Covid-19 entraîne dans plusieurs pays dans le monde la mise en place de mesures de confinement. Une des conséquences logiques est la baisse importante de la pollution atmosphérique. Les agences spatiales américaine et européenne ont analysé deux cas pratiques avec la Chine et l'Italie... et bientôt la France ?
Depuis maintenant plusieurs jours, l'Italie a adopté des règles de confinement. Le nord du pays était le premier concerné, avant que cette situation ne soit généralisée. Comme c'est désormais le cas en France, il est demandé aux personnes de rester chez elles sauf exception, comme faire des courses ou se rendre à l'hôpital évidemment.
Un tel changement a des incidences fortes sur l'environnement, visible depuis l'espace avec le satellite Copernicus Sentinel-5P (précurseur de Sentinelle 5) lancé fin 2017. Les mesures « révèlent une chute de la pollution atmosphérique au-dessus de l'Italie, plus spécifiquement en ce qui concerne les émissions de dioxyde d'azote » dans le pays, mais aussi en Chine.
Une chute « particulièrement flagrante » dans la vallée du Pô
Pollution mesurée par Sentinel-5P en janvier, puis en mars. Crédits : ESA
D'autres facteurs comme la couverture nuageuse et les caprices météorologiques peuvent évidemment donner de légères variations, mais le scientifique et son équipe sont « convaincus que la réduction des émissions que nous observons coïncide avec les mesures de confinement en Italie, ces dernières conduisant à une baisse du trafic routier et des activités industrielles ».
Cette région de la plaine du Pô et des villes comme Turin et Milan sont particulièrement touchées par ce genre de pollution. « Nous sommes seulement fin février mais Milan a déjà dépassé le plafond annuel de 35 jours de pollution de l'air fixé par l'Union européenne. Malgré une récente amélioration, toute la plaine du Pô reste l'une des régions d'Europe suffoquant le plus », expliquait l’AFP il y a quelques semaines.
Il faut dire que cette région est éloignée de l’océan atlantique tout en étant cernée en partie par les montagnes.
Même chose à Wuhan, avec deux jeux de données
Ce n'est pas la première série de mesures du genre. Au début du mois, la NASA publiait une analyse du même acabit pour la région de Wuhan, au cœur du foyer de l'épidémie devenue par la suite une pandémie, puis sur l'ensemble du pays au gré des mises en quarantaine. Les mesures émanaient là encore de l'instrument Tropomi de Sentinel-5P, mais aussi du satellite Aura de l’agence spatiale américaine.
Des baisses avaient déjà été enregistrées par le passé rappelle la NASA, notamment pendant la récession économique de 2008, les Jeux olympiques de Pékin et le Nouvel An chinois. « C'est la première fois que je constate une baisse aussi spectaculaire sur une zone aussi large pour un événement spécifique », affirme Fei Liu, chercheur sur la qualité de l'air au Goddard Space Flight Center de la NASA.
Sur le début de l'année, la baisse globale était de 10 à 30 % en moyenne. « Il a des éléments tangibles indiquant que le changement est au moins en partie lié au ralentissement économique dû à l'épidémie de coronavirus », affirme l'Agence spatiale américaine. La baisse est dans tous les cas largement palpable, mais il est impossible de dire pour le moment si cela aura un impact positif ou négatif sur le long terme.
Le « réveil » pourra en effet être brutal après la pandémie lorsque l'économie locale va se relancer et tenter de rattraper son retard… avec une possible forte augmentation du dioxyde d'azote (et d'autres polluants évidemment).
D’où vient le dioxyde d’azote, quels sont les risques ?
De son côté, l'ANSES rappelle que « la principale source d’oxydes d’azote, comme polluants de l’air, provient de la combustion des combustibles fossiles (véhicules à moteur, centrales thermiques, etc.) ».
« Le monoxyde d'azote se forme par combinaison de l'azote et de l'oxygène atmosphériques lors des combustions. Ce polluant principalement émis par les pots d'échappement se transforme rapidement en dioxyde d'azote par réaction avec l'oxygène de l'air. La fabrication industrielle d'acide nitrique est aussi à l'origine de la formation de ces composés », explique le gouvernement.
Pour les humains, le danger est réel : « La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires (toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme, etc.), d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire ». « Les personnes asthmatiques et les jeunes enfants sont plus sensibles à ce polluant », ajoute le ministère de la transition écologique.
Commentaires (65)
#1
C’est malheureux de constater qu’il faut enfermer, restreindre l’homme pour que la planète aille mieux 
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#2
Ont est en train de vivre un moment crucial de l’évolution humaine… Un virus tueur nous permet d’apporter une véritable preuve de notre compétence à foutre la planète en l’air. Je serais pas surpris qu’après avoir fait le bilan dans un an ce virus à en fait sauvé des vies.
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Pourquoi craindre cette solution ? Soit tu appliquais déjà la consigne de ne pas sortir et ça ne changera rien soit tu ne l’appliquait pas et c’est bien malheureux qu’on soit obligé de te forcer la main pour un truc qui est dans ton intérêt et celui du pays comme si t’étais un gosse…
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Il faut voir aussi la différence d’impact entre Paris et le fond de campagne bretonne où je suis. Ça met du temps de faire comprendre la gravité. Quand ton département a 1 cas et qu’on te parle de confinement total, c’est humain de trouver ça en décalage. (même si ça y est c’est maintenant la psychose partout!)
#12
Il y a quand même autre chose.
Je me suis retrouvé ce week-end à faire parti de ces français « qui s’en foutent » et a passer mon week-end dans un lieu hautement peuplé. C’était pour ma part un week-end réservé et déjà payé depuis des mois.
Je ne vois même pas dans ces conditions dans quelle mesure la probabilité existe que je n’aie pas choppé le truc.
Je prend ma part de responsabilité individuelle et avec du recul j’aurai dû ne pas y aller.
Maintenant, je remarque que pendant un long moment la presse française a fait ce qu’elle fait depuis des années : sur-encherir sur un événement. La seule chose qui change c’est que cette fois c’était nécessaire.
Comment reprocher aux gens de ne pas prendre au sérieux un événement quand le traitement médiatique de ce qui devrait être « extraordinaire » est devenu « ordinaire » ? Les médias ont tellement surjoué la peur pour la course au clic ou à l’audience que la population s’est « immunisée » contre cette peur (ou l’a intégré a son comportement). Pourquoi demander aux gens de croire qu’il ne s’agit que d’une grippe puis du jeudi au vendredi que c’est la catastrophe du siècle (mais qu’il faut quand même aller voter parce que le virus s’arrête à la porte des bureaux de vote) ?
La couverture médiatique de l’événement est à peine plus intense que celle d’attentats qui tueraient quelques personnes, que de l’élection de Donald Trump, que d’un toit de cathédrale qui flambe ou d’un rockeur qui meurt.
Alors oui les français sont globalement cons et indisciplines. Mais la connerie, ce n’est pas génétique, ça s’acquiert. Et quand c’est toute une population qui se comporte comme des enfants mal élevés, peut être faut il voir pourquoi ils sont aussi mal élevés ?
#13
“Je me suis retrouvé ce week-end à faire parti de ces français « qui s’en foutent » et a passer mon week-end dans un lieu hautement peuplé. C’était pour ma part un week-end réservé et déjà payé depuis des mois.
Je ne vois même pas dans ces conditions dans quelle mesure la probabilité existe que je n’aie pas choppé le truc”.
Tu n’es pas tout seul et les risques que tu prends contre les consignes de santé publique peuvent avoir un impact sur les autres : les gens que tu pourrais contaminer, les proches qui t’accompagnent, les soignants exposés et debordés qui pourraient devoir s’occuper de ta stupide connerie individuelle.
Ce que tu n’as pas compris, toi, comme de nombreux autres français, c’est que l’on forme une société, un groupe humain, donc vous n’êtes pas tout seul.
Pour ma part bien qu’étant chef d’entreprise, cela fait une semaine que pour simple suspicion, je me suis mis en quarantaine volontaire chez moi, sans appeler le 15 tant que les symptômes ne sont pas gênants.
Tout le contraire d’irresponsables individualistes comme toi et les français ayant les mêmes attitudes : de petits individualistes, égocentriques et mal élevés !
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Indiscipliné peut-être, désorienté surement !
On ne peut pas d’un coté dire “Restez chez vous” et d’un autre coté “Allez voter”
On ne peut pas d’un coté dire “N’allez pas voir les vieux” et d’un autre coté “Allez voter”
C’est dissonant… comment interpréter ça ?
Faut pas s’étonner que les gens ne prennent pas les choses au sérieux.
#18
Bravo monsieur le chef d’entreprise qui a tout compris, y compris la gravité de la situation bien avant tout le monde. Moi je pensais que c’était une petite grippe un peu plus dangereuse.
Excellent courage social que de t’être mis en quarantaine en accord avec toi même. Pour l’immense majorité de la population, se mettre en télétravail avant jeudi était impossible sans passer pour des glandeurs sous l’excuse d’une « petite grippe ». Oui, en télétravail hein, parce que faut pas déconner t’es pas vraiment malade si t’as juste un peu de mal à respirer, donc tu peux travailler. Il s’agirait pas d’en profiter pour se reposer.
Je rappelle juste qu’avant ce week-end, on nous bassinait plus avec la croissance qui allait « OH MON DIEU » passer sous les 1% qu’avec la réalité sanitaire de la pandémie.
#19
Mais non, la porte parole (ou le ministre truc muche, je sais plus trop) à annoncé il y a quelques jours qu’il n’en était pas question, que ce n’était que de fausses rumeurs twitter par gens pas bien, et l’a même répété aujourd’hui.
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Donc demain c’est sûr, on est en confinement et ce soir, je vais de nouveau faire quelques courses. Et après on s’étonne que les français n’y crois pas vraiment et sortent. En plus hier c’était une rare journée de beau temps, pas comme aujourd’hui.
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Le virus est détruit par l’alcool, donc aucun risque d’infection en Bretagne
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3eme possibilité tu n’as pas le choix et tu appliques strictement les consignes d’hygiene
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les gens, les gens, LES PARISIENS OUI !!! dans le sud ouest une ville de 10 000 habitant, l’activité était bien en deça d’un week end habituel. Malgré le soleil et les elections
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Quand je vois les gens dévaliser les magasins de denrées et dans le même temps se masser sur les quais (Bordeaux) je pense à une autre sorte de décalage.
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#26
Cool, j’ai donc bien fait (provision de bière
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Aujourd’hui au boulot, demain, aucune idée, le directeur ne le sait pas lui-même.
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Je pense qu’on a une belle démonstration de l’impact de l’activité humaine sur l’environnement, mais j’imagine que les sceptiques continueront de clamer que c’est faux.
Pour ma part, j’ai été voter hier vers 13h30, j’ai à peine croisé deux personnes… A Lille, je précise. Par contre les parcs étaient bien remplis de monde vu de ma fenêtre.
Et depuis aujourd’hui télétravail.
#31
La bière pour éviter la mise en bière
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Avec le coronavirus, l’exode, c’est reparti comme en 40 Exode
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De la Corona, bien sûr
" />, mais à un mètre de distance.
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Ah bah oui à pieds ou en voiture. En train c’est trop connoté.
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On y arrive « probablement un train sanitaire pour transporter les malades annonce Oliver Veran », lu dans 20 minutes.
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Eh ben…
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S’ils sont terminus Rungis - la voie est libre de trains actuellement - cela donnera une petite variation sur le thème “Soleil vert”.
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Je me demandais pourquoi il y avait autant de monde dans les stations services ce soir, j’avoue que je n’avais pas pensé à l’exode. Les gens sont vraiment cons…
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Décidément elle n’est pas terrible cette nouvelle saison de blackmirror, ce n’est pas réaliste pour deux sous.
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Ah, on a besoin d’une attestation pour circuler maintenant.
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Vu la durée d’incubation, il n’y a que moi qui ne suis pas surpris que rien n’ait changé entre le 13 et aujourd’hui ? Ce qui a été décidé jeudi dernier aura un impact peut être d’ici samedi, la décision de confinement (plus ou moins, parce l’attestation éditée et validée par soi même, comment dire …) de lundi soir se verra un peu à partir de la semaine prochaine. En pratique, je pense qu’en voyant le bazar ce week-end, Macron s’est dit qu’il allait falloir en passer par la contrainte, sans chercher à attendre si la première vague de mesures était efficace ou pas.
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Pour le reste, ce qu’il a dit jeudi soir était très sensé, il aurait juste fallu se tenir à ce genre de principes un peu plus tôt (isoler totalement le Bas-Rhin et l’Oise pour commencer; je suis voisin du Bas Rhin, les Alsaciens ne venaient pas à l’Université de notre côté, mais le message était loin d’être aussi clair dans les boîtes, sans oublier pour les déplacements particuliers… heureusement que le vendredi saint n’était pas dans cette période
#51
Ce qui a été annoncé hier soir correspond peu ou prou à ce à quoi je m’attendait jeudi (en plus light). Et je ne suis pas Mme Irma, j’ai juste constaté, comme à peu près tout le monde, que passé la phase initiale on dépiste environ 30% de nouveaux cas chaque jour. Si on prend en compte le temps d’incubation, on a peut-être déjà, sans le constater encore, dépassé notre capacité à traiter tous les cas graves, même si on stoppait net la contamination aujourd’hui. En retardant l’inéluctable de quatre jours pour pouvoir maintenir l’élection municipale, on a mécaniquement multiplié, a minima, le nombre de victimes par deux.
Personnellement, je ne trouve pas ça très sensé. On va dire que j’exagère pour charger M. Macron parce que je ne l’aime guère (étant fonctionnaire j’ai peu de raisons de l’encenser), ce à quoi je répondrai « rendez-vous dans quinze jours ».
J’espère que le « nous tirerons toutes les leçons » n’est pas qu’une posture, parce que les urgences des hôpitaux publics sont en grève depuis bientôt un an dans l’indifférence générale, et je ne suis pas sûr que les quelques compliments de ces derniers jours suffisent à faire passer la pilule (surtout quand certains commencent à prendre conscience qu’ils feront partie des sacrifiés).
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Un peu tout le monde est pris au dépourvu/en panique je pense.
Fin de semaine on décidait d’avoir un roulement télétravail/présence sur site chez le client où je bosse, et dimanche on nous dit télétravail pour tous après 2 contradictions.
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Oui, mais le gouvernement avait « les meilleurs experts » pour lui expliquer les concepts de temps d’incubation qui décale la mesure du réel, et de progression inexorable de la contamination si on le limite pas les contacts au maximum. J’espérai qu’il leur faudrait moins d’un mois pour comprendre.
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Bah de mon expérience, on peut être entouré de tous les meilleurs experts du monde de l’univers, quand on est en panique, on est en panique. (saupoudré d’une touche de déni)
Le troupeau de clowns qui sert de chefs de projets autour de moi me le démontre chaque jour …
#58
Tu veux parler de la Chine, qui a foutu en examen les médecins qui alertaient de la situation ? Les signes et les premières alertes étaient là mi décembre, il ne s’est rien passé avant mi-janvier, sachant qu’une fois que les compagnies extérieures suspendaient leurs vols vers et de la Chine, devine quelles compagnies continuaient à proposer des vols ?
Quant aux retours de Chine sans surveillance, il y a eu des rapatriements de Chine (notamment Wuhan) avec quarantaine de 2 semaines.
Pour finir, bien sûr que la réaction aurait dû être plus précoce, plus ciblée et plus forte, mais c’est comme tout : si on connaissait le futur, on prendrait des meilleures décisions. Il suffit de voir nos voisins européens, ils n’ont pas fait mieux et réagissent aussi au fur et à mesure que la connaissance du virus et de son développement s’affinent. Mais c’est trop facile, il y a 2 semaines, la moindre mesure aurait été contestée en hurlant à la mise en place d’une dictature sous prétexte d’une grosse grippe…
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C’est un peu facile de mettre ça sur le dos du gouvernement, mais si ça peut te faire plaisir, ne t’en prives pas
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Ou alors, comme on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis
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Même pour les spécialistes, la connaissance sur le virus évoluant jour par jour, les recommandations en font autant.
C’est la guerre, c’est ce qu’on pourrait lui reprocher de dire, mais d’un autre côté, au vu des réactions imbéciles de nombreux citoyens, il fallait bien à un moment forcer le trait (et Macron est loin d’être le seul dirigeant à avoir employé l’expression, parmi les dirigeants de pays touchés) pour être écouté.
Ce qu’il aurait surtout pu dire, c’est qu’on va fonctionner dans une situation et une économie de guerre (donc avec des contraintes très fortes), au lieu de dire qu’on est en guerre avec le virus (l’OTAN nous suit-elle ?
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