Relay.com se met aux ebooks et à la lecture de contenus en ligne

Relay.com se met aux ebooks et à la lecture de contenus en ligne

Apple, Amazon, Kobo et Google doivent-ils trembler ?

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Sébastien Gavois

Publié dans

Internet

17/05/2013 2 minutes
18

Relay.com se met aux ebooks et à la lecture de contenus en ligne

Relay.com vient d'indiquer qu'il ajoute une corde à son arc : la commercialisation d'ebooks en plus des magazines. La firme vient ainsi concurrencer Amazon et iTunes par exemple, mais est-elle intéressante ? Notez que le site se dote également d'une nouvelle fonctionnalité qui pourrait en intéresser certains : la lecture de vos livres et magazines directement en ligne.

relay.com ebook

 

Relay.com propose depuis longtemps des offres permettant de s'abonner à divers magazines, à l'unité ou sous forme d'abonnements. Cette fois-ci, la société vient directement empiéter sur les plates-bandes d'Apple, d'Amazon, de Kobo ou encore de Google en proposant l'achat d'ebooks. Elle annonce ainsi la disponibilité de plus de 75 000 références dans plusieurs domaines : littérature, BD, société, développement personnel, culture, politique, vie pratique, etc. Notez que des contenus gratuits sont également de la partie. Le tout prend place dans une section dédiée.

 

Dans sa foire aux questions, la société précise que les fichiers peuvent être au format Epub et / ou PDF avec ou sans DRM suivant les cas. Sur chaque fiche produit, les formats disponibles sont précisés. Pour ceux qui sont verrouillés, il faudra disposer de l'éternel compte Adobe ID afin de pouvoir les lire.

 

relay.com

 

En ce qui concerne la Kindle d'Amazon, la boutique précise que seuls les fichiers .pdf sans DRM vendus sur la librairie sont compatibles avec cette liseuse. Les autres vendues en France comme la Kobo Arc ou celles de Sony ne devraient pas poser de problèmes. De plus, des applications pour Android et iOS sont prévues, mais elles n'arriveront que plus tard.

 

Une offre qui est donc assez semblable à celle de ses concurrents. Nous avons donc décidé de voir ce qu'il en était du côté des tarifs en comparant deux livres :

 

Cinquante nuances de Grey

L'affaire Cahuzac :

Pas de surprise, les quatre boutiques en ligne affichent bien le même montant. Le tarif unique du livre est donc bien respecté. Reste maintenant à voir si Relay.com arrivera à trouver des arguments afin de s'imposer face aux quatre mastodontes qui sont en face de lui.

 

Cela peut passer par des fonctionnalités supplémentaires avec, par exemple, la lecture de vos contenus en ligne, ou encore le partage de magazines à vos amis, deux options qui viennent tout juste d'arriver.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (18)




Pour ceux qui sont verrouillés, il faudra disposer de l’éternel compte Adobe ID afin de pouvoir les lire. du tutoriel expliquant comment se passer de ces inepties en 5mn





Au prix où l’on paye ces livres, c’est le minimum <img data-src=" />




la société précise que les fichiers peuvent être au format Epub et / ou PDF avec ou sans DRM suivant les cas.



J’ai été abonné à Relay pendant 1 mois sur tablette numérique, leur application est une calamité, la navigation dans le store est horrible. Les magazines que j’ai achetés étaient des pdf, donc impossible de régler la mise en page ou la taille de la police, donc 34 étaient illisibles sur une tablette 7 pouces.


Je pensais pas que les livres étaient moins cher en Anglais en ebook. Y’a un traducteur de moins à payer ?



Fifty shades of Grey :

Amazon : 6,01€

Google Play : 6,49€

FNAC : 8,01€

Relay.com : pas dispo

iTunes : pas trouvé comment on cherche <img data-src=" />









zglurb a écrit :



Y’a un traducteur de moins à payer ?



Fifty shades of Grey







Pour le coup, oui, vu que le livre a été écrit en anglais, il a fallu le traduire pour le vendre en français…









NiCr a écrit :



Pour le coup, oui, vu que le livre a été écrit en anglais, il a fallu le traduire pour le vendre en français…





Euh ouais pour le coup j’avais compris. <img data-src=" />



Mais bon, est-ce que ça vaut un prix multiplié par 2 ? Surtout qu’en livres physiques, c’est souvent le contraire qui se passe, sans doute à cause de l’import.









zglurb a écrit :



Euh ouais pour le coup j’avais compris. <img data-src=" />



Mais bon, est-ce que ça vaut un prix multiplié par 2 ? Surtout qu’en livres physiques, c’est souvent le contraire qui se passe, sans doute à cause de l’import.





En france tu as ce qu’on appelle le prix unique sur les livres. Les prix sont fixés, et que ce soit physique ou ebook, tu ne peux pas vendre en dessous d’un certain prix. C’est ce qui permet entre autre aux librairies de survivre face à Amazon.





En ce qui concerne la Kindle d’Amazon, la boutique précise que seuls les fichiers .pdf sans DRM vendus sur la librairie sont compatibles avec cette liseuse.





Un petit passage par Calibre regle ce probleme en 3 clicks.








ed a écrit :



En france tu as ce qu’on appelle le prix unique sur les livres. Les prix sont fixés, et que ce soit physique ou ebook, tu ne peux pas vendre en dessous d’un certain prix. C’est ce qui permet entre autre aux librairies de survivre face à Amazon.







Et qui ralentit l’adoption des liseuses.



Sur Amazon, je ne compte plus le nombre de bouquins, qui sont vendus à 14/15€ en bouquin, 10/12€ en version Kindle FR, et 2/3€ en version Kindle Anglaise.



Le 17/05/2013 à 16h 46

“Pas de surprise, les quatre boutiques en ligne affichent bien le même montant. Le tarif unique du livre est donc bien respecté. Reste maintenant à voir si Relay.com arrivera à trouver des arguments afin de s’imposer face aux quatre mastodontes qui sont en face de lui.”



Ben c’est pas le cas chez tout le monde…



“Minuit de Julien Green” chez Barnes & Nobles c’est 68$ en format poche… <img data-src=" /> <img data-src=" />



http://www.barnesandnoble.com/w/minuit-julien-green/1104528257?ean=9782253139119



La Culture devient un produit de luxe… ^^


Le 17/05/2013 à 16h 49







lossendae a écrit :



Et qui ralentit l’adoption des liseuses.



Sur Amazon, je ne compte plus le nombre de bouquins, qui sont vendus à 14/15€ en bouquin, 10/12€ en version Kindle FR, et 2/3€ en version Kindle Anglaise.







C’est clair !



D’autant que la différence entre les livres format poche et la version numérique est tellement tenue… ^^ <img data-src=" />



Pour certains livres, la version numérique est même plus chère que la version broché !!!



A voir si ils vont reconnaître mon pyrus mini qui arrive demain


Le 17/05/2013 à 16h 55







ed a écrit :



En france tu as ce qu’on appelle le prix unique sur les livres. Les prix sont fixés, et que ce soit physique ou ebook, tu ne peux pas vendre en dessous d’un certain prix. C’est ce qui permet entre autre aux librairies de survivre face à Amazon.







D’un autre côté Amazon t’offre les frais de livraison quelque soit la valeur de la commande : pour les livres !



Les différences de prix c’est également vrai dans le papier.



J’ai acheté Game of Throne en version FR, 2-3 tomes français au lieu d’un US, le tome US est moins cher à la fnac par exemple.



Par contre, les couvertures et le papier français sont de meilleurs qualité (format poche).



EDIT : Et le délai d’attente entre chaque tome du meme livre est de 6 mois en France our maintenir les gens en haleine.








zglurb a écrit :



Je pensais pas que les livres étaient moins cher en Anglais en ebook. Y’a un traducteur de moins à payer ?



Fifty shades of Grey :

Amazon : 6,01€

Google Play : 6,49€

FNAC : 8,01€

Relay.com : pas dispo

iTunes : pas trouvé comment on cherche <img data-src=" />







Oui, la différence de prix m’a toujours étonnées.

J’achète pratiquement tous mes ebooks en anglais.



Avant d’avoir une liseuse, il m’est souvent arrivé d’acheter des livres papiers qui étaient également bien moins cher.

Ca date mais il me reste un beau volume de Harry Potter (le 5 de mémoire) qui est relié avec une belle couverture rigide et qui valait la moitié de la version française avec une couverture souple.









ed a écrit :



En france tu as ce qu’on appelle le prix unique sur les livres. Les prix sont fixés, et que ce soit physique ou ebook, tu ne peux pas vendre en dessous d’un certain prix. C’est ce qui permet entre autre aux librairies de survivre face à Amazon.







Eu…je tiens à apporter une petite nuance. Le prix unique (loi lang) sur les livres s’applique uniquement au livre neuf et non au ebook. D’ailleurs, la loi ne définis pas ce qu’est un livre et s’appuie sur une définition fiscal qui date de 1971, et qui définis donc le livre en étant un object imprimé, …



Enfin, le prix unique ne garantit pas un prix minimum du livre (puisque c’est l’éditeur qui fixe le prix des livres aussi bien numérique que papier) mais que ce prix sera appliqué partout.



Le grand gagnant dans le livre numérique se sont les éditeurs qui généralement mettent l’ebook au même prix que la version papier sans justification. Surtout qu’ils n’ont pas à payer la parti distribution qui représente en moyenne 12% du prix du livre,et autre.



D’ailleurs certaine petit maison d’édition non présente dans les librairies (ou quelque rare) car ne pouvant payer les traditionnel 35% du libraire. Propose des livres à moins 50¨% en format numérique par rapport à la version papier.









Sterminus a écrit :



Le grand gagnant dans le livre numérique se sont les éditeurs qui généralement mettent l’ebook au même prix que la version papier sans justification. Surtout qu’ils n’ont pas à payer la parti distribution qui représente en moyenne 12% du prix du livre,et autre.







Je suis d’accord, sur le court terme, ils sont les grands gagnants.



Jusqu’à ce qu’Amazon, ou Google ou Apple leur impose un prix ou le grand gagnant sera le distributeur.



Ils vont perdre à la fin, comme d’habitude.



C’est une constante dans l’economie françaose en général comparé à l’économie américaine (dans le numérique):




  • En France, on protège les acquis

  • Au US, on anticipe les changements du marché



    Dans une une économie de marché, on se demande qui fait le bon choix…









lossendae a écrit :



Je suis d’accord, sur le court terme, ils sont les grands gagnants.



Jusqu’à ce qu’Amazon, ou Google ou Apple leur impose un prix ou le grand gagnant sera le distributeur.



Ils vont perdre à la fin, comme d’habitude.



C’est une constante dans l’economie françaose en général comparé à l’économie américaine (dans le numérique):




  • En France, on protège les acquis

  • Au US, on anticipe les changements du marché



    Dans une une économie de marché, on se demande qui fait le bon choix…









    +1



    Et on a beau leur dire, ils ne nous croient pas. J’étais encore la semaine dernière à discuter avec des éditeurs, distributeurs (régionaux)..Pour eux, le net c’est soit la vache à lait, soit la grande sorcière.



    Après je comprends le point de vue des distributeurs (le net n’est pas leur métier à la base, ils sont plus magasin, camion, ..) et donc ils doivent s’adapter à un nouveau métier. Où ce trouve déjà une grosse concurrence (Fnac, amazone, …)



    Dans tout les cas, ils sont pas prêt de bouger, jusqu’à ce que comme pour la musique, un major lance son produit.



à NiCR : Les petits scripts qui déverrouillent les DRMs Adobe (et les autres d’ailleurs) le font en utilisant la clef “fournie” malgré eux par les logiciels officiels.



Pour déverrouiller un livre verrouillé par DRM Adobe, il faut qu’il soit associé au compte d’une installation officielle sur le même poste (ou au moins récupéré avec une install officielle).



On n’y coupe pas.



Noter aussi que les scripts ne suppriment pas non plus les informations nominatives (s’il y en a) qui peuvent être associées non plus.