Derrière la valse des promotions sur le fixe et mobile, une hausse globale des tarifs

Derrière la valse des promotions sur le fixe et mobile, une hausse globale des tarifs

Cette fois, l'infidélité paye largement

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Sébastien Gavois

Publié dans

Internet

31/10/2019 6 minutes
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Derrière la valse des promotions sur le fixe et mobile, une hausse globale des tarifs

Malgré les promesses de certains, la multiplication des promotions continue chez les opérateurs et FAI. Et bien qu'elle ne devrait pas s'arrêter de sitôt, on assiste au fil des mois a une augmentation sensible des tarifs, par petites touches successives. C'est encore le cas aujourd'hui avec des changements chez Bouygues Telecom et Free Mobile. 

Depuis plusieurs mois, opérateurs et fournisseurs d'accès tentent de remonter doucement leurs prix, ajoutant de nouvelles offres et services à leur catalogue, et ainsi gonfler leurs revenus.

Parfois cela concerne les anciens clients, avec les fameux « enrichissements » d'abonnement servant à justifier une augmentation au détour d'un email ou d'un courrier, parfois envoyé en période creuse (vacances, week-ends, etc.). Pour les nouveaux, cela prend la forme de modifications plus ou moins discrètes des réductions proposées la première année.

Bouygues Telecom joue au yo-yo, Free Mobile fait de la « magie »

Dernier exemple en date : Bouygues Telecom qui a rehaussé de 2 euros le tarif de Bbox Must et Ultym en  fibre optique. Ils passent respectivement à 19,99 et 24,99 euros par mois la première année (34,99 et 41,99 euros par mois ensuite) et sont désormais parfaitement alignés avec les offres xDSL. Ces derniers restent par contre deux euros moins chers par mois (32,99 et 39,99 euros respectivement) après 12 mois. Nous avons questionné le FAI sur le sujet.

 

Il nous explique que les « prix promotionnels de la première année peuvent varier à la hausse comme à la baisse, ADSL, fibre indépendamment ». Dans tous les cas, « il n’y a pas de volonté d’alignement » entre la fibre et le xDSL affirme-t-il.

Comme il nous le rappelle, à juste titre, « de mars à juin les prix promotionnels de la première année pour Must et Ultym étaient de 19,99 et 24,99 euros puis de 17,99 et 22,99 euros de juin à octobre »... avant donc de revenir à 19,99 et 24,99 euros par mois. Les modifications sont donc courantes, à la hausse ou à la baisse, fonction du contexte commercial.

Chez Free Mobile aussi des changements ont récemment eu lieu. Alors que la « série Free » était encore récemment à 8,99 euros par mois avec 50 Go de data, elle est passée à 9,99 euros début octobre, avec 60 Go de 4G au lieu de 50 Go. Fin octobre, nouveau changement : le tarif de 9,99 euros par mois reste, mais la quantité de data n'est plus que de 50 Go. 

Bref, un mois plus tard le forfait est revenu à son niveau de début octobre, avec une hausse de 1 euro. Les autres opérateurs sont également concernés, mais les changements sont trop nombreux pour les signaler tous.

Les promotions désormais à partir de 10 euros sur le mobile

De manière générale, ils ont tous mis fin à leurs tarifs aux alentours de 5 euros par mois et il faut maintenant compter 10 euros par mois minimum sur le mobile pour avoir quelques dizaines de Go au gré des promotions des uns et des autres.

Bouygues Telecom et Sosh poussent même le bouchon un peu plus loin. Chez ce dernier, la promotion sur le forfait 20 Go est passée de 9,99 à 11,99 euros ce mois-ci, tandis que l'abonnement B&You 40 Go qui était à sous la barre des 10 euros est aussi à 11,99 euros par mois, mais avec 50 Go de data. Deux euros de plus pour 10 Go, mais surtout un prix d'appel qui augmente de 20 % pour les nouveaux clients, de quoi améliorer l'ARPU.

Derrière la générosité des opérateurs sur les quantités de data se cache donc une volonté d'augmenter les prix. Alors que 40 ou 60 Go seront largement suffisants (et même trop) pour une grande majorité des utilisateurs, ils n'ont pas le choix : il faut désormais payer au moins 11,99 euros, ou bien aller voir ailleurs.

Nous sommes très loin des offres passées comme les forfaits B&You 20 Go à moins de 5 euros par mois, sans limite de durée, et on ne parle même pas de l'offre Free Mobile à 0,99 euro.

Bouygues Telecom tente d'ailleurs régulièrement de pousser ses clients à « enrichir » leur abonnement avec des Go supplémentaires par exemple. Une option ajoutée automatiquement, avec une hausse à la clé. Une stratégie largement pratiquée par SFR à une époque. Les clients sont évidemment prévenus en amont et ont la possibilité de refuser les changements ou de partir, leur abonnement étant sans engagement. Mais combien oublieront ou laisseront faire par flemme ? L'opérateur chercher ainsi à augmenter progressivement son ARPU (revenu par abonné).

Pourtant, RED by SFR et Bouygues Telecom (B&You) mettent parfois en avant le fait que leurs offres n'ont pas de limite de durée, contrairement à Free et Sosh où les promotions sont valables la première année. Ils oublient alors de préciser qu'ils peuvent toujours modifier votre contrat à tout moment s'ils le souhaitent.

Contre 15 euros en moyenne sur le fixe

Sur le fixe, l'abonnement RED by SFR n'a pas changé de prix (22 euros en fibre et câble, 15 euros en xDSL), mais alors que l'option Débit Plus pour la fibre et le câble (jusqu'à 1 Gb/s et 400 Mb/s au lieu de 200/50 Mb/s seulement) était incluse, tout comme les appels vers les mobiles, la première a disparu et elle est désormais facturée 5 euros par mois. La seconde a pendant un temps été remplacée par 10 Go sur le cloud de SFR... avant de revenir. 

De manière générale, le tarif de base de l'accès internet fixe est désormais de 10/15 euros par mois ; là aussi fini les Freebox et autre Bbox à moins de 5 euros. La Freebox Crystal (sans télévision ni VDSL) est pour l'instant la seule à 10 euros, tandis que le cœur de la gamme commence désormais à 15 euros par mois avec les Bbox FitRed Box (xDSL), SFR Box et autre Freebox Mini 4K. Sosh se démarque en étant à 19,99 euros par mois.

Pensez à faire jouer la concurrence et vérifier votre facture

Attention, il s'agit évidemment de tarifs valables uniquement la première année dans la grande majorité des cas, l'augmentation est ensuite sévère puisque le prix peut être multiplié par deux ou trois suivant les cas. 

Si ce n'est pas encore fait, pensez bien à vérifier combien vous coûte votre abonnement sur le fixe et le mobile. Vous pourriez bien faire de substantielles économies en changeant de crémerie, et en répétant cette opération tous les ans au minimum. Les procédures sont désormais largement simplifiées avec la portabilité, sur le fixe et le mobile.

Vous donnez votre ancien numéro et RIO à votre nouvel opérateur/FAI, qui s'occupe de porter le numéro de téléphone et de résilier votre ancien abonnement. Simple, rapide, efficace et surtout vecteur d'économies. Vous pouvez également consulter nos comparateurs  d'offres fixes et mobiles :

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Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Bouygues Telecom joue au yo-yo, Free Mobile fait de la « magie »

Les promotions désormais à partir de 10 euros sur le mobile

Contre 15 euros en moyenne sur le fixe

Pensez à faire jouer la concurrence et vérifier votre facture

Commentaires (33)


roooh le sous-titre :)




Derrière la générosité des opérateurs sur les quantités de data se cache donc une volonté d’augmenter les prix pour conserver leur marge



Comment croyez-vous que les taxes, impositions, obligations, interdictions et autres inepties administratives et/ou légales antiéconomiques étatistes contre les entreprises allaient se traduire dans les faits autrement que par vous, le cochon de payeur, être obligé de payer plus pour moins ?



C’est ça le socialisme une fois descendu du haut de la pyramide à la base !


Bon, je suis content de toujours avoir mon forfait virgin de l’époque à 7.99(intiajlement 2h/2Go) tout illimité et 9go de fair use.

J’ai simplement accepté ce qui était gratuit (passage gratuit en 4G, passage de 2h à illimité,augmentation du fair use de 2Go à 9go en cumulant des options gratuites) et refusé tout ce qui était payant (passage sur un forfait RED au rachat puis promo à 50go à 2€ seulement).



J’ai un forfait mobile B&U à 4,99€. Au bout d’un an j’ai reçu une “offre “d’enrichissement” qui faisait passer l’abonnement à 8,99€. Que j’ai refusé, bien sûr… Ils réessayeront surement au prochain anniversaire…


Penser également à relancer son FAI (twitter ou téléphone au service client ou résiliation ou autres) : parfois le fournisseur a quand même envie de ramener sa brebis égarée avec le reste de son cheptel.



Mais c’est étonnant quand même de constater (pour ma part) comment le fournisseur est capable parfois de distribuer des remises commerciales sans rien demander en échange et en revanche de refuser ou botter en touche quand on lui demande de profiter d’une offre moins garnie en services spécialisés.



 

RIO (portabilité du numéro) est mon nouvel ami depuis plusieurs années maintenant. 


N’importe quoi !


Personellement, c’est pour ça que je suis passé chez Sosh. Au niveau des offres, j’ai l’impression que c’est eux qui sont le plus proche ce que Free faisait avant : une offre claire, sans fioriture qu’on te pousse plus ou moins de force.




Bouygues Telecom tente d’ailleurs régulièrement de pousser ses clients à « enrichir » leur abonnement avec des Go supplémentaires par exemple. Une option ajoutée automatiquement, avec une hausse à la clé. Une stratégie largement pratiquée par SFR à une époque. Les clients sont évidemment prévenus en amont et ont la possibilité de refuser les changements ou de partir, leur abonnement étant sans engagement. Mais combien oublieront ou laisseront faire par flemme ? L’opérateur chercher ainsi à augmenter progressivement son ARPU (revenu par abonné).



Je confirme.

Quand c’est arrivé sur mon abo, j’ai “refusé l’enrichissement” immédiatement. D’ailleurs, l’aspect payant de cet enrichissement n’est présenté que vers la fin de leur doc marketeux.

Et j’ai eu l’exact même coup pour l’abo de mon épouse;

Autant quand quelques mois après les abos j’avais reçu avec un vrai plaisir le fait que le prix de l’abonnement devenait “définitif/à vie” et non pas pour seulement une période, autant cette autre façon de faire est juste ignoble.

Personnellement, je trouve que ça s’apparente à de la vente forcée.


perso forfait Sosh inchangé depuis 2015 (enfin la data a bien augmenté avec le temps de 1 ou 2Go à 22 aujourd’hui (20 + promo à vie 2Go/1€),) pour mobile + livebox (téléphone et internet) et un petit +5€ cette année pour la fibre 300300. Pas de tv, pas besoin.

Donc 28€ jusqu’en juin, 32 et des miettes depuis <img data-src=" />


à supprimer




Comme il nous le rappelle, à juste titre, « de mars à juin les prix

promotionnels de la première année pour Must et Ultym étaient de 19,99

et 24,99 euros puis de 17,99 et 22,99 euros de juin à octobre »… avant donc de revenir à 19,99 et 24,99 euros par mois.





Ceux qui se sont abonnés entre juin et octobre doivent apprécier <img data-src=" />


Mobile : RED à 5€ pour 30 ou 40Go de data je ne sais plus. J’ai juste eu à refuser une fois une augmentation de tarif pour plus de data.

Fixe : RED aussi, 15€ pour du 400 méga en câble.



Je ne suis pas prêt de changer….


tmtisfree le dit de façon brutale et politisée, mais il y a un peu de vrai dans ce qu’il dit tout de même…



Toute taxe payée par une entreprise, au final c’est obligatoirement le consommateur final qui la paye. il n’y a pas de magie. L’entreprise doit toucher l’argent du consommateur (sa seule source de revenu) pour ensuite pouvoir reverser à l’état. Dans tous les cas elle doit préserver une marge minimale qui est indispensable à son fonctionnement.



Croire que in fine ce sont les entreprises qui payent, c’est avoir une vision biaisée très éloignée de la réalité. Croire qu’indirectement ce sont les “actionnaires” qui vont payer les taxes , c’est n’avoir jamais rien compris au fonctionnement d’une entreprise.



Au final, les taxes sont d’ailleurs payées deux fois par le consommateur. Une fois directement, car l’entreprise n’a pas d’autre solution que lui refacturer ses coûts, plombés par les taxes. Une seconde fois via la perte de compétitivité engendrée par rapport aux autres pays qui conduit à la perte d’emplois, et donc des revenus, pour les consommateurs. A chaque nouvelle taxe, le consommateur perd donc par les deux bouts. Ses revenus diminuent, et les prix augmentent. C’est mécanique et il n’y a aucune possibilité d’y échapper.


Ouaip d’ailleurs les taxes ne servent à rien. Vivement que nous ayons le même régime social que les USA.









stratic a écrit :



Croire que in fine ce sont les entreprises qui payent, c’est avoir une vision biaisée très éloignée de la réalité. Croire qu’indirectement ce sont les “actionnaires” qui vont payer les taxes , c’est n’avoir jamais rien compris au fonctionnement d’une entreprise.





Donc on est bien d’accord que la libre entreprise et la régularisation des prix par le marché ne fonctionnent pas <img data-src=" /> vue que l’entreprise fixe son prix comme elle l’entend sans prendre en compte la concurrence. <img data-src=" />



Sachant qu’en plus tu as parfaitement occulté l’optimisation fiscale de ta démonstration, on ne peut qu’être admiratif devant tant de certitudes.









carbier a écrit :



Ouaip d’ailleurs les taxes ne servent à rien. Vivement que nous ayons le même régime social que les USA.



Il est aussi socialisé/étatisé qu’ici, et donc aussi mauvais qu’ici.







carbier a écrit :



Donc on est bien d’accord que la libre entreprise et la régularisation des prix par le marché ne fonctionnent pas <img data-src=" /> vue que l’entreprise fixe son prix comme elle l’entend sans prendre en compte la concurrence. <img data-src=" />



Apprend à lire ce qu’écrit l’interlocuteur avant de sortir tes âneries HS.







carbier a écrit :



Sachant qu’en plus tu as parfaitement occulté l’optimisation fiscale de ta démonstration, on ne peut qu’être admiratif devant tant de certitudes.



Tu es le 1er à optimiser fiscalement en achetant tes rouleaux de PQ par paquet, et donc en grugeant l’État français sur la TVA, plutôt que un par un comme tout bon étatiste. Non ?









tmtisfree a écrit :



Tu es le 1er à optimiser fiscalement en achetant tes rouleaux de PQ par paquet, et donc en grugeant l’État français sur la TVA, plutôt que un par un comme tout bon étatiste. Non ?





Ça, c’est un argument à chier !



Là il va en couler une, c’est sûr !


Raisonnement un peu simpliste. Si on va par là, c’est le consommateur qui paie les salaires dans les entreprises. Non, là, il faut détailler le raisonnement pour que ça veuille dire quelque chose.


En fait, ce n’est que de la condescendance. J’ai eu peur, j’ai presque cru qu’il y avait une analyse derrière ces mots qui paraissent sérieux.


Il ne faut rien espérer de carbier qui soit cohérent ou en rapport avec le sujet.


Mon smarphone double SIM comporte un Bouygues de 20go à 5€ et un Red de 30Go à 5€

50Go pour 10€ sur 2 réseaux différents je trouve ça bien

En plus du coup ça marche partout.

( j’ai bien sûr reçu des offres d’enrichissement que j’ai refusées)



Pareil sur celui de mon épouse <img data-src=" />









stratic a écrit :



Toute taxe payée par une entreprise, au final c’est obligatoirement le consommateur final qui la paye. il n’y a pas de magie. L’entreprise doit toucher l’argent du consommateur (sa seule source de revenu) pour ensuite pouvoir reverser à l’état. Dans tous les cas elle doit préserver une marge minimale qui est indispensable à son fonctionnement.







Une entreprise peut très bien décider de réduire ses marges. Même qu’on nous garantit que la concurrence libre et non faussée favorise cela. C’est marrant ce double-discours des libéraux, un coup les entreprises peuvent faire baisser les prix de manière à peu près illimitée tant qu’il y a de la concurrence, un coup les entreprises ne peuvent jamais ô grand jamais toucher à leurs marges… faudrait savoir.







tmtisfree a écrit :



Il est aussi socialisé/étatisé qu’ici, et donc aussi mauvais qu’ici.







Non. J’veux dire y a rien d’autre à ajouter à ça que “non”. C’est juste faux. Entièrement faux. Suffit de reprendre les chiffres sur les dépenses sociales en pourcentage de PIB ou n’importe quelle autre chiffre, ou de regarder le fonctionnement légal des systèmes (répartition, capitalisation, assurances privées ou publiques etc.) pour savoir que c’est juste n’importe quoi comme affirmation. C’est bidon de bout en bout, y a rien à sauver : c’est faux, intégralement faux. C’est pas juste exagéré ou dit de façon un peu trollesque ou un peu simpliste : c’est juste complètement, entièrement, intégralement faux.







tmtisfree a écrit :



Tu es le 1er à optimiser fiscalement en achetant tes rouleaux de PQ par paquet, et donc en grugeant l’État français sur la TVA, plutôt que un par un comme tout bon étatiste. Non ?







Non plus, non.









Liam a écrit :



faudrait savoir.





C’est facile, il suffit d’arrêter de raisonner statiquement et commencer à analyser les choses de manière dynamique.



A l’instant t quand les taxes augmentent, elles sont répercutées immédiatement sur le consommateur au reste que l’entreprise ne peut prendre en charge, c’est à dire bien souvent 0 puisque les marges sont limitées (par la concurrence suffisamment libre et non faussée).



Au cours du temps qui s’écoule, grâce aux améliorations dans la chaîne de production (et à la concurrence suffisamment libre et non faussée), les prix diminuent ce qui permet d’annuler au moins partiellement les effets de la taxe initiale.



Le système n’est pas figé, c’est un processus dynamique qui s’adapte aux contraintes.









Liam a écrit :



Non.





0 argument. Les % des dépenses publiques de santé en fonction du PIB montrent que les 2 pays de l’OCDE les plus dépensiers sont les USA (~17%) et la France (~12%).









Liam a écrit :



Non plus, non.





0 argument.



Le prix d’un rouleau seul est de 0.20 €, sa TVA à 20% est de 0.04 €. Soit pour 24 rouleaux seuls 0.96 € de TVA.

Le prix unitaire d’un rouleau par paquet de 24 est de 0.18 €, la TVA du paquet est de 0.864 €.



Soit un gain de 0.096 € de TVA en achetant par paquet.



Il faut aussi noter qu’en plus d’optimiser fiscalement, il spécule sur les prix en achetant plus de rouleaux que le strict nécessaire.



Sans entrer dans le fond du débat, l’argument sur la santé est faux. Il y a amalgame entre dépenses publiques et dépenses totales. En plus, la France n’est pas 2ème. D’autant que la différence entre 12 (11.5 pour être exact) et 17% du PIB d’un pays est colossale, et ne peut pas être mise sur le même plan

Le fond du problème aux US c’est que la moitié de cette dépense est privée alors que ce n’est pas le cas en France (un peu moins du quart).

Source Wikipédia

&nbsp;

J’ajouterais que cet argument n’a aucun sens puisqu’il revient à mettre sur le même plan la performance in fine des deux systèmes, et les US sont bien plus bas que la France dans les classements de l’OMS

Et pour finir, comparer le montant des dépenses publiques de santé n’est pas un argument pour définir qu’un état est libéral ou pas, ou garantit la liberté des prix. mentionner l’impôt sur les sociétés ou sur les revenus aurait mieux servi le propos (pas forcément dans le bon sens)



Pour revenir sur le sujet de l’article, dommage qu’il n’y ait pas plus de granularité dans les offres effectivement, mais la hausse des prix sur les promotions les plus basses n’est pas hyper surprenante, il semblait impossible de maintenir des tarifs si bas dans le temps (déjà évoqué de nombreuses fois par NxI). Pour l’instant les prix hors promotion ne montent pas, il me semble donc que les utilisateurs moyens (pas forcément les gens qui fréquentent ce site) n’y perdent pas pour l’instant.

&nbsp;


Tu fais comment pour changer de mobile ? tu prends un crédit à la consommation ? même sur un milieu de gamme t’en a pour 500 €… mon S6 Edge à l’écran et la batterie de fatigués.



Si je quitte SFR pour avoir un équivalent (S10e par ex), y en a pour cher qd même et prendre un crédit à la conso pour un tel sur 24 mois…


Bah déjà je n’achète pas un mobile à 500 balles, j’ai pris le S7 lorsqu’il était à 250€, le précédent un sony z1 compact avait été acheté d’occaz et m’avait fait plus de 4 ans. Largement le temps d’économiser…


J’ai seulement affirmé que les USA et la France avaient des systèmes de santé socialisés, ce qui est indéniable : les chiffres de financements purement publics le prouvent. Que ces systèmes soient différents sur tel ou tel autre point est immatériel à la véracité de l’argument de départ.


Moi j’aurais dis le contraire : “matériel à la fausseté de l’argument de fin”, mais je ne suis pas sûr qu’à ça ait le moindre sens… 🤪








tifounon a écrit :



Tu fais comment pour changer de mobile ? tu prends un crédit à la consommation ? même sur un milieu de gamme t’en a pour 500 €… mon S6 Edge à l’écran et la batterie de fatigués.



Si je quitte SFR pour avoir un équivalent (S10e par ex), y en a pour cher qd même et prendre un crédit à la conso pour un tel sur 24 mois…





“Faut pas jouer les riches quand on a pas le sou”



+1, c’est hallucinant le nombre de personnes qui se plaignent des taxes, des impots, des fins de mois difficiles, … mais ont 5 crédits en cours, le dernier iphone :O J’ai beau gagner correctement ma croute, je mets pas plus de 300-400€ dans mes téléphones et les 2 derniers téléphones ont tenus 4 et 3 ans (même + vu que je les ai refilé à ma copine, le 1er aura donc tenu 7ans).



Perso j’ai un forfait RED à 4€ pour 20Go, c’est parfait, j’espere bien que je pourrai le garder encore longtemps. Par contre, sur le fixe je voudrai passer à la fibre et je trouve rien de convenable. Tout est trop cher (je regarde le prix après la 1ere année, pas particulièrement envie de changer tout les ans et perdre la connection quelques jours) avec quantités de services inutiles.








tmtisfree a écrit :



Le système n’est pas figé, c’est un processus dynamique qui s’adapte aux contraintes.







Voilà. Donc en fait c’est faux de prétendre que les taxes sur les entreprises sont des taxes sur le consommateur ou autre discours approchant (sauf éventuellement très provisoirement pendant une courte période d’ajustement et encore, seulement si l’entreprise est contrainte et ne peut en aucun cas réduire ses marges même temporairement). Ce n’est vrai que si l’entreprise est en situation de monopole ou d’entente commerciale avec la “concurrence”.







tmtisfree a écrit :



Les % des dépenses publiques de santé en fonction du PIB montrent que les 2 pays de l’OCDE les plus dépensiers sont les USA (~17%) et la France (~12%).







Ce n’est pas la bonne métrique pour savoir si un système de santé est plus ou moins socialisé qu’un autre. Le bon chiffre à utiliser est la part des dépenses en santé qui sont publiques sur le total des dépenses de santé.



Raisonnons par l’absurde : imagine un État qui dépense 150% de son PIB en santé, mais comme la santé est vraiment très chère dans ce pays, ça ne prend que 0,01% des dépenses en santé totale, 99,99% restant assumé par le privé. Est-ce qu’on appellerait ça un système socialisé ? Personne de sérieux ne le ferait en tout cas. Idem dans la situation inverse : si un État dépense 0,000001% de son PIB en dépenses santé, mais que ça suffit à assurer 100% de la dépense en santé de la population et que donc toute la santé du pays est publique et il y a aucune part de privé, est-ce un système socialisé ? Oui bien-sûr.



Bref, choisis la bonne métrique.







tmtisfree a écrit :



Le prix d’un rouleau seul est de 0.20 €, sa TVA à 20% est de 0.04 €. Soit pour 24 rouleaux seuls 0.96 € de TVA.

Le prix unitaire d’un rouleau par paquet de 24 est de 0.18 €, la TVA du paquet est de 0.864 €.



Soit un gain de 0.096 € de TVA en achetant par paquet.



Il faut aussi noter qu’en plus d’optimiser fiscalement, il spécule sur les prix en achetant plus de rouleaux que le strict nécessaire.







Le fait que des biens de consommations différents (un paquet de rouleau vs un rouleau racheté X fois) soient à des prix différents et que les consommateurs privilégient tel ou tel bien de consommation sur un autre n’est en aucun cas assimilable, ni de près ni de loin, à de l’optimisation fiscale, et encore moins à de la spéculation (d’ailleurs c’est quoi le strict nécessaire ? Tu vas faire tes courses lorsqu’il ne reste qu’une seule feuille sur le rouleau toi ? Ça se passe comment quand tu as la courante qui se déclare inopinément ?).



L’achat de biens différents à des prix unitaires différents est une action de commerce totalement indépendante des questions fiscales (ta remarque aurait du sens si l’achat en lot était moins cher parce que le pourcentage de TVA était différent - ce n’est pas le cas, au contraire : 100% de la différence de prix s’explique, de manière directe ou indirecte, par la différence de prix HT ). Le même comportement économique serait adopté exactement de la même façon s’il y avait 0% de TVA sur le PQ.



Ton propos revient à dire qu’être payé moins c’est de l’optimisation fiscale parce qu’on paye moins d’impôts. C’est juste n’importe quoi. Ça te vaudrait un zéro même en cours d’éco de 1ère.



Quant à l’affirmation sur le fait qu’il s’agit de spéculation, c’est encore plus risible. Pour qu’il y ait spéculation, encore faut-il qu’il y ait pari sur l’avenir : spéculer, c’est supposer (dans le contexte, c’est parier sur une hausse ou une baisse des prix future et adapter son comportement économique en fonction). La spéculation économique consiste à tirer profit de la variation des cours, là il n’est pas question de variation. Là encore, c’est indigne d’un devoir de 1ère éco.









Liam a écrit :



Voilà. Donc en fait c’est faux de prétendre que les taxes sur les entreprises sont des taxes sur le consommateur ou autre discours approchant (sauf éventuellement très provisoirement pendant une courte période d’ajustement et encore, seulement si l’entreprise est contrainte et ne peut en aucun cas réduire ses marges même temporairement). Ce n’est vrai que si l’entreprise est en situation de monopole ou d’entente commerciale avec la “concurrence”.





Ce n’est pas “faux” pour plusieurs raisons. Tout d’abord les taxes sont bien répercutées immédiatement sur le consommateur pour conserver la marge. Ensuite la période d’ajustement peut être et est souvent très longue et lente ou ne pas exister du tout quand les biens sont déjà, respectivement, près ou au maximum d’optimisation de productivité ou de rentabilité possible (marges faibles), ce qui est déjà le cas dans les régimes d’hypertaxation comme le nôtre.



De plus la taxation n’est jamais complètement internalisée avec les gains de production qui eux sont réalisés sur le dos des salariés (vu la charge qu’ils représentent) payés moins, voire qui sont tout bonnement remplacés par de l’automatisation, ce qui implique là aussi que ce sont les salariés-consommateur qui paie(ro)nt.



Enfin dans le cas peu probable où l’entreprise prendrait en charge la totalité de la taxe, ce seraient là aussi l’actionnaire et le salarié, qui sont des consommateurs, qui en subiraient les conséquences (moindre dividende, moindre salaire cf ci-dessus).



Pour conclure, de quelque manière qu’on retourne le problème, toutes les taxes et impôts sont in fine payés directement ou indirectement par des humains (les entreprises ne sont que des constructions légales).









Liam a écrit :



Ce n’est pas la bonne métrique pour savoir si un système de santé est plus ou moins socialisé qu’un autre. Le bon chiffre à utiliser est la part des dépenses en santé qui sont publiques sur le total des dépenses de santé.





Relis mon commentaire. Il ne cherche pas à comparer 2 systèmes, il affirme seulement qu’ils sont tous les 2 socialisés. Il n’y a donc pas besoin d’aller voir plus loin que la part de dépenses publiques rapportées à l’activité du pays (son PIB). Les USA et la France ont bien des systèmes de santé socialisés.









Liam a écrit :



Le fait que des biens de consommations différents (un paquet de rouleau vs un rouleau racheté X fois) soient à des prix différents et que les consommateurs privilégient tel ou tel bien de consommation sur un autre n’est en aucun cas assimilable, ni de près ni de loin, à de l’optimisation fiscale





Les biens ne sont pas “différents” sinon on ne pourrait pas les comparer, ce qu’on peut faire et que j’ai fait. C’est donc ton affirmation qui est absurde. Le gain en TVA qui est là pour le prouver est de l’optimisation fiscale. Si on préfère acheter un paquet plutôt que de revenir 24 fois, cela permet d’économiser sur le prix HT et sur la TVA non seulement du paquet mais aussi (et surtout) sur le coût de transport qui n’est pas lui non plus HT et négligeable.



Choisir un paquet est donc en fait une double optimisation fiscale.









Liam a écrit :



Quant à l’affirmation sur le fait qu’il s’agit de spéculation, c’est encore plus risible. Pour qu’il y ait spéculation, encore faut-il qu’il y ait pari sur l’avenir : spéculer, c’est supposer (dans le contexte, c’est parier sur une hausse ou une baisse des prix future et adapter son comportement économique en fonction). La spéculation économique consiste à tirer profit de la variation des cours





Démontre que ce n’est pas le cas.



L’arbitrage qui consiste à acheter un actif par paquet plutôt qu’un actif à l’unité est de la spéculation car il existe une différence de prix temporaire entre les 2 quand on les compare (voir plus haut) : (qu’on suppose) que cette différence soit quasi permanente est immatériel à l’exactitude de ma conclusion.



Je sais que c’est difficile à accepter, mais nous sommes tous des optimiseurs fiscaux et des spéculateurs. En d’autres termes on appelle cela savoir faire des économies, une activité que n’importe quelle ménagère connaît et reconnaît.









tmtisfree a écrit :



Ce n’est pas “faux” pour plusieurs raisons. Tout d’abord les taxes sont bien répercutées immédiatement sur le consommateur pour conserver la marge. Ensuite la période d’ajustement peut être et est souvent très longue et lente ou ne pas exister du tout quand les biens sont déjà, respectivement, près ou au maximum d’optimisation de productivité ou de rentabilité possible (marges faibles), ce qui est déjà le cas dans les régimes d’hypertaxation comme le nôtre.







On peut faire exactement les mêmes remarques à propos de la concurrence censée faire baisser magiquement les tarifs, je te signale : la baisse peut être très lente, voire ne pas exister du tout si l’acteur monopolistique est déjà au maximum d’optimisation. Donc on revient à la contradiction de départ.







tmtisfree a écrit :



De plus la taxation n’est jamais complètement internalisée avec les gains de production qui eux sont réalisés sur le dos des salariés (vu la charge qu’ils représentent) payés moins, voire qui sont tout bonnement remplacés par de l’automatisation, ce qui implique là aussi que ce sont les salariés-consommateur qui paie(ro)nt.







Exactement pareil pour la concurrence. Et exactement pareil même sans taxation d’ailleurs, aucune raison de penser qu’une entreprise privée va se priver de réduire des coûts devenus économiquement inutiles si on ne la taxe pas. Les entrepreneurs ne sont pas philanthropes. Ils ne sont pas là pour donner du boulot mais pour gagner de l’argent. Les emplois c’est un outil (qui coûte cher), si on peut s’en passer on s’en passe.







tmtisfree a écrit :



Enfin dans le cas peu probable où l’entreprise prendrait en charge la totalité de la taxe, ce seraient là aussi l’actionnaire et le salarié, qui sont des consommateurs, qui en subiraient les conséquences (moindre dividende, moindre salaire cf ci-dessus).







Non si l’entreprise réduit ses marges ce n’est pas le salarié qui subit. L’actionnaire oui par contre. Dans les deux cas, ce n’est pas le consommateur. Certes une personne peut être (et est souvent) à la fois un salarié, un consommateur, un actionnaire (via son Livret A), mais d’un point de vue économique dire “c’est le consommateur qui paye” ou “c’est le salarié qui paye” quand il y a abandon d’une part de marge, c’est juste faux. Là encore, c’est vraiment le B-A-BA d’un cours d’éco.







tmtisfree a écrit :



Pour conclure, de quelque manière qu’on retourne le problème, toutes les taxes et impôts sont in fine payés directement ou indirectement par des humains (les entreprises ne sont que des constructions légales).







Tu en as d’autres des portes ouvertes à enfoncer ?









tmtisfree a écrit :



Relis mon commentaire. Il ne cherche pas à comparer 2 systèmes, il affirme seulement qu’ils sont tous les 2 socialisés. Il n’y a donc pas besoin d’aller voir plus loin que la part de dépenses publiques rapportées à l’activité du pays (son PIB). Les USA et la France ont bien des systèmes de santé socialisés.







La question n’est pas de savoir si tu compares 2 systèmes : c’est qu’il est complètement illogique de parler de “système socialisé” quand la majeure partie des dépenses est effectuée par le privé. Parler de système socialisé en France a du sens car la majeure partie de la dépense est publique. Parler de système socialisé aux USA où la majeure partie de la dépense est privée est insensé.











tmtisfree a écrit :



Les biens ne sont pas “différents” sinon on ne pourrait pas les comparer, ce qu’on peut faire et que j’ai fait.







Bien-sûr que si on peut comparer des biens différents. Un déo Sanex et un déo Nivea sont deux biens différents, à des prix différents, et que l’on peut comparer. Prendre le déo Sanex parce qu’il est moins cher n’est en aucun cas qualifiable d’optimisation fiscale, même en tirant très très fort par les cheveux.







tmtisfree a écrit :



Démontre que ce n’est pas le cas.







Non, c’est toi qui affirme que c’est le cas, c’est à toi de le démontrer. N’inverse pas la charge de la preuve. Ce qui est affirmé sans preuve se réfute sans preuve.







tmtisfree a écrit :



L’arbitrage qui consiste à acheter un actif par paquet plutôt qu’un actif à l’unité est de la spéculation car il existe une différence de prix temporaire entre les 2 quand on les compare (voir plus haut) : (qu’on suppose) que cette différence soit quasi permanente est immatériel à l’exactitude de ma conclusion.







Totalement faux. La spéculation consiste à tenter de tirer un profit de la variation d’un cours. Personne ne spécule sur le fait qu’à terme le prix du lot de 6 rouleaux va devenir plus cher que 6x 1rouleau pris séparément, car personne ne croit cela. Ce n’est pas la variation des cours qui motive les acteurs économiques à choisir l’achat par lot, mais une simple différence permanente de prix. À la rigueur, tu aurais choisi l’exemple des promos, ça aurait eu un début de sens (acheter un truc dont j’ai pas besoin maintenant parce que je suppose qu’il va augmenter plus tard [à la fin de la promo] ça répond à peu près à la définition), mais l’exemple des lots est complètement pété pour parler de spéculation.



Accessoirement, quand les antilibéraux parlent de spéculation, ils parlent de spéculation boursière (et plus rarement immobilière). Là encore, si tu veux “gotcha” des antilibéraux, il y avait de meilleurs exemples à prendre, comme le fait que beaucoup d’entre eux ont de l’argent sur un livret quelconque (Livret A, livret jeune, etc.), donc même s’ils ne boursicottent pas personnellement ils contribuent souvent à la spéculation boursière. Mais derrière tes grands airs à prendre tout le monde de haut, tu t’avères trop manche en éco pour prendre des exemples pertinents et tu t’enfonces dans des conneries.



Écris moins et bouquines plus.