Très haut débit : pour NomoTech, le satellite restera une technologie d'appoint

Très haut débit : pour NomoTech, le satellite restera une technologie d’appoint

Toujours pas de Fortnite par satellite

Avatar de l'auteur
Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

21/06/2018 9 minutes
12

Très haut débit : pour NomoTech, le satellite restera une technologie d'appoint

Le groupe télécom, derrière le fournisseur d'accès Ozone, compte sur le futur satellite d'Eutelsat pour supprimer la limite de données mensuelles de ses offres. Il ne voit pourtant pas de conquête des zones rurales par cette technologie, confrontée à la 4G fixe et mobile, et bientôt la 5G.

Saturé sur un tiers de la France pendant plus d'un an, concurrencé en zones rurales par le très haut débit radio, comptant moins de 100 000 abonnés dans l'Hexagone, le satellite doit s'adapter pour rester pertinent. Ces dernières semaines, nous avons mené un grand comparatif des offres satellite, peu avant que skyDSL ne supprime la limite mensuelle de consommation de données de certains forfaits.

Le lancement d'un nouveau satellite par Eutelsat, qui promet le très haut débit pour 2021, devrait remettre cette technologie dans la course, alors que tout le monde espère obtenir de la fibre à terme.

Pour NomoTech, groupe spécialisé dans les réseaux d'initiative publique, le très haut débit radio et propriétaire du fournisseur d'accès Ozone, le satellite n'est pas voué à conquérir les campagnes. À cause de ses contraintes techniques et du développement d'autres technologies, comme la 5G fixe. Entretien avec Philippe Le Grand, PDG du groupe et militant des technologies radio.

Pour les lieux sans autre technologie viable

Ozone dit être le second opérateur satellite français, (très) loin derrière Nordnet, filiale d'Orange qui compterait pour 70 à 80 % du marché. Contrairement au très haut débit hertzien (TD-LTE), où NomoTech déploie des antennes dédiées, la société ne vend ici que du service, qui dépend des satellites du mastodonte Eutelsat et de SES Astra.

Pour Philippe Le Grand, le satellite convient « pour des zones extrêmement rurales, sans éligibilité à la fibre, avec un débit ADSL faible ou inexistant, sans solution hertzienne terrestre comme le très haut débit radio ou de 4G mobile suffisante ». L'opérateur met donc l'accent sur ses réseaux de 4G fixe (TD-LTE), qu'il voit comme le meilleur palliatif à la fibre en zones rurales.

Il refuse de chiffrer son activité satellite. Tout juste Eutelsat représenterait moins de 5 % de son activité. « En tant que fournisseur d'accès, on serait très malheureux si on n'avait que le satellite. C'est une activité complémentaire. Le satellite ne nous fait pas perdre d'argent mais, seul, ça n'irait pas, ce n'est pas possible. Il ne sera jamais dominant dans le paysage » pointe son PDG.

D'autant qu'entre l'été 2015 et l'été 2016, Eutelsat a refusé les clients grand public sur un tiers du pays, son satellite KA-SAT étant saturé par endroits. Pour Ozone, le départ de certains clients a permis de libérer de la capacité, même s'il a bien dû en refuser à l'époque.

Des offres difficiles à aligner sur les autres

En elles-mêmes, les offres satellite peinent à être aussi intéressantes que celles sur les autres technologies, avec une politique commerciale plus opaque qu'ailleurs. Sans même parler des contraintes d'utilisation, le modèle impose des coûts bien plus élevés, notamment à l'installation.

« Il y a une certaine inégalité dans le plan France THD. Il prévoit de donner 150 euros de subvention à l'installation, quelle que soit la technologie. Or, les coûts structurels du satellite sont plus élevés que ceux du mobile ou du très haut débit hertzien. Ça exige des opérateurs FAI qu'ils calibrent leurs offres pour se caler sur le marché » conte Philippe Le Grand.

« L'abonné veut payer 35 euros pour l'accès Internet, comment fait-on ? On peut transformer les frais d'installation en location de box ou location complémentaire... On tente des artifices pour essayer de nous rapprocher du marché. Mais bon... » soupire-t-il. Contrairement à certains concurrents, Ozone refuse l'auto-installation des équipements par les clients, qui « ne produit que des mauvais effets ».

L'Internet satellitaire reste marché mineur, même pour les opérateurs satellite comme Eutelsat, qui domine la France. « Avec la concurrence technologique, le satellite était plutôt une activité en décroissance. Depuis, cela semble parti pour se maintenir. Ça se maintiendra avec le nouveau satellite » pense tout de même NomoTech.

Satellite Ozone
Les offres satellite d'Ozone

Un futur satellite pour maintenir l'offre

Car, selon le groupe, l'enjeu est là : améliorer ses performances pour conserver une place dans les derniers foyers, non desservis par ailleurs. Si les performances restent les mêmes, face à la hausse constante de la consommation de données, « on ne peut que générer de la déception à terme ».

Le lancement d'un nouveau satellite par Eutelsat, pré-commercialisé auprès d'Orange après une longue bataille, doit donc faire entrer l'offre dans le monde du très haut débit. Eutelsat se permet même de vanter une « fibre par satellite », quand bien même le niveau de service est bien inférieur. Ce satellite « fera beaucoup de bien au FAI satellite que nous sommes », déclare NomoTech.

La société voudrait voir disparaître la limite mensuelle de données, liée à la technologie et imposée par Eutelsat, qu'elle estime trop contraignante aujourd'hui. « C'est vraiment un handicap. Au lancement d'un satellite, en général les contraintes sont assez faibles, pour les remplir. C'est après que ça se durcit, en fonction du succès commercial » déclare Philippe Le Grand, dont l'activité satellitaire était d'abord celle de SFR (Service Haut Débit), que sa société gérait pour la marque au carré rouge.

En enlevant cette barrière, Eutelsat « enlèverait un des deux problèmes du satellite ». L'autre, bien connu, est la latence. Avec des objets à 36 000 km d'altitude, chaque transfert de données prend au moins 500 ms, rendant bien des pratiques impossibles. Il place peu d'espoirs dans les satellites en basse altitude, comme ceux prévus par SpaceX.

« Imaginons qu'on la divise par trois, un réseau satellitaire d'orbite basse resterait malgré tout peu compétitif par rapport aux autres solutions. On croit beaucoup plus au très haut débit hertzien. Il faut déjà expliquer le simple fait de mettre des antennes. Alors si en plus on a des contraintes techniques qui ne permettent pas tous les usages, c'est non » pointe Le Grand.

Notons tout de même que les projets actuels, en basse altitude, prévoient de placer les objets à 1 000 km du sol, ce qui diviserait plutôt la latence par 30... rendant potentiellement viables des pratiques comme le jeu en ligne.

La 4G fixe comme « vraie » alternative

Le cheval de bataille de NomoTech est bien le très haut débit par des réseaux d'antennes dédiées, en 4G fixe (TD-LTE) et 5G fixe. « On a vraiment établi une hiérarchie entre les technologies » où le satellite est le dernier recours, affirme la société. Via le lobby de la filière, la Firip (désormais InfraNum), la société a réclamé au gouvernement une égalité de traitement entre les technologies filaires (fibre, ADSL, VDSL)  et le très haut débit hertzien.

Depuis l'an dernier, NomoTech démarche nombre de départements pour leur vendre des réseaux radio en zones rurales, en partie là où des technologies précédentes (comme le WiMAX) sont présentes. L'opérateur a été particulièrement actif dans l'attribution des fréquences 3,5 GHz par l'Arcep, qui ouvrent les portes de ces réseaux, d'abord attendus pour le dernier trimestre 2017, puis repoussés à cette année.

Malgré ce retard à l'allumage, la société se dit satisfaite. « C'est un grand succès. On avait signé par anticipation deux dossiers (la Seine-et-Marne et la Charente). Pendant ce temps, d'autres réseaux existants, en Haute Garonne, en Bourgogne se sont lancés. Cette année, un peu moins d'une dizaine de départements se sont décidés  à lancer des projets de très haut débit hertzien fixe, grâce à la nouvelle fréquence de l'Arcep » affirme son président, qui attend d'autres appels d'offres en juillet et septembre.

Sur les zones habituées à l'Internet par radio, l'ensemble des abonnés aurait déjà basculé vers les nouveaux en six mois, conquérant 20 % d'abonnés supplémentaires sur la période, assure NomoTech. Par département, ces réseaux ciblent 20 000 à 30 000 abonnés, auxquels ils apporteraient vraiment un meilleur débit, pour un potentiel de deux millions de prises d'ici 2022 (celles sous 4 Mb/s).

Bataille avec la 4G sur réseaux mobiles

Alors qu'une amélioration nette des débits satellitaires requiert une nouvelle mise en orbite, les réseaux terrestres sont (heureusement) bien plus flexibles. Pour le moment, les réseaux TD-LTE de NomoTech promettent 30 Mb/s descendants. Elle compte passer ce débit à 100 Mb/s l'an prochain, en basculant vers du MIMO 8x8 (8 porteuses par abonné), avec des canaux de 40 MHz (contre 8 à 15 MHz actuellement). Soit la méthode des réseaux mobiles pour amplifier les débits.

Quid alors de la 4G mobile, utilisée pour fournir de l'Internet fixe ? Dans le grand accord signé entre État et opérateurs mobiles en janvier, ces derniers sont tenus de proposer de telles offres, comme Bouygues Telecom avec sa 4G Box, qui compteraient quelques dizaines de milliers d'abonnés.

Pour Philippe Le Grand, même s'il a perdu des abonnés, le danger est limité. Les départements devraient ainsi valider ces réseaux en fonction de leurs schémas de déploiements (SDTAN), donc des éventuels réseaux de 4G fixe existants. Ensuite, elles n'intègrent pas (encore) d'offres triple voire quadruple play, un handicap face aux offres fixes classiques.

Enfin, le patron de NomoTech tacle les performances de ces réseaux mobiles pour un usage fixe. « Profitez-en, parce que vous avez connu le meilleur de la 4G mobile. Les réseaux saturent et ne fourniront sûrement pas plus de débits » pense-t-il.

Surtout, l'opérateur espère proposer de la 5G fixe d'ici deux à trois ans, avec le Gigabit pour cible. De grandes ambitions alors que les réseaux mobiles en 5G devraient débuter leur commercialisation en 2020, sans vrai plan industriel regrette l'Arcep. Il y a bien un coup à jouer selon NomoTech, qui estime le standard et les produits 5G fixe prêts à cette date, alors que « les déploiements par les opérateurs mobiles ne commenceront sûrement pas avant 2025 dans les territoires ruraux dont nous parlons ».

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Pour les lieux sans autre technologie viable

Des offres difficiles à aligner sur les autres

Un futur satellite pour maintenir l'offre

La 4G fixe comme « vraie » alternative

Bataille avec la 4G sur réseaux mobiles

Fermer

Commentaires (12)


Ahhh ! Nomotech/Ozone, mon opérateur actuel avec leur offre “wifimax” (pas Wimax).



Plus d’un mois et demi de coupure (2 fois 3 semaines) depuis février (et un service client qui n’en a pas grand chose à faire), un débit qui fait du yoyo et d’autres coupures régulières sans raison apparente.



A chaque coup de tonnerre ou de vent on s’attend à ce que les relais tombent (ce qui est régulier).



Si leurs offres actuelles fonctionnaient correctement, je serai nettement plus optimiste pour l’avenir :)


Le problème c’est que Ka-Sat est saturé sur deux faisceaux couvrant la france, et quasiment vide sur le reste de l’europe. Avec Konnect VHTS (le nouveau satellite d’Eutelsat), il y aura plus de faisceaux (donc plus de capacité) et on aura plus de possibilités de faire basculer la capacité inutilisée des faisceaux vides vers ceux qui sont saturés.



M’enfin le satellite restera toujours un complément aux solutions terrestres, et puis l’accès type adsl ne semble pas être la cible des constellations type OneWeb, plutôt pensées pour les services pro.


Le satellite reste la solution quand il n’y a rien d’autre, et une amélioration de la technologie n’est pas un mal.



Après, j’ai bien aimé de voir qu’ils s’occupent aussi de réseaux terrestres par 4G. C’est une piste à creuser pour les endroits où on peut utiliser un réseau terrestre.


J’ai été chez eux à leur début. A l’époque ils commercialisaient sous Nomotech et faisait un partage de connexion ADSL sur leur relais pour fournir internet à leurs clients …



Puis un jour la fibre est arrivé sur le relais 6Meg Symétrique ! Pour au bout de 15 jours descendre à moins d’un méga à cause de relais saturé par trop de client sur un même point.



Je ne sais pas pour toi si tu est sur la 5Ghz ou sur la 2.4Ghz. Moi à l’époque c’etait de la 2.4 et c’etait une m… intégrale notamment à cause de l’encombrement des canaux dû au box …



L’internet Radio n’est pas fait pour être stable … Il n’y a rien qu’a voir comment les débits fluctu sur les mobiles en fonctions de la charge du relai…





La vraie solution c’est la fibre partout un point c’est tout


Pour Ozone, le départ de certains clients a permis de libérer de la capacité, même s’il a bien dû en refuser à l’époque.Pour moi le sat est une solution viable UNIQUEMENT SI ce n’est pas saturé (parceque sur-vendu).

Ya des limitations bien sur, lié à la latence & à la météo, mais elles sont connues (et ne doivent pas être masquée).

  Contrairement à certains concurrents, Ozone refuse l’auto-installation des équipements par les clients, qui « ne produit que des mauvais effets ».Ca c’est du bullshit . Les kits d’installations sont très bien fait, bien expliqués, et, oui, un bras cassé aura du mal mais sinon… 

Non la vrai raison c’est que Ozone à une époque (je sais pas si c tj vrai) a tenté de proposer des formations payantes à des antennistes, qui se trouvaient ensuite “référencé” pour aller installer les kits chez les particuliers…. Source de revenus en parallèle…  Ca a vite kapoté car lesdit antenniste se retrouvent propulsé “référent informatique” de ces clients souvent pas très fort en informatique, et vu les problèmes du sat, étaient tous les 4 matins chez les gens qu’ils avaient installé , comme “support technique gratuit” de Ozone…

(Ozone à qui je ne jette pas la pierre, étant en la matière aussi victime que les autres d’Eutelsat).

 

Les kit d’installation valent ~400€ (j’en ai un) , donc au final peu de monde les achètent. La plupart dans mon département finissent de pourrir sur les toitures ou sur le bon coin.



 

Enfin, le patron de NomoTech tacle les performances de ces réseaux mobiles pour un usage fixe. « Profitez-en,

parce que vous avez connu le meilleur de la 4G mobile. Les réseaux

saturent et ne fourniront sûrement pas plus de débits » pense-t-il.



Je suis assez d’accord avec ça, mais surtout pour des problèmes de collecte: Si il y avait des fibres au cul de chaque pylône, le problème pourrait s’améliorer  : On pourrait étendre le nombre de porteuse 4G par pylône (je pense aux 700Mhz, 800Mhz, …) permettant de “porter” plus d’abonnés par point. Ca serait pas la panacée mais ce serait déjà quelque chose. Mais ça sert à rien si la collecte d’un pylône est faite par un faisceau hertzien à 100Mbs comme c’est trop souvent le cas dans les zones non dense là où justement il y a le plus d’appétence pour la 4G fixe en remplacement d’un ADSL moisi. 



Or aujourd’hui, j’ai vu PLEIN de cas où des pylones (TDF, mais aussi collectivité) sont adductés soit en faisceaux hertzien , soit…en SDSL 16Mbps (!) alors même qu’ils sont à quelques centaines de mètre d’un NRA-MED ou NRA-ZO (fibré, donc).



Lever ce type de freins (administratif / commerciaux / réglementaires) serait déjà un pas important, tout en étant conscient que malgré les beaux discours , les opérateurs nationaux sont pas forcément pressé d’aller engager des milliers d’euros dans ce type d’opération, surtout quand, en attendant encore, la collectivité locale fini par le faire à ses frais…



 








Commentaire_supprime a écrit :



Le satellite reste la solution quand il n’y a rien d’autre, et une amélioration de la technologie n’est pas un mal.







Tout à fait : le VSAT est une super alternative, du moment qu’on ne dépend pas de la latence et que l’investissement vaut le cout. En Afrique, la plus part des banques / sièges exploitent le VSAT pour la fiabilité (bon avec des équipements différents du particulier tout de même <img data-src=" /> )

Les miniers ou les industries hors réseaux, font aussi appel à la VSAT.







Commentaire_supprime a écrit :



Après, j’ai bien aimé de voir qu’ils s’occupent aussi de réseaux terrestres par 4G. C’est une piste à creuser pour les endroits où on peut utiliser un réseau terrestre.







Exploiter la 4G pour du fixe, ca existe déjà dans pas mal de pays. Ici à Bamako j’ai un de mes clients qui a été basculé par Orange sur ce réseau. Après, comme pour n’importe quel média, il faut un peu de qualité <img data-src=" />



Contrairement à ce que beaucoup pensent, les faisceaux hertziens peuvent atteindre plusieurs gigabits/seconde et sont tout à fait aptes à assurer la collecte des réseaux mobiles.

Si il y a un problème de collecte, à ce niveau, c’est que l’investissement nécessaire n’a pas été fait, ce n’est pas un problème de choix de technologie.

Quant aux collectes assurées par DSL, elles tendent à disparaître par leurs débits trop limités justement.

D’autant plus que ce maillon est un des moins coûteux à désaturer comparativement aux autres.

&nbsp;Bref, en terme de débit, la limite d’un réseau mobile est généralement au niveau de la radio. C’est d’ailleurs ce que sous-entend le patron de NomoTech quand il explique que les réseaux saturent.








lordzeon a écrit :



A chaque coup de tonnerre ou de vent on s’attend à ce que les relais tombent (ce qui est régulier).







Même expérience pour ma part (Nomotech/Ozone par wifimax à 6MB symétrique), pendant 2 ans pas de soucis, c’était au top puis soudainement des déconnexions intermittentes et coupures de plusieurs jours, débit au ras des pâquerettes, etc. J’ai lâché l’affaire après 6 mois d’appels au service client. Bref à éviter, j’attends impatiemment la fibre ou de la 4G fixe en attendant la fibre…



Expérience identique pour moi.



C’était pas trop mal lorsqu’on était en 6Mb symétriques et c’est devenue la catastrophe lors du passage en 20Mb descendant / 2Mb montant.



D’ailleurs j’ai encore eu une coupure aujourd’hui.



Ils donnent l’impression de n’avoir aucune maîtrise de leur propre réseau.



Cerise sur le gâteau : le service client a refusé de m’aider parce que je n’avais pas de port ethernet sur ma machine. “Vous ne connaissez personne qui peut vous prêter un PC ?” <img data-src=" />








lordzeon a écrit :



Cerise sur le gâteau : le service client a refusé de m’aider parce que je n’avais pas de port ethernet sur ma machine. “Vous ne connaissez personne qui peut vous prêter un PC ?” <img data-src=" />







mouarf <img data-src=" /> pour une société qui te vends du wifi (directionnel) en type d’accès internet, c’est le drame

:p - ça me rappelle orange qui ne voulait pas aider à dépanner mes parents avec leur livebox parce que ils étaient sur un pc linux ^^ - les joies des services client.



Je vois pas mal de personne qui parlent de 4G fixe dans les commentaires. On a une idée des dates de lancement des premières offres ?



Parce qu’aujourd’hui ce sont juste des routeurs 4G / wifi qui se connectent en mode mobile aux réseaux 4G.








alegui a écrit :



Contrairement à ce que beaucoup pensent, les faisceaux hertziens peuvent atteindre plusieurs gigabits/seconde et sont tout à fait aptes à assurer la collecte des réseaux mobiles. &nbsp;





J’installe des airfiber, dont je le sais bien (et je sais aussi qu’en bande non ISM, on peux bien sur aller encore plus rapidement et plus loin)









alegui a écrit :



Si il y a un problème de collecte, à ce niveau, c’est que l’investissement nécessaire n’a pas été fait, ce n’est pas un problème de choix de technologie.





C’est précisément ce que je pense, oui.



Les FH gigabit sont très bien mais, en pro, coûtent un semi-remorque de bras, sans compter l’installation par des équipes spécialisés travail en hauteur (et t’a du bol quand la taille des réflecteurs imposent pas de les monter à la grue)

&nbsp;

Vu que les opérateurs ne sont pas évalués sur cette partie-là mais juste sur la “couverture”, au moment de choisir les investissements , le dilemme est rapidement tranché.

&nbsp;

&nbsp;



Quant aux collectes assurées par DSL, elles tendent à disparaître par leurs débits trop limités justement.&nbsp;

D’autant plus que ce maillon est un des moins coûteux à désaturer comparativement aux autres.



Je suis pas du tout d’accord : Des collectes DSL j’en vois encore partout dans les campagnes (Evidamment, en ville fibrés le problème se pose moins).

Mais justement, en campagne profonde avec des pylône bien chiants d’accès, ben la collecte EST justement le plus cher à dé-saturer

&nbsp;



&nbsp;Bref, en terme de débit, la limite d’un réseau mobile est généralement au niveau de la radio. C’est d’ailleurs ce que sous-entend le patron de NomoTech quand il explique que les réseaux saturent.



Quand il dit “les réseaux”, il parle en général, il parle pas de la collecte ou de la desserte en particulier.



A mon avis les 2 sont pas exclusif : En ville ou en banlieue, t’a ptet effectivement un problème de nombre de stations simultané sur les BTS .

Mais pas en campagne , où la densité des gens est faible (il se peut aussi que les gens étant plus loin, le débit radio baisse d’autant - mais avec le 700 et le 800Mhz cet effet tends à se réduire).

Par contre les usages type “4G box fixe” sont fatal , quand la collecte est merdique (Soit l’opérateur QOS comme un sale, soit ce sont les autres usagers qui morflent).



Ya pas de secret, on commence a voir dans la cambrousse des marchés public pour adducter des pylônes supportant des BTS, hein…

&nbsp;

&nbsp;