :



C’est d’ailleurs pour cette raison si je ne me trompe pas, qu’il est obligatoire d’avoir un autocollant à l’entrée de n’importe quel bâtiment (bar, boutique, etc) indiquant que l’établissement est sous surveillance vidéo.







C’est un peu l’idée, mais les règles d’enregistrement vidéo pour un établissement ouvert au public ne sont pas les mêmes que les règles d’enregistrement vidéo des salariés d’une entreprise.





  1. Il faut un accord ‘entreprise qui indique quoi visionner/enregistrer et non pas qui !!!

  2. par conséquent, il faut les salariés soient informés, en particuliers les nouveaux arrivés.

  3. Même un enregistrement audio fait en douce sont interdits sans le consentement des personnes concernées.





    CaptainDangeax a écrit :



    Quelques inexactitudes dans votre post, mon cher confrère.

    Inode, c’est le monde Unix/Linux. Sous Windows ce sont des FAT. Et Ghost recopie les secteurs du disques, donc écrase les données précédentes. Vous connaissez Unix/Linux (ref inode), donc vous devez aussi connaître dd if=/dev/zero of=/dev/sda bs=8225280 count=nombre de cylindres, ou encore badblocks -w /dev/sda, qui se charge de l’opération pour vous, 4 fois avec 4 motifs différents. Même le MBR est effacé !







    Windows ne fonctionne pas de la même manière que Unix/Linux… ^^







    CaptainDangeax a écrit :



    Concernant les prud’hommes, au vu d’une statistique récente, je dirais qu’il sont à 18% en faveur des patrons. Les patrons que j’ai connu sont des meneurs d’hommes, de bon commerciaux, de bons gestionnaires, mais le plus souvent des brèles en droit social, ils n’ont pas lu leur convention collective et ne veulent pas la lire, 6 patrons sur 7 n’ont pas procédé à l’évaluation des risques dans leur entreprise comme imposé par les a<img data-src=" />rticles L4121 et R4121 du code du travail, etc, etc… Alors, leur faire faire une bonne procédure de licenciement pour qu’ils s’en tirent sans casse, faut pas rêver (tant mieux pour les salariés, dit le gars qui connait bien les prud’hommes et a acheté 2 voitures neuves grâce à eux)







    Même si le nombre de juges pro-employeurs et pro-salariés est équilibré, il est vrai qu’ils sont malgré tout plus en faveur des salariés du fait du rapport de forcé déséquilibré (plus en faveur des patrons)…



    Pour ce qui me concerne, j’avais subi 3 tentatives de licenciement successives via le biais de 6 avocats différents !!!



    La 3° fois, ils avaient obtenu l’autorisation de l’inspecteur de travail de me licencier, mais j’avais formé un recours et j’avais réussi à faire annuler le licenciement alors que je n’avais pas d’avocat et que l’employeur oui et pas un des moindres…. <img data-src=" />



    Donc, ils ont été obligé de me réintégrer, ce qui a gâché la fête, le champagne et les petits fours pour fêter mon “départ”… <img data-src=" />



    Je précise que j’étais un DP dans cette boite… ^^









TBirdTheYuri a écrit :



Certes, mais face à un besoin évident de conservation de preuve, c’est stupide d’avoir reformaté le disque.

Entre le délai pour obtenir un nouveau disque à 100€ et les 140 k€ de perte financière, mieux vaut se passer de la machine pendant quelques jours…

Et puis même si la procédure standard de l’entreprise génère 4 semaines de délai, la procédure d’urgence peut toujours être engagée, comme dans le cas de la casse d’une machine par exemple. Je n’ai jamais vu un salarié rester 4 semaines sans ordinateur parce que le sien a claqué.





Je ne me prononcerai pas sur la stupidité du reformatage ^^; (bien que, chez nous, ce soit le cas, vu que ça fait déjà plus d’un an que les demandes de PC soient plus nombreuses que le stock ^^;)

Un jour ou l’autre, je m’attends à devoir rendre des comptes sur des PCs que je n’ai pas rendu ^^; (une boîte de plus de 12.000 personnes… mais qui ne sait pas gérer ses licences de logiciels ^^;).









arobase40 a écrit :



PC ou de pièces détachées comme elle veut !





Non, contrairement à ce que tu crois ^^;

PC… On ne peut plus rien acheter… depuis plus d’un an (trop de PC, soit disant).

Pièces détachées… Mon pauvre, si tu savais déjà le temps que ça prend… pour juste un approvisionnement d’un simple graveur de DVD interne ^^; (le SIP de ma boîte m’a demandé aujourd’hui, moi qui ne suis que correspondant, de faire un choix entre différentes marques ^^; – mais, bordel, rien à foutre des marques/modèles/etc., tant que mes utilisateurs sont heureux… Au final, c’est moi qui me prend les “reproches” ^^;)



Le 28/05/2013 à 21h 54







Jiyuu_Hashi a écrit :



Non, contrairement à ce que tu crois ^^;

PC… On ne peut plus rien acheter… depuis plus d’un an (trop de PC, soit disant).

Pièces détachées… Mon pauvre, si tu savais déjà le temps que ça prend… pour juste un approvisionnement d’un simple graveur de DVD interne ^^; (le SIP de ma boîte m’a demandé aujourd’hui, moi qui ne suis que correspondant, de faire un choix entre différentes marques ^^; – mais, bordel, rien à foutre des marques/modèles/etc., tant que mes utilisateurs sont heureux… Au final, c’est moi qui me prend les “reproches” ^^;)







Cela ne change rien à ma réponse qui était celle-ci :



“Une entreprise gère son parc informatique : PC ou de pièces détachées comme elle veut ! “… ^^



Cela concerne n’importe quelle entreprise et pas uniquement la tienne… ;)



Après si tes responsable préfèrent payer des D.I de l’ordre de 140 000 € pour économiser un HDD ou quelques DVD, c’est leurs problèmes pas le tien s’ils refusent de te fournir les moyens de travailler dans de bonnes conditions.



A toi de ton côté “d’informer” ta hiérarchie, par mail ou LRAR, sur tes conditions de travail et le manque de moyens flagrants dont tu disposes et qu’on ne pourrait de ce fait pas te reprocher de ne pas pouvoir accomplir tes tâches tel que définies dans ton contrat de travail… ^^ :p



Le délai de protection d’un salarié protégé (élu) est passé de 2 ans à 4 ans !!!



Ce qui signifie que le licenciement sans cause réelle et sérieuse d’un salarié protégé en début de mandat, implique automatiquement 4 ans de salaire minimum sous forme de D.I + l’ensemble des autres indemnités de licenciement, si celui-ci ne demande pas sa réintégration… <img data-src=" />



A mettre en opposition au coût d’un HDD, d’une clé USB, ou toute forme de stockage… <img data-src=" />









arobase40 a écrit :



Un prestataire en SSII n’est par définition pas salarié de l’entreprise cliente !



Donc, il peut être “éjecté” de l’entreprise cliente (voir malgré tout ce que prévoit le contrat entre la SSII et l’entreprise cliente), mais il restera malgré tout salarié de la SSII.



Et si la SSII licencie son salarié pour le même motif sans avoir sous la main les preuves de la faute grave, elle se retrouvera dans la même situation que l’entreprise dont il est question dans cette news… ^^



Pas de preuve, pas de licenciement possible s’il nie les faits devant les tribunaux !!!





Peu importe d’où le développeur venait la procédure est la même :

=&gt; rekit du poste dans la semaine suivant le départ de la personne



Les postes ne sont mêmes plus achetés mais loué à Lenovo avec contrat de service impliquant le renvoi de l’unité centrale en cas de maintenance. Je bossais dans une banque et j’ai même appris qu’il ne leur avait pas paru intelligent de retirer les HD des unités centrales qui retournaient en Chine !!!



Une autre grosse société a mis 1 mois à me fournir un ordinateur dans le cadre d’un contrat de prestation. 1 mois au cours duquel j’étais facturé au client ! Puis 1 mois à taffer sur un projet qui a été mis au placard sous prétexte que les développeurs américains ne faisaient pas leur part du travail respective.



Une autre grosse société dans laquelle j’ai bossé mettait en avant les départs volontaires et le non remplacement d’un départ en retraite sur 2. Parallèlement au cours de mon audit il n’y a pas eu un pecno pour me demander moins de 1000 euros/ an de licences logiciels plus ou moins inutiles. L’idée intelligente que l’on pourrait remplacer un logiciel de gestion de projet Access / Excel par un SAP a même été mise en avant par le “Directeur Qualité”…



Mais dis-moi où est la logique dans tout cela ? Personne n’en a rien à foutre de rien et s’il y a une faille dans leur conception de la législation, elle sera comblée lorsque la connerie notoire ne sera plus suffisamment rentable. Ainsi on tapera sur des gens qui se défausseront jusqu’à ce qu’on tombe sur les premières personnes remplaçables disponibles.



Tout ce que je dis c’est qu’en l’état des faits établis par l’article, il n’y a rien qui me permette de réellement prendre position compte tenu de mon expérience.









arobase40 a écrit :



A toi de ton côté “d’informer” ta hiérarchie, par mail ou LRAR, sur tes conditions de travail et le manque de moyens flagrants dont tu disposes et qu’on ne pourrait de ce fait pas te reprocher de ne pas pouvoir accomplir tes tâches tel que définies dans ton contrat de travail… ^^ :p





J’ai du mal à percevoir la pertinence de tes propos : je suis généralement d’accord avec toi mais il y a des détails comme ton conseil d’informer ta hiérarchie par une LRAR qui me font me demander si tu as conscience de ce que cela implique.



Envoie un tel courrier à ta hiérarchie, juste pour les prévenir d’un danger dont ils n’ont rien à foutre et tu seras dans leur collimateur. Est-ce que réellement tu penses qu’un employé a envie d’être dans le collimateur de sa direction ?



La loi te protège en effet mais si dans mon simple cas de figure j’en arrivais à une situation conflictuelle avec ma direction, je sais que compte-tenu de mes convictions j’irais moi aussi jusqu’au prudhommes mais je sais aussi que je ne retrouverais plus de travail dans ma branche et dans mon secteur. La province c’est plus petit qu’on ne le croit…



Le 29/05/2013 à 11h 54







fken a écrit :



Peu importe d’où le développeur venait la procédure est la même :

=&gt; rekit du poste dans la semaine suivant le départ de la personne



Les postes ne sont mêmes plus achetés mais loué à Lenovo avec contrat de service impliquant le renvoi de l’unité centrale en cas de maintenance. Je bossais dans une banque et j’ai même appris qu’il ne leur avait pas paru intelligent de retirer les HD des unités centrales qui retournaient en Chine !!!



Une autre grosse société a mis 1 mois à me fournir un ordinateur dans le cadre d’un contrat de prestation. 1 mois au cours duquel j’étais facturé au client ! Puis 1 mois à taffer sur un projet qui a été mis au placard sous prétexte que les développeurs américains ne faisaient pas leur part du travail respective.



Une autre grosse société dans laquelle j’ai bossé mettait en avant les départs volontaires et le non remplacement d’un départ en retraite sur 2. Parallèlement au cours de mon audit il n’y a pas eu un pecno pour me demander moins de 1000 euros/ an de licences logiciels plus ou moins inutiles. L’idée intelligente que l’on pourrait remplacer un logiciel de gestion de projet Access / Excel par un SAP a même été mise en avant par le “Directeur Qualité”…



Mais dis-moi où est la logique dans tout cela ? Personne n’en a rien à foutre de rien et s’il y a une faille dans leur conception de la législation, elle sera comblée lorsque la connerie notoire ne sera plus suffisamment rentable. Ainsi on tapera sur des gens qui se défausseront jusqu’à ce qu’on tombe sur les premières personnes remplaçables disponibles.



Tout ce que je dis c’est qu’en l’état des faits établis par l’article, il n’y a rien qui me permette de réellement prendre position compte tenu de mon expérience.







Je sais bien comment cela se passe dans certaines entreprises, et en particuliers celles d’une taille assez imposante et/ou dans des domaines sensibles…



Dans un grosse boite dans le domaine de l’aéronautique (que je ne nommerais pas… ^^), j’ai du attendre près de 2 mois pour avoir mes identifiants, un poste de travail et pour la connexion Internet, c’était encore plus long…



Donc, pendant ce temps, je me tournais plus ou moins les pouces même si de temps en temps, je répondais au téléphone pour essayer de résoudre certaines problèmes techniques qui ne rentrait pas dans le cadre de mon contrat de consultant… ^^



Et naturellement, j’étais facturé au client au même tarif que je fasse quelque chose ou que je ne fasse rien… <img data-src=" />



Dans une autre boite, secteur bancaire, j’ai même du attendre plus de 2 mois, sans rien : pas de bureau (officiel), pas de poste de travail, pas d’identifiant pour accéder au réseaux de l”entreprise, ni aux serveurs, alors que j’avais été dépêché pour m’occuper des serveurs (entre autres) !!!



J’ai du faire le forcing pour qu’on m’attribuât les outils nécessaires à la l’exécution de ma fonction… ^^



Certaines personnes pourraient s’en foutre et se complaire de cette situation mais en ce qui me concerne, c’était tout simplement insupportable et intenable !



Là encore, le client était facturé au prix fort du fait de ma position/fonction alors que je ne faisais rien !!!



Le 29/05/2013 à 13h 12







fken a écrit :



J’ai du mal à percevoir la pertinence de tes propos : je suis généralement d’accord avec toi mais il y a des détails comme ton conseil d’informer ta hiérarchie par une LRAR qui me font me demander si tu as conscience de ce que cela implique.



Envoie un tel courrier à ta hiérarchie, juste pour les prévenir d’un danger dont ils n’ont rien à foutre et tu seras dans leur collimateur. Est-ce que réellement tu penses qu’un employé a envie d’être dans le collimateur de sa direction ?



La loi te protège en effet mais si dans mon simple cas de figure j’en arrivais à une situation conflictuelle avec ma direction, je sais que compte-tenu de mes convictions j’irais moi aussi jusqu’au prudhommes mais je sais aussi que je ne retrouverais plus de travail dans ma branche et dans mon secteur. La province c’est plus petit qu’on ne le croit…







La pertinence vient d’une TRÈS TRÈS longue et une multitude d’expériences que ce soit directement dans les entreprises, soit/surtout en tant que prestataire en SSII et j’ai donc une certaine expérience de la gestion des conflits… ^^



Tout d’abord, j’ai bien précisé “mail ou LRAR”, ce qui signifie en fonction de l’ambiance dans l’entreprise ou vis à vis de ta/la hiérarchie ou de l’importance du conflit que tu pourrais sentir venir, à moins que le conflit existe/couve déjà !!!



Après, c’est une question de dosage et de forme dans la rédaction du mail ou du courrier.



Après c’est en fonction de “l’intelligence” de ta hiérarchie qui pourrait comprendre le sens de ton initiative et/ou comme une information sur une situation qu’elle ignore ou qu’elle n’a pas conscience…



Si elle n’en a rien à foutre ou si tu te retrouves dans son collimateur dans ce cas, soit cela ne change rien au (potentiel) conflit qui couve dans ton dos, soit on pourrait te reprocher de ne pas remplir ta tâche et/ou de ne pas l’avoir informé, que tu sois en tant que salarié directe ou en tant que prestataire : plaintes des utilisateurs et/ou des différents intervenants dans l’entreprise…



Donc, tu seras couvert aussi bien vis à vis de ta hiérarchie que vis à vis de la Justice si besoin était !!!



Déjà que c’est déjà assez difficile quand tu es un salarié protégé, mais ça l’est encore plus quand tu ne bénéficies d’aucune protection “syndicale” (au sens large du terme, que tu sois ou non syndiqué).



Et enfin, en tant que prestataire les relations avec la société cliente et ses représentant est encore plus compliquée car la majorité des salariés et ou la hiérarchie des sociétés clientes “oublient” (ou n’ont pas conscience) presque toujours qu’il ne peut pas y avoir de lien de subordination entre eux et toi !!!



Ce qui signifie qu’ils ne peuvent PAS te donner des ordres directs, car dans ce cas il y aurait “délit de marchandage” et si elle le faisait malgré tout et en cas de conflits, tu pourrais obtenir la requalification de ton contrat de prestation en tant que contrat de travail “simple” dans l’entreprise cliente et tu ne serais par conséquent non plus un prestataire, mais directement un salarié de l’entreprise avec toute les conséquences que cela implique, y compris la reprise de ton ancienneté quand tu étais en tant que prestataire et avec les nouveaux avantages liés à l’entreprise ex-cliente… <img data-src=" /> <img data-src=" />



D’où la nécessité d’avoir de solides billes en main (traces écrites)… <img data-src=" />



A titre personnel, je n’ai pas été jusque là, mais il existe de nombreux cas de ce type déjà traités par la Justice (suffit de savoir où chercher), mais par contre par contre, je n’ai pas hésité à aller jusqu’au clash verbal (particulièrement violent) avec plusieurs hauts responsables dans une de ses entreprises, mais ni le sous directeur de l’Informatique, ni le directeur même de l’informatique ne sont intervenus dans l’histoire. J’ai simplement eu une réflexion d’un directeur de département qui m’a demandé si je n’étais pas un “anarchiste”… <img data-src=" />



La mission a continué et je n’ai eu aucune réflexion de mon propre employeur ni la moindre allusion, jusqu’à ce que je demande quelque temps plus tard à partir moi-même/volontairement de cette entreprise, ce qui n’a pas été trop du gout de l’entreprise cliente car elle a eu extrêmement du mal à trouver un remplaçant : poste resté vacant durant presque 18 mois… <img data-src=" />



Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir d’autres missions chez d’autres clients. <img data-src=" />









arobase40 a écrit :



Une TPE je veux bien te croire mais au vue du montant des D.I, c’est tout simplement impossible. Une PME c’est déjà limite suivant la taille de la PME, mais des grandes entreprises qui ont normalement un (D)RH et un service juridique attitré, en interne ou en externe et qui laissent passer ce genre de “détails”, c’est qu’ils sont particulièrement incompétents ou payés au lance-pierre, et l’un dans l’autre, elle ne méritent que ce quelles ont semé !!!







EXACT !



Pour des entreprises de cette taille, le montant des D.I est basé sur le préjudice que le salarié pourra démontrer, au sens stricte du droit !





Ou tu conserves le Ghost du HDD de la machine du salarié licencié, soit dans le HDD du Directeur, un petit NAS ou au pire sur le Cloud pour les plus radins, ce qui évite d’immobiliser un HDD ou une machine !!!





mais si je t’assure, ca parait impensable mais ca existe ! c’est triste…



Le 31/05/2013 à 17h 30







jppb a écrit :



mais si je t’assure, ca parait impensable mais ca existe ! c’est triste…







Il y a encore un pilote dans l’avion ? <img data-src=" />



Je ne pensais pas qu’il y aurait encore des interventions dans cette news 6 jours plus tard…



Plus sérieusement, tu peux préciser tes propos : qu’est-ce qui est impensable et qui existe ???



Une TPE ayant à débourser 140 000 € de D.I suite à un licenciement sans cause réelle et sérieuse ??? ^^



Soit ce n’est pas une TPE, soit la faute de la TPE a été particulièrement grave et à placer le/la salarié(é) licencié(e) dans une position inextricable qui méritait une réparation de son préjudice à la hauteur de sa situation comme par exemple le cas cité dans cette affaire…



La seule différence entre une TPE (&lt; 11 salariés) et les autres entreprises, ET à la condition que le salarié ai au moins 2 ans d’ancienneté dans tous les cas, c’est qu’un salarié licencié SCRES obtiendra au minimum 6 mois de D.I si + de 10 salariés et au moins 2 ans d’ancienneté (condition cumulative), alors qu’autrement, : À défaut, il est fixé en fonction du préjudice subi (ce que la victime peut prouver).



Donc, les juges prendront en compte : la demande de la personne ayant subi le préjudice, la taille et la situation financière de l’entreprise et tout un ensemble de facteurs, et ils feront un “savant calcul” pour déterminer ce que le salarié touchera au final…



Pour ce qui est de l’histoire du HDD, du Ghost, etc… il est inutile de revenir dessus il me semble.



La news et l’affaire porte sur l’aspect purement juridique et non sur des questions techniques ou de ce que l’entreprise décide ou non de la façon de gérer son parc informatique et/ou de son stock matériel !