Le cinéma obtient le blocage de dizaines de sites de streaming (dont Time2Watch)

Le cinéma obtient le blocage de dizaines de sites de streaming (dont Time2Watch)

36 sites visés

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Marc Rees

Publié dans

Droit

04/03/2020 5 minutes
59

Le cinéma obtient le blocage de dizaines de sites de streaming (dont Time2Watch)

Depuis plusieurs semaines, des internautes se plaignent de ne plus pouvoir accéder à Time2Watch et 36 autres sites de streaming. L’explication ? L’industrie du cinéma a obtenu leur blocage entre les mains des principaux fournisseurs d’accès. Next INpact diffuse le jugement « en la forme des référés » rendu le 16 janvier 2020 par le tribunal judiciaire de Paris.

Alors que le projet de loi sur l’audiovisuel entend armer l’Arcom – fusion de la Hadopi et du CSA – de nouveaux pouvoirs contre les sites de streaming, les actions se multiplient en France devant les tribunaux.

La Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF), le Syndicat de l’édition vidéo numérique (SEVN), l’Union des producteurs de cinéma (UPC) et notamment encore le Centre national du cinéma (CNC) a ainsi obtenu le blocage d’une galaxie de sites chez Bouygues Télécom, Free, Orange, SFR. La liste vise 36 noms :

  • Allostream
  • Annuaire-telechargement-ec
  • Annuaire-telechargement-fr
  • ATFUT
  • DivxTOP
  • DPSTREAM
  • DPStreaming
  • ETOPOP
  • EXTV
  • Filme-Streaming
  • Filmcomplet
  • FilmStreamingg1
  • FilmStreaming1FV
  • Filmz
  • FRStream
  • Full-Serie
  • HDS-Streaming
  • HDSS
  • LibertyVF
  • N1Streaming
  • Papystreaming
  • Planet-Streaming1
  • Radego
  • Serie-Streaming
  • Seriecomplete
  • SKStream
  • Streamcomplet
  • Streamdirect
  • Streaming-VOSTFR
  • StreamingDIVX1
  • Time2watch
  • VKStreaming
  • Voir-Films-Series
  • VOSTFRSerie
  • Wikiserie
  • YTS

Des contenus majoritairement illicites

La procédure avait été lancée en octobre 2019 par une série de PV de l'ALPA, et s’était poursuivie par la demande de suppression d’accès chez les principaux FAI français. Leur demande s’est appuyée sur le sempiternel article L.336-2 du Code de la propriété intellectuelle. Voté avec la loi Hadopi en 2009, il permet aux ayants droit de réclamer du juge « toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser » une atteinte à leurs intérêts.

Classiquement, c’est encore l’ALPA, association de lutte contre le piratage audiovisuel, qui a été chargée, via ses agents assermentés, de réaliser une étude statistique sur chacun des sites. Sur AlloStream, par exemple, 1 319 films et 874 séries étaient mis à disposition, « la grande majorité disponible légalement en salles » relève le jugement. Le pourcentage des œuvres contrefaisantes a été évalué à 73,76 % très exactement alors que 155 000 visiteurs uniques s’étaient rendus sur ce site les 30 derniers jours.

Sur DivxTop, ce nombre d’œuvres grimpe à 13 790 films (83,87% illicites, selon une étude par échantillonnage). Sur LibertyVF, ce total est de 21 40 films et 1 013 séries avec 97,10 % de contenus qui seraient illicites (+/- 15,71 % de marge d’erreur). Sur Time2Watch, 4 330 films et 1 360 séries ont été dénombrés par l’ALPA : « 13 liens sur 15 renvoyaient vers des œuvres contrefaisantes ». Sur l’ensemble des autres sites en cause, le taux de contrefaçon oscille autour de 85 %.

« Il ressort de l’ensemble de ces constatations que [les demandeurs] établissent de manière suffisamment probante que les sites litigieux permettent aux internautes, via les chemins d’accès précités, de télécharger ou d’accéder en continu à des œuvres protégées à partir de liens hypertextes, sans avoir l’autorisation des titulaires de droits, ce qui constitue une atteinte aux droits d’auteur ou droits voisins » conclut le tribunal judiciaire de Paris, page 25 du PDF.

Balance d'intérêts 

Pour décider des mesures à prendre, les juges ont mis en balance plusieurs intérêts : la protection des droits de propriété intellectuelle, mais aussi la liberté d’entreprise des fournisseurs d’accès et les droits fondamentaux de leurs clients, « en particulier leur droit à la protection des données à caractère personnel et leur liberté de recevoir et de communiquer des informations ».

Dans cette recherche d’équilibre ont été écartées « les mesures prévoyant un contrôle absolu, systématique et sans limitation dans le temps, de même que les mesures ne doivent pas porter atteinte à la substance même du droit à la liberté d’entreprendre des fournisseurs d’accès à Internet ». De ce bornage, il a été décidé que les FAI devraient bloquer l’accès « par tout moyen efficace de leur choix » à la liste des noms de domaine outre aux sous-domaines associés.

Du côté des utilisateurs, le jugement considère que cette mesure de privation n’est en aucun cas disproportionnée « eu égard à l’importance et à la gravité des atteintes », étant observé que les œuvres en cause « sont aussi facilement accessibles pour l’internaute par d’autres moyens ».

nom de domainenom de domaine

Près de 90 noms de domaine bloqués 

Absence de mention légale, usage de CloudFlare

Pour insister davantage sur la teneur de ces sites, le tribunal relève que l’illicéité des sites est assumée par ses concepteurs : pas de mention légale, et anonymisation intégrale par le biais de CloudFare (voir ce post de Me Alexandre Archambault). Impossible en conséquence pour les auteurs et producteurs d’attaquer directement les responsables, et nécessité d’agir du côté des intermédiaires techniques.

Ce blocage va durer 18 mois. En cas d’évolution des noms de domaine (comme cela s’est déjà produit pour Time2Watch, déjà accessible via un autre nom), les parties devront revenir devant le juge pour actualiser la liste. Enfin dernier point, le coût du blocage sera à la charge des seuls fournisseurs d’accès.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des contenus majoritairement illicites

Balance d'intérêts 

Absence de mention légale, usage de CloudFlare

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (59)


au moins on a la liste des sites pirates du moment, un peu comme à la belle époque du DMCA.

ils ont mis l’ancienne adresse de time2watch, l’extension a changé il y a 1 semaine <img data-src=" />


Snirf, notre bien aimé DPstream ! Vive les vpn


Bookmarks : updated


L’industrie “culturelle” devrait investir dans les VPN, ça devient une valeur sure <img data-src=" />


C’est un blocage DNS à mon avis donc très facile à contourner…




(…) des internautes se plaignent de ne plus pouvoir accéder à (…)





J’aime le “se plaignent” très hypocrite …








secouss a écrit :



Vive les vpn





De mémoire, il suffit de changer de fournisseur de DNS pour passer outre.



ma mère a 60 ans, utilise un ordinateur depuis à peine 10 ans, elle m’a déjà fait le coup , car petits neveux nieces lui ont montré , elle se doute de rien .



Donc bon même les vieux stream illégal :o


NXi, vous renseignez plus les .tld ? <img data-src=" />



Sinon pour passer au travers de la censure en France en 10 secondes :

utiliser Mozilla Firefox, puis : Options &gt; Paramètres réseau &gt; Paramètres… &gt; Cocher la case “Activer DNS via HTTPS”


&nbsp;“on peut même plus pirater tranquille, c’est un scandale!” <img data-src=" />


Le fait que le jugement du tribunal arrive par fax est un blocage bien pire que les DNS : on ne peut même pas copier/coller les URL !!! <img data-src=" />


À l’avenir, les ayants droit et la justice pourraient demander aux CDN de bloquer les sites ou empêcher leurs clients douteux de faire appel à leurs services. En outre, faire de même avec les services de VPN pourrait s’avérer pertinent, dans la lutte contre la contrefaçon.








Sans intérêt a écrit :



En outre, faire de même avec les services de VPN pourrait s’avérer pertinent, dans la lutte contre la contrefaçon.





Genre, pour prendre un piano pour écraser une mouche, ça se pose un peu là cette “solution”… Les VPN sont des outils neutres, et ne servent certainement pas qu’à pirater. Je ne suis même pas sûr que ce soit leur usage le plus fréquent. Par exemple, j’utilise un VPN pour bosser - je suis en télétravail -, on l’interdit aussi, celui-là?



Je ne connaissais pas time2watch, et Google renvoie déjà vers l’extension .gg. Merci les z’ayant droits, c’est bien plus facile avec votre aide <img data-src=" />


Comment on “interdit” un VPN ? Celui de la société pour le télétravail est administré en interne. Il faut faire quoi, débarquer dans ses locaux et mettre un couteau sous la gorge des admins ?


serait-il possible d’avoir un blocage des sites de streaming sportif histoire de se faire une petite liste ? Merci


bon déjà pas tous sont gérés en interne .beaucoup par les opérateurs internet et grosse boîte spécialisé



Ensuite tu souhaites juste dire à toutes ses sociétés légales ( jusqu’à preuve du contraire ) que la France vous interdit la vente à ses administrés ?



tu vas te choper un oncle Trump dans le visage que ça ne sera pas très agréable


Perte de temps , d’argent, et d’énergie pour pas grand chose … ils ne comprendront jamais …


Je ne connais pas les autres sociétés, je parle de la mienne, où le VPN est géré en interne. Je ne m’en sers pas pour télécharger car je ne veux pas d’emmerdes, mais techniquement ça reste possible.



Ensuite je ne souhaite rien. Je faisais une remarque.


désolé mal lu et compris la conversation avec eb303


À l’instar des principaux FAI (et non tous), on pourrait demander aux fournisseurs de VPN grand public de bloquer les sites par des DNS menteurs. Cela n’empêcherait pas les gens de bosser. Tu utilises NordVPN pour bosser ? J’ai plus qu’un doute.


Je ne vois pas trop le rapport entre VPN et DNS. À mon avis il y a un trou dans ton concept.


Avoir son propre serveur DNS simplifie beaucoup les choses&nbsp;<img data-src=" />


Un fuite de DNS ? Mais que fait le ministère de l’intérieur ? <img data-src=" />








Elwyns a écrit :



ma mère a 60 ans, utilise un ordinateur depuis à peine 10 ans, elle m’a déjà fait le coup , car petits neveux nieces lui ont montré , elle se doute de rien .



Donc bon même les vieux stream illégal :o









Thierry Lhermitte, actionnaire de TMG qui traque les vilains pirates, a lui même avoué qu’il téléchargait sur feu mégaupload.



Si même les richissimes artistes “ruinés” par le piratage en sont à pirater des oeuvres sans autorisation et de façon totalement illégale, alors des ptits vieux qui regardent des streams, quoi de plus normal. <img data-src=" />



Génial, merci beaucoup pour cet article !

&nbsp;


Un copain était scié quand je lui ai dit que le service maestrosharing.com qu’il utilise était illégal.



“ Tu as accès à plein de services ( y compris NETFLIX ) en payant moins que l’abonnement de base de NETFLIX. ”

“ Ça ne peut pas être légal. “


Au cas où, 3 services DNS non menteurs et ouverts :





En référé pour des sites qui mettent à dispo des films, notre justice est tombée bien bas…


Vu par les sondes RIPE Atlas, ça donne ça :https://framagit.org/snippets/5051


NordVPN est une société basée au Panama. Et on va lui imposer d’utiliser les DNS que nous, on veut? Comme toi, j’ai plus qu’un doute. Sans compter qu’ils utilisent très certainement les DNS du FAI pour la connection dans le pays “cible”, sur lesquels on a encore moins de moyen d’action…


C’est pratique ces listes de sites qui ne sont pas bloqués à l’étranger, merci les ayant-droits :)








romu79 a écrit :



En référé pour des sites qui mettent à dispo des films, notre justice est tombée bien bas…





Une explication, peut-être ? Quel est le problème ?







eb303 a écrit :



NordVPN est une société basée au Panama. Et on va lui imposer d’utiliser les DNS que nous, on veut? Comme toi, j’ai plus qu’un doute. Sans compter qu’ils utilisent très certainement les DNS du FAI pour la connection dans le pays “cible”, sur lesquels on a encore moins de moyen d’action…





NordVPN a des clients français. Comme pour la RGPD (et plein d’autres), la législation française peut s’appliquer à eux au regard de ces clients.

Et on ne lui demanderai pas d’utiliser nos DNS, mais de ne pas router vers certaines adresses. Le filtrage DNS est la solution la plus simple, mais pas la seule.

Après je ne dis pas que tout marcherais au poil (je ne fais pas confiance au gouvernement pour bien faire les choses <img data-src=" />), mais l’idée n’est pas intrinsèquement absurde.



interdire je sais pas, mais ça peut se bloquer en identifiant les url ou ip vers lesquels on se connecte lorsqu’on veut lancer la session. Ici au boulot il y a une liste blanche de serveurs VPN autorisés, pour pas que le stagiaire Jean Kevin s’amuse à installer son VPN perso et tipiaker tranquillou <img data-src=" /> (et surtout pas laisser établir n’importe quelle connexion depuis le réseau interne)


Leur blocage, c’est toujours sur les DNS des fai ?



Exit donc sur les dns alternatifs ou DoH (DNS over HTTPS)


Il s’agit de demander aux entreprises derrière ces VPN de bloquer ces URL.


Le VPN de votre entreprise n’est pas censé vous servir à télécharger du contenu illégal non plus.


Pourquoi ? Cela reste une activité illégale.


Il y a des personnes (de plus en plus) fans des vinyls, des cassettes, des VHS, des CD, DVD… qui ne comprennent pas ce que télécharger signifie car l’Europe et d’autres irresponsables de premier plan leur disent qu’internet est “neutre” (le beau cadeau empoisonné, à bon entendeur <img data-src=" />).








ungars a écrit :



Le VPN de votre entreprise n’est pas censé vous servir à télécharger du contenu illégal non plus.





C’est pourtant ce que font pas mal de gens qui disent passer par un VPN et éviter de se faire flasher par Hadopi&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;



Un F.A.I. virtuel ne change rien à ce que les gens font ou non avec. Je conseille donc de déclarer l’activité d’opérateur virtuel à l’ARCEP. Mais encore faut-il que ces sbires participent du débat démocratique par des actes d’accueil cohérents, ce que factuellement, ils ne font pas. <img data-src=" />








Jarodd a écrit :



C’est pourtant ce que font pas mal de gens qui disent passer par un VPN et éviter de se faire flasher par Hadopi  <img data-src=" />







Ben ils racontent des conneries AMHO

Le VPN de ton entreprise donne une adresse locale à ton user qui physiquement est chez lui avec une autre adresse ÏP

Hadopi verra bien ( enfin on se comprend <img data-src=" /> )que le téléchargement est fait sur l’adresse de l’entreprise et l’admin de ton service informatique pourra très bien savoir qui utilisait la fonction VPN à ce moment la.










FrDakota a écrit :



Un copain était scié quand je lui ai dit que le service maestrosharing.com qu’il utilise était illégal.



“ Tu as accès à plein de services ( y compris NETFLIX ) en payant moins que l’abonnement de base de NETFLIX. ”

“ Ça ne peut pas être légal. ”







Sa me rappelle un repas de famille. Une personne m’a sortie que sur sa facture d’orange. Il a un abonnement de 5€ qui lui permet de regarder les derniers films. Après bien 10mn de conversation ou j’essaie de lui expliquer que ce n’est pas possible que cette offre soit légal. Il me montre sont site, qui a tous l’air d’être un site pirate.



Je sais pas comment ce site sais retrouver sur sa facture, mais au final de sont point de vue si c’est prélevé par Orange c’est légal.



Je vois mal Orange commercialiser une offre illégale.



M’est avis que cette personne payait un service d’Orange (type bouquet cinéma ou autre option à l’utilité contestable) et que derrière elle allait sur des sites de piratins en faisant un lien pas forcément justifié.



Après, elle peut avoir bénéficié d’une promo sur une option type OCS, mais l’offre de ce dernier reste assez faible vu qu’il s’agit d’un bouquet de chaînes TV cinéma dont le catalogue fluctue régulièrement. Mais son statut permet d’y avoir des films récents rapidement selon la chronologie des médias, par exemple ils diffuseront le dernier Spider Man ce mois-ci.


Orange pourrait être cohérent et supporter convenablement peertube en y introduisant un peu de Plex. Je dis ça… <img data-src=" />


Selon lui c’est le nom du site qui apparaît sur sa facture.(C’était pas OCS) Après il m’a pas montré, sa facture.








Walevok a écrit :



Selon lui c’est le nom du site qui apparaît sur sa facture.(C’était pas OCS) Après il m’a pas montré, sa facture.





Chez Orange (comme chez d’autres FAI) il existait un moyen pour les sites web de faire en sorte de faire payer un abonnement à l’usager en prélevant sur sa facture du FAI.

(Internet+ , je crois que ça s’appelle).



L’idée de base était de “faciliter l’acte d’achat” (hum…) en évitant au client de renoncer face à l’obligation de sortir sa carte bancaire et de l’utiliser sur le net, ce qui est un frein psychologique pour beaucoup de monde .



A partir de là, si un site web arrive (à un instant T) à “passer un accord” avec Orange pour mettre en place ce service, puis ensuite changer son offre, alors oui j’imagine que la situation décrite peux arriver.

Ca reste risqué : Orange va verser sur un compte bancaire lesdis 5€, mais en cas de contrôle et/ou procédure judiciaire il est plus facile de remonter le fil…



Ceci étant dit, il est vrai que la défense du client est imparable devant un juge :

“Mais, monsieur, c’était sur ma facture orange , comment je pouvais me douter que c’était illégal si Orange me prélevait …. ?

Par contre ça risque de mal se passer pour Orange :-)



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Légalement rien ne peux être fait contre des particuliers;

Merci a la liste j’ai regardé comment ils opèrent. Les contenus sont privés et il faut un jeton pour y avoir accès; généré au clic.



Dans un premier temps je pensais qu’avertir Alphabet ou googlevideo étais le mieux mais ils savent déjà ce qui se passe sur leur plateformes (demandes élevées vers CSIRT), et ont un intérêt non négligeable à laisser faire.

&nbsp;

Du coup Google confirme son rôle en entreprise de renseignement, et dans le piratage de vidéos. C’est un problème de conception qu’ils laissent ouverts depuis 2015 si je ne me trompe pas.



Si tout ce modus operandi est mis devant un juge Google est mort en Europe. Ils sont vraiment idiot.



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&nbsp;


J’ai pas sauvegardé mes sessions (burp) mais le principe est la. Parasites; moi ça me fait chier de payer 15 euros un ciné et voir des film déjà disponibles en VF (!) en 5 minutes de torrent.

Les industries du cinéma elles sont pas financées par des pop-corns.


Pour voir les films de&nbsp;&nbsp;Bong Joon-ho il fallait aller dans des petits cinémas d’arts. Ça fait des années et c’est pas un de ces meilleurs films qui prends un Oscar. Pourquoi ? Distribution ou piratage?








JoePike a écrit :



Ben ils racontent des conneries AMHO

Le VPN de ton entreprise donne une adresse locale à ton user qui physiquement est chez lui avec une autre adresse ÏP

Hadopi verra bien ( enfin on se comprend <img data-src=" /> )que le téléchargement est fait sur l’adresse de l’entreprise et l’admin de ton service informatique pourra très bien savoir qui utilisait la fonction VPN à ce moment la.





En réalité 2 cas possibles :





  1. L’entreprise utilise une connexion Internet d’un des principaux FAI (Orange, SFR, Bouygyes, Free) et dans ce cas pourra être flashée par HADOPI&nbsp;&nbsp;



  2. Celle-ci utilise un lien professionnel et ne sera donc jamais concernée par la loi HADOPI telle qu’elle existe aujourd’hui



    Dans tous les cas il ne faut bien entendu jamais utiliser le VPN de son enterprise pour cela et il n’est même pas sûr que celui-ci soit la gateway par défaut une fois connecté.



ce qui est un frein psychologique pour beaucoup de monde ….



je confirme !




  • bcp. de gens me : “ne pas acheter sur Internet à cause de ça” (CB)

  • le système ‘Internet+’ est à creuser !

  • d’autant (je crois) qu’il n’y a pas de frais) <img data-src=" />








KiaN a écrit :



En réalité 2 cas possibles :







  1. Celle-ci utilise un lien professionnel et ne sera donc jamais concernée par la loi HADOPI telle qu’elle existe aujourd’hui



    .







    Pourquoi ? la loi a changé ?

    Avec un lien pro , notre propre adresse IP on a reçu un courrier Hadopi en 2012 ou 2013

    Nous avions regardé nos logs et avions aussitot bloqué certains sites et le pb a été résolu

    je m’en souviens clairement car dans la liste des sites ( un abonnement) que nous avions bloqués suite à cet incident , nous avions créé un problême d’effet de bord imprévu…

    On avait bloqué le site Aubade ( les lingeries économiseurs d’écrans ) mais hélas Aubade était un client et notre departement marketing qui avait un logon chez eux était venus nous voir car ils ne pouvaient plus y accéder) … on a rajouté une tite exception <img data-src=" />



    <img data-src=" />









KiaN a écrit :



En réalité 2 cas possibles :





  1. L’entreprise utilise une connexion Internet d’un des principaux FAI (Orange, SFR, Bouygyes, Free) et dans ce cas pourra être flashée par HADOPI  



  2. Celle-ci utilise un lien professionnel et ne sera donc jamais concernée par la loi HADOPI telle qu’elle existe aujourd’hui



    Dans tous les cas il ne faut bien entendu jamais utiliser le VPN de son enterprise pour cela et il n’est même pas sûr que celui-ci soit la gateway par défaut une fois connecté.







    Pour le premier point :

    La HADOPI ne flashe personne, elle est saisie par les diverses organismes représentant les ayants-droits (mais peut aussi recevoir des procès verbaux d’officiers ou agents de police judiciare), et évalue ces saisines au sein de la commission de protection des droits.

    A partir de là elle déclenche la réponse graduée.



    Pour le second point :

    La loi ne fait pas de distinction personnel/professionnel puisque les titulaires des abonnements Internet liés aux adresses collectées peuvent être des personnes physiques ou morales (et on oublie l’associatif dans l’histoire d’ailleurs !). Le site officiel de la HADOPI indique même comment réagir lorsqu’on est professionnel et qu’on a reçu une recommandation de celle-ci.



Bientôt plus de censurepossible&nbsp; avec TLS 1.3 et E-SNI <img data-src=" />


<img data-src=" />


“Enfin dernier point, le coût du blocage sera à la charge des seuls fournisseurs d’accès.”



Dommage que ces blocages ne se fassent pas aux frais des ayants droits car les demandeurs sont les ayants droits, mais les FAI doivent faire le blocage à leurs frais, comme s’ils étaient responsable de quoi que ce soit


L’hadopi surveille le P2P pas les sites web. Le problème a surement disparu car l’auteur a pris peur.








linconnu a écrit :



L’hadopi surveille le P2P pas les sites web. Le problème a surement disparu car l’auteur a pris peur.







Ils auraient eu peur de quoi ?et comment ? ils étaient plusieurs et on ne leur a rien dit car on a eu la flemme de tous les rechercher (4500users)

On savait très bien qu’on n’avait “légalement” pas trop le droit d’aller regarder le contenu de leurs disques



On a simplement mis en place une solution avec abonnement qui bloquait pleins de sites et ça s’est arrétté du jour au lendemain ( on a bien sûr revérifié sur les espaces privés des suspects sans rien leur dire )



D’ailleurs si Hadopi ne gérait que le P2P comment se fait il qu’ils signalent ou font bloquer autant de sites de téléchargement illégaux ?



Mais bon peu importe , je réagissais au fait qu’on dise qu’on ne risque rien avec une IP entreprise.

En fait on ne risque pas grand chose uniquement car c’est ( ou c’était … je ne sais pas maintenant) un bordel administratif pour avoir le droit de chercher sur les disques des employés.