eSIM : après Orange, SFR se lance et Bouygues Telecom se prépare… Free sera-t-il dernier ?

eSIM : après Orange, SFR se lance et Bouygues Telecom se prépare… Free sera-t-il dernier ?

Carte virtuelle, frais réels

Avatar de l'auteur
Sébastien Gavois

Publié dans

Société numérique

23/01/2020 6 minutes
49

eSIM : après Orange, SFR se lance et Bouygues Telecom se prépare… Free sera-t-il dernier ?

2020 sera-t-elle l’année de l’eSIM en France ? Si Orange s’est réveillé dès l’été dernier, ce n’était pas encore le cas de SFR et Bouygues Telecom. Mais le premier vient de sauter le pas, le second fera de même au printemps. C'est finalement Free Mobile, toujours muet sur le sujet, qui sera le dernier à s'y mettre.

Apple est sans aucun doute l'un des principaux promoteurs de l’eSIM, ayant joué un grand rôle dans sa démocratisation. Cela fait maintenant plus de cinq ans (dès octobre 2014) que le fabricant a lancé son « Apple SIM » en même temps que les iPad Air 2 et mini 3. Il faudra attendre mars 2016 pour qu’elle arrive en France avec l’iPad Pro de 9,7".

Après les montres, les smartphones

La marque à la Pomme a ensuite ajouté une eSIM dans ses smartphones à partir de ses iPhone Xs (Max), avec un accueil plutôt froid de la part des quatre opérateurs nationaux en France. En septembre 2018, Bouygues Telecom, Orange et SFR nous affirmaient ainsi travailler sur le sujet, mais sans donner la moindre précision sur le calendrier ni sur les offres.

Ils mettaient alors en général en avant le coût de l'évolution de leurs infrastructures pour gérer l'identification via les eSIM plutôt que les dispositifs classiques. Sans parler ensuite des procédures d'abonnement. 

Finalement, les montres connectées – Galaxy Watch de Samsung et Apple Watch – étaient les premières à en profiter avec les  options Multi-SIM Appels & Internet eSIM dès septembre 2017 chez Orange et Montre Connectée en juin 2019 chez SFR ; pour 5 euros de plus par mois dans les deux cas.

Après des mois d’attente, Orange a sauté le pas début juin 2019 pour les smartphones Apple, sans aller plus loin depuis, par exemple en proposant des offres pour PC avec eSIM 4G. Qu’en est-il aujourd’hui chez nos grands opérateurs nationaux ? Si les choses bougent enfin, ils n’ouvrent toujours pas complètement les vannes.

L'eSIM, une révolution... en théorie

Pour rappel, une eSIM est un élément sécurisé prenant place directement sur la carte mère du smartphone, sous la forme d'une toute petite puce. Elle fonctionne donc comme une SIM classique et permet de vous authentifier pour lier votre appareil à votre ligne, mais sans avoir besoin d'insérer une carte physique.

Cela introduit plusieurs différences fondamentales, le principal étant que les opérateurs perdent le lien physique qu'ils avaient avec leur client (la SIM), qu'ils n'ont plus à envoyer (ce qui est parfois facturé jusqu'à 10 euros). Changer d'opérateur ne nécessite donc, en théorie, rien de plus qu'une modification logicielle. Plus simple, plus rapide.

Sans doute trop pour certains qui y voyaient une manière de faciliter encore un peu plus le passage d'un opérateur à un autre dans une période où le churn était déjà fort, favorisé par les promotions incessantes. Dans la pratique, tout a donc été fait pour que tous les avantages de l'eSIM ne puissent pas pleinement s'exprimer. 

iPhone et Galaxy Fold chez Orange, pour les anciens clients

Chez Orange, la procédure détaillée sur cette page est assez restrictive : « Si vous êtes déjà client Orange ou Sosh, vous pouvez faire une demande d'activation d'eSIM. Il suffit d'en faire la demande depuis votre espace client ou Orange et Moi (uniquement pour les particuliers). Vous devez ensuite télécharger l'eSIM sur votre iPhone ou Samsung Galaxy Fold ».

L’été dernier, Orange avait affirmé à plusieurs de nos confrères qu’il serait possible de souscrire directement à une offre eSIM pour les nouveaux clients avant la fin de l’année 2019. Force est de constater que ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. Le passage d’une SIM vers une eSIM (ou l’inverse) est d'ailleurs toujours facturé 10 euros. 

Orange rappelle que les Pixel 3 et 3XL de Google « sont compatibles eSIM mais la fonctionnalité n’est pas accessible en France ». Concernant les smartphones Android – dont le Galaxy Fold de Samsung est pour le moment le seul représentant – « l’eSIM n’est pas compatible avec les services nécessitant une carte SIM NFC ». 

Du côté d’Apple, les iPhone Xs, Xs Max, Xr, 11, 11 Pro et 11 Pro Max sont compatibles. Aucune offre n'est proposée pour ceux qui disposeraient d'une eSIM au sein de leur PC via l'application intégrée de Windows 10 par exemple. 

  • eSIM Orange
  • eSIM Orange
  • eSIM Orange
  • eSIM Orange
  • eSIM Orange
  • eSIM Orange

SFR permet à son tour de passer à une eSIM

La marque au carré rouge est le deuxième opérateur à sauter le pas, comme on peut le voir sur cette page : « Depuis le 14 janvier 2020, vous pouvez changer votre carte SIM pour la eSIM de SFR ».

Les clients RED by SFR peuvent aussi en profiter dans les mêmes conditions. Là encore, cette offre est réservée aux anciens clients. Pour les nouveaux, c’est « possible », en deux étapes : « pour bénéficier de l'eSIM, vous devrez tout d'abord commander une carte SIM puis demander le changement en eSIM » ; chaque demande étant facturée 10 euros.

SFR précise que tous ses clients grand public disposant d’un forfait mobile (sauf La Carte, Multisurf, Connecté Partout et Internet Partout) avec un smartphone compatible eSIM peuvent en profiter. La liste des terminaux compatibles est exactement la même que pour Orange. Là encore, le passage d’une SIM vers une eSIM (et vice-versa) est facturé 10 euros.

L’opérateur ajoute que « si vous avez une eSIM et souhaitez l'utiliser sur un autre mobile compatible, vous devez commander une nouvelle eSIM depuis votre Espace Client SFR »... avec de nouveau 10 euros de frais. Bref eSIM ou SIM, les 10 euros de frais perdurent, le fait que la gestion soit entièrement logicielle n’y change rien.

  • SFR eSIM
  • SFR eSIM
  • SFR eSIM
  • SFR eSIM

Bouygues Telecom au printemps, Free Mobile aux abonnés absents

Enfin, Bouygues Telecom est aussi sur les rangs : « Nous serons présents sur cette technologie et travaillons activement à cette fonctionnalité prévue pour le printemps 2020 », explique l’opérateur sur son site d’assistance. Les smartphones compatibles sont là encore exactement les mêmes, mais aucun détail supplémentaire n’a été donné pour le moment.

Sera-t-elle ouverte à tous les clients, anciens ou nouveaux, facturée, ouverte aux offres pour smartphones comme pour tablettes, PC ou les objets connectés ? Impossible à dire pour le moment. 

Alors qu'on pensait que l'innovant trublion Free Mobile serait l'un des premiers à sauter le pas, c'est finalement le seul qui n’a pour le moment rien communiqué à ce sujet. Interrogé par nos soins, l’opérateur n’a pas donné suite pour le moment. Sera-t-il le dernier à se lancer ? Ou bien va-t-il coiffer Bouygues Telecom au poteau, prenant l’avant-dernière place ?

Quoi qu'il en soit, les intérêts concrets de l'eSIM sont encore très légers pour les clients, qui ne devraient pas se précipiter, les opérateurs étant de toutes façons assez discrets sur le sujet. Mais peut être que le régulateur, l'Arcep, finira par se saisir de cette question et finisse par demander aux différents acteurs d'être plus ouverts sur la question.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Après les montres, les smartphones

L'eSIM, une révolution... en théorie

iPhone et Galaxy Fold chez Orange, pour les anciens clients

SFR permet à son tour de passer à une eSIM

Bouygues Telecom au printemps, Free Mobile aux abonnés absents

Commentaires (49)


C’est quoi cette histoire de “carte sim nfc”? C’est à cause de cette merde que le pass navigo dématérialisé ne supporte que certains modèles ?


Pareil avec la CTS pour les trams chez moi, j’ai la technologie nécessaire sur mon téléphone, mais ça ne fonctionne pas parce que c’est dev avec le cul à mon avis dès que tu “sors” de ce qu’ils estiment nécessaire (j’ai Lineage et microG au lieu de la rom d’origine et des frameworks Google).



Je pense que des problèmes similaires existeront avec l’eSIM dès que tu te débarrasse de Google (alors que la SIM physique fonctionne sans problème).


La promesse: plus de carte sim physique, et vous économisez 10€ de frais.



Concrètement: j’avais une montre connectée Samsung Gear S2 avec une carte sim Free à 2€. J’avais les SMS illimités et les communications si je partais sans telephone.

Maintenant pour remplacer cela, c’est Galaxy Watch eSim pour laquelle il faut souscrire un forfait Orange à 25€ auquel il faut ajouter 5€ mensuels pour avoir le droit d’utiliser l’eSim.



Je ne crois pas que les autres aient mieux à offrir.








Salamandar a écrit :



C’est quoi cette histoire de “carte sim nfc”? C’est à cause de cette merde que le pass navigo dématérialisé ne supporte que certains modèles ?





C’est lié au Secure Element du NFC. En gros un environnement sûr pour y placer des données sensibles.

Cela peut être présent directement sur le téléphone (eSE, Samsung le gère sur certains téléphones) ou sur la carte SIM (SIM-NFC).



Pour tout ce qui concerne les transactions bancaires, tickets, etc. les applications demandent la présence de cette fonctionnalité.



Il serait temps que ça se généralise.

A chaque changement d’opérateur ils faut attendre plusieurs jours pour une nouvelle Sim physique et puis écologiquement ça fait beaucoup de plastique dans l’environnement pour rien.


L’intérêt est donc uniquement d’éviter l’envoi de la SIM par courrier ? C’est quand même assez faible… Surtout s’il faut un mobile compatible, qui plus est des modèles très haut de gamme.


Autre inconvénient, si le téléphone eSim devient indisponible (suite à une chute par exemple), on fait comment si on a un téléphone de secours qui nécessite une SIM ?



Question : un téléphone eSim supporte-t-il encore une SIM physique ?

On imagine facilement Apple, dans une logique de réduction des coûts, virer l’emplacement physique.


l’idée c’est aussi de pouvoir basculer d’un forfait à l’autre quand tu es frontalier ou que tu voyages souvent.



perso je m’en fous, la sim je la vois quand je change de tél, càd tous les 3 ou 4 ans, je joue pas à suivre la petite promo chez untel tous les 6 mois <img data-src=" />


même pas pour le moment, vu que c’est que pour les anciens clients, tu te prend la double peine si tu change d’opérateur …

pour les constructeurs par contre ça évite un emplacement sim dans le telephone donc + de place + de finesse, plus de petit clapet ouvrable sur la coque du telephone ( étanchéité etc etc )



Pour l’utilisateurs c’est au changement de forfait ou voyage que ça devient le plus pratique. tu arrive dans un pays ( hors europe ) tu prend un forfait data prépayé pour 15 jours et hop, double sim possible facilement sans encombrement.


ben non perdu <img data-src=" /> (enfin ça dépend © surtout)



https://support.apple.com/fr-fr/HT209044



“Les iPhone XS, XS Max, XR et modèles ultérieurs sont des smartphones double SIM qui permettent d’utiliser à la fois une carte nano-SIM et une carte eSIM.”



après le modèle chinois uniquement fait double SIM physique il me semble





Mais le contenu de l’eSIM doit se sauvegarder, comment c’est une autre histoire <img data-src=" />








jb18v a écrit :



l’idée c’est aussi de pouvoir basculer d’un forfait à l’autre quand tu es frontalier ou que tu voyages souvent.





Ok donc c’est quand même un marché de niche…



<img data-src=" />








Jarodd a écrit :



L’intérêt est donc uniquement d’éviter l’envoi de la SIM par courrier ? C’est quand même assez faible… Surtout s’il faut un mobile compatible, qui plus est des modèles très haut de gamme.







Non, l’interêt pour le client est surtout d’avoir une plus grande souplesse pour la migration d’un forfait à l’autre. Notamment à l’étranger.

Un autre interêt aussi pour les constructeurs est que ça fait économiser qq dizaines de mm3 dans le boitier.



Free ?



Même pas besoin de se poser la question.



Free est abonné aux dernières places, que ce soit en qualité de service (bonnet d’âne de la qualité de service mobile de l’ARCEP depuis 2012), les débits Netflix (même s’il y a du mieux depuis peu), en services (pas de VoWifi, pas de VoLTE).


Selon Gemalto, non. La différence entre l’e-SIM et la carte SIM quelque soit sa taille est simplement son emplacement. L’e-SIM est un composant comme les mémoires, processeurs etc… brasé (soudé) sur le circuit imprimé de ton appareil. Plus de tiroir et autres supports ou connecteurs. Des grands fabricants de composants ont commencés à abandonner la fabrication de ces éléments.


Bah les FAI français bloquent pour la simple est bonne raison que ça permet surtout aux gens de changer d’opérateur comme ils veulent d’un simple coup de fil.



Alors que dans d’autres pays ça fonctionne très bien depuis des années.


Dans la capture d’écran de SFR, c’est indiqué “Les données enregistrées sur ces supports seront perdues, veuillez à les sauvegarder avant activation de votre nouvelle eSIM”



Comment sauvegarder concrètement une SIM ou une eSIM ?


C’est pas si simple, il me semble que ça supprime uniquement la carte SIM, pas les formalités administratives et les délais de portabilité.








robin4002 a écrit :



C’est lié au Secure Element du NFC. En gros un environnement sûr pour y placer des données sensibles.

Cela peut être présent directement sur le téléphone (eSE, Samsung le gère sur certains téléphones) ou sur la carte SIM (SIM-NFC).



Pour tout ce qui concerne les transactions bancaires, tickets, etc. les applications demandent la présence de cette fonctionnalité.





Ne nous trompons pas, il s’agit simplement de sécuriser les données contre l’utilisateur.



Cela m’énerve au plus haut point, il y a beaucoup de choses que je souhaiterais faire avec ces systèmes pleins de limitations artificielles conçues pour que les entreprises puissent se sucrer un peu plus au passage, en facturant des gammes de services différentes, par exemple.



Pour l’eSIM, j’aimerais bien qu’un fabricant sorte une carte eSIM au format traditionnel pour permettre le changement d’opérateur à distance sur un dispositif classique. Ou bien émuler ma propre eSIM logiciellement, multiplexer une carte SIM entre plusieurs dispositifs, etc… Mais je suppose que les opérateurs, voulant à tout prix conserver leur marge confortable sur les options “deuxième carte SIM”, par exemple,&nbsp; feront tout pour verouiller la compatibilité à quelques constructeurs… Au moins, les vielles cartes SIMs on vu leur sécurité brisée, et sont copiables, ou du moins les clés sont extractibles.



&nbsp;Quant à la lenteur de l’adoption de l’eSIM, je suppose que les opérateurs voulaient conserver leur marge sur la vente de la carte SIM (voyons… probablement 0.05€ pour le coût logiciel et 0.6€ pour une carte SIM, même en prenant beaucoup de marge; et ensuite facturé 10€ au client… Bouygues m’a fait payer une nouvelle carte SIM 20€ !! en boutique il y a deux semaines lorsque j’ai perdu mon téléphone). L’adoption récente montre qu’ils se sont rendu compte qu’il pouvaient facturer le même prix ET éliminer le coût de la carte SIM, je m’attends donc à ce qu’ils forcent la main des consommateurs pour les choisir, dorénavant.



Le marché a grandement besoin d’un opérateur disruptif, ce que Free ne semble plus vraiment faire depuis quelque temps. Peut-être les eSIMs vont-elles finalement simplifier la logistique d’un tel entrant?



J’ai eu la même envie de commentaire en lisant “trublion novateur”.

Free est tout sauf ça.

Le seul truc performant chez Free, c’est le marketing. Le fait que même ici on lit cette formule en est la preuve.

Des années que Free n’est qu’un suiveur. Le pire de tous, puisqu’il cherche de plus en plus à singer les pratiques de SFR (mais sans le réseau de SFR).


Tu as des exemples ?

Je trouve extraordinaire ton discours ne prenant compte d’aucune réalité technique pour “dénoncer ” des pratiques commerciales.

C’est du niveau du moteur à eau qui n’existe pas par la seule volonté des pétroliers.


L’intérêt c’est ne pas avoir à arrêter ton appareil pour changer la SIM à chaque fois que tu changes d’usage avec besoin de modifier des paramètres réseau liés à ton abonnement.

Comme passer du pro au perso.



C’est aujourd’hui anecdotique, mais avec la 5G, ce sera essentiel. Tu as envie de devoir insérer ta SIM dans ta voiture de location pour donner un exemple d’un cas d’usage existant déjà aujourd’hui?


Après à voir car je fais des changements réguliers de téléphone, comment ça marchera dans ce cas (quand je vais en soirée, je prends un téléphone poubelle).



Si je peux switcher de plusieurs téléphones sans problème en quelques jours ou s’il y’a des limitations par rapport à une carte physique.



Après l’un des trucs qui m’inquiètes, si j’ai bien compris tu scans un espèce de QRcode pour la config, mais quid du code PIN ? Parce que si je me fais prendre le QRcode, le mec a accès direct ? Comment je verrouille ce truc avec mon pin au démarrage ?


Alors la SIM dans la voiture (surtout de location) ça m’étonnerais très fortement que ça existe encore. J’avais ça dans ma C5 de 2004 si je me souviens (avec une sim Free 2 Euros <img data-src=" />), mais maintenant c’est connexion du téléphone en bluetooth pour gérer l’appel et comme les agences de location revendent rapidement leurs véhicules <img data-src=" />



Mais effectivement l’intérêt “double” e-sim peut être intéressant entre perso et pro.


le changement se fait via une réallocation du forfait. Cela se fait via des accès et des échanges entre base. Dans ce cas précis, il préférable d’avoir une pièce plastique.

Il y a toujours un code pin pour accéder à l’appareil, le QR code permet l’activation. Cependant cela est presque superflus puisque la négociation avec un opérateur peut se faire automatiquement à l’allumage du terminal. Dans ce cas les informations sont initialement entrées dans une base (@Gemalto) Par ailleurs la négociation de ligne permet le suivi du produit. Dans le cas d’un changement de pays, il y a une nouvelle négociation tant qu’un abonnement n’a pas été attribué. Cela permet le suivi de cargaison selon Gemalto. Quand à une double e-SIM ce n’est pas prévu, par contre une gestion de plusieurs abonnement est possible, mais je ne me souviens plus du mécanisme en œuvre.


En théorie ce serait un joli gain de confort.



Mais en l’était c’est sans intérêt : plus/aussi cher et moins compatible (principalement pour des raisons purement logicielles, un comble !)



Les rom custom (comme LineageOS) supportent l’eSIM (du moins le standard), le problème c’est que chaque opérateur à tendance à faire ça à sa sauce et c’est la galère à chaque fois…



Donc bon, que free s’y mette ou pas, tant que l’ARCEP n’aura pas fait le ménage…








MayeulC a écrit :



Pour l’eSIM, j’aimerais bien qu’un fabricant sorte une carte eSIM au format traditionnel pour permettre le changement d’opérateur à distance sur un dispositif classique. Ou bien émuler ma propre eSIM logiciellement, multiplexer une carte SIM entre plusieurs dispositifs, etc…



Une SIM est exactement ce que tu décris :un élément d’authentification que l’on peut activer sur un réseau. (Bon ça contient aussi les réglages d’APN MMS et Data par défaut pour ne pas avoir à les saisir)

Je pense que rien n’empêche n’importe quel SIM d’aller sur n’importe quel réseau “y’a qu’à” l’enregistrer chez l’opérateur.

Au boulot on a des terminaux scanneur de code barre en 4G sous Android : la carte SIM fonctionne sur tous les opérateurs européens, c’est livré avec un soft d’admin et un seau de cartes SIM. L’admin peut activer /désactiver chaque carte SIM choisir leurs fonctionnalités (voix, data et/ou sms) , les pays et/ou réseaux autorisés.



Plus proche de nous t’as des MVNO (par ex NRJ mobile) qui permettent de choisir l’opérateur réseau : t’appelles le service client, il change d’opérateur dans leur soft, tu rebootes ton tel le lendemain t’as changé d’opérateur sans toucher à la SIM.



Ou simplement quand tu vas chercher une SIM en boutique, quand le gars scanne la SIM, il associe SIM avec opérateur et numéro. Je ne serais pas surpris que tu puisses scanner et activer la SIM d’un autre opérateur.



Pour la partie SIM logicielle c’est impossible pour des raisons de sécurité : On ne peut pas copier une SIM seulement l’autoriser ou non (c’est un certificat avec une clé privée illisible). Pour enregistrer un certificat les deux parties doivent être d’accord (tel ET opérateur), tu ne pourras jamais activer une sim (logiciel ou physique) dans ton coin tout seul, il faut que l’opérateur valide ton certificat.



La seule chose que tu peux mettre sur ta carte SIM ce sont des contacts voir des SMS même si je sais pas si un téléphone le permet encore.



Donc c’est assez facile à sauvegarder sur la mémoire du téléphone.


C’est juste une bataille entre les opérateurs et Apple/Google.

Concrétement entre les forfait au mois, l’e-sim et les promotions, si les opérateurs ne font pas gaffe ils vont perdre tout contact avec le client et finir dans un marketplace.



&nbsp;








Cumbalero a écrit :



L’intérêt c’est ne pas avoir à arrêter ton appareil pour changer la SIM à chaque fois que tu changes d’usage avec besoin de modifier des paramètres réseau liés à ton abonnement.

Comme passer du pro au perso.



C’est aujourd’hui anecdotique, mais avec la 5G, ce sera essentiel. Tu as envie de devoir insérer ta SIM dans ta voiture de location pour donner un exemple d’un cas d’usage existant déjà aujourd’hui?





Ok donc c’est pour le futur alors. Aujourd’hui les double (voire triple) SIM se sont généralisés, on ne change plus sa SIM pour passer du pro au perso… Ca prend 20s de basculer d’une SIM à l’autre, sans changer aucun paramètre.



En fait la question c’était plus sur l’absence de sécurité du QRcode. Le mec te vole le papier, il peut direct utiliser sur son propre téléphone, y’a pas de code PIN. Il suffit que le forfait soi pas bloqué et c’est la fête au allopass <img data-src=" />


Euh non je ne vais pas aussi loin que le moteur à eau disons plutôt que j’ai entendu parler de l’esim en 2013 deja.

Et aux US comme en Espagne, en Suisse et au RU les principaux opérateurs le supportent voir la carte :

https://support.apple.com/fr-fr/HT209096


…du moteur à eau qui n’existe pas par la seule volonté des pétroliers.



c’est sûr, on se passerait d’eux…..alors, on NE le fait pas !

(mais, on pourrait) <img data-src=" />



  • ….des ‘trucs’ qu’on ne soupçonne pas encore !

    mais, je leur fait confiance, à force de chercher ils finiront, bien, par trouver

    c’est, juste, une question ‘de-temps’ !


Il n’y a pas que dans les smartphones qu’il y a des SIMs.

Déjà aujourd’hui.


Je parle d’une voiture autonome qui ne peut pas se permettre la latence du Bluetooth et qui sera connectée en 5G tu me réponds que tu connectes ton téléphone à ton kit mains libres.



C’est navrant.


Ah ben quand je disais que tu ne prenais pas en compte les contraintes techniques…

Quant à dire que c’est supporté parce que tu peux utiliser seulement 3 modèles d’appareils (en Espagne), c’est aussi répéter les mensonges des marketteux.

S’il y avait un vrai support de l’eSIM, tous les appareils seraient supportés.


Je ne connais pas le fonctionnement des voitures autonomes mais tu sembles dire qu’elles ne fonctionnent pas en zone blanche ou en zone avec latence GSM ?



Du coup ça doit être inutilisable avant des décennies..


Les fonctions de sécurité sont totalement autonomes.

La navigation peut se faire avec des cartes embarquées, mais sans les infos de circulation, ça ne change pas d’aujourd’hui.

Et déjà aujourd’hui, bon amusement pour utiliser un logiciel tel que Maps ou Waze avec le débit du BT.

Et déjà aujourd’hui, des véhicules sont équipés de eSIM.



Par contre, la voiture autonome est un bon exemple des usages de la 5G et de l’eSIM puisque ces 2 techniques ont été avant tout pensées pour le M2M. Les commentaires sur l’utilité sur un smartphone sont à côté de la plaque.



eSIM et 5G, les voitures pourront améliorer le confort des passagers par exemple en anticipant les variations de vitesse. Si le véhicule dans lequel tu te trouves sait qu’à 100m il y a un véhicule qui manœuvre, il adaptera éventuellement sa vitesse. S’il ne le sait pas, il fera un évitement ou un freinage quand un capteur le détectera.

Et si le véhicules dans lequel tu te trouves est une ambulance, c’est Moïse ouvrant les eaux.


Tu as des MVNO qui fonctionnent simultanément sur les quatre opérateurs. C’est le cas de la carte SIM de mon alarme, et tu as des MVNO spécialistes des voyages qui fonctionnent sur la plupart des réseaux mondiaux.


Le problème des eSIm embarquées c’est qu’on va voir arriver sur le marché des forfaits pris à l’étranger pour des sommes modiques. Il sera donc impossible de déduire une infraction à partir des données de l’opérateur sans transmission des informations nominatives d’un pays à l’autre. A moins d’installer un dispositif simulant un big-radar sur le réseau des opérateurs… <img data-src=" />


Voilà. Des abus sont donc à prévoir.


Sans oublier la disparition d’une ouverture, pour l’étanchéité…








Idiogène a écrit :



Le problème des eSIm embarquées c’est qu’on va voir arriver sur le marché des forfaits pris à l’étranger pour des sommes modiques.







Tu n’as juste pas compris quel était le marché des eSIMs.



C’est un peu dû à l’article qui à mon sens ne relativise vraiment pas assez cette annonce. En caricaturant, c’est “Apple a négocié la possibilité d’utiliser certaines fonctionnalités des eSIMS pour des particuliers auprès de certains opérateurs”.



La réalité de l’eSIM c’est que le marché n’a rien à voir avec la portabilité de ton numéro en changeant de forfait. Le marché de l’eSIM, c’est le M2M. Comme l’est celui de la 5G, et ce qui va faire décoller l’IPv6.



Cette actu est vraiment anecdotique.



Oui mais le marché c’est une chose, la possibilité de lui donner un sens d’usage une autre.

Je doute qu’un commodo pour répondre à un appel déclenche le Bluetooth pour que l’appel passe par le téléphone du client comme dans le cas des accidents où c’est une bonne chose d’avoir une ligne par défaut pour prévenir les secours.





permet de vous authentifier pour lier votre appareil à votre ligne, mais sans avoir besoin d’insérer une carte physique.





L’article explicite bien le problème du côté des opérateurs qui depuis peu sont tenus de vérifier l’identité du souscripteur et multiplient les sim pour d’autres machines avec option sur l’abonnement principal.

Il y a donc portabilité des informations client mais le numéro reste le même on est d’accord là dessus. Seulement rien n’interdit de dématérialiser le clonage de sim sous contrôle d’un opérateur étranger. Je pense qu’ils en sont conscients et donc mettent avant le côté optionnel d’une carte sim n2 3 4… sur un abonnement principal.


Pour le pass navigo, peu être, pour la paiement en NFC, non. J’ai ni carte sim NFC, ni smartphone samsung qui propose la fonction mais je peux payer par nfc avec mon téléphone.


Free mobile, ils feraient mieux de sortir la VOLTE / Vowifi qui seraient plus utiles.








Idiogène a écrit :



L’article explicite bien le problème du côté des opérateurs qui depuis peu sont tenus de vérifier l’identité du souscripteur et multiplient les sim pour d’autres machines avec option sur l’abonnement principal.







L’article oublie vraiment, à mon sens, de rappeler ce qu’est l’intérêt réel d’une eSIM. Je le répète: ça a été pensé avant tout pour le M2M et en particulier l’IoT. Tout comme la 5G.



L’intérêt pour un abonné particulier est très réduit, car il y a peu de cas d’usages. Mme Michu change de téléphone plus souvent que d’abonnement.









jb18v a écrit :



l’idée c’est aussi de pouvoir basculer d’un forfait à l’autre quand tu es frontalier ou que tu voyages souvent.



perso je m’en fous, la sim je la vois quand je change de tél, càd tous les 3 ou 4 ans, je joue pas à suivre la petite promo chez untel tous les 6 mois <img data-src=" />







Ou alors tu es frontalier et la boite te file un téléphone ;)