Numérisation : la BNF se défend de toute expropriation du domaine public

Numérisation : la BNF se défend de toute expropriation du domaine public

« On s'était dit rendez-vous dans 10 ans.. »

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

04/02/2013 5 minutes
40

Numérisation : la BNF se défend de toute expropriation du domaine public

Après Aurélie Filippetti, qui réfutait la semaine dernière tout préjudice pour le domaine public, c’est au tour du président de la Bibliothèque nationale de France, Bruno Racine, de monter au créneau pour défendre les accords de numérisation signés entre l’État et plusieurs entreprises privées en vue d’une numérisation d’œuvres appartenant au domaine public.

culture valois 

 

Pour mémoire, le ministère de la Culture a annoncé le mois dernier avoir désigné trois entreprises prestataires en vue de la numérisation et de la diffusion de 70 000 livres anciens et de 200 000 vinyles appartenant aux collections de la BNF. Signés dans le cadre des investissements d’avenir, ces partenariats public-privés ont rapidement suscité de nombreuses critiques, notamment de la part d'organisations comme Savoirs Com1 ou La Quadrature du Net.

 

Philippe Aigrain, co-fondateur de LQDN, s’est par exemple insurgé contre le droit d’exploitation commerciale exclusif de dix ans ayant été ainsi accordé à ces entreprises privées. De plus, l’opacité entourant ces partenariats a pu choquer les esprits, les autorités se refusant de divulguer le texte intégral des accords.

Bruno Racine confirme une période d'exclusivité de 10 ans

Après plusieurs semaines de fronde, Bruno Racine, président de la BNF, a décidé de répondre aux critiques dans une tribune au Monde. L’intéressé y explique que le partenariat concernant les vinyles (qui concerne les entreprises Believe Digital et Memnon Archiving Services) devra conduire à la numérisation des 200 000 œuvres concernées en 7 ans. Aussi, il reconnaît que « la durée de l'exclusivité sera de 10 ans au total ». Bruno Racine fait cependant très vite valoir que cette période d’exclusivité s’étendra dans la pratique de « 3 ans à peine de plus que le temps nécessaire à la réalisation », et ce « alors qu'au rythme actuel, il faudrait plus d'un siècle pour y parvenir... ».

 

« La majorité des œuvres étant encore sous droits (80 % pour les microsillons), Gallica permettra d'écouter des extraits et Believe Digital assurera la diffusion à travers des centaines de plateformes telles que Deezer. Ce sera une démultiplication phénoménale de l'accès à cette collection quasiment inconnue et pratiquement inaccessible en dehors de quelques spécialistes » ajoute le président de la BNF.

3 500 numérisations disponibles immédiatement, les 66 500 autres attendront 10 ans

S’agissant du second partenariat, signé avec l’éditeur américain ProQuest, il s’avère qu’il « va permettre de numériser en six ans et en plus haute qualité que ne le fait Google quelque 70 000 ouvrages anciens des XVe, XVIe et XVIIe siècles », assure Bruno Racine. « 3 500 d'entre eux seront mis en libre accès immédiat et rejoindront ceux qui sont déjà disponibles sur Gallica ». Quant aux 66 500 oeuvres restantes, il faudra donc attendre dix ans après leur numérisation avant qu’elles soient à leur tour en libre accès sur Gallica.

 

Le président la BNF explique dans le même temps que la collection numérisée « deviendra d'abord accessible aux 1 500 lecteurs quotidiens de la BNF et à ceux des bibliothèques abonnées au programme Early European Books ». Autrement dit : seulement pour les visiteurs des établissements concernés, et non pas pour des écoles ou des chercheurs éloignés de ces bibliothèques. Par ailleurs, et comme pour le partenariat concernant les vinyles, l’intéressé met en avant « la démultiplication et l'accélération de l'accès que permettra l'accord » au regard des 25 années qu’auraient pris selon lui ces opérations en temps normal.  

 

bnf

Une dotation de 5 millions d’euros pour la BNF

L'auteur de cette tribune en vient ensuite à évoquer ce qu’il appelle le « plan économique ». Il annonce ainsi qu’une dotation de 5 millions d'euros a été accordée à la BNF. Selon lui, celle-ci « permettra de mettre en œuvre des programmes qui lui en auraient coûté normalement au moins le triple » et conduira également à la création d'une quarantaine d'emplois en France.

 

Bruno Racine s’attache enfin à répliquer aux voix s’étant élevées ces dernières semaines contre la « privatisation du domaine public » ou contre une « expropriation du bien commun ». Selon le président de la BNF, « les œuvres en question, accessibles sous forme numérisée à la BnF, restent bien entendu dans le domaine public : tout autre éditeur peut demander à publier les mêmes textes s'il le souhaite ». Il poursuit : « L'expression d' « expropriation du bien commun » est tout aussi fausse : on ne peut être exproprié que d'un bien existant, alors que le but de ces accords est justement de créer un bien nouveau (les collections numériques). Enfin on ne saurait parler de dérive commerciale de la BNF puisqu'il n'y a aucune sélection des corpus en fonction de leur potentiel marchand et que tous les revenus de la filiale sont réinvestis dans la numérisation du patrimoine ».

 

Il n’en demeure pas moins qu’en dépit de cette tribune, Bruno Racine peine à répondre à certains reproches formulés à ces partenariats. Dans leur communiqué commun du mois dernier, COMMUNIA, l'Open Knowledge Foundation France, Creative Commons France, La Quadrature du Net, Framasoft, et SavoirsCom1 s’alarmaient en effet des effets pervers de ces accords : « Ces partenariats prévoient une exclusivité de 10 ans accordée à ces firmes privées, pour commercialiser ces corpus sous forme de base de données, à l'issue de laquelle ils seront mis en ligne dans Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF. Les principaux acheteurs des licences d'accès à ces contenus seront des organismes publics de recherche ou des bibliothèques universitaires, situation absurde dans laquelle les acteurs du service public se retrouveront contraints et forcés, faute d'alternative à acheter des contenus numérisés qui font partie du patrimoine culturel commun ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Bruno Racine confirme une période d'exclusivité de 10 ans

Commentaires (40)


numériser correctement ça a un coût. c’est là l’objectif du gvt je pense: numériser sans sortir du cash.








Eagle1 a écrit :



numériser correctement ça a un coût. c’est là l’objectif du gvt je pense: numériser sans sortir du cash.





Je pense que du coup ce sont les gens qui veulent y accéder qui devront sortir du cash. Quant à la qualité de la numérisation heu si ça finit sur deezer heu… pour du vinyle c’est juste indigne. Déjà la qualité CD ce serait limite foutage de gueule.









yvan a écrit :



Je pense que du coup ce sont les gens qui veulent y accéder qui devront sortir du cash. Quant à la qualité de la numérisation heu si ça finit sur deezer heu… pour du vinyle c’est juste indigne. Déjà la qualité CD ce serait limite foutage de gueule.







je pense qu’ils vont numériser en format proche du “réel”: après pour la duffisuion ça s’adapte aux utilisateurs…



Autant quand j’ai eu vent de l’histoire j’étais un peu choqué, autant là je trouve qu’il s’est bien expliqué et ma convaincue du bien fondé de son action.



Ca ne me dérange plus du coup.



Parfois je me demande si les associations genre LQDN ne crient pas au loup un peu trop rapidement sans prendre le temps de parfaitement comprendre les situations.








yvan a écrit :



Je pense que du coup ce sont les gens qui veulent y accéder qui devront sortir du cash. Quant à la qualité de la numérisation heu si ça finit sur deezer heu… pour du vinyle c’est juste indigne. Déjà la qualité CD ce serait limite foutage de gueule.







et puis depuis quand le gvt s’intéresse au gens …









yvan a écrit :



Quant à la qualité de la numérisation heu si ça finit sur deezer heu… pour du vinyle c’est juste indigne. Déjà la qualité CD ce serait limite foutage de gueule.







Comment débattre sur la qualité d’une numérisation si l’on part dès le départ sur un troll vieux de 30 ans : “qualitay vinyle > qualitay cédé” ?









yvan a écrit :



Je pense que du coup ce sont les gens qui veulent y accéder qui devront sortir du cash. Quant à la qualité de la numérisation heu si ça finit sur deezer heu… pour du vinyle c’est juste indigne. Déjà la qualité CD ce serait limite foutage de gueule.





Sauf que la “qualité CD” étant supérieure à celle du vinyle je vois pas comment ils feraient…



Encore un pseudo élitiste qui croit que ses vinyles restituent mieux le son qu’un CD…

@Tourner.lapache : parce que le troll c’est plus marrant. Et que le débat sur le sujet a déjà état fait : oui c’est bien ils vont numériser des oeuvres, ça coûte des sous toussa, mais oui une entreprise privée va toucher des sous pour ceux qui voudront consulter une oeuvre dans le domaine public, c’est mal.









bombo a écrit :



Parfois je me demande si les associations genre LQDN ne crient pas au loup un peu trop rapidement sans prendre le temps de parfaitement comprendre les situations.





J’y ai pensé aussi. Et en regardant leur position ce qui les dérange c’est que les acteurs publiques (Universités, labos,…) vont devoir payer individuellement pour l’accès à ces documents (pour la forme numérique).



L’état se débrouille pour n’avoir rien à payer directement, mais en fait ce sont les différents organismes publiques payés par l’état qui vont débourser pour avoir accès aux documents. Et je pense qu’au total ça rapportera plus à la boite que si l’état avait négocier un contrat d’accès global pour tous les organismes publiques.



C’est sûr qu’ils peuvent toujours ne pas payer et se débrouiller sans, mais pour les organismes qui n’ont pas la chance d’être sur les secteurs porteurs de subventions, ils seront encore plus pénalisés par rapport aux autres.









Khalev a écrit :



J’y ai pensé aussi. Et en regardant leur position ce qui les dérange c’est que les acteurs publiques (Universités, labos,…) vont devoir payer individuellement pour l’accès à ces documents (pour la forme numérique).



L’état se débrouille pour n’avoir rien à payer directement, mais en fait ce sont les différents organismes publiques payés par l’état qui vont débourser pour avoir accès aux documents. Et je pense qu’au total ça rapportera plus à la boite que si l’état avait négocier un contrat d’accès global pour tous les organismes publiques.



C’est sûr qu’ils peuvent toujours ne pas payer et se débrouiller sans, mais pour les organismes qui n’ont pas la chance d’être sur les secteurs porteurs de subventions, ils seront encore plus pénalisés par rapport aux autres.







Oui mais la on part du principe, en écoutant les dires du directeur, du c’était ça ou rien du tout. Moi j’ai envie de croire ça bonne foi, derrière les oeuvres papiers semblent toujours accessible de la même façon aux acteurs publiques, la situation ne semble pas différente d’avant. Sauf que maintenant dans 10 ans, ils y auront accès en version numérique en plus.



Alors après ils condamnent peut être le fait que l’état ne trouve pas des fonds pour ça, mais quand j’ai entendu l’histoire à la radio, d’une c’était pas ça qui était mis en avant, mais plutôt une pseudo campagne pour faire peur aux gens et de deux, à un moment quand on dit y a pas de sous, ben faut se bouger et trouver d’autres moyens de financement.









bombo a écrit :



à un moment quand on dit y a pas de sous, ben faut se bouger et trouver d’autres moyens de financement.







Comme utiliser le budget d’Hadopi ? <img data-src=" />



Après d’accord sur le fond, surtout que pour des oeuvres dont certaines ont attendu plusieurs siècles d’être numérisées, on n’est plus à 10 années près. Reste à voir la qualité des oeuvres numérisées.









bombo a écrit :



Oui mais la on part du principe, en écoutant les dires du directeur, du c’était ça ou rien du tout. Moi j’ai envie de croire ça bonne foi, derrière les oeuvres papiers semblent toujours accessible de la même façon aux acteurs publiques, la situation ne semble pas différente d’avant. Sauf que maintenant dans 10 ans, ils y auront accès en version numérique en plus.



Alors après ils condamnent peut être le fait que l’état ne trouve pas des fonds pour ça, mais quand j’ai entendu l’histoire à la radio, d’une c’était pas ça qui était mis en avant, mais plutôt une pseudo campagne pour faire peur aux gens et de deux, à un moment quand on dit y a pas de sous, ben faut se bouger et trouver d’autres moyens de financement.





Je t’avouerai que je n’ai pas étudié leur position plus précisément que ça. C’est juste une extrapolation basée sur le peu que j’ai lu. Et c’est surtout ce qui me dérange le plus.



Après je ne trouve pas choquant que la boite possède les droits sur la version numérique pendant un temps prédéfini.



On peut toujours discuter sur la durée, mais sur le principe ça ne me choque pas plus que ça.





Il n’en demeure pas moins qu’en dépit de cette tribune, Bruno Racine peine à répondre à certains reproches formulés à ces partenariats.



les principaux acheteurs des licences d’accès à ces contenus seront des organismes publics de recherche ou des bibliothèques universitaires



Tu m’étonnes qu’il ait du mal à se justifier, parce que c’est tout simplement injustifiable, sauf à mettre les chiffres et les estimatifs sur la table, version openbook…

Même en admettant le principe qu’ils veuillent arriver à numériser leurs collections sans débourser trop en mise de départ, il faudrait savoir si l’état a inclus dans son contrat la possibilité pour les corps de l’état de consulter gratuitement les oeuvres numérisées, même pendant les 10 ans.



Si on économise à gauche pour recracher le pognon à droite… M’enfin sans les chiffres précis des budgets, es prévisions de consultation, etc., on ne peut pas trop conclure si c’est une bonne opération ou pas.








Eagle1 a écrit :



numériser correctement ça a un coût. c’est là l’objectif du gvt je pense: numériser sans sortir du cash.





Attends, là…



L’état peye un prestataire privé pour numériser, et celui-ci, en plus, se récolte des droits sur des oeuvres du domaine public. Les mecs, ils ramassent des deux côtés, ils doivent être contents.



C’est juste un méga gros foutage de gueule…









lorinc a écrit :



Attends, là…



L’état peye un prestataire privé pour numériser, et celui-ci, en plus, se récolte des droits sur des oeuvres du domaine public. Les mecs, ils ramassent des deux côtés, ils doivent être contents.



C’est juste un méga gros foutage de gueule…







C’est un contrat, avant de balancer des âneries lit l’article, si les prestataires n’ont pas les droits derrière, fatalement le coût de la prestation sera rehaussé, ce dont, apparemment, l’état ne peut pas se permettre.



Moi je trouve cela drôle que a l’heure actuelle il faudrait 1 siècle pour numériser 200 000 vinyle, cad que le rythme actuel de numérisation est 1 vinyle par jour ouvré… Il y a q’un seul type et a mi temps sur la conversion ???? <img data-src=" />








bombo a écrit :



Autant quand j’ai eu vent de l’histoire j’étais un peu choqué, autant là je trouve qu’il s’est bien expliqué et ma convaincue du bien fondé de son action.



Ca ne me dérange plus du coup.



Parfois je me demande si les associations genre LQDN ne crient pas au loup un peu trop rapidement sans prendre le temps de parfaitement comprendre les situations.







non en fait tu vois le probleme à l’envers



c’est parce que y’a plein d’assoces style LQDN qui crient au loup des qu’un truc louche apparait (et parce que justement c’etait l’idée de base) que ces requins font un retropedalage pour expliquer que non non



en gros tant que j’suis pas pris en flag je continue mes conneries, des que ca se voie trop, j’arrondi les angles









Djaron a écrit :



non en fait tu vois le probleme à l’envers



c’est parce que y’a plein d’assoces style LQDN qui crient au loup des qu’un truc louche apparait (et parce que justement c’etait l’idée de base) que ces requins font un retropedalage pour expliquer que non non



en gros tant que j’suis pas pris en flag je continue mes conneries, des que ca se voie trop, j’arrondi les angles







Y a pas à le prendre à l’endroit où à l’envers, à partir du moment où l’on se satisfait des explications du directeur, on considère qu’ils ont crié pour rien à priori, sur le coup j’aurais apprécié un peu plus de prudence de leur part dans les accusions qu’ils ont proféré.



Après, je choisi de faire confiance à l’institution concerné, je suis peut être trop naïf, mais c’est un autre débat.









caesar a écrit :



Moi je trouve cela drôle que a l’heure actuelle il faudrait 1 siècle pour numériser 200 000 vinyle, cad que le rythme actuel de numérisation est 1 vinyle par jour ouvré… Il y a q’un seul type et a mi temps sur la conversion ???? <img data-src=" />







C’est justement la réflexion que je me faisais. Autant numériser 70 000 bouquins en haute résolution ça doit prendre beaucoup de temps surtout qu’il n’y a pas de procédure automatisée pour numériser des bouquins du XIVe siècle.



Autant 200k vinyles ça doit taper dans les 2 ans en lecture continue : C’est à dire avec une seule machine qui charge les vinyles sur une platine et un ordinateur qui enregistre h24. On rajoute à coté 34 personnes pour scanner ce qu’il y a avec les vinyles, tagger/traiter les données et les enregistrer en 24bits/96kHz.



Pour avoir numérisé une centaine de vinyles de cette manière je ne pense pas que ce soit vraiment onéreux même si c’est extrêmement répétitif et chiant.

Et pourtant je ne doute pas une seconde que les entreprises privées feront plus de sousous avec les vinyles numérisés qu’avec les bouquins.









Tourner.lapache a écrit :



C’est justement la réflexion que je me faisais. Autant numériser 70 000 bouquins en haute résolution ça doit prendre beaucoup de temps surtout qu’il n’y a pas de procédure automatisée pour numériser des bouquins du XIVe siècle.



Autant 200k vinyles ça doit taper dans les 2 ans en lecture continue : C’est à dire avec une seule machine qui charge les vinyles sur une platine et un ordinateur qui enregistre h24. On rajoute à coté 34 personnes pour scanner ce qu’il y a avec les vinyles, tagger/traiter les données et les enregistrer en 24bits/96kHz.



Pour avoir numérisé une centaine de vinyles de cette manière je ne pense pas que ce soit vraiment onéreux même si c’est extrêmement répétitif et chiant.

Et pourtant je ne doute pas une seconde que les entreprises privées feront plus de sousous avec les vinyles numérisés qu’avec les bouquins.







Mais on est bien d’accord qu’il se fout de notre gueule lorsqu’il parle de dix ans,



Il se paye notre tête parce qu’il compare une entreprise avec but lucratif et un budget qui sans être colossal est ajusté à la masse, avec le budget/production d’un seul fonctionnaire sous payé relégué au placard sans suivi de son travail.









caesar a écrit :



Mais on est bien d’accord qu’il se fout de notre gueule lorsqu’il parle de dix ans,







En fait non, je me suis gourré dans mon calcul d’un facteur 10. <img data-src=" />



Au final ça ferait 20 ans. Pour faire ça en 10 ans, il faudrait à l’état 2 machines qui chargent les vinyles en enregistrent en continu et surement une équipe plus grosse.

Après, je n’ai pas suivi l’affaire dans les détails, notamment au niveau du budget qui leur était attribué et je ne sais foutrement pas combien coutent ces machines qui enregistrent les vinyles automatiquement.

D’un coté l’état pourrait le faire à la mano à coup de 7h/j sur un PC ac plusieurs cartes sons reliées à plusieurs amplis/vinyl et allouer une petite équipe. De l’autre tu as des boites qui elles ont le matos pour tout faire en automatisé.

J’imagine que les deux doivent se valoir ^^









Tourner.lapache a écrit :



Comment débattre sur la qualité d’une numérisation si l’on part dès le départ sur un troll vieux de 30 ans : “qualitay vinyle &gt; qualitay cédé” ?









tass_ a écrit :



Sauf que la “qualité CD” étant supérieure à celle du vinyle je vois pas comment ils feraient…



Encore un pseudo élitiste qui croit que ses vinyles restituent mieux le son qu’un CD…







Troll? m’enfin nan, c’est archi connu que la “qualité CD” est un format technique, qui était un équilibre qualité/capacité de décodage quand le format a été crée. C’est ni un troll ni une speudo expertise, c’est ce que considère n’importe qui bosse dans la restitution sonore.



Les limites de l’audition humaine sont en moyenne un poil au delà de cette résolution.



D’où d’ailleurs des masterings spécifiques aux CDs, les “remasters” qui permettent d’adapter les sources analogiques au numérique niveau psycho acoustique (plus de silences et de contrastes, “bruit” pour habiller les textures de son moins fines). L’un et l’autre sont différents et aucun n’est mieux que l’autre d’ailleurs car nombre d’enregistrements récents sont “faits” pour la restitution CD (voire MP3 128k).



Après tout dépend des sources mais des vinyles au pressage de qualité ou toute autre source analogique nécessitent au moins le double en fréquence échantillonnage du format CD.

L’idéal étant de coller aux normes du SACD qui selon moi atteint les limites de l’oreille humaine dans la plupart des cas.





Dans tous les cas on est loin de deezer…









yvan a écrit :



Troll? m’enfin nan, c’est archi connu que la “qualité CD” est un format technique, qui était un équilibre qualité/capacité de décodage quand le format a été crée. C’est ni un troll ni une speudo expertise, c’est ce que considère n’importe qui bosse dans la restitution sonore.



Les limites de l’audition humaine sont en moyenne un poil au delà de cette résolution.



D’où d’ailleurs des masterings spécifiques aux CDs, les “remasters” qui permettent d’adapter les sources analogiques au numérique niveau psycho acoustique (plus de silences et de contrastes, “bruit” pour habiller les textures de son moins fines). L’un et l’autre sont différents et aucun n’est mieux que l’autre d’ailleurs car nombre d’enregistrements récents sont “faits” pour la restitution CD (voire MP3 128k).



Après tout dépend des sources mais des vinyles au pressage de qualité ou toute autre source analogique nécessitent au moins le double en fréquence échantillonnage du format CD.

L’idéal étant de coller aux normes du SACD qui selon moi atteint les limites de l’oreille humaine dans la plupart des cas.





Olol tu crois que l’information dans ton vinyle est analogique ? Sérieusement ?

Tu crois donc que la machine qui grave le sillon a une capacité continue ? Quelle peut différencier deux hauteurs différentes de gravures au nanomètre près ?

Non ? Donc elle “échantillonne” aussi. Pareil comme le CD.

Et le CD a un son plus proche de la réalité que le vinyle, à part au début où les ingés sons étaient pas encore très familiers du format.

Les études scientifiques ont montrées que la soit disant supériorité du vinyle n’était qu’une chimère d’ingés sons élitistes…









tass_ a écrit :



Olol tu crois que l’information dans ton vinyle est analogique ? Sérieusement ?

Tu crois donc que la machine qui grave le sillon a une capacité continue ? Quelle peut différencier deux hauteurs différentes de gravures au nanomètre près ?





Le format a des limites techniques, c’est évident qui dépendent des micros, consoles etc. à l’enregistrement et de la platine qui lit ensuite mais oui c’est de l’analogique.





tass_ a écrit :



Non ? Donc elle “échantillonne” aussi. Pareil comme le CD.





Mais il n’échantillonne pas, le sillon est une information continue.





tass_ a écrit :



Et le CD a un son plus proche de la réalité que le vinyle, à part au début où les ingés sons étaient pas encore très familiers du format.

Les études scientifiques ont montrées que la soit disant supériorité du vinyle n’était qu’une chimère d’ingés sons élitistes…





Source?

(Au delà du fait qu’un son “proche de la réalité” dépend plus du système de rendu que de la source).



Sources qui d’ailleurs n’invaliderait pas ce que je dis : quand on numérise un vynile il faut plus que la “qualité CD” pour en rendre les subtilités les vyniles n’ayant pas les mêmes qualités que les CDs, ce qui n’empêche pas les CDs d’être meilleurs sur certains points, ne serai-ce que la gestion des silences dans la musique… numérique oblige.









yvan a écrit :



Mais il n’échantillonne pas, le sillon est une information continue.







Il n’existe rien de continu dans l’univers. Merci Planck.



Après un vinyle n’est pas capable d’enregistrer la dynamique d’un orchestre (audible par une oreille humaine), le CD si. Le CD restitue les fréquences en linéaire jusqu’à 20kHz et moins bien jusqu’à 22,05 kHz ce qui largement au dessus des performances moyenne des oreilles humaines. Perso j’ai 24 ans et j’entend au mieux dans les 18,5 kHz.



En somme, le CD est un format technique parfaitement adapté à l’humain quand le vinyle est surdimensionné coté fréquence et sous dimensionné coté dynamique.



EDIT : Après, ce qu’en font les ingénieurs du son hein….









caesar a écrit :



Moi je trouve cela drôle que a l’heure actuelle il faudrait 1 siècle pour numériser 200 000 vinyle, cad que le rythme actuel de numérisation est 1 vinyle par jour ouvré… Il y a q’un seul type et a mi temps sur la conversion ???? <img data-src=" />





Après on s’étonne de l’image de la fonction publique… avec des décideurs/communicants pareils <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









Tourner.lapache a écrit :



Il n’existe rien de continu dans l’univers. Merci Planck.





<img data-src=" /> Il existe néanmoins une définition assez précise de ce qu’est un signal numérique/analogique.







Tourner.lapache a écrit :



Après un vinyle n’est pas capable d’enregistrer la dynamique d’un orchestre (audible par une oreille humaine), le CD si. Le CD restitue les fréquences en linéaire jusqu’à 20kHz et moins bien jusqu’à 22,05 kHz ce qui largement au dessus des performances moyenne des oreilles humaines. Perso j’ai 24 ans et j’entend au mieux dans les 18,5 kHz.



En somme, le CD est un format technique parfaitement adapté à l’humain quand le vinyle est surdimensionné coté fréquence et sous dimensionné coté dynamique.



EDIT : Après, ce qu’en font les ingénieurs du son hein….





J’ai jamais dit que le CD était pas adapté à l’oreille humaine, juste que enregistrer des vyniles en qualité CD ajoutait les défauts du CD à ceux du vinyle et qu’en numérique il fallait donc aller au delà pour garder la belle chaleur des vinyles.



Et sinon plus techniquement la musique c’est aussi des résonances, des harmoniques, ce qui implique de rendre des fréquences au delà du spectre audible.

Ceci tant qu’on ne sait pas pulser directement dans l’oreille un son spatialisé en tous cas.



Sur le rapport signal bruit le CD est clairement au dessus, c’est ce qui le rend super pour de la musique classique d’orchestre, et puis ça vieillit mieux, d’ailleurs j’ai que des CDs presque chez moi mais pour des guitares ou batteries perso je trouve que c’est pas ultime, même au delà des pb d’ingénierie sonore c’est froid et pas top musical dans les aigus.



Là les enregistrement vu le nombre ça m’étonnerai qu’ils les remasterisent pour le CD donc ce sera juste moins bien qu’un vrai CD.









yvan a écrit :



Le format a des limites techniques, c’est évident qui dépendent des micros, consoles etc. à l’enregistrement et de la platine qui lit ensuite mais oui c’est de l’analogique.





C’est analogique dans le sens où ça ne fait pas entrer en jeu de l’électronique mais pas au sens où c’est continu.





yvan a écrit :



Mais il n’échantillonne pas, le sillon est une information continue.





S’il y a un “pas” dans le système de gravure, le sillon ne peut pas être continu !

Simple logique.





yvan a écrit :



Source?

(Au delà du fait qu’un son “proche de la réalité” dépend plus du système de rendu que de la source).



Sources qui d’ailleurs n’invaliderait pas ce que je dis : quand on numérise un vynile il faut plus que la “qualité CD” pour en rendre les subtilités les vyniles n’ayant pas les mêmes qualités que les CDs, ce qui n’empêche pas les CDs d’être meilleurs sur certains points, ne serai-ce que la gestion des silences dans la musique… numérique oblige.





Subtilités ? Quelles subtilités ? Il y a autant d’information dans un CD que dans un vinyle, voir plus.









tass_ a écrit :



C’est analogique dans le sens où ça ne fait pas entrer en jeu de l’électronique mais pas au sens où c’est continu.



S’il y a un “pas” dans le système de gravure le sillon ne peut pas être continu !

Simple logique.



Subtilités ? Quelles subtilités ? Il y a autant d’information dans un vinyle que dans un CD, voir plus.







Quand on mesure un courant analogique ça implique de l’électronique…

C’est analogique dans le sens ou le signal n’est pas numérisé. Les deux sont différenciés en audio non pas sur des critères physiques puisque même un support analogique admet effectivement une limite dans le détail de l’information stockée mais sur le fait que historiquement les deux systèmes n’avaient pas du tout la même “couleur sonore” de rendu.



Aujourd’hui avec la puissance des machines actuellement bien évidemment le numérique a gagné techniquement à tous les niveaux. Même en photo c’est en passe d’être le cas.



Pour ce qui est des vinyles et des CDs néanmoins la différence reste audible, comme entre deux synthés/sampleurs/effets du temps jadis.



Pour ce qui est des subtilités du vinyle il s’agit principalement des “textures” des sons bien plus pauvres (criardes) au format CD.









yvan a écrit :



<img data-src=" /> Il existe néanmoins une définition assez précise de ce qu’est un signal numérique.







Bien sur, mais il n’empêche pas qu’à partir du moment ou rien n’est continu, on peut considérer les sillons d’un vinyl comme échantillonné, tout comme le son qui parvient à nos oreilles. Reste à trouver la taille de l’échantillon.







yvan a écrit :



J’ai jamais dit que le CD était pas adapté à l’oreille humaine, juste que enregistrer des vyniles en qualité CD ajoutait les défauts du CD à ceux du vinyle et qu’en numérique il fallait donc aller au delà pour garder la belle chaleur des vinyles.







Ok mais admet que ce serait assez con de passer du vinyle au CD à l’heure de la généralisation des formats dématérialisés. J’ose espérer que les mecs qui vont numériser vont au moins prendre soin d’enregistrer tout ça en 24bits/96kHz si ce n’est plus.







yvan a écrit :



Et sinon plus techniquement la musique c’est aussi des résonances, des harmoniques, ce qui implique de rendre des fréquences au delà du spectre audible.

Ceci tant qu’on ne sait pas pulser directement dans l’oreille un son spatialisé en tous cas.







Je n’ai pas de connaissances particulières sur le sujet, tout au plus ce que j’ai vu en cours il y a un bout de temps. Par contre ça me parait étrange que les harmoniques audibles issus d’une source majoritairement non audible ne soient pas enregistrées.







yvan a écrit :



Sur le rapport signal bruit le CD est clairement au dessus, c’est ce qui le rend super pour de la musique classique d’orchestre, et puis ça vieillit mieux, d’ailleurs j’ai que des CDs presque chez moi mais pour des guitares ou batteries perso je trouve que c’est pas ultime, même au delà des pb d’ingénierie sonore c’est froid et pas top musical dans les aigus.









Justement plus le support est neutre mieux c’est non ? (pour ton froid) Après, pour ma part je n’irais pas juger des aigus de plus de 18,5 kHz puisque je ne les entends pas.







yvan a écrit :



Là les enregistrement vu le nombre ça m’étonnerai qu’ils les remasterisent pour le CD donc ce sera juste moins bien qu’un vrai CD.







Qui parle de remasteriser ? Pour remasteriser il faudra le master justement : tous les enregistrement audio de départ à remixer.

Là on te parle juste d’enregister l’audio qu’il y a sur le vinyle.



Tu prends audacity, tu enregistres en 96 kHz 32 bits float avec du matos de tueur et tu sors un beau wav/flac/format lossless en 96kHz/24 bits.



edit :







yvan a écrit :



Pour ce qui est des vinyles et des CDs néanmoins la différence reste audible, comme entre deux synthés/sampleurs/effets du temps jadis.







Encore faut-il que ce soit le même master qui ait donné le vinyle et le cd, ce qui est très rarement le cas.









yvan a écrit :



Pour ce qui est des subtilités du vinyle il s’agit principalement des “textures” des sons bien plus pauvres (criardes) au format CD.





Oo T’as des études qui montrent la chose ?

Parce qu’à la limite entre un ampli à lampes et un ampli électronique on peu entendre des différences de textures oui.

Mais avec un vinyle et un CD (tous les deux bien masterisés) je vois pas pourquoi on l’entendrait;



bon je me suis completement





yvan a écrit :



Après on s’étonne de l’image de la fonction publique… avec des décideurs/communicants pareils <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />











Tourner.lapache a écrit :



En fait non, je me suis gourré dans mon calcul d’un facteur 10. <img data-src=" />







Euh toi aussi <img data-src=" /> (quoi on m’avait pas dit un siècle ça ne faisait pas 1000 ans)



bon pour revenir a un calcul plus sage 1h par vinyle (j’ai du chercher sur wikipédia quand meme) et 70h semaine (2 equipes), 48 semaine par an on arrive a 1680h de numérisé par an, donc pour 200 000h, 119 ans. Finalement il avait ptet pas entièrement tord.



Soit dit en passant qu’une machine ai besoin que l’on numérise le vinyle à la vitesse d’écoute,…. moi quand je copie un cd de musique je mets pas autant de temps qu’a l’écouter, ce qui change TOUT….. donc avec une machine appropriée, on pourrait facilement diviser ce temps par 3 ou 4….









tass_ a écrit :



Oo T’as des études qui montrent la chose ?

Parce qu’à la limite entre un ampli à lampes et un ampli électronique on peu entendre des différences de textures oui.

Mais avec un vinyle et un CD (tous les deux bien masterisés) je vois pas pourquoi on l’entendrait;





A peu près l’ensemble des gens qui s’intéressent au sujet le savent. Je pense que ça a été étudié au début des années 80 oui. Une tite recherche wikipedia m’amène là dessus sachant que le mieux c’est quand même ton oreille pour te rendre compte.



Un ampli à lampes c’est encore autre chose, la lampe étant un transistor “imparfait” elle modifie le son même issu d’une source numérique, c’est de la psycho acoustique mais qui pour le coup passe plutôt par la dégradation du son que par un rendu plus fin.









caesar a écrit :



Soit dit en passant qu’une machine ai besoin que l’on numérise le vinyle à la vitesse d’écoute,…. moi quand je copie un cd de musique je mets pas autant de temps qu’a l’écouter, ce qui change TOUT….. donc avec une machine appropriée, on pourrait facilement diviser ce temps par 3 ou 4….





Je pense surtout qu’un enregistreur numérique pouvant accepter raisonnablement 24 pistes en entrée avec une bonne qualité on peut surtout envisager de numériser les vinyles 12 par 12 avec un seul poste de travail.



Le risque à passer un vinyle plus vite c’est que le saphir/diamant saute dans le sillon et que le son soit tout pourri.









caesar a écrit :



bon je me suis completement







Euh toi aussi <img data-src=" /> (quoi on m’avait pas dit un siècle ça ne faisait pas 1000 ans)



bon pour revenir a un calcul plus sage 1h par vinyle (j’ai du chercher sur wikipédia quand meme) et 70h semaine (2 equipes), 48 45 semaines par an on arrive a 16803150 h de numérisé par an, donc pour 200 000h,119 63,5 ans. Finalement il avait ptet pas entièrement tord.



Soit dit en passant qu’une machine ai besoin que l’on numérise le vinyle à la vitesse d’écoute,…. moi quand je copie un cd de musique je mets pas autant de temps qu’a l’écouter, ce qui change TOUT…..







Encore des erreurs :P Tu comptes 48 semaines pour ajouter 4 semaines de congés ? :P Disons 7 dans le public ^^



Enfin tu peux coller 34 platines+amplis connectés à un ordi qui a 34 cartes son haut de gamme et enregistrer 4 vinyles en même temps avec une seule personne aux commandes. Au final ça fait 15 ans pour une personne sur la machine qui enregistre et quelques autres pour traiter les données.







yvan a écrit :



Je pense surtout qu’un enregistreur numérique pouvant accepter raisonnablement 24 pistes en entrée avec une bonne qualité on peut surtout envisager de numériser les vinyles 12 par 12 avec un seul poste de travail.



Le risque à passer un vinyle plus vite c’est que le saphir/diamant saute dans le sillon et que le son soit tout pourri.







Surement, mais l’intérêt d’avoir une telle machine pour l’état est assez faible au final vu que ça ne leur servira à rien une fois l’enregistrement réalisé.









Tourner.lapache a écrit :



Bien sur, mais il n’empêche pas qu’à partir du moment ou rien n’est continu, on peut considérer les sillons d’un vinyl comme échantillonné, tout comme le son qui parvient à nos oreilles. Reste à trouver la taille de l’échantillon.





En pratique personne ne considère ça même si sur le fond tu as raison.







Tourner.lapache a écrit :



Ok mais admet que ce serait assez con de passer du vinyle au CD à l’heure de la généralisation des formats dématérialisés. J’ose espérer que les mecs qui vont numériser vont au moins prendre soin d’enregistrer tout ça en 24bits/96kHz si ce n’est plus.





L’article parle d’une mise à dispo sur deezer…





Tourner.lapache a écrit :



Je n’ai pas de connaissances particulières sur le sujet, tout au plus ce que j’ai vu en cours il y a un bout de temps. Par contre ça me parait étrange que les harmoniques audibles issus d’une source majoritairement non audible ne soient pas enregistrées.





Ben en fait j’en sais trop rien théoriquement parlant. Ce que j’ai vu avec mes oreilles c’est que les micros à très large bande passante qui ont des films d’aluminium très fins comme diaphragme enregistrés en 96Hz 24bits rendaient mieux ensuite qu’une prise direct qualité CD…

Spontanément je dirais que quand le son sort de l’enceinte et dans le temps qu’il met à parvenir à tes oreilles il se forme d’autres harmoniques donc il vaut mieux ré-émettre les fréquences originales et laisser le son “se faire” dans la pièce que n’émettre que le signal filtré à la prise? Si un acousticien me lit…







Tourner.lapache a écrit :



Justement plus le support est neutre mieux c’est non ? (pour ton froid) Après, pour ma part je n’irais pas juger des aigus de plus de 18,5 kHz puisque je ne les entends pas.





Ben les guitares et batteries le gros du son est largement en dessous des 20kHz par contre je pense qu’il y a des fréquences indispensables au rendu final qui se trouvent au dessus…







Tourner.lapache a écrit :



Qui parle de remasteriser ? Pour remasteriser il faudra le master justement : tous les enregistrement audio de départ à remixer.

Là on te parle juste d’enregister l’audio qu’il y a sur le vinyle.





Le terme est impropre, ce serait plutôt “nettoyer” les pistes des craquements et passer un peu de psycho acoustique qui augmente les dynamiques. C’est ce qui rend bien sur CD. Dans les softs de mastering il y a des filtres spécifiques “restauration” pour ça.







Tourner.lapache a écrit :



Encore faut-il que ce soit le même master qui ait donné le vinyle et le cd, ce qui est très rarement le cas.





Je pensais à des vieilleries rock genre led zeppelin, beattles etc. que j’ai pu comparer. Je pense que le boulot en amont est sérieux et sur les sources originales et clairement la différence est audible. (edit : sur des écoutes audiophiles à 6000€ l’enceinte…)









caesar a écrit :



bon je me suis completement







Euh toi aussi <img data-src=" /> (quoi on m’avait pas dit un siècle ça ne faisait pas 1000 ans)



bon pour revenir a un calcul plus sage 1h par vinyle (j’ai du chercher sur wikipédia quand meme) et 70h semaine (2 equipes), 48 semaine par an on arrive a 1680h de numérisé par an, donc pour 200 000h, 119 ans. Finalement il avait ptet pas entièrement tord.



Soit dit en passant qu’une machine ai besoin que l’on numérise le vinyle à la vitesse d’écoute,…. moi quand je copie un cd de musique je mets pas autant de temps qu’a l’écouter, ce qui change TOUT….. donc avec une machine appropriée, on pourrait facilement diviser ce temps par 3 ou 4….





Il y a aussi le fait que :




  • de nombreux vinyles ne durent pas 1h mais moins.

  • on peu facilement en faire plusieurs à la fois (ho il va falloir acheter plusieurs platines… quel investissement ! avec une seule personne, pas besoin d’être deux pour deux platines… Il suffit de préparer le soft, d’enclencher la lecture et d’attendre la fin…











Tourner.lapache a écrit :



Encore des erreurs :P Tu comptes 48 semaines pour ajouter 4 semaines de congés ? :P Disons 7 dans le public ^^









Vite une corde…. <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









yvan a écrit :



L’article parle d’une mise à dispo sur deezer…







Bien sur mais pour Mme Michu. Tu peux néanmoins espérer qu’il y aura des sauvegardes dans un format décent disponibles à la BNF.







yvan a écrit :



Ben en fait j’en sais trop rien théoriquement parlant. Ce que j’ai vu avec mes oreilles c’est que les micros à très large bande passante qui ont des films d’aluminium très fins comme diaphragme enregistrés en 96Hz 24bits rendaient mieux ensuite qu’une prise direct qualité CD…

Spontanément je dirais que quand le son sort de l’enceinte et dans le temps qu’il met à parvenir à tes oreilles il se forme d’autres harmoniques donc il vaut mieux ré-émettre les fréquences originales et laisser le son “se faire” dans la pièce que n’émettre que le signal filtré à la prise? Si un acousticien me lit…







Oui mais là tu me parles de l’écoute et la façon dont se formerait ces harmoniques dépendrait énormément du lieu que l’on doit pouvoir modéliser, quoi qu’il arrive, comme un filtre. De mon coté, je ne vois pas trop de raisons pour que la fréquence change (effet doppler ?) ou qu’il se créé de nouvelles harmoniques à l’écoute. Après je ne suis pas un pro non plus.









yvan a écrit :



Le terme est impropre, ce serait plutôt “nettoyer” les pistes des craquements et passer un peu de psycho acoustique qui augmente les dynamiques. C’est ce qui rend bien sur CD. Dans les softs de mastering il y a des filtres spécifiques “restauration” pour ça.







Ok







yvan a écrit :



Je pensais à des vieilleries rock genre led zeppelin, beattles etc. que j’ai pu comparer. Je pense que le boulot en amont est sérieux et sur les sources originales et clairement la différence est audible.







Oui bien sur on entend des différences comme entre les CD et SACD. Mais est-ce que ce sont les mêmes masters à 100% pour le CD et le vinyle ? Je veux bien que le boulot amont soit bon : les ingés voulant un master adapté au format. Mais à ce compte là, il me parait évident que l’on entende des différences.





Selon le président de la BNF, « les œuvres en question, accessibles sous forme numérisée à la BnF, restent bien entendu dans le domaine public : tout autre éditeur peut demander à publier les mêmes textes s’il le souhaite ».



J’ai l’impression que quelqu’un a un probleme avec le terme “exclusivite”.




  • ou bien les details qui ont fuites ont inclus ce terme alors qu’il ne fait pas partie des accords BFN-secteur prive.

  • ou bien le president de la BNF ne realise pas qu’une “exclusivite” signifie le contraire de ce qu’il affirme la: d’autres editeurs seraient interdits de diffusion, au mieux sur les versions numeriques uniquement, au pire sous toute autre forme aussi.



    Etant donne qu’il a confirme la periode d’exclusivite, je propose de lui offrir un dictionnaire a son prochain anniversaire.



    nb: Et accessoirement, pourquoi un autre editeur aurait-il a “demander” a publier les memes textes? S’ils sont dans le domaine public, personne n’a plus le droit de l’autoriser… ou de l’interdire. (Sauf droit moral de l’auteur. Cas tres particulier quand meme.)








wormidable a écrit :



J’ai l’impression que quelqu’un a un probleme avec le terme “exclusivite”.




  • ou bien les details qui ont fuites ont inclus ce terme alors qu’il ne fait pas partie des accords BFN-secteur prive.

  • ou bien le president de la BNF ne realise pas qu’une “exclusivite” signifie le contraire de ce qu’il affirme la: d’autres editeurs seraient interdits de diffusion, au mieux sur les versions numeriques uniquement, au pire sous toute autre forme aussi.



    Etant donne qu’il a confirme la periode d’exclusivite, je propose de lui offrir un dictionnaire a son prochain anniversaire.



    nb: Et accessoirement, pourquoi un autre editeur aurait-il a “demander” a publier les memes textes? S’ils sont dans le domaine public, personne n’a plus le droit de l’autoriser… ou de l’interdire. (Sauf droit moral de l’auteur. Cas tres particulier quand meme.)





    Alors qu’il serait tellement plus simple et légitime de rendre public ce partenariat public-privé.

    De laisser des gens compétents l’analyser, s’exprimer, surmonter le bruit (auquel je participe), en tirer des leçons.



    Non, on continue à faire de la pédagogie “communication”, chimère des élites relayée par ses sous-fifres favoris qui gangrène tout.