Comment la gauche a géré le « bâton merdeux » Hadopi pendant cinq ans

Comment la gauche a géré le « bâton merdeux » Hadopi pendant cinq ans

Je ne suis pas un Ayrault

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

23/08/2018 6 minutes
75

Comment la gauche a géré le « bâton merdeux » Hadopi pendant cinq ans

Alors que François Hollande avait promis de remplacer la loi Hadopi, les socialistes n’ont finalement quasiment pas touché à la riposte graduée. Next INpact a pu revenir avec plusieurs acteurs de la majorité sur la gestion politique de cette « boîte à emmerdes », dixit l’un d’entre eux.

« Nous sommes en train de faire ce que les gouvernements successifs ont laissé en suspens » a raillé la ministre de la Culture, le 3 mai dernier, en annonçant que le dossier Hadopi serait rouvert au travers du projet de loi sur l’audiovisuel – attendu pour « la fin de l’année ».

Devant un parterre d’ayants droit, Françoise Nyssen a regretté que la lutte contre le piratage ait « très peu progressé depuis près de dix ans ». Un coup de griffe à peine voilé aux nombreuses promesses d'évolutions de la riposte graduée, très rarement tenues.

« Je remplacerai la loi Hadopi », s'était engagé le candidat Hollande

Après avoir envoyé différents signaux durant sa campagne présidentielle, François Hollande avait par exemple promis : « Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l'acte 2 de l'exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par Internet facilité et sécurisé » (engagement n°45 de son programme).

La suite est désormais connue. Quelques mois après l'arrivée de la gauche au pouvoir, le gouvernement Ayrault confie à Pierre Lescure le soin de préparer cet « acte 2 de l’exception culturelle », au travers d’une mission qui s’achèvera en mai 2013. Quelques semaines plus tard, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, signe un décret enterrant la peine complémentaire de coupure de l’accès à Internet (sanction qui demeure malgré tout dans notre droit pour les faits de contrefaçon).

Ce sera cependant la seule réforme apportée au dispositif Hadopi au fil du quinquennat Hollande. Le transfert des missions de la Haute Autorité au Conseil supérieur de l’audiovisuel, bien que promises par le gouvernement suite au rapport Lescure, n’aura finalement jamais lieu.

Y compris suite au départ d’Aurélie Filippetti et à l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, le dossier ne sera pas davantage rouvert par la gauche.

« Hadopi a toujours été un bâton merdeux. Du coup, chacun s'est empressé de ne pas le saisir », nous confie aujourd’hui un ancien membre de la majorité.

« Il n’y avait aucune possibilité de tuer la Hadopi. C'était juste rigoureusement impossible vu l'équilibre des forces entre le monde culturel et le monde numérique, explique cet habitué des arcanes du pouvoir. Le mieux qu'on pouvait faire, c'était de s'assurer que la Hadopi ne serve à rien ou en tout cas à pas grand-chose. Ce n'était pas forcément très satisfaisant, mais au moins ça ne faisait pas énormément de mal... »

« Un enterrement non-dit »

« Ça a été un enterrement non-dit », confirme Christian Paul. Contacté par nos soins, l’ancien « mousquetaire » de la bataille Hadopi raconte que la majorité a préféré infliger une diète budgétaire à l'institution. La diminution de l’enveloppe allouée à la Haute Autorité avait d’ailleurs donné lieu à polémique, en 2015, la Rue du Texel dénonçant une stratégie d’étouffement budgétaire (qui l’avait contrainte à supprimer plusieurs postes).

subvention hadopi
Crédits : Rapport parlementaire de Corinne Bouchoux et Loïc Hervé

« La Hadopi a été maintenue de fait, mais elle a quand même très fortement cessé d'être une menace réelle au sens où ses créateurs l'avaient souhaité », commente Christian Paul. L’ex-député PS ajoute que la riposte graduée a été « assez largement vidée de son sens, parce que les sites de streaming et de téléchargement direct ont complètement contourné la ligne Maginot... »

L’ancien « frondeur » affirme qu’Aurélie Filippetti (dont il est proche) a « contribué à mettre en sommeil la Hadopi, malgré le fait que les lobbyistes qui entraient un peu moins par la porte de la Rue de Valois passaient par la fenêtre à l'Élysée ou chez Fleur Pellerin [alors ministre déléguée à l’Économie numérique, ndlr]... »

« L'enjeu était devenu totalement accessoire »

Un autre « mousquetaire » de la bataille Hadopi, Patrick Bloche, embraye : « On aurait pu supprimer la Hadopi, ça ne m'aurait pas rendu malheureux ». L’élu, défait lors des dernières législatives, s’était pourtant éclipsé quelques minutes avant le vote, courant 2016, d’un amendement programmant la disparition de la Haute Autorité pour 2022 – auquel était opposé le gouvernement.

« Je pense que les enjeux se situaient ailleurs. Je n'ai pas été amené à me mobiliser puisque l'enjeu était devenu totalement accessoire : supprimer quelque chose qui ne servait à rien », se défend-t-il. Avant de poursuivre : « Avouons que durant ces cinq années, et notamment parce que son budget a été amené à baisser durant la plus grande partie du quinquennat, il y avait une réduction de voilure qui amenait à ce que la Hadopi soit quand même sortie un peu du champ. »

Parmi les anciennes chevilles ouvrières des gouvernements Ayrault et Valls, une source nous explique qu’il était « impossible de faire disparaître la Hadopi sans la remplacer par quelque chose d'autre ». Une équation relativement difficile, selon elle :

« La supprimer, ça revenait à envoyer le signal que le piratage n'est pas un problème. Il aurait donc fallu mettre en place quelque chose de plus intelligent, ce qui n’aurait pas été une mince affaire... Finalement, les deux camps – culture d’un côté, numérique de l’autre – se sont neutralisés pendant tout le quinquennat, ce qui était probablement le meilleur résultat qu'on pouvait obtenir. »

Christian Paul dit néanmoins regretter « profondément » qu’il n’y ait pas eu de prise de position plus assumée de la majorité sur ce dossier. « J'aurais préféré un enterrement assumé auquel on aurait pu donner un contenu explicite et politique beaucoup plus fort, en disant "Hadopi, on tourne la page et on se préoccupe du financement de la création, des problématiques liées aux plateformes, etc. "».

Le gouvernement d’Édouard Philippe a quant à lui fait connaître sa position sur ce dossier, largement absent des débats de la campagne présidentielle. Françoise Nyssen a récemment fait savoir que la Hadopi changerait de nom, et que l’exécutif souhaitait faire « évoluer le mécanisme de riposte graduée ». La ministre est ainsi restée assez vague, de « derniers arbitrages » étant attendus « après quelques consultations juridiques ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

« Je remplacerai la loi Hadopi », s'était engagé le candidat Hollande

« Un enterrement non-dit »

« L'enjeu était devenu totalement accessoire »

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Commentaires (75)


Ca résumé très bien la déception que ce mandat a été.



Je veux bien les croire lorsqu’ils disent qu’ils ne voyaient que des avantages à la fermeture de l’Hadopi, mais que craignant d’être pris entre deux feux (nayantdroits / monde du numérique), ils ont préféré simplement la mettre au placard.



Sauf que lorsqu’on a la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale, le Sénat et l’essentiel des pouvoirs locaux, il me semble qu’on peut se permettre de faire preuve de courage politique: fermer l’Hadopi, même si cela doit froisser quelques lobbyistes biens gras, adopter des mesures sur la rémunération des auteurs et le financement de la culture, favoriser l’émergence de plateformes en adéquation avec les besoins des auteurs (et leurs permettant de reprendre le pouvoir sur l’industrie culturelle) et les moyens des “consommateurs” (même si je déteste ce terme s’agissant de culture).



S’ils en ont été à se déculotter pour éviter de ferme ce tambour vide qu’est l’Hadopi qui n’a de valeur qu’aux yeux d’un microcosme très fermé, on comprend finalement pourquoi il a été fait si peu de choses (au final le mariage pour tous, progrès incontestable mais qui ne peut à lui seul rattraper 5 ans d’inaction et d’occasions manquées, pour au final créer giscard2.0 ).


La presse devrait surtout pondre un maximum d’article en expliquant pourquoi les gens piratent… Est t’il normal de devoir souscrire à 4 abonnement pour pouvoir regarder les films / séries que l’on désire ? Je pense pas…




Le mieux qu’on pouvait faire, c’était de s’assurer que la Hadopi ne serve à rien ou en tout cas à pas grand-chose. Ce n’était pas forcément très satisfaisant, mais au moins ça ne faisait pas énormément de mal…





ça au moins c’est réussi <img data-src=" />


Bon, cela confirme ce dont on se doutait depuis des années : Gagdopi est inutile, et sa présence est purement décorative.



Comme le dit si bien crocodudule, tout le monde s’est prosterné devant les zéyandrouah, et leur a offert un placebo que personne n’a eu, par la suite, les couilles de faire sauter. Joli…


Le problème quand t’es au gouvernement c’est que tu as une sorte de “crédit politique” a dépenser. Chaque réforme coute un certain crédit, or typiquement la réforme de l’Hadopi coutait cher en terme de crédit politique&nbsp; ( Ayant droit accusant le gvt de “tuer” l’exception culturelle fr, opposition de droite dénonçant un gouvernement laxiste avec les délinquants , …. ) pour un gain en retour quasi nulle ( Qui se préoccupe d’Hadopi A part 4 gus dans un garage ;) ) .



Le crédit politique est assez dur a gagner, il ne doit donc être&nbsp; dépensé que pour des choses utiles politiquement&nbsp; ou alors on finit le nez dans le tapis. ( Genre réforme apl à -5 € / Gain de 32,5 M€/mois c’est a dire rien pour un cout politique monstrueux).


Faux les comprendre, ils ont peur de faire encore plus merdique.<img data-src=" />


Question que je me pose : peut-on encore, de droit, télécharger une oeuvre (musical ou cinématographique) tant que l’on possède une copie originale?&nbsp;


Il faut se consacrer sur l’offre plutôt que la punition, depuis que j’ai Spotify plus de téléchargement de musique depuis plusieurs années. Énorme catalogue très peu d’exclusivité, au final le fournisseur est plus une question de feeling puisqu’ils proposent tous la même chose. Il faut arriver a la même chose pour l’audiovisuelle et le piratage baissera bien plus vite que avec le bâton.


J’aime bien quand on dit qu’on l’a rendu inefficace en baissant ses subventions. Certes pour le budget de l’Etat c’est une paille mais 6M donnés à des gens pour qu’il feignent de travailler, beaucoup de PME en rêverait !


Tu l’as jamais eu ce droit.. Le seul qu’on ait c’est de faire ses propre copie et les partager avec la famille


Mouais, ça se discute. Est-il normal de n’avoir qu’une seule plateforme (et contrôlée par qui ?) pour accéder à tout ?

Perso je préfère le modèle actuel qu’une sorte de monstre géré par TF1/M6/Canal qui tuera complètement le contenu intéressant.


C’est clair j’aimerais bien qu’on enterre ma boîte à coup de 6M par an.


ça a couté environ 60M€ jusqu’en 2015, on va dire 75M€ maintenant en 2018. ça aurait déjà servi à dépenser ces millions dans quelque-chose d’utile, mais c’est vrai qu’au niveau politique, jeter de l’argent n’est pas un “problème” en soi.


“La gauche”, ahem, comment dire…








Luigi802 a écrit :



“La gauche”, ahem, comment dire…





tout simplement, “gauche” : répète après moi : “d.r.o.i.t.e” Voilà, les deux en fait <img data-src=" />



Non mais… garder le modèle actuel des différentes plateforme pourquoi pas.

Mais si une plateforme publique fonctionnelle avec tout les créateurs qui déposent leurs œuvres dessus, ils sont directement payé la plateforme prend une com et comme elle est publique d’une elle finance des projets et de deux la plateforme est payée… c’est un service publique supplémentaire donner le crédit de création aux artistes…

Enfin d’une ça n’existera jamais car il prendrons des prestas en carton, de deux ils subventionnent déjà la culture mais mal à mes yeux…

Bordel les écoles de musiques, conservatoires, théâtres etc… profiteraient plus que la Hadopi quand on voit les sommes mises dedans pour rien encore une fois de l’argent public gaspillé








Luigi802 a écrit :



“La gauche”, ahem, comment dire…





Oui j’aime pas le titre du tout.

&nbsp;On ne peut pas réduire “La gauche” ou “La droite” à un seul parti, surtout quand c’est le Parti Socialiste qui était beaucoup de chose mais pas la gauche.

Et c’est vraiment pénible que ce soit dans tous les médias comme ça.



Franchement Hadopi aujourd’hui je m’en fiche complètement, cette insitution ne sert à rien.

Je souhaite juste sa mort pour utiliser ses millions dans des sujets plus important.&nbsp;









whoopedazz a écrit :



Question que je me pose : peut-on encore, de droit, télécharger une oeuvre (musical ou cinématographique) tant que l’on possède une copie originale?











Iste a écrit :



Tu l’as jamais eu ce droit.. Le seul qu’on ait c’est de faire ses propre copie et les partager avec la famille







Ce qui n’est même pas un droit.



Il existe une exception au droit qui te permet de posséder une sauvegarde du média que tu a acquis, et c’est uniquement dans ce cadre que tu peux te permettre par exemple de numériser un CD. Ca ne te donnes pas le droit de copier une musique alors que tu peux l’écouter en streaming (puisque tu payes un service d’écoute, et non un acte d’achat d’un média contenant ta musique), de pirater un film parce qu’il est disponible dans le catalogue Netflix que tu payes ou sur le BRD que tu as acheté.

Ca ne te donne pas le droit de contourner les DRM d’un jeu pour l’installer par un .exe même si tu possède son équivalent XBOX, etc.









Mearwen a écrit :



Le problème quand t’es au gouvernement c’est que tu as une sorte de “crédit politique” a dépenser. Chaque réforme coute un certain crédit, or typiquement la réforme de l’Hadopi coutait cher en terme de crédit politique  ( Ayant droit accusant le gvt de “tuer” l’exception culturelle fr, opposition de droite dénonçant un gouvernement laxiste avec les délinquants , …. ) pour un gain en retour quasi nulle ( Qui se préoccupe d’Hadopi A part 4 gus dans un garage ;) ) .



Le crédit politique est assez dur a gagner, il ne doit donc être  dépensé que pour des choses utiles politiquement  ou alors on finit le nez dans le tapis. ( Genre réforme apl à -5 € / Gain de 32,5 M€/mois c’est a dire rien pour un cout politique monstrueux).



Mais avant de “tuer” cette fameuse “exception culturelle francaise”, faudrait déjà qu’elle existe. Jusqu’à présent je n’ai encore rien vu qui faisait exception en France par rapport au reste de la planète…



Rhooo mais c’est très provoquant ce que vous ecrivez ici mon cher Patch <img data-src=" />




…mais au moins ça ne faisait pas énormément de mal…





A force de dilapider l’argent publique aussi négligemment, on finit par devoir augmenter la CSG avec un VRAI impact qui fait bien mal pour tout le monde <img data-src=" />








whoopedazz a écrit :



Question que je me pose : peut-on encore, de droit, télécharger une oeuvre (musical ou cinématographique) tant que l’on possède une copie originale?







Non. Cela n’a jamais été possible.



Si la source est illégale, la copie arrivée à destination est aussi illégale, peu importe que tu aie une copie originale ou pas.









Luigi802 a écrit :



“La gauche”, ahem, comment dire…







il a été élu quand, Mélenchon ? J’ai dû rater ça avec tous les dextrocentrés que l’on a eu depuis Mitterrand (inclus).









Commentaire_supprime a écrit :



…et leur a offert un placebo que personne n’a eu, par la suite, les couilles de faire sauter. Joli…






 C'est exactement ça








Mearwen a écrit :



Le problème quand t’es au gouvernement c’est que tu as une sorte de “crédit politique” a dépenser. Chaque réforme coute un certain crédit, or typiquement la réforme de l’Hadopi coutait cher en terme de crédit politique&nbsp; ( Ayant droit accusant le gvt de “tuer” l’exception culturelle fr, opposition de droite dénonçant un gouvernement laxiste avec les délinquants , …. ) pour un gain en retour quasi nulle ( Qui se préoccupe d’Hadopi A part 4 gus dans un garage ;) ) .




Le crédit politique est assez dur a gagner, il ne doit donc être&nbsp; dépensé que pour des choses utiles politiquement&nbsp; ou alors on finit le nez dans le tapis. ( Genre réforme apl à -5 € / Gain de 32,5 M€/mois c'est a dire rien pour un cout politique monstrueux).








Certes je le comprends sans mal, mais je pense que sur le sujet de l'Hadopi du courage politique sur la décision de la fermer, le tout doublé d'un vrai plan d'action pour la culture aurait du permettre d'emporter le morceau sans y laisser trop de plume.      



&nbsp;

Surtout que si les lobbyistes avaient tenté une campagne de dénigrement, il était relativement facile de leurs renvoyer dans les dents le niveau de la copie privée et le système de gestion des droits des nayantdroits; avec les sommes brassées, l’opacité du système et le fait que les auteurs sont bien souvent les dindons de la farce, il était facile de mettre à terre ces oisifs parasites face à l’opinion publique.



Les montants de la RCP <img data-src=" />


J’aurais dit la chronologie des médias mais tu fais fort


Le lobby culturel via les 25% RCP reversé au financement de festival dispose d’un pouvoir de nuisance sur les appareils politique assez important. Et clairement les geeks ne valent pas le cout de se facher avec ces gens la. Dans une démocratie, ce qui compte c’est avant tout ta capacité à mobiliser les réseaux politiques locaux et nationaux.

Or les baronnies françaises locales font que peu de Maire/Chef de région/député sont prêt a perdre le festival local pour une poignée de geek.



Le poids politiques du lobby IT au sens global est assez faible en france bien qu’en légère progression mais il faudra du temps pour que celui ci soit capable de défaire le lobby culturel.







&nbsp;

&nbsp;








Patch a écrit :



Mais avant de “tuer” cette fameuse “exception culturelle francaise”, faudrait déjà qu’elle existe. Jusqu’à présent je n’ai encore rien vu qui faisait exception en France par rapport au reste de la planète…






Je serai moins catégorique pour le passé, mais effectivement, il faut avoir à l'esprit que travail de sape de l'industrie culturelle française d'aujourd'hui est la rente de Me GIMS de demain <img data-src=">




L’ex-député PS ajoute que la riposte graduée a été « assez largement vidée de son sens, parce que les sites de streaming et de téléchargement direct ont complètement contourné la ligne Maginot… »



ce que tout le monde se tuait à leur dire à l’époque: qu’au lieu d’un échange entre utilisateurs finaux, ça allait enrichir des sites de streaming et de téléchargement direct, et incidemment coûter un bras aux FAI.



Je suis d’ailleurs pas loin de penser que cette bascule vers le streaming illégal a poussé au final les utilisateurs vers le streaming légal (question d’habitude).

On voit où en est l’exception culturelle française en la matière. ^^


Si je comprends parfaitement bien ton discours, ça me choque d’autant plus qu’à l’heure des économies de tous côtés, on préfère flamber inutilement des dizaines de millions d’euros pour maintenir un statut quo de façade alors que ces sommes feraient pas mal de bien côté chômage ou assurance maladie.



Niveau courage politique, c’est moyen. Et on voit le niveau des priorités au gouvernement précédent (et j’imagine que ça vaut pour tous … )




Comment la gauche a géré le « bâton merdeux » Hadopi pendant cinq ans





Merci de ne pas confondre le PS sous Hollande (parti centriste) et la gauche.<img data-src=" />


Le budget de l’état et le budget du chômage ou maladie sont des catégories sans aucun lien, aucune raison légale de reverser des sommes de l’une à l’autre, à la rigueur les économies du budget de l’état devrait servir en premier à la diminution de la dette nationale.








ErGo_404 a écrit :



Mouais, ça se discute. Est-il normal de n’avoir qu’une seule plateforme (et contrôlée par qui ?) pour accéder à tout ? Perso je préfère le modèle actuel qu’une sorte de monstre géré par TF1/M6/Canal qui tuera complètement le contenu intéressant.&nbsp;





Tu pourrais aussi avoir plusieurs plateforme avec le même contenu ! Le danger de la fragmentation forcée c’est l’absence de concurrence… Pourquoi ce faire chier à coder une nouvelle fonction alors que si les gens viennent c’est parce qu’il n’ont pas le choix ?



Je pense que pour tout crime il doit y avoir la partie répression mais aussi la partie prévention / réflexion sinon quelques années plus tard ça coute un pognon de dingue pour rien. 80 millions d’euros pour hadopi qui n’ont servis à rien alors que 10 millions correctement investis auraient pu générer 80 millions voir plus.



&nbsp;









Ricard a écrit :



Merci de ne pas confondre le PS sous Hollande (parti centriste de droite) et la gauche.<img data-src=" />







Corrigé.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Corrigé.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />







J’avais pas osé.<img data-src=" />









Thoscellen a écrit :



Rhooo mais c’est très provoquant ce que vous ecrivez ici mon cher Patch <img data-src=" />



Je n’ai jamais eu le langage politiquement correct, vais pas commencer maintenant <img data-src=" />







Mihashi a écrit :



Les montants de la RCP <img data-src=" />



Ah oui j’oubliais ce détail d’importance <img data-src=" />







crocodudule a écrit :



Je serai moins catégorique pour le passé, mais effectivement, il faut avoir à l’esprit que travail de sape de l’industrie culturelle française d’aujourd’hui est la rente de Me GIMS de demain <img data-src=" />



Dans un peu tous les pays occidentaux, il y a eu des grandes stars locales et internationales, même dans le passé. C’était loin d’être spécifique à la France… Mais je suis entièrement d’accord avec la conclusion <img data-src=" />



J’ai du confondre avec la copie privée, mais il me semblait qu’il y a une quinzaine d’années, il y avait déjà eu affaire d’un particulier ayant était attaqué par des ayants droits, et que ce dernier a était relaxé du fait qu’il possédait déjà les originaux chez lui.



Après, tout ça remonte à très loin donc si confusion il y a alors autant pour moi&nbsp;<img data-src=" />


en fait, c’est juste hallucinant de lire ça, et de se dire que ces gens-là sont fiers du “boulot” qu’ils ont fait. “On savait bien que ça servait à rien mais ça aurait pas fait plaisir au lobbies (qui au passage sont des entreprises privées qui ont raté le coche d’une évolution majeure de leur métier, absolument pas des entreprises publiques ou dans lesquels l’État a le moindre intérêt financier) donc on a préféré baisser le budget du truc à juste 6 millions d’euros par an”. Sous-entendu : “mais bon, 6 millions par an, c’est pas cher, c’est l’État qui paie”.

Bref, une très belle mentalité de la part de nos élus, chargés en théorie principalement de contrôler la bonne utilisation des fonds publics.

<img data-src=" />


Et encore pour les jeux, on ne peut pas. Tout a été restreint au maxx pour maximiser la rentabilité. Tu veux jouer avec ton frère ou ta sœur, il faut acheter une autre copie.

C’est cette situation que voulait atteindre certain et que seulement l’industrie du jeux vidéo est parvenue. Et ce n’est pas près de changer dans ce domaine, vu l’évolution attendue.


Ces 6 Milliards €, on aurait pu les données aux artistes par différents biais, pour l’innovation et autres…








crocodudule a écrit :



Je serai moins catégorique pour le passé, mais effectivement, il faut avoir à l’esprit que travail de sape de l’industrie culturelle française d’aujourd’hui est la rente de Me GIMS de demain <img data-src=" />





en fait, c’est assez facile… au XXe siècle, la France a d’une certaine manière rayonné sur le monde artistique - c’était autour de la 1ère guerre mondiale, entre la fin de la Belle Époque et les Années Folles. L’époque où tout artiste se devait d’être à Paris - Hemingway, Picasso, Dali, l’Art Nouveau…

Il va sans dire qu’à cette époque, il n’y avait pas de Ministère chargé de dire ce qu’était l’Art officiel. Celui-ci est venu dans les années 60. Pour quel résultat…?

Effectivement, en France, on a une exception, et elle est sans doute culturelle : on claque 10 milliards par an pour acheter un plug anal géant et le qualifier d’art… pour rappel, si le budget de la “culture officielle” est de 10 milliards, on ne dépense que 7 milliards pour la Justice. On a les priorités régaliennes qu’on peut…









mango a écrit :



Ces 6 Milliards €, on aurait pu les données aux artistes par différents biais, pour l’innovation et autres…



Millions, pas milliards.

Déjà que ca fait 6 millions de trop, si tu multiplies par 1000… <img data-src=" />









Patch a écrit :



Mais avant de “tuer” cette fameuse “exception culturelle francaise”, faudrait déjà qu’elle existe. Jusqu’à présent je n’ai encore rien vu qui faisait exception en France par rapport au reste de la planète…





La tarte au maroilles et le bon saucisson, ça c’est une exception

Je propose la creation d’une haute autorité pour protéger ces trésors nationaux.









Drepanocytose a écrit :



La tarte au maroilles et le bon saucisson, ça c’est une exception

Je propose la creation d’une haute autorité pour protéger ces trésors nationaux.







+1.



Ainsi que la Salers, le reblochon, les crozets, le Médoc, la ratatouille, et l’andouille de Jargeau, liste non exhaustive.









Drepanocytose a écrit :



La tarte au maroilles et le bon saucisson, ça c’est une exception

Je propose la creation d’une haute autorité pour protéger ces trésors nationaux.









Commentaire_supprime a écrit :



+1.



Ainsi que la Salers, le reblochon, les crozets, le Médoc, la ratatouille, et l’andouille de Jargeau, liste non exhaustive.







Ca existe déjà, ça s’appelle la DGCCRF. C’est elle qui est saisie en cas de transgression des “AOP”.



L’échiquier politique n’est pas une échelle absolue, c’est relatif. Le PS sous Hollande était bien un parti de gauche et il l’est toujours sans Hollande. Merci de ne pas confondre l’extrême gauche actuelle avec la gauche. <img data-src=" />


Comme l’a démontré cet épisode.

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https://www.nextinpact.com/archive/26724-Contestations-du-lobbying-dans-la-loi-D…

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Mearwen a écrit :



Le lobby culturel via les 25% RCP reversé au financement de festival dispose d’un pouvoir de nuisance sur les appareils politique assez important. Et clairement les geeks ne valent pas le cout de se facher avec ces gens la. Dans une démocratie, ce qui compte c’est avant tout ta capacité à mobiliser les réseaux politiques locaux et nationaux.

Or les baronnies françaises locales font que peu de Maire/Chef de région/député sont prêt a perdre le festival local pour une poignée de geek.



Le poids politiques du lobby IT au sens global est assez faible en france bien qu’en légère progression mais il faudra du temps pour que celui ci soit capable de défaire le lobby culturel.







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Drepanocytose a écrit :



La tarte au maroilles et le bon saucisson, ça c’est une exception

Je propose la creation d’une haute autorité pour protéger ces trésors nationaux.









Commentaire_supprime a écrit :



+1.



Ainsi que la Salers, le reblochon, les crozets, le Médoc, la ratatouille, et l’andouille de Jargeau, liste non exhaustive.



Et tous les autres bons fromages <img data-src=" />









Patch a écrit :



Et tous les autres bons fromages <img data-src=" />







+1 !



Roquefort, Camembert, Munster, Reblochon… Mon quatuor magique !



Avec un bon Margaux ou Saint Emilion, un Apremont ou un Gewurtzraminer…



J’ai pas essayé avec un Bourgogne aligoté ou un Sancerre, tu m’y fais penser.



D’un autre côté, avec Manuel Valls comme premier ministre… c’est un peu le gouvernement qui l’a admis de lui même <img data-src=" />


Rappelons que ces 10 milliards ne sont pas uniquement destinés à l’installation d’oeuvres du type “plug anal”… Le ministère de la culture a également en charge la gestion et l’entretien des monuments historiques, archives, musées nationaux, etc.

&nbsp;Mais ce sont des missions souvent occultées par les médias et les politiques eux-mêmes, l’audiovisuel et les lettres étant quasi systématiquement mis en avant. Pourtant l’état de ces missions plus discrètes n’est pas toujours reluisant, et elles gagneraient à être mises en avant. Il suffit de voir, par exemple, l’état catastrophique de la recherche archéologique préventive aujourd’hui.


S’il veulent vraiment s’en débarraser sans touché leur crédit politique rien ne leur empechais (hollande sortant), de tuer hadopi avec un dernier 49.3 lors des derniers jours du mandat


ça existe déjà: ça s’appelle l’AOP.


J’ai faim, maintenant, obligé de me faire un sandwich de plusieurs fromages.<img data-src=" />


tu as bien raison. Mais… la France étant un des seuls pays au monde à avoir un ministère dédié, je ne peux pas m’empêcher de me demander comment ça se passe à l’étranger…

Après vérification, il y en a un au Royaume-Uni.

En Italie il est dédié sur les lieux culturels et le tourisme.

Au Japon ce que fait notre ministère est partagé entre le Ministère de l’Éducation et le Ministère des Territoires.

Il n’y en a pas en Allemagne ou aux Etats-Unis, qui ne sont pourtant pas connus pour leur absence totale de biens culturels ou de rayonnement culturel…

(source : les pages wikipédia FR sur les gouvernements des différents pays)


Le dernier président de gauche en France était Chirac, non ? 😂








Mearwen a écrit :



Le lobby culturel via les 25% RCP reversé au financement de festival dispose d’un pouvoir de nuisance sur les appareils politique assez important. Et clairement les geeks ne valent pas le cout de se facher avec ces gens la. Dans une démocratie, ce qui compte c’est avant tout ta capacité à mobiliser les réseaux politiques locaux et nationaux.

Or les baronnies françaises locales font que peu de Maire/Chef de région/député sont prêt a perdre le festival local pour une poignée de geek.



Le poids politiques du lobby IT au sens global est assez faible en france bien qu’en légère progression mais il faudra du temps pour que celui ci soit capable de défaire le lobby culturel.&nbsp;





Précisément, la gauche avait suffisamment d’élus locaux pour prendre le relai au niveau des festivals si jamais les nayantdroits avaient voulu couper les vivres.



Naturellement, ça demande d’anticiper la chose, mais bon à ce degré de responsabilité et avec un pouvoir aussi largement représenté à l’échelon national comme local, il me semble que c’est loin d’être insurmontable, ou alors il faut même pas envisager d’administrer le pays, sans parler de construire l’Europe.



Bref, je comprends parfaitement les craintes et le fait que s’attaquer à l’Hadopi veut dire prendre des risques pour pas grand chose, néanmoins, ils étaient là pour gouverner, pas juste craindre une perte de crédit populaire à chaque action (crédit qui a d’ailleurs été totalement perdu au final).









mango a écrit :



Et encore pour les jeux, on ne peut pas. Tout a été restreint au maxx pour maximiser la rentabilité. Tu veux jouer avec ton frère ou ta sœur, il faut acheter une autre copie.

C’est cette situation que voulait atteindre certain et que seulement l’industrie du jeux vidéo est parvenue. Et ce n’est pas près de changer dans ce domaine, vu l’évolution attendue.





Ahhh, le bon vieux temps où on pouvait jouer à plusieurs en réseau sous réserve qu’un des membres ait un CD <img data-src=" />









Mearwen a écrit :



Le lobby culturel via les 25% RCP reversé au financement de festival dispose d’un pouvoir de nuisance sur les appareils politique assez important. Et clairement les geeks ne valent pas le cout de se facher avec ces gens la. Dans une démocratie, ce qui compte c’est avant tout ta capacité à mobiliser les réseaux politiques locaux et nationaux.

Or les baronnies françaises locales font que peu de Maire/Chef de région/député sont prêt a perdre le festival local pour une poignée de geek.



Le poids politiques du lobby IT au sens global est assez faible en france bien qu’en légère progression mais il faudra du temps pour que celui ci soit capable de défaire le lobby culturel.

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J’ai du mal à comprendre en quoi financer des festivals est un pouvoir de “nuisance” ?

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Le poids de personnes unies et solidaires est toujours plus importants que celui d’individualistes isolés, c’est un peu le principe des syndicats et des associations.



Quand ça sert à influencer les députés, c’est un pouvoir de nuisance pour la démocratie.


Au moins avec Hadopi ont ne se fait pas emmerder par les ayant droits&nbsp; moi je préfère la garder telle qu’elle…car au moins au&nbsp; niveau sanction c’est tranquille . <img data-src=" />








SeigneursCoconuts a écrit :



J’aime bien quand on dit qu’on l’a rendu inefficace en baissant ses subventions. Certes pour le budget de l’Etat c’est une paille mais 6M donnés à des gens pour qu’il feignent de travailler, beaucoup de PME en rêverait !





Merci, c’est clair et court.

Je pense d’ailleurs qu’avec pareil budget on pourrait trouver à faire des choses utiles.



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Patch a écrit :



Mais avant de “tuer” cette fameuse “exception culturelle francaise”, faudrait déjà qu’elle existe. Jusqu’à présent je n’ai encore rien vu qui faisait exception en France par rapport au reste de la planète…





C’est parce que tu cherches une exception positive. <img data-src=" />









whoopedazz a écrit :



Question que je me pose : peut-on encore, de droit, télécharger une oeuvre (musical ou cinématographique) tant que l’on possède une copie originale?











Iste a écrit :



Tu l’as jamais eu ce droit.. Le seul qu’on ait c’est de faire ses propre copie et les partager avec la famille











Thoscellen a écrit :



Ce qui n’est même pas un droit.

Il existe une exception au droit qui te permet de posséder une sauvegarde du média que tu a acquis, et c’est uniquement dans ce cadre que tu peux te permettre par exemple de numériser un CD. Ca ne te donnes pas le droit de copier une musique alors que tu peux l’écouter en streaming (puisque tu payes un service d’écoute, et non un acte d’achat d’un média contenant ta musique), de pirater un film parce qu’il est disponible dans le catalogue Netflix que tu payes ou sur le BRD que tu as acheté.

Ca ne te donne pas le droit de contourner les DRM d’un jeu pour l’installer par un .exe même si tu possède son équivalent XBOX, etc.







Et même si on ne tiens pas à user de son exception au droit, il est difficile d’échapper à son obligation de verser sa dîme sur de multiples supports/objets via la rcp et tva associée. <img data-src=" />

Ya pas à dire, on est les champions! <img data-src=" />









Aëlisya a écrit :



S’il veulent vraiment s’en débarraser sans touché leur crédit politique rien ne leur empechais (hollande sortant), de tuer hadopi avec un dernier 49.3 lors des derniers jours du mandat





Et prendre le risque que sa Julie lui fasse le museau pendant des mois? <img data-src=" />

Tu prendrais le risque toi de faire chier ton mec? <img data-src=" />



Bande de monstres…

Y a moyen d’avoir un échange culinaire de fromages vers les us?








ErGo_404 a écrit :



L’échiquier politique n’est pas une échelle absolue, c’est relatif. Le PS sous Hollande était bien un parti de gauche et il l’est toujours sans Hollande. Merci de ne pas confondre l’extrême gauche actuelle avec la gauche. <img data-src=" />







Le PS n’est plus un parti de gauche, depuis longtemps. L’extrème gauche est donc la seule gauche actuelle. <img data-src=" />









Winderly a écrit :



C’est parce que tu cherches une exception positive. <img data-src=" />



Ah oui je n’avais pas pensé à ce sens là <img data-src=" />









choukky a écrit :



Et prendre le risque que sa Julie lui fasse le museau pendant des mois? <img data-src=" />

Tu prendrais le risque toi de faire chier ton mec? <img data-src=" />





Oh mon dieu tout est lier, le lobby a envoyer julie pour l’empecher de le faire #complotEnCarton xD









Notice me Sempai a écrit :



Bande de monstres…

Y a moyen d’avoir un échange culinaire de fromages vers les us?







Fait par un de mes personnages, médecin à New York City : envoi d’un conteneur réfrigéré avec “Virus Ebola – Ne pas ouvrir en dehors d’une chambre stérile” écrit dessus.



Ou alors : “substrat de culture bactérienne pour laboratoire d’analyse médicale” comme description du contenu.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



eh eh la seconde option a l’air pas mal!

Avec ebola par la poste, j’ai pas trop envie de faire les news


Limiter l’importance des festivals à leur pouvoir d’influence sur les députés est quand même très réducteur.



Un festival c’est la possibilité de rayonner localement/régionalement pour la ville organisatrice, la mise en valeurs d’artistes locaux en les alignant avec des artistes nationaux, la possibilité d’échanges financiers entre les artistes et leur public sans passer par des intermédiaires…



Réduire tout ça à une nuisance…

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Je ne limite rien. La nuisance c’est pas les festivals, c’est les sociétés de gestion de droits qui décident de qui aura les 25 % de la RCP et font avec de la corruption sur les députés…


On peut corrompre les députés de la république afin d’obtenir une majorité à l’assemblée avec 70 millions d’ €uros/an ?

Effectivement, la démocratie est en danger !



Et du coup, il vaut mieux supprimer les festivals&nbsp; qui auraient pu être financés avec cet argent.


Désolé! Je croyais avoir vu milliard. Toutefois, milliard ou million, c’est toujours du gaspillage venant de l’appareil étatique.