Linux Mint 20 : à la fois agréable et moins consensuelle

Linux Mint 20 : à la fois agréable et moins consensuelle

Les snap à la rue !

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

24/06/2020 10 minutes
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Linux Mint 20 : à la fois agréable et moins consensuelle

Linux Mint 20 devrait sortir dans quelques jours, mais sa version bêta est déjà complète. Nous l'avons utilisée pour faire le point sur les nouveautés, qui ne vont pas toutes dans le sens de l’utilisateur.

Linux Mint est une distribution particulièrement appréciée. Bâtie sur les versions LTS d’Ubuntu, elle se destine à celles et ceux qui n'aiment guère GNOME Shell et se languissent du « monde d’avant », plus particulièrement de GNOME 2.x et de son ergonomie classique, avec un menu Démarrer et une barre des tâches.

La version 20, baptisée Ulyana, sera finalisée et disponible d'ici quelques jours. Elle change de socle puisque Ubuntu 20.04 est sortie entre temps. Elle sera donc supportée jusqu’en 2025, soit cinq ans, comme toutes les versions passées de Mint. Elle propose un certain nombre d’améliorations. Et si la plupart se font en douceur on y trouve aussi deux ruptures.

D’abord l’arrêt des versions 32 bits, qui laissera nécessairement des utilisateurs sur le carreau, même si les machines sans instructions x86_64 sont devenues rares depuis un bon moment. Ensuite (et surtout) le refus d’installer snapd, le service d’installation et d’entretien des snaps de Canonical. Une décision assumée comme étant « politique ».

Modernisation technique, Warpinator pour les échanges sur réseau local

Linux Mint 20 apporte une série de nouvelles versions pour les composants et applications, comme le font toutes les nouvelles moutures. On y retrouve un noyau 5.4, qui n’a rien de nouveau. Il est sorti en novembre 2019, notamment avec le support officiel de l’ExFAT, Microsoft en ayant publié les spécifications. Il a depuis été remplacé par l’implémentation de Samsung, plus efficace, dans le noyau 5.7 sorti début juin. Le gros des changements provient d’Ubuntu 20.04.

Mint 20 en reprend la majeure partie des apports, ainsi que les dernières versions de Firefox, LibreOffice, Thunderbird, Transmission, Rythnmbox, etc. La forte intégration est toujours là : le soin particulier apporté à l’interface reste la marque principale de la distribution. Parmi cette vaste amélioration de l’existant, on trouve quand même une vraie nouveauté : Warpinator. Elle est dédiée aux utilisateurs souhaitant s’échanger des données sur un réseau local de manière sécurisée.

Il s'agit en fait une « réimplémentation » d’un ancien outil nommé Giver. Il était apparu avec Linux Mint 6 et permettait aux utilisateurs sur un réseau local de se voir et de s’échanger des fichiers. Le projet avait été stoppé, puis retiré du système. Selon Clément Lefebvre, développeur principal de Mint, il manquait. En outre, beaucoup ne veulent pas s’ennuyer d'une configuration de type serveur (FTP, NFS, Samba…), et il est dommage de devoir passer par un support externe.

L’application fonctionne un peu à la manière d’un AirDrop chez Apple, mais avec une interface dédiée. Elle affiche les clients disponibles sur le réseau local, sur lesquels on peut faire glisser un ou plusieurs fichiers. Le destinataire doit aller accepter la demande pour que le transfert commence.

Seul regret pour le moment, qu'elle ne soit pas disponible sur d'autres OS et distributions Linux.

Warpinator MintWarpinator Mint

Des améliorations significatives pour Optimus de NVIDIA

Les utilisateurs équipés de portables compatibles Optimus seront sans doute ravis d’apprendre que le support de cette technologie de NVIDIA a été nettement amélioré.

Elle intervient pour rappel quand une machine contient une partie graphique Intel et un GPU dédié NVIDIA. L’intérêt repose sur la bascule automatique : l’IGP quand les besoins sont peu importants, comme pendant une session de surf ou de la bureautique, et le GPU pour les jeux ou applications gourmandes dans ce domaine.

Linux Mint 20 améliore justement ce support, avec un applet plutôt que de manière automatique. La distribution se sert par défaut de l’IGP pour l’ensemble des applications. C’était jusqu’à présent un problème régulier avec certains systèmes Linux, le GPU fonctionnant continuellement, avec l’impact que l’on imagine sur la batterie.

Pour déclencher la carte graphique dédiée, deux possibilités. Une icône de statut en bas à droite affichera le composant en cours d’utilisation. Cliquer dessus ouvrira un menu permettant de basculer sur l’autre. On peut également mélanger les modes. Dans le menu Démarrer, un clic droit affichera un menu d’où l’on pourra choisir d’exécuter l’application sur le GPU.

Zone de statut, Cinnamon 4.6 et autres améliorations

La plupart des icônes dans la zone de statut ont été harmonisées, rendues compatibles avec le HiDPI et remaniées dans un style plus symbolique. Elles se servent presque toutes maintenant de XAppStatusIcon, lui aussi amélioré. Il gère par exemple maintenant les évènements de défilement molette de la souris et intègre une fonction similaire à gtk_menu_popup(), laissant l’équipe espérer des portages vers son composant.

Cinnamon – pour rappel gestionnaire de bureau par défaut de Linux Mint – est présent en version 4.6. On y note des performances globalement plus élevées (notamment dans Nemo), la possibilité de choisir un taux de rafraîchissement d’écran dans les préférences, des améliorations pour le HiDPI ou encore l’arrivée du fractionnal scaling. Ce dernier permet de définir une mise à l’échelle différente pour chaque écran et de gérer des valeurs intermédiaires entre les 100 % et 200 % classiques.

Les utilisateurs les plus attentifs pourront également noter des améliorations graphiques çà et là. L’équipe a entendu les utilisateurs au sujet du thème Mint-Y, qui n’avait finalement pas convaincu dans la mouture 19.3. Les points soulignés ont été gommés, avec notamment une augmentation du contraste sur certains éléments.

Linux Mint 20Linux Mint 20Linux Mint 20

Nouvelles disparitions, une distribution moins consensuelle

Linux Mint 20 a beau être attendue, elle ne fera pas que des heureux. Comme dit, elle ne peut pas être installée sur des machines 32 bits. Il n’est pas prévu non plus de chemin de migration vers une version 64 bits, même si le processeur a été changé entre temps. Il faudra en passer par une réinstallation complète.

Surtout, Mint 20 n’intègre pas par défaut snapd. Conséquence, il n’est pas possible d’installer des paquets Snap sans plusieurs manipulations. L’impact le plus direct est la récupération de Chrome. L’installation de la logithèque ne donne rien, le paquet étant vide. La fiche produit décrit le problème : Ubuntu ne distribue plus Chromium que sous forme de snap dans ses dépôts, ce qu’elle s’était engagée à ne jamais faire.

L’entreprise avait promis en effet de ne jamais imposer d’installation par snapd quand un paquet DEB existait. Elle a été rompue, les développeurs de Mint ont donc préféré renoncer à snapd, qu’il est toujours possible d’installer. Mauvais point pour Mint ; la fiche ne donne qu’une explication succincte accompagnée d’un lien qui n’est ni copiable, ni cliquable.

Pour récupérer quand même Chromium, plusieurs solutions. On peut passer par la configuration d’autres dépôts. C’est d’ailleurs le sens du lien donné par Linux Mint. Y apparaissent quand même d’autres alternatives, comme l’installation de Chrome depuis son site officiel, impliquant que l’utilisateur ait confiance dans ce dernier. Même chose pour snapd : si l’utilisateur a confiance en Canonical, il peut installer le service, qui lui ouvrira alors les portes des paquets Snap.

Linux Mint 20
Bien tenté, mais non

Contrairement à ce qu’indiquent les développeurs de Mint toutefois, la commande apt install snapd ne fonctionne pas. Elle renvoie une erreur : package 'snapd' has no installation candidate error. Il y a un blocage défini dans un fichier de préférences, qu’il faut supprimer pour que la commande ait le résultat voulu.

Il se nomme nosnap.pref et se trouve dans /etc/apt/preferences.d. On peut l’atteindre par le gestionnaire de fichiers ou le supprimer via cette commande :

sudo rm /etc/apt/preferences.d/nosnap.pref

Cela étant, ces mesures ne servent qu’à contourner une décision radicale. On comprend les raisons des développeurs : Canonical n’a pas tenu sa promesse, et les snap ne sont pas appréciés d’une partie de la communauté. Un point récemment abordé d’ailleurs dans notre article sur les paquets de type conteneurs :

En l’espace de deux versions, il y a quand même de quoi bougonner. Linux Mint 19.3 avait supprimé GIMP et VLC de son stock au profit de Drawing et Celluloid. Même si on peut toujours les installer, il s’agit tout de même de deux classiques auxquels on ne touche pas si impunément. Et voilà que la version 20 supprime les éditions 32 bits et bloque snapd.

Chaque décision est copieusement expliquée, mais l’ensemble pourrait finir par donner une sensation désagréable : que la distribution soit moins consensuelle au point de ne plus répondre aux besoins des utilisateurs. Une situation complexe, surtout pour les snap, car les développeurs sont pris entre le besoin de laisser leur distribution fonctionner comme elle le devrait, et une opposition à Canonical qu’ils estiment cruciale… et d’autant plus complexe que Mint est basée sur Ubuntu.

Linux Mint 20

Toujours aussi agréable, mais une impression de danger

Linux Mint 20 confirme la réputation de la distribution : agréable à prendre en main, des détails parfaitement fignolés, une installation simple, une prise en main immédiate. N’en jetez plus !

Cependant, avec les décisions prises depuis deux versions, la distribution affiche une ligne plus dure qui pourrait rebuter une partie des utilisateurs. C’est une chose que de changer les applications par défaut, même quand il s’agit d’outils aussi connus que GIMP et VLC, c’en est une autre de bloquer un mécanisme d’installation du navigateur Chrome.

Là-dessus, chacun se fera son idée. Mais puisque la distribution est clairement orientée vers le grand public, la décision l’ampute partiellement de cette facilité qu’elle affichait jusque-là. Un nouveau venu souhaitant récupérer le navigateur de Google ne verra qu’un bouton vert « Installer » qui ne fera rien. Et ce ne sont pas les maigres explications en anglais et le lien non cliquable qui l’aideront à comprendre. On espère que ce point sera au moins amélioré d’ici la version finale.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Modernisation technique, Warpinator pour les échanges sur réseau local

Des améliorations significatives pour Optimus de NVIDIA

Zone de statut, Cinnamon 4.6 et autres améliorations

Nouvelles disparitions, une distribution moins consensuelle

Toujours aussi agréable, mais une impression de danger

Commentaires (43)


Ca n’est pas dit dans la niouze, mais je suppose que pour échanger des fichiers, les deux appareils doivent disposer de Warpinator ? En pratique il faut donc deux PC sous Linux Mint 20 ?



Et concernant snapd, la niouze parle alternativement de Chrome et de Chromium : les deux sont concernés ?


warpinator, d’apres ce que j’ai lu, est dispo sur quasi tout linux


bloquer un mécanisme d’installation du navigateur Chrome.



Bah au contraire, c’est la meilleure raison pour installer cette version non ? <img data-src=" />








Jonathan Livingston a écrit :



Ca n’est pas dit dans la niouze, mais je suppose que pour échanger des fichiers, les deux appareils doivent disposer de Warpinator ? En pratique il faut donc deux PC sous Linux Mint 20 ?



Sous Linux tout court (ca peut être installé sur la plupart des distributions) <img data-src=" />









UtopY-Xte a écrit :



warpinator, d’apres ce que j’ai lu, est dispo sur quasi tout linux











Patch a écrit :



Sous Linux tout court (ca peut être installé sur la plupart des distributions) <img data-src=" />







“Seul regret pour le moment, qu’elle ne soit pas disponible sur d’autres OS et distributions Linux.”



Si pour l’installer sur une autre distro il faut aller chercher des sources sur Github et les compiler…



https://github.com/linuxmint/warpinator



Je vois bien pour Ubuntu et ses dérivés à la limite, mais pour toute distribution… (ou alors on part du principe que comme c’est compilable c’est “disponible” mais ça me paraît un peu court <img data-src=" />)








David_L a écrit :



https://github.com/linuxmint/warpinator



Je vois bien pour Ubuntu et ses dérivés à la limite, mais pour toute distribution… (ou alors on part du principe que comme c’est compilable c’est “disponible” mais ça me paraît un peu court <img data-src=" />)





Warpinator est disponible depuis les dépôts AUR de ma Manjaro, donc installable également sur une Archlinux, sans passer par la phase de compilation manuelle.

Donc cela me semble un choix intéressant de la part de l’équipe Mint.



Ça donne envie de se renseigner sur la distribution mère. La debian.








wanou2 a écrit :



Ça donne envie de se renseigner sur la distribution mère. La debian.





J’ai essayé, mais jamais réussi à retrouver le même feeling avec cinnamon, même en essayant de le tweeker pour qu’il soit au plus proche de ce qu’il y a dans mint.









bad10 a écrit :



J’ai essayé, mais jamais réussi à retrouver le même feeling avec cinnamon, même en essayant de le tweeker pour qu’il soit au plus proche de ce qu’il y a dans mint.&nbsp;





C’est ce que promet la “Linux Mint Debian Edition” mais je ne sais pas où ils en sont.



Bof : ils font leurs choix, à partir du moment où ils expliquent le pourquoi, et qu’on peut trouver d’autres alternatives en cas de besoin…

Pour moi la seule question véritable, c’est peut-on ENFIN mettre à jour d’une version “LTS” à une autre sans foutre le bordel partout ? Parce que tous mes tests pour le moment, ça a été niet, contrairement à la Ubuntu où l’upgrade est maîtrisée depuis plusieurs versions déjà…


A chaque actu je me dis que je vais essayer, et à chaque actu je ne le fais pas <img data-src=" />



A la prochaine alors ! <img data-src=" />


Ça fait un peu guéguère de cour de récré. Ils ont pas leurs propres dépôts chez Mint ? Si ils veulent s’opposer à Snap (et grand bien leur fasse) ils n’ont qu’à packager eux même chromium.








corbeau12 a écrit :



C’est ce que promet la “Linux Mint Debian Edition” mais je ne sais pas où ils en sont.





Le projet est mature depuis 2010 (Testing, Debby).

À partir de la version 3 (Stretch), Cinnamon seulement, plus de MATE.

Version 4 (Buster) depuis mars.



Je n’avais plus trop suivi le projet depuis la LMDE2.



Je pense y passer plus sérieusement à la prochaine réinstalle du système :)


La disparition de 32bit ça fait plus de 10ans que ce n’est pas un pb : on est sous linux, tout a toujours été disponible en 64b, la disparition du 32b est plutôt une bonne chose, ça évite d’avoir des libs en double à maintenir. (Le seul pb est pour wine, qui compilé en 64bit ne peut plus lancer d’exe 32bit)



Concernant Chrome et snapd: la distrib est en beta ils n’ont pas encore packagé Chromium en deb, où est le pb ?

Chrome est dispo sur toutes les autres distrib (ex debian) sans passer par snapd ? Pourquoi serait-ce un pb particulier sous Mint ?








bad10 a écrit :



J’ai essayé, mais jamais réussi à retrouver le même feeling avec cinnamon, même en essayant de le tweeker pour qu’il soit au plus proche de ce qu’il y a dans mint.





Dans ce cas, je conseille de tenter MX Linux très proche de Debian <img data-src=" />



Ca à l’air sympa mais jamais été fan d’xfce et je préfère rester sur cinnamon, c’est le bureau qui allie le mieux ergonomie et design selon moi.


Pour ma part je suis bien content d’avoir laissé tomber Ubuntu pour Debian. Canonical fait de plus en plus de ma m… sans déconner. Il y a eu le psychodrame sur Kubuntu qui m’a fait abandonner la distro, Mir, maintenant ils essaient d’imposer des Snap à tort et à travers alors que ça ne devrait être qu’une solution annexe pour certains logiciels, et j’en passe.



Dommage parce que les premières versions d’Ubuntu étaient vraiment, vraiment bien.


Mon expérience Linux est modeste, je m’en sers sur des pc annexes pour pouvoir aller sur le Web ou faire des choses basiques. Avant je n’installais qu’ubuntu pour son côté clé en main et facile. Mais les dernières distributions ont pris une lourdeur désagréable, et on a tellement mis des paillettes de partout que ça a perdu en sobriété.. j’ai essayé mint, et là par contre ça m’a choqué : c’était pas le pc (de récupération) qui était lent, c’est juste ubuntu qui manque de réactivité. Franchement je regrette de ne pas avoir testé mint plus tôt


La dernière version d’AntiX (Debian parente de MX) a “sauvé” ma tour HP, qui refusait toutes les distributions récentes : kernel panic.

Une demi-douzaine de bureaux légers style fluxbox, avec changement possible à chaud.

J’ai pu installer le bureau MATE sans problème.

Il a fallu changer la version de LibreOffice, car pas moyen de la franciser, malgré la présence du paquet l10n.fr


Tu ne seras pas déçu : c’est vraiment une bonne distribution.

Malheureusement, je ne l’utilise plus depuis que MATE n’est plus disponible.

Je n’ai rien contre Cinnamon, qui est esthétique et efficace, mais j’ai plus de facilités à personnaliser MATE, qui, je le reconnais, est moins esthétique.


Pour les PC qui n epeuvent plus faire tourner Linux Mint (âge avaçant), j’installe Peppermint pour des utilisations basiques (prise de notes, visioconférence) quand ça veut et ça permet de garder l’ordi 5 ans de plus.



J’ai vu que Tomboy a été remplacé par Gnote (moins bien) mais c’est dans la politique Grand Public, moins de fonctions pour ceux qui savent aller plus loin.



Parcontre, je ne comprend pas pour VLC, il suffit de lancer le logiciel pour lire les média.


Debian est un peu plus technique à installer (micrologiciels de pilotes graphiques et wifi non libres dans un dépot spécifique et non activé par défaut), et à mon expérience, seul l’installation avec GNOME permet d’avoir un système fini et cohérent, les autres interfaces, c’est pas très fini (pas d’outil graphique et de mise à jour, écran de connexion bancal etc). Par contre l’ensemble est stable, sans snap (c’ests dispo en option) et consomme moins de ressource qu’une Mint/Ubuntu.


+10.




Si ça peut motiver les gens à retester Firefox, ce sera très possiblement bon pour eux, et globalement bon pour la communauté d'utilisateurs internet en général.       






Au demeurant, perso je trouve plus "grave" de ne pas mettre VLC en lecteur média par défaut (je suppose que c'était pour une raison de difficulté d'intégration en termes d'interface, parce que fonctionnellement il me semble que personne ne le surpasse). Je suppose problématique similaire pour Gimp.     





Par ailleurs de manière générale…









hansi a écrit :



Bof



: ils font leurs choix, à partir du moment où ils expliquent le      



pourquoi, et qu’on peut trouver d’autres alternatives en cas de

besoin…



Pour moi la seule question véritable, c'est peut-on ENFIN     

mettre à jour d'une version "LTS" à une autre sans foutre le bordel



partout ? Parce que tous mes tests pour le moment, ça a été niet,

contrairement à la Ubuntu où l’upgrade est maîtrisée depuis plusieurs

versions déjà…






+1. Je comprends le regret exprimé dans la news vu que cette distribution fait partie de celles recommandées par les connaisseurs pour de "nouveaux arrivants" mais de par là même ces connaisseurs peuvent toujours intervenir si besoin. :)      





Pour un nouvel arrivant “autonome”, ma foi, il savait à quoi il s’engageait au départ normalement. <img data-src=" />



(Juste : rapport à ce que tu dis sur les updates, perso ça ne s’est jamais bien passé les dist-upgrades “auto” avec Ubuntu. En revanche, faire une réinstall en récupérant le home, éventuellement en mettant le côté le .gnome/.kde/.equivalent ça passe à peu près toujours crème ;))









fofo9012 a écrit :



on est sous linux, tout a toujours été disponible en 64b





À part Steam <img data-src=" /> .



Non. Les bibliothèques 32bits sont toujours là. Et elles resteront encore là pendant très longtemps, et surtout tant qu’on en aura besoin. On parle probablement en décennies.

C’est juste le système complet en 32bits uniquement qui n’est plus disponible.



Et Wine 64bits sait lancer des logiciels en 32bits, il suffit d’avoir les bibliothèques 32bits correspondantes. C’est d’ailleurs ce que fait Steam avec Proton quand on lance des jeux Windows.








wanou2 a écrit :



Ça donne envie de se renseigner sur la distribution mère. La debian.







Mon choix depuis… pfiouh, je sais plus. Woody a été mon premier parfum de Debian.



Je peux comprendre ceux qui choisissent Ubuntu, par confort pour avoir certaines versions plus récentes sans devoir écrire une ligne dans un fichier de conf.



Mais faire le choix d’une distribution qui se base sur machin, lui-même reposant sur bazar, basé sur une Ubuntu, qui ne verra le bug du compilateur corrigé que quand Debian l’aura fait et que toute la chaîne aura été remontée…







Quiproquo a écrit :



À part Steam <img data-src=" /> .







Quand ce sera une application native GNU/Linux, on en reparle.



Je ne sais pas leurs raisons d’avoir retiré VLC (je ne me suis pas renseigné), mais chez moi sur Mint, VLC fait “régulièrement” planter l’affichage graphique (le curseur commence à avoir des trainées, puis ne plus bouger, puis c’est tout le système, si je ne kill pas VLC assez vite), il ne s’intègre pas bien dans la bulle de notification/contrôle (quand tu lis un média, une notification apparaît pour en donner le titre, tu peux aller en avant, en arrière, etc., jusqu’à quitter le logiciel ; avec VLC, même une fois quitté, il reste actif mais avec écrit “stopped” et plus moyen de faire quoique ce soit), et j’ai des soucis pour lire une série de DVDs (genre, Kaamelott que j’ai voulu regarder hier).

Du coup j’ai installé Celluloid. J’utilise toujours VLC, que je lui préfère, mais dans certaines situations, je suis content d’avoir une solution de secours (à noter que je n’ai ces problèmes avec VLC ni sur Mac, ni sur Windows, ni sur Ubuntu ; uniquement sur Mint, et du coup, si c’est quelque chose de plus répandu, je comprendrais que chez Mint ils aient préféré le contourner ; même si la raison est peut-être toute autre).








Cumbalero a écrit :



Quand ce sera une application native GNU/Linux, on en reparle.





Le problème n’est pas que ce soit natif ou non, c’est juste qu’il s’agit d’un programme dont le code source est fermé et donc on dépend de la bonne volonté des devs derrière pour déployer une version 64 bits.



Je vois pas bien ce que le fait d’utiliser CEF, Electron ou autre ait à voir avec le fait de savoir builder son programme en 64 bits ou non…

Le problème est là, il y a des programmes qu’on peut vouloir installer en dehors du repo de la distro et qui sont dispos qu’en 32 bits (ou même proposé dans les repos, comme steam), on peut pas enlever comme ça les libs 32 bits aussi facilement sans casser pas mal d’environnements. C’est d’ailleurs pour ça que malgré le fait que le support 32 bits ait cessé pour plusieurs distributions, les repository contiennent toujours des libs 32 bits.



Chelou. ^^



Mais du coup si tu n’étais pas le seul à avoir ce type de problèmes, ça explique facilement le choix des distributeurs : une application qui affecte tout l’environnement à ce point, effectivement tant que t’as pas résolu le problème c’est risqué de la packager par défaut… <img data-src=" />


Ce qui me fait un peu peur avec debian c’est le support ou l’aide qu’on peut trouver. Ubuntu-fr est une mine incroyable que ce soit son forum ou bien son wiki. Je ne sais pas s’il existe un support communautaire aussi accessible pour la debian (c’est juste de l’ignorance de ma part, je ne me suis jamais renseigné).








David_L a écrit :



https://github.com/linuxmint/warpinator



Je vois bien pour Ubuntu et ses dérivés à la limite, mais pour toute distribution… (ou alors on part du principe que comme c’est compilable c’est “disponible” mais ça me paraît un peu court <img data-src=" />)







D’autant plus, si je ne dis pas de bêtises, que le dépôt Flathub est configuré par défaut sur Mint. Ils auraient donc très bien pu créer un Flatpak de cette application qu’ils développent eux-mêmes, histoire que l’ensemble des distributions Linux (y compris les vieilles versions de Mint) puissent en bénéficier facilement.



Et vu le type d’outil, il aurait également fallu proposer des versions Windows et macOS, histoire qu’on puisse réellement transférer des fichiers facilement, sur n’importe quel poste du réseau local.



De ne pas proposer snapd, en soit, ce n’est pas un souci. Ce qui est ennuyeux, c’est plutôt de ne pas packager ce qu’il manque, soit directement sous forme de DEB dans leur propre dépôt, soit en contribuant à Flathub (qui semble activé par défaut chez Mint).


Ubuntu étant basé sur Debian, une bonne partie des sujets ou articles d’aide est réutilisable. Ca risque de diverger surtout lorsqu’on rentre dans du pur Canonical. (après j’ai arrêté Ubuntu au profit de Fedora il y a 3 ans, donc je n’ai plus assez de recul)



Debian reste est une des distributions les plus populaires et anciennes, donc en termes de support communautaire il y a de quoi faire. Et les diverses développeurs d’outils et produits libre ont tendance à majoritairement faire des docs et tutos sur de la Debian-family.



Ce qui peut être un peu embêtant parfois pour ceux comme moi sur de la famille Red Hat car ça nécessite un brin d’adaptation <img data-src=" />



Côté famille Red Hat, la documentation officielle de RHEL est largement réutilisable pour CentOS (un compte Red Hat peut être nécessaire pour accéder aux FAQ, mais c’est gratuit). Dans une moindre mesure sur Fedora car elle a beaucoup de longueurs d’avance (RHEL 8 = Fedora 28, ils en sont à la 32 depuis), mais elle possède aussi une forte base communautaire et n’a pas non plus réinventé la roue à chaque release.



Donc oui il ne faut pas s’inquiéter, les distributions Linux majeures ont beaucoup de ressources disponibles. Et au pire, il suffit d’adapter à l’intégration faite par la distrib.


Debian installée. C’est très facile d’accès en fait. Il faut juste que je capte un peu le fonctionnement de gnome.


C’est justement un reproche secondaire que je fais à Ubuntu. Il y a tellement d’intervenants dans les forums que ça raconte souvent n’importe quoi. Au moins pour ce qui est francophone.

Debian, c’est mon choix de paresseux aussi. Les machines sur lesquelles je bosse sont sous Debian, mes machines perso aussi.








Cumbalero a écrit :



C’est justement un reproche secondaire que je fais à Ubuntu. Il y a tellement d’intervenants dans les forums que ça raconte souvent n’importe quoi. Au moins pour ce qui est francophone.

Debian, c’est mon choix de paresseux aussi. Les machines sur lesquelles je bosse sont sous Debian, mes machines perso aussi.





Je me suis inscrit sur le forum debian facile. L’ambiance a l’air assez cool et les interventions sont de bonnes qualités. Et puis en fin de compte avec une iso non free l’installation est aussi simple qu’une mint ou une ubuntu. Je trouve la distribution également bien plus fluide (peut être parce que l’install est fraiche), mon wifi est plus stable, je n’ai aucun freeze (que je pouvais avoir sur mint/ubunte mate).



Mint et Ubuntu MATE utilisent des gestionnaires de bureau différents (Cinnamon et MATE, respectivement), donc le comportement peut potentiellement l’être aussi face au GNOME 3 standard.



Après, le pilote libre Nouveau peut rapidement atteindre ses limites selon les configurations ou ce qu’on lui demande de faire vu qu’il est conçu par rétro ingénierie. Si tu as une carte AMD ou NVidia, installer le pilote proprio peut aider. (perso sur un double écran avec 32” 4K en primaire et 24” FHD en secondaire, Nouveau était à genoux)



Personnellement le principal souci que j’ai avec Cinnamon, c’est que le gestionnaire de fichiers Nemo est horriblement lent dès qu’il faut traiter un gros dossier d’images. Un gros dossiers de photo le met rapidement à genoux… La solution que j’ai appliquée est d’installer Thunar (le gestionnaire de fichiers de Xfce) qui est beauuuuuuucoup plus réactif et léger.


J’ai abandonné gnome au bout de quelques heures au profit de Xfce. La philosophie du plein écran ne me convainc pas franchement. Je suis d’accord avec toi pour le gestionnaire de fichiers, Thunar est une Ferrari à coté de Nemo pourtant je ne vois pas masse de différence entre les deux.


Pareil, je n’ai jamais adhéré à l’ergonomie de GNOME 3, donc à l’époque sous Ubuntu j’étais passé sur MATE et depuis Cinnamon sur Fedora qui ont les mêmes concepts.



Pour Nemo il y a des fils de discussion à son sujet depuis longtemps, je n’ai jamais compris pourquoi il rame autant. A noter qu’en vue détaillée sans miniatures, il retrouve de la réactivité. Je n’ai aucun souci avec lui sur mon PC Pro avec ce paramètre, là où sur le perso je manipule beaucoup plus de fichiers multimédias, et ça le met à terre.


L’article est vachement tourné en reproches vers Mint, alors que le bazard avec Snap et Chrome est uniquement lié au fait que Canonical fait n’importe quoi, et que Mint essaie de corriger le tir tant bien que mal…



Ça donne une forte impression de « bloquer Snap est un point faible » alors que ce ne devrait pas l’être.








wanou2 a écrit :



J’ai abandonné gnome au bout de quelques heures au profit de Xfce. La philosophie du plein écran ne me convainc pas franchement.







Suffisait d’installer Dash to Dock ou Dash to Panel + Arc Menu.