Les éditeurs de presse défendent leur « taxe » sur l'indexation

Les éditeurs de presse défendent leur « taxe » sur l’indexation

Get up, tax machine

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Marc Rees

Publié dans

Droit

09/10/2012 4 minutes
40

Les éditeurs de presse défendent leur « taxe » sur l'indexation

Le Conseil Supérieur de la Propriété littéraire et artistique, conseil juridique du ministère de la Culture, va auditionner les éditeurs de presse dans le cadre de sa commission de référencement.

Selon nos informations, les éditeurs de presse ont été conviés au CSPLA afin d’être auditionnés par sa commission de référencement. Le conseil juridique du ministère a donné rendez-vous le 7 novembre prochain à Denis Bouchez, directeur du SPQN (Syndicat de la presse quotidienne régionale) et Nathalie Collin, présidente de l'IPG (Association de la presse d'information politique et générale)

 

spqn

 

Fin 2011, le CSPLA s’est vu confier une mission sur les moteurs de recherche portant sur « les outils de référencement des œuvres sur l'Internet ». Le détail des travaux pointe expressément sur le surréférencement du licite, mais également la rémunération des ayants droit dont les contenus sont référencés. Au fil des réflexions (en collaboration avec la Hadopi), la Rue de Valois se demande par exemple s’il ne serait pas « raisonnable d’exiger une autorisation préalable au titre de référencement » ou si « les opérations de référencement doivent-elles donner lieu à rémunération des ayants droit ? », avec un préalable : « faut-il identifier le manque à gagner des ayants droit et/ou le bénéfice tiré de l’opération par le « référenceur » ? » ou « comment déterminer le quantum d’une rémunération (par œuvre, par répertoire, par type d’usage réalisé par le moteur, selon la notoriété du contenu par le moteur ou inversement à cette notoriété ? ».

 

L’enjeu de cette audition s’inscrit dans la lignée des revendications de le SPQN : se faire rémunérer par les moteurs pour l’indexation des contenus, alors même que ces acteurs investissent pour optimiser leur classement... Dans leur audition au sein de la mission Lescure (vidéo), le SPQN a soutenu que c’est la presse papier qui finance le développement du numérique. Cependant, le secteur a perdu plus d’un milliard de chiffre d’affaires publicitaire. « Les recettes publicitaires s’assèchent aux profits de moteurs de recherches qui sont au plus haut niveau du degré d’agrégation et qui ont la capacité de faire du ciblage. ». Le SPQN pointe ainsi un déséquilibre économique : « les moteurs améliorent leur qualité d’indexation notamment grâce à l’inventaire et au renouvellement de nos contenus. Cela leur permet d’améliorer le ciblage publicitaire et donc leurs revenus par page ».

Abandonner le droit de refuser l'indexation en échange d'une rémunération

Juridiquement, le SPQN veut abandonner son droit d’autoriser ou refuser l’indexation de leur contenu en échange non d’une taxe, mais d’une rémunération assise sur le droit voisin. « En renonçant à ce droit, l’information sera le plus librement accessible, mais en contrepartie nous souhaitons que soit reconnue la valeur dans cette chaine-là, sous forme de rémunération » indique Nathalie Collin. « Nous souhaitons faire acter que l’indexation de ces contenus améliore la pertinence des réponses des outils technologies en particulier les moteurs, (…) améliore la pertinence de l’adéquation des publicités sur leur page et la qualité ressentie des réponses aux requêtes ». Les éditeurs de presse en appellent ainsi à l’État régulateur pour rééquilibrer les flux. « On a cru qu’on arriverait à trouver un modèle éco avec la monétisation de ce trafic » annonce le SPQN.

 

Côté gouvernement, les tentations sont grandes de transformer le principe de cette rémunération en une taxe. L’idée serait simple : une taxe sur les clics qui permettrait de fiscaliser en France les revenus des gros acteurs basés à l’étranger. Bonus de cette mesure fiscale, elle éviterait la constitution d’une nouvelle société de perception et de répartition et les flux tomberaient directement dans les poches de l’État, non du secteur.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Abandonner le droit de refuser l'indexation en échange d'une rémunération

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Commentaires (40)


De futures usines à gaz bureaucratiques de taxation bien de chez nous en préparation, avec une tripotée de fonctionnaires payés à surveiller le bon fonctionnement de la machine à café du système.



Le dernier § résume bien la mentalité de nos ‘dirigeants’ : leur intérêt, celui de dépenser un peu plus pour ‘asseoir’ les futurs votants, passe avant tout. Qui cela étonne encore ?


La musique ne s’adapte pas, la presse ne s’adapte pas, que faire ?! Taxons bien sur ! <img data-src=" />



Tiens et pis les constructeurs automobiles… subventionnons les aussi !



Tant qu’ils tiendront par la main tous ceux qui ne veulent pas faire d’effort et investir pour évoluer, pourquoi le feraient-ils ? <img data-src=" />


Ahah j’en connais qui en ont marre de bosser <img data-src=" />


Alors que tous le monde est prêt à payer pour être bien référencé. Eux veulent une taxe pour que les moteurs de recherche est l’immense honneur de pouvoir les référencer … <img data-src=" />



Je te désindexerai tous ses vieux #!@%* , vite fait bien fait , y auraient tôt fait de venir pleurer.








grunk a écrit :



Je te désindexerai tous ses vieux #!@%* , vite fait bien fait , y auraient tôt fait de venir pleurer.





C’est loin d’être aussi simple…

Oui ces journaux ont besoin d’être référencés, mais Google a également besoin de les référencer. S’il les perd (et que ses concurrents les gardent), alors Google verra ses utilisateurs partir petit à petit en France.

Et le risque de faire boule de neige dans les autres pays est important…



Mais c’est un sujet qui devrait se régler entre eux, certainement pas par une loi.



Est-ce que les moteurs auront le droit de refuser l’indexation de contenus taxés ?








Faith a écrit :



Oui ces journaux ont besoin d’être référencés, mais Google a également besoin de les référencer. S’il les perd (et que ses concurrents les gardent), alors Google verra ses utilisateurs partir petit à petit en France.







C’est pas aussi évident. Parce qu’un moteur ne sert pas à indexer que du contenu “taxable”.



Si les gens utilisent tel ou tel moteur c’est parce qu’ils aiment son interface et ses résultats. 95% de mes recherches sont sur du contenu “libre” par sur des articles de presse. Si google ne référence plus les journaux, je ne vais pas changer de moteur.

Pire un journal malin pourrait renoncer à son droit de taxe pour continuer à être référencer par les plus importants moteur et ainsi gagner de la visibilité par rapport aux autres.



La question c’est qui, du moteur ou des ayants droit, à le plus besoin de l’autre ?



D’autant plus que je trouve qu’il y a confusion entre aggregateur de contenu et moteur de recherche



J’attends le jour où les pagesjaunes vont être en faillites car ils devront payer toutes les références à ceux listés…

La presse est risible et très co$#es…


Google attends de voir je pense (si ils déréférence de suite ça fait du revenu pub en moins), mais si cette connerie passe, je donne pas cher de la vie de ces imbéciles. Ils vont tous coulés sans référencement.

Honnêtement je comprends toujours pas le problème :




  • Google publie les titres avec un petit morceau de l’article = gain pub

  • les journaux reçoivent plus de visiteur (pour lire l’article lui même) = gain pub



    Sans référencement personne n’y gagne, et si ils pensent que Google les payera pour les référencer, ils se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’au gros orteil.

    Le plus drôle dans tout ça c’est qu’a mon avis ils pensent que les gens se suffisent de lire le titre des news et ils ont peut être pas tords… la majorité des journaux se contente de publier des dépêche AFP… Il faudrait qu’ils réapprennent à faire leur boulot…




faut-il identifier le manque à gagner des ayants droit et/ou le bénéfice tiré de l’opération par le « référenceur » ?

A l’heure actuel, il est clair que c’est un bénéfice pour eux, mais ils ne l’ont pas encore compris.



Je rajouterai que je les invite à continuer tête baissé dans leur raisonnement sans avoir une vue d’ensemble et objective. Lorsque la loi passera (si elle passe) les nouveaux payeurs feront pareil, tête baissé dans leur propre raisonnement : pas de référencement, pas de taxe.

El là, le SPQN et consœur feront moins les malins et vont venir chialer.



C’est tout de même triste de voir comment l’Homme peut être obtus.


google a des accords avec l’AFP

au revoir les journal, et plus de place pour les dépêche AFP <img data-src=" /> et bing, bien fait pour les journaux

comme les belges quand ils ont essaie de négocié en force avec google


Taxe ou redevance: les flux tomberaient respectivement dans les poches de l’État ou du secteur.



C’est le seul point qui reste à négocier avant application: quand il s’agit de fric facile à encaisser, je ne me fais plus d’illusions sur leur comportement, donc ce sera taxe avec promesse d’aide accrue au secteur.



@ Pochi <img data-src=" />



Google a du déjà faire ses comptes et prévoir la modification évolutive et la diffusion virale de cette taxe: les exemples de la RCP, de la TST… sont édifiants. Sans compter l’exemple pour les autres pays ( la presse belge avait été un exemple aussi ).



Sans oublier que l’information ne passe plus obligatoirement par le goulot d’étranglement des journaleux traditionnels: il se pourrait bien que l’information alternative se voit boostée. Et c’est tant mieux.


La mutation pour ces journaux est difficile et pas aussi simple de dire comme certain le font “qu’il y a qu’a faut qu’on” trouver un modèle économique.









Pochi a écrit :



Si les gens utilisent tel ou tel moteur c’est parce qu’ils aiment son interface et ses résultats. 95% de mes recherches sont sur du contenu “libre” par sur des articles de presse. Si google ne référence plus les journaux, je ne vais pas changer de moteur.





Mais tu n’es pas le coeur de marché de Google.

Je pense (mais je peux me tromper) que sans le contenu de la presse française, Google perdrait beaucoup de parts de marché en France.





La question c’est qui, du moteur ou des ayants droit, à le plus besoin de l’autre ?



Oui, c’est la question.

Mais attention à ne pas laisser toute liberté à celui qui est le plus riche d’écraser celui qui l’est moins.



@ Nithril



Certes.



Mais se faire payer juste pour le titre par une boite qui vous emmène un client?



C’est comme une péripatéticienne qui ferait payer son proxénète lui emmenant un client en ayant laissé entendre “je connais une fille intéressante”.








Nithril a écrit :



La mutation pour ces journaux est difficile et pas aussi simple de dire comme certain le font “qu’il y a qu’a faut qu’on” trouver un modèle économique.







“il n’y a qu’à prendre les sous de google, faut qu’on fasse une loi”









ragoutoutou a écrit :



“il n’y a qu’à prendre les sous de google, faut qu’on fasse une loi”

faut qu’on raque ces ricains







<img data-src=" />



je comprend toujours pas cette taxe sur les clics.

si quelqu’un clique sur un lien google actualités, c’est bien qu’il va lire la page sur laquelle pointe ce lien.

le journal ne peut donc prétendre que google lui a volé une visite pour lui demander des sous, puisque cette visite a lieu.








Pochi a écrit :



C’est pas aussi évident. Parce qu’un moteur ne sert pas à indexer que du contenu “taxable”.



Si les gens utilisent tel ou tel moteur c’est parce qu’ils aiment son interface et ses résultats. 95% de mes recherches sont sur du contenu “libre” par sur des articles de presse. Si google ne référence plus les journaux, je ne vais pas changer de moteur.

Pire un journal malin pourrait renoncer à son droit de taxe pour continuer à être référencer par les plus importants moteur et ainsi gagner de la visibilité par rapport aux autres.



La question c’est qui, du moteur ou des ayants droit, à le plus besoin de l’autre ?



D’autant plus que je trouve qu’il y a confusion entre aggregateur de contenu et moteur de recherche





+1000



C’est marrant, mais en Belgique depuis que les journaux et autres quotidiens ont fait du bruit pour justement pas être référencés par google, ça pleure à chaudes larmes parce que ça perd trop de thune et ça licencie à tour de bras…<img data-src=" />








hellmut a écrit :



je comprend toujours pas cette taxe sur les clics.

si quelqu’un clique sur un lien google actualités, c’est bien qu’il va lire la page sur laquelle pointe ce lien.

le journal ne peut donc prétendre que google lui a volé une visite pour lui demander des sous, puisque cette visite a lieu.





Très juste…









Glasofruix a écrit :



C’est marrant, mais en Belgique depuis que les journaux et autres quotidiens ont fait du bruit pour justement pas être référencés par google, ça pleure à chaudes larmes parce que ça perd trop de thune et ça licencie à tour de bras…<img data-src=" />





Voila à quoi sert de jouer au con.

C’était prévisible.





Juridiquement, le SPQN veut abandonner son droit d’autoriser ou refuser l’indexation de leur contenu en échange non d’une taxe, mais d’une rémunération assise sur le droit voisin.



Ont-ils au moins testé la non-indexation de leurs contenus ?

Avec quel bilan ?



Quitte à aller jusqu’au bout de cette logique, pourquoi ne pas accorder aux FAI les mêmes droits qu’aux NMPP qu’à Presstalis ?








Ishan a écrit :



Google attends de voir je pense (si ils déréférence de suite ça fait du revenu pub en moins), mais si cette connerie passe, je donne pas cher de la vie de ces imbéciles. Ils vont tous coulés sans référencement.

Honnêtement je comprends toujours pas le problème :




  • Google publie les titres avec un petit morceau de l’article = gain pub

  • les journaux reçoivent plus de visiteur (pour lire l’article lui même) = gain pub



    Sans référencement personne n’y gagne, et si ils pensent que Google les payera pour les référencer, ils se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’au gros orteil.

    Le plus drôle dans tout ça c’est qu’a mon avis ils pensent que les gens se suffisent de lire le titre des news et ils ont peut être pas tords… la majorité des journaux se contente de publier des dépêche AFP… Il faudrait qu’ils réapprennent à faire leur boulot…







    +1



Google et la presse sont devenu inter dépendant, ils doivent régler cela entre eux, Google n’a pas le droit de se servir de leur notoriété et contenu pour être un bon moteur et à l’inverse la presse n’a pas de “droit” de taxer un moteur de recherche.








Faith a écrit :



Mais tu n’es pas le coeur de marché de Google.

Je pense (mais je peux me tromper) que sans le contenu de la presse française, Google perdrait beaucoup de parts de marché en France.



.







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pas sûr de la PDM d’utilisateurs de Google qui connaissent Gnews .

De plus il y a plein de journaux pure player qui seront ravis de prendre la place des dinosaures.

Pondre des resucées de dépêches AFP c’est pas du travail de journalistes. (si ? )



Après, si l’accroche est bonne, que le sujet le nécessite et qu’on pense que le journal proposera une analyse pertinente alors on va voir l’article en entier sur leur site.

Si certains journaux sont prêts à payer des “journalistes” uniquement pour qu’ils lancent leur dictionnaire de synonymes c’est leur problème mais qu’ils n’espèrent pas répercuter le coût chez Google.












Hysterias a écrit :



Google et la presse sont devenu inter dépendant, ils doivent régler cela entre eux, Google n’a pas le droit de se servir de leur notoriété et contenu pour être un bon moteur







Qu’entends-tu par là? Tu veux dire que Google n’a pas le droit de générer des revenus sur base de la présentation des résultats d’indexage? Quelle est l’alternative pour garder un modèle financier raisonnable? Faire payer les sites pour qu’ils aient le droit d’être indexés?









v1nce a écrit :



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pas sûr de la PDM d’utilisateurs de Google qui connaissent Gnews .





Il me semble que le sujet est plus large que GNews et que quand ils parlent d’indexation, ça inclut GSearch également.





Côté gouvernement, les tentations sont grandes de transformer le principe de cette rémunération en une taxe



Il leur arrive de ne pas penser à taxer quelque chose ?








Faith a écrit :



Il me semble que le sujet est plus large que GNews et que quand ils parlent d’indexation, ça inclut GSearch également.







Leur connerie a plus de limite alors









Deep_INpact a écrit :



Il leur arrive de ne pas penser à taxer quelque chose ?





Si, quand la chose est déjà taxée, ils n’y pensent plus !









FrenchPig a écrit :



Si, quand la chose est déjà taxée, ils n’y pensent plus !





Par contre, ils peuvent alors penser à l’augmenter…



Oh tiens, une idee toute bete pour Google:




  • changer son robot d’indexation de news en non indexation par defaut.

  • chercher un robot.txt avec “allow”.

  • compter combien de sites ajoutent le fichier en urgence pour rester indexes. (modif gratuite et rapide, tous les petits sites le feront instantanement, les gros suivront en quelques heures.)

  • rigoler entre collegues.

    (petit oubli…) - publier le tout et rigoler avec le reste du monde.

  • presenter le tout a la commission: “voyez, maintenant ils nous y autorisent explicitement.”








wormidable a écrit :



Oh tiens, une idee toute bete pour Google:




  • changer son robot d’indexation de news en non indexation par defaut.

  • chercher un robot.txt avec “allow”.

  • compter combien de sites ajoutent le fichier en urgence pour rester indexes. (modif gratuite et rapide, tous les petits sites le feront instantanement, les gros suivront en quelques heures.)

  • rigoler entre collegues.

    (petit oubli…) - publier le tout et rigoler avec le reste du monde.

  • presenter le tout a la commission: “voyez, maintenant ils nous y autorisent explicitement.”





    Tout à fait faisable pour un site web d’étudiant en informatique réalisé dans un coin. Absolument absurde pour une compagnie valant des milliards et donnant du travail à plusieurs dizaines de milliers d’employés directement et à des centaines de milliers/millions indirectement.









Faith a écrit :



Tout à fait faisable pour un site web d’étudiant en informatique réalisé dans un coin. Absolument absurde pour une compagnie valant des milliards et donnant du travail à plusieurs dizaines de milliers d’employés directement et à des centaines de milliers/millions indirectement.





Je ne vois pas le probleme. Ils changent leurs algos regulierement, parfois de maniere tres discutable, toujours de maniere abrupte… Une modification de cet ordre me semble assez mineure en comparaison de leur “prise en compte des requetes DMCA ciblant un site”, ou de la mise a jour “Panda”.

Il y a certainement deja un filtre sur le robots.txt, changer le comportement par defaut ne me semble pas terriblement tordu.









wormidable a écrit :



Je ne vois pas le probleme. Ils changent leurs algos regulierement, parfois de maniere tres discutable, toujours de maniere abrupte… Une modification de cet ordre me semble assez mineure en comparaison de leur “prise en compte des requetes DMCA ciblant un site”, ou de la mise a jour “Panda”.

Il y a certainement deja un filtre sur le robots.txt, changer le comportement par defaut ne me semble pas terriblement tordu.







Oui enfin la tu parle de désindexer purement et simplement. l’ampleur n’est pas la même.









Hysterias a écrit :



Oui enfin la tu parle de désindexer purement et simplement. l’ampleur n’est pas la même.





Tout comme l’INpact en terme d’exhaustivité et de précision des réponses, donc en terme d’image de marque, donc en terme financier.









Hysterias a écrit :



Oui enfin la tu parle de désindexer purement et simplement. l’ampleur n’est pas la même.





“Je” parle de desindexer?

Ce sont ces moyen-ageux de la “presse” qui veulent faire payer pour des liens… et deux-trois lignes de citation. Si ca les ennuie tant que ca d’etre indexes, passons a un systeme d’opt-in. La solution que j’ai “proposee” (a la base plus par ironie qu’autre chose) a tout de meme plusieurs points positifs.




  • Elle s’appuie sur un systeme existant et connu.

  • Avec quelques jours (soyons genereux, disons un mois) de preavis, tout le monde a le temps de s’adapter. (Pour ecrire une ligne dans un fichier texte. Google pourrait meme se montrer sympa a l’extreme et ecrire un ou deux exemples dans une faq.. oh ca existe deja.)

  • Avec ca, on evite le probleme du raleur qui pretend qu’on l’a indexe a l’insu de son plein gre.



    Apres, mais cela a deja ete dit, si ce sont les deux-trois lignes de citation qui les ennuie, c’est qu’ils ne font que recopier des depeches AFP. Ou pas loin. Pas ce qu’on appellerait du “journalisme”, donc pas exactement le genre “d’articles” dont ils peuvent se vanter.



Le 13/10/2012 à 18h 25







ragoutoutou a écrit :



Qu’entends-tu par là? Tu veux dire que Google n’a pas le droit de générer des revenus sur base de la présentation des résultats d’indexage? Quelle est l’alternative pour garder un modèle financier raisonnable? Faire payer les sites pour qu’ils aient le droit d’être indexés?





il ya trois principes de fonctionnement:



pas de taxe:

service gratuit: pas de taxes &gt; lobbying, pub people musique presse spécialisée rentable car cela attire les sponsors

google fait payer le referencement lobbying, pas de neutralité et dépendance, monopole de l’informations.





taxe:

google paie pour indexer les sites:: neutralité indépendance. soucis de la qualité., presse générale, informations









olivier4 a écrit :



taxe:

google paie pour indexer les sites:: neutralité indépendance. soucis de la qualité., presse générale, informations







oui oui, top crédibilité comme disait l’autre <img data-src=" />

La taxe va régler tous les maux, rendre le web plus neutre et améliorer le contenu des sites, tout comme les J.O. de Pékin ont amenés la démocratie dans l’empire du milieu…



Sérieusement, à part rapporter un peu plus de fric à la presse, je ne vois pas ce que ça va améliorer…



Par contre, cela va créer un précédent et une distorsion qui mèneront à des nouvelles revendications de la part d’autres acteurs du web (pourquoi Google ne rémunérerait-il pas aussi les blogs, les sites associatifs, marmiton, doctissimo et autres…).



Enfin bon, il y a fort à parier que, dès apparition de la taxe, Google coupera le référencement des sites de presse, jusqu’à ce que la taxe soit abrogée, ou qu’à défaut, il y ait eu quelques faillites et une loi obligeant Google à référencer tous les sites de presse.