La guerre est déclarée contre le porno en ligne

La guerre est déclarée contre le porno en ligne

Le droit dans le cul

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Marc Rees

Publié dans

Droit

03/02/2020 11 minutes
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La guerre est déclarée contre le porno en ligne

On pensait la télévision diluée dans Internet, c’est finalement Internet qui se voit appliquer peu à peu la régulation de l’écran de télévision. Nouvelle cible dans le viseur du gouvernement : le porno en ligne. Les fronts se démultiplient pour apposer un cache-sexe sur tous les écrans connectés.

À ce jour, pour éviter que des moins de 18 ans ne viennent sur leurs pages, les sites pornographiques n’ont pas trouvé d’autres solutions que placarder un « disclaimer » sur leur page d’accueil. Dans ce message d’avertissement, l’internaute déclare simplement être majeur et s’il ne remplit pas cette condition, il est renvoyé sur un site adapté à son âge.

Pourquoi cette précaution ? Le Code pénal réprime lourdement le fait de fabriquer, transporter, diffuser sur tout support un contenu notamment pornographique « lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un mineur ».  Le contrevenant risque en effet trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Et pour les personnes morales, ce montant est multiplié par cinq, soit 375 000 euros d’amende.

Mercredi dernier, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi contre les violences conjugales. Une disposition, inscrite en son article 11, donne de nouvelles armes pour lutter contre les sites pornographiques.

Portée par la députée LREM Bérangère Couillard, elle n’est qu’un volet d’une guerre lancée contre ces contenus par la majorité actuelle et le gouvernement. Cet article prévient en effet que l'infraction précitée sera constituée « y compris si l’accès d’un mineur (….) résulte d’une simple déclaration de celui-ci indiquant qu’il est âgé d’au moins dix-huit ans ». 

Dit autrement, le paravent des messages d’avertissements n'est plus suffisant pour éviter les rigueurs du code. Le sujet fait déjà l'objet de diverses interprétations. Le droit pénal étant d’interprétation stricte, un juge pourrait considérer que d’autres mesures complémentaires, telle l’inscription obligatoire, permettraient de dépasser la « simple déclaration » et suffiraient à éviter ces foudres. Les échanges à l’Assemblée nationale révèlent toutefois les attentes des partisans du cadenassage du Web. 

Jeunes -> Porno -> Violence

Déjà, il a fallu justifier l'inclusion d'une telle disposition dans une proposition contre les violences conjugales. Valérie Boyer (LR) s’est par exemple étonnée que l'anti-disclaimer soit inscrit dans un texte avec lequel il n’aurait aucun lien. 

Mais voilà un article qui « représente même l’une des clefs pour lutter efficacement contre ces violences, en traitant le problème à la racine ». En séance ce mercredi, la députée LREM Nicole Le Peih a au contraire estimé que la protection des mineurs contre l’exposition du porno était intimement liée à la lutte contre ces violences. 

Pour elle, ce secteur véhicule des contenus « violents et sexistes, qui favorisent une vision machiste et viriliste de la sexualité ». La pornographie « banalise des actes violents, sadomasochistes, de domination et de soumission des femmes » et « certaines scènes pornographiques vont jusqu’à faire directement l’apologie du viol, présenté comme une forme de satisfaction sexuelle comme une autre. Cela est inadmissible, cela est dangereux ».

Une « stratégie globale » contre le porno en ligne

Le 22 janvier 2020, Cédric O, secrétaire d’État au numérique, donnait un cap gouvernemental qui s'est révélé plus ample. Il a indiqué que la généralisation du contrôle parental était tout simplement la priorité du gouvernement. « Il faut [...] donner accès à des outils de contrôle parental, sa généralisation est notre priorité ; nous voulons simplifier et perfectionner ces outils ».

Mais malgré cette priorité, mercredi, Adrien Taquet, secrétaire d’État au ministère des Solidarités et de la Santé, a soutenu l'article 11. Selon lui, les films pornos « portent atteinte à la notion de consentement et encouragent le développement du sexisme et une réification du corps, en particulier celui des femmes ».

Il est convaincu qu'existerait « une sorte de continuum entre une exposition trop précoce à des films pornographiques et des comportements violents qui pourraient se manifester par la suite ». Les éléments de langage du groupe sont donc repris et développés, sachant que le secrétaire d’État est allé jusqu’à tisser un lien entre l’accès précoce à la pornographie et « la prostitution infantile ».

« Nous souhaitons donc – et nous nous y employons – activer tous les leviers en notre possession en vue de restreindre drastiquement cette exposition, et en faisant en sorte que chacun assume ses responsabilités » a-t-il embrayé.

Tous les leviers ? Une charte d’engagements vient ainsi d'être cosignée par plusieurs acteurs, FAI, opérateurs et éditeurs de système d’exploitation compris et même les fabricants de smartphones, avec un objectif : faire la promotion de ces logiciels de contrôle.

Outre ce contrôle parental, qui pourrait devenir obligatoire dans 6 mois si les engagements des signataires restent vains, le tout frais article 11 de la proposition de loi contre les violences conjugales permettra d’établir « une base légale plus solide grâce à laquelle les juges pourront poursuivre les sites qui se contenteraient de simples disclaimers ».

Ce n'est pas tout. La future loi Avia contre la cyberhaine contraindra pour sa part les plateformes, dont les réseaux sociaux, à supprimer en 24 heures « les contenus pornographiques auxquels des mineurs peuvent être exposés ».

Enfin, la plus lointaine loi sur l’audiovisuel va charger l’Arcom, habillage du couple CSA et Hadopi, du soin d'assurer « la protection effective des mineurs contre la pornographie ». Elle autorisera l’autorité à mettre en cause les plateformes qui diffusent des vidéos générées par les utilisateurs en imposant des mesures de restriction d’accès.

« L’article que nous vous soumettons aujourd’hui est donc un élément d’une stratégie globale, l’un des différents leviers que nous activons face à un problème complexe » a assuré le secrétaire d’État. Et pour cause, éditeurs, plateformes, fournisseurs d’accès, opérateurs, éditeurs de système d’exploitation… Tout l’écosystème est mis à contribution, parfois avec l’arme pénale sur la tempe.

Une sanction pénale faute de respecter l'impossible ? 

Hervé Saulignac (PS) est l’un des rares à douter de l’applicabilité de l’article 11. « Il est en effet très facile aujourd’hui, même pour de très jeunes enfants, de se réfugier derrière des réseaux privés virtuels, ou VPN, qui permettent d’échapper à toute forme d’identification. Il est également assez facile, même si moins glorieux, d’emprunter la carte bancaire de papa ou maman. Cette question mérite donc que lui soit consacrée une proposition de loi à part entière... »

Selon l’élu, la meilleure solution serait avant tout de passer « par un énorme travail d’éducation : éducation des parents, bien sûr, et éducation des enfants à la vie sexuelle et affective, ainsi qu’à des pratiques nouvelles liées à internet ». Pour le député, « apprenons donc à nos enfants à utiliser internet. C’est le plus beau des outils, mais aussi une arme de destruction massive pour nos enfants ».

Dans l’hémicycle, Erwan Balanant (du même groupe) a axé son attention sur la difficulté technique face à laquelle les sites pornos vont devoir faire face. « Comment s’assurer qu’une personne est bien majeure ? ». Et celui-ci de rappeler l’échec du Royaume-Uni à instaurer une vérification d’âge à la porte des sites.

C’est là un point central. Les sites risquent de se retrouver dans une obligation délicate : devoir être certains de l’âge d’un internaute, et donc un visiteur distant, sous peine de lourde amende voire de blocage d'accès. Les travaux parlementaires n’ont toutefois pas permis d’obtenir de réponse satisfaisante.

Dit autrement, alors que le Royaume-Uni a préféré abandonner sa législation équivalente, faute d’avoir trouvé une solution de vérification d’âge, la France transfère sur les sites porno le soin de trouver cette quadrature du cercle. Et comme ce problème est impossible à résoudre, avec désormais une épée pénale sur la tête, voilà la quasi-totalité des sites X bientôt en infraction.

Comment respecter cette législation en devenir ? Dans le secteur, les interrogations sont partagées. « Je n’en ai aucune idée », nous confie Carmina, réalisatrice du site Carre Rose Films et en charge du site le Tag Parfait. « Personne ne s’est posé la question sur les modalités techniques. Sur les sites de ma production, il n’y pas d’images, mais des portraits de performers. Déjà là, je reste le plus sage possible ayant conscience que des mineurs trainent sur Internet faute pour leurs parents de les éduquer suffisamment. Si je dois imposer une vérification d’âge ou de carte bancaire avant même qu’on puisse accéder à mon site, c’est mort, c’est terminé. Je serai obligé d’arrêter ou de déménager et changer mon business plan ».

Une « panique morale »

Contactée, Éva Vocz, trésorière du STRASS, syndicat du travail sexuel, partage l’analyse non sans rappeler des exemples étrangers aux solutions parfois exotiques. Outre la tentative avortée outre-Manche, « l’Australie a proposé des technologies de reconnaissance faciale ». Une modalité à faire tressaillir les fidèles lecteurs du RGPD qui savent que les données sur le sexe et la biométrie sont classées dans la catégorie « sensibles » et donc surprotégées. 

Il y a aussi eu le cas de l’Inde qui « a fait le choix radical d’une interdiction radicale du porno avec pour argumentaire la lutte contre la pédopornographie, mais un an plus tard, le pays a constaté une augmentation de 405 % de téléchargement de solutions de VPN par 57 millions d’utilisateurs ». Et la représentante du Strass de nous inviter à lire cet article du Tag Parfait.

Le syndicat dénonce en tout cas « une mesure prohibitionniste qui se concentre sur le porno comme étant à la racine des violences », une focalisation qui « ne porte pas sur les autres représentations », où « les rapports entre violence conjugale et pornographie ne sont pas justifiés, si ce n’est par une panique morale ! »

Du volet technique au volet économique

Économiquement, ce volet répressif contre le porno devrait avoir en tout cas des conséquences non négligeables dans ce secteur.

À titre individuel, « les travailleurs du sexe vont devoir trouver d’autres solutions comme passer par des productions étrangères. Des sociétés qui offriront, je le crains, de plus mauvaises conditions de travail (rapports non protégés, risques d’IST et MST, etc.) » explique la représentante du STRASS. « On va devoir accepter des pratiques qu’on ne faisait pas avant pour maintenir nos salaires ».

Pour Carmina, « cette législation va renforcer les grosses boites, déjà en position de force et qui produisent déjà du porno "mainstream", pas forcément diversifié dans la représentation des corps et des diversités. Cela ne fera donc que renforcer ce que l’on reproche au porno. Je ne suis pas anti-porno mainstream, mais il faut garder en tête que les seules qui essayent de faire du porno éducatif ou inclusif sont surtout les sites indés ».

Mais tout le secteur ne va pas nécessairement souffrir de ces tours de vis législatifs. Comme le montre la liste des auditions menées par Bérangère Couillard, seuls les deux gros éditeurs pornos, dont le plus célèbre d’entre eux, Dorcel, ont été entendus (p.148). Sa chaîne de télévision payante est diffusée par satellite, câble et xDSL, accessible après authentification. Un contrôle qui passerait sans mal entre les griffes du Code pénal mis à jour.

« Est-ce que cette prohibition ne va pas arranger ces gros acteurs ? se demande le STRASS. Ne sera-t-il pas dans leur intérêt de voir des pans entiers du porno, notamment indépendant, censuré en France pour espérer consacrer davantage encore leur monopole ? »

Contactés, ni l’éditeur Marc Dorcel ni la rapporteure Bérangère Couillard (LREM) n'ont donné suite à nos demandes. En tout cas, voilà 10 ans, en plein débat Hadopi, l’éditeur de films X n’évoquait pas vraiment la question des mineurs dans l’interview qu’il avait bien voulu nous accorder. Ses propos se focalisaient surtout sur le partage de la valeur.

Contre le téléchargement illicite, il préconisait le filtrage protocolaire des réseaux P2P, affirmant que « 90% des volumes de films tout confondus, que ce soit de l’adulte ou traditionnel, sont consommés de manière pirate sur le Net ». Et ce messie anticipait ce jour « où ces opérateurs seront bien obligés de prendre les mesures qui s’imposent, c'est-à-dire permettre l’accès au contenu de façon légale et payante et rendre impossible l’accès au contenu illégal ».

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Jeunes -> Porno -> Violence

Une « stratégie globale » contre le porno en ligne

Une sanction pénale faute de respecter l'impossible ? 

Une « panique morale »

Du volet technique au volet économique

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Commentaires (80)


Je persiste a dire qu’il serrait peut être plus judicieux d’avoir du porno “soft” avec une limite d’age plus basse que chercher à tout verrouiller pour un ado qui voudra (et pourra y avoir accès). A partir du moment où il réussi à y avoir accès il ne pourra ainsi plus vraiment savoir comment il doit se comporter pour ses premières fois…



Les jeunes regardant parfois ce genre de vidéo dans un but éducatif ou d’information…


Prolégomènes d’une mesure donc l’échec est inéluctable. Mais n’importe pour l’état français, il s’agit d’imposer un contrôle administratif opaque, étroit et arbitraire afin de réduire au plus l’activité sur Internet, tout y passe, l’expression, la culture, l’information et même le commerce.


C’est dingue comme tout régresse avec ce gouvernement…

On est pas loin de la débandade.








AirTé a écrit :



C’est dingue comme tout régresse avec ce gouvernement…

On est pas loin de la débandade.





Quel rapport avec la news ?

C’est un sujet traité dans tous les pays, quel que soit le gouvernement, avec des solutions différentes certes, mais reste que le problème de fond est réel.



As-tu des preuves de ça ? J’ai beau avoir cherché sur Internet je n’ai trouvé aucune preuve tangible que la consommation de porn par les mineurs était une cause de violences conjugales



En fait plus j’entends parler de cette mesure du gouvernement moins j’arrive à comprendre le pourquoi du comment. Ils ne semblent pas plus convaincus que moi du réel effet néfaste du porno sur les mineurs, du coup qu’ont-ils à gagner à censurer cela ?&nbsp;<img data-src=" />


La vision sexiste et machiste ils l’ont en arrivant en primaire déjà, papa traite maman comme de la merde donc ils reproduisent le scénario à l’école.








Gawked a écrit :



As-tu des preuves de ça ? J’ai beau avoir cherché sur Internet je n’ai trouvé aucune preuve tangible que la consommation de porn par les mineurs était une cause de violences conjugales



En fait plus j’entends parler de cette mesure du gouvernement moins j’arrive à comprendre le pourquoi du comment. Ils ne semblent pas plus convaincus que moi du réel effet néfaste du porno sur les mineurs, du coup qu’ont-ils à gagner à censurer cela ?&nbsp;<img data-src=" />





Il existe une étude scientifique très sérieuse qui constatait un décalage de libido par l’habitude. Aussi, naturellement, à force de consulter du porno, les pratiques deviendraient plus salaces / violentes / etc.. selon les individus, mais aucun n’a conservé ses pratiques.









Gawked a écrit :



Ils ne semblent pas plus convaincus que moi du réel effet néfaste du porno sur les mineurs, du coup qu’ont-ils à gagner à censurer cela ? <img data-src=" />





Ah ba, si tu n’es pas convaincu tout va bien alors.

Clair que montrer une vidéo de simili-viol en réunion à un gamin de 14 ans n’est absolument pas perturbant pour lui.



Tu as des enfants ?

Si oui tu leur laisses donc libre accès à tout le contenu porno qu’ils souhaitent ?

Tu es donc un bon père <img data-src=" />









Zulgrib a écrit :



La vision sexiste et machiste ils l’ont en arrivant en primaire déjà, papa traite maman comme de la merde donc ils reproduisent le scénario à l’école.





Dans le genre n’importe quoi, tu fais fort…



Personne pour commenter le sous-titre (facile mais drôle) ?

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Effectivement, les jeunes cherchent du porno pour s’éduquer, mais ils font fausse route puisque c’est du sexe mis en scène non pour éduquer, mais pour exciter.



Si ce besoin d’éducation était couvert par les parents, l’école et le personnel de santé, la consultation du porno serait plus saine, puisque informée de son caractère fictif.


Et puis il y a toujours cette tendance de fond chez les débutés et le gouvernement à méconnaître les fondements techniques et les usages du Web. Ils plaquent des principes sur des phénomènes complexes.



Et surtout, comme pour la pédopornographie, ils se préoccupent davantage de cacher le résultat (les site Web) qu’investir dans des moyens d’investigation pour traiter le problème à la source (réseaux de pédo, traite humaine, etc.).


Comme le dit l’article, c’est complexe comme sujet.

Mais de là à dire que pour un gamin de douze ans,&nbsp; se retrouver avec du porno hardcore devant les yeux, ce n’est pas grave, faut pas abuser.

Bien sur qu’il faut essayer de protéger les enfants de ces images tout en poussant sur l’éducation.

Beaucoup on vu leur premières images porno vers 1415 ans, est-ce que c’est grave ? non je ne le pense pas. Par contre, qu’aujourd’hui les gamins puissent y accéder super simplement 247 ça ne peut pas être bon.



Et au passage, demander des études pour prouver des arguments, c’est bien mais dans ce cas, il faudrait aussi sourcer ces propres arguments ;) J’attends de voir l’étude qui montre les bienfaits du porno sur les ado/pré-ado ;)


C’est caricatural, mais c’est pas n’importe quoi : les violences scolaires prennent souvent leur source à la maison.


Personne n’a dis que c’était bénéfique à l’enfant, mais plutôt que ça n’était pas nécessairement à l’origine des violence contrairement à ce que laisse entendre l’état.



Donc quand quelqu’un affirme que c’est néfaste, je veux bien des preuves que ça l’est, et pas juste la parole de cette personne. Et le fait de dire qu’il n’y a pas forcément de corrélation entre le porno en ligne et la violence, ne veut pas dire que l’on cautionne la consultation du porno par les plus jeunes ni que l’on pense que c’est bénéfique.



A force de prendre des raccourcis de ce genre, ça fait très nettement chuter le niveau de réflexion dans les commentaires… Tout n’est pas noir ou blanc, essayez donc d’être un peu plus mesuré. (cette dernière phrase ne te concerne pas personnellement alf.red, beaucoup dans les commentaires de NXI ont du mal à être mesuré).




Jeunes -&gt; Porno -&gt; Violence



Et qu’est-ce qui est prévu pour les films et émissions télévisées à part le petit macaron PEGI au début ?

Parce que c’est beaucoup moins contraignant que l’avertissement sur un site porno.

Surtout que je trouve qu’il y a beaucoup plus de violence (physique ou verbale) dans certains films et émissions télévisées que dans le porno…


C’est sur.

Il suffit de voir le rôle réservé aux femmes dans les émissions de télé (y compris les plus “sérieuse”) pour comprendre que le porno n’est pas le problème mais seulement un symptôme.



Mais bon ça occupe l’espace médiatique et ça occupe les vieux reac comme Carbier <img data-src=" />


ouais, c’est la fête, on peut en mettre deux si on veux. et le poing, si ça rentre <img data-src=" />


Faut que Mozilla sorte vite son VPN


Il m’a bien fait marrer xD


Le porno rend violent.



C’est du même niveau que les jeux vidéos…



C’est l’arbre qui cache la forêt. Le problème est un problème d’éducation. Si tout les amateurs de porno étaient des violeurs ça se saurai. C’est comme les joueurs qui sont tous de futurs tueurs en séries…


Pire un joueur qui regarde du pron, t’imagines… <img data-src=" />



Là c’est pérpet’ direct, en préventive car c’est un dangereux psychopathe violeur tueur en série. <img data-src=" />


Tant qu’on nous ressort pas l’argument comme quoi les rôlistes sont des adeptes des messes noires à la pleine lune sur les tombes des anciens combattants, l’honneur est sauf ! <img data-src=" />


Notre pays a la curieuse capacité à imposer des choses infaisables en toute connaissance de cause, se défaussant sur les concernés pour trouver une solution.



La HADOPI après tout c’était ça. Sécuriser sa connexion à Internet ? Même l’ONU est incapable de ça mais ce n’est pas grave, démerdez-vous. Il paraît que le pare-feu openoffice est très bon.



Maintenant le porno.



Demain, quoi d’autre ?








Bourrique a écrit :



Tant qu’on nous ressort pas l’argument comme quoi les rôlistes sont des adeptes des messes noires à la pleine lune sur les tombes des anciens combattants, l’honneur est sauf ! <img data-src=" />





c’est un truc de vieux ça. Depuis que les jeux vidéos se sont répandus (surtout le “meuporg”), les rôlistes sont peinard <img data-src=" />





Et celui-ci de rappeler l’échec du Royaume-Uni à instaurer une vérification d’âge à la porte des sites.



comme pour les autres sujets (droits voisins de la presse par exemple) : nan mais c’est passk’ils sont nuls. Nous ça va marcher, z’allez voir !



Tu fais la grosse erreur de généraliser là, pour un gang-bang borderline légal, il y des milliers de vidéos tout à fait normales. Et si l’enfant va chercher ce genre de vidéos de lui-même c’est qu’il a déjà des problèmes dans sa vie à résoudre.



Et honnêtement, faire le lien entre gang-bang sur un site porno -&gt; normaliser les violences conjugales est quand même un peu du n’importe quoi. Le problème vient peut-être plus dans l’éducation que les parents donnent à leurs enfants s’ils en arrivent à faire ce lien.


Certains ici sont comme les députés : ils mélangent les violences conjugales, et l’accès aux sites porno par des mineurs. On pourrait aussi y mêler le terrorisme et la radicalisation, ça m’étonne que personne n’ait lancé l’idée, d’habitude ça prend assez bien.



J’ai l’impression de lire une actu sur la loi Avia. Cette PPL mélange plusieurs problèmes, ne tient pas compte des expériences (et surtout échecs) des autres pays, et se contente de reporter la responsabilité sur les acteurs : “démerdez-vous ou vous serez condamnés”. Ca démontre tout la bêtise et l’ignorance de ces députés.


Ils peuvent plus le sortir celui la, il font des jeux de rôles dans les grande boites pour “formé” les cadres sup.


Ce sous-titre <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />








alf.red a écrit :



Et au passage, demander des études pour prouver des arguments, c’est bien mais dans ce cas, il faudrait aussi sourcer ces propres arguments ;) J’attends de voir l’étude qui montre les bienfaits du porno sur les ado/pré-ado ;)





Dans un pays qui a ‘liberté’ en premier mot de sa devise, on pourrait croire que la liberté serait le principe par défaut auquel on ne pourrait déroger qu’à condition de démontrer qu’elle nuit dans tel contexte.



Tu sembles baser ton affirmation sur deux (trois) principes:




  • le porno a un effet délétère sur les ados

  • interdire le porno par la loi permet de supprimer ou d’amoindrir cet effet

    (- c’est la seule méthode pour produire cet effet, ou la meilleure)

    Je mets le 3° entre parenthèse parce que tu ne l’exprime pas explicitement, mais il me semble sous-entendu par ta position (pourquoi défendrais-tu une méthode que tu ne juges pas être la meilleure?)



    Je passe sur le premier, il y a débat, j’ai pas les éléments mais ça ne me semble pas impossible (même si je fais partie des gens qui pensent comme d’autres commentaires qu’il y a porno et porno, et que ce n’est probablement en bonne partie qu’un symptôme et pas la cause de tous les maux dont on l’accuse)



    Sur le second, je pense que tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Ça fait un bail que le téléchargement illégal de films et musiques est interdit, police et justice agissent régulièrement pour bloquer tel ou tel site, pourtant tous ceux qui cherchent 5 minutes comment s’en procurer y arrivent (y compris les ados qui n’y connaissent pas grand chose). Je ne vois aucune raison de penser qu’on aura un résultat différent avec le porno.



    Sur le troisième enfin, je suis persuadé que l’ensemble du porno n’est pas jugé également malsain pour les mineurs. Tu cites une mise en scène de viol, je ne doute pas que ça se trouve facilement, mais reconnais que tu as volontairement pris un exemple assez trash. Aurais-tu le même jugement sur un porno mettant en scène une relation sexuelle sans violence et manifestement réciproquement consentie?

    Je suis persuadé qu’une restriction des pornos jugés néfastes (la définition de ce qui est néfaste serait un sujet de troll à part entière), tout en laissant les ados accéder aux contenus ‘anodins’ aurait bien plus de chance de modifier leur consommation: cette restriction serait elle aussi aisément contournable, mais il est probable que nombre d’ados se contenterait du porno ‘soft’ légal des grandes plateformes, alors que si tu essaies de leur en interdire complètement l’accès, la plupart iront se trouver un fournisseur illégal qui a toutes les chances de n’appliquer aucun filtre sur ses contenus.








jaguar_fr a écrit :



Faut que Mozilla sorte vite son VPN





Il me semble que ça ne fait qu’une semaine où deux que le site pornhub a annoncé être disponible sur TOR… justement pour contourner des blocages étatiques (même si à la base ils pensaient plus à des populations lgbt dans des pays où c’est puni etc…)









barthous a écrit :



Personne pour commenter le sous-titre (facile mais drôle) ?

<img data-src=" />







J’aurai plus dit “le droit de SEXprimer”



Enfin, l’accès à la pornographie à un mineur reste puni par la loi donc essayer de trouver une solution pour appliquer la loi reste une bonne chose.

Après, je ne dis pas que reporter toute la responsabilité sur les sites est une bonne chose, l’éducation et la généralisation du contrôle parental est certainement une bien meilleur solution.


Encore une fois, on va nous sortir une censure à tout crin (attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas que des mesures* soient prises) parce que le porno c’est mal, en revanche des “grands penseurs” tels que qui Finkelkraut (je ne sais pas l”écrire et vu le personnage, il peut courir pour que je cherche l’orthographe correcte) peuvent faire l’apologie du viol sans que ça ne dérange les législateurs …



Deux poids, deux mesures, pour pas changer. Ah oui et j’oubliais aussi (entre autres, hein … ), le cas Polanski, mais là, évidemment, ça doit être différent …



*Sinon, l’éducation, la responsabilisation des parents (parce qu’expliquer aux ados que le porno ce n’est pas la réalité, ce serait peut être une bonne idée), ça passe à l’as évidemment …


« banalise des actes violents, sadomasochistes, de domination et de soumission aux femmes » et « certaines

scènes pornographiques vont jusqu’à faire directement l’apologie du viol inversé, présenté comme une forme de satisfaction sexuelle comme une autre. Cela est inadmissible, cela est dangereux ».

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ceci dans un souci d’objectivité, et donc rend l’argument inepte.


C’est à celui qui veut imposer une chose de démontrer ses propos.

Règle de base.



De ton côté, tu ne pousse aucun argument en retour, te contentant de “je ne le pense pas” et de “ça ne peut pas être très bon”… sans sourcer tes propos.


Les députés savent pertinemment que tous ses sujets sont différents mais il faut comprendre que tout cela est politique.

En France, les électeurs de moins de 40 ans répresentent un peu moins de 25% des inscrits avec un taux de participation faible (~60%).

Par extension les plus de 40 Ans (Génération pre internet) représentent 70à 80 % des votants, c’est une génération vieillissante chez qui la peur&nbsp; et la nostalgie rose (Le c’était mieux avant)&nbsp; marchent très bien. Pour une majorité de ses gens Internet c’est qqch qu’il ne maitrise pas/connaisse pas&nbsp; et qui s’est imposé dans leur quotidien =&gt; Rejet par nature.&nbsp; Ensuite on prend n’importe quel sujet d’actualité, ici les violences conjugales et on rajoute un peu de conservatisme catholique bon teint et on accuse les jeunes.








Mearwen a écrit :



Les députés savent pertinemment que tous ses sujets sont différents mais il faut comprendre que tout cela est politique.

En France, les électeurs de moins de 40 ans répresentent un peu moins de 25% des inscrits avec un taux de participation faible (~60%).

Par extension les plus de 40 Ans (Génération pre internet) représentent 70à 80 % des votants, c’est une génération vieillissante chez qui la peur  et la nostalgie rose (Le c’était mieux avant)  marchent très bien. Pour une majorité de ses gens Internet c’est qqch qu’il ne maitrise pas/connaisse pas  et qui s’est imposé dans leur quotidien =&gt; Rejet par nature.  Ensuite on prend n’importe quel sujet d’actualité, ici les violences conjugales et on rajoute un peu de conservatisme catholique bon teint et on accuse les jeunes.





He be on n’est pas rendu.

Les 40 ans avaient 10 ans en 1990 et Internet existait déjà <img data-src=" />

Juste pour ton info parcequ’il semble que tu en ais grandement besoin: linus torvalds a 50 ans <img data-src=" />



Question subsidiaire: as-tu des enfants ?









alf.red a écrit :



Et au passage, demander des études pour prouver des arguments, c’est bien mais dans ce cas, il faudrait aussi sourcer ces propres arguments ;) J’attends de voir l’étude qui montre les bienfaits du porno sur les ado/pré-ado ;)





Primo, je ne crois pas que&nbsp; quiconque ici ait déclaré qu’il y avait des bienfaits.

Secundo, l’absence de bienfait (démontré ou non) n’est pas une raison suffisante pour interdire <img data-src=" />



La bonne raison qui pousse donc les prêtres en chef à jouer la carte du vital.

L’autre jour je farcais du trou de la sécurité sexuelle, mais en fait, c’est une réalité.








alf.red a écrit :



Beaucoup on vu leur premières images porno vers 1415 ans, est-ce que c’est grave ?





Disons que si tu part du principe que la première fois est à 17 ans et demi ça laisse deux ans de consultation avant de mettre la main à la pâte. Si tu part du principe que les filles n’en regardent pas alors ça peut créer un sacré gap.



Après concernant les pratique, si tu trouve un partenaire qui aime le salace, à la longue tu va aimer aussi et le jours ou c’est finis et que tu retrouve quelqu’un d’autre tu voudra faire pareil et si tu peu pas tu sera un peu frustré.



Franchement… Je n’ai même pas lu l’article, je trouve le sous-titre trop drôle (j’ai failli mettre trop bon, mais je ne voudrais pas que ça soit sur-interprété, ma vie sexuelle ne regardant que ma femme et moi ! 😀)








barthous a écrit :



Personne pour commenter le sous-titre (facile mais drôle) ?

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Ça aussi, facile… « …de nouvelles armes pour lutter contre les sites pornographiques. Portée par la députée LREM Bérangère Couillard… »



Selon l’élu, la meilleure solution serait&nbsp;avant tout de passer « par

un énorme travail d’éducation : éducation des parents, bien sûr, et

éducation des enfants à la vie sexuelle et affective, ainsi qu’à des

pratiques nouvelles liées à internet ».



Ça parait être effectivement la meilleur approche. En suède, l’éducation sexuelle est enseigné depuis 1955 donc bien avant Internet. Je penses que le tabou imposé sur le sexe en France contribue fortement à l’attrait du porno pour les mineurs. Expliquer à l’école dès le plus jeunes ce qu’est une chatte et une queue, c’est rendre l’inconnue, connue et donc moins attrayant.




« cette législation va renforcer les grosses boites, déjà en position de force et qui produisent déjà du porno “mainstream”, pas forcément diversifié dans la représentation des corps et des diversités.



Ce n’est pas «boite» que j’ai lu au premier coup d’oeil…<img data-src=" />


Le problème c’est que ça existe. Interdire la consommation de quelque chose dont la production est autorisée, ça n’a presque pas de sens.



Est-ce qu’il y a une consommation massive de pédopornographie ou de snuff movies ? Non, parce que c’est interdit, donc très difficilement accessible et l’interdiction tout azimut dissuade la plupart de trop creuser.



Et pourtant certains pourraient crier à l’entrave de liberté de simplement consulter un contenu qui existe, il y aurait moyen de trouver des éléments de langage qui rendraient ça cool (je vois passer “conservatisme catholique” là, brrr effectivement vive le porno alors, ou alors on peut sortir une étude montrant que voir des vidéos fait baisser les passages à l’acte ou que sais-je). Et on sait bien que si c’était autorisé, ça aurait du succès, tout simplement parce que l’humain est attiré et fasciné par ce qui l’horrifie et l’avilit (donc se faire guider par le succès, ce qui est le paradigme du marché “offre/demande”, c’est à coup sûr faire progresser le mal).








TroudhuK a écrit :



(je vois passer “conservatisme catholique” là, brrr effectivement vive le porno alors, ou alors on peut sortir une étude montrant que voir des vidéos fait baisser les passages à l’acte ou que sais-je).







Bah apparemment, les jeunes forniqueraient de moins en moins.

https://www.francetvinfo.fr/sante/sexo/pourquoi-les-18-35-ans-font-ils-moins-l-a… (article de 2018)

http://www.leparisien.fr/societe/generation-no-sex-les-jeunes-font-moins-l-amour… (article de 2019)



Edit : au passage, je l’avais déjà posté mais c’est peut être l’explication la plus plausible :http://explosm.net/comics/5460/ <img data-src=" />









TroudhuK a écrit :



Et on sait bien que si c’était autorisé, ça aurait du succès, tout simplement parce que l’humain est attiré et fasciné par ce qui l’horrifie et l’avilit





Merci de dire ça : J’arrivais pas à le formuler comme je le souhaitais.



Je ne vais pas parler spécifiquement du porno ou du pédoporno car pas mal de chose ont été dites dessus dans les articles précédents, et là les 5 pages de commentaires tournent +/- autour des mêmes idées.



Par contre, avez vous remarqué le nombre hallucinant de séries en tous gens dont la thématique est le meurtre (ou l’agression, le viol,…)&nbsp; les flics, les enquêtes,…. ? Dans tout contextes, toutes villes, tout point de vue, …. Et ce même dans les séries où ce n’est pas la thématique principale.

(La dernière série que j’ai vu récemment qui ne rentrait PAS dans ces critères, c’est Sex Education, qui vient de sortir sa saison 2).



Ces séries ne sont pas interdites aux enfants pourtant.&nbsp;



Je ne souscrit pas au fait que les enfants prennent forcément la TV comme “modèle de vie” (à une époque on accusait les livres du même travers, heureusement qu’on a pas tous utilisé les écrits de Sade comme manuel) , mais si l’on veux vraiment accuser les vidéos de violence gratuite , pas besoin d’aller chercher plus loin que ça.



&nbsp;



Clairement, tu n’as pas d’enfant. Tu saurais, sinon, qu’un enfant est curieux et qu’il va finir par regarder un peu de tout, juste pour savoir ce que c’est, et si possible avant ses copains.

Les catégories sont facilement accessibles sur youprôn et tous les autres sites, un enfant largué dessus ira forcément voir ce truc étrange qu’on appelle “BDSM”, puis “gangbang”, puis se demandera ce qui se passe dans “humiliation” avant d’ouvrir finalement “uro”. Pas besoin d’être déjà détraqué dans sa tête, ça c’est juste une bonne excuse pour ne pas avoir à se soucier du problème.

&nbsp;

Rejeter la responsabilité sur les parents, c’est bien gentil, mais il n’existe aucune solution simple une fois qu’un enfant ou un pré-ado a un téléphone ou une tablette entre les mains.

Rien qu’au point de vue technique : suffit de regarder les commentaire Google Play des solutions les mieux notées dans les tests, au hasard Norton et Kaspersky.

Je lance un appel d’ailleurs : si quelqu’un connait une solution de filtrage/contrôle parental efficace, fonctionnelle et pas hors de prix, je suis preneur.

&nbsp;

Quant à faire de l’éducation et en parler sans attiser la curiosité, c’est tendu.

J’imagine à mon fils de 11 ans : “Alors mon fils, il y a sur certains sites des vidéos où des madames boivent le pipi de plusieurs monsieurs, mais c’est pas la réalité hein ! Faudra pas le faire avec ta copine. Enfin sauf si elle demande et que t’en as envie…”

Bref, c’est tellement plus simple quand on en a pas <img data-src=" />








TroudhuK a écrit :



Est-ce qu’il y a une consommation massive de pédopornographie ou de snuff movies ? Non, parce que c’est interdit, donc très difficilement accessible et l’interdiction tout azimut dissuade la plupart de trop creuser.





Donc la seule raison pour laquelle tu ne regardes pas des enfants ou des femmes se faire torturer c’est parceque c’est interdit <img data-src=" />







TroudhuK a écrit :



Et on sait bien que si c’était autorisé, ça aurait du succès, tout simplement parce que l’humain est attiré et fasciné par ce qui l’horrifie et l’avilit





C’est qui on ?

Tu fais donc partie de ceux qui ralentissent à côté d’un accident au cas où ils manqueraient un corps en charpie <img data-src=" />









OB a écrit :



Ces séries ne sont pas interdites aux enfants pourtant.





Si



La production est autorisée. La conséquence est donc prévisible.

A la différence du tabac par exemple dont la production est fortement réglementée, bien qu’autorisée.



Ce qui explique d’ailleurs la défense bancale de ce type de mesures focalisées sur les conséquences, et non comment s’est fait ou doit être amélioré.









carbier a écrit :



Si







Le logo moins de [age]

n’existe pas sur le net. Ou très peu… pourquoi donc vouloir se compliquer la vie…



C’est quand même inquiétant que des multinationales historiques aient pris un certain nombre de précautions pour s’implanter, d’elles mêmes, en France ou ailleurs et que d’autres du même type plus récentes (netflix par exemple) n’appliquent pas toujours ces règles au motif qu’il faudrait se dissocier de la TV par pure idéologie.



Je ne sais pas pourquoi tu t’en prends à ma personne, comme si j’étais bizarre et qu’on était de deux races différentes. Parle de toi plutôt, essaye de voir comment tu fonctionnes. Et de manière générale comment l’humain fonctionne, en observant autour de toi. Comment le porno, une fois autorisé, est devenu ultra banal, comme un raz-de-marée alors que c’était longtemps interdit, alors qu’on parle de quelque chose de particulièrement intime, dégueulasse, qui domine l’humain et l’humilie. Regarde le succès qu’ont les vidéos des tueries de masse, et de manière générale, les JT anxiogènes, les séries/films/jeux à forte composante négative comme ça (les derniers Mortal Kombat, on est clairement dans le porno du gore, c’est quoi la différence pour ton cerveau entre un vrai mort et une image l’imitant quasiment à la perfection ?)… On est dans le domaine de l’irrésistible, l’effort à faire c’est pour résister, pas pour céder, et Dieu sait que notre société moderne repousse la notion d’effort et de maîtrise de soi assez loin, comme de vieux archaïsmes…



Ce n’est pas pour rien si on découvre petit à petit ce que les non-consimplistes savent depuis longtemps, à savoir ce que font les gens de pouvoir, ceux qui en ont déjà assez pour obtenir tout ce que le monde offre de légal et qui voudraient trouver d’autres limites à franchir…


Le porno n’a surtout plus rien de révolutionnaire un fois massifié. Et ce même si il n’est pas conforme à la vision idéalisée de la vision hétérosexuelle du sujet…



Le véritable problème social c’est une situation similaire au roman le maître du haut château, situation dans laquelle nous ne sommes ni dans la contestation frontale, ni dans le répressif mais bien un espèce de soft power où toute velléité naturelle est lissée voire absorbée. Ce que craignait d’ailleurs Pascal en craignant que notre culture puisse être une seconde nature. C’est donc assez inquiétant de voir une société d’évier vers cet encore nommé extrême centre… il va falloir déboucher le siphon !


Je préfère encore les histoires de Cédric O. Je parie que c’est exprès que Marc cite pas son nom en entier 😆


C’est son vrai nom.


J’approuve ces propos, durant mon adolescence, j’ai été curieux comme tant d’autres, mais j’ai su faire la part des choses, c’était loin d’être le cas des autres (incluant les filles) qui se sont retrouvés parasités dans leur sexualité par ce qu’ils y ont vu.

Il serait très judicieux qu’il y ait un porno soft où le sexisme, les plastiques refaites, le glabre, n’ont pas leur place et où le respect des uns et des autres est de mise. En somme, du porno réaliste, à visée de découverte/éducative, avec des pratiques standard au sein d’un couple lambda. (Pour autant qu’on en sache, les hommes éjaculent en leur partenaire généralement, pas sur leur visage, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.)








Idiogène a écrit :



Le porno n’a surtout plus rien de révolutionnaire un fois massifié. Et ce même si il n’est pas conforme à la vision idéalisée de la vision hétérosexuelle du sujet…





Je ne suis pas sûr de comprendre la remarque, j’ai édité mon message tout à l’heure quand j’ai vu comment “banal” pouvait être compris (peut-être que “banalisé” ou “massifié” était mieux), je voulais surtout parler du caractère choquant, extravagant et dingue que ce qui est banal maintenant avait avant. De même que carbier semble choqué de certaines choses, comme si ça ne pouvait pas évoluer encore, comme si l’humain n’était pas habité par des pulsions de destruction et de mort contre lesquelles, en principe, il a toujours chercher à lutter, jusqu’à ce que ça soit ringardisé de le faire…



J’ai l’impression que tu parles de choses très intellectuelles (révolution, vision…) alors que le problème posé est concret, absolu. Le caractère révolutionnaire ou avant-gardiste, c’est juste du marketing, ça n’a plus d’importance là. La cohérence avec des valeurs affichées non plus d’ailleurs, comment se plaindre de l’irrespect au quotidien tout en défendant des choses aussi dégradantes ? Aussi addictives surtout. Enfin, on a tout de même largement assez de recul sur le sujet, la dopamine, le tittytainment, tout ça… Ce qui est révolutionnaire et admirable c’est de résister à ça.



Vu que tout est basé sur une panique morale, on peut aller jusqu’au bout et juste interdire completement le porno pour tout le monde, comme ça on aura fait mieux que les plus puritains sur le sujets tout en n’ayant aucun lien avec les violences conjugales.

Mais bon je suppose que personne au gouvernement n’a eu l’idée de consulter la littérature scientifique sur le sujet, qui ne montre pas du tout ce qu’ils racontent.

De même que la violence dans les jeux vidéos n’implique pas une violence réelle (et c’est même l’inverse si on regarde les stats). En tout cas bien joué de cacher leur penchant puritain derrière le paravent de la “protection des enfants” (bon vu la mode actuelle, on y ajoute aussi le sexisme). Avec cette idée, on peut pratiquement tout interdire sous les applaudissements.


“Les députés LREM paniqués”, ç’aurait aussi été sympa comme sous-titre <img data-src=" />


Pour elle, ce secteur véhicule des contenus «&nbsp;violents et sexistes, qui favorisent une vision machiste et viriliste de la sexualité&nbsp;». La pornographie «&nbsp;banalise des actes violents, sadomasochistes, de domination et de soumission des femmes&nbsp;»&nbsp;



Est ce qu’il n’y a pas autant (voire plus) de contenus pornos de domination et de soumission des hommes&nbsp;(par des femmes) que “de domination et de soumission des femmes” (par des hommes) ?&nbsp;

&nbsp;


Lorsque tu es sur le descriptif (voir même sur la preview) de n’importe quel film ou série sur netflix, il y a écris l’âge recommandé légal. Au même titre qu’à la TV.

Cela dit, je te rejoins sur le fait que beaucoup de site ne se prennent pas la tête avec ça. Mais tapons sur les bonnes personnes, et pas sur ceux qui essaient à minima de respecter <img data-src=" />








Sirodo a écrit :



En tout cas bien joué de cacher leur penchant puritain derrière le paravent de la “protection des enfants” (bon vu la mode actuelle, on y ajoute aussi le sexisme). Avec cette idée, on peut pratiquement tout interdire sous les applaudissements.





Donc faire en sorte que les enfants n’aient pas accès au porno c’est être puritain <img data-src=" />

(hint: porno /= sexualité, on peut expliquer aux enfants la sexualité sans passer par le porno avec des principes simples comme la séduction et le consentement. Car oui dans la vraie vie toutes les filles n’ont pas envie de toi au premier regard)



Pour prendre une référence bagnolesque ridicule, expliquer la sexualité aux enfants via le porno reviendrait à leur expliquer la conduite via Fast and Furious.



PS: de plus il est vrai que le sexisme et les violences faites aux femmes y compris dans nos sociétés occidentales sont juste un effet de mode.



Perso, comme dit dans certains commentaires, je trouve que pas mal d’émissions TV (genre TV réalité) sont bien plus dommageable pour les femmes que le porno (même “violent”). Et on peut même ajouter dommageable pour la société tout court vu que beaucoup montre qu’être décérébré c’est fun… femme comme homme.



Il faudrait vraiment s’attaquer au problème. Si on considère le porno comme dangereux (-18) alors que c’est de la “fiction”, la tv “réalité” est pour moi bien plus dangereuse…









TroudhuK a écrit :



(…)Regarde le succès qu’ont les vidéos des tueries de masse, et de manière générale, les JT anxiogènes,(…)





Pour rebondir sur ce passage je pense que les images issues de la réalités sont beaucoup plus traumatisantes pour les adolescents que les images mise en scène que ce soit à travers le porno, les films gore ou les JV.



J’ai personnellement été beaucoup plus choqué par des images de l’holocauste que par Massacre à la Tronçonneuse.



Concernant le porno il ne faudrait pas non plus que la sexualité IRL se limite à la position du missionnaire et quelques aller et retour pour faire des enfants.



Enfin concernant l’époque avant internet, il y avait des magazines hardcore qui circulaient dans la cours de récréation et il était assez facile de se procurer les fumetti pornographiques (ceux qui ont fait leur service militaire savent de quoi je parle).









carbier a écrit :



Donc faire en sorte que les enfants n’aient pas accès au porno c’est être puritain <img data-src=" />

(hint: porno /= sexualité, on peut expliquer aux enfants la sexualité sans passer par le porno avec des principes simples comme la séduction et le consentement. Car oui dans la vraie vie toutes les filles n’ont pas envie de toi au premier regard)



Pour prendre une référence bagnolesque ridicule, expliquer la sexualité aux enfants via le porno reviendrait à leur expliquer la conduite via Fast and Furious.



PS: de plus il est vrai que le sexisme et les violences faites aux femmes y compris dans nos sociétés occidentales sont juste un effet de mode.





Faire en sorte de rendre l’accès au porno de plus en plus difficile pour tout le monde, c’est être puritain oui, et la raison “pensez aux enfants” est disproportionnée à cet égard, en plus d’être inutile à moins d’y aller carrément à la chinoise et de mettre en place un filtre géant (et même là on peut contourner).

L’éducation sexuelle, c’est le boulot des parents, pas besoin de mettre en place un flicage généralisé (avorté) à l’anglaise pour ça.

&nbsp;

Les violences faite aux femmes ne sont pas liées à la consommation de porno, du coup non désolé, ça ne changera rien à ce niveau. C’est juste une raison à la mode, un paravent facile, qui n’aidera pas les femmes concernées.

Mais bon, c’est vrai, c’est plus facile de trouver un coupable facile que de faire un travail de fond basé sur les études scientifiques existantes sur le sujet.



on ne le saura, jamais, vraiment !

car, bcp. de choses, sont surjouées*, bref ‘on fait comme SI…..“mais dans la V. V. on voit, bien

que ça se passe différemment !



* comme à la TV. ‘c’est-du-cinéma’ (comme on dit) <img data-src=" />








barthous a écrit :



Personne pour commenter le sous-titre (facile mais drôle) ?

<img data-src=" />





hop punaise, je l’avais raté !

merci beaucoup !!!!



C’est d’autant plus vrai qu’une partie de l’industrie du jeu vidéo se met à faire de la psychologie comportementaliste et rend ainsi l’œuvre particulièrement inepte pour motif économique tout en avilissant le travail des créateurs de jeux vidéos.

Là où à contrario, les boites de porno mainstream restent assez accessibles vu le sujet traité. <img data-src=" />








TroudhuK a écrit :



pédopornographie / conservatisme catholique



&nbsp;

Quelle ironie…&nbsp; <img data-src=" />



&nbsp;



pako31 a écrit :



J’imagine à mon fils de 11 ans : “Alors mon fils, il y a sur certains sites des vidéos où des madames boivent le pipi de plusieurs monsieurs, mais c’est pas la réalité hein ! Faudra pas le faire avec ta copine. Enfin sauf si elle demande et que t’en as envie…”





Tu veut enculer ta copine ? Poire à lavement ou possibilité de caca sur le bout de la bite ! Et hop t’est catégorisé par un gros goret et tout le monde ferme sa gueule ! Alors qu’a la base c’est même pas toi qui à lancé le sujet.









Idiogène a écrit :



La

production est autorisée. La conséquence est donc prévisible. A la

différence du tabac par exemple dont la production est fortement

réglementée, bien qu’autorisée. Ce qui explique d’ailleurs la défense

bancale de ce type de mesures focalisées sur les conséquences, et non

comment s’est fait ou doit être amélioré.





Entre le cannabis et la contrebande du tabac qui augmente à cause de prix…

&nbsp;





bingo.crepuscule a écrit :



es hommes éjaculent en leur partenaire généralement, pas sur leur visage.



&nbsp;

Je

compte au moins 6 endroit sympa pour une giclette au lieu du visage.

C’est dommage de ce résumer à de l’allez retour jusqu’a cracher dans la

moule la lumière éteinte. Plus fun et ça fait économiser des forces. Les

gens sont vraiment coincés ou quoi ? Il n’ont pas d’imagination ?

M’étonne que les couple ça dure pas… Et que je sois célibataire :)



Comment tu fais pour te branler à 14 ans du coup ?


Ah mais toute forme de prohibition dure est une erreur. Comme l’apparition du paquet neutre, mesure particulièrement casanière (de caste donc) en renvoyant dos à dos flics et population. Alors qu’étant fumeur, je ne souffre nullement du plaisir que me procure un bon cigarillo une fois de temps en temps.



Bientôt il faudra supprimer du langage havana et cuba, tant qu’à faire dans le débile profond…








bingo.crepuscule a écrit :



Il serait très judicieux qu’il y ait un porno soft où le sexisme, les plastiques refaites, le glabre, n’ont pas leur place et où le respect des uns et des autres est de mise. En somme, du porno réaliste, à visée de découverte/éducative, avec des pratiques standard au sein d’un couple lambda. (Pour autant qu’on en sache, les hommes éjaculent en leur partenaire généralement, pas sur leur visage, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.)





Pratiques standard ? Je ne savais pas qu’il y avait une pratique “standard” du sexe ? Tu parles de celle autorisée par l’église ?

Chacun place la barre ou il le souhaite (dans le sens figuré hein, petits pervers va), tant que c’est un rapport consenti mutuellement.&nbsp;

&nbsp;



&nbsp;



euh… non, quand j’ai cherché du pron en 56k ça n’a jamais été dans un but éducatif ^^


“Pour autant qu’on en sache” qui est ce “on”?

&nbsp;“mais j’ai su faire la part des choses” tu devrais alors être capable de le refaire, et ne pas écouter les sirènes alarmistes qui crient notamment au sexisme.



OUI, il y a des femmes (et vous en connaissez) qui regardent du porn. Et rien ne leur interdira de fantasmer.

Il y a des femmes qui ont toutes sortes de fantasmes, de même pour les hommes, et pas forcément selon les préceptes bien-pensants de l’anti-sexisme.



Si j’ai envie d’être un homme-objet qui se fait utiliser par plusieurs femmes, où est le mal? … en revanche, les arguments qui sont systématiquement ressortis sont que les seuls fantasmes accessibles sur ces plateforme dégradent la femme.

Moi je dis qu’ils n’ont pas assez cherché!



(je finirai par dire que comme tout service rentable, c’est la demande qui crée l’offre, pas le contraire. Il suffit de penser à ceux qui critiquent les JV violents.)


“Les JV rendent violents, le porno rend violent et sexiste.” (pour résumer)



Sauf qu’au lieu de taper sur l’offre sous de faux prétextes, il faut avant tout se dire qu’elle n’est que le reflet d’une demande… l’argent est le lien entre cette demande et l’offre proposée.



les JV violents n’existeraient pas sans demande, drop mic’


Pas totalement faux, mais dans ce cas c’est manifestement l’armée qui a une demande, somme toute égale ou en passe de l’être au taux de productions guerrières dans le cinéma.



C’est ce qui peut légitimement inquiéter. D’où que ce n’est pas à proprement parler le jeu vidéo qui est déconnant, mais une fois de plus les conditions dans lesquelles il est produit. Et à ce moment là seulement, on peut en venir au marché de la demande qui est définie sur le papier par des concepteurs étrangers au métier d’art de ce que j’en comprends, et un contexte qui est donc pas très clair par rapport à un état initial où le concepteur proposait une démo (on était dans l’itératif vécu, pas intégré au produit vendu).


“Pour elle, ce secteur véhicule des contenus « violents et sexistes, qui favorisent une vision machiste et viriliste de la sexualité ». La pornographie « banalise des actes violents, sadomasochistes, de domination et de soumission des femmes » et « certaines

scènes pornographiques vont jusqu’à faire directement l’apologie du

viol, présenté comme une forme de satisfaction sexuelle comme une autre.

Cela est inadmissible, cela est dangereux ».”



Alors interdisons toute forme de fiction !



même dans Oui-Oui ou franklin, il y a de la violence, alors interdisons les.&nbsp;

Même dans Dora l’exploratrice on montre de la violence et des actes illégaux… Chippers il vole des trucs, non ?

Et même si il est attrapé il recommence l’épisode suivant. &nbsp;



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&nbsp;