Revente illicite de billet de concert : le statut d’hébergeur est inopérant

Revente illicite de billet de concert : le statut d’hébergeur est inopérant

Et en pratique... ?

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Marc Rees

Publié dans

Droit

03/04/2013 4 minutes
28

Revente illicite de billet de concert : le statut d’hébergeur est inopérant

Un hébergeur n’est pas tenu de rechercher proactivement si des contenus illicites sont sur ses serveurs. Cependant, un article du Code pénal destiné à sanctionner la revente illicite de billets de concert rappelle que ce principe est relatif. C'est ce qui vient d'être affirmé à la plateforme américaine Viagogo par le tribunal de commerce de Paris.

viagogo muse

 

La plateforme de ventes de billets de concert Viagogo a une nouvelle fois été poursuivie par des producteurs de spectacles notamment des BB Brunes, de Christophe Maé, Iron Maiden, Muse, Rammstein ou encore Sigur Ros. Sur Viagogo quiconque peut vendre des billets de concert. Ce marché parallèle et ces spéculations n’ont jamais été aux goûts des producteurs qui s'arment avec d'une disposition piochée dans le Code pénal. Sous pression de la profession, l'article 313-6-2 a été en effet instauré par la loi du 12 mars 2012 sur l’organisation des manifestations sportives et culturelles.

 

Le texte sanctionne le fait (1) de vendre ou d’exposer à la vente, (2) des billets d'accès à une manifestation sportive, culturelle ou commerciale ou à un spectacle vivant, (3) de manière habituelle, (4) sans l'autorisation du producteur ou de l'organisateur. Si les conditions sont vérifiées, un site peut être puni jusqu’à 15 000 € d'amende voire 30 000 € en cas de récidive.

 

Viagogo s’estimait non soumis à cet article, car abritée sous le régime des hébergeurs. Cette bourse en ligne « n’intervient ni dans la rédaction des annonces, ni dans la fixation du prix ». La société ne devient jamais propriétaire des billets et ne prodigue pas conseil. Elle est passive. Et justement, le régime de l’hébergement lui interdit d’être soumis « à une obligation générale de surveiller les informations qu’elles [les sociétés d’hébergement] transmettent ou stockent, ni à une obligation générale de rechercher des faits ou des circonstances révélant des activités illicites ». .

L'hébergeur peut être condamné pour des annonces publiées par l'hébergé

Le tribunal de commerce de Paris, dans son ordonnance du 20 mars 2013 - une procédure d’urgence - ne va pas retenir l’argumentation. L'article du Code pénal prohibe le fait « d’exposer en vue de la vente ou de la cession ou de fournir les moyens en vue de la vente ou de la cession des titres d’accès ... à un spectacle vivant ». Il n’opère aucune distinction entre les moyens technologiques utilisés. De rédaction très générale, il peut s’appliquer à tous, même aux intermédiaires qui ont le statut d’hébergeur.

 

C’est donc une brèche importante : si un hébergeur n’a pas à surveiller les contenus stockés, il est malgré tout tenu de le faire en pratique via cet article. Le tribunal ajoutera d'ailleurs qu’« en organisant sur internet une bourse de vente de billets de spectacles, Viagogo expose en vue de la vente (...) [des] titres d’accès à des spectacles vivants, de manière habituelle ». Son activité tombe donc directement dans les filets de l’article L 313-6-2 du Code pénal. Et c’est toujours à Viagogo de se débrouiller pour vérifier si les auteurs des annonces sont autorisés par les organisateurs des spectacles. Le tribunal ne dit pas comment. Il se contente de dire que « Viagogo est la seule à connaître l’identité de son annonceur et donc à avoir la capacité à vérifier, ou à assurer qu’il est bien habilité à vendre les billets du spectacle qu’il propose ou qu’il ne le fait pas à titre habituel. »

1000 euros d'astreinte par annonce et par jour

La juridiction rappellera enfin qu’en application de l’article 873 du code de procédure civile, le président du tribunal peut toujours prescrire en référé les mesures conservatoires qui s’imposent pour faire cesser un trouble manifestement illicite. Selon lui « l’existence de circuits de revente de billets, en l’absence de tout contrôle, peut facilement conduire à un certain nombre d’abus, dénoncés depuis longtemps par les associations de consommateurs ». Il évoque le risque de falsification des billets et surtout la spéculation et des prix qui flambent.

 

Finalement, le tribunal de commerce de Paris exigera de Viagogo le retrait de toutes les annonces dénoncées par les producteurs, « à moins que cette offre n’émane d’une personne autorisée », sous astreinte de 1000 € par jour de retard et par offre illicite constatée. La plateforme devra également verser 2000 euros pour les frais des demandeurs.

 

Quelques jours avant cette ordonnance Viagogo avait déjà été condamné au retrait de plusieurs annonces de vente de billet, cette fois devant le tribunal de commerce de Nanterre.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

L'hébergeur peut être condamné pour des annonces publiées par l'hébergé

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Commentaires (28)


mouai,faudrait faire la difference entre un site dedié a la revente de billets, comme ici, et un site plus generaliste de vente entre particuliers, forum etc… ou certains se livreraient a de la revente de billets… pas facile, a quel moment le second devient le premier?








nikon56 a écrit :



mouai,faudrait faire la difference entre un site dedié a la revente de billets, comme ici, et un site plus generaliste de vente entre particuliers, forum etc… ou certains se livreraient a de la revente de billets… pas facile, a quel moment le second devient le premier?







Jsais pas, mais là le site s’appelle Viagogo : La course aux billets.









nikon56 a écrit :



mouai,faudrait faire la difference entre un site dedié a la revente de billets, comme ici, et un site plus generaliste de vente entre particuliers, forum etc… ou certains se livreraient a de la revente de billets… pas facile, a quel moment le second devient le premier?







J’avais entendu aux infos, que revendre un billet est de facto illégal









Elwyns a écrit :



J’avais entendu aux infos, que revendre un billet est de facto illégal





C’est marqué sur le billet en tout cas, incessible, nomitaif, etc … <img data-src=" />









Elwyns a écrit :



J’avais entendu aux infos, que revendre un billet est de facto illégal







faut pas ecouter les infos.



ce qui est illégal c’est la revente de manière habituelle sans autorisation des organisateurs ou producteurs. c’est en plus ecrit dans la news….









saf04 a écrit :



faut pas ecouter les infos.



ce qui est illégal c’est la revente de manière habituelle sans autorisation des organisateurs ou producteurs. c’est en plus ecrit dans la news….





y’a pas egalement une histoire de plus-value, genre tu peut le revendre, mais a condition que le prix soit celui d’origine (cas ou tu ne peut pas assister au concert pour un vrai motif etc….)?



je trouverais logique que l’on puisse revendre un billet, a son prix d’achat, pour le cas ou un imprevu nous empeche d’y assister, par conre, pas question dans ce cas de se faire une pus value <img data-src=" />



Moi j’ajouterais une case à cocher “je certifie avoir vu avec le producteur du spectacle que je possède les droits de revendre ce billet”








Elwyns a écrit :



J’avais entendu aux infos, que revendre un billet est de facto illégal





Et ben ils en disent des conneries aux infos parce que “de facto” veut dire “de fait”, et on l’oppose justement à “de jure” qui veut dire “de droit”, “illégal” veut dire contraire à la loi, la loi c’est du droit, donc “de facto illégal” ne veut rien dire et est même antinomique…



Rappelons encore une fois que, malgré les titres généraux de pcinpact et l’intitulé erroné du site pourtant spécialisé legalis (il est bien trop tôt pour parler de “jurisprudence”), la portée d’une décision d’un tribunal de commerce, fût-ce celui de Paris comme c’est le cas ici, est très réduite pour ne pas dire quasi-nulle. Attendons de voir ce qu’en pense la Cour de cassation, elle ne sera probablement pas amenée à se prononcer sur cette question avant quelques années.



Donc si je résume




  • un article de loi dit “on a pas le droit de faire ça de façon habituel”

    une plateforme permet de mettre en relation vendeur et acheteur.

  • un article de loi dit “les personnes qui ne font que de la mise en relation sans éditer/… gérer ce qui est proposer”



    Le juge décide qu’un article de loi doit s’appliquer tandis que l’autre ne le doit pas…

    déjà le “manifestement illicite” il en prend un coup.



    Le juge décide de plus que “au doigt mouillé c’est vous le vendeur habituel … même si vous n’êtes pas le vendeur” .

    Toujours du “manifestement illicite”





    C’est du manifestement manifeste que pour le juge dites moi.


Qu’ils ferment ce genre de sites spécialisés dans la revente à des prix astronomiques, impossible d’acheter normalement les places de certain concerts qui partent en quelques minutes.








Pr. Thibault a écrit :



Et ben ils en disent des conneries aux infos parce que “de facto” veut dire “de fait”, et on l’oppose justement à “de jure” qui veut dire “de droit”, “illégal” veut dire contraire à la loi, la loi c’est du droit, donc “de facto illégal” ne veut rien dire et est même antinomique…

.







What ?? en quoi “de facto illégal” ça serait antinomique .. de facto = de fait, dans les faits, cad ce que tu en fais de ton billet, le geste, l’action , le fait quoi . Le fait de vendre est illégal , l’acte, le fait , la pratique en lui est illégal.



C’est quoi ce truc ne veut rien dire et antinomique là O_O



Certains sites d’annonces ont déjà trouvé la parade de manière légale puisqu’il suffit de vendre un accessoire quelconque -ex: un mug (au prix du billet)- et d’offrir en cadeau le billet…








Gericoz a écrit :



Qu’ils ferment ce genre de sites spécialisés dans la revente à des prix astronomiques, impossible d’acheter normalement les places de certain concerts qui partent en quelques minutes.





T’as qu’à pas écouter lady gaga.



C’est juste de la sélection naturelle <img data-src=" />





<img data-src=" />









Elwyns a écrit :



C’est quoi ce truc ne veut rien dire et antinomique là O_O







c’est alambiqué, mais il t’explique que l’expression “de facto illégal” est un non sens etymologique. (j’ai appris un truc au passage, merci)









checkpoint a écrit :



Certains sites d’annonces ont déjà trouvé la parade de manière légale puisqu’il suffit de vendre un accessoire quelconque -ex: un mug (au prix du billet)- et d’offrir en cadeau le billet…









Je doute fortement qu’un juge ne te condamne pas pour autant…

Parceque franchement au tribunal dire “mais non monsieur le juge je ne vendais pas une place de concert 500 euro, je vendais un briquet 500 euro et comme c’est un peu cher j’offrais la place de concert” et espérer que ca se passe faut être sérieusement optimiste.

A mon avis le juge va plutot agraver la peine pour l’avoir pris pour un con.



Mais bon y’en a qui tente.



En tout cas tant mieux que viagogo soit condamné !

L’année derniere je voulais acheter des places pour le concert des enfoires et pour le coup de vrais enfoirées les revendaient avec une culbute *10 sur ce site… (bon coup de bol j’ai réussi finalement à avoir mes billets à la fnac)









saf04 a écrit :



c’est alambiqué, mais il t’explique que l’expression “de facto illégal” est un non sens etymologique. (j’ai appris un truc au passage, merci)







ouai étymologique pourquoi pas, mais son truc tellement alambiqué que je comprends pas plus .

De facto = de faits, dans les fais , dans la pratique

illégal = contraire à la loi



Donc de facto illégal = dans les faits illégal, le fait de vendre un billet est juridiquement un fait illégal, donc qui ira dans un tribunal d’instance . J’aurais du mal à comprendre ^^’



Mais passage je suis sûr d’avoir lu sur mon billet de concert “Interdit à la revente”









Elwyns a écrit :



ouai étymologique pourquoi pas, mais son truc tellement alambiqué que je comprends pas plus .







Et encore étymologiquement je suis pas sur.

Ca dépend du contexte.

Par exemple dans un texte de loi “réguliérement” veut dire “dans les régles” et pas “de manière habituelle” (un collégue qui a eu un soucis avec une prime s’est vu répondre ca par l’administration)

Donc pour un contexte juridique c’est surement vrai mais dans la langage courant je vois pas le problème d’utiliser cette expression.



re edit: d’ailleurs on voit bien que c’est indiqué “de manière habituelle” et pas “réguliérement” :)





edit: pour la revente des billets il y a deux textes de loi. Un vieux qui interdit la revente avec bénef de place pour un spectacle subventionné. Un récent qui interdit la revente de manière habituelle (bénef ou pas). Et quasi tous les spectables sont subventionnés d’une manière ou d’une autre (en tout cas c’est mon avis)









Elwyns a écrit :



Mais passage je suis sûr d’avoir lu sur mon billet de concert “Interdit à la revente”









saf04 a écrit :



c’est alambiqué, mais il t’explique que l’expression “de facto illégal” est un non sens etymologique. (j’ai appris un truc au passage, merci)







Edit : à pas prendre en compte mon message précedent , il est vrai que de facto illégal n’est pas juridiquement correct au tant pour moi



J’aurai du parler d’interdiction par les organisateurs.







Paladin_Fr a écrit :



Et encore étymologiquement je suis pas sur.

Ca dépend du contexte.

Par exemple dans un texte de loi “réguliérement” veut dire “dans les régles” et pas “de manière habituelle” (un collégue qui a eu un soucis avec une prime s’est vu répondre ca par l’administration)

Donc pour un contexte juridique c’est surement vrai mais dans la langage courant je vois pas le problème d’utiliser cette expression.







Oui c’est vrai dans le langage courant comme moi, pourtant qui ai fait du droit “globale”, je l’ai utilisé mais bon le jargon juridique est spécial . Tout ça pour 2 mots je vous jure :O <img data-src=" />




Je veux bien que la revente des billets soit illégale, mais dans ce cas on me propose une solution de remboursement sans conditions. C’est trop facile sinon, ils veulent le beurre et l’argent du beurre !! <img data-src=" />








le duc rouge a écrit :



Je veux bien que la revente des billets soit illégale, mais dans ce cas on me propose une solution de remboursement sans conditions. C’est trop facile sinon, ils veulent le beurre et l’argent du beurre !! <img data-src=" />







mais prenez le temps de lire les news avant de hurler…. c’est illégal si la revente est faite de manière habituelle!



bien sur que tu as le droit de revendre une place déjà achetee si tu n’en fais pas un trafic..









Elwyns a écrit :



ouai étymologique pourquoi pas, mais son truc tellement alambiqué que je comprends pas plus .

De facto = de faits, dans les fais , dans la pratique

illégal = contraire à la loi



Donc de facto illégal = dans les faits illégal, le fait de vendre un billet est juridiquement un fait illégal, donc qui ira dans un tribunal d’instance . J’aurais du mal à comprendre ^^’



Mais passage je suis sûr d’avoir lu sur mon billet de concert “Interdit à la revente”





Sauf que “de facto” ne s’utilise pas parce que c’est un fait.



de facto = c’est un résultat indéniable, je casse un bout de bois il devient “de facto” cassé.



Hors l’illégalité est soumise à la loi, loi qui n’est pas immuable et qui n’est pas la même partout. Du coup le caractère indéniable de “de facto” n’est pas réalisé. C’est pour cela qu’on utilise “de jure” puisque c’est lié à la loi.



Je vole quelqu’un, il devient “de facto” dépossédé de ce que je lui ai pris et moi je devient “de jure” hors-la-loi.



Dans un pays où le vole est autorisé, je vole quelqu’un, il devient “de facto” dépossédé de ce que je lui est pris mais moi je reste “de jure” dans la légalité.



Enfin, c’est comme ça que je le comprends.









le duc rouge a écrit :



Je veux bien que la revente des billets soit illégale, mais dans ce cas on me propose une solution de remboursement sans conditions. C’est trop facile sinon, ils veulent le beurre et l’argent du beurre !! <img data-src=" />







Ben disons qu’il devrait y avoir une bourse légale de revente au prix d’achat organisé par l’organisateur, genre “échange de prems”









Khalev a écrit :



Sauf que “de facto” ne s’utilise pas parce que c’est un fait.



de facto = c’est un résultat indéniable, je casse un bout de bois il devient “de facto” cassé.



Hors l’illégalité est soumise à la loi, loi qui n’est pas immuable et qui n’est pas la même partout. Du coup le caractère indéniable de “de facto” n’est pas réalisé. C’est pour cela qu’on utilise “de jure” puisque c’est lié à la loi.



Je vole quelqu’un, il devient “de facto” dépossédé de ce que je lui ai pris et moi je devient “de jure” hors-la-loi.



Dans un pays où le vole est autorisé, je vole quelqu’un, il devient “de facto” dépossédé de ce que je lui est pris mais moi je reste “de jure” dans la légalité.



Enfin, c’est comme ça que je le comprends.







Oui on en a déjà parlé, c’est un abus de langage .. juridiquement ça serait considéré comme un acte juridique si litige il y a car la vente d’un billet est dans un processus de contrat entre le client et le revendeur









saf04 a écrit :



mais prenez le temps de lire les news avant de hurler…. c’est illégal si la revente est faite de manière habituelle!



bien sur que tu as le droit de revendre une place déjà achetee si tu n’en fais pas un trafic..







Certes mais il y a un vrai problème de fond : comment je fais pour revendre une place nominative achetée sur digitik ? Le vigile réclame la carte d’identité à l’entrée … ya des systèmes qui empêchent la revente, on se croirait sur le marché du jeu vidéo <img data-src=" />









Elwyns a écrit :



Oui on en a déjà parlé, c’est un abus de langage .. juridiquement ça serait considéré comme un acte juridique si litige il y a car la vente d’un billet est dans un processus de contrat entre le client et le revendeur





Merci <img data-src=" />



Viagogo, rien que le nom du site fait envie d’y faire ses emplettes <img data-src=" />








Paladin_Fr a écrit :



Je doute fortement qu’un juge ne te condamne pas pour autant…

Parceque franchement au tribunal dire “mais non monsieur le juge je ne vendais pas une place de concert 500 euro, je vendais un briquet 500 euro et comme c’est un peu cher j’offrais la place de concert” et espérer que ca se passe faut être sérieusement optimiste.

A mon avis le juge va plutot agraver la peine pour l’avoir pris pour un con.



Mais bon y’en a qui tente.







les juges adorent ce genre de petits malins qui croient trouver des failles aussi grossières :p





En tout cas tant mieux que viagogo soit condamné !

L’année derniere je voulais acheter des places pour le concert des enfoires et pour le coup de vrais enfoirées les revendaient avec une culbute *10 sur ce site… (bon coup de bol j’ai réussi finalement à avoir mes billets à la fnac)















Tim-timmy a écrit :



les juges adorent ce genre de petits malins qui croient trouver des failles aussi grossières :p















Oui c’est clair car les “ mais je vous jure monsieur le juge, je vend pas de drogue je vend juste les sachets” c’est épuiser depuis longtemps ^^