Vivaldi : déluge de fonctions, personnalisation et plus sérieux sur la vie privée

Vivaldi : déluge de fonctions, personnalisation et plus sérieux sur la vie privée

Il n'était donc pas endormi

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

22/04/2020 27 minutes
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Vivaldi : déluge de fonctions, personnalisation et plus sérieux sur la vie privée

Après les navigateurs généralistes, place aux produits plus spécialisés en commençant par Vivaldi. Tout juste renforcé à travers sa version 3.0, « l’héritier » d’Opera va plus loin en matière de protection de la vie privée. Examen d’un navigateur qui, en dépit de sa richesse, n’est pas forcément pour tout le monde.

Vivaldi n'est pas un navigateur à considérer comme Chrome, Edge, Firefox ou même Opera, qui se destinent au grand public, se battant sur le terrain des fonctions pouvant convenir au plus grand nombre. Chacun ses armes, même si tous finissent par se copier allègrement au bout du compte.

Lire notre comparatif de navigateurs :

Vivaldi joue sur un autre terrain. La société a été créée par l’ancien cofondateur et PDG d’Opera, Jon von Tetzchner. L’histoire est connue : en profond désaccord avec la direction prise pour Opera 15, quand le navigateur a été entièrement rebâti sur les fondations de Chromium, il a pris un autre chemin : le sien.

Par manque de ressources initialement, le nombre de fonctions d'Opera avait été tranché à la hache, la nouvelle mouture n’étant en rien comparable à la précédente. Ce, alors qu'il se voulait depuis toujours un navigateur très complet, intégrant notamment un client email, la gestion des fichiers Torrent et de très nombreux outils.

Jon von Tetzchner a donc fondé Vivaldi Technologies pour pouvoir rester dans cette philosophie. Pas question cependant pour le nouveau venu de plonger dans la guerre qui fait rage autour de Chrome. Vivaldi a beau reprendre lui aussi le socle Chromium, il se destine avant tout aux « power users ». Une orientation très affirmée et même revendiquée, comme notre interview du PDG l’avait fait ressortir en avril 2016, peu après l’arrivée de la version 1.0 finale.

Avant cependant de brosser un large portrait de ses fonctions, concentrons-nous sur les questions de vie privée.

Vie privée : Vivaldi ne veut pas être en reste

Dans ce domaine nous servant de fil conducteur depuis les débuts de ce comparatif, Vivaldi 3.0 cumule plusieurs bons points, sans être exempt de reproches. Il ressemble en partie à Firefox dans son approche, et plus discret dans ses fonctions qu’Opera – qui vante une protection agressive, comme pour faire oublier de troublantes zones d’ombre.

De tous les navigateurs testés jusqu’à présent, Vivaldi est le premier à n’envoyer aucune information statistique d’utilisation à son éditeur. Même Firefox le fait, avec des cases cochées par défaut, comme les autres. Bien que ces transmissions de données puissent être coupées, on apprécie que Vivaldi soit silencieux dans ce domaine.

Pas besoin d’ailleurs de chercher une case pour aider éventuellement l’éditeur, elle n’existe pas.

Vivaldi

Mais attention, on parle bien ici de données statistiques, dont les éditeurs sont friands. Vivaldi émet quand même quelques informations, celles dont les navigateurs ne peuvent décidément pas se passer.

Une fois par jour, un message sera envoyé contenant un identifiant unique (généré à l’installation), la version, l’architecture du processeur, la définition de l’écran et le temps écoulé depuis le dernier message. Vivaldi affirme que l’adresse IP est anonymisée en effaçant le dernier octet et que les informations ainsi collectées ne permettent pas de remonter à une personne en particulier.

On sait que les éditeurs ont besoin de ces données pour orienter le développement vers des réglages par défaut convenant au plus grand monde et adapter l’interface. Mais même en accordant foi à cette déclaration, il reste dommage que le navigateur ne permette pas de désactiver tout envoi de ce genre. Firefox, lui, l’autorise. La plupart des utilisateurs ne touchant pas aux options par défaut, Vivaldi ne risquait sans doute pas grand-chose.

La collecte reste, dans tous les cas, limitée. Certaines options nécessitent quand même de l’attention. Vivaldi les expose d’ailleurs sur son site. Bing est le moteur de recherche par défaut, mais ses suggestions de résultats sont désactivées par défaut. Si la case est cochée, des données seront envoyées à Microsoft pour les traiter.

Les services de Google sont utilisés dans trois cas, courants : Safe Browsing (sécurité en ligne), le DNS pour la résolution des erreurs de navigation et l’autocomplétion des données de formulaires. Tous envoient des données à Google, en théorie non personnelles, mais liées tout de même à l’activité en ligne. Ces capacités peuvent toutes être désactivées :

Vivaldi

Aussi important sinon plus, Vivaldi explique clairement le traitement réservé aux données synchronisées. L’éditeur évoque un chiffrement de bout en bout. Ces informations sont stockées sur des serveurs en Islande, dont les lois de protection sont assez strictes en faveur des utilisateurs.

Certaines métadonnées les accompagnent cependant, pour « assurer leur intégrité » : la personne à qui appartiennent les données, l’horodatage de la dernière synchronisation, des informations sur le chiffrement, le type d’entrées (favoris, onglets, mots de passe…), les éventuelles modifications ou suppressions de l’utilisateur pour les répercuter, l’identifiant unique créé à l’installation et quelques autres détails.

Ces métadonnées sont lisibles par un « nombre très réduit » de personnes au sein de l’entreprise, via des « accès rigoureux ». Comme souvent en la matière, il s'agira donc avant tout d'une question de confiance. On apprécie néanmoins l'effort de transparence de l'éditeur, de tels détails n'étant pas toujours livrés.

Comme pour tous les navigateurs synchronisant des données, Vivaldi les garde en réserve pendant un an depuis leur dernière modification, pour des questions juridiques ou en cas de demandes des forces de l’ordre. Ce n’est pas une spécificité, tous les éditeurs stockant des informations distantes y sont tenus. Vivaldi affirme en revanche que jamais ces données ne sont transférées à un tiers, en dehors des deux cas cités précédemment.

En ce qui concerne les cookies, ce n’est là encore guère différent de ce que font les autres : Vivaldi les stocke en fonction des réglages fournis par l’utilisateur. On peut bien sûr bloquer les cookies tiers, mais l’avertissement est le même qu'ailleurs : bien que les sites se préparent à la fin de cet outil, nombreux sont ceux qui risquent de ne pas fonctionner.

Vivaldi

Vivaldi utilise dans sa page Nouvel onglet des liens affiliés. Hors sources d’informations, les autres sont le fruit de partenariats du même type que celui liant Mozilla à Google. Ils sont mentionnés par l'éditeur bien qu'aucune information spécifique ne soit envoyée lors d'un clic sur l'un de ces liens. Mais certains de ces sites peuvent déposer des cookies, ce qui paraît logique puisqu'ils servent à l'affiliation et donc à la rémunération de Vivaldi.

Enfin, base Chromium oblige, on retrouve la même gestion des profils que dans Chrome ou Edge... avec les mêmes limitations. Si l'on apprécie la capacité d'un navigateur à proposer différents profils pour une machine partagée, on déplore toujours autant l'absence de mécanisme de protection, comme des mots de passe, des codes PIN ou même la prise en charge de la biométrie et des clés de sécurité via WebAuthn, puisque Vivaldi intègre ce protocole.

Vivaldi peut maintenant bloquer les traqueurs et les publicités

Vivaldi n’avait jusqu’à très récemment aucune fonction du type réglage simplifié pour le blocage du pistage ou des publicités, comme on en trouve dans Edge et Firefox. L’éditeur vient cependant de contre-attaquer avec une version 3.0 qui se penche plus précisément sur ces deux « problèmes » du web actuel, où les dérives sont trop souvent nombreuses.

Selon que vous utilisez déjà Vivaldi ou que vous l’installiez, vous ne serez pas confrontés aux réglages au même endroit. En cas de première installation, l’assistant de configuration vous donnera tout de suite le choix. Si vous avez déjà Vivaldi, les options dédiées sont disponibles dans la partie Vie privée :

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Par défaut, Vivaldi ne bloque rien. L’éditeur explique ne pas vouloir changer ce point, les utilisateurs ayant l’habitude d’avoir une navigation classique, sans que le navigateur s’en mêle. Les choix proposés sont : ne rien bloquer, bloquer les traqueurs, bloquer les traqueurs et la publicité.

Le blocage des traqueurs est fait sur la base du Tracker Radar de DuckDuckGo, lancé début mars. Open source, il est pour la première fois intégré à un navigateur, Vivaldi s’en faisant d’ailleurs une fierté. Comme d’autres mécanismes du genre, il utilise par défaut sa propre liste, mise à jour régulièrement et téléchargée automatiquement par Vivaldi.

Dans les réglages, on peut voir que la liste EasyPrivacy est également présente, mais désactivée par défaut :

Vivaldi

Ce blocage n’est pas aussi complet pour l’instant que celui de Firefox en mode Strict, mais s’attaque aux éléments essentiels, dont ceux liés à Facebook, mais pas Twitter. Les traqueurs d’Amazon, Criteo et Google sont également bloqués.

Si cette sélection par défaut vous convient, pas besoin d’aller plus loin. Si vous voulez traquer jusqu’au moindre pisteur capable de vous suivre, il vaudra mieux activer aussi la liste EasyPrivacy. Pour une efficacité maximale dans ce domaine, il vaut cependant mieux compter sur une extension dont c’est le travail, comme Privacy Badger de l’Electronic Frontier Foundation, qui apporte également plus de souplesse dans la gestion.

L’utilisateur peut à tout moment contrôler ce qui est bloqué sur la page visitée. Il suffit – comme très souvent dans les navigateurs – de cliquer sur le petit bouclier à gauche de la barre d’adresse. On y trouvera le réglage de protection en cours (que l’on peut changer pour personnaliser le site) ainsi que la liste des éléments bloqués, dépliable.

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On aimerait cependant quelques améliorations. D’une part, le panneau est trop petit, la lisibilité des informations sur traqueurs s’en ressent. D’autre part, changer le réglage pour la page en cours devrait déclencher un rafraichissement de la page, comme on le voit sur d’autres navigateurs. Enfin, et c’est un reproche que nous avons fait à tous les concurrents, ce panneau devrait inclure une simple case pour désactiver d’une traite tout le JavaScript présent sur la page.

Activer le blocage des traqueurs entrainera celui d’une bonne partie des publicités. À l’instar cependant des modes Strict d’Edge et Firefox, ce n’est pourtant pas l’objectif. Il s’agit simplement d’une conséquence du mode d’affichage de ces contenus : les requêtes des traqueurs étant bloquées, le résultat n’est pas renvoyé par le serveur.

Mais si le blocage des publicités vous intéresse, Vivaldi intègre également la fonction. C’est le troisième mode dans les paramètres de vie privée. Il est basé, comme beaucoup d’autres, sur la liste générale EasyPrivacy. Comme pour les traqueurs, on peut éditer les listes pour aller par exemple cocher celle spécifique à la France.

Il est également possible d’ajouter des listes personnalisées. Ce blocage ne fait toutefois pas vraiment partie de la protection de la vie privée, contrairement à celui des traqueurs, qui reste intimement lié.

Vivaldi gère également DNS over HTTPS, qui permet pour rappel de faire transiter les requêtes DNS sous forme chiffrée à l’intérieur d’une connexion sécurisée. Ce support expérimental provient en fait de Chrome et fonctionne de la même manière. Il faut donc se rendre dans Vivaldi://flags, chercher « dns » et activer « Secure DNS lookups ».

Sous Windows, en braquant les adresses IPv4 et IPv6 des serveurs DNS sur celles de Cloudflare, on peut vérifier sur la page de test que la fonction est reconnue.

En revanche, et malgré une orientation claire vers le maximum de fonctions intégrées, Vivaldi ne propose pas de VPN… ce dont on lui sait gré. Opera est le seul à en posséder un dès le départ, et on a pu voir dans notre dossier qu’il n’avait en réalité de VPN que le nom. Ce type de service, souvent entouré de messages très publicitaires sur la sécurité et la protection de la vie privée, ne sert en réalité que dans des cas très spécifiques.

Sécurité : on est bien sur une base Chromium

Vivaldi n’a pas grand-chose à envier à la concurrence dans un autre domaine : la sécurité. Mais, là encore, on aurait aimé que le navigateur soit un peu plus ambitieux.

De sa base Chromium, Vivaldi hérite déjà de l’isolation en mémoire des onglets. Chacun a son propre processus, avec l’impact que l’on sait sur les performances (consommation plus élevée de mémoire vive), tout comme celui sur la sécurité : les onglets ne peuvent communiquer entre eux, bloquant de nombreux scénarios d’attaques.

L’éditeur est réactif sur les mises à jour de sécurité, répercutées très rapidement en cas de patch du socle Chromium. Ces mises à jour fonctionnent comme tous les navigateurs : téléchargées en tâche de fond, elles ne sont appliquées qu’au redémarrage du logiciel.

Comme dans Chrome et Opera, Vivaldi prend aussi en charge les protocoles U2F/FIDO et WebAuthentication/FIDO2. Le navigateur supporte ainsi l’ensemble des solutions biométriques compatibles, ainsi que les clés de sécurité type Yubico ou Titan (Google). Si votre ordinateur portable est par exemple récent et intègre un lecteur d’empreintes digitales, vous pourrez vous en servir pour valider l’accès aux sites compatibles.

Nous ferons à cette capacité le même reproche qu’aux autres : le compte Vivaldi, servant à synchroniser les informations, ne peut être protégé lui-même par ce mécanisme. Au vu du caractère sensible des données qu'il contient, on aimerait que ce point soit enfin traité correctement.

Concernant les données synchronisées justement, la recette est la même que presque partout ailleurs : le mot de passe du compte sert au chiffrement des données. Il est toutefois possible – et recommandé – d’en appliquer un supplémentaire. Le chiffrement lui-même dépend du framework présent dans le système d’exploitation. Vivaldi ne réinvente pas la roue et pioche dans ce qui est à sa disposition.

Pour notre part, nous recommandons davantage l’utilisation d’un gestionnaire dédié comme BitWarden, Dashlane ou LastPass, qui aura de plus la faculté de générer des mots de passe longs et aléatoires. Dans ce cas, la fonction de sauvegarde des mots de passe de Vivaldi aura tout intérêt à être désactivée, ne serait-ce que pour bloquer les demandes du navigateur chaque fois que vous entrerez un mot de passe pour la première fois.

Fonctions générales : une gestion très poussée des onglets

Voilà très clairement le domaine dans laquelle se distingue Vivaldi, tout particulièrement dans sa gestion des onglets, par laquelle nous commençons. Il s'agit d'un navigateur très riche en fonctions, bien plus que n’importe lequel de ses concurrents. C’est d'ailleurs l'un des points principaux de son positionnement.

On retrouve cette volonté dans les capacités présentes dans les onglets. C’est l’atout majeur du navigateur, qui s’adresse initialement aux utilisateurs ayant de nombreux onglets à gérer. Vivaldi ne manque pas d’idées pour y parvenir. La fonction la plus célèbre est le groupement d’onglets. On crée une pile en déplaçant un onglet sur un autre, exactement comme on le ferait avec deux icônes d’applications pour créer un dossier.

La manipulation est possible depuis une sélection d’onglets, en maintenant Ctrl ou Maj enfoncé. Autre exemple de création de pile, un clic droit sur un onglet puis « Empiler les onglets par nom de domaine ». Si vous avez plusieurs actualités de Next INpact ouvertes dans des onglets, ils se regrouperont donc en une seule pile :

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Comme montré dans les captures ci-dessus, on voit que les quatre onglets ont été fusionnés en un seul. L’onglet affiche sur sa partie haute des marques représentant le nombre d’onglets ainsi rassemblés. Pour voir les sites, il suffit de passer le curseur sur l’onglet. Une bande s’ouvre alors avec les vignettes et noms des pages qu’il contient. Cliquer sur une vignette change le contenu de l’onglet. Chaque pile peut porter un nom personnalisé.

La gestion des sites rassemblés est enfantine. Pour en supprimer un, on clique sur la croix en bas à droite de chaque vignette. Si vous souhaitez sortir un site du lot, il suffit de faire glisser sa vignette hors de la zone. Si on veut revenir à des sites séparés, un clic droit sur la pile puis on sélectionne « Défaire la pile d’onglets ».

Les options du navigateur comportent de nombreux réglages liés à ces piles. Par exemple, tout lien ouvert depuis l’un des onglets en crée un nouveau au sein de la pile.

D’autres fonctions sont présentes. On peut ainsi juxtaposer des onglets pour les afficher côte à côte. On sélectionne deux onglets avec Ctrl ou Maj enfoncé, puis clic droit sur l’un des deux et « Juxtaposer les onglets ». Chacun prend alors la moitié de la fenêtre. On peut le faire avec autant d’onglets que l’on souhaite, mais on comprend vite la limite : la place disponible. Avec un écran classique (16:9), il sera difficile d’aller au-delà de deux ou trois sites. Mais même avec des modèles 21:9 ou 32:9 l'espace manquera rapidement.

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Tous les onglets peuvent également être visualisés via un panneau à gauche, activable par une icône dans la barre latérale, en forme de petite fenêtre. Tous les sites ouverts s’affichent alors en arborescence : au premier niveau ceux ouverts de manière classique, avec une indentation pour les sites regroupés dans des piles.

Les options disponibles pour les onglets sont nombreuses : placement de la barre sur l’un des quatre côtés, affichage de la progression du chargement d’un onglet, activation ou non des vignettes, indicateurs d’évènements en attente, largeur minimale, etc. La gestion du son est également un très bon point, avec trois possibilités : tous les onglets peuvent en émettre, seul celui actif peut en émettre ou ceux en arrière-plan jusqu’à ce que l’onglet actif le fasse aussi.

Mais puisque Vivaldi est adapté à la gestion d’un très grand nombre de sites, la consommation en mémoire vive du navigateur n’explose-t-elle pas avec le temps ? Elle le peut… si l’utilisateur ne connait pas les fonctions d’hibernation.

L’hibernation pour limiter la consommation des ressources

L’hibernation n’est en soi pas un nouveau mécanisme. Firefox l’applique notamment quand il se lance, ne chargeant que le contenu de l’onglet actif. Les autres restent en arrière-plan et ne consomment pas de ressources, ce qui permet de lancer le navigateur beaucoup plus rapidement. Vivaldi utilise par défaut la même technique, là aussi désactivable.

Bien sûr, puisque le navigateur est spécialisé dans la gestion des onglets nombreux, il est conseillé de la laisser active. Sans cette option, le lancement du navigateur s’occupera de charger toutes les pages laissées ouvertes, affolant probablement le processeur et faisant exploser la mémoire consommée. Vivaldi va cependant beaucoup plus loin que ce seul comportement au démarrage. Il est en fait possible de faire hiberner n’importe quel onglet d'un clic.

L’opération fonctionne sur un onglet unique ou sur un groupe. Mieux, on peut envoyer en hibernation tous les onglets en arrière-plan. Pratique si on doit se concentrer sur une page tout en libérant les ressources pour d’autres opérations. On se rend facilement compte de l’intérêt de cette fonction en examinant la mémoire utilisée par le navigateur avec une vingtaine d’onglets. Une fois l’opération réalisée, la mémoire consommée chute drastiquement.

Dans les options, il est possible de griser ces onglets pour mieux repérer ceux encore actifs, dont la favicon restera en couleurs. On aurait aimé toutefois que cette hibernation se fasse sur une base automatique, quitte à ce que l’utilisateur soit maître des réglages. Il n’y a pas d’option. Dommage, intégrer un paramètre de type « Basculer en hibernation tout onglet inactif depuis xxx minutes » n’a sans doute rien de complexe à ajouter et permettrait au navigateur de mieux contrôler sa consommation avec un usage courant.

Personnalisation : difficile de faire mieux

Avec les onglets, la personnalisation est l’autre force vive de Vivaldi. Le navigateur est très largement adaptable, la majorité de ses contrôles pouvant être déplacés, ses thèmes modifiés, etc.

Ces derniers sont ainsi très souples. Celui par défaut, nommé Vivaldi, présente une classique base grise que vient rehausser la couleur des barres de titre et d’onglets. Elles prennent automatiquement la teinte de la couleur majoritaire dans la favicon du site : orange pour Next INpact, bleu clair pour Twitter, bleu presque nuit pour Booking, etc.

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Sept autres thèmes sont disponibles. En tout, on en trouve quatre clairs et quatre sombres. Il y en a pour presque tous les goûts, avec par exemple Human qui rappellera des souvenirs aux utilisateurs d’Ubuntu, Subtle pour les fans du gris clair, Dark pour ceux qui ne jurent que par les interfaces très sombres ou encore Light, sorte de Vivaldi plus discret.

Selon les thèmes, la couleur des barres supérieures change ou non. Dans Light, seuls les onglets changent de couleur selon le site, pas la barre de titre. Dans Subtle ou Dark, les couleurs sont fixes. Ils sont tous modifiables.

Vous appréciez un thème, mais ne souhaitez que l’onglet s’adapte à la couleur du site ? Cliquez sur « Modifier le thème » et une copie sera créée avec plusieurs paramètres à changer comme les codes couleurs, l’arrondissement des angles, la transparence des onglets ou encore l’adaptation des onglets au site.

Il est également possible de planifier un changement de thème selon le réglage système ou la tranche horaire. Vivaldi peut aussi se synchroniser avec les périphériques Chroma de Razer et les ampoules connectées Philips Hue pour y diffuser ses couleurs. Des fonctions très gadgets, mais puisque la fonction existe et au vu du positionnement du navigateur, certains ne s’en priveront pas.

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Clavier, souris et commandes rapides : il y a de quoi faire

Vivaldi brille également par l’utilisation qu’il est possible de faire du clavier et/ou de la souris. Pour le premier, le navigateur propose rien de moins que d’éditer l’intégralité des raccourcis existants, qu’il s’agisse de combinaisons « standards » comme Ctrl + P pour imprimer une page ou de fonctions spécifiques comme la juxtaposition de pages.

Beaucoup d’entre elles n’ont d’ailleurs pas de raccourci par défaut. Si vous n’utilisez par exemple jamais F1 pour l’aide, vous pouvez transférer la touche à une fonction n’ayant pas de raccourci, comme Caster, qui permet la diffusion vers un périphérique Chromecast (Vivaldi est bâti sur Chromium après tout).

L’un des raccourcis par défaut les plus importants dans le navigateur est F2 pour activer les commandes rapides. Il s’agit en fait à la fois d’un champ de recherche intégré (onglets, historique, signets, web…) et d’un moteur d’accès aux fonctions. Toute fonction présente dans Vivaldi est accessible via les commandes rapides.

Si vous avez perdu de vue un bouton ou cherchez un raccourci clavier particulier, la touche F2 peut vous rendre de grands services. Dans la capture ci-dessous, on peut voir notamment les raccourcis affiliés au panneau des Notes :

Vivaldi

Enfin, Vivaldi prend en charge les gestes à la souris. Ce sont en fait les mêmes que ceux d’Opera. Par exemple, en maintenant le clic droit enfoncé et en dessinant un trait vers le bas, vous ouvrez un nouvel onglet. Sont également supportés les « rocker gestures », qui s’appuient sur les clics de la souris pour faire Précédent ou Suivant dans la navigation : clic droit enfoncé puis clic gauche pour le premier, l’inverse pour le second.

L’historique, un monde à part

S’il fallait une fonction prouvant l’orientation particulière de Vivaldi, ce serait sa manière d’afficher les informations liées à l’historique. En plus du panneau accessible depuis le bouton de la barre latérale, le navigateur dispose d’une vue beaucoup plus complète disponible depuis la page Nouvel onglet (Speed dial), où on trouve un onglet idoine.

La vue développée s’accompagne à droite d’une zone statistique dans laquelle on peut observer ses habitudes de navigation. On y verra notamment le nombre de pages consultées en fonction de l’heure, l’origine de ces pages ou encore les domaines les plus visités :

Vivaldi

Une drôle de petite horloge

Voici une fonction venant tout juste d’arriver avec Vivaldi 3.0 : une horloge intégrée à la barre d’état, en bas à droite. Elle ne fait pas que donner l’heure. En cliquant dessus, on peut déclencher un chronomètre, une alarme ou un compte à rebours. Selon la fonction, des boutons de préréglages sont déjà fournis.

Par exemple, vous pouvez déclencher un « break » de 5 minutes. Après quoi le navigateur enverra une notification accompagnée du son par défaut du système utilisé. Depuis un clic droit sur l’horloge, on pourra quand même affecter un son spécifique à Vivaldi, comme une cloche.

Rien de révolutionnaire, mais un ajout qui devrait trouver son utilité chez une partie des utilisateurs. On aimerait cependant que le cadre soit plus grand, les contrôles et informations ayant l’air particulièrement engoncés.

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Synchronisation, applications et extensions

La synchronisation dans Vivaldi n’est arrivée qu’avec la version 2.0, après de nombreuses demandes des utilisateurs. Et pour cause, en cas d’utilisation sur d’autres machines ou même de réinstallation, il était pénible de retrouver l’ensemble de ses données et réglages. La synchronisation proposée depuis est l’une des plus complètes.

Elle prend en charge les favoris, le Speed Dial, une partie de la configuration, les mots de passe, les données de formulaires, l’historique des saisies et sessions distantes, les extensions et les notes, mais sans les pièces jointes pour ces dernières. On peut bien sûr désactiver tout ou partie des éléments.

Par défaut, le mot de passe du compte Vivaldi sert à chiffrer les données. Cependant, pour une sécurité supplémentaire, nous conseillons comme toujours d’ajouter un mot de passe spécifique.

Vivaldi

Côté extensions, Vivaldi ne réinvente pas la roue et ne fait pas dans la dentelle : il renvoie tout simplement vers le Chrome Web Store. Pas de manipulation spécifique à effectuer, mais on aurait aimé que le navigateur modifie à la volée le bouton d’installation des extensions. Il peut être perturbant pour un utilisateur non familiarisé de lire « Installer dans Chrome ».

Quant aux applications, il n’y en a en fait qu’une : Vivaldi pour Android. En bêta depuis des mois, elle est disponible depuis aujourd’hui en version finale, pour Android 5.0 et versions ultérieures. Elle reprend une partie des fonctions disponibles dans la mouture desktop, en préservant notamment la barre d’onglets.

À ceci près qu’on peut la faire défiler horizontalement, comme une molette. On trouvera quand même en bas à droite le bouton permettant d’accéder à la classique vue grille. Ces onglets peuvent en outre être désactivés pour gagner de la place. En bas, la barre ne réserve guère de surprise. Le bouton central donne accès au Speed Dial et celui de gauche aux panneaux : favoris, historique, notes et téléchargements.

En cas de bascule en mode paysage, cette barre remonte pour venir s’intégrer à gauche de la barre d’adresse. Bien vu.

Vivaldi

On retrouve aussi plusieurs fonctions comme le blocage des traqueurs et des publicités. Le fonctionnement est le même que celui décrit plus haut, avec un réglage global dans les paramètres de l’application, et la possibilité d’appuyer sur le bouclier pour modifier le comportement du bloqueur sur un site spécifique.

Sélectionner un texte dans une page permet son envoi direct dans une note, et l’outil de capture d’écran laisse le choix entre la partie visible et l’intégralité de la page. On regrette cependant que le mode lecture, pourtant présent, ne soit pas directement accessible. Il faut se rendre en effet dans les options d’accessibilité et activer la « Vue simplifiée pour les pages Web », qui s’appliquera alors à toute la navigation. Un point à améliorer.

Un challenger très intéressant

Il n’y a finalement pas grand-chose à reprocher à Vivaldi. Le navigateur est relativement propre côté vie privée, en dehors de l’identifiant unique créé à l’installation et les options liées aux services de Google, actives par défaut.

Mais au moins, s’agissant d’options, elles peuvent être coupées. Néanmoins, et c’est un point capital pour beaucoup, Vivaldi n’est pas open source au-delà sa base Chromium. On apprécie que le navigateur se contente d’envoyer des informations techniques basiques et rien de plus. C’est d’autant plus notable que Firefox transmet par défauts d’autres informations, même s’il est possible de tout désactiver.

Vivaldi vient avec sa version 3.0 de corriger plusieurs soucis que nous nous apprêtions à souligner : l’absence de fonctions spécifiques liées à la vie privée, un renouvellement trop lent et une application Android depuis un peu trop longtemps en bêta. Une évolution qui change la donne, et on espère que le navigateur continuera sur sa lancée. La version iOS se fait ainsi toujours désirer.

En fait, la plus grande force de Vivaldi est actuellement son pire ennemi : sa philosophie. Pour qui cherche un navigateur simple, faisant son travail avec une interface aussi discrète que possible, Chrome ou Edge ont bien plus de chances de plaire. Mais les internautes voulant un navigateur apte à gérer une grande quantité d’informations devraient y jeter un œil, ou éventuellement lui redonner une chance avec la nouvelle version majeure.

D'ailleurs, quitte à aller dans le sens d'un navigateur très complet, pourquoi ne pas intégrer un client email comme le faisait Opera avant sa version 15 ? Mais peut être qu'en 2020, c'est le rôle d'une PWA, après tout.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Vie privée : Vivaldi ne veut pas être en reste

Vivaldi peut maintenant bloquer les traqueurs et les publicités

Sécurité : on est bien sur une base Chromium

Fonctions générales : une gestion très poussée des onglets

L’hibernation pour limiter la consommation des ressources

Personnalisation : difficile de faire mieux

Clavier, souris et commandes rapides : il y a de quoi faire

L’historique, un monde à part

Une drôle de petite horloge

Synchronisation, applications et extensions

Un challenger très intéressant

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Commentaires (50)


Je l’utilise au quotidien en parallèle avec Opera.

 

C’est vrai que niveau personnalisation il est top, mais je trouve que le design n’est pas super abouti quand même, ca manque de modernité.

 

Et qu’est ce que j’ai du mal avec cette barre latérale dont on ne peut pas vraiment se défaire… Pourquoi ne pas donner la possibilité d’accéder aux téléchargements et signets depuis la barre du haut !!!!???? (même si on peut créer un raccourci clavier)

Et à quand la possibilité de faire du “drag and drop” des fichiers téléchargés depuis cette fameuse barre de téléchargement ?



Humm est la gesture de souris par défaut, comme celle d’opera, qu’est ce que c’est indispensable quand on y a pris goût !!



Sinon, pas grand chose à lui reprocher …



Sur la version mobile, je n’ai pas encore trop pu tester la version qui vient de sortir. Mais avec Vivaldi, j’ai souvent le message d’Android qui me dit que Vivaldi consomme beaucoup de batterie.



(Bon article sinon, comme les autres sur les navigateurs !)

 


Faudrait que je retente, mais mon expérience avec ce navigateur n’a pas été excellente. Quelques bugs, parfois gênants, mais surtout des performances bien en dessous de celle de Firefox dès que les pages s’alourdissent un peu.


“Vivaldi gère également DNS over HTTPS, qui permet pour rappel de faire

transiter les requêtes DNS sous forme chiffrée à l’intérieur d’une

connexion sécurisée. Ce support expérimental provient en fait de Chrome

et fonctionne de la même manière”



Je n’ai pas retrouvé dans l’article sur Chrome comment les DNS y fonctionnaient (je viens de relire en diagonale). Est-ce que Chrome (et par la même Vivaldi) permet de choisir son serveur DNS ou son serveur DNS over HTTPS comme Firefox (ce dernier proposant Cloudfare par défaut mais aussi la possibilité de choisir autre chose.



Je viens de voir que les comptes Firefox account peuvent être protégé par une double authentification. La prochaine version de Firefox demandera le mot de passe de l’OS pour accéder à la gestion des mots de passe:

https://www.mozilla.org/en-US/firefox/76.0beta/releasenotes/





“ Accessing saved passwords in about:logins on Windows and macOS

now requires the user to authenticate with their operating system if no

master password is set. “


Bravo pour cet article très complet&nbsp;<img data-src=" />



L’ajout de l’horloge a été une petite surprise, personne ne l’attendait. Je pense qu’ils “tentent” des trucs pour se différencier des autres navigateurs. L’email devrait arriver un jour ou l’autres, des paramètres avaient fuités dans une version beta.



Je n’ai pas compris le titre par contre&nbsp;<img data-src=" />. “plus sérieux sur la vie privée”, dans quel sens ? Plus sérieux par rapport aux versions précédentes, aux concurrents ?&nbsp;


Il me semble que Google utilise les DNS configurés sur ton poste sous réserve qu’ils soient compatibles.



Tu ne les change directement depuis le navigateur.      






vivaldi://flags    



sous Chrome :&nbsp;chrome://flags/#dns-over-https

&nbsp;En gros, si tu passes par les DNS de ton FAI le DOH ne fonctionnera surement pas.








dvr-x a écrit :



Mais avec Vivaldi, j’ai souvent le message d’Android qui me dit que Vivaldi consomme beaucoup de batterie.







Depuis quelques versions d’Android, on peut empêcher une appli d’utiliser des ressources en arrière plan. Je fais ça pour Firefox :).



Autrement, pour réagir à l’article : si je n’étais pas scotché à Firefox pour le moment, j’irais sous Vivaldi.

J’étais un très grand adepte d’Opera 12, à l’époque, mais depuis je suis revenu à Firefox qui s’est amélioré et dont l’esprit anti-gafam me convient pas mal, tout comme le fait qu’ils soient le dernier rempart à un web 100% webkit/blink (ce qui ne serait jamais une bonne chose, ne serait-ce que sur le seul principe d’un monopole qui n’a rien de technique).



Le seul point noir de Vivaldi, c’est l’absence de disponibilité du code source, et donc de possibilité d’audit poussé.

Je respecte leur choix, bien-sûr, mais je ne comprends pas trop leur positions sur ce point, vu qu’ils en première ligne quand il s’agit de combattre le pistage, la pub, etc. Ça semble contradictoire.







@NXi : D’ailleurs, il pourrait être intéressant de faire un audit réseau des différents navigateurs : prendre Wireshark, par exemple, et regarder quel navigateur envoie quoi et à qui.

Et aussi voir si les navigateurs coupent bien les ponts avec papa-maman quand on les met en mode “pas de télémétrie / pas de synchronisation”, et ainsi vérifier leur honnêteté.



Je parle surtout pour Firefox et Vivaldi, pour le coup, vu que Edge et Chrome transmettent tout sans aucune retenue à Microsoft et Google respectivement.









le hollandais volant a écrit :



Depuis quelques versions d’Android, on peut empêcher une appli d’utiliser des ressources en arrière plan. Je fais ça pour Firefox :).&nbsp;





Ca fonctionne sur la Android 9 ? :)

Cela dit, bizarre que j’ai ce message pour Vivaldi mais pas pour Opera par exemple.



Un bien bel article, merci !

À noter que depuis la version 2.7, l’utilisation de l’identifiant unique pour compter les quelques utilisateurs de Vivaldi était voué à disparaitre, voir&nbsphttps://vivaldi.com/fr/blog/how-we-count-our-users/








le hollandais volant a écrit :



Le seul point noir de Vivaldi, c’est l’absence de disponibilité du code source, et donc de possibilité d’audit poussé.





Tout le code modifié de Chromium est publié sur&nbsp;https://vivaldi.com/fr/source/

Celui de la version 3.0 le sera aussi et comme le blocage de contenu a été dev’ en C++ il sera auditable là dedans. Ce code source ne contient pas le code de l’interface utilisateur mais celui-ci, en techno Web, est lisible dans le dossier d’installation, à priori.

https://help.vivaldi.com/article/is-vivaldi-open-source/



Retrouvez le visage, pour ne pas dire le museau, de tous ceux et toutes celles qui opèrent chez Vivaldi pour nous faire de bons navigateurs et de bons services (mails, blogs perso, forums…) surhttps://vivaldi.com/fr/team/&nbsp;<img data-src=" />


C’est le navigateur que j’utilise au quotidien, tant sur android que PC perso ou pro. Un vrai bonheur ! Un condensé de bonnes idées je trouve ! Au contraire de certains dans les commentaires je trouve le design élégant et efficace, plus moderne qu’un Edge selon moi, plus clair qu’un Chrome où tout est mis au même niveau.

Parmi les plus que je trouve à Vivaldi, que je ne trouve pas ailleurs et dont je ne peux pas me passer :

&nbsp;




  • le bouton F2&nbsp;qui permet de lancer une recherche ou de naviguer dans les onglets de manière extrêmement fluide

  • la barre latérale à gauche qui permet d’épingler des sites (le panneau Web) : en cliquant dessus une barre latérale s’ouvre et charge le site en question sur le côté de l’onglet (souvent en version mobile). Idéal pour un site de suivi RSS ou d’actu, des messageries… Cela les rend très facilement accessibles, sans quitter le site où on est ni ouvrir d’onglet

  • la gestion des onglets, très efficace, permet de faire des piles (comme sur d’autres navigateurs), d’épingler, de juxtaposer des sites… En bonus un petit outil fenêtre très utile pour remanier et faire le tri des onglets.

  • les menus contextuels très complets (sur un lien : ouvrir, ouvrir nouvel onglet, nouvel onglet arrière plan, nouvelle fenêtre, nouvelle fenêtre privée, enregistrer, ajouter au panneau web…). Ca peut en perturber certains, mais perso j’apprécie d’vaoir un truc complet à portée de main.

    &nbsp;

    Seul reproche que je pourrais lui faire, une évolution assez lente : sur PC il a fallu attendre un moment la version 2 pour avoir la synchronisation et un long moment s’est passé jusqu’à la version 3 qui se penche plus sur la sécurité et confidentialité. Sur Android comme dit dans l’article l’appli est restée longtemps en béta sans possibilité de masquer les pubs…



    Voilà perso j’aime les navigateurs bien complets, riches en fonctions, mais effectivement ce n’est pas forcément à mettre entre toutes les mains faute de quoi elles pourraient être perdues !


Il y a même une “Expert canin” dans la team&nbsp;<img data-src=" />








Jossy a écrit :



Seul reproche que je pourrais lui faire, une évolution assez lente : sur PC il a fallu attendre un moment la version 2 pour avoir la synchronisation et un long moment s’est passé jusqu’à la version 3 qui se penche plus sur la sécurité et confidentialité. Sur Android comme dit dans l’article l’appli est restée longtemps en béta sans possibilité de masquer les pubs…&nbsp;





L’équipe ne compte qu’une trentaine de développeurs, toutes et tous ne sont pas affectés au navigateurs, donc ils gèrent les priorités de manière très souple (le bloqueur de pub n’avait jamais vraiment été prévu par exemple, contrairement au client mail… et il aura été dégoupillé avant par exemple). Mais ÀMHA, c’est un des navigateurs les plus évolutifs justement parce qu’ils ont l’avantage de ne pas avoir à s’occuper&nbsp; du moteur de rendu.



si si tu peux supprimer la batte latérale.

Faut bien fouiller dans les réglages. Y en a tellement qu’on s’y perd.



Sinon pareil pour l’interface : c’est un peu vieillot mais bon ça va encore….&nbsp; Et c’est tellement personnalisable et bien foutu que j’ai viré opéra qui était mon second navigateur pour Vivaldi.

J’attends juste le possibilité de pouvoir déplacer des boutons de la barre d’outils avant la barre d’adresse


ça a bien changé!

Je n’avais pas testé vivaldi depuis bien 18 mois et les changements sont ENORMES.

Question perfs, l’affichage est vraiment rapide (avec environ 20 extensions)

Pas de bug constaté pour ma part.

Si FF ne permettait pas de modifier l’interface et les fonctionnalités avec userchrome et usercontent, je serais actuellement sur Vivaldi!


Je viens de le re-télécharger sur PC et Android…&nbsp;

Et bien bye Firefox !

J’ai l’impression que tout ce que je reprochais à ce navigateur en V2 (lenteurs de l’interface, requêtes dans les pages qui n’allaient pas à la fin d téléchargement, etc…) ont disparu. Et enfin un bloqueur natif sur Android.

Et je me sens de nouveau chez moi, ça avait été mon navigateur principal au sortir de la V2 pendant quelques mois, je trouve qu’il va dans le bon sens.



Mais je me suis toujours posé la question de comment ils se paient… Les liens référencés en bookmark au démarrage peut être ?

&nbsp;


Oui oui je sais bien que ce n’est pas une grosse team ! Et ils font du super boulot je le reconnais volontiers, les améliorations sont notables ! <img data-src=" />On sent bien qu’il y a une grosse volonté de le rendre toujours plus complet et que ça avance pas à pas !

Juste frustré de ne pas avoir tout, tout de suite.&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Mais ça je travaille sur moi et je vais prendre mon mal en patience !&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;En tout état de cause il reste en l’état 100% exploitable et malgré tout plus complet que la plupart.








ra-mon a écrit :



Tout le code modifié de Chromium est publié sur https://vivaldi.com/fr/source/

Celui de la version 3.0 le sera aussi et comme le blocage de contenu a été dev’ en C++ il sera auditable là dedans. Ce code source ne contient pas le code de l’interface utilisateur mais celui-ci, en techno Web, est lisible dans le dossier d’installation, à priori.

https://help.vivaldi.com/article/is-vivaldi-open-source/









Salut Ra-mon ! :)

Très intéressant ! Du coup c’est bien audit-capable :o









jeje07bis a écrit :



si si tu peux supprimer la batte latérale.

Faut bien fouiller dans les réglages. Y en a tellement qu’on s’y perd.



Sinon pareil pour l’interface : c’est un peu vieillot mais bon ça va encore….&nbsp; Et c’est tellement personnalisable et bien foutu que j’ai viré opéra qui était mon second navigateur pour Vivaldi.

J’attends juste le possibilité de pouvoir déplacer des boutons de la barre d’outils avant la barre d’adresse





On peut l’enlever, oui et non ! Je disais qu’on ne pouvait pas s’en défaire dans le sens ou si on la masque, on ne peut plus voir les boutons “Téléchargements” et “Signets” il faudrait avoir la possibilité de les mettre ailleurs (dans la barre d’outils en haut par exemple). Certes, on peu y aller par raccourcis clavier sinon.



Un Chrome de plus. <img data-src=" />


ahhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!



oui oui je suis d’accord.

Le top : une barre latérale qui s’affiche au passage de la souris! Possible avec firefox et userchrome. Je ne peux plus m’en passer, c’est top!



&nbsp;








jeje07bis a écrit :



Si FF ne permettait pas de modifier l’interface et les fonctionnalités avec userchrome et usercontent, je serais actuellement sur Vivaldi!





Si tu vas jeter un œil sur la partie dédiée aux moddeurs sur le fofo officiel, tu verras que Vivaldi permet aussi toutes sortes de bidouillages en CSS/JS pour des dev’ qui aiment faire çahttps://forum.vivaldi.net/category/52/modifications



&nbsp;



redscape a écrit :



Mais je me suis toujours posé la question de comment ils se paient… Les liens référencés en bookmark au démarrage peut être ? &nbsp;





Comme tout le monde, enfin ceux qui veulent pas faire payer leur brouteur à leurs utilisateurs : Partenariats avec moteurs de recherche et quelques liens dits “sponsorisés”



&nbsp;



le hollandais volant a écrit :



Du coup c’est bien audit-capable :o





Surpris que tu ne t’en souviennes plus, parce que c’est pas la première fois que je t’en cause&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />







psn00ps a écrit :



Un Chrome de plus. <img data-src=" />&nbsp;





C’est un brillant navigateur en effet !&nbsp;<img data-src=">



ouep j’avais vu ça vite fait!

J’avais essayé rapidement et ça ne marchait pas. J’ai pas insisté parce que c’est mon second navigateur et j’ai pas envie de me prendre la tête pour le moment avec vivaldi mais un jour j’y viendrais au css sur Vivaldi&nbsp; <img data-src=" />








dvr-x a écrit :



On peut l’enlever, oui et non ! Je disais qu’on ne pouvait pas s’en défaire dans le sens ou si on la masque, on ne peut plus voir les boutons “Téléchargements” et “Signets” il faudrait avoir la possibilité de les mettre ailleurs (dans la barre d’outils en haut par exemple). Certes, on peu y aller par raccourcis clavier sinon.





Justement, dans la rubrique bidouilleurs des utilisateurs de Vivaldi on doit pouvoir trouver un moyen de faire ça

comme&nbsp;https://forum.vivaldi.net/topic/41228/downloads-in-addressbar/5 ou autres en cherchant un peu mieux :

https://forum.vivaldi.net/search?term=download&in=titlesposts&ma…[]=52









jeje07bis a écrit :



ça a bien changé!

Je n’avais pas testé vivaldi depuis bien 18 mois et les changements sont ENORMES.

Question perfs, l’affichage est vraiment rapide (avec environ 20 extensions)

Pas de bug constaté pour ma part.

Si FF ne permettait pas de modifier l’interface et les fonctionnalités avec userchrome et usercontent, je serais actuellement sur Vivaldi!



Tu as de la chance.

Plusieurs sites codés en HTML5 sur lesquels j’allais régulièrement depuis Vivaldi se sont mis à ne plus fonctionner du jour au lendemain… Du coup je l’ai remplacé par SRWare Iron, et depuis plus de problème.









Patch a écrit :



Tu as de la chance.

Plusieurs sites codés en HTML5 sur lesquels j’allais régulièrement depuis Vivaldi se sont mis à ne plus fonctionner du jour au lendemain… Du coup je l’ai remplacé par SRWare Iron, et depuis plus de problème.





Tu te souviens de ces sites standards ?&nbsp; Parce que c’est d’autant plus étonnant que les deux brouteurs utilisent le même moteur de rendu…&nbsp;

Après, c’était peut-être à l’époque où Vivaldi mentionnait encore son blaze dans le User-Agent et certains sites y étaient allergiques ?



Je vais attendre que ca arrive en natif :) S’il faut aller bidouiller à chaque installe c’est trop compliqué.

Mais je ne doute pas que ca arrivera !


Merci pour ton aide sur le fofo. Depuis la correction de mes problèmes d’affichage il y a quelques années, il m’a rendu service sans faillir. Du très bon !


Bon, je vais retester, mais à chaque fois, j’arrive pas à rester dessus et je reviens sur Firefox ^^,

J’avoue que l’interface est un peu vieillotte, et la dernière fois que j’ai testé, les paramètres étaient beaucoup trop nombreux et ça me prenait 3 plombes pour chercher un truc, ça m’avait vite énervé&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />


Bon je retenterai alors :)








eglyn a écrit :



Bon, je vais retester, mais à chaque fois, j’arrive pas à rester dessus et je reviens sur Firefox ^^,

J’avoue que l’interface est un peu vieillotte, et la dernière fois que j’ai testé, les paramètres étaient beaucoup trop nombreux et ça me prenait 3 plombes pour chercher un truc, ça m’avait vite énervé&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />





Avec Firefox, on fait plus vite le tour des options, forcément, mais après je passe un temps fou dans la boutique d’extensions&nbsp;pour chercher à lui faire faire crac-boum-hue, installer des trucs, voir où ça se règle, comment ça fonctionne, désinstaller, réinstaller d’autres addons&nbsp;<img data-src=">



C’est la ou on tombe sur le fait que les gens confondes libre et open-source, personnellement quand tout le code est accessible et non offusqué je considère ça comme open-source même si le code est pas libre. Mais c’est mon point de vu.








ra-mon a écrit :



Tu te souviens de ces sites standards ?  Parce que c’est d’autant plus étonnant que les deux brouteurs utilisent le même moteur de rendu… 

Après, c’était peut-être à l’époque où Vivaldi mentionnait encore son blaze dans le User-Agent et certains sites y étaient allergiques ?



Je n’ai plus les adresses, ca fait un petit moment que je n’y vais plus. Mais c’est pas si vieux que j’ai dû basculer, vers la fin d’année… Et ca a vraiment merdé d’un coup, avant ca fonctionnait nickel durant des mois.









dvr-x a écrit :



Je vais attendre que ca arrive en natif :) S’il faut aller bidouiller à chaque installe c’est trop compliqué.

Mais je ne doute pas que ca arrivera !





Alors c’est déjà plus ou moins en natif : tu peux activer les mods CSS dans vivaldi:experiments. Ca ajoutera des options dans les réglages, notamment le dossier où tu mettras tes CSS.

C’est pas activé par défaut, et c’est pas pour les JS parce que ça pourrait créer des problèmes de sécurités. Ils ont pas encore trouvé comment faire ça proprement :)



&nbsp;





L4igleNo1r a écrit :



C’est la ou on tombe sur le fait que les gens confondes libre et open-source, personnellement quand tout le code est accessible et non offusqué je considère ça comme open-source même si le code est pas libre. Mais c’est mon point de vu.





Le fait de pouvoir réutiliser le code est très important, et c’est ce qui caractérise le libre. Et ce n’est pas le cas là, malheureusement.&nbsp;



&nbsp;

D’ailleurs, quitte à aller dans le sens d’un navigateur très complet, pourquoi ne pas intégrer un client email comme le faisait Opera avant sa version 15 ?



Bah c’est en dev :)









Cqoicebordel a écrit :



Le fait de pouvoir réutiliser le code est très important, et c’est ce qui caractérise le libre. Et ce n’est pas le cas là, malheureusement.







On parle du fait de savoir si le code de Vivaldi peut-être consultable librement donc si il est open-source, pas de savoir s’il est libre puisqu’une partie ne l’est pas. Un logiciel peut être open source sans être libre au sens où l’entend la FSF.












L4igleNo1r a écrit :



On parle du fait de savoir si le code de Vivaldi peut-être consultable librement donc si il est open-source, pas de savoir s’il est libre puisqu’une partie ne l’est pas. Un logiciel peut être open source sans être libre au sens où l’entend la FSF.





Oui, bon la licence de Vivaldi est bel et bien propriétaire, hein.

Et parler d’open-source pour du code qu’on peut juste toucher avec les yeux, je sais pas si ça serait pas un peu too much…

Au moins si on se réfère à la définition de&nbsp;&nbsp;https://opensource.org/osd (je sais pas ce qu’elle vaut)



Je suis bien d’accord que la licence est proprio, mais si le seul truc qui tracasse les gens c’est de ne pas pouvoir avoir accès au code source pour faire leur petite vérification, c’est pas vraiment le cas dans Vivaldi. Apres ne pas pouvoir faire ce que tu veux du code c’est un autre débat. Mais on loin du logiciel ou tu as aucune sources ou tous le code est offusqué pour empêcher la rétro-ingénierie etc.



Testé quelque temps, Vivaldi est paramétrable à souhait ce qui est très positif.

En revanche il a un défaut rédhibitoire à mon sens : pas de vidéo HD en streaming. Je l’ai donc désinstallé.








HoNoRgAtE a écrit :



pas de vidéo HD en streaming.&nbsp;





Je pense qu’il ne peut pas faire mieux qu’un Chromium de base à ce niveau. Et donc il n’égalera pas les Safari ou autre Edge qui doivent avoir accès à des composants qui vont bien pour la HD sur Netflix et compagnie.

&nbsp;

@Cqoicebordel, tu confirmes ?



C’est purement artificiel comme limitation, tu mets cette extension et tu as du 1080p sur Netflix…

Extension



Tu peu vérifier avec cette vidéo de test de Netflix ici



Sans extension 720p avec 1080p



EDIT: Pour Firefox ici








eglyn a écrit :



… et la dernière fois que j’ai testé, les paramètres étaient beaucoup trop nombreux et ça me prenait 3 plombes pour chercher un truc, ça m’avait vite énervé  <img data-src=" />





Juste au dessus du menu des réglages il y a une zone de recherche.









ra-mon a écrit :



Je pense qu’il ne peut pas faire mieux qu’un Chromium de base à ce niveau. Et donc il n’égalera pas les Safari ou autre Edge qui doivent avoir accès à des composants qui vont bien pour la HD sur Netflix et compagnie.

&nbsp;

@Cqoicebordel, tu confirmes ?





Normalement, sous Win ou Mac, la vidéo HD ne devrait pas poser de problèmes sauf certains cas spécifiques (genre avoir une version N de Windows). Sous Linux, c’est un peu différent, puisqu’il n’y a pas d’accélération matérielle pour les vidéos.



Super, ok pour Netflix - qui n’était en fait pas concerné par ce problème chez moi en fait.

&nbsp;Et puis ce type de rustine qui nécessite tout de même un suivi du développeur (toujours très aléatoire sur GitHub), non merci.

&nbsp;

Je pensais davantage à AmazonPrime, qui indique que le flux HD n’est pas disponible sur ce navigateur, qu’il convient de mettre à jour.

J’ai fait quelques recherches néanmoins sur les forums de Vivaldi, et ailleurs comme Reddit, à chaque fois cela indique que c’est un bug (récurent au fil des versions). Semble t-il jamais corrigé.


Navigateur principal sur tous mes PC (perso + boulot) depuis la Technical Preview 2 quasiment, et je ne regrette rien. Il faudra juste que je reteste le bloqueur de pubs, je l’avais testé à sa sortie en snapshot et disons qu’il manquait encore pas mal d’options (certains sites n’arrivaient plus à charger du tout en mettant les mêmes listes que mon uBlock et aucune possibilité d’outrepasser certaines règles). Mais à ce jour migrer sur un autre navigateur n’est même pas une option, Vivaldi est juste génial !


Je suis assez surpris de cette limitation de 720p si tu n’utilises pas les navigateurs Edge/IE, Chrome, Safari avec l’OS de leur constructeur (MS, Apple et Google).

https://help.netflix.com/fr/node/23742



C’est un peu déloyale, surtout si une simple extension permet de contourner cette restriction.








HoNoRgAtE a écrit :



Testé quelque temps, Vivaldi est paramétrable à souhait ce qui est très positif.

En revanche il a un défaut rédhibitoire à mon sens : pas de vidéo HD en streaming. Je l’ai donc désinstallé.





Je m’auto-quote simplement pour modérer mon propos, car j’ai finalement décidé d’utiliser Vivaldi malgré le bug évoqué sur Prime.

Pour le streaming, j’utiliserai un autre navigateur, tant pis.



J’aime bien l’idée d’une petite équipe motivée pour proposer quelque chose de différent, personnalisable et pas trop passoire pour les données.



Le problème n’est pas de masquer la barre latérale, mais qu’elle est le seul moyen pour afficher les téléchargements (en dehors du raccourci clavier qu’il mentionne). Je n’aime pas non plus cette barre latérale, mais je suis obligé de la laisser juste pour ça :-(








iolivier a écrit :



Le problème n’est pas de masquer la barre latérale, mais qu’elle est le seul moyen pour afficher les téléchargements (en dehors du raccourci clavier qu’il mentionne). Je n’aime pas non plus cette barre latérale, mais je suis obligé de la laisser juste pour ça :-(





Le panneau de Téléchargements n’est pas incontournable : Il est possible de passer par la page vivaldi://downloads ou encore par l’installation d’une extension comme&nbsphttps://chrome.google.com/webstore/detail/material-downloads-downlo/lkipihmhkkec…



Ajouter une extension pour une fonctionnalité aussi basique, c’est tellement pas dans l’esprit de Vivaldi !



Quant à vivaldi://downloads, comment tu l’intègres dans l’interface ? Dans le speeddial c’est pas top, ça oblige à changer d’onglet. Le seul endroit où j’ai pu lui trouver une place, c’est justement dans la barre latérale…! :-/








iolivier a écrit :



Ajouter une extension pour une fonctionnalité aussi basique, c’est tellement pas dans l’esprit de Vivaldi !





Tu m’étonnes &lt;:o), tu sais mon peu d’engouement pour ces extensions, mais bon… si la philosophie d’interface de Vivaldi te plait pas ou que tu ne peux pas t’y faire, que tu ne peux/veux pas trop taper dans le code de l’UI, il n’y a pas non plus de raison de se priver de cette petite extension qui ferait exactement ce que tu souhaites.&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;



iolivier a écrit :



Quant à vivaldi://downloads, comment tu l’intègres dans l’interface ? Dans le speeddial c’est pas top, ça oblige à changer d’onglet. Le seul endroit où j’ai pu lui trouver une place, c’est justement dans la barre latérale…! :-/





En effet, c’était juste pour donner un autre moyen d’accéder aux téléchargement, dans le plus pur style Chromium, pour celles et ceux qui penseraient que Vivaldi impose uniquement son panneau et rien d’autre. Là je me doutais bien que ça correspondait pas à ce que tu veux, et en plus cette page est très mal foutue pour s’afficher dans un panneau