Partage : un sociologue dénonce la confusion des genres de la Hadopi

Partage : un sociologue dénonce la confusion des genres de la Hadopi

Le savant et le politique

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Marc Rees

Publié dans

Droit

17/09/2012 5 minutes
68

Partage : un sociologue dénonce la confusion des genres de la Hadopi

Pierre Mercklé est sociologue, maître de conférence à l'ENS de Lyon et chercheur au Centre Max Weber. Il a publié un billet intitulé « Le savant et le policier, ou pourquoi je ne participe pas à une enquête de l’HADOPI ». Il raconte avoir été sollicité par un grand cabinet d’études commandité par la Hadopi. Et pourquoi il a décliné l’invitation.

hadopi labs


L’enjeu de cette enquête ? Une étude sur « l’évolution des pratiques de partage et le panier moyen de consommation de biens culturels de l’ère prénumérique à nos jours ». De fait, cette étude ne nous est pas étrangère. Elle correspond à l‘appel d’offres lancé par la Rue de Texel en mars 2011.  « Le présent marché doit permettre à l'Hadopi de connaître l'évolution des pratiques culturelles et les usages culturels des années 80 à nos jours et l'évolution du panier moyen dédié à la culture » selon l’appel d’offres. Pour cette étude, la Hadopi a mis 50 000 euros sur la table, en guise de budget initial.

 

Pierre Mercklé s’était vu confier un document en préparation d’un entretien. « Comme le précisait la grille d’entretien qui m’avait été communiquée, il s’agissait de me demander notamment comment avait évolué la notion de pratique culturelle depuis trente ans, et la distinction entre activité de communication et activité culturelle ; comment avaient évolué les modalités d’acquisition, de copie, d’échange et d’utilisation des contenus culturels (…) » Bref, savoir comment a évolué le partage de biens culturels des années 80 jusqu’à nos jours, alors que la Hadopi n’était qu’une institution de roman d’anticipation.

Une mascarade

Problème pour la Hadopi, le chercheur a finalement refusé cette étude. Et surtout, il a pris la peine d’expliquer pourquoi. En six lettres : « HADOPI ». En substance, il ne veut se prêter à ce drôle de jeu avec cette autorité dont la raison d’être est la lutte contre l’échange libre et gratuit. « Je suis défavorable à la conception du droit d’auteur sur laquelle s’appuie cette mission, mais là encore, ce n’est pas le problème. Le problème véritable, c’est qu’à mon sens il y a une grave confusion dans le fait qu’une institution au moins normative (sinon clairement policière), chargée d’une mission qui conduit à la sanction judiciaire des contrevenants à une règle qu’elle doit promouvoir, puisse en même temps être la commanditaire d’une étude indépendante, dont les conclusions peuvent possiblement porter sur le bien-fondé économique et social de cette règle. »

 

Et l’intéressé de fustiger cette grave confusion des genres. « Une partie de la tradition sociologique s’est inaugurée par l’établissement d’une distinction inconciliable entre « le savant » et « le politique ». On peut évidemment discuter l’intransigeance de la position wébérienne, mais pas au point de se prêter au jeu de l’alliance entre le savant et le policier qui sous-tend la sollicitation qui m’a été adressée. Ce n’est pas que les missions de police soient détestables par principe, c’est qu’elles ne sont pas compatibles avec les missions scientifiques ».

Etudier le partage et proclamer son impasse

Vient ensuite la question des fameux Labs. Rappelons que ces cellules n’ont aucune existence juridique, mais elles sont un lieu où le secrétaire général de la Hadopi se plait à convier tous les opposants. On le comprend, l’enjeu est simple : il vise à rapprocher la critique du critiqué et dans le même temps contenir les dissensions sous le toit de la Rue de Texel. Ces labs donnent dans le même temps le sentiment de transparence quand tambourine aux étages inaccessibles de la Rue de Texel, l'usine de la riposte graduée.

 

Mais le sociologue ne s’attache pas à ces points. Il note avant tout un sujet créé dans ces fameux Labs intitulé « l’impasse du partage ». Et cela fait mouche. « Comment peut-on à la fois prétendre étudier sans a priori les pratiques de partages, et en même temps proclamer « l’impasse du partage » sur la page d’accueil de ses « labs » ? On dirait que l’HADOPI a déjà la réponse à sa question avant même de l’avoir posée… Ici, concrètement, et malgré toutes les déclarations de principes imaginables, je ne dispose d’aucune garantie sur les usages de mes réponses, et plus généralement sur les usages de l’étude ainsi commanditée, de plus dans un contexte encore compliqué par la précarité de l’avenir proche de ladite institution ». 

 

Il souligne aussi que le sujet de l'enquête a fait l’objet d’une consultation dans le forum des Labs. Annoncée le 28 novembre 2011 elle devait s’achever le 30 novembre 2011. Pierre Mercklé l’assure : voilà autant d’indices qui montrent que la « HADOPI fait de la politique, et donc elle ne peut pas prétendre faire de la science. Ses études sont politiques, pas scientifiques. Je pourrais m’y prêter à deux conditions : 1. À condition de ne pas être sociologue, et 2. À condition d’être favorable à la politique ainsi défendue. Hélas, au moins une de ces deux conditions n’est pas remplie… »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une mascarade

Commentaires (68)


euh ouais, enfin si il prend les labs, espace de discussion et de reflexion collaboratif, pour des communiqués de l’hadopi aussi, ça n’aide pas vraiment



ps: la conversation citée montre justement que le délai a été étendu après coup, vu que les infos parues le 28 influençaient a priori le débat


En lisant le titre, sur le coup j’ai compris :





Partage : un scientologue dénonce la confusion des genres de la Hadopi





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Et quand tu lis qui finance ses recherches …








Erebuss a écrit :



Et quand tu lis qui finance ses recherches …







? tu peux expliciter ?



j’ai juste un poil l’impression qu’il fait un poil de la politique en se plaignant des gens qui font de la politique, mais c’est son droit le plus strict..



Ça aurait été inutile de faire cette étude : on aurait vu qui avait commandité la demande -&gt; difficile d’obtenir un résultat neutre. D’autant plus que la Hadopi a l’art et la manière de tourner les chiffres et les faits en leur faveur.








Ravaged a écrit :



Ça aurait été inutile de faire cette étude : on aurait vu qui avait commandité la demande -&gt; difficile d’obtenir un résultat neutre. D’autant plus que la Hadopi a l’art et la manière de tourner les chiffres et les faits en leur faveur.





Exactement, le gars semble plutôt honnête… d’ailleurs il s’explique par rapport à sa démarche





Erebuss a écrit :



Et quand tu lis qui finance ses recherches …





?

Prof à l’ENS (Maitre de conférence et détaché au CNRS, c’est douteux ?





Tim-timmy a écrit :



j’ai juste un poil l’impression qu’il fait un poil de la politique en se plaignant des gens qui font de la politique, mais c’est son droit le plus strict..





En quoi justifier un refus est un discourt politique. Il expose seulement son désaccord




Arf dsl doublon









Erebuss a écrit :



Et quand tu lis qui finance ses recherches …







Ben les contribuables… :-/









Ravaged a écrit :



Ça aurait été inutile de faire cette étude : on aurait vu qui avait commandité la demande -&gt; difficile d’obtenir un résultat neutre. D’autant plus que la Hadopi a l’art et la manière de tourner les chiffres et les faits en leur faveur.







Moi je vois surtout qu’il aurait pu faire son étude et montrer que l’HADOPI va droit dans le mur !



En refusant il permet à un autre sociologue, moins scrupuleux, de prendre sa place et, peut être, de sortir une conclusion allant dans le sens de nos têtes pensantes.









Ravaged a écrit :



Ça aurait été inutile de faire cette étude : on aurait vu qui avait commandité la demande -&gt; difficile d’obtenir un résultat neutre. D’autant plus que la Hadopi a l’art et la manière de tourner les chiffres et les faits en leur faveur.







Moi je vois surtout qu’il aurait pu faire son étude et montrer que l’HADOPI va droit dans le mur !



En refusant il permet à un autre sociologue, moins scrupuleux, de prendre sa place et, peut être, de sortir une conclusion allant dans le sens de nos têtes pensantes.



[quote]HADOPI fait de la politique, et donc elle ne peut pas prétendre faire de la science.[/quote}

Tout est dit.



Afin de tenter de faire entrer dans la “morale” les pratiques hadopiennes, on fait de la sociologie, et on tente de faire enter dans le dictionnaire partage=vol, sans doute ?



Ce monsieur a bien eu raison de les envoyer paître !








jiph a écrit :



Moi je vois surtout qu’il aurait pu faire son étude et montrer que l’HADOPI va droit dans le mur !



En refusant il permet à un autre sociologue, moins scrupuleux, de prendre sa place et, peut être, de sortir une conclusion allant dans le sens de nos têtes pensantes.







Et non, parce que c’est pas ce qui lui était demandé. Si il refuse, c’est parce qu’il sait que son étude servira à promouvoir le bienfondé de l’HADOPI alors que justement, il n’y croit pas.



Je trouve ça honnête.









Tim-timmy a écrit :



euh ouais, enfin si il prend les labs, espace de discussion et de reflexion collaboratif, pour des communiqués de l’hadopi aussi, ça n’aide pas vraiment



ps: la conversation citée montre justement que le délai a été étendu après coup, vu que les infos parues le 28 influençaient a priori le débat







‘fin comme déjà dit sur d’autre sujet (open-source et le piratage) peut on vraiment parler d’espace de discussion lorsque La réponse attendue est dans la question ? <img data-src=" />



J’ai déjà été faire un tour sur les labs (d’ailleurs tout un chacun peut commenter, j’y avais croisé kamuiski au détour d’un post si ma mémoire me fait pas défaut). On voit bien comment la discussion ne souffre d’aucun débat qui pourrait faire avancer les choses.



Quand on entend dire par l’expert juridique sur la propriété intellectuelle que c’est normal que la propriété (et les droits s’y rattachant) d’une oeuvre soit transmise en héritage, parce que bon c’est dégueulasse que les enfants n’aient rien (en corrélant avec un bien immobilier !!!)… Alors qu’on sait tout un chacun que cette transmission de patrimoine intellectuel n’a été créée que pour les entreprises “d’exploitations” type major and co et que dans tout les cas ça n’empêche pas les enfants d’hériter des sommes des droits déjà perçus… On voit le niveau de débat. <img data-src=" /> <img data-src=" />



ces labs sont à vomir



“La préparation de l’étude pour laquelle je suis sollicité avait fait en effet l’objet d’une consultation publique sur le site des « labs » de l’HADOPI, où chacun était invité à laisser des commentaires. Comme j’étais curieux de ces commentaires, je suis parti à leur recherche… Il y en a en tout et pour tout 14, de 9 personnes différentes (dont au moins 3 membres identifiables de l’HADOPI). C’est que la consultation, qui prenait fin le 30 novembre 2011, a été annoncée publiquement… le 28 novembre 2011 !”



Bravo la consultation !!!



“Pour finir, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en découvrant la page d’accueil des fameux « labs » d’HADOPI, reproduite ci-dessous : ceux-ci y sont présentés comme les « ateliers collaboratifs » de l’HADOPI, auxquels nous sommes tous conviés à participer… Mais juste en dessous, on remarque vite la mention : « L’accès à certaines fonctionnalités du site est temporairement désactivé, dont les commentaires. Merci de votre compréhension. » Etant donnée la conception de la collaboration ainsi affichée, vous comprendrez au moins en partie mes réserves !”



Quel sens du débat


Le lien vers le forum des labs de la Hadopi ne fonctionne même pas !!!





Site off-line

The site is currently not available due to technical problems. Please try again later. Thank you for your understanding.



If you are the maintainer of this site, please check your database settings in the settings.php file and ensure that your hosting provider’s database server is running. For more help, see the handbook, or contact your hosting provider.





EDIT: ah tiens, ça revient…


ben ça reste dans le procés d’intentions du début des labs “ben non c’est des vilains, on va pas coopérer avec eux, ils conclueront contre nous, vaut mieux les laisser conclure seuls… puis ceux qui coopèrent sont des vendus à leur cause” . Je l’avais déploré, et je le déplore toujours..



mais oui, dans son papier, il évoque trois indices de partialité, en oubliant que




  • eric walter est intervenu pour repousser le délai dont il parle, justement sur le forum de discussion, en prenant donc en compte la remarque qu’il pointe

  • le souci des commentaires fermés sur les labs semblait ponctuel, j’ai pas vu de message à l’instant

  • les labs sont un espace d’échange, pas de communiqués de l’hadopi …



    ça fait un peu léger du coup si on prend cela en compte, même pci le corrige sur les labs, sans pour autant disqualifier son argument (joli “il ne s’attarde pas sur ces points.”)








tschaggatta a écrit :



“Pour finir, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en découvrant la page d’accueil des fameux « labs » d’HADOPI, reproduite ci-dessous : ceux-ci y sont présentés comme les « ateliers collaboratifs » de l’HADOPI, auxquels nous sommes tous conviés à participer… Mais juste en dessous, on remarque vite la mention : « L’accès à certaines fonctionnalités du site est temporairement désactivé, dont les commentaires. Merci de votre compréhension. » Etant donnée la conception de la collaboration ainsi affichée, vous comprendrez au moins en partie mes réserves !”



Quel sens du débat







Lol ça m’étonne pas que les commentaires aient été désactivés (voir mon commentaire juste au dessus).









maxxyme a écrit :



Le lien vers le forum des labs de la Hadopi ne fonctionne même pas !!!







EDIT: ah tiens, ça revient…





L’effet PCI est de retour <img data-src=" />









tschaggatta a écrit :



“La préparation de l’étude pour laquelle je suis sollicité avait fait en effet l’objet d’une consultation publique sur le site des « labs » de l’HADOPI, où chacun était invité à laisser des commentaires. Comme j’étais curieux de ces commentaires, je suis parti à leur recherche… Il y en a en tout et pour tout 14, de 9 personnes différentes (dont au moins 3 membres identifiables de l’HADOPI). C’est que la consultation, qui prenait fin le 30 novembre 2011, a été annoncée publiquement… le 28 novembre 2011 !”



Bravo la consultation !!!



“Pour finir, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en découvrant la page d’accueil des fameux « labs » d’HADOPI, reproduite ci-dessous : ceux-ci y sont présentés comme les « ateliers collaboratifs » de l’HADOPI, auxquels nous sommes tous conviés à participer… Mais juste en dessous, on remarque vite la mention : « L’accès à certaines fonctionnalités du site est temporairement désactivé, dont les commentaires. Merci de votre compréhension. » Etant donnée la conception de la collaboration ainsi affichée, vous comprendrez au moins en partie mes réserves !”



Quel sens du débat







sauf que c’est revenu depuis, c’était bien ponctuel, et que Walter est intervenu pour dire qu’un mois de plus à la consultation était correct, pour prendre en compte ces observations



Lui non plus n’est pas net dans sa tête. Il pouvait fort bien faire une étude sur le partage au frais d’hadopi. Mais il semble que si le résultat ne correspond pas au attente du payeur, il ne pourrait le communiquer (de peur de ne pas être payer ?).

Bien sûr que pour des marchands c’est une impasse le partage, pourtant on partage beaucoup de chose sans en tirer un profit pécuniaire, mais des profits humains.


Sur les labs hadopi (cf comm au dessus)







caesar a écrit :



Purée le SUPER christophe alleaume

Je m’étais insurgé contre les raccourcis foireux qu’il emploie :



http://labs.hadopi.fr/actualites/du-notice-take-down-au-notice-stay-down



Exemple





N’est il pas génial ? Pareil comparer le droit d’auteur au droit de succession, alors qu’il y a une taxe sur la succession !








Bientôt sur PCI : Un proctologue analyse l’application d’HADOPI.



Vous l’avez bien dans le cul.




Ici, concrètement, et malgré toutes les déclarations de principes imaginables, je ne dispose d’aucune garantie sur les usages de mes réponses, et plus généralement sur les usages de l’étude ainsi commanditée





Ah mon avis, il est surtout là le motif de son refus. Le mélange des genres est un peu tiré par les cheveux surtout lorsqu’il dit ça :





Comment peut-on à la fois prétendre étudier sans a priori les pratiques de partages, et en même temps proclamer « l’impasse du partage » sur la page d’accueil de ses « labs » ?



Ben en faisant appel à un indépendant, comme toi, nigaud.








paradise a écrit :



[quote]HADOPI fait de la politique, et donc elle ne peut pas prétendre faire de la science.[/quote}

Tout est dit.



Afin de tenter de faire entrer dans la “morale” les pratiques hadopiennes, on fait de la sociologie, et on tente de faire enter dans le dictionnaire partage=vol, sans doute ?



Ce monsieur a bien eu raison de les envoyer paître !







+1. Cela s’appelle de l’intégrité professionnelle.



Il n’y a pas de discussion possible avec quelqu’un dont la seule motivation est d’avoir raison, coûte que coûte. Et qui ignore purement et simplement, dans les propos de son interlocuteur, tout ce qui démontrerait l’inanité du dogme qu’il défend.









kozeidon a écrit :



Bientôt sur PCI : Un proctologue analyse l’application d’HADOPI.



Vous l’avez bien dans le cul.





La vraie question est : Docteur, comment on soigne ça ? <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Une partie de la tradition sociologique s’est inaugurée par l’établissement d’une distinction inconciliable entre « le savant » et « le politique ». On peut évidemment discuter l’intransigeance de la position wébérienne, mais pas au point de se prêter au jeu de l’alliance entre le savant et le policier qui sous-tend la sollicitation qui m’a été adressée



<img data-src=" />



Pour ceux qui pensent que le chercheur fait de la politique en disant ne pas en faire, je tiens juste à ajouter que toute science humaine implique des biais, et que justement il veut éviter le biais politique qui constitue cette étude. Dire que cette étude est un fait politique n’est pas juste du brassage de vent “politique”, mais au contraire un acte visant à séparer science et politique.





Comment peut-on à la fois prétendre étudier sans a priori les pratiques de partages, et en même temps proclamer « l’impasse du partage » sur la page d’accueil de ses « labs » ?



Et paf <img data-src=" />

Je crois qu’on peut pas faire plus clair : études + a priori = pas de science. Du politique à la rigueur.








Tim-timmy a écrit :



mais oui, dans son papier, il évoque trois indices de partialité, en oubliant que




  • eric walter est intervenu pour repousser le délai dont il parle, justement sur le forum de discussion, en prenant donc en compte la remarque qu’il pointe

  • le souci des commentaires fermés sur les labs semblait ponctuel, j’ai pas vu de message à l’instant

  • les labs sont un espace d’échange, pas de communiqués de l’hadopi …









    De deux choses l’une, soit vous êtes d’une très grande naïveté, ce dont je doute. Soit vous êtes volontairement intellectuellement malhonnête en croyant que la HADOPI est un espace de discussion ouvert et objectif.

    Toute institution crée dans un but spécifique et doté d’une idéologie inscrite dans son existence même ne pourrait accoucher de conclusions niant sa propre existence.



    Soit dit en passant, la conclusion de ce chercheur serait celle de la toute grosse majorité des chercheurs en Sciences Sociales digne de ce nom. Les écueils éthique à participer à ce genre d’étude sont de loin trop nombreux …









linkin623 a écrit :



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Pour ceux qui pensent que le chercheur fait de la politique en disant ne pas en faire, je tiens juste à ajouter que toute science humaine implique des biais, et que justement il veut éviter le biais politique qui constitue cette étude. Dire que cette étude est un fait politique n’est pas juste du brassage de vent “politique”, mais au contraire un acte visant à séparer science et politique.





Et paf <img data-src=" />

Je crois qu’on peut pas faire plus clair : études + a priori = pas de science. Du politique à la rigueur.







oui, c’est son droit … mais refuser a priori sous pretexte que ça peut être mal utilisé après, ça ne fera jamais avancer le schmilblick, ça fait juste opposant borné .. Demander des garanties d’indépendance ok, se plaindre (avec un écho assez important vu qu’on parle du web, plutot anti hadopi) si c’est vraiment mal utilisé, pourquoi pas .. sauf que pour l’instant il n’a pas vraiment d’exemples de ce comportement à fournir (cf ses “indices” qui se démontent tout seuls ..).. bref, il a raison, mais on ne saura jamais si il a raison ou pas du coup :p



@glyphe; ben son étude porte sur « l’évolution des pratiques de partage et le panier moyen de consommation de biens culturels de l’ère prénumérique à nos jours » … pas vraiment non plus critique pour l’existence de l’hadopi …





après, on peut créer une seconde agence d’études, une de sanction, une qui fait le lien,e t une qui fait le café, mais il me semble que c’est peu à la mode depuis aujourd’hui –’



ps: arcep = études sur le domaine + pouvoir de contrôle et de sanction aussi, il faut également réfuter leurs travaux du fait de ce biais ? ou le prendre en compte pour ce qu’il est, à tête reposée, sans vouloir absolument tout voir par celui-là ?








kozeidon a écrit :



Bientôt sur PCI : Un proctologue analyse l’application d’HADOPI.



Vous l’avez bien dans le cul.





150 € c’est deux billets, c’est pas lourd et sa se roule.<img data-src=" />









Tim-timmy a écrit :



ps: arcep = études sur le domaine + pouvoir de contrôle et de sanction aussi, il faut également réfuter leurs travaux du fait de ce biais ? ou le prendre en compte pour ce qu’il est, à tête reposée, sans vouloir absolument tout voir par celui-là ?







Pouvoir de contrôle oui par rapport a l’évolution de la fibre dans les villes et les campagne,mais pouvoir d’investigation non et après ont s’étonnera qu’il a fallut 15 ans pour condamner SFR,Orange et Bouygues pour entente sur les prix de la concurrence…



Comment exercer un pouvoir de sanction sans possibilité d’investigation ? Vous avez une heures pour rendre la copie.









Commentaire_supprime a écrit :



+1. Cela s’appelle de l’intégrité professionnelle.



Il n’y a pas de discussion possible avec quelqu’un dont la seule motivation est d’avoir raison, coûte que coûte. Et qui ignore purement et simplement, dans les propos de son interlocuteur, tout ce qui démontrerait l’inanité du dogme qu’il défend.







La construction du schéma de pensée de l’individu se fait très tôt en fait, et il est difficile de lui faire changer certaines de ses vues quand cela remet en cause une trop grande partie dudit schéma.



Pour les problèmes complexes, ou non solvables, ou qui sont à la limite des sciences empiriques (climat, économie, politique, etc), il existera toujours des catégories de faits qui supporteront 2 (ou plus) positions contradictoires. L’individu se servira de cette caractéristique pour renforcer son schéma de pensée, parce que c’est plus facile et confortable que d’investir dans une remise en cause (avec toute la cascade de conséquences que cela implique). Quand il le fait, l’épiphanie est irréversible.



J’ai bien apprécié ton commentaire de vendredi.









Tim-timmy a écrit :



oui, c’est son droit … mais refuser a priori sous pretexte que ça peut être mal utilisé après, ça ne fera jamais avancer le schmilblick, ça fait juste opposant borné .. Demander des garanties d’indépendance ok, se plaindre (avec un écho assez important vu qu’on parle du web, plutot anti hadopi) si c’est vraiment mal utilisé, pourquoi pas .. sauf que pour l’instant il n’a pas vraiment d’exemples de ce comportement à fournir (cf ses “indices” qui se démontent tout seuls ..).. bref, il a raison, mais on ne saura jamais si il a raison ou pas du coup :p



@glyphe; ben son étude porte sur « l’évolution des pratiques de partage et le panier moyen de consommation de biens culturels de l’ère prénumérique à nos jours » … pas vraiment non plus critique pour l’existence de l’hadopi …





après, on peut créer une seconde agence d’études, une de sanction, une qui fait le lien,e t une qui fait le café, mais il me semble que c’est peu à la mode depuis aujourd’hui –’





oui un peut comme les études de philip morris sur les bienfaits du tabac… plus généralement bon nombres d’études ne rentrant pas de le businness plan ou le but rechercher pas une entreprise ou une institution ne sont pas également publiées ou utilisées .

et prétendre que la HADOPI ne le fera pas est oublié la façon dont ils ont présentés les chiffres du téléchargement (échelle logarithmiques, oublié le streaming et direct dl ect ect).









Erebuss a écrit :



Et quand tu lis qui finance ses recherches …







L’argument fallacieux par excellence. Autant dire que ton interrogation démontre seulement le peu de profondeur de ta ‘réflexion’.









DarKCallistO a écrit :



Comment exercer un pouvoir de sanction sans possibilité d’investigation ? Vous avez une heures pour rendre la copie.







Facile : les possibilités d’investigation n’étant pas justifiées en premier lieu (une industrie privée n’a pas à se servir des facilités publiques pour protéger son business), le pouvoir de sanction n’est pas nécessaire.





On dirait que l’HADOPI a déjà la réponse à sa question avant même de l’avoir posée…



J’ai déjà fait remarquer ça récemment dans les commentaires, à propos d’une autre question qui concernait le libre.








tmtisfree a écrit :



L’argument fallacieux par excellence. Autant dire que ton interrogation démontre seulement le peu de profondeur de ta ‘réflexion’.

Facile : les possibilités d’investigation n’étant pas justifiées en premier lieu (une industrie privée n’a pas à se servir des facilités publiques pour protéger son business), le pouvoir de sanction n’est pas nécessaire.







yep, aucun besoin d’un tribunal du commerce ou d’autres facilités publiques, les industries privées doivent se démerder !







Winderly a écrit :



J’ai déjà fait remarquer ça récemment dans les commentaires, à propos d’une autre question qui concernait le libre.







ben le fait de refuser d’apporter le contre argument sous pretexte qu’ils ont des idées préconçues et ne les écouteront pas est aussi fallacieux, surtout sans exemple concret de moments où c’est arrivé. Ca montre juste qu’on a soi même des idées préconçues… oeuf et poule enfin réunies :p(et dans ce cas prendre un post sur les labs comme une position tranchée est méconnaître le principe du bouzin)





Vient ensuite la question des fameux Labs. Rappelons que ces cellules n’ont aucune existence juridique, mais elles sont un lieu où le secrétaire général de la Hadopi se plait à convier tous les opposants.





À ce propos en janvier 2011, PCI donnait la parole à un blogueur voulant participer aux labs.

Un petit retour après 20 mois d’expérience ?








tmtisfree a écrit :



L’argument fallacieux par excellence. Autant dire que ton interrogation démontre seulement le peu de profondeur de ta ‘réflexion’.







Bah disons que son argumentation prend un coup quand même …

Le savant doit être séparé du politique, mais le politique finance directement le savant là en l’occurence.



C’est dommage cette sortie qui semble être plus un coup de pub qu’autre chose, il y a des billets sympathiques sur son site :)









Zergy a écrit :



150 € c’est deux billets, c’est pas lourd et sa se roule.<img data-src=" />





t’as des billets de 75€ ?

appelle la DGCCRF









WereWindle a écrit :



t’as des billets de 75€ ?

appelle la DGCCRF





1 de 100,00 € + 1 de 50,00 € ?









_fefe_ a écrit :



1 de 100,00 € + 1 de 50,00 € ?





oui non mais la journée a été longue <img data-src=" />









_fefe_ a écrit :



1 de 100,00 € + 1 de 50,00 € ?







C’est ce que j’ai payé pour avoir Cosmos 1999 en DVD (deux saisons), il y a une dizaine d’année. Et c’est plus long à regarder et à entendre que 2 Rihanna <img data-src=" />









Tim-timmy a écrit :



oui, c’est son droit … mais refuser a priori sous pretexte que ça peut être mal utilisé après, ça ne fera jamais avancer le schmilblick, ça fait juste opposant borné .. Demander des garanties d’indépendance ok, se plaindre (avec un écho assez important vu qu’on parle du web, plutot anti hadopi) si c’est vraiment mal utilisé, pourquoi pas .. sauf que pour l’instant il n’a pas vraiment d’exemples de ce comportement à fournir (cf ses “indices” qui se démontent tout seuls ..).. bref, il a raison, mais on ne saura jamais si il a raison ou pas du coup :p







Ton raisonnement se tient, mais avoue quand même que le doute est permis quand à l’utilisation d’une étude pareil, commandée par HADOPI qui est aussi indépendante que Pascal Nègre. Au mieux HADOPI en fait des résultats non exploités, au pire seuls certains chiffres sont donnés avec son nom en bas et le font passer pour un con.

Donc le ratio avantages/entourloupe est franchement par attrayant<img data-src=" />









Erebuss a écrit :



Bah disons que son argumentation prend un coup quand même …

Le savant doit être séparé du politique, mais le politique finance directement le savant là en l’occurence.







A moins de travailler en Sciences dites ‘dures’ (où le résultat est naturellement indépendant du financement), tous les autres domaines d’étude sont susceptibles de conduire à des résultats à même de ‘favoriser’ les financements futurs. Faut-il pour autant tout rejeter ? J’essaie de respecter ceci :



Great minds discuss ideas, average minds discuss events, small minds discuss people



And Lords do it or not <img data-src=" />


Personne pour relever le sous-titre parfaitement choisi…



La position de Mercklé est l’écho de la position que tout chercheur doit avoir quand on lui commande un travail : cherche-t-on à avoir un avis scientifique (basé sur des faits objectifs) ou cherche-t-on à valider une thèse déjà établie ?



Son refus est tout à fait justifié car les dés sont déjà pipés (cf. le travail sur l’open source : “Open-source et sécurité : source du mal et/ou ouverture vers le bien ?”).








tmtisfree a écrit :



Great minds discuss ideas, average minds discuss events, small minds discuss people







I agree









tmtisfree a écrit :



Great minds discuss ideas, average minds discuss events, small minds discuss people







I agree



Il n’y a pas que ce sujet qui pose problème sur le site des labs, voir aussi celui sur le logiciel libre, avec une description d’un workshop pour le moins partiale… d’ailleurs je me suis fait jeter de là quand j’ai dit à quel point je me sentais insulté en tant qu’auteur de logiciel libre…




On le comprend, l’enjeu est simple : il vise à rapprocher la critique du critiqué et dans le même temps contenir les dissensions sous le toit de la Rue de Texel



Sauf que les dissensions ne pourront jamais être contenue rue de Texel. Toute démarche de com à l’ancienne - n’importe quel publicitaire qui connaît les cellules de crises dans les grosses entreprises les voit venir avec leurs gros sabots - est invalidée par la culture réseau décentralisée.



Une consultation publique, une vraie, pourrait être intéressante mais certainement pas confinée dans un espace physique, avec les acteurs du net qui peuvent y aller. Des doubles compétences comme celle de Marc Rees aident déjà à l’élaboration de ce nouveau droit. Mine de rien.









mmu_man a écrit :



celui sur le logiciel libre





Les renards ont fabriqué un poulailler.. <img data-src=" />









caesar a écrit :



Sur les labs hadopi (cf comm au dessus)





<img data-src=" />



Exceptionnel ce mec. Il n’a pas peur du ridicule.





Pourquoi de tels droits? Il a semblé, à la Révolution notamment, que si un droit de propriété devait être reconnu sur une oeuvre, l’auteur était le mieux placé pour en être titulaire. Ainsi est apparu le droit d’auteur moderne, reconnu à l’auteur (à tout auteur) du seul fait de la création. Ce droit permet aux auteurs de vivre et même parfois de s’enrichir grâce au fruit de leur travail (et non grâce à leur héritage). En ce sens on pourrait dire que le droit d’auteur est travailliste - au vrai sens du terme -, tandis que le droit de propriété ordinaire, auquel vous semblez attaché, est résolument capitaliste.



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miluz a écrit :



Les renards ont fabriqué un poulailler.. <img data-src=" />







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Excellente formule ! Je note son auteur, elle resservira sûrement.







mmu_man a écrit :



Il n’y a pas que ce sujet qui pose problème sur le site des labs, voir aussi celui sur le logiciel libre, avec une description d’un workshop pour le moins partiale… d’ailleurs je me suis fait jeter de là quand j’ai dit à quel point je me sentais insulté en tant qu’auteur de logiciel libre…







Discuter de logiciel libre avec Hadopi, c’est comme discuter climatologie avec un éconégationniste



Hadopi a la même démarche ascientifique qu’un théoricien de la conspiration : ils commencent leurs analyses en déterminant le résultat auquel ils veulent aboutir, puis ils prennent les éléments qui confortent ledit résultat, ignorent ceux qui le réfutent, et bâtissent une explication spécieuse de leur thèse.









ActionFighter a écrit :



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Exceptionnel ce mec. Il n’a pas peur du ridicule.





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Faut pas avoir honte hein, et timtimmy qui parle d’un procès d’intention, comment le labs peut paraitre crédible en prenant un expert pareil ?







Tim-timmy a écrit :



ben ça reste dans le procés d’intentions du début des labs “ben non c’est des vilains, on va pas coopérer avec eux, ils conclueront contre nous, vaut mieux les laisser conclure seuls… puis ceux qui coopèrent sont des vendus à leur cause” . Je l’avais déploré, et je le déplore toujours..












mmu_man a écrit :



Il n’y a pas que ce sujet qui pose problème sur le site des labs, voir aussi celui sur le logiciel libre, avec une description d’un workshop pour le moins partiale… d’ailleurs je me suis fait jeter de là quand j’ai dit à quel point je me sentais insulté en tant qu’auteur de logiciel libre…







Vu ton intitulé, il faudrait décalé le workshop d’un journée, le vendredi.



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Faut que je traîne plus souvent sur les labs HADOPI









caesar a écrit :



Faut pas avoir honte hein, et timtimmy qui parle d’un procès d’intention, comment le labs peut paraitre crédible en prenant un expert pareil ?





Le but n’est pas de paraître crédible, mais de faire illusion que les labs sont un espace collaboratif <img data-src=" />



oups, mauvaise niouze


vu que vous continuez à parler, suis aller relire le commentaire initial de caesar









caesar a écrit :



Alors qu’on sait tout un chacun que cette transmission de patrimoine intellectuel n’a été créée que pour les entreprises “d’exploitations” type major and co et que dans tout les cas ça n’empêche pas les enfants d’hériter des sommes des droits déjà perçus… On voit le niveau de débat. <img data-src=" /> <img data-src=" />



ces labs sont à vomir









Dans la nuit du 4 août 1789, les révolutionnaires français abolissent l’ensemble des privilèges, puis les lois du 13 et 19 janvier 1791 et du 19 et 24 juillet 1793 accordent aux auteurs le droit exclusif d’autoriser la reproduction de leurs œuvres pendant toute leur vie puis aux héritiers pendant une durée de cinq ans. À l’issue de ce délai, l’œuvre entre dans le domaine public.





ben tu vois, les vilains majors faisaient deja un lobbying de fou à la révolution …On le sait TOUS … (que ça ait été rallongé par la suite oui .. en 1886 ça a été porté à 50 ans post mortem par la convention de berne, encore en vigueur, toujours à cause d’universal.. les 70 ans ont été rajoutés par directive européenne en 1993)… bref, partir du fait que les autres sont cons et nous parfaits, ça foire en général









Tim-timmy a écrit :



vu que vous continuez à parler, suis aller relire le commentaire initial de caesar



ben tu vois, les vilains majors faisaient deja un lobbying de fou à la révolution …On le sait TOUS … (que ça ait été rallongé par la suite oui .. en 1886 ça a été porté à 50 ans post mortem par la convention de berne, encore en vigueur, toujours à cause d’universal.. les 70 ans ont été rajoutés par directive européenne en 1993)… bref, partir du fait que les autres sont cons et nous parfaits, ça foire en général





Et?



Le droit du travail n’existait pas dans l’ancien régime, est-ce pour autant que l’on ne doit pas critiquer les atteintes qui pourraient être portées à celui en vigueur?



Loin de critiquer la mise en place d’un débat au sein des labs, encore faudrait-il prendre un expert digne de ce nom pour mener le débat.



Parce que là, en gros, c’est vous pouvez critiquer le dispositif de surveillance, mais de toute façon, on ne touchera jamais au droit d’auteur qui est travailliste et qui permet de faire vivre l’auteur, ses enfants, ses petits-enfants.

C’est complètement ridicule et contradictoire comme affirmation, le droit d’auteur est travailliste mais permet de faire vivre sa descendance.



critiquer, pas de souci, mais sortir des “tout le monde sait que”, et se planter, en traitant en même temps les autres d’incompétents bornés et fermés à la discussion, c’est juste ridicule … Une discussion civilisée ça existe, et la plateforme des labs permet de l’avoir, sans agressivité inutile ..



et le sujet cité parle d’un autre sujet “Du « Notice & Take down » au « Notice & Stay down »” .. donc venir trasher sur le droit d’auteur et sa durée n’y a pas de sens ..



par exemplehttp://labs.hadopi.fr/actualites/lauteur-au-temps-du-numerique est nettement plus adapté, et justement ouvre sur une révision de ces droits patrimoniaux








Tim-timmy a écrit :



vu que vous continuez à parler, suis aller relire le commentaire initial de caesar



ben tu vois, les vilains majors faisaient deja un lobbying de fou à la révolution …On le sait TOUS … (que ça ait été rallongé par la suite oui .. en 1886 ça a été porté à 50 ans post mortem par la convention de berne, encore en vigueur, toujours à cause d’universal.. les 70 ans ont été rajoutés par directive européenne en 1993)… bref, partir du fait que les autres sont cons et nous parfaits, ça foire en général







http://yumenokaze.free.fr/?/Culture/Duree-du-droit-auteur-en-France



et c’est pas vraiment ce qui est marqué ici 1957 pour après la mort… C’est pas la même.



<img data-src=" /> … et1993 dit la directive Disney…

‘fin bon j’vois même pas pourquoi j’m’emmerde a répondre. Dans tout les cas je comprends pas je touche pas la retraite de mon grand père 95 ans après sa mort… alors dire que c’est un droit travailliste quand j’insiste sur la bétise de l’hértiage du droit d’auteur… ce n’est pas digne d’un mec qui se prétend expert, après je demande qu’a ce qu’on me fasse changer d’avis.









Tim-timmy a écrit :



critiquer, pas de souci, mais sortir des “tout le monde sait que”, et se planter, en traitant en même temps les autres d’incompétents bornés et fermés à la discussion, c’est juste ridicule … Une discussion civilisée ça existe, et la plateforme des labs permet de l’avoir, sans agressivité inutile ..



et le sujet cité parle d’un autre sujet “Du « Notice & Take down » au « Notice & Stay down »” .. donc venir trasher sur le droit d’auteur et sa durée n’y a pas de sens ..





Le sujet de la news ne parle pas des labs d’HADOPI, cela ne nous empêchent pas de discuter d’autre chose. <img data-src=" />

Dans le cas du lab, c’est l’expert lui-même qui fait du HS, tout en fermant dans le même temps la discussion par une affirmation complètement fallacieuse.



Après, cela n’empêche pas le respect mutuel dans la discussion, je suis d’accord.









Tim-timmy a écrit :



critiquer, pas de souci, mais sortir des “tout le monde sait que”, et se planter, en traitant en même temps les autres d’incompétents bornés et fermés à la discussion, c’est juste ridicule … Une discussion civilisée ça existe, et la plateforme des labs permet de l’avoir, sans agressivité inutile ..



et le sujet cité parle d’un autre sujet “Du « Notice & Take down » au « Notice & Stay down »” .. donc venir trasher sur le droit d’auteur et sa durée n’y a pas de sens ..



par exemplehttp://labs.hadopi.fr/actualites/lauteur-au-temps-du-numerique est nettement plus adapté, et justement ouvre sur une révision de ces droits patrimoniaux







Mouais… enfin j’ai lu ton truc en diagonal primos ca ne parle que du livre (tu me dira c’est tjrs ça) deuxio ca ne parle que très très peu de l’extension du droit d’auteur (principalement dans la conclusion) et ce texte n’est qu’une piste de reflexion qui ne pose aucune solution.



Pour ce qui est du hors sujet, j’ai pris le truc au vol, j’ai suivi la discussion. L’auteur du texte est un spécialiste juridique sur le droit d’auteur. Je ne me serais pas défendu s’il m’avait répondu “HS”, hors ce n’est pas le cas.



C’est quand même fou, tu prends que ce qui t’arrange.









caesar a écrit :



http://yumenokaze.free.fr/?/Culture/Duree-du-droit-auteur-en-France







ces dates sont étranges, la convention de berne stipulant bien (dans les textes que j’ai vu, dès 1908 au moins) 50 ans après la mort, et le site manquant légèrement de sources contraires .. Cela a été transcrit en droit français dans la loi du 14 juillet 1866 (dont je ne retrouve pas le texte, mais qui est citée à de multiples reprises)



Et oui, sur l’autre sujet, tu es hautain et agressif, traitant ses réponses argumentées de “blague” .. il ne faut pas s’étonner de ne pas avoir de réponse quand on n’est pas fichu de rester poli 5 minutes



Rhaa de grrr d’edit de pci .. marre .



bref, je rejoute juste que je suis d’accord pour dire que maintenant 70 ans c’est trop long, qu’il faudrait réadapter cela.








Commentaire_supprime a écrit :



Discuter de logiciel libre avec Hadopi, c’est comme discuter climatologie avec un éconégationniste



Hadopi a la même démarche ascientifique qu’un théoricien de la conspiration : ils commencent leurs analyses en déterminant le résultat auquel ils veulent aboutir, puis ils prennent les éléments qui confortent ledit résultat, ignorent ceux qui le réfutent, et bâtissent une explication spécieuse de leur thèse.







C’est drôle, je me suis retenu de citer l’AR4 de l’IPCC comme exemple flagrant d’un tel stratagème aussi transparent (j’aurai eu droit à un “c’est HS” en passant). Pour me pardonner, 2 citations : 1 alarmiste et 1 réaliste :





The data doesn’t matter. We’re not basing our recommendations on the data. We’re basing them on the climate models.




  • Prof. Chris Folland, Hadley Centre for Climate Prediction and Research





    Historically, the claim of consensus has been the first refuge of scoundrels; it is a way to avoid debate by claiming that the matter is already settled.

  • Michael Crichton



J’aurais pu aussi ajouter celles-là, fort à propos :





The next Intergovernmental Panel on Climate Change report (AR5, due 20132014) on global warming will be much worse than the last one.




  • Robert Orr, UN under secretary general for planning, November, 2010





    One must say clearly that we redistribute de facto the world’s wealth by climate policy… One has to free oneself from the illusion that international climate policy is environmental policy. This has almost nothing to do with environmental policy anymore.

  • Ottmar Edenhofer, Co-Chair, UN/IPCC WG3




History is not like some individual person, which uses men to achieve its ends. History is nothing but the actions of men in pursuit of their ends.





-Karl Marx





Although it is generally known, I think it’s about time to announce that I was born at a very early age.





-Groucho Marx



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