Le Sénat adopte une batterie de mesures pour lutter contre l'obsolescence programmée

Le Sénat adopte une batterie de mesures pour lutter contre l’obsolescence programmée

Bientôt dans les poubelles de l'Assemblée

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

03/10/2019 11 minutes
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Le Sénat adopte une batterie de mesures pour lutter contre l'obsolescence programmée

Initiation des collégiens à la réparation, introduction d’un « indice de durabilité » des produits, mises à jour obligatoires pendant dix ans pour les smartphones et tablettes, etc. Le Sénat a adopté de nombreuses mesures contre l’obsolescence programmée, la semaine dernière, dans le cadre du projet de loi « anti-gaspillage ». Explications.

« Avancées majeures », « dispositions essentielles », « petite révolution »... Les associations de protection de l’environnement, à commencer par Zero Waste France et Halte à l’obsolescence programmée, ont assez largement salué le texte adopté par les sénateurs, vendredi 27 septembre, après deux semaines de débats.

Et pour cause : les élus de la Haute assemblée ont voté, bien souvent contre l’avis du gouvernement, une batterie d’amendements destinés à allonger de la durée de vie des produits, notamment électroniques (téléphones, ordinateurs, électroménager, etc.).

En plus de l’indice de réparabilité, un indice de durabilité (à horizon 2024)

Suivant les préconisations de différentes associations, parmi lesquelles l’UFC-Que Choisir, les sénateurs ont souhaité qu’un « indice de durabilité » voit le jour – aux côtés de l’indice de réparabilité d’ores et déjà prévu par le projet de loi (voir notre article).

Dans la même logique, les fabricants « d’équipements électriques et électroniques » devront transmettre leur indice de durabilité « ainsi que les paramètres ayant permis de l’établir » aux vendeurs, bien entendu « sans frais ». À charge ensuite aux magasins d’afficher cette note de manière visible, y compris en cas de vente en ligne. Exactement comme pour l’étiquette énergie des produits de type frigos ou machines à laver.

Il appartiendra toutefois au gouvernement de définir, par le biais d’un décret, quels seront les critères permettant de définir ce fameux indice... Taux de retour auprès du service après-vente ? Délai moyen entre deux pannes ?

La secrétaire d’État en charge de la Transition écologique, Brune Poirson, a clairement laissé entendre que l’opération risquait de virer au casse-tête : « La durabilité d’un produit dépend notamment des conditions d’usage, qui sont très variables et surtout difficiles à objectiver », a-t-elle fait valoir, lors des débats en séance publique. Le gouvernement a ainsi tenté de s’opposer à cette réforme, invitant les sénateurs à se « concentrer sur la réparabilité des produits, parce qu’elle est objectivable et parce que cela permet a minima d’obtenir une forme de consensus entre les différentes parties prenantes ». En vain.

Si la mesure était maintenue par les députés, l’exécutif aurait néanmoins du temps pour préparer le terrain : en l’état, l’indice ne sera obligatoire qu’au 1er janvier 2024.

L’entrée en vigueur de l’indice de réparabilité a quant à elle été repoussée d’un an, soit au 1er janvier 2022.

Une information détaillée sur les pièces détachées des produits électroniques

En matière de réparabilité, la loi impose d’ores et déjà aux professionnels d’indiquer aux consommateurs la durée de disponibilité des pièces détachées de leurs produits. Le projet de loi « anti-gaspillage » prévoyait que celles-ci soient à l’avenir fournies dans un délai maximum de vingt jours, contre deux mois aujourd’hui.

Les sénateurs ont toutefois ramené ce délai à trente jours, afin de le faire coïncider avec le délai imparti aux distributeurs pour réparer un produit dans le cadre de la garantie légale de conformité.

Autre nouveauté : pour les équipements électriques et électroniques, les clients devront disposer d’informations détaillées. En clair, le consommateur pourra connaître la durée de disponibilité de chaque pièce détachée (batterie, écran, clavier, etc.).

Initiation des collégiens à la réparation

Les élus de la Haute assemblée ont ensuite adopté plusieurs amendements prévoyant une sensibilisation obligatoire des élèves à « la réduction des déchets, au réemploi et au recyclage des produits et matériaux, ainsi qu’au geste de tri ». Cette sensibilisation s’effectuera dans le cadre de leur formation (déjà vaste) à « l'utilisation responsable des outils et des ressources numériques ».

Le texte précise au passage que les collégiens devront être initiés « aux techniques de réparation, de mécanique et d’entretien des produits ». Une façon, selon les parlementaires à l’origine de cette proposition, de « donner à chacun les moyens et compétences nécessaires pour s’émanciper de l’obsolescence programmée ».

Le gouvernement a (vainement) tenté de s’opposer à ces dispositions, jugées « trop détaillé[es] et spécifique[s] pour figurer dans la loi », dixit Brune Poirson.

« Droit à la réparation »

Autre mesure-clé : l’interdiction de « toute technique, y compris logicielle, par laquelle un metteur sur le marché vise à rendre impossible la réparation ou le reconditionnement d’un appareil hors de ses circuits agréés ».

« Nous le savons, c’est devenu un sport international : certains fabricants mettent en œuvre des procédés qui rendent les biens qu’ils produisent absolument irréparables », a expliqué l’écologiste Joël Labbé, lors des débats. « Par exemple, les smartphones, ordinateurs ou tablettes numériques sont parfois conçus avec des composants collés ou soudés, ce qui empêche toute réparation, même par des professionnels. »

Les sénateurs ont ainsi voulu introduire une sorte de « droit à la réparation », destiné autant à protéger l’environnement qu’à doper les filières liées à l’économie circulaire.

Fait rare, cette réforme a été votée contre l’avis du gouvernement comme de la rapporteure, Marta de Cidrac. « L’infraction d’obsolescence programmée recouvre potentiellement ces pratiques, sans qu’il paraisse nécessaire d’insérer une disposition spécifique à ce sujet » a notamment objecté l’élue LR, les yeux rivés sur le délit d’obsolescence programmée en vigueur depuis 2015.

Brune Poirson a embrayé, ajoutant qu’il n’était « pas aisé de démontrer qu’une technique, surtout une technique logicielle, vise spécifiquement à empêcher la réparation hors des circuits agréés ». « Il est très difficile de prouver de façon irréfutable qu’un fabricant a intentionnellement rendu son produit irréparable », a prévenu la secrétaire d’État, avant d’être accusée par le communiste Pierre Ouzoulias de « protége[r] les intérêts de Microsoft ».

Téléphone, tablettes : obligation de proposer des mises à jour pendant 10 ans

Dans un registre proche, la Haute assemblée a adopté un amendement visant à lutter contre l’obsolescence logicielle des téléphones et tablettes. « Nous vous proposons un système intéressant qui renverse la charge de la preuve, a expliqué le sénateur Ouzoulias : il s’agit d’imposer aux constructeurs de logiciels la permanence pendant dix ans du système d’exploitation, de manière à assurer une durée de vie plus longue aux téléphones portables. »

Concrètement, les « fabricants de téléphones mobiles et de tablettes tactiles » (et donc pas d’ordinateurs, notamment) seront « tenus de proposer à leurs clients des mises à jour correctives du système d’exploitation utilisé par leurs appareils compatibles avec tous les modèles de leur gamme jusqu’à dix ans après leur mise sur le marché ».

Les constructeurs devront fournir « autant de mises à jour correctives que nécessaire », précise le texte, pour que chacun de leurs modèles puisse bénéficier de mises à jour « adaptées à sa puissance et à ses capacités de stockage tout en conférant à l’appareil des capacités et une performance suffisante, notamment en matière de sécurité ».

En cas de manquement, les fabricants s’exposeront à des peines pouvant atteindre deux ans de prison et 300 000 euros d’amende.

Une nouvelle fois, le gouvernement a essayé de faire barrage à cette réforme, jugée trop « drastique » par Brune Poirson. « Un tel dispositif imposerait aux constructeurs des solutions techniques de compatibilité dans le temps entre systèmes d’exploitation », a-t-elle mis en garde. Sans succès.

« Il est particulièrement insupportable qu’un appareil parfaitement fonctionnel soit rendu inutilisable par une simple mise à jour logicielle », a notamment rétorqué le communiste Guillaume Gontard. « Les pratiques des constructeurs de téléphones en la matière sont tout à fait déloyales et honteuses : elles ont d’ailleurs valu à Apple et à Samsung, en Italie, des amendes de 10 millions et 5 millions d’euros respectivement ; en France, une enquête est en cours. Nous avons ici l’occasion d’agir ! »

Outre ces dispositions, les sénateurs ont souhaité que le gouvernement leur remette, dans un délai d’un an, un rapport sur « la durée de vie des appareils numériques, l’obsolescence logicielle et ses impacts et les options pour allonger la durée de vie des équipements concernés ».

Des compteurs d’usage, notamment pour les ordinateurs et smartphones

Suivant une nouvelle fois les préconisations de certaines ONG, les élus de la Haute assemblée ont imposé l’installation, sur les appareils électroniques et le gros électroménager, de « compteurs d’usage ». À compter du 1er janvier 2022, tout produit de type lave-linge, ordinateur, téléphone... devra disposer d’un « dispositif visible au consommateur qui enregistre de façon cumulative l’usage du produit en nombre d’unités ».

Concrètement, le nombre de recharges de la batterie pourrait être indiqué sur les ordinateurs portables, ou le nombre de cycles effectués par une machine à laver.

« De tels compteurs d’usage sont déjà en place sur un certain nombre de biens, mais ils ne sont pas visibles par le consommateur », a fait valoir l’écologiste Joël Labbé. Selon lui, chaque client pourra ainsi avoir « accès à une information lui permettant de mieux gérer l’entretien de son bien, et ainsi d’en prolonger la durée de vie. Ce dispositif permettra aussi de renforcer la confiance des acheteurs sur le marché des biens d’occasion. »

« À ce stade, imposer la mise en place d’un compteur d’usage me semblerait un peu prématuré », a néanmoins objecté Brune Poirson. « Si l’on veut bien faire les choses, il faut procéder par étapes », a martelé la secrétaire d’État, invitant une nouvelle fois à se concentrer sur l’indice de réparabilité des produits.

Les invendus devront être donnés ou, au pire, recyclés, sous peine de sanctions

Concernant l’interdiction de destruction des invendus, les sénateurs ont sensiblement modifié la copie du gouvernement. Les producteurs et distributeurs seront tenus de « réemployer », de « réutiliser » ou de « recycler » leurs produits non alimentaires neufs, mais en privilégiant le don (notamment aux associations). Le recyclage, qui reste une forme de destruction, ne sera ainsi possible qu’en dernier recours.

Des sanctions ont par ailleurs été introduites, puisqu’en cas de manquement, les entreprises contrevenantes s’exposeront à des amendes administratives pouvant atteindre 15 000 euros.

Pas d'augmentation des durées légales de garantie

Si les sénateurs ont refusé d’allonger la durée des garanties légales, ils ont en revanche adopté un amendement obligeant les vendeurs à indiquer, sur les factures à destination de leurs clients, que l’achat d’un produit « s’accompagne d’une garantie légale de conformité ».

La durée de cette fameuse garantie, en principe de deux ans, n’aura cependant pas à être précisée...

Les élus du Palais du Luxembourg espèrent malgré tout faire de la publicité à cette protection obligatoire (et gratuite). Certains consommateurs en ignorent parfois l’existence, et optent ainsi pour des garanties commerciales à l’intérêt limité.

Interdiction de certaines publicités

Enfin, le Sénat a interdit « toute publicité ou action de communication commerciale incitant à dégrader des produits en état normal de fonctionnement et à empêcher leur réemploi ou réutilisation ». Objectif : s’attaquer à l’aspect marketing de l’obsolescence programmée.

D’ailleurs, les spots visant à « promouvoir la mise au rebut de produits » devront quant à eux « contenir une information incitant à la réutilisation ou au recyclage ».

Toute la question sera maintenant de savoir ce qu’il restera de ces dispositions après l’examen du projet de loi « anti-gaspillage » par les députés, prévu pour le mois de décembre... Le gouvernement s’est en effet opposé à la plupart de ces réformes.

« Les attentes sont désormais très fortes envers les députés, en particulier de la majorité gouvernementale, pour ne pas détricoter ces avancées mais au contraire les renforcer dans l’intérêt des citoyens et de l’environnement » a fait savoir Laetitia Vasseur, de l’association Halte à l’obsolescence programmée.

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Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

En plus de l’indice de réparabilité, un indice de durabilité (à horizon 2024)

Une information détaillée sur les pièces détachées des produits électroniques

Initiation des collégiens à la réparation

« Droit à la réparation »

Téléphone, tablettes : obligation de proposer des mises à jour pendant 10 ans

Des compteurs d’usage, notamment pour les ordinateurs et smartphones

Les invendus devront être donnés ou, au pire, recyclés, sous peine de sanctions

Pas d'augmentation des durées légales de garantie

Interdiction de certaines publicités

Commentaires (74)


Il y a du bon dans tout cela ! Du très bon même.

Mais comme dit dans la conclusion “Toute la question sera maintenant de savoir ce qu’il restera de ces dispositions après l’examen du projet de loi « anti-gaspillage » par les députés”. Et vu les oppositions du gouvernement, qui plus est de la première concerné alias Brune Poirson, j’ai bien peur qu’il n’en reste pas grand chose…



Mais ils trouveront tout de même ensuite à se vanter de prendre l’écologie à bras le corps quand, en même temps, ils auront mis de côté tout un tas de mesures ambitieuses et pertinentes.


Le sénat peut bien voter ce qu’il veut, des dispositions similaires ont déjà été rejetées par l’assemblée nationale sous la majorité actuelle. Je ne vois pas pourquoi elles seraient soudainement acceptées cette fois ci, avec la même majorité parlementaire.


Il manque une disposition confirmant explicitement que l’on a le droit de jailbreaker / rooter / débloquer le bootloader de son smartphone et y installer un autre OS sans que cela fasse tomber d’aucune sorte la garantie matérielle ni que cela permette au fabricant de refuser la prise en charge…


« De tels compteurs d’usage sont déjà en place sur un certain nombre de biens, mais ils ne sont pas visibles par le consommateur »



 C'est vrai, pour les vidéoprojecteurs par exemple la durée de vie de l'ampoule fournie est spécifiée dans le descriptif. Comme quoi, rien n’empêche de donner cette information. Par exemple pour les appareils ayant une batterie.     





“ les entreprises contrevenantes s’exposeront à des amendes administratives pouvant atteindre 15 000 euros”

Tremble, Amazon!


Tout à fait d’accord.

Beaucoup de bonnes idées, mais avec une majorité qui freine des 4 fers, ça va être compliqué :/

Leurs arguments sont assez ridicules au passage :



 

« donner à chacun les moyens et compétences nécessaires pour s’émanciper de l’obsolescence programmée ».

« l’utilisation responsable des outils et des ressources numériques ».

Les collégiens devront être initiés « aux techniques de réparation, de mécanique et d’entretien des produits »

Le gouvernement a (vainement) tenté de s’opposer à ces dispositions, jugées « trop détaillé[es] et spécifique[s] pour figurer dans la loi », dixit Brune Poirson.

> Trop détaillé, vraiment ? Ça me semble être l’exact opposé …


Tellement de mesures pour une chimère… A part faire monter artificiellement les prix et notamment les prix du bas de gamme, ça ne va avoir aucun autre impact.





Concernant l’interdiction de destruction des invendus, les sénateurs ont sensiblement modifié la copie du gouvernement. Les producteurs et distributeurs seront tenus de « réemployer », de « réutiliser » ou de « recycler » leurs produits non alimentaires neufs, mais en privilégiant le don (notamment aux associations). Le recyclage, qui reste une forme de destruction, ne sera ainsi possible qu’en dernier recours.



Des sanctions ont par ailleurs été introduites, puisqu’en cas de manquement, les entreprises contrevenantes s’exposeront à des amendes administratives pouvant atteindre 15 000 euros.





Et ça c’est le truc le plus débile possible… Déjà j’ose imaginer qu’ils ont prévu de défiscaliser ces dons en nature sinon on marcherait sur la tête.

Ensuite, quand “les associations” (lesquelles ?) vont se retrouver submergées de gadgets chinois pourris en plastiques type jouets macdo ou merdouilles de fete foraine, qu’est ce qu’ils vont en foutre ???

Est-ce vraiment à eux d’aller foutre cette merde à la benne plutôt que les distributeurs ?



Et si les distributeurs n’ont pas réussi à les vendre, peut-on vraiment imaginer qu’une association aurait plus de capacité logistique et humaine pour le faire par elle même ?



C’est complétement absurde.








Arkeen a écrit :



Les collégiens devront être initiés « aux techniques de réparation, de mécanique et d’entretien des produits »

Le gouvernement a (vainement) tenté de s’opposer à ces dispositions, jugées « trop détaillé[es] et spécifique[s] pour figurer dans la loi », dixit Brune Poirson.

> Trop détaillé, vraiment ? Ça me semble être l’exact opposé …







J’aime pas spécialement Brune Poirson mais elle a raison sur ce coup !

Depuis quand on met un programme scolaire dans la loi ????



Globalement : on commence à aller quelque part.

Mais j’ai des interrogations concrètes.



Je me demande particulièrement sur le point des invendus comment l’État va se donner les moyens de vérifier ce qui est fait.

Les stocks détruits des vendeurs Marketplace d’Amazon ont fait parler d’eux (ils préféraient voir leur produits détruits que les récupérer car économiquement ça leur coute plus cher).



De la même manière, je ne sais pas comment on peut faire pour forcer des comportements quand “économiquement”, c’est plus “logique” de détruire ou racheter du neuf. Exemple typique en entreprise où on change des machines qui pourraient tourner encore en changeant un HDD par un SSD par exemple, parce que la main d’œuvre coûtera plus cher qu’un achat de neuf - donc une pollution - ou le risque d’une panne (qui demandera de la main d’œuvre).

Les “acteurs économiques” respectent des logiques économiques, pour le meilleur ou pour le pire. Interdire et menacer d’amende est moins efficace que de rendre un comportement illogique économiquement (ça veut dire souvent taxer des produits / usages pour en libérer d’autres, ce qui est pas évident dans le contexte de mondialisation).



Quand l’ADEME publie un rapporthttps://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/acv-biens-equipements-… indiquant que la grande majorité des coûts écologiques sont dû à la construction des matériels (extraction, transformation, transport, avant la consommation), qu’on est encore dans une logique de prime à la casse et que (me semble t-il) la mode des SUV par exemple arrive après des assauts répétés pendant plusieurs années de publicités (TV, ciné, magasines etc)https://lesjours.fr/obsessions/suv/ep1-domination/ , la tâche semble bien lourde.


Tiens, j’en rajoute une couche sur les associations : qui va assurer le support des merdes qu’ils recevront en “dons” ?

Parce que je me dis qu’un pelot qui acchete à un assoc’ un truc “donné”, je vois pas en quoi il aurait moins de droits en tant que client sur la garantie légale par exemple…



Et pour les trucs électroniques, qui va assurer la maintenance des OS et des firmwares pendant 10ans ? Je demande car c’est pas toujours le fabricant qui le fait… parfois, cette problématique est géree par un grossiste ou même le distributeur.


Pauvres élèves, ils doivent déjà se taper la techno, la vie de classe, la musique, les arts plastiques, voilà qu’en plus des délégués de classe déjà inutiles on leur colle en plus des éco-délégués de classe inutiles au carré, la nouvelle idée àlakon® est… roulement de tambours… des cours de brocante ! (nous on fait les encombrants en famille, c’est bien plus pédagogique).



Je suis dubitatif sur l’obligation de mettre à jour les téléphones pendant 10 ans.



D’un côté j’aimerais bien qu’on arrive à un marché comme celui du PC actuel on on installe a peu près l’OS de son choix sur le matériel de son choix.



D’un autre, ça semble totalement inapplicable

Comment juge-t-on qu’on a fournit les mises à jour adéquate? Si je publie des MAJ qui ne font qu’incrémenter le n° de version, st-ce que je respecte la règle?

Pour revenir sur les trolls de l’iphone, est-ce que le fait de garder l’iphone 4 à l’écart de Siri aurait été considéré comme une violation de cette règle?

Est-ce que la mise à jour du (6?) qui a soit-disant ralentit le téléphone serait considéré comme une violation de cette règle? Si oui, comment définit-t-on le ralentissement à partir duquel la règle est violée?



D’ailleurs, n’y a-t-il pas un risque qu’il soit pour beaucoup de constructeurs moins rentable de maintenir les smartphones 8 ans de plus que de laisser tomber le marché français?




Toute la question sera maintenant de savoir ce qu’il restera de ces

dispositions après l’examen du projet de loi « anti-gaspillage » par les

députés, prévu pour le mois de décembre… Le gouvernement s’est en

effet opposé à la plupart de ces réformes.





J’ai sauté directement à ce passage. L’obsolecence programme cça permet de “soutenir la croissance”, le reste n’intéresse pas ce gouvernement, donc toutes ces propositions ne resteront pas dans la loi.




Pas d’augmentation des durées légales de garantie



 

Dommage que la mesure la plus pertinente et la plus efficace soit la seule qui ait été rejetée…



Rien que de passer de 2 à 4 ans la durée légale de conformité aurait permis d’évacuer tous les produits bas de gamme “jetables” et aurait imposé un vrai changement de comportement de la part des industriels.



Heureusement que l’écologie n’est pas une “grande cause nationale” et que la lutte contre le gaspillage n’est pas nécessaire pour notre pays…



&nbsp;… HO WAIT!!! <img data-src=" />








js2082 a écrit :



Rien que de passer de 2 à 4 ans la durée légale de conformité aurait permis d’évacuer tous les produits bas de gamme “jetables” et aurait imposé un vrai changement de comportement de la part des industriels.







Non, ça veut juste dire que le bas de gamme sera plus cher et donc moins accessible aux gens avec peu de moyens mais je doute que ça améliore la qualité réelle. Ça sera juste considéré par les industriels comme une augmentation du taux de panne et du cout associé qui sera donc répercuté sur le client final. Point barre.



C’est juste une mesure anti-pauvres, rien de plus.



Les mêmes qui râlent pour l’élargissement de mesures contre le pseudo concept d’obsolescence programmée vont couiner plus tard que les prix augmentent sans se rendre compte qu’ils en sont les principaux responsables.



Le capitalisme fonctionne quand il devient moins cher de remplacer un produit standard par un autre plutôt que faire travailler un humain pour le réparer. C’est pour cela que cette ineptie est une totale hérésie intellectuelle et économique ; d’ailleurs depuis que la 1ère loi a été pondue, il y a eu 0 décision de justice sur le sujet, c’est dire l’étendue du faux problème.


les MAJ de sécu, ok.

pour le reste, le texte parle spécifiquement de “mises à jour correctives”, pas évolutives.

là on parle uniquement de corrections de bugs, pas d’installer une nouvelle fonctionnalité (comme Siri pour reprendre ton exemple) sur un terminal qui en était dépourvu.

Donc à la limite, pourquoi pas. on peut raisonnablement penser que de toute manière, vu le volume d’utilisateurs de ces OS, la majorité des bugs sont identifiés et corrigés dans les 1eres années de déploiement d’une nouvelle évolution, donc plus le temps passe, moins il y a de bugs, et aussi moins d’utilisateurs, donc moins de détections de bugs, etc…

par contre l’effet notable c’est que les constructeurs vont prendre ces coûts de support en compte dans le prix de vente. on risque donc d’avoir des terminaux plus chers.








KP2 a écrit :



Non, ça veut juste dire que le bas de gamme sera plus cher et donc moins accessible aux gens avec peu de moyens mais je doute que ça améliore la qualité réelle. Ça sera juste considéré par les industriels comme une augmentation du taux de panne et du cout associé qui sera donc répercuté sur le client final. Point barre.



C’est juste une mesure anti-pauvres, rien de plus.





Si tu augmentes la durée de garantie, le “bas de gamme” doit suivre en qualité pour perdurer le temps de la garantie.

Si l’industriel ne suit pas cette augmentation de qualité, son taux de panne de 10% (pour l’exemple) passera alors à 90 voir 100% (on est sur du bas de gamme, prévu pour durer max 3 ans).



Tu te doutes que la vie d’un industriel produisant avec un taux de panne à 100% sera plus courte que celle de ses propres produits: c’est économiquement intenable.



La qualité augmentant, la durée de vie des produits se prolonge.

Le cout du produit augmentera mais, dans le même temps, tu ne changeras plus que de produit tous les 4 ans au lieu de 2.



Ça ne coutera pas plus cher au client.









tmtisfree a écrit :





&nbsp;d’ailleurs depuis que la 1ère loi a été pondue, il y a eu 0 décision de justice sur le sujet, c’est dire l’étendue du faux problème.





La 1ere loi pondue n’est pas une loi.

C’est un ersatz de texte fait pour amuser la galerie et contenter le grand public peu connaisseur, totalement inapplicable tant les conditions de mise en œuvre sont irréalistes.



Ce point a d’ailleurs été relevé par NxI et dénoncé par bien des commentateurs ici même.

&nbsp;

&nbsp;









KP2 a écrit :



Non, ça veut juste dire que le bas de gamme sera plus cher et donc moins accessible aux gens avec peu de moyens mais je doute que ça améliore la qualité réelle. Ça sera juste considéré par les industriels comme une augmentation du taux de panne et du cout associé qui sera donc répercuté sur le client final. Point barre.



C’est juste une mesure anti-pauvres, rien de plus.



Quand j’étais gamin, j’avais des copains dont les parents n’avaient pas beaucoup d’argent (cause RMI). Dans une des familles, quand un des membres voulaient justement acheter un truc bas de gamme apacher, le père répondait : “on n’a pas les moyens d’acheter du pas cher”. Et si on réfléchit un peu à la question, on se rend compte que c’est lui qui avait raison…









KP2 a écrit :



(…)

Ensuite, quand “les associations” (lesquelles ?) vont se retrouver submergées de gadgets chinois pourris en plastiques type jouets macdo ou merdouilles de fete foraine, qu’est ce qu’ils vont en foutre ???

Est-ce vraiment à eux d’aller foutre cette merde à la benne plutôt que les distributeurs ?



Et si les distributeurs n’ont pas réussi à les vendre, peut-on vraiment imaginer qu’une association aurait plus de capacité logistique et humaine pour le faire par elle même ?



C’est complétement absurde.







Comme association, il y a par exemple Solidarité Neuvilloise que je connais un peu (article de Centre Presse du 28/04/2019).

Pour y avoir donné vite fait la main, bricolé leur informatique déplorable, je sais que celle-ci reçoit du Super U du coin des palettes entières de fringues (sous pull, t-shirt, pantalon, blouson, chaussettes…), d’oreillers, de couettes, de chaussures. Tout est alors vendu entre 20 centimes et 1 euro aux adhérents principalement (il me semble que la boutique est parfois ouverte au reste, suivant l’état des stocks. A vérifier cependant).



Gros gros boulot des bénévoles. Puis tout part, absolument tout.

Je ne pensais pas qu’il y avait tant de misère dans le milieu du Poitou <img data-src=" />









malock a écrit :



Comme association, il y a par exemple Solidarité Neuvilloise que je connais un peu (article de Centre Presse du 28/04/2019).

Pour y avoir donné vite fait la main, bricolé leur informatique déplorable, je sais que celle-ci reçoit du Super U du coin des palettes entières de fringues (sous pull, t-shirt, pantalon, blouson, chaussettes…), d’oreillers, de couettes, de chaussures. Tout est alors vendu entre 20 centimes et 1 euro aux adhérents principalement (il me semble que la boutique est parfois ouverte au reste, suivant l’état des stocks. A vérifier cependant).



Gros gros boulot des bénévoles. Puis tout part, absolument tout.

Je ne pensais pas qu’il y avait tant de misère dans le milieu du Poitou <img data-src=" />



Faut aussi voir comment c’est géré. Je suis bénévole en asso humanitaire, dans mon comité on trie énormément les dossiers pour aider ceux qui en ont vraiment besoin. Les comités des villes voisines, par contre c’est du grand n’importe quoi, limite tu peux t’inscrire en étant célibataire et en gagnant 2k€ nets par mois…



C’est certain, il faut voir comment c’est géré.

Dans le cas de cette asso, il me semble bien que les dossiers sont largement triés également (par les mairies, les assistances sociales…). Après je n’en fais pas parti, je ne suis pas plus au fait que ça, ma génitrice y est bénévole elle : elle y côtoie la détresse chaque vendredi.

Bouarf.








js2082 a écrit :



La 1ere loi pondue n’est pas une loi.

C’est un ersatz de texte fait pour amuser la galerie et contenter le grand public peu connaisseur, totalement inapplicable tant les conditions de mise en œuvre sont irréalistes.



Ce point a d’ailleurs été relevé par NxI et dénoncé par bien des commentateurs ici même.





Je me rappelle très bien les charlots qui se congratulaient à l’époque du vote (avant et après) de cette fameuse loi pendant que nous, sceptiques et réalistes, nous nous moquions d’eux à cause de sa parfaite inutilité théorique et pratique du fait même que son objet était sans fondement.



Et l’est toujours. Comme les charlots.



Il est agréable d’apprendre qu’une analyse post mortem nous a donné raison.









Patch a écrit :



Quand j’étais gamin, j’avais des copains dont les parents n’avaient pas beaucoup d’argent (cause RMI). Dans une des familles, quand un des membres voulaient justement acheter un truc bas de gamme apacher, le père répondait : “on n’a pas les moyens d’acheter du pas cher”. Et si on réfléchit un peu à la question, on se rend compte que c’est lui qui avait raison…







Exact. Le pas cher, c’est toujours trop cher.



J’ai mis le prix dans un robot de cuisine d’une grande marque il y a de cela 16 ans, je m’en sers souvent, et il fonctionne toujours. J’ai eu juste quelques pièces de rechange à acheter (des bols et le couteau à pétrir qui est en plastaga et se casse facilement).



J’avais mis plus de 400 € dedans à l’époque, je les ai bien retrouvés à l’usage.



A contrario, j’ai vu des gens changer de robot à 100 € tous les 34 ans parce que leur engin était mort. À la longue, je ne vois pas l’économie qu’ils ont fait…









malock a écrit :



C’est certain, il faut voir comment c’est géré.

Dans le cas de cette asso, il me semble bien que les dossiers sont largement triés également (par les mairies, les assistances sociales…). Après je n’en fais pas parti, je ne suis pas plus au fait que ça, ma génitrice y est bénévole elle : elle y côtoie la détresse chaque vendredi.

Bouarf.



D’un autre côté, faut se rappeler que l’ancienne présidente de région c’est tout de même Ségolène, ca a pas aidé à remettre les choses correctement <img data-src=" />







Commentaire_supprime a écrit :



Exact. Le pas cher, c’est toujours trop cher.



J’ai mis le prix dans un robot de cuisine d’une grande marque il y a de cela 16 ans, je m’en sers souvent, et il fonctionne toujours. J’ai eu juste quelques pièces de rechange à acheter (des bols et le couteau à pétrir qui est en plastaga et se casse facilement).



J’avais mis plus de 400 € dedans à l’époque, je les ai bien retrouvés à l’usage.



A contrario, j’ai vu des gens changer de robot à 100 € tous les 34 ans parce que leur engin était mort. À la longue, je ne vois pas l’économie qu’ils ont fait…



A l’instant T, ils font des économies parce qu’ils payent moins cher…

Je me suis fait avoir une paire de fois avec ce genre de raisonnements, maintenant j’ai compris la lecon : je m’endette un peu plus sur le coup, mais derrière je m’y retrouve largement. Surtout côté vêtements : avant j’essayais d’acheter à l’économie, je devais remplacer souvent. Maintenant que je suis monté en gamme et en qualité, je les garde bien plus longtemps et me reviennent bien moins cher au final.



Il y a du bon et de l’infaisable là-dedans.




 Le compteur d'allumage par exemple est inapplicable. Va-t-on devoir équiper chaque boîtier d'ordinateur d'un affichage LED géré par l'UEFI ? Et même admettons qu'un simple logiciel passerait, ce n'est pas viable dans les deux cas car le moindre flashage de la carte-mère ou le formatage du système et le compteur reviendra à zéro. Idem pour les smartphones quand on n'a plus d'autres choix que de faire installer un LineageOS par le fils du voisin qui s'y connait <img data-src="> A la limite, ça marchera pour les balances électroniques...   

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Apprendre aux gosses à réparer... mouais. Des meubles ça va être tendu. L'électronique ? Je vois mal comment les collégiens vont resouder des prises SATA neuves sur des docks de disque dur, vu que toutes les pannes ne sont pas qu'une question de simples condensateurs. Et vu le nombre de types de produits disponibles, il va être délicat de leur apprendre quelque chose d'EXPLOITABLE.

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Patch a écrit :



Je me suis fait avoir une paire de fois avec ce genre de raisonnements, maintenant j’ai compris la lecon : je m’endette un peu plus sur le coup, mais derrière je m’y retrouve largement. Surtout côté vêtements : avant j’essayais d’acheter à l’économie, je devais remplacer souvent. Maintenant que je suis monté en gamme et en qualité, je les garde bien plus longtemps et me reviennent bien moins cher au final.






  Définir "montée en gamme" aussi et le type de produits. Entre le tee-shirt made in Bangladesh à 4 € qui tiendra un an, et celui made in France à 40 € probablement plus solide... et bien au final je préfère encore prendre 4 x 10 vu que je n'ai pas la garantie (avant d'essaier) que le plus onéreux va vraiment tenir sur la durée. Or entre perdre 4 € et se prendre la surprise de voir les 40 € disparaître...       

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tmtisfree a écrit :



Le capitalisme fonctionne quand il devient moins cher de remplacer un produit standard par un autre plutôt que faire travailler un humain pour le réparer. C’est pour cela que cette ineptie est une totale hérésie intellectuelle et économique






 Et le vieux produit on l'enterre, ça se recyclera tout seul alors que la panne était sûrement dûe à presque rien <img data-src=">  






 Tu as raison, le capitalisme fonctionne de cette manière. La question serait "est-ce une bonne chose ?". Quand on voit la quantité de solvants requis pour faire un smartphone, je préfère faire durer le mien autant que possible.       






 Résultat j'évite d'acheter des smartphones qui ne peuvent même pas s'ouvrir pour remplacer la batterie. Ce qui aujourd'hui devient TRES difficile vu qu'on veut forcer les gens à remplacer l'appareil même pour cette raison... Je rachète donc des vieux plutôt que de jouer à ce jeu débile. Et peu importe les pseudo-arguments du genre "comme ça votre smartphone est waterproof" car je n'ai pas l'habitude de jeter mon engin dans la cuvette des toilettes, désolé si vous êtes nuls <img data-src=">








Patch a écrit :



Quand j’étais gamin, j’avais des copains dont les parents n’avaient pas beaucoup d’argent (cause RMI). Dans une des familles, quand un des membres voulaient justement acheter un truc bas de gamme apacher, le père répondait : “on n’a pas les moyens d’acheter du pas cher”. Et si on réfléchit un peu à la question, on se rend compte que c’est lui qui avait raison…







Je te laisse aller voir une famille pauvre qui galère pour acheter un lave-linge d’entree de gamme et lui expliquer que ce sont des nazes qui ne savent pas gérer leur argent si ils n’en prennent pas une qui vaut au moins le double.



Une machine à laver basique c’est une caisse en métal, un tambour, une courroie, une pompe, une résistance chauffante et un programmateur de cycles. 9 fois sur 10 les gens balancent leur machine parce que la pompe s’est bloquée ou parce que la résistance à lâché, ou que la courroie s’est usée. Mais les darty/confo/autres vendeurs disent “ah mais madame à 200€ vous avez une machine neuve, et ça vous coûtera 150€ de réparer ” alors que la pompe de rechange c’est peut être 30€ et la résistance 15€. Le problème c’est donc pas le prix de vente de la machine. Elle sera pas nécessairement plus fiable parce qu’elle est plus chère. Le vrai problème c’est cette incitation permanente à racheter au lieu de réparer. Et les réparateurs d’électroménager sont devenus aussi malhonnêtes que les mauvais garagistes. Ils poussent à tout changer… si une loi “force” un peu à rendre les choses plus facilement réparable, les fabricants essayeront peut être de rendre certaines pièces standards d’un modèle à l’autre, et la réparation coûtera moins cher. On verra donc un peu moins de machines au rebut parce qu’on a pas cherché la panne.


Un bel exemple avec les machines à laver, que m’a expliqué un ami : le charbon des moteurs était parfois coupable, comme les aspirateurs. Quand les fabricants se sont rendus comptes que des bricoleurs arrivaient à changer ce ou ces charbons, certains on enfermé le moteur dans un bloc plastique thermosoudé…

<img data-src=" />


Vu cette question, je suppose que tu n’habites pas en Europe ?



Car c’est déjà le cas spécifiquement chez nous, un constructeur ne peut plus refuser de prendre en charge un problème matériel sur le fait que le téléphone est rooté / avec une autre ROM.



(Je n’ai plus l’article sous la main, mais ça se trouve facilement à mon avis).


Exactement, j’ai un projo avec un indicateur d’heure d’usage (sur le projo directement, l’info n’est pas tiré depuis l’ampoule) que tu peux remettre à zéro après changement depuis le menu (je l’ai reset par erreur après 20h d’utilisation <img data-src=" /> ).



Et dans la notice ils déconseillent d’utiliser l’ampoule plus longtemps même si elle fonctionne parfaitement car elle pourrait endommager le projo. A toi de faire le choix de continuer à l’utiliser ou à la changer, eux se décharge juste si jamais le projo est endommagé parce que tu persistes à utiliser une l’ampoule.








N.Master a écrit :



Une machine à laver basique c’est une caisse en métal, un tambour, une courroie, une pompe, une résistance chauffante et un programmateur de cycles. 9 fois sur 10 les gens balancent leur machine parce que la pompe s’est bloquée ou parce que la résistance à lâché, ou que la courroie s’est usée. Mais les darty/confo/autres vendeurs disent “ah mais madame à 200€ vous avez une machine neuve, et ça vous coûtera 150€ de réparer ” alors que la pompe de rechange c’est peut être 30€ et la résistance 15€. Le problème c’est donc pas le prix de vente de la machine. Elle sera pas nécessairement plus fiable parce qu’elle est plus chère. Le vrai problème c’est cette incitation permanente à racheter au lieu de réparer. Et les réparateurs d’électroménager sont devenus aussi malhonnêtes que les mauvais garagistes. Ils poussent à tout changer… si une loi “force” un peu à rendre les choses plus facilement réparable, les fabricants essayeront peut être de rendre certaines pièces standards d’un modèle à l’autre, et la réparation coûtera moins cher. On verra donc un peu moins de machines au rebut parce qu’on a pas cherché la panne.







Moi, je crois surtout que tous les gens qui pensent que cette loi est vertueuse croient encore aux licornes…

C’est un peu comme si tu posais une montagne au milieu du lit d’une riviere et que tu disais :“ah mais cette rivière va faire le choix de passer par dessus car c’est son chemin habituel”.

Nan, elle va juste contourner et passer là où est la moindre résistance.



Entre prendre moins chère et changer régulièrement ou prendre plus chère mais faire bien durer, effectivement la seconde option est la moins chère sur le long terme.



C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lequel j’ai arrêté les mobiles subventionnés avec un forfait accroché. Ça parait moins chère parce que c’est une petite somme chaque mois, mais au final tu payes beaucoup plus chère le téléphone au bout de 2 ans que si tu l’avais acheté directement.








KP2 a écrit :



Moi, je crois surtout que tous les gens qui pensent que cette loi est vertueuse croient encore aux licornes…

C’est un peu comme si tu posais une montagne au milieu du lit d’une riviere et que tu disais :“ah mais cette rivière va faire le choix de passer par dessus car c’est son chemin habituel”.

Nan, elle va juste contourner et passer là où est la moindre résistance.







À mon avis, cette loi lutte contre quelque chose qui n’existe pas : l’obsolescence programmée.



Ce concept vise à faire croire que la durée de vie réelle des produits est potentiellement supérieure à celle décidée lors de leur conception, ce qui n’a jamais existé car c’est un non-sens économique : concevoir un produit avec une durée de vie supérieure, ça a un coût dès la fabrication, mobiliser un coût pour ne pas l’utiliser par la suite, c’est foutre de l’argent par la fenêtre.



Effectivement, il y a des problèmes de réparabilité des produits grand public, et cela tient à la conception. Le problème surtout, c’est que la main d’œuvre pour réparer coûte cher, ce qui fait que les constructeur préfèrent concevoir du non-réparable que du réparable. Logique, hélas : ils grattent sur les coûts de fabrication, et revendent un produit neuf plutôt que de faire de la plus-value avec le SAV et la réparation.



Ce n’est pas qu’un problème du côté des fabricants : nombre de gens ne veulent pas s’emmerder à réparer parce qu’ils ne sont pas bricoleurs, le pas cher est souvent irréparable parce que, pour qu’il soit pas cher, il faut bien sacrifier quelque chose pour baisser les coûts, sans compter le fait que pour certains produits, il y a la tentation de la mode, le pire en la matière étant le textile.



C’est tout une logique économique à revoir. Pour ma part, je veux bien réparer, ou faire réparer, les produits grand public que j’utilise, et faire durer le plus possible ceux que j’ai (mon smartphone par exemple, tant que je peux mettre à jour mes applis, que la batterie tient le coup et qu’il ne s’est pas pris un gnon), et je suis prêt à en accepter le surcoût à court terme pour une substantielle économie sur le long terme. Après, il faut que les produits soient réparables le plus possible par les particuliers non formés, et on en est loin. D’autant plus que ça a un coût.



L’obsolescence programmée, c’est vouloir expliquer la relativité générale avec les quatre opérations arithmétiques apprises au primaire. Ça ne peut qu’aboutir à rien.



Comme souvent la bonne solution serait d’éduquer le consommateur plutôt que de faire une énième loi qui sera contournée de toute façon…Mais comment faire cette éducation ? à l’école ? si on fait ça à l’école on abandonne directement tout espoir pour les gens qui en sont sortis…

Mais éduquer ça irait à contresens du capitalisme, ça remet en cause des modèles dont on veut pas sortir, et donc on préfère faire des petites bricoles bien vues politiquement …

&nbsp;

Des familles modestes qui ont besoin d’appareils électroménager, oui c’est totalement vrai, mais malheureusement des familles modestes qui mettent pas un rond dans l’achat de leur machine à laver mais qui à côté prennent un iphone subventionné avec le forfait à 50€ et engagement sur 24 mois, ça existe aussi malheureusement…&nbsp;

Cependant ma compagne dont le revenu était au raz des pâquerettes avait assez d’éducation pour le comprendre, et elle a trouvé une boutique qui lui a vendu la machine à laver en 10 fois sans frais.&nbsp;

En définitive la machine à 10 ans aujourd’hui, jamais une pièce remplacée, et elle tourne souvent avec 3 gamins…&nbsp;

Ces lois ne passeront peut être pas, elles ne seront peut être pas appliquées ou elles seront contournées, mais elles vont peut être “réveiller” les gens et leur rappeler qu’il existe peut être une alternative au consommer / jeter&nbsp;

Et si pour “les vieux” c’est un peu tard pour leur faire changer de mentalité, les jeunes générations sont de plus en plus conscientes qu’elles vont avoir une décharge comme héritage.

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Commentaire_supprime a écrit :



À mon avis, cette loi lutte contre quelque chose qui n’existe pas : l’obsolescence programmée.







Exactement, l’obsolescence programmée est un fantasme…

On pourrait même dire que ça tient de cette théorie du complot qu’il est tellement facile d’invoquer pour expliquer tout et n’importe quoi avec des mots simples plutôt que faire l’effort d’appréhender la complexité de notre monde.







Commentaire_supprime a écrit :



Ce concept vise à faire croire que la durée de vie réelle des produits est potentiellement supérieure à celle décidée lors de leur conception, ce qui n’a jamais existé car c’est un non-sens économique : concevoir un produit avec une durée de vie supérieure, ça a un coût dès la fabrication, mobiliser un coût pour ne pas l’utiliser par la suite, c’est foutre de l’argent par la fenêtre.

Effectivement, il y a des problèmes de réparabilité des produits grand public, et cela tient à la conception.







+1000







Commentaire_supprime a écrit :



Le problème surtout, c’est que la main d’œuvre pour réparer coûte cher, ce qui fait que les constructeur préfèrent concevoir du non-réparable que du réparable. Logique, hélas : ils grattent sur les coûts de fabrication, et revendent un produit neuf plutôt que de faire de la plus-value avec le SAV et la réparation.







Je crois que la plupart des gens ont du mal a comprendre que “réparer” est bien plus difficile (et donc couteux) que fabriquer. Et non seulement, c’est difficile mais en plus, c’est techniquement complexe.

Rien que la recherche d’une panne réclame du matériel, des connaissances théoriques et pratiques et une bonne dose d’expérience.

Alors que pour la fabrication de n’importe quoi, il suffit de dire à n’importe qui de visser tel truc avec tel autre le plus vite possible et c’est bon. C’est pour ça qu’on peut se permettre de faire fabriquer en Chine des trucs très complexes par des gens sans éducation payés une misère… Sauf qu’en Chine, les gens commencent à avoir une éducation et envie d’une vie de classe moyenne donc même la Chine commence à sous-traiter.







Commentaire_supprime a écrit :



Ce n’est pas qu’un problème du côté des fabricants : nombre de gens ne veulent pas s’emmerder à réparer parce qu’ils ne sont pas bricoleurs, le pas cher est souvent irréparable parce que, pour qu’il soit pas cher, il faut bien sacrifier quelque chose pour baisser les coûts, sans compter le fait que pour certains produits, il y a la tentation de la mode, le pire en la matière étant le textile.







C’est un “problème” collectif mais c’est tellement plus simple de désigner des boucs émissaires… Sauf que les boucs émissaires sont pas cons et il feront payer le surcroit de législation débile à tout le monde car y’a pas de raisons qu’ils prennent tout dans la tête…. et ils ont bien raison.







Commentaire_supprime a écrit :



C’est tout une logique économique à revoir. Pour ma part, je veux bien réparer, ou faire réparer, les produits grand public que j’utilise, et faire durer le plus possible ceux que j’ai (mon smartphone par exemple, tant que je peux mettre à jour mes applis, que la batterie tient le coup et qu’il ne s’est pas pris un gnon), et je suis prêt à en accepter le surcoût à court terme pour une substantielle économie sur le long terme. Après, il faut que les produits soient réparables le plus possible par les particuliers non formés, et on en est loin. D’autant plus que ça a un coût.







“Réparable”… dans le cadre de l’électronique, ça veut dire tout et n’importe quoi. Y’en a qui voudraient que des smartphones soient aussi faciles a démonter et upgrader que des tours desktop.

Mais bon, pour avoir ce niveau de souplesse, il faut justement une tour (ou quasi)…



Pour de l’electroménager, c’est bien gentil aussi mais y’a quand même de sérieux risques pour la sécurité si la réparation est mal faite. Et si on feu se déclare tout le monde tombe sur le dos du fabricant en qq heures et son image se trouve pourrie pendant des lustres.

On a déjà vu ça avec Apple qui s’est fait pourrir lorsqu’une personne est morte suite à un iphone qui s’est enflammé. Sauf qu’on a appris des mois plus tard à la fin de l’enquete que c’est le cable chinois déguelasse qu’il utilisait qui a déclenché le feu…



Qu’est ce qu’il va se passer quand des dizaines de milliers de foyers vont commencer à réparer eux-même leur machine a laver (avec de sérieuses problèmatiques liées à l’eau et à la puissance électrique), les grille-pains, les fers à repasser, etc ?



Qui va t’on blamer cette fois-ci (pas soi-même ni le “pauvre” particulier qui n’a forcément et évidemment rien à se reprocher) ? Quelle nouvelle cible la théorie du complot va t’elle viser ?







Commentaire_supprime a écrit :



L’obsolescence programmée, c’est vouloir expliquer la relativité générale avec les quatre opérations arithmétiques apprises au primaire. Ça ne peut qu’aboutir à rien.







Non, pour moi, c’est comme essayer de prouver mathématiquement que la terre est plate.

Soit on y arrive pas, soit on fait d’énormes erreurs de calculs…



Ouais, voilà, l’obsolescence programmée, c’est la “théorie de la terre plate” en matière d’économie.









TheKillerOfComputer a écrit :



Définir “montée en gamme” aussi et le type de produits. Entre le tee-shirt made in Bangladesh à 4 € qui tiendra un an, et celui made in France à 40 € probablement plus solide… et bien au final je préfère encore prendre 4 x 10 vu que je n’ai pas la garantie (avant d’essaier) que le plus onéreux va vraiment tenir sur la durée. Or entre perdre 4 € et se prendre la surprise de voir les 40 € disparaître…



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Surtout que le made in france n’est pas toujours synonyme de qualité. C’est surtout un argument commercial pour vendre extrêmement cher des produits qui ne le valent pas.



Dans le genre, il y a Le Slip Français, entreprise qui vend des vêtements prétendument produits en France à des tarifs ridicules: du genre, le slip pour 40 euros, le t-shirt tout simple pour 65 euros,&nbsp; le short de bain pour 120 euros…(mais ils ont fumé quoi pour vendre à ces prix???)

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Le plus drôle, c’est que cet attrape-pigeon marketing marche bien, l’entreprise vient de dépasser les 20 millions de CA









TheKillerOfComputer a écrit :



Définir “montée en gamme” aussi et le type de produits. Entre le tee-shirt made in Bangladesh à 4 € qui tiendra un an, et celui made in France à 40 € probablement plus solide… et bien au final je préfère encore prendre 4 x 10 vu que je n’ai pas la garantie (avant d’essaier) que le plus onéreux va vraiment tenir sur la durée. Or entre perdre 4 € et se prendre la surprise de voir les 40 € disparaître…



quand je prends des t-shirt à 4€, c’est parce que je vais bricoler avec et que je vais les trouer dans les 2 premières heures où je les porterai. Le reste du temps, j’essaie de prendre un truc de qualité minimale. Et en règle générale, je mets principalement des chemises. Je prenais avant du Celio ou des trucs dans la même gamme de prix, ca me durait 2 ans maxi. Maintenant je suis plutôt passé sur des marques plus hdg, je paye 1,5 à 2x plus cher (je profite toujours de promos pour m’habiller), et ca me dure si je n’ai pas de chance “seulement” 4 ans.







KP2 a écrit :



Je te laisse aller voir une famille pauvre qui galère pour acheter un lave-linge d’entree de gamme et lui expliquer que ce sont des nazes qui ne savent pas gérer leur argent si ils n’en prennent pas une qui vaut au moins le double.



Ah bravo, tu as trouvé LE produit où il n’y pas de grosse différence intrinsèque entre une entrée de gamme (et pas bas de gamme, justement ce dont je parlais…) et une hdg.

Sur 99% des autres produits, ton “”“argumentation”“” ne tient pas.









KP2 a écrit :



Exactement, l’obsolescence programmée est un fantasme…

On pourrait même dire que ça tient de cette théorie du complot qu’il est tellement facile d’invoquer pour expliquer tout et n’importe quoi avec des mots simples plutôt que faire l’effort d’appréhender la complexité de notre monde.







Tout à fait. Si tu as un peu de patience, tu peux lire ce que je dis sur le fameux pseudocumentaire d’Arte sur l’obsolescence programmée, à la fin du roman. Certes, c’est un personnage de fiction qui s’exprime, mais les idées sont exactes quand au niveau de l’argumentaire employé (du tmtisfree-like pour te situer). Et encore, j’ai de quoi en rajouter une couche dans le tome suivant…





Je crois que la plupart des gens ont du mal a comprendre que “réparer” est bien plus difficile (et donc couteux) que fabriquer. Et non seulement, c’est difficile mais en plus, c’est techniquement complexe.

Rien que la recherche d’une panne réclame du matériel, des connaissances théoriques et pratiques et une bonne dose d’expérience.

Alors que pour la fabrication de n’importe quoi, il suffit de dire à n’importe qui de visser tel truc avec tel autre le plus vite possible et c’est bon. C’est pour ça qu’on peut se permettre de faire fabriquer en Chine des trucs très complexes par des gens sans éducation payés une misère… Sauf qu’en Chine, les gens commencent à avoir une éducation et envie d’une vie de classe moyenne donc même la Chine commence à sous-traiter.





Tout à fait. Exemple perso, j’ai eu mon chauffe-eau qui est mort il y a de cela un peu plus de dix ans. J’avais le choix entre le remplacer moi-même pour 300 €, et payer un plombier pour le faire pour le double de cette somme. J’ai payé le plombier, et l’engin fonctionne sans incident depuis 2006.



Pour du réparable par des non-bricoleurs comme moi, il faudra passer au modulaire avec des composants critiques sous modules à remplacer. La compacité en prendra un joli coup derrière les oreilles, et les coûts vont faire de même…





C’est un “problème” collectif mais c’est tellement plus simple de désigner des boucs émissaires… Sauf que les boucs émissaires sont pas cons et il feront payer le surcroit de législation débile à tout le monde car y’a pas de raisons qu’ils prennent tout dans la tête…. et ils ont bien raison.





En plus de ne pas avoir le choix, d’un point de vue économique. La durabilité, ça a un coût, ce n’est pas gratuit, contrairement à ce que disent les complotistes.





“Réparable”… dans le cadre de l’électronique, ça veut dire tout et n’importe quoi. Y’en a qui voudraient que des smartphones soient aussi faciles a démonter et upgrader que des tours desktop.

Mais bon, pour avoir ce niveau de souplesse, il faut justement une tour (ou quasi)…



Pour de l’electroménager, c’est bien gentil aussi mais y’a quand même de sérieux risques pour la sécurité si la réparation est mal faite. Et si on feu se déclare tout le monde tombe sur le dos du fabricant en qq heures et son image se trouve pourrie pendant des lustres.

On a déjà vu ça avec Apple qui s’est fait pourrir lorsqu’une personne est morte suite à un iphone qui s’est enflammé. Sauf qu’on a appris des mois plus tard à la fin de l’enquete que c’est le cable chinois déguelasse qu’il utilisait qui a déclenché le feu…



Qu’est ce qu’il va se passer quand des dizaines de milliers de foyers vont commencer à réparer eux-même leur machine a laver (avec de sérieuses problèmatiques liées à l’eau et à la puissance électrique), les grille-pains, les fers à repasser, etc ?



Qui va t’on blamer cette fois-ci (pas soi-même ni le “pauvre” particulier qui n’a forcément et évidemment rien à se reprocher) ? Quelle nouvelle cible la théorie du complot va t’elle viser ?





Tout à fait. Exemple pratique : je fais du modélisme ferroviaire, et je sais très bien que mes compétences en matière de bricolage tendent vers le zéro. Dès qu’il faut faire de la menuiserie ou souder quelque chose, je passe mon tour. Par chance, j’ai des produits prêts à l’emploi qui me permettent de pratiquer ma passion. Ils sont plus chers, mais ils sont techniquement à mon niveau très bas de compétences en matière de travaux manuels.



Franchement, comme travaux chez moi, j’ai ma salle de bains à refaire et le tableau électrique à changer. La première, c’est au-delà de mes capacités, et pour le second, je préfère payer un pro pour des raisons de sécurité.



Pareil pour réparer. S’il faut faire plus que visser, dévisser connecter et déconnecter, je sais pas faire, et je préfère que ce soit un pro qui s’en charge, ou remplacer si pas le choix. Je n’ai pas envie qu’une de mes réparations me père à la gueule sans prévenir.





Non, pour moi, c’est comme essayer de prouver mathématiquement que la terre est plate.

Soit on y arrive pas, soit on fait d’énormes erreurs de calculs…



Ouais, voilà, l’obsolescence programmée, c’est la “théorie de la terre plate” en matière d’économie.





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Je retiens ton exemple, il est plus pertinent que le mien



Il existe peut-être sur NextInpact une sorte de “consensus” pour définir obsolescence programmée comme un mythe complet (ce qui reste à prouver), mais la réalité semble plus nuancée entre le documentaire complotiste d’Arte et le matraquage “ça n’existe pas !” d’une poignée d’Inpactiens qu’on lit à chaque news sur le sujet.



Cette vidéo est d’ailleurs assez intéressante :https://www.youtube.com/watch?v=l8uQYUuykgc



Sans aller jusqu’à une obsolescence gravée dans le marbre, on peut dire que la difficile réparabilité des produits, les mises à jour logicielles qui ralentissent l’utilisation (ou celles qui s’arrêtent prématurément), ou encore la sortie effrénée de nouveaux smartphones “qui sont une révolution” à chaque itération confèrent une sorte d’obsolescence au matériel. Puis il y a le cas à part des imprimantes et de leurs cartouches qui me semble quand même assez douteux…



Concernant tes travaux, j’y suis aussi confronté, je préfère aussi faire appel à des pros, au moins il y a la garantie décennale s’ils font n’importe quoi. <img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



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Ce concept vise à faire croire que la durée de vie réelle des produits est potentiellement supérieure à celle décidée lors de leur conception, ce qui n’a jamais existé car c’est un non-sens économique : concevoir un produit avec une durée de vie supérieure, ça a un coût dès la fabrication, mobiliser un coût pour ne pas l’utiliser par la suite, c’est foutre de l’argent par la fenêtre.&nbsp;

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Faux, ce n’est pas un non-sens Parce que d’une part,&nbsp; figure-toi que pour beaucoup de biens, la durée de vie n’est pas un critère pris en compte au moment de la conception.

Et d’autre part, mettre une pièce en plastique dont on sait pertinemment qu’elle va lâcher au bout de 3 ans, ça coûte moins cher que de mettre la même en métal qui aurait duré 10 ans.

De même, concevoir un circuit imprimé avec&nbsp;un condensateur volontairement trop près d’un radiateur, ce qui va raccourcir&nbsp;sa durée de vie, ça ne coûte pas plus cher que de le déporter de quelques centimètres. Ou de mettre un condo avec une tolérance supérieure.



Je ne dis pas que ça existe partout, dans tous les domaines, pour tous les produits. Croire cela ce serait du complotisme.

Mais croire que ça n’existe pas du tout, ce serait de la naiveté…



Le principal défaut que je vois c’est que ce sont des mesures légales.

On énonce une intention et on interdit… sauf que le capitalisme sait tout à fait gérer ça, c’est le cadre dans lequel le système est né.

Ici il suffit de concevoir des appareils qui seront moins bien une fois réparés et l’ensemble de ces dispositifs devient inopérant. Les consommateurs rachèteront par envie.



Le seul moyen d’organiser la réparabilité et la durabilité c’est la pénurie du neuf.








Commentaire_supprime a écrit :



Je crois que la plupart des gens ont du mal a comprendre que “réparer” est bien plus difficile (et donc couteux) que fabriquer. Et non seulement, c’est difficile mais en plus, c’est techniquement



complexe.        

Rien que la recherche d'une panne réclame du matériel, des connaissances théoriques et pratiques et une bonne dose d'expérience.








Oui enfin bon... il faut tout de même admettre que depuis quelques années dans le domaine électronique / informatique, tout est fait pour rendre les produits de moins en moins réparables... car inaccessibles.      






Les smartphones, tant que ce n'est pas la plaque électronique on peut assez aisément trouver des pièces pour remplacer les défaillantes, genre l'entrée USB et autres. Mais pourquoi les fabricants se sont mis aux adhésifs et à la colle alors que c'était principalement des vis AVANT ? Et quand il y en a, pourquoi des VIS PROPRIETAIRES dans certains cas ?      

&nbsp;

Pourquoi les constructeurs s'acharnent à vouloir faire des ordinateurs portables de moins en moins simples à démonter ? Il fut un temps où on pouvait trouver des modèles dont le ventilateur était accessible par une plaque à l'arrière pour dégager la poussière obstruante, mais maintenant il n'est pas rare que l'on doit TOUT démonter -carte-mère avec- pour faire la même chose. Et je ne parle même pas des modèles fins avec des composants soudés non-remplaçables.





Résultat, il n’est pas rare de voir des utilisateurs utiliser des bombes à air comprimé dans les entrées ventilateur en espérant le dégager… et faire pire au passage.




A défaut d'obsolescence programmé, il y a une irréparabilité programmé et c'est d'autant plus visible que ce n'était pas ainsi auparavant.      






Certaines marques ont des raisons (non acceptables pour autant) de le faire, comme Apple qui a son Apple Care à nous vendre au passage. Mais d'autres pratiquent juste du sabotage à l'encontre des utilisateurs.








CounterFragger a écrit :



Il existe peut-être sur NextInpact une sorte de “consensus” pour définir obsolescence programmée comme un mythe complet (ce qui reste à prouver),







Non, je ne crois pas qu’il y a de consensus ici ni ailleurs d’ailleurs… la seule différence est que ceux qui sont persuadé que l’obsolescence programmée existe ont un argumentaire très limité qui se borne généralement à dire que les grandes entreprises sont des méchantes donc ça prouve bien que c’est vrai.







CounterFragger a écrit :



mais la réalité semble plus nuancée entre le documentaire complotiste d’Arte et le matraquage “ça n’existe pas !” d’une poignée d’Inpactiens qu’on lit à chaque news sur le sujet.







Et effectivement, je fais partie de cette poignée qui pense que ça n’existe pas et je n’hésite pas à le faire savoir. J’estime qu’il ne faut surtout pas propager les théories du complot qui sont déjà bien trop nombreuses et pourrissent notre société… Celle ci en est une parmi d’autre.









CounterFragger a écrit :



Cette vidéo est d’ailleurs assez intéressante :https://www.youtube.com/watch?v=l8uQYUuykgc



Sans aller jusqu’à une obsolescence gravée dans le marbre, on peut dire que la difficile réparabilité des produits, les mises à jour logicielles qui ralentissent l’utilisation (ou celles qui s’arrêtent prématurément), ou encore la sortie effrénée de nouveaux smartphones “qui sont une révolution” à chaque itération confèrent une sorte d’obsolescence au matériel. Puis il y a le cas à part des imprimantes et de leurs cartouches qui me semble quand même assez douteux…







Après, il faut savoir aussi faire la part des choses dans tout cela.

L’obsolescence programmée est une sorte de concept qui considère que c’est un phénomène généralisé. Or, quand je dis que ça n’existe pas, je dis avant tout que non ce n’est pas généralisé.

Mais je suis près à accepter qu’il a pu y avoir des cas particuliers où ça a été fait (même si c’est quasi impossible à prouver). Néanmoins, comme dit plus haut, c’est une pratique économiquement suicidaire… donc peut-être qu’une entreprise au bord du dépot de bilan s’est mise à pratiquer l’obsolescence programmée pour tenter de durer qq mois supplementaires ??

Mais de là à dire que c’est un phénomène global de notre économie mondialisé est totalement absurde. Je crois que c’est plus une espèce d’épouvantail agité par des gens qui se sentent mal ou perdus dans notre monde moderne…



Pour reprendre l’exemple de la machine à laver ou du frigo, on entend toujours des gens dire “bah ! aujourd’hui c’est de la merde, c’est fait exprès. Dans le temps, ça tenait 20 ans minimum”. Sauf que dans le temps, on disait déjà la même chose… Et puis y’a le fameux biais du survivant : pour combien de frigos de grand-mère qui a tenu 20 ans (le frigo, pas la grand-mère), y’a t’il eu de frigos du même modèle qui ont été mis à la benne bien avant ?

Tout la question est là. C’est le taux de panne qui est important, pas les qq survivants dus au hasard… En parlant de frigo, mon petit frigo d’étudiant fin des années 90 est toujours utilisé par mes parents alors qu’on avait acheté le bas de gamme du bas de gamme. Est-ce que ça en fait un “bon frigo” meilleurs que ceux d’aujourd’hui pour autant ? Surement pas. C’est de la daube qui a eu de la chance, point.

Je crois que même chez Packard Bell, en cherchant bien, on doit bien trouver qq PC qui ont réussi a dépasser les 10 ans… et pourtant, PB est et reste de la chiasse. Est-ce qu’on va dire “y’a UN Packard Bell qui a tenu 10 ans dans le bureau de mon oncle DONC Packard Bell est de la qualité ?”. Il faudrait être fou pour tenir ce raisonnement…



En fait, dans toute cette histoire, il ne faut pas oublier que pour un frigo, les prix moyens ont été divisés quasiment par 10 depuis les années 50-60 (à € constants). Alors oui, peut-être que dans les années 60-70, on faisait d’excellents frigos robustes mais pour 3000 ou 4000€ d’aujourd’hui, heureusement qu’ils l’etaient, j’ai envie de dire.

Ca veut juste dire qu’à l’époque, le frigo était un produit de luxe, très cher et très solide, soit, mais reservé aux fortunés. Y’avait pas de bas de gamme en fait.

Aujourd’hui, on a du bas de gamme très abordable (les 1ers prix doivent commencer à 200-250€ je pense) et fatalement, la conception, les matériaux utilisés, le soin apporté au controle qualité NE peut PAS être au même niveau que dans le haut de gamme. Ca n’empeche pas le haut de gamme d’avoir des défauts de fabrication parfois ou même des erreurs de conception mais de là à en tirer des généralisé sur notre monde pourri, c’est idiot.



Pour la réparabilité, c’est complexe comme question car ça dépend entièrement de la personne qui répare. On veut pouvoir rendre un truc réparable par qui ? l’utilisateur directement ou un professionnel ? et un amateur très éclairé ? Et si la réparation est facile mais réclame un outil particulier ?

Le PC tour est “réparable” mais la techno evoluant, les normes évoluent aussi donc au bout de 3 ou 4 ans, quand on doit changer une CM, on change presque la moitié du matos avec. Est-ce vraiment réparable dans ces conditions ?



Et pour le soft, c’est pareil en pire. Sur les PC, effectivement, les perfs brutes évoluent depuis 10-15 ans mais c’est léger donc un vieux PC arrive a faire tourner des OS et des softs récents. D’ailleurs, sur PC, les softs eux-même n’évoluent pas tant que ça non plus…

Mais sur mobile, la situation est largement différente ! En 10 ans, on a du multiplier les perfs par combien ? 30 ? 50 ? 100 peut-être ? Comment peut-on imaginer sérieusement qu’on fasse tourner le meme code sur du matos 20x ou 30x moins puissant même si celui ci n’a que 2 ou 3 ans de plus ?

Et faut voir aussi la masse de truc qu’on fait tourner en tache de fond aujourd’hui sur un mobile par rapport à y’a 5 ou 6 ans…



Et enfin, le renouvellement du matos. Ben ouais mais quelle logique y’aurait il a empecher une entreprise à sortir des nouveaux modèles ? Et quand bien même elle se tient à un ou deux nouveaux modèles par an, ca reste raisonnable… Quand certains constructeurs de mobiles (samsung et d’autres) en pondent 6, 7 voire 10+ parfois…

Et puis bon, actuellement, la liberté d’entreprendre est un pilier aussi fort que la liberté individuelle dans notre société. C’est en partie grâce à ça que nous somme une société très développée et qu’on vit très confortablement. Je trouverais absurde qu’on coupe la branche sur laquelle on est assis…









loser a écrit :



Faux, ce n’est pas un non-sens Parce que d’une part,  figure-toi que pour beaucoup de biens, la durée de vie n’est pas un critère pris en compte au moment de la conception.







Ah ? Et dans quels cas, on se fout de la durée de vie alors ?







loser a écrit :



Et d’autre part, mettre une pièce en plastique dont on sait pertinemment qu’elle va lâcher au bout de 3 ans, ça coûte moins cher que de mettre la même en métal qui aurait duré 10 ans.







Bien sur que ça coute moins cher. Mais quand tu fais un produit quelconque, tu es forcément limité par le prix final que tu veux obtenir donc tu es forcément OBLIGÉ de faire des choix qui vont limiter la durée de vie du produit. Mais l’ingénieur qui fait le choix de tel ou tel matériaux, il le fait pas en ricanant et en se frottant les mains en pensant au joli tour de cochon qu’il est en train de jouer aux clients… c’est débile !

Les mecs ont un budget donné et ils cherche a optimiser la qualité au max en fonction du budget. Parfois, ils peuvent se louper mais c’est pas voulu pour autant !



En fait, ton problème est qu’un produit pas cher est… pas cher quoi…







loser a écrit :



De même, concevoir un circuit imprimé avec un condensateur volontairement trop près d’un radiateur, ce qui va raccourcir sa durée de vie, ça ne coûte pas plus cher que de le déporter de quelques centimètres. Ou de mettre un condo avec une tolérance supérieure.







Pourquoi “volontairement” ? Qu’est ce que tu en sais que c’est si volontaire que ça ?

Ca c’est de la théorie du complot en grand ! c’est ça de prêter des intentions malveillantes à des gens que tu ne connais pas, n’a jamais vu et sans même savoir vaguement qui ça peut être ou quels sont leurs interêts.

Voilà, t’as des préjugés et tu te batis des théories sur les intentions des gens. C’est dingue…







loser a écrit :



Je ne dis pas que ça existe partout, dans tous les domaines, pour tous les produits. Croire cela ce serait du complotisme.

Mais croire que ça n’existe pas du tout, ce serait de la naiveté…







Ben même si on arrive à prouver qq cas par-ci ou par là, ça ne serait carrément pas suffisant pour dire que l’obsolescence programmée existe. Des escrocs, y’en a toujours eu mais ca n’en fait pas un système pour autant.

Et je rappelle qu’on a encore toujours pas prouvé 1 seul cas d’obsolescence programmée actuellement.

Meme chez les fabricants d’imprimantes qui ont quand même des pratiques commerciales très detestables.









TheKillerOfComputer a écrit :



Les smartphones, tant que ce n’est pas la plaque électronique on peut assez aisément trouver des pièces pour remplacer les défaillantes, genre l’entrée USB et autres. Mais pourquoi les fabricants se sont mis aux adhésifs et à la colle alors que c’était principalement des vis AVANT ? Et quand il y en a, pourquoi des VIS PROPRIETAIRES dans certains cas ?









Peut-être parce que ça tient mieux ?

Parce qu’une vis est plus chere ?

Parce qu’une vis prend de la place (et dans un espace ou on compte le moindre mm3, ça compte) ?

Parce que le process industriel est simplifié ?

Parce qu’on veut pas que les gens ouvrent des appareils dont on doit garantir l’étanchéité ?

etc



Tu noteras que ce sont des suppositions.







TheKillerOfComputer a écrit :



Pourquoi les constructeurs s’acharnent à vouloir faire des ordinateurs portables de moins en moins simples à démonter ? Il fut un temps où on pouvait trouver des modèles dont le ventilateur était accessible par une plaque à l’arrière pour dégager la poussière obstruante, mais maintenant il n’est pas rare que l’on doit TOUT démonter -carte-mère avec- pour faire la même chose. Et je ne parle même pas des modèles fins avec des composants soudés non-remplaçables.







Ben ouais mais la finesse est un critère de choix… et visiblement, les gens aiment ça puisque tous les constructeurs sont partis dans cette direction.

Après, si tu veux un tank a ventilos, c’est pas ce qui manque sur le marché.







TheKillerOfComputer a écrit :



Résultat, il n’est pas rare de voir des utilisateurs utiliser des bombes à air comprimé dans les entrées ventilateur en espérant le dégager… et faire pire au passage.

A défaut d’obsolescence programmé, il y a une irréparabilité programmé et c’est d’autant plus visible que ce n’était pas ainsi auparavant.







Mais mets toi à la place d’une marque. Qu’est ce qu’elle voit dans ses stats et ses études de marché ?

98% des gens n’ont rien à foutre si c’est réparable parce que c’est le prix qui compte. Et dans les 2% qui restent, y’en a les 34 qui passeront de toute façon par le support officiel.

Alors pourquoi elle irait se casser le cul a complexifier sa conception, ses process industriels, ses chaines d’approvisionnement, sa gestion des stocks pour qq pouillèmes de geeks qui veulent bricoler 3 trucs eux-memes ?







TheKillerOfComputer a écrit :



Certaines marques ont des raisons (non acceptables pour autant) de le faire, comme Apple qui a son Apple Care à nous vendre au passage. Mais d’autres pratiquent juste du sabotage à l’encontre des utilisateurs.







Ah ça, il est évident qu’une entreprise à tout interet à escroquer ses clients pour avoir du succès… ou pas.





Enfin, le Sénat a interdit «&nbsp;toute publicité ou action de

communication commerciale incitant à dégrader des produits en état

normal de fonctionnement et à empêcher leur réemploi ou réutilisation&nbsp;». Objectif&nbsp;: s’attaquer à l’aspect marketing de l’obsolescence programmée.



Ça s’appliquera aussi quand les autorités nous forceront à mettre à la casse des véhicules diesel en parfait état de marche (et souvent parfaitement entretenus aussi) pour les remplacer par des voitures électriques ?








TheKillerOfComputer a écrit :



Et le vieux produit on l’enterre, ça se recyclera tout seul alors que la panne était sûrement dûe à presque rien <img data-src=" />





L’enfouissement est ce qui revient le moins cher, c’est donc économique et comme ça évite le gaspillage de ressources qu’on pourra utiliser ailleurs, c’est écologique. QED.









TheKillerOfComputer a écrit :



Tu as raison, le capitalisme fonctionne de cette manière. La question serait “est-ce une bonne chose ?”. Quand on voit la quantité de solvants requis pour faire un smartphone, je préfère faire durer le mien autant que possible.





Ta question n’est pas pertinente (c’est un jugement). Celle que le capitalisme se pose et résout tous les jours est quantitative : comment produire moins cher, en entrée comme en sortie ?









KP2 a écrit :



Peut-être parce que ça tient mieux ?

Parce qu’une vis est plus chere ?

Parce qu’une vis prend de la place (et dans un espace ou on compte le moindre mm3, ça compte) ?

Parce que le process industriel est simplifié ?

Parce qu’on veut pas que les gens ouvrent des appareils dont on doit garantir l’étanchéité ?

etc



Tu noteras que ce sont des suppositions.



&nbsp;

Et fort heureusement car de mon expérience, la colle tenir mieux que des vis ça me fait doucement rigoler.



« Garantir l’étanchéité » est une excuse qui m’agaçe car elle revient souvent contre les pro-batteries amovibles alors qu’un smartphone/ordinateur portable n’est pas fait pour être emmené à la plage/piscine. Si vous avez besoin à tout prix d’avoir votre portable sur vous en toute situation, c’est que vous avez un problème et ça ne vient pas de l’équipement.





Ben ouais mais la finesse est un critère de choix… et visiblement, les gens aiment ça puisque tous les constructeurs sont partis dans cette direction.

Après, si tu veux un tank a ventilos, c’est pas ce qui manque sur le marché.



Et les mêmes utilisateurs se plaignent que ça manque de prises USB/autres après achat <img data-src=" /> On me l’a déjà faite celle-là.



L’ennui est que l’on peut vendre de la merde, ça se vendra quand même. Si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas de Gearbest et similaires. A un moment peut-être faudrait-il faire remonter le niveau de force.





Mais mets toi à la place d’une marque. Qu’est ce qu’elle voit dans ses stats et ses études de marché ?



98% des gens n’ont rien à foutre si c’est réparable parce que c’est le prix qui compte. Et dans les 2% qui restent, y’en a les 34 qui passeront de toute façon par le support officiel.

Alors pourquoi elle irait se casser le cul a complexifier sa conception, ses process industriels, ses chaines d’approvisionnement, sa gestion des stocks pour qq pouillèmes de geeks qui veulent bricoler 3 trucs eux-memes ?



Les smartphones pénibles à réparer sont très souvent les haut-de-gamme comme le Samsung S10. Et que je sache, il est très cher donc je serai curieux de voir que 98 % s’en foute, et en quoi rajouter quelques vis poserait problème ?



Il n’empêche en attendant que malgré un discours de plus en plus écologique et pro-réparation ces 5 dernières années, l’électronique fait l’exact contraire et empire avec le temps. Mon S4 est de 2013 et est plus accessible que les modernes.



Oui je suis un vieux con, mais à l’époque c’était vraiment mieux.





Ah ça, il est évident qu’une entreprise à tout interet à escroquer ses clients pour avoir du succès… ou pas.



Facebook malgré ses affaires, personne ne le quitte.



Apple, vu que des gens sont capables de faire une file indienne des heures avant l’ouverture du magasin Apple pour la sortie du nouveau modèle au point même d’accueillir avec applaudissement les employés à leur arrivée (oui j’ai gardé un trauma de cette vidéo)…



Oui, oui oui, une entreprise peut escroquer ses clients pour avoir du succès, si tant est que son image de marque a été soigneusement travaillé ça ne pose aucun problème.

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tmtisfree a écrit :



L’enfouissement est ce qui revient le moins cher, c’est donc économique et comme ça évite le gaspillage de ressources qu’on pourra utiliser ailleurs, c’est écologique. QED.





Sûr qu’enterrer des produits toxiques capable de polluer des nappes phréatiques pour des siècles est écologique. Ah oui c’est vrai, on est vendredi, j’avais déjà zappé <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Pour du réparable par des non-bricoleurs comme moi, il faudra passer au modulaire avec des composants critiques sous modules à remplacer. La compacité en prendra un joli coup derrière les oreilles, et les coûts vont faire de même…



Sur ce point, on a les Fairphone pour les téléphones mobiles. Le 3 est relativement abouti, le format est tout à fait correct pour un mobile (même si bien entendu il reste loin des cadors), il n’y a que le prix qui reste choquant : lancement à 450€ d’un produit dont les caractéristiques devraient plutôt le placer à 250-300…









TheKillerOfComputer a écrit :



Et fort heureusement car de mon expérience, la colle tenir mieux que des vis ça me fait doucement rigoler.







Les colles industriels, c’est pas les colles pour écolier que tu trouves dans les supermarchés non plus…

Quand Apple a utilisé de la colle pour la premiere fois dans ses macbook pro, iFixit en a chié comme un russe pour sortir la batterie. Ils sont allés jusqu’a utiliser une décapeuse si je me souviens bien.

Aujourd’hui, ils galerent moins car ils sont mieux équipés mais ils continuent de pester contre la colle. C’est que ça tient quoi…







TheKillerOfComputer a écrit :



« Garantir l’étanchéité » est une excuse qui m’agaçe car elle revient souvent contre les pro-batteries amovibles alors qu’un smartphone/ordinateur portable n’est pas fait pour être emmené à la plage/piscine. Si vous avez besoin à tout prix d’avoir votre portable sur vous en toute situation, c’est que vous avez un problème et ça ne vient pas de l’équipement.







Ah mais ça, c’est pas à toi de juger les envies et les besoins des autres. C’est trop facile de nier les critères de choix des autres pour appuyer ton argumentation…

En attendant, que tu sois d’accord ou non, l’étanchéité est un critère de choix, de + en + important d’ailleurs, et ça amène des contraintes de conception. Que tu aimes ça ou pas, c’est comme ça.







TheKillerOfComputer a écrit :



Et les mêmes utilisateurs se plaignent que ça manque de prises USB/autres après achat <img data-src=" /> On me l’a déjà faite celle-là.







Ouais… on peut pas demander aux gens d’être toujours cohérents.







TheKillerOfComputer a écrit :



L’ennui est que l’on peut vendre de la merde, ça se vendra quand même. Si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas de Gearbest et similaires. A un moment peut-être faudrait-il faire remonter le niveau de force.



Les smartphones pénibles à réparer sont très souvent les haut-de-gamme comme le Samsung S10. Et que je sache, il est très cher donc je serai curieux de voir que 98 % s’en foute, et en quoi rajouter quelques vis poserait problème ?







Tu tournes en rond dans tes questions…







TheKillerOfComputer a écrit :



Il n’empêche en attendant que malgré un discours de plus en plus écologique et pro-réparation ces 5 dernières années, l’électronique fait l’exact contraire et empire avec le temps. Mon S4 est de 2013 et est plus accessible que les modernes.



Oui je suis un vieux con, mais à l’époque c’était vraiment mieux.







Pourtant, quand je vois des boites comme Apple qui annoncent supporter officiellement ses téléphones pendant 5-6 ans, je trouve ça plutot classe… Mais bon Apple c’est du haut de gamme et ce genre de chose se paie.

Dans le bas de gamme, c’est pas près d’arriver.







TheKillerOfComputer a écrit :



Facebook malgré ses affaires, personne ne le quitte.







Comme quoi, les gens ne sont pas si attachés que ça à leur vie privée… ou alors ils n’en comprennent pas encore assez les implications. Ou alors “l’effet réseau” est encore plus fort.







TheKillerOfComputer a écrit :



Apple, vu que des gens sont capables de faire une file indienne des heures avant l’ouverture du magasin Apple pour la sortie du nouveau modèle au point même d’accueillir avec applaudissement les employés à leur arrivée (oui j’ai gardé un trauma de cette vidéo)…







Et alors ?

Une parade a Disneyland est traumatisant pour toi ? Pourtant, c’est du meme niveau…







TheKillerOfComputer a écrit :



Oui, oui oui, une entreprise peut escroquer ses clients pour avoir du succès, si tant est que son image de marque a été soigneusement travaillé ça ne pose aucun problème.







C’est pas très correct de mettre les affaires de FB et les applaudissements d’Apple sur le même niveau pour parler d’escroquerie.







TheKillerOfComputer a écrit :



Sûr qu’enterrer des produits toxiques capable de polluer des nappes phréatiques pour des siècles est écologique. Ah oui c’est vrai, on est vendredi, j’avais déjà zappé <img data-src=" />







Ca, c’est le problème de la gestion des déchets. C’est encore un autre sujet de discussion à part entière.









Patch a écrit :



Sur ce point, on a les Fairphone pour les téléphones mobiles. Le 3 est relativement abouti, le format est tout à fait correct pour un mobile (même si bien entendu il reste loin des cadors), il n’y a que le prix qui reste choquant : lancement à 450€ d’un produit dont les caractéristiques devraient plutôt le placer à 250-300…







Ben ça, c’est l’effet combiné petits volumes + conception modulaire.

Et encore, c’est plutot raisonnable…









KP2 a écrit :



Ben ça, c’est l’effet combiné petits volumes + conception modulaire.

Et encore, c’est plutot raisonnable…



Je n’ai pas dit le contraire. Mais c’est clairement un gros frein à son achat, même pour qqu’un qui veut laisser une empreinte la plus basse possible <img data-src=" />









Patch a écrit :



Je n’ai pas dit le contraire. Mais c’est clairement un gros frein à son achat, même pour qqu’un qui veut laisser une empreinte la plus basse possible <img data-src=" />







Ben ouais… ça montre que la modularité est un critère très secondaire pour beaucoup de gens…

A partir de là, pourquoi un grand constructeur irait se casser le cul pour ça alors que ça ne lui apportera pratiquement rien en business supplémentaire ?

Y’a plein de gens qui ont du mal a piger ce fonctionnement et qui preferent croire que les constructeurs sont des mechants pas beaux. Mais dans la même situation, ils feraient la même chose parce que c’est raisonnable et logique.









KP2 a écrit :



Ben ouais… ça montre que la modularité est un critère très secondaire pour beaucoup de gens…

A partir de là, pourquoi un grand constructeur irait se casser le cul pour ça alors que ça ne lui apportera pratiquement rien en business supplémentaire ?

Y’a plein de gens qui ont du mal a piger ce fonctionnement et qui preferent croire que les constructeurs sont des mechants pas beaux. Mais dans la même situation, ils feraient la même chose parce que c’est raisonnable et logique.



Les constructeurs ne sont pas forcément considérés comme des méchants pas beaux. Mais ca fait des décenies qu’on a été biberonné au (quasi-)tout jetable sur la grosse majorité des produits vendus (en amplifiant le truc dans certains domaines, les mobiles notamment où pour la plupart on n’a même plus la possibilité de changer la batterie nous-même, ou la coque externe (qu’on pouvait changer pour personnaliser, mais qui permettait au passage de la remplacer quand elle prenait des chocs un peu trop grands et qu’elle cassait), du coup revenir à des produits modulaires et/ou réparables par soi-même reste compliqué, du moins pour le démarrage. Surtout quand la majorité des gens sont comme CS, des non-bricoleurs totaux <img data-src=" />









KP2 a écrit :



Ah ? Et dans quels cas, on se fout de la durée de vie alors ?







+1. J’aimerai bien le savoir, d’autant plus qu’un appareil qui claque avant la fin de sa durée de garantie, c’est une perte pour le fabricant (coût du remplacement à prendre en charge dans le cadre de la garantie légale).



Donc, minima minimorum, on prévoit une durée de vie supérieure à la garantie légale en utilisation normale.





Bien sur que ça coute moins cher. Mais quand tu fais un produit quelconque, tu es forcément limité par le prix final que tu veux obtenir donc tu es forcément OBLIGÉ de faire des choix qui vont limiter la durée de vie du produit. Mais l’ingénieur qui fait le choix de tel ou tel matériaux, il le fait pas en ricanant et en se frottant les mains en pensant au joli tour de cochon qu’il est en train de jouer aux clients… c’est débile !

Les mecs ont un budget donné et ils cherche a optimiser la qualité au max en fonction du budget. Parfois, ils peuvent se louper mais c’est pas voulu pour autant !



En fait, ton problème est qu’un produit pas cher est… pas cher quoi…





La première chose que demande le service marketing au bureau d’étude, c’est “faites tel produit pour un prix public de vente TTC de X €”. À partir de cela, les ingés se démerdent pour tenir le prix et avoir un produit qui ne sera pas mort au bout de trois mois d’utilisation. Ça passe, entre autres, par remplacer les vis par de la colle parce que ça coûte moins cher à l’assemblage, par exemple.





Pourquoi “volontairement” ? Qu’est ce que tu en sais que c’est si volontaire que ça ?

Ca c’est de la théorie du complot en grand ! c’est ça de prêter des intentions malveillantes à des gens que tu ne connais pas, n’a jamais vu et sans même savoir vaguement qui ça peut être ou quels sont leurs interêts.

Voilà, t’as des préjugés et tu te batis des théories sur les intentions des gens. C’est dingue…



Ben même si on arrive à prouver qq cas par-ci ou par là, ça ne serait carrément pas suffisant pour dire que l’obsolescence programmée existe. Des escrocs, y’en a toujours eu mais ca n’en fait pas un système pour autant.

Et je rappelle qu’on a encore toujours pas prouvé 1 seul cas d’obsolescence programmée actuellement.

Meme chez les fabricants d’imprimantes qui ont quand même des pratiques commerciales très detestables.





Pour les imprimantes, les fabricants ont intérêt à ce qu’elles durent, parce qu’ils gagnent rien dessus ! 20 ou 30 € une imprimante jet d’encre, rien que le coût de la logistique pour la mettre en magasin est supérieur, c’est pas possible de gratter quoi que ce soit dessus.



Les fabricants ont choisi de vendre des imprimantes à ultra bon marché et de se rattraper sur les consommables. Le seul vrai problème, c’est qu’ils ne l’ont pas expliqué au grand public.









Commentaire_supprime a écrit :



Pour les imprimantes, les fabricants ont intérêt à ce qu’elles durent, parce qu’ils gagnent rien dessus ! 20 ou 30 € une imprimante jet d’encre, rien que le coût de la logistique pour la mettre en magasin est supérieur, c’est pas possible de gratter quoi que ce soit dessus.



Les fabricants ont choisi de vendre des imprimantes à ultra bon marché et de se rattraper sur les consommables. Le seul vrai problème, c’est qu’ils ne l’ont pas expliqué au grand public.



Ces imprimantes, c’est encore pire : à moins de faire des têtes d’impression intégrées aux cartouches, si on ne s’en sert pas de qques temps, la tête se bouche et il n’est plus possible d’imprimer correctement. Bonne pour la poubelle, et rachat d’une neuve…

Depuis que je suis passé à une laser, je n’ai plus ce problème : elle m’a coûté 80€ il y a 8 ans, et c’est tout (il y a juste le toner que je devrai bientôt changer car quasi vide). Nettement plus rentable qu’une imprimante à 30-40€ rachetée tous les 2 ans, ou même une au même prix mais dont il aura fallu remplir/remplacer les cartouches régulièrement.









Patch a écrit :



Ces imprimantes, c’est encore pire : à moins de faire des têtes d’impression intégrées aux cartouches, si on ne s’en sert pas de qques temps, la tête se bouche et il n’est plus possible d’imprimer correctement. Bonne pour la poubelle, et rachat d’une neuve…

Depuis que je suis passé à une laser, je n’ai plus ce problème : elle m’a coûté 80€ il y a 8 ans, et c’est tout (il y a juste le toner que je devrai bientôt changer car quasi vide). Nettement plus rentable qu’une imprimante à 30-40€ rachetée tous les 2 ans, ou même une au même prix mais dont il aura fallu remplir/remplacer les cartouches régulièrement.







J’ai fait le même choix, à peu près à la même date, et mêmes conséquences.



Par contre, j’en suis à ma troisième cartouche. Ça part vite quand tu imprimes des livres de 400 pages avec…

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Commentaire_supprime a écrit :



J’ai fait le même choix, à peu près à la même date, et mêmes conséquences.



Par contre, j’en suis à ma troisième cartouche. Ça part vite quand tu imprimes des livres de 400 pages avec…

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Tu m’étonnes… <img data-src=" />

40€ (hors fdp) la cartouche compatible 1600 pages, je pense que je m’en sors encore bien, surtout qu’à moins d’une panne imprimante elle va me faire encore qques années <img data-src=" />









TheKillerOfComputer a écrit :



Sûr qu’enterrer des produits toxiques capable de polluer des nappes phréatiques pour des siècles est écologique. Ah oui c’est vrai, on est vendredi, j’avais déjà zappé <img data-src=" />





Ce n’est pas un enterrement, c’est un enfouissement : il est pratiquement impossible de polluer une nappe, mais à titre de précaution supplémentaire on installe des géomembranes. Il vaudrait mieux s’informer avant de débiter des sottises.









KP2 a écrit :



Ah ? Et dans quels cas, on se fout de la durée de vie alors ?





A peu près tous les produits pas chers/bas de gamme, quel que soit le domaine. Et ça a bien été intégré par le consommateur…

Personne ne s’attend à ce qu’une paire de chaussures payée 50 balles dure 5 ans.

Un produit hi-tech dépassé en 2-3 ans n’a pas besoin de durer 10 ans.

Une machine à laver à 300 balles, c’est “normal” qu’elle lâche au bout de 5 ans.

etc

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KP2 a écrit :



Bien sur que ça coute moins cher. Mais quand tu fais un produit quelconque, tu es forcément limité par le prix final que tu veux obtenir donc tu es forcément OBLIGÉ de faire des choix qui vont limiter la durée de vie du produit. Mais l’ingénieur qui fait le choix de tel ou tel matériaux, il le fait pas en ricanant et en se frottant les mains en pensant au joli tour de cochon qu’il est en train de jouer aux clients… c’est débile !

Les mecs ont un budget donné et ils cherche a optimiser la qualité au max en fonction du budget. Parfois, ils peuvent se louper mais c’est pas voulu pour autant !



En fait, ton problème est qu’un produit pas cher est… pas cher quoi…





Mon commentaire était surtout en réponse à celui de CS qui disait que l’obsolescence programmée n’existait pas, puisque ça coûtait PLUS cher de concevoir un produit avec une durée de vie limitée.

Je dis que non, il suffit juste de concevoir son produit “normalement”, en s’arrangeant pour que des pièces lâchent avant le reste, mais après l’expiration de la garantie. Et que ça coûte moins cher.

Et pour ce qui est d’optimiser la qualité, je persiste à dire que ce n’est pas l’objectif des fabricants, pour tout ce qui est des produits bas de gamme.



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KP2 a écrit :



Pourquoi “volontairement” ? Qu’est ce que tu en sais que c’est si volontaire que ça ?

Ca c’est de la théorie du complot en grand ! c’est ça de prêter des intentions malveillantes à des gens que tu ne connais pas, n’a jamais vu et sans même savoir vaguement qui ça peut être ou quels sont leurs interêts.

Voilà, t’as des préjugés et tu te batis des théories sur les intentions des gens. C’est dingue…





Je reviens à mon exemple des condensateurs placés trop près des radiateurs, chez un certain constructeur de téléviseurs coréen: ces produits high-tech sont conçus par des ingénieurs de pointe assistés par des logiciels de pointe, qui feraient des erreurs même pas dignes d’un étudiant en 1ere année de BTS électronique? J’ai du mal à y croire…

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KP2 a écrit :



Ben même si on arrive à prouver qq cas par-ci ou par là, ça ne serait carrément pas suffisant pour dire que l’obsolescence programmée existe. Des escrocs, y’en a toujours eu mais ca n’en fait pas un système pour autant.

Et je rappelle qu’on a encore toujours pas prouvé 1 seul cas d’obsolescence programmée actuellement.

Meme chez les fabricants d’imprimantes qui ont quand même des pratiques commerciales très detestables.





Je pense au contraire que c’est un système. C’est même LE système. Le système, c’est à dire l’économie capitaliste, a intérêt à ce que tu rachètes le plus souvent possible. Y compris l’Etat, d’ailleurs, via la TVA…



&nbsp;

Et puis il faudrait peut-être se mettre d’accord sur les termes: un produit obsolète est un produit qui fonctionne. Un produit en panne prématurément parce qu’il a été conçu pour n’est pas un produit obsolète.









TheKillerOfComputer a écrit :



Apprendre aux gosses à réparer… mouais.







Quand j’étais au collège, en “EMT” (éducation manuelle et technique), on a appris à diagnostiquer et réparer des pannes usuelles. Remplacer le cordon d’alimentation d’un fer à repasser, changer le joint d’un robinet, tester et changer un fusible, un interrupteur…



C’est basique mais réparer le fer à repasser, c’est une chance pour une femme d’avoir un vrai cadeau.<img data-src=" />



Pareil, je suis passé au laser il y a plus de dix ans (une première N&B qui a encore le toner d’origine, et depuis 3 ans une couleur multifonction, toujours avec les toners d’origine) et c’est un achat hautement rentabilisé par rapport à la jet d’encre qui a ses cartouches séchées tous les 2 mois pour 100€ de remplacement cumulé. Et qui crame 10% à chaque cycle de nettoyage.



J’essaye de convaincre mon entourage à chaque fois. Les jets d’encres et imprimantes photo n’ont aucun intérêt pour le grand public, personne n’en imprime assez pour rentabiliser le coût du matos et des consos. Aller faire imprimer ses photos chez un pro ou sur les bornes disponibles en supermarché est plus rentable.








loser a écrit :



Un produit hi-tech dépassé en 2-3 ans n’a pas besoin de durer 10 ans.



Mon PC portable a 10 ans. Il vient à peine de lâcher, et encore c’est uniquement parce qu’il a un défaut de conception (puce graphique mal refroidie. Si j’ai le malheur d’utiliser l’accélération graphique, il plante lamentablement dans les 10 secondes qui suivent)…

PS : un produit high-tech est déjà dépassé lors de son achat, pas 2-3 ans après.







loser a écrit :



Une machine à laver à 300 balles, c’est “normal” qu’elle lâche au bout de 5 ans.

etc



La mienne a 9 ans, celle de mon père est encore plus vieille (et elles tournent pas mal). Aucune des 2 n’a coûté 300€… Elles seraient donc “anormales”? <img data-src=" />









loser a écrit :



A peu près tous les produits pas chers/bas de gamme, quel que soit le domaine. Et ça a bien été intégré par le consommateur…

Personne ne s’attend à ce qu’une paire de chaussures payée 50 balles dure 5 ans.

Un produit hi-tech dépassé en 2-3 ans n’a pas besoin de durer 10 ans.

Une machine à laver à 300 balles, c’est “normal” qu’elle lâche au bout de 5 ans.

etc







OK mais tu veux en venir où alors ?

Visiblement, tu es aussi d’accord pour dire que la problématique de la durée de vie est intrinsèque au cout et non pas à une soit-disante malveillance des constructeur…

 





loser a écrit :



Mon commentaire était surtout en réponse à celui de CS qui disait que l’obsolescence programmée n’existait pas, puisque ça coûtait PLUS cher de concevoir un produit avec une durée de vie limitée.







Non, ce n’est pas ce qu’il dit. Il dit qu’il y a un curseur à placer entre la durée de vie d’un produit et la gestion des retours. Sachant qu’une limite légale existe pour donner un seuil à partir duquel la gestion des retours n’est plus obligatoire.







loser a écrit :



Je dis que non, il suffit juste de concevoir son produit “normalement”, en s’arrangeant pour que des pièces lâchent avant le reste, mais après l’expiration de la garantie. Et que ça coûte moins cher.

Et pour ce qui est d’optimiser la qualité, je persiste à dire que ce n’est pas l’objectif des fabricants, pour tout ce qui est des produits bas de gamme.







La qualité, c’est pas une notion absolue. Même un produit bas de gamme possède un niveau de qualité. Faible, certes, mais existant. Et la qualité a un cout qu’on essaye d’optimiser. Voilà.

Après, c’est aux consommateurs de faire leur choix et on peut pas dire que le choix manque quelque soit le type de produit.



 





loser a écrit :



Je reviens à mon exemple des condensateurs placés trop près des radiateurs, chez un certain constructeur de téléviseurs coréen: ces produits high-tech sont conçus par des ingénieurs de pointe assistés par des logiciels de pointe, qui feraient des erreurs même pas dignes d’un étudiant en 1ere année de BTS électronique? J’ai du mal à y croire…







Et bien, trouve s’en un et demande lui pourquoi ça a été fait comme ça. Je suis persuadé qu’il y a une bonne raison autre que le sabotage.

 





loser a écrit :



Je pense au contraire que c’est un système. C’est même LE système. Le système, c’est à dire l’économie capitaliste, a intérêt à ce que tu rachètes le plus souvent possible. Y compris l’Etat, d’ailleurs, via la TVA…







Oui voilà. En fait, ton problème n’est pas l’obsolescence soit-disant programmée mais notre système économique et social. Pour moi, tu fais partie de ces gens qui se sentent perdus là dedans et qui pensent sincèrement qu’un système non libéral (et donc contraignant les Libertés fondamentales) serait une meilleure solution. Tu rêves d’une dictature “éclairée”, quoi…



Mais ce que je trouve incroyable dans cette pensée est que ça a déjà essayé une bonne 15aine de fois dans le monde depuis 150 ans et ça s’est effondré à chaque fois dans des bains de sangs inimaginables. C’est vraiment ça que tu veux ? Qu’est ce qui te fait imaginer que ça se passera mieux la prochaine fois ?



&nbsp;J’ai l’impression que tu voudrais me contredire, mais qu’au lieu d’argumenter&nbsp;tu fais semblant de ne pas comprendre et me réponds par des anecdotes qui n’invalident en rien ce que je raconte. On va donc en rester là.

Je vais perdre encore quelques minutes pour t’expliquer que j”écris” &lt;&lt; “normal” &gt;&gt; avec des guillemets c’est pour marquer que cette affirmation se place “dans l’esprit du consommateur”, comme indiqué dans mon commentaire.

De plus,&nbsp;si le consommateur trouverait “normal” qu’une machine bas de gamme lâche au bout de 5 ans, il ne trouverait pas forcément “anormal” qu’elle dure plus longtemps.

Bon WE <img data-src=" />








SebGF a écrit :



Pareil, je suis passé au laser il y a plus de dix ans (une première N&B qui a encore le toner d’origine, et depuis 3 ans une couleur multifonction, toujours avec les toners d’origine) et c’est un achat hautement rentabilisé par rapport à la jet d’encre qui a ses cartouches séchées tous les 2 mois pour 100€ de remplacement cumulé. Et qui crame 10% à chaque cycle de nettoyage.



J’essaye de convaincre mon entourage à chaque fois. Les jets d’encres et imprimantes photo n’ont aucun intérêt pour le grand public, personne n’en imprime assez pour rentabiliser le coût du matos et des consos. Aller faire imprimer ses photos chez un pro ou sur les bornes disponibles en supermarché est plus rentable.







Pareil. Mon message est simple : jet d’encre = technologie obsolète, à fuir, peu importe l’utilisation. Une laser couleur à 300 € coûtera toujours moins cher en coût total de possession qu’une laser.



J’avais fait un calcul sur cinq ans d’utilisation avec une imprimante jet d’encre et une imprimante laser. Pour 18000 copies en cinq an, l’imprimante jet d’encre a un coût total de possession de 1800 €. La laser, à prestations équivalentes, a un coût de 800 €. Plus de deux fois moins. Et j’ai compté l’autonomie théorique par cartouche d’encre de la jet d’encre, ce qui l’avantage plus qu’autre chose dans le calcul du prix total de possession.



Basé sur les prix publics TTC chez Matériel pour les imprimantes et leurs consommables, prix pour une jet d’encre d’entrée de gamme et une laser NB premier prix.









KP2 a écrit :



OK mais tu veux en venir où alors ?

Visiblement, tu es aussi d’accord pour dire que la problématique de la durée de vie est intrinsèque au cout et non pas à une soit-disante malveillance des constructeur…



 



Nous sommes donc d’accord pour constater que la durabilité a un prix.





Non, ce n’est pas ce qu’il dit. Il dit qu’il y a un curseur à placer entre la durée de vie d’un produit et la gestion des retours. Sachant qu’une limite légale existe pour donner un seuil à partir duquel la gestion des retours n’est plus obligatoire.





Le prends pas pour toi, tu as parfaitement compris ce qui suit, mais en bon fils de prof, j’aime bien reprendre de façon concrète un point que j’ai insuffisamment expliqué.



Le mythe de l’obsolescence programmée veut que les constructeurs de matériel grand public conçoivent délibérément du matériel avec, par exemple, une durée de vie par construction de 10 ans, et qu’ils le sabotent ensuite (je n’ai pas d’autre verbe plus adapté pour décrire ce fantasme) pour qu’il tienne en fait cinq ans.



J’avais expliqué que c’était inepte, parce que le matériel qui peut durer 10 ans par conception coûtera plus cher à produire que le matériel qui dure cinq ans. Et fera moins gagner, voire perdre, des sous aux fabricants.



À la place, ils conçoivent du matériel qui, au lieu de coûter 400 € prix public TTC et durer 10 ans, coûter 200 € prix public TTC et, par conséquence, durera au moins plus que les deux ans de garantie légale. C’est moins cher à fabriquer, ça rapporte plus, ça correspond à une demande du public et ça rapporte plus au fabricant que de dégrader du matériel qui peut durer dix ans pour qu’il ne tienne que cinq.



Après, si on met une pièce plastique à la place d’une pièce en métal et que ça a pour conséquence de faire durer la machine deux fois moins longtemps, c’est surtout parce que la pièce en plastique coûte deux à dix fois moins cher, et que ça permet de tenir l’objectif de marge brute/prix de vente TTC du fabricant.





Et bien, trouve s’en un et demande lui pourquoi ça a été fait comme ça. Je suis persuadé qu’il y a une bonne raison autre que le sabotage.





Ne jamais imputer à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence… Si ça se trouve, c’est peut-être parce que rapprocher les composants permettait une économie substantielle sur la forme de la caisse des téléviseurs en question. En plasturgie, plus un moule est complexe, plus il coûte cher, et plus les pièces qui en sortiront coûteront cher, entre la perte de productivité due au temps d’injection et de démoulage supérieur à ce qu’on peut obtenir avec un moule plus simple, et les mêmes durées avec sa version plus compliquée.



Si tu grattes mettons 5% sur ce poste avec un moule plus simple, plus rapide à remplir, refroidir puis démouler, sur des centaines de milliers d’exemplaires produits, ça va faire mucho dinero en plus pour le fabricant. Samsung, vu qu’il s’agit d’eux, a dû faire le calcul entre la perte de durée de vie et le gain en coût de fabrication, et ont arbitré en faveur du second. C’est une hypothèse rationnelle parmi tant d’autres, ce sont des humains qui conçoivent le matériel, et ils peuvent faire des conneries…



Après, la concurrence existe, ils n’ont pas le monopole de vente des téléviseurs et écrans d’ordinateurs. S’ils font de la camelote bashée par toutes les associations de consommateurs, à un moment, il faut avoir deux neurones en état de marche, et les utiliser pour aller voir ailleurs. Tant qu’ils vendent leurs produits, ils auraient tort de changer quoi que ce soit.









KP2 a écrit :



OK mais tu veux en venir où alors ?

Visiblement, tu es aussi d’accord pour dire que la problématique de la durée de vie est intrinsèque au cout et non pas à une soit-disante malveillance des constructeur…&nbsp;&nbsp;

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Nulle part, je répondais juste à ta question <img data-src=" />







KP2 a écrit :



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Non, ce n’est pas ce qu’il dit. Il dit qu’il y a un curseur à placer entre la durée de vie d’un produit et la gestion des retours. Sachant qu’une limite légale existe pour donner un seuil à partir duquel la gestion des retours n’est plus obligatoire.&nbsp;

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Ma citation de CS ne concernait que la partie “conception”, le reste n’est venu que plus tard.&nbsp;De plus, mais j’aurais probablement dû le préciser, je parlais de la durée de vie au-delà de la garantie légale.

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KP2 a écrit :



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Après, c’est aux consommateurs de faire leur choix et on peut pas dire que le choix manque quelque soit le type de produit.&nbsp;

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Le problème c’est que le choix du consommateur n’est souvent (TRES souvent) pas éclairé,&nbsp;contraint par son budget, ou alors dicté par d’autres critères que celui de la qualité/durabilité.



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KP2 a écrit :



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Et bien, trouve s’en un et demande lui pourquoi ça a été fait comme ça. Je suis persuadé qu’il y a une bonne raison autre que le sabotage.&nbsp;

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Le stagiaire, bien sûr…

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KP2 a écrit :



OK mais tu veux en venir où alors ?

Visiblement, tu es aussi d’accord pour dire que la problématique de la durée de vie est intrinsèque au cout et non pas à une soit-disante malveillance des constructeur…&nbsp;&nbsp;

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Oui voilà. En fait, ton problème n’est pas l’obsolescence soit-disant programmée mais notre système économique et social. Pour moi, tu fais partie de ces gens qui se sentent perdus là dedans et qui pensent sincèrement qu’un système non libéral (et donc contraignant les Libertés fondamentales) serait une meilleure solution. Tu rêves d’une dictature “éclairée”, quoi…



Mais ce que je trouve incroyable dans cette pensée est que ça a déjà essayé une bonne 15aine de fois dans le monde depuis 150 ans et ça s’est effondré à chaque fois dans des bains de sangs inimaginables. C’est vraiment ça que tu veux ? Qu’est ce qui te fait imaginer que ça se passera mieux la prochaine fois ?



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Tu va loin là… à la limite de la divagation…

Je ne suis pas&nbsp;“perdu là-dedans”. Je sais bien&nbsp;où j’en suis: du “bon” côté du système, j’en profite largement et suis nettement plus près du sommet&nbsp;que de la base.&nbsp;

Mais ça ne m’empêche pas d’être lucide sur le fait que ce système va droit dans le mur,&nbsp;et qu’on ne pourra pas continuer très longtemps à produire et vendre toujours plus de merdes à bas prix à des consommateurs volontairement apauvris, qu’on abrutit à coup de publicités en leur faisant croire que le bonheur ne s’atteint que via la consommation outrancière.



&nbsp;Et donc, à titre personnel j’ai suffisamment d’éducation&nbsp;et de moyens pour “consommer”&nbsp;de façon raisonnée, durable et écologique,&nbsp;ou au moins essayer. C’est sûr que&nbsp;si j’étais&nbsp;Smicard ou habitant un pays “en voie de développement”, j’aurais d’autres priorités.&nbsp;

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Commentaire_supprime a écrit :



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Après, si on met une pièce plastique à la place d’une pièce en métal et que ça a pour conséquence de faire durer la machine deux fois moins longtemps, c’est surtout parce que la pièce en plastique coûte deux à dix fois moins cher, et que ça permet de tenir l’objectif de marge brute/prix de vente TTC du fabricant.&nbsp;

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C’est là que nous ne sommes pas d’accord. Je dis que dans beaucoup de cas, le coût de la pièce en question est marginal. Et que donc le choix de mettre la pièce la moins chère et la moins durable est coupable.

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Mais l’un n’empêche pas l’autre hein: si ça permet d’augmenter la marge d’un pouilème, et en plus, de faire racheter le produit plus tôt, c’est encore mieux<img data-src=" />

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loser a écrit :



C’est là que nous ne sommes pas d’accord. Je dis que dans beaucoup de cas, le coût de la pièce en question est marginal. Et que donc le choix de mettre la pièce la moins chère et la moins durable est coupable.



 



Marginal seulement à l’unité… Sur des séries de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires produits, ça fait vite de grosses sommes de récupérées. Surtout quand plusieurs pièces du même appareil sont fabriquées en matériaux moins durables suivant cette logique. Et là, on parle de sommes pouvant atteindre le million d’euros, voire plus. Ce n’est pas de la culpabilité, c’est de la maîtrise de coûts élémentaire.



C’est pas de production artisanale à l’unité dont nous parlons ici, mais de production industrielle. Avec ses logiques souvent contre-intuitives pour le consommateur de base, mais compréhensible si on rentre dans la logique des fabricants.



il fût un temps où chacun avait SON imprimante chez soit (c’était ‘in’), mais les gens

se sont, très vite, rendus compte que ça revenait très cher (toner), et à - d’imprimer (minimum 3 pages/jour)

c’est + rentable de mettre ça sur une clef ‘USB’ et de le faire-imprimer ! <img data-src=" />


C’est surtout la jet d’encre qui revient horriblement cher, le laser moins.



Après dans les faits, de nos jours, beaucoup vont imprimer leur courrier ou photocopier leurs documents au bureau quand ils le peuvent.


pas d’accord.

en temps que possesseur de cet appareil, tu es libre d’en faire ce que tu veux.(certains constructeurs fournissent même les outils pour retirer /désactiver les protections root)

&nbsp;

mais toute modification apportée à cet appareil ne peut être que de ta seule responsabilité. donc si l’appareil devient inutilisable, instable ou non sécurisé, tu ne peu pas engager la responsabilité du constructeur.

et le constructeur ne peu assurer une garantie sur un produit dont il ne maitrise pas le fonctionnement.



seule exception serait dans le cas d’une panne connue et reconnue par le constructeur, qui doit s’engager a fixer cette panne. mais là encore, seulement si la/les modifications ne viennent pas à l’encontre du fonctionnement normal de l’appareil.