Dès 2020, un « carnet numérique » pour les logements neufs

Dès 2020, un « carnet numérique » pour les logements neufs

Chili con carnet

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

09/05/2019 8 minutes
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Dès 2020, un « carnet numérique » pour les logements neufs

Alors qu’il était censé voir le jour dès 2017, le « carnet numérique du logement » devrait finalement faire ses premiers pas l’année prochaine. Ce service en ligne pourrait coûter une dizaine d’euros par an à chaque propriétaire.

Le « carnet numérique d’information, de suivi et d’entretien du logement », plus communément appelé « carnet numérique du logement », se présente un peu comme un « carnet de santé » dématérialisé. L’idée : faciliter l’accès aux principales informations concernant une habitation (plans, attestations diverses, diagnostic de performance énergétique...), tout au long de son existence.

Cet outil devrait notamment être utile pour la réalisation de travaux de rénovation, s’il y a eu changement de propriétaire.

Seul hic : bien que prévu par la loi pour la croissance verte de 2015, ce carnet numérique n’a jamais vu le jour, faute de décret d’application... L’année dernière, lors de l’examen de la loi « Élan », les parlementaires ont toutefois revu certaines dispositions afin de relancer ce projet.

Ce qui a conduit le gouvernement à finaliser un décret et un arrêté d’application, notifiés en début de semaine à la Commission européenne.

Environ 400 000 constructions concernées dès l'année prochaine

Le carnet numérique du logement deviendra tout d’abord impératif pour les logements neufs (constructions dont le permis de construire aura été déposé à compter du 1er janvier 2020). Il s’étendra ensuite à l’ensemble des logements soumis à un changement de propriétaire à partir du 1er janvier 2025.

Sachant qu’il y a environ 400 000 constructions par an, outre 900 000 « mutations », le gouvernement estime à 1,3 millions le « volume global de nouveaux logements assujettis » d’ici à l’entrée en vigueur complète de la réforme.

Mais quelles sont donc les informations qui devront bientôt être consignées dans chaque carnet numérique d’un logement ? On apprend dans le projet d’arrêté que celui-ci contiendra, sous réserve néanmoins « de leur existence » :

  1. Les plans de surface et les coupes du gros œuvre, du bâtiment et du génie civil composant le logement, tels qu’ils ont été exécutés à la livraison initiale du logement ou lors d’une intervention ultérieure, ainsi que leurs éventuelles mises à jour.
  2. Les plans, schémas et descriptifs des différents réseaux présents (eau, électricité, gaz, communication, assainissement, aération), ainsi que leurs éventuelles mises à jour.
  3. Les notices de fonctionnement, de maintenance et d’entretien de l’ouvrage et des équipements (mises à jour lors de chaque intervention ultérieure).
  4. La nomenclature des équipements présents à la livraison initiale du logement ou lors d’une intervention ultérieure (ainsi que ses éventuelles mises à jour).
  5. Le dossier de sécurité incendie (ainsi que ses éventuelles mises à jour).
  6. Les arrêtés de permis de construire délivrés.
  7. Le dernier dossier de diagnostic technique (qui comprend notamment le diagnostic de performance énergétique, le constat de risque d'exposition au plomb, etc.).
  8. Le récapitulatif standardisé d’étude thermique.
  9. L’attestation d’achèvement (dans le cas d’une vente d’un immeuble à construire).
  10. L’attestation de conformité des travaux.
  11. Les contrats d’assurance dommages-ouvrage et d’assurance de responsabilité civile décennale.
  12. Les attestations de délivrance de labels ou de certifications mettant en exergue les qualités du bâtiment
  13. Les dates, plans et descriptions des travaux d’aménagement ou de rénovation du logement, intervenus depuis la création du carnet numérique, et, le cas échéant, l’identification de l’entreprise ayant réalisé les travaux.
  14. La « note technique » relative à la sécurité des piscines.
  15. Le contrat d’entretien et le livret d’entretien, mis à jour, liés à la sécurité des portes automatiques de garage.
  16. L’attestation de traitement contre les termites.
  17. Le contrat et le carnet d’entretien d’ascenseur, ainsi que le dernier rapport de contrôle technique d’ascenseur.
  18. Le dernier rapport de contrôle périodique de chaudière, ainsi que la dernière attestation d’entretien de chaudière.
  19. Les derniers rapports d’inspection et de contrôles d’étanchéité des systèmes de climatisation et pompes à chaleur réversibles.
  20. Les livrets de climatisation et de chaufferie.
  21. Le passeport technique de l’installation intérieure gaz.
  22. Les dates de changements d’un des équipements intervenus depuis la création du carnet numérique.
  23. Le dernier rapport de visite des installations d’assainissement non collectif.
  24. Les numéros d’identification des points de livraison des différents réseaux.

De manière facultative, le carnet numérique du logement pourra également accueillir diverses attestations, relatives par exemple au respect des règles d’accessibilité aux personnes handicapées.

Pour les logements en location, devront également figurer, de manière obligatoire :

  • L’état des lieux d’entrée et de sortie.
  • Les pièces justificatives des charges récupérables.
  • La déclaration de mise en location et l’autorisation préalable de mise en location ou la décision de son refus (dans les zones qui y sont soumises).

Le contrat de bail signé pourra être versé dans le carnet numérique du logement, à titre facultatif.

Un outil aux frais des propriétaires

De nombreuses informations devront être accessibles « dans un format de données structuré et ouvert ». Et pour cause. Le projet de décret impose que l’intégralité des données du carnet soit extractible, et puisse même « être transférée vers un autre service en ligne proposant la tenue de ce carnet », dans un délai d’un mois et « sans frais de gestion supplémentaires ».

Les pouvoirs publics souhaitent ainsi qu’il soit facilement possible de changer de fournisseur. Il n’y aura d’ailleurs pas de service en ligne unique (proposé par exemple par l’État).

Les textes notifiés à Bruxelles prévoient en effet que les propriétaires pourront soit faire appel à des prestataires privés (homologués en quelque sorte par le ministère du Logement), soit développer leur propre service de carnet numérique du logement. Cette réforme ne devrait donc pas rester indolore pour les contribuables, même si le gouvernement estime que le coût d’un tel outil ne dépassera pas les douze euros par an.

« Les obligations de transmission vers le carnet numérique consistent en des envois de mél ce qui ne génèrera pas de coût particulier », avance au passage l’exécutif – quand bien même les modalités exactes d'alimentation du carnet demeurent relativement floues.

Lors d’un changement de locataire, ses données personnelles devront être purgées

Lors de la vente d’un logement neuf, le maître d’œuvre devra « transmettre au maître d’ouvrage, au plus tard, à la livraison des ouvrages et équipements, tous les documents dont il dispose, sous les formats attendus, et qui permettent au maître d’ouvrage de renseigner le carnet numérique ». Ensuite, le propriétaire remplira au fil du temps son carnet numérique. Certains professionnels seront néanmoins tenus d’y transférer directement certains documents (par exemple lors des contrôles des chaudières).

Le projet de décret précise bien que le contenu du carnet devra être « transféré à chacun des propriétaires successifs du logement ». Il a en outre vocation à être impérativement « tenu à jour, même en cas de changement d’usage ou de mutation du logement », et ce jusqu’à la « destruction complète du bâtiment ».

En principe, les données du carnet ne seront à la fois « accessibles et modifiables que par le propriétaire du logement ». Tout locataire devra néanmoins disposer d’un accès, et ce dès la signature du bail. Il deviendra même « tenu de mettre à jour (...) les informations et documents relatifs à l’entretien du logement et des équipements qui lui incombe ».

Les informations concernant le locataire devront cependant être supprimées à la fin du contrat de bail.

En cas de vente, l’ancien propriétaire sera ainsi « responsable de la suppression des données à caractère personnel le concernant ou concernant les éventuels anciens locataires, avant le transfert du contenu du carnet numérique ».

Avec cette réforme, le gouvernement espère différents bénéfices « en termes de qualité d’informations et de services rendus ». Il envisage même une « information personnalisée sur les aides disponibles pour réaliser des travaux de rénovation énergétique », ou bien encore sur les éléments défaillants d’un équipement, etc. « Les gains ne se mesureront que sur le long terme » prévient toutefois l’exécutif, puisque aucun chiffre n’est fourni à la Commission européenne.

La notification auprès de l'autorité bruxelloise enclenchant une période dite de « statu quo » de trois mois, aucun texte ne devrait paraître au Journal officiel avant le mois d’août.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Environ 400 000 constructions concernées dès l'année prochaine

Un outil aux frais des propriétaires

Lors d’un changement de locataire, ses données personnelles devront être purgées

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Commentaires (25)


ça serait bien d’avoir ce type d’outils pour de l’ancien également. C’est un calvaire la gestion des documents de copropriétés via le syndic.


Dans le principe ça semble bien.

En pratique, la bonne mise à jour de ce truc me semble complètement illusoire : si j’ajoute une prise je suis supposé trouver le logiciel qui va bien pour mettre à jour mon plan électrique? Même moi qui suis geek je ne suis pas sûr de le faire, alors mon grand-père, aucune chance.


Moi ce que je ne comprend pas bien c’est que l’intégralité des données soit extractible pour pouvoir être transférée mais que le proprio soit responsable de la suppression de certaines données.

ça risque d’être un gros casse -tête légal non ?


Tres bonne idée en soit, mais encore un service que les syndics vont se faire une joie de facturer plein pot !!



Il aurait été intéressant qu’il y ai à minima un service publique à « prix coutant », tout en laissant la possibilité au privé de proposer des services complémentaires payant ou non.


@Korhm :

 Un service public du plan des logements privés ?



L’utilité de ce genre d’outil est formidable, tout rassembler pour tout contrôler. Si c’est le propriétaire ou le locataire, tout va bien. Mais si ça remonte plus haut, par une simple mise à jour de la loi (le pied dans la porte), cela va être compliqué de vivre librement (les anciennes maisons à la campagne) ou en marge de la société en cas de difficulté financière, il y aura les cascades de vérification pour tel ou tel équipement rendu obligatoire par le dernier “Grenelle de l’environnement” sous peine d’amende automatique, un peu comme dans Demolition Man.



Je sens aussi une bonne grosse base de données bien utile à l’Etat pour les impôts locaux et contrôler la vie des citoyens jusque dans leur logement. Tout cela me donne également envie de relancer une partie de Caesar 3.


Quand on “fait soit même”, ca va vite devenir compliqué de mettre à jour ces documents.


Lire l’article ? <img data-src=" />

“Il n’y aura d’ailleurs pas de service en ligne unique (proposé par exemple par l’État).”

On parle de normalisation de la définition du besoin, non de l’hébergement par l’état.


à quoi ça sert ?








wanou2 a écrit :



à quoi ça sert ?







Même si ça part d’une bonne idée… Ça servira surtout à gaver les syndics (vu que ça sera obligatoire et qu’il n’y aura pas de service ouvert/publics proposés).



24€/an/logement en France dès 2025 ! Youpi !

(Je compte 24€/an vu qu’ils annoncent 12€…)



Et ça permet de justifier l’existence et une partie de la rémunération dudit syndic…


Et pourtant les risques de dérive qu’il pointe sont classiques.

J’ajoute qu’il se pose quelques “bêtes” questions techniques : quid du format des données ? Si elles doivent être “extractibles simplement” ça signifie qu’il y a un format standard, quel est-il ? Il doit au passage être assez ouvert pour permettre de représenter un plan de réseau électrique et le suivi d’un contrat d’entretien de chaudière, en indiquant les différents prestataires… Pas simple.

Autre question bête : quid de la sécurité ? Avoir un fichier, c’est bien. S’il est accessible en open bar… ça l’est moins !

Pour avoir fait le dossier d’une demande d’autorisation de travaux pour ma maison, je reconnais parfaitement l’utilité d’avoir une chose comme ça, et pourtant… à l’époque, je suis allé aux archives municipales de ma ville, j’ai copié les documents du permis original (datant des années 60, tout tenait sur une feuille A1 à l’époque : plan de masse, plan de situation, coupes et notice descriptive). J’ai eu ce dont j’avais besoin, et les préposés à la mairie ont pu s’assurer que j’étais légitime à accéder à ces informations. Quid de ce fameux “fichier”…?


Un contrat de syndic, ça se négocie.

Il faut juste avoir un conseil syndical bien pète burnes… Comme celui dans lequel je suis.








Pilipooop a écrit :



Même si ça part d’une bonne idée… Ça servira surtout à gaver les syndics (vu que ça sera obligatoire et qu’il n’y aura pas de service ouvert/publics proposés).



24€/an/logement en France dès 2025 ! Youpi !

(Je compte 24€/an vu qu’ils annoncent 12€…)



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En fait, c’est la bonne idée d’origine que je ne comprends pas. Je ne vois pas à quoi ça sert. Pourtant j’ai acheté et vendu des maisons et je ne vois pas ce que peut apporter ce machin.



Ça semble bien, une normalisation des informations d’un logement dans un format ouvert (et donc pérenne).



Et puis en fait non :




  • “celui-ci contiendra, sous réserve néanmoins « de leur existence »”

  • “Il n’y aura d’ailleurs pas de service en ligne unique (proposé par exemple par l’État).”



    Oui donc des infos éparses, elles mêmes disponibles sur des services éparpillés à l’ergonomie différente. Le tout payant…

    Un bel étron 2.0 en somme !








wanou2 a écrit :



En fait, c’est la bonne idée d’origine que je ne comprends pas. Je ne vois pas à quoi ça sert. Pourtant j’ai acheté et vendu des maisons et je ne vois pas ce que peut apporter ce machin.







Retrouver toutes les informations à savoir sur ton futur logement simplement tu ne vois pas l’intérêt ?

Rien que les plans par exemple je suis sûr que pas mal de gens les ont perdus.

La chasse d’eau changée par l’ancien proprio déconne ? Tu peux retrouver le document expliquant le montage avec la marque et les référence du produit…

Bref, en soit ça peut être intéressant, mais bon obliger les gens à avoir le « carnet numérique » ne les oblige pas à le tenir à jour… Par contre ça les oblige à payer un service.







Norde a écrit :



Ça semble bien, une normalisation des informations d’un logement dans un format ouvert (et donc pérenne).



Et puis en fait non :




  • “celui-ci contiendra, sous réserve néanmoins « de leur existence »”

  • “Il n’y aura d’ailleurs pas de service en ligne unique (proposé par exemple par l’État).”



    Oui donc des infos éparses, elles mêmes disponibles sur des services éparpillés à l’ergonomie différente. Le tout payant…

    Un bel étron 2.0 en somme !







    Mais non, la main invisible va tout arranger ! <img data-src=" />









Pilipooop a écrit :



Retrouver toutes les informations à savoir sur ton futur logement simplement tu ne vois pas l’intérêt ?

Rien que les plans par exemple je suis sûr que pas mal de gens les ont perdus.

La chasse d’eau changée par l’ancien proprio déconne ? Tu peux retrouver le document expliquant le montage avec la marque et les référence du produit…

Bref, en soit ça peut être intéressant, mais bon obliger les gens à avoir le « carnet numérique » ne les oblige pas à le tenir à jour… Par contre ça les oblige à payer un service.&nbsp;

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Oui… ça sert&nbsp;à rien quoi. Tu sais pas changer une chasse d’eau&nbsp;tu appelles un plombier sinon tu vas chez bricodépot ça te coûte 20 balles.&nbsp;Le plan il est maintenant fourni avec le DPE. Pour les biens d’équipements (chaudière, porte de garage, four, plaque électrique,&nbsp;… ) les références sont sur les appareils.

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Faudrait pas tomber dans l’excès avec ces commentaires

Pour commencer la plupart de ce qui est décrit dans les obligations existe déja , avec la différence que c’est un carnet de bord non numérique.

( c’est le carnet d’entretien de la copro et tout y est et c’est consultable et obligatoire lors d’un achat/revente)

Certains syndics sont déja passés au numérique mais certains ne le sont pas encore.

J’ai obtenu tous les plans de chaque étage de ma copro du syndic qui a l’obligation de les avoir( et pourtant j’ai viré les 2 syndics précédents)

Les frais de syndic ne sont pas si énormes que ça, par exemple nous payons 14k€ par an pour une copro avec un budget annuel de 85k hors gros travaux

( quand je vois le nombre de solicitations par les copropriétaires, je pense que ce n’est pas si cher que ça)

Ce n’est pas le syndic qui est cher mais tous les contrats obligatoires ( dont une petite partie est inutile, comme par exemple les diagnostiques de parties communes qui ne sont valides que 3 ans , comme si on allait rajouter emettre de l’amiante ou du plomb !!! )



En fait cela va être beaucoup plus contraignant pour les maisons particulières que pour les copro , car ce sera nouveau.








loser a écrit :



Et ça permet de justifier l’existence et une partie de la rémunération dudit syndic…





ça permettra de créer un coopérative syndicale avec plein d’automatisations pour se débarrasser des syndics surtout.



Nous avons aussi réussi à obtenir de la part de notre syndic le DOE de notre résidence. (il a juste fallu insister pendant 6 mois)

Un ensemble de docs très intéressants quand il faut prévoir des travaux ou pour comprendre où passent les câblages et sanitaires.









Qruby a écrit :



ça permettra de créer un coopérative syndicale avec plein d’automatisations pour se débarrasser des syndics surtout.







Une petite copropriété (10 ou 15 lots max il me semble fixé par la loi) peut être auto gérée par un syndic bénévole.

Une plus grosse copropriété ça devient difficile avec la comptabilité plus conséquente, les diverses contrats à suivre, négocier, les appels d’offres à faire, les AG à préparer, relevés de compteurs dans le cas d’un chauffage collectif, etc.

C’est pour ça qu’un conseil syndical proactif est vital pour la bonne santé d’une copro. Celles gérées en pilote auto par des syndics sont des vaches à lait.

Et ne pas hésiter à adhérer à des assocs telles que l’ARC pour bénéficier d’une bonne ressource documentaire et assistance juridique.



Enfin, quitte à me répéter : un contrat de syndic, ça se négocie et se remet en concurrence régulièrement. C’est un des devoirs du conseil syndical.



Je ne pense pas qu’il y ait une taille spécifique pour les syndics en autogestion

Je faisais partie d’une très grosse copro de maisons individuelles ( pas un immeuble) et nous gérions le truc entièrement de cette façon

Ce sont des prédécesseurs qui l’avaient créée bien avant que j’arrive, donc je n’en sais pas trop m^me si je faisais partie du conseil syndical( il me semble que le président du conseil était aussi président du syndic ( de mémoire)



Non effectivement après vérification c’est plus la tenue et présentation de certains documents qui est obligatoire à partir d’un certain nombre de lots. Il me semble que ça concerne notamment le formalisme de tenue des comptes et ce genre de chose.



Dans tous les cas, c’est fortement déconseillé pour un grosse copropriété d’appartements du fait du risque d’erreurs, même si le Syndic bénévole reste assuré au titre de personne morale.

Mais vu qu’un syndic professionnel fait lui-même facilement des erreurs… <img data-src=" />

D’où la mission du CS d’assistance et de contrôle de ce dernier.



Par exemple dans le cas de ma copro, nous avons une mitoyenneté avec une autre résidence et partageons certains frais car elle dispose des entrées/sorties de notre parking. Nous payons donc une quote-part sur le contrat d’entretien des portails, l’électricité pour l’éclairage de leur parking qu’on traverse, etc.

Dans nos comptes, j’ai constaté plusieurs fois des erreurs où certaines factures étaient attribuées à leur résidence alors que c’est pour la notre et inversement. Le plus beau cas est la maintenance des ascenseurs… Ils n’en ont pas <img data-src=" />

Cela ne traduit spécifiquement pas de l’incompétence ou quoique ce soit, mais qu’au vu nu nombre d’écritures comptables pour une résidence (nous avons 60 lots, le grand livre pour un exercice annuel fait en moyenne 70 pages) l’erreur est vite arrivée.


Ca peut simplifier de nombreux travaux de rénovation, notamment en copro, où les modifications des réseaux ne sont pas toujours bien faites ni communiquées. Pour un particulier c’est pareil, savoir où sont les gaines/tuyaux peut éviter les mauvaises surprises quand on fait des travaux.


Y’en a encore pour croire que la gestion de la documentation est automagique?



Parce-que croire que ça sera mis à jour par le propriétaire avec les manuels des nouveaux équipements et autres petits travaux, j’ai comme un gros doute.



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ErGo_404 a écrit :



Ca peut simplifier de nombreux travaux de rénovation, notamment en copro, où les modifications des réseaux ne sont pas toujours bien faites ni communiquées. Pour un particulier c’est pareil, savoir où sont les gaines/tuyaux peut éviter les mauvaises surprises quand on fait des travaux.







Je suis entrain de retaper une maison. Je préfère me fier à ce que je constate qu’à des documents qui sont le plus souvent faux.



<img data-src=" />

C’est une excellente décision

L’expérience c’est quand on a fait toutes le conneries avant les autres

Dans ma copro j’ai réalisé que les canalisations verticales arrivée d’eau qui étaient métalliques dans la description de l’immeuble étaient en fait en PVC .