L’Éducation nationale songe à faire de la tablette « une fourniture scolaire à part entière »

L’Éducation nationale songe à faire de la tablette « une fourniture scolaire à part entière »

Cahier à spirale, compas, iPad...

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

27/02/2018 4 minutes
112

L’Éducation nationale songe à faire de la tablette « une fourniture scolaire à part entière »

Poursuivre le « plan numérique » cher à François Hollande coûterait près de 240 millions d’euros par an, rien qu’en tablettes. Le ministère de l’Éducation nationale réfléchit ainsi à demander aux collégiens d’apporter leur propre matériel, à l’image de ce qui prévaut par exemple pour les calculatrices.

L’épisode 2 du fameux plan numérique, promis en octobre dernier par Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au Numérique, passera-t-il par le « BYOD » (pour « bring your own device » ou « apportez votre équipement personnel ») ? C’est en tout cas l’une des pistes évoquées mercredi 14 février par Mathieu Jeandron, le Directeur du numérique pour l’éducation.

Auditionné par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le numérique à l’école, l’intéressé a confirmé que ses services travaillaient, en lien avec le cabinet du ministre de l'Éducation nationale, à « redéfinir une feuille de route du numérique pour l'éducation ». Celle-ci prévaudra pour les politiques des « prochaines années ».

« Évidemment, ça ne veut pas dire qu'on abandonne tout ce qui a été fait [jusqu’ici] », a néanmoins lancé Mathieu Jeandron.

L'épineux renouvellement de 800 000 tablettes par an

Invité justement à faire un point sur le déploiement du plan numérique, progressivement mis en œuvre depuis la rentrée 2015, le Directeur du numérique pour l’éducation a indiqué que « plusieurs centaines de milliers d'élèves » profitaient à ce jour d’équipements individuels – de type tablette ou ordinateur portable. Un chiffre plutôt vague, à rapporter quoi qu’il en soit au trois millions de jeunes qui vont actuellement au collège.

« En nombre d'élèves, on va être plutôt à une dizaine de pourcent équipés par le plan numérique », a ainsi poursuivi Mathieu Jeandron.

Le taux d’établissements participants à l’opération avoisinerait quant à lui les 50 %. Soit bien moins que ce qui avait été prévu initialement (70 %). Cela laisse surtout à penser que la généralisation totale, annoncée pour la rentrée 2018 par François Hollande, semble plus que jamais inatteignable.

Derrière la piste du BYOD, des problématiques financières, techniques et pédagogiques

Sur la question des tablettes, Mathieu Jeandron a expliqué aux députés que la question de leur renouvellement allait rapidement se poser. « Il y a clairement une durée de vie qui va être de l'ordre de trois à quatre ans », a-t-il prévenu. S’il fallait continuer d’équiper tous les collégiens, cela reviendrait donc à racheter « grosso modo 800 000 tablettes chaque année ».

À 300 euros par appareil (si l’on inclut certains équipements de type coque de protection), l’addition atteindrait 240 millions d’euros par an, a ainsi annoncé Mathieu Jeandron. « C’est substantiel », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Et donc il faut trouver un modèle qui pourrait peut-être se substituer à ça. »

« Une des pistes que nous explorons, c'est la piste dite du BYOD », a poursuivi le Directeur du numérique pour l’éducation : « Nous pourrions considérer que c'est une fourniture scolaire à part entière, que l'élève amène. » Exactement comme la calculatrice ou sa tenue de sport.

jeandron
Crédits : Assemblée nationale

« On y travaille aujourd'hui », a souligné le haut fonctionnaire, insistant sur le fait qu’il fallait néanmoins trouver un « cadre » pour qu’une telle réforme puisse être mise en œuvre. Il y a « évidemment » des difficultés techniques et pédagogiques, « parce que ce n'est pas si simple [pour un enseignant] d'arriver dans la classe et d'avoir des flottes de tablettes avec des équipements différents ».

Il faudrait également « trouver les moyens d'aider les familles » n’ayant pas forcément la possibilité de payer une tablette à leur(s) enfant(s). Certains se souviendront d’ailleurs qu’en 2013, une élue membre du Conseil national du numérique avait proposé une revalorisation de l’allocation de rentrée scolaire à cette fin (voir notre interview).

Selon Mathieu Jeandron, le sujet est actuellement discuté au sein de groupes de travail avec les collectivités territoriales, les associations de parents d’élèves, etc.  La feuille de route du nouveau ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, devrait être finalisée dans les « prochaines semaines ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

L'épineux renouvellement de 800 000 tablettes par an

Derrière la piste du BYOD, des problématiques financières, techniques et pédagogiques

Commentaires (112)


Dans tous les cas c’est pas avec des tablettes que les élèves vont apprendre à faire de l’informatique ça c’est sûr. Encore une lubie de politiciens.


Quelle belle idée. Imposer aux familles l’achat d’une table à plusieurs centaines d’euros par enfant.


Et prenez du materiel francais ! :howait:


Sans parler de l’énorme impact sur l’écriture manuscrite, je pense que c’est une très mauvaise idée vu le pouvoir de distraction de ce type d’appareil sur n’importe qui (enfant et adulte).


C’est pour qui l’open bar cette fois ? Apple ?


donc les parents devraient payer encore plus pour l’école, les enfants joueraient plus facilement en cours (au lieu de les suivre) et le raquette sera plus profitable qu’au par avant…



c’est une superbe idée que voila


Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que les spécialistes indiquent que la tablette n’apporte rien de particulier à un élève du point de vue pédagogie et apprentissage.

Je pense aussi que tous les jeunes d’un certain âge (collège et plus certainement lycée) ont un mobile et sont donc familiarisés avec ce genre d’interface et connaissent les usages, sans parler du fait que les enfants en général sont très rapides à se familiariser avec tout ça.


C’est même pas envisageable, rien que vis à vis des prix pratiqués par apple… Ils pourraient recommander un modèle type (sous android), pas hors de prix, mais bon, une tablette à 200 boules, généralement, ça tient pas bien longtemps et niveau suivi logiciel… En plus, comme dit plus haut, aucun intérêt…








Jarodd a écrit :



C’est pour qui l’open bar cette fois ? Apple ?







lit l’article





Le ministère de l’Éducation nationale réfléchit ainsi à demander aux collégiens d’apporter leur propre matériel, à l’image de ce qui prévaut par exemple pour les calculatrices.





Bah, 300 euros c’est rien. En France on est tous riches.



D’ailleurs ne dit-on pas que Macron est le président des riches ?

C’est bien la preuve que les français sont riches.


Ça va être marrant aussi les batteries qui prennent feu en classe…


C’est vraiment n’importe quoi.

Entre les problèmes d’égalité (d’accès), le manque de moyens de l’EN, l’efficacité vraiment pas démontrée, et les soupçons de corruption sur ce genre de contrats… Sans parler du souci écologique… Non, vraiment je ne vois aucun intérêt.

Qu’on commence déjà à éduquer au logiciel libre et la bidouille (je veux dire avec une véritable volonté politique), pour faire des économies et apprendre les concepts plutôt que la maitrise d’un logiciel spécifique (genre “Word”).



Le BYOD en entreprise est déjà une plaie, ça ne peut PAS bien se passer dans le cadre de l’éducation nationale, avec zéro support (quand l’informatique est déjà souvent laissé au bon vouloir et surtout au bon pouvoir de profs un peu geeks).

Concernant l’apprentissage, par exemple de l’algo, n’importe quel BTS apprend ça en langage naturel (si / et / alors) etc, et passe ensuite à des langages spécifiques. Aucun besoin d’aucun matos informatique la première année, ou presque. Enfin ce n’est pas vraiment le sujet ici concernant les tablettes.



Après concernant l’écran, il y a quand même plusieurs soucis dont on peut débattre (personnellement ayant connu l’avant et l’après je vois ce que ça a changé sur moi). Comme l’attention, l’effet hypnotisant, la modification du fonctionnement de la mémoire (plus lié à internet je pense, où l’on se souvient d’où retrouver l’info au lieu de l’info elle même).



De plus il est tout à fait possible de faire de l’informatique (tech, dev ou autre), sans avoir quasi eu un PC sous la main avant un age avancé (Lycée), donc pour moi c’est l’apprentissage qui est important, ou disons l’apprentissage de l’apprentissage, dont on se servira ensuite en informatique comme pour n’importe quelle matière.

C’est pour ça que je suis très dubitatif sur les apprentissages du code en primaire par exemple.

Bon évidemment concernant une tablette on est vraiment plus dans le “multimédia” comme on disait, et pas du tout dans la bidouille / hack. Et ça aussi je ne sais pas si c’est beaucoup mieux (un poly de cours choisi avec soin par le/la prof fait aussi bien niveau sources la plupart du temps).



Le seul point positif : le poids des cartables. Mais là il y a aussi des solutions de bon sens qui sont rarement mises en pratique. Du genre séparer le livre d’histoire et de Géo (souvent le plus lourd… Je portais certains jours un quart, voire plus de mon poids niveau cartable en 6ème de mémoire), d’avoir des exemplaires en cours (un pour deux par exemple) qu’on n’a pas besoin de ramener de chez soi. Qu’on ne me dise pas que ça coûte plus cher qu’une tablette qu’on change tous les 4 ans (les bouquins on les achetait à la classe d’avant, d’occasion).


Bah, ça aurait pû être pire… Genre cours d’équitation obligatoire.

BYOD…. Yiiiihaaaa.<img data-src=" />


Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).

Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.








tazvld a écrit :



&nbsp;(au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).



ah mais tellement !

la prof qui veut absolument sa version à elle du bouquin, mais le texte est le même ! Je n’ai jamais compris ce délire. ( Ni ce qu’expliquait la prof d’ailleurs)



Une belle idée à la con, au moment où les gens se rendent compte des limites de ces appareils et en achètent de moins en moins. Au minimum, un petit hybride avec clavier s’imposerait, au moins pour la prise de notes. Et encore, au niveau secondaire, ça ne me paraît pas très utile, voire contre-productif. Pas mal d’études ont été faites sur la meilleure mémorisation grâce à un meilleur tri de l’information avec stylo/papier (ça apprend à écouter, quoi), et encore ça vaut pour la prise de notes, qui ne commence un peu qu’au lycée. Dans les classes inférieures où la prise de notes est en fait beaucoup de la dictée, autant donner des polycops à lire en cours pour ce qui est du contenu à mémoriser (ou se servir vraiment du manuel qu’on fait acheter aux familles, hein, à tout prendre, même si liberté pédagogique toussa) et s’appuyer sur des innovations pédagogiques (au hasard, les pédagogies actives et autres classes inversées) plutôt que de faire acheter et de compter sur des gadgets. Ils auront bien le temps de désapprendre à apprendre en notant au kilomètre de manière indiscriminée (ou en squattant sur YouTube) dans des amphis bondés une fois dans le supérieur.



Je ne dis pas qu’il n’y a aucun intérêt au numérique dans les classes, mais là… Surtout au moment où on prétend interdire les smartphones, c’est juste ridicule: pour le coup les gamins en ont déjà un pour la plupart, et effectivement ça peut servir pour certaines pratiques, notamment pour avoir du feedback (genre questionnaires collectifs en live, etc.), le tout sans y mettre des moyens démesurés (une application peut suffire) ni pousser à la surconsommation de produits qui feront doublon ou pire avec les autres équipements.

&nbsp;

Je ne parle même pas des gags style “ma tablette est cassée”, “j’ai plus de batterie”, “mes parents veulent pas” (ils auraient raison), “y a plus de Wi-Fi”, “ça bugue” et autres “je peux pas installer le logiciel de Google/Apple/autres, ma maman me force à utiliser Archlinux”. Et encore, ce serait dans les cas, où, en effet, ils ne s’en serviraient pas pour se distraire (mais ça existe aussi avec les dessins dans la marge, pour le coup je crois pas que le problème tienne tant que ça à la technologie).

&nbsp;

C’est peut-être l’article qui ne rend pas justice à ces gens, mais j’ai l’impression de lire un débat sur l’équipement des foyers en telle ou telle aménité, en mode élu bourrin classique, sans que jamais ne soit évoqué le contexte pédagogique dans lequel on prétend faire employer ces trucs. Et pourtant, Dieu sait que je ne suis pas rétif à l’informatique et aux outils numériques en général.


J’avais loupé l’info sur l’existence de cette liseuse, exactement ce qu’il me faut pour lire la biblio sans avoir à l’imprimer…



Sinon totalement d’accord avec toi <img data-src=" />


Et pour le poids des manuels, plein de solutions existent pour moins cher: les casiers, l’attribution d’une salle par classe (où on peut laisser les affaires dont on n’a pas besoin), les polycops, etc. C’est pas forcément évident à mettre en place non plus, mais entre ça et mettre des dizaines de millions dans des tablettes ou autres… Je ne parle même pas de la possibilité de faire sans manuel, ce qui peut se décider aussi. Beaucoup de profs le font d’ailleurs acheter parce que c’est la décision collective de l’équipe pédagogique, mais ne s’en servent pratiquement pas, parce qu’ils ne sont pas d’accord avec, ou parce qu’ils tiennent à produire leur propre cours de A à Z.


Ils apprennent moins tout court. Y’a une étude la dessus, ceux qui écrivent “à l’ancienne” retiennent plus rapidement que ce qui “tapent”.


<img data-src=" /> pour l’effort.


Les livres ou documents papiers n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’exister dans ce type de contexte. Le but de l’école reste de préparer les élèves à la vraie vie. Soyons clairs: un livre physique n’a aucun avantage relativement à un document numérique. Même si c’était le cas c’est simplement ce que les élèves rencontreront plus tard dans la vraie vie. On parle du confort de lecture mais finalement je passe mon temps à lire sur un écran et ne suis pas encore aveugle.




 Idem pour l'écriture manuscrite, utile mais pour laquelle on passe bien trop de temps et d'énergie vu son utilisation limitée aujourd'hui. Il serai bien plus utile d'apprendre aux élèves à tapper au clavier de manière efficace et à savoir trouver une information en ligne.       





Mais effectivement pas sûr que la tablette soit la meilleure solution du moins à l’heure actuelle.


C’est une excellente idée, car l’éducation nationale a maintenant surmonté toutes les difficultés; enseigner à tous en dépassant les inégalités sociales, en ne perdant pas son temps à changer de programme tous les 5 ans, à donner le gout des sciences et à transmettre un bagage culturel permettant de faire preuve d’esprit critique …



Alors maintenant c’est normal, il faut une tablette pour chaque élève, c’est la priorité ! En plus c’est un support génial pour faire des recherches et taper des trucs, c’est notamment très adapté pour apprendre à programmer…



(Si encore ils proposaient un raspberry… là on pouvait discuter…, ils ont du prendre le même conseillé qu’à l’époque de Fabus pour le plan informatique et le MO5… )








wagaf a écrit :



Les livres ou documents papiers n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’exister dans ce type de contexte. Le but de l’école reste de préparer les élèves à la vraie vie. Soyons clairs: un livre physique n’a aucun avantage relativement à un document numérique. Même si c’était le cas c’est simplement ce que les élèves rencontreront plus tard dans la vraie vie.





Alors comme un gamin n’est véritablement capable de faire preuve d’abstraction que vers 7-8 ans, le support physique est loin d’être inutile (déjà qu’on plante depuis des années l’enseignement des mathématiques ainsi, si on pouvait pas planter le reste…).



Par contre j’aimerai connaître ta définition de la “vraie vie” ? <img data-src=" />









Ricard a écrit :



Bah, ça aurait pû être pire… Genre cours d’équitation obligatoire.

BYOD…. Yiiiihaaaa.<img data-src=" />





<img data-src=" />









Kazer2.0 a écrit :



Ils apprennent moins tout court. Y’a une étude la dessus, ceux qui écrivent “à l’ancienne” retiennent plus rapidement que ce qui “tapent”.





Je confirme.<img data-src=" />





Kazer2.0 a écrit :



<img data-src=" /> pour l’effort.





<img data-src=" />





wagaf a écrit :



Les livres ou documents papiers n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’exister dans ce type de contexte. Le but de l’école reste de préparer les élèves à la vraie vie. Soyons clairs: un livre physique n’a aucun avantage relativement à un document numérique. Même si c’était le cas c’est simplement ce que les élèves rencontreront plus tard dans la vraie vie. On parle du confort de lecture mais finalement je passe mon temps à lire sur un écran et ne suis pas encore aveugle.




 Idem pour l'écriture manuscrite, utile mais pour laquelle on passe bien trop de temps et d'énergie vu son utilisation limitée aujourd'hui. Il serai bien plus utile d'apprendre aux élèves à tapper au clavier de manière efficace et à savoir trouver une information en ligne.







L’école est là pour instruire, apprendre à lire et à écrire, à compter. Rien de plus.

Qu’elle s’adapte à l’ère numérique, normal. De là à tout baser là dessus….

L’écriture manuscrite me sert plus dans mon nouveau boulot que chez moi. Tout le monde ne travaille pas dans un bureau, loin de là même.

C’est un peu comme si on disait que ça ne servait plus à rien d’apprendre les opérations de base à la main (+ - x / %) parce qu’il y a des calculatrices. Je vois le résultat déjà sur ma fille ainée. 21 ans et incapable de faire un simple calcul de pourcentage de tête du genre un pull à 30€ à -40% pendant les soldes. Je l’ai vu sortir son téléphone pour calculer, et encore, elle râlait parce qu’il n’y avait pas le % directement….

Bordel….



Une tablette est un support physique et n’importe quel gamin, bien plus jeune que&nbsp;7-8 ans, utilise une tablette probablement bien mieux que toi si tu n’a pas grandi avec…



La vraie vie comme son nom l’indique c’est ce que ces enfant vont réellement vivre plus tard.








tazvld a écrit :



Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).

Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.





Sur raspberry tu as tout un support logiciels pour apprendre à programmé notamment aux enfants, un raspberry type zero coute 15€, idée que si on fait une commande groupée de l’Etat on doit pouvoir le toucher pour ce prix plus la carte, le cable micro-HDMI, le chargeur et un petit clavier.



Si on veut apprendre les bases de la prog dans les écoles tout en garantissant un accès à tous au matos nécessaires, c’est l’outil idéal.



Et pour le coup, on évite des montages curieux avec des grosses boites, tout est libre sur le rasp.



L’écriture manuscrite reste utile, comme le calcul mental, mais ces techniques n’ont simplement plus du tout l’importance qu’elles pouvaient avoir à un époque, et risquent de continuer à perdre progressivement en utilité (sans jamais devenir complètement inutiles).



D’autres techniques, comme savoir tapper au clavier efficacement ou chercher une information en ligne ont pris une importance énorme pour pouvoir fonctionner en société et professionnellement.








wagaf a écrit :



La vraie vie comme son nom l’indique c’est ce que ces enfant vont réellement vivre plus tard.



&nbsp;

Et du coup c’est quoi qu’ils vont vivre plus tard ?



Probablement un monde où les informations seront en ligne ou dans un système d’information bien plus fréquemment que dans un polycopié ou un bouquin papier.








wagaf a écrit :



L’écriture manuscrite reste utile, comme le calcul mental, mais ces techniques n’ont simplement plus du tout l’importance qu’elles pouvaient avoir à un époque, et risquent de continuer à perdre progressivement en utilité (sans jamais devenir complètement inutiles).



D’autres techniques, comme savoir tapper au clavier efficacement ou chercher une information en ligne ont pris une importance énorme pour pouvoir fonctionner en société et professionnellement.







Taper (avec 1 seul p <img data-src=" />) efficacement au clavier n’est en rien une qualification nécessaire pour décrocher un job.

Savoir chercher une information en ligne non plus. Ou alors j’aimerais bien voir une offre d’emploi qui demanderait ça, ou pire, sur un CV….



Ce genre de choses, non essentielles sont considérées comme acquises chez une secrétaire ou un programmeur par exemple. C’est comme si tu demandais à un plombier si il sait braser du cuivre ou coller du PVC….

Pis de toute façon, à part pour taper un CV chez Paul Emploi, savoir utiliser un clavier ne te sera d’aucune utilité. <img data-src=" />



Il faut un compte google pour utiliser une tablette android, non ? Donc interdit avant 13 ans (âge minimum pour la création d’un compte google).








wagaf a écrit :



Probablement un monde où les informations seront en ligne ou dans un système d’information bien plus fréquemment que dans un polycopié ou un bouquin papier.





Etrange, je vois ceux qui bossent comme ouvriers chez airbus ben ils sont sur du papier (après impression des boulots depuis alfresco & co), je vois ceux qui bossent comme administratifs/secrétaires ils passent leurs temps à imprimer des trucs, je vois les commerciaux ils sont toujours avec des plaquettes à la main et des contrats papiers, je vois mon médecin il fait tout par papier et je vois mon cas personnel ben je déforeste sévère ^^ , ce que confirme la filière papier qui ne cesse de dire que la demande ne fait qu’augmenter. L’ère numérique a pas remplacé le papier, elle ne fait qu’accroitre les trucs qu’on imprime.









crocodudule a écrit :



Sur raspberry tu as tout un support logiciels pour apprendre à programmé notamment aux enfants, un raspberry type zero coute 15€, idée que si on fait une commande groupée de l’Etat on doit pouvoir le toucher pour ce prix plus la carte, le cable micro-HDMI, le chargeur et un petit clavier.

&nbsp;

Et pour le coup, on évite des montages curieux avec des grosses boites, tout est libre sur le rasp.





Il faut ajouter le prix de l’écran (non négligeable).









pascal.petit a écrit :



Il faut un compte google pour utiliser une tablette android, non ?





Non.<img data-src=" />

De toute façon, ce sera sûrement de iPad. <img data-src=" />



Pour tous les exemples que tu mentionnes l’utilisation du papier va progressivement être grandement réduite voire disparaitre et ça a déjà commencé.



Perso je n’ai pas eu à écrire à la main depuis des semaines. C’était pour remplir une étiquette à la poste, j’aurai pu la faire imprimer..








pascal.petit a écrit :



Il faut ajouter le prix de l’écran (non négligeable).





On peut partir du principe que chaque foyer à un écran (TV au moins). Ou alors envisager un écran pour rasp, ce qui là encore est nettement moins cher qu’une tablette ou un portable, un 7’ c’est 40 €, ça me semble pas fou si là encore on fait des achats groupés (et d’expérience un rasp a une durée de vie incomparable avec une tablette).









wagaf a écrit :



Pour tous les exemples que tu mentionnes l’utilisation du papier va progressivement être grandement réduite voire disparaitre et ça a déjà commencé.



Perso je n’ai pas eu à écrire à la main depuis des semaines.





Alors si c’est un prophète qui le dit, j’espère que c’est pas le même que celui qui annonçait à la fin des années 90 la mort du papier et du livre ^^



On n’aura plus de papier dans les bureaux quand on n’en aura plus dans les toilettes.

<img data-src=" />

Enfin, c’est ce qu’on disait quand je bossais dans les imprimantes.








pascal.petit a écrit :



Il faut ajouter le prix de l’écran (non négligeable).





A 100 € un écran tactile de 10 pouces, c’est toujours (beaucoup) moins cher qu’une tablette.<img data-src=" />









fred42 a écrit :



On n’aura plus de papier dans les bureaux quand on n’en aura plus dans les toilettes.

<img data-src=" />

Enfin, c’est ce qu’on disait quand je bossais dans les imprimantes.





<img data-src=" />



Pas besoin d’être prophète, déjà aujourd’hui toute l’information est en ligne ou presque. Quand le papier est encore utilisé c’est pour des raisons historiques, ou de manière intermédiaire.

&nbsp;

La France est plutôt une exception à ce niveau mais oui globalement le livre papier est en train de diminuer significativement.

https://infographic.statista.com/normal/ChartOfTheDay_1159_eBook_Sales_to_Surpas…


Pas sur que ce qui compte le plus dans la vie soit de remplir les cases dans une offre d’emploi (quelque soit ta conception de la réussite ou du bonheur). Jamais vu d’offre d’emploi&nbsp;mentionnant que savoir lire ou écrire est requis, c’est simplement évident pour tout le monde. Ça n’est pas pour autant moins important de l’apprendre à l’école.








wagaf a écrit :



Pas sur que ce qui compte le plus dans la vie soit de remplir les cases dans une offre d’emploi (quelque soit ta conception de la réussite ou du bonheur). Jamais vu d’offre d’emploi mentionnant que savoir lire ou écrire est requis, c’est simplement évident pour tout le monde. Ça n’est pas pour autant moins important de l’apprendre à l’école.





C’est exactement ce que je dis.<img data-src=" />

Juste que l’écriture manuscrite est plus importante (car plus universelle, et meilleure pour le cerveau) qu’un clavier.



Pour info, ces machines ne servent en fait qu’à ouvrir de vulgaires livres au

format PDF, et lancer 2-3 logiciels inutiles de mon point de vue en sciences. L’internet ? Il y a tellement d’appareil déjà connectés dans le foyer - à quoi sert-il de pousser les gens à acheter un jetable de plus ?

Demande au contribuable de payer la note ? C’est déjà ce qu’on fait, puisque les régions, prostituées à Bruxelles, elle même prostituée aux GAFAM, n’arrêtent plus de signer des contrats cadres, empêchant les PME/PMI locales de se développer normalement. Il ne faut surtout pas que l’impôt français créé des emplois en France, voyons ! Et pour la libre concurrence GNU/Linux, on en parle même pas : avec des grandes régions taillées pour les GAFAM, il n’y plus aucune concurrence possible !

J’arrête là : il faudra bien comprendre un jour qu’Asselineau a raison : tant qu’on ne sort pas de l’UE, il n’y a aucune souveraineté possible, y compris dans l’éducation nationale, et les GAFAM continueront à nous bouffer tout cru. Et je parle bien ici du président de l’UPR, et non de l’ex-FN qui singe actuellement son discours, dans le but d’ancrer la tête des cons sans cervelle que sortir de l’UE serait une idée d’extrême droite - comme si les anglais étaient des extrémistes ou des racistes pour avoir voter le Brexit ! La bonne blague !

Sinon vous pouvez toujours croire que cette nouvelle attaque contre la neutralité de l’école est le fruit du hasard - dormez bien.








Hipparchia a écrit :



Le BYOD en entreprise est déjà une plaie





Je suis assez d’accord avec l’essentiel de ton commentaire, sauf sur cette partie.

Le BYOD je suis assez pour, ça permet en particulier d’avoir son ordi sous Linux (ou Mac pour les amateurs), au lieu de se taper du Windows. En tous cas chez mon avant-dernier client, ça se passait bien le BYOD : la plupart des gens avaient du Windows, mais les sysadmin pouvaient être sous Linux, moi aussi, et mon chef préférait utiliser son Mac. Bémol à la fin, dans le nouveau siège de la boîte, ça ne fonctionnait plus pour des questions de Windowseries, on ne pouvait pas se connecter en WiFi sans un ordi Windows configuré pour. <img data-src=" />









fred42 a écrit :



On n’aura plus de papier dans les bureaux quand on n’en aura plus dans les toilettes.

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Enfin, c’est ce qu’on disait quand je bossais dans les imprimantes.





<img data-src=" />

Excellente, je ne la connaissais pas.



Déjà dans les années 80 ou 90, mon père avait constaté que la prédiction comme quoi l’informatique allait réduire le papier s’était révélée erronée.

J’essaie de ne pas beaucoup imprimer, mais parfois c’est bien pratique pour annoter et réfléchir, ou pour avoir simultanément sous les yeux ce qui serait difficile avec un écran, même grand/défini.



(rien à voir, on a un UPR qui est venu nous pondre sa bouse habituelle <img data-src=" /> )



Et financer l’économie anglaise ?! Non mais oh ! <img data-src=" />





Edit : correction du coup intéressant en coup douteux ;-)


Je vois la tablette comme une chance pour reduire/supprimer le poid/depenses liée aux fournitures scolaires


La première phase de l’informatisation a consisté à prendre les process “papiers” et les convertir en process/documents numériques équivalent (doc, pdf, xls..).

La valeur ajoutée est alors plutôt faible et se situe dans la vitesse de transmission et la facilité d’édition.



Mais dans la tête des gens c’est toujours des documents papiers,&nbsp;dans l’ordinateur. Les process et systèmes, conçus par des gens qui ont grandi avec du papier, restent globalement les mêmes.



Je pense qu’on entre depuis 1020 ans dans la seconde phase où les process et systèmes d’information eux même vont tirer profit du numérique. Les derniers processus où le papier était historiquement utilisé de manière intermédiaire entre deux systèmes vont alors progressivement disparaitre.








Rowin a écrit :



Quelle belle idée. Imposer aux familles l’achat d’une table à plusieurs centaines d’euros par enfant.





Si la tablette fait 3-4 ans, c’est moins cher que des livres…. à condition qu’elle les remplace !



Ta supposition est peut-être bonne, à vrai dire je n’ai pas d’idée.

En 2000 par exemple je me disais qu’on en était déjà au stade où 15 ans plus tard on aurait beaucoup moins de papier, et ça n’a pas trop l’air d’être le cas. Il y a aussi le fait qu’on est passé aux PC portables, qui n’ont pas des écrans aussi vaste ou définis que ceux qu’on met avec des fixes, et même pour ceux qui ont des écrans fixes en plus avec leur portable (ça m’a l’air généralisé dans les entreprises) ; en plus on se retrouve avec ces saloperies de 16:9 donc on perd en hauteur pour éditer des documents.



Anecdote perso, mon fils de 6 ans aime pour l’instant beaucoup jouer avec des feuilles A4 (des brouillons imprimés d’un côté) et dessiner ou coller dessus :-) .








DayWalker a écrit :



Si la tablette fait 3-4 ans, c’est moins cher que des livres…. à condition qu’elle les remplace !





En ce qui me concerne (et mon frère et ma soeur) les livres étaient échangés dans une bourse aux livres du lycée (au sens large, depuis la 6e si pas le primaire, c’était un lycée français à l’étranger), donc ça ne coûtait pas grand chose.









tazvld a écrit :



Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).

Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.





+100

Tout à fait d’accord !



Construire des smartphone dans des usines, dormir dehors, fumer de l’herbe, tabasser ces nullos de chefs <img data-src=" />








Kazer2.0 a écrit :



Ils apprennent moins tout court. Y’a une étude la dessus, ceux qui écrivent “à l’ancienne” retiennent plus rapidement que ce qui “tapent”.





<img data-src=" /> Et j’ajouterais qu’ils sont susceptibles de faire moins de fautes que ceux qui sont assistés par un correcteur orthographique. <img data-src=" />



Je vois que tout le monde parle des dites tablettes, mais personne ne parle des applications à utiliser.

Mettons-nous à la place d’un professeur qui veut enrichir son cours en créant de l’interaction via tablette. Qu’utiliser ? Il y a peut-être des solutions propriétaires, mais qui va engendrer des coûts supplémentaires. Il faudrait déjà développer des systèmes de création d’application en collaboration avec ces professeurs pour pouvoir rendre ces tablettes utiles (sinon, il suffit d’une salle informatique, s’il y a de la place pour).








OlivierJ a écrit :



Bémol à la fin, dans le nouveau siège de la boîte, ça ne fonctionnait plus pour des questions de Windowseries, on ne pouvait pas se connecter en WiFi sans un ordi Windows configuré pour. <img data-src=" />





Je ne sais pas si c’est toujours d’actualité, mais je t’invite à regarder ce qu’on fait des étudiants pour une architecture WiFi où par définition tu n’as que du BYOD :https://medium.com/@anatole.beuzon/making-network-authentication-simple-in-a-bring-your-own-device-environment-9080baf39617



&nbsp;



Merci, intéressant ton article. <img data-src=" />



Une fois de plus, on voit que c’est MS et Windows qui font chier (pardon de le dire), avec leur peu de respect (ou support) des standards. Et après certains se demandent pourquoi je n’aime pas cet OS… Il y a un tel historique, et pas qu’un historique vu qu’on parle de maintenant.


La tablette n’est pas forcément un outil pour la prise de note. Ca peut aussi servir de support enrichi pour mieux comprendre certaines notions. Parfois, une vidéo, une animation, un modèle 3D ou un graphique interactif sont beaucoup plus efficaces qu’une simple image (ou qu’une photocopie …)


Le problème d’outils plus évolués c’est surtout la connaissance du public, d’où l’intérêt de former les jeunes aux outils numériques (et pas seulement à Word/powerpoint).



Il existe de très bons outils de travail collaboratif pour éditer, annoter, partager, et qui font passer l’échange de documents words par mail pour un procédé du passé.

Mais même Office s’y est mis avec leurs outils en ligne.

Franchement dans ma boîte le papier qui reste c’est pour les contrats et ceux qui ne maîtrisent pas bien l’outil informatique, pour tous les “jeunes” c’est ordi uniquement et tout est très fluide.


Autant je préfère certains correcteurs qui te montrent la règle qui va avec, et pas seulement de la correction bête et méchante.


Ouai enfin quand tu vois la “modernité” de certains établissements, avoir des choses aussi “avancés” que ça pour les courts, j’en doute très très fortement hein <img data-src=" />


J’annote aussi des documents bureautique (Word essentiellement), mais ça n’empêche pas que j’ai aussi recours au papier pour moi seul, régulièrement. J’ai une bonne vue et même si j’avais 2 écrans 1920x1200 ça m’arriverait aussi ; peut-être parce que j’ai connu l’écrit jusqu’à mes études (l’ordi aussi avant mes études, mais pas les mêmes définitions d’écran :-) ).

Faire un schéma sur papier est souvent bien plus rapide que sur ordi, je trouve (quand je dois faire sur Visio, supposé être un bon outil, ben je trouve ça long). Pratique pour expliquer à la volée en réunion aussi, sur un tableau blanc ou assimilé.



Je suis curieux de voir ce qu’il en sera pour mon fils à l’âge adolescent ou adulte, s’il aura parfois du papier ou pas (il a 6 ans).








DayWalker a écrit :



Si la tablette fait 3-4 ans, c’est moins cher que des livres…. à condition qu’elle les remplace !







Je ne pense pas qu’on puisse se permettre de rêver sur ce point. Les livres dématérialisés, il faudra les acheter, vraisemblablement au même prix que les livres papier. Et tu ne pourras plus les revendre d’occasion.









127.0.0.1 a écrit :



Bah, 300 euros c’est rien. En France on est tous riches.



D’ailleurs ne dit-on pas que Macron est le président serviteur des riches ?

C’est bien la preuve que les français sont riches.







<img data-src=" />



Sinon, je trouve cette idée débile.

Encore plus de main mise de la part de Google and Co sur les très jeunes et une course à l’analphabétisme généralisé. On arrive plus à apprendre aux gosses à lire et écrire correctement alors on va leur coller un assistant qui ne leur apprendra rien du tout mais qui va participer à les abrutir un peu plus et à les rendre totalement dépendants.



Rien de pire que le HI-TECH mal utilisé… <img data-src=" />



800.000 tablettes par an avec un bon appel d’offres je pense qu’on peu tomber plus bas que 300€… un matos unique, un support unique, un développement unique et surtout l’affichage d’une marque sur une génération entière d’élèves!

Même Apple peut se positionner la dessus. C’est énorme de pouvoir mettre le grapin sur des gamins de 1115 ans et de leur imposer une marque dans les mains pendant 4 ans à un âge où ils sont sensibles et en plus être payé pour celà !








OlivierJ a écrit :



Une fois de plus, on voit que c’est MS et Windows qui font chier (pardon de le dire), avec leur peu de respect (ou support) des standards. Et après certains se demandent pourquoi je n’aime pas cet OS… Il y a un tel historique, et pas qu’un historique vu qu’on parle de maintenant.





malheureusement d’accord avec toi :/



&nbsp;









Seri a écrit :



&nbsp;Les livres dématérialisés, il faudra les acheter, vraisemblablement au même prix que les livres papier. Et tu ne pourras plus les revendre d’occasion.





si ça se fait comme je l’imagine, on donne la liseuse aux enfants le premier jour avec une partition comportant les manuels en lecture seule, et ils doivent la rendre en fin d’année (ou en début d’année suivante, si l’organisation est pas trop bordélique).&nbsp; Ça permettrait une belle économie de papier pour le coup.



L’intérêt de l’écriture manuscrite est qu’on peut écrire “Aline sur le sable” ou n’importe quoi d’autre sur n’importe quel support avec n’importe quel outil sans électricité. C’est donc une liberté absolument fondamentale. Par ailleurs, l’écriture manuscrite étant tellement diversifiée, cela permet aussi une meilleure maitrise de la lecture.



Donc non, l’écriture manuscrite n’est pas dépassée. Est-il nécessaire, par exemple, de se servir de l’artillerie lourde pour écrire le contenu d’une boite, d’un sac de congélation ou d’un bocal sur une étiquette ?


On pourrait même envisager une caution raisonnable pour s’assurer qu’elle soit rendue en bon état. C’est, effectivement, une bonne solution économique et rationnelle. Et si ce sont des Booken, c’est aussi bon pour l’économie française.



Ça ne marchera donc pas.








numerid a écrit :



Ça ne marchera donc pas.





ce fatalisme&nbsp;<img data-src=" />



Il y a « évidemment » des difficultés techniques et pédagogiques, « parce que ce n’est pas si simple [pour un enseignant] d’arriver dans la classe et d’avoir des flottes de tablettes avec des équipements différents ».



<img data-src=" />



Traduction : le MEN a tout à fait conscience que sa proposition de BYOD est une idiotie qui va rendre impossible le travail des enseignants mais il s’en moque…



Le cauchemar d’une classe de 30 élèves avec une dizaine de tablettes différentes <img data-src=" />


Il y a du matériel français figure toi, pas forcément si mal placé même si plus d’ipads sont vendus :)


Le problème est dans ton commentaire. Les “spécialistes” : de qui parle-t-on exactement?

Il se trouve que je travaille pile dans ce secteur. Des études sur le numérique / tablettes dans l’éducation, j’en vois passer des tripotées. Et les auto-proclamés experts de la question me font souvent bien rigolés, autant que leurs études qui se basent sur des échantillons ridicules, et des configurations bien particulières.&nbsp;

Je peux te dire ce que je vois sur le terrain : des situations extrêmement hétérogènes selon les collectivités et selon les établissements d’une même collectivité. Des problèmes et des obstacles énormes, mais aussi des cas d’usages hyper intéressants.&nbsp;

Pour moi de toute façon les études commandées manquent pour la plupart leurs objectifs. Plutôt que regarder à l’instant t l’usage des tablettes dans un collège, il faudrait plutôt regarder un collège qui est équipé depuis quelques années (au moins 3) et voir comment les choses ont évolué. Un projet tablettes met souvent tellement de temps à porter quelques fruits. Mais j’en suis venu à évoluer un peu sur la question. N’importe quel nouveau matériel dans l’Education Nationale prend des années avant d’être vraiment utilisés et de se faire une route dans les habitudes des enseignants, c’est un peu inhérent au secteur..


la tablette devra avoir un mode “examen” qui supprime irrémédiablement les données de l’utilisateur, avoir une led qui clignotte en permanence (et de fait avoir une autonomie de 20mn) pour montrer qu’elle est bien en mode examen








numerid a écrit :



L’intérêt de l’écriture manuscrite est qu’on peut écrire “Aline sur le sable” ou n’importe quoi d’autre sur n’importe quel support avec n’importe quel outil sans électricité. C’est donc une liberté absolument fondamentale. Par ailleurs, l’écriture manuscrite étant tellement diversifiée, cela permet aussi une meilleure maitrise de la lecture.



Donc non, l’écriture manuscrite n’est pas dépassée. Est-il nécessaire, par exemple, de se servir de l’artillerie lourde pour écrire le contenu d’une boite, d’un sac de congélation ou d’un bocal sur une étiquette ?



&nbsp;



Là tu exprimes&nbsp;une incompréhension de beaucoup. Car les “sachant écrire” ignore que si on n’apprend pas à écrire de façon manuscrite (et assurer l’entretien pendant des années derrière) tout en sachant taper sur un clavier et bien on ne sait pas écrire.

&nbsp;

Aux états unis, certains états qui avaient fait le choix de l’abolition de l’apprentissage de l’écriture manuscrite sont revenus à l’écriture manuscrite et même pour certains&nbsp;carrément à l’écriture cursive qui avait pourtant été abandonnée quasiment partout dans le pays..









Coeur2canard a écrit :



Il y a du matériel français figure toi, pas forcément si mal placé même si plus d’ipads sont vendus :)



&nbsp;



J’espère&nbsp;que tu ne parles pas d’unowhy <img data-src=" />&nbsp;



Tu confonds deux choses bien différentes. L’apprentissage de l’informatique et l’équipement (en tablettes ou ordis), qui n’est absolument pas limité à cela même s’il peut être nécessaire /&nbsp; aider bien sûr.&nbsp;

Par ailleurs en quoi une tablette, qui te donne accès à tout ce que tu veux sur le web (milliard de tutos, encyclo, sites d’apprentissage / entraînement classiques, etc.), qui possède une bibliothèque bien fournie en termes d’applis d’initiation à l’algo voire au code (en commençant par un Scratch Junior par exemple) ne serait absolument pas pertinente?&nbsp;

C’est sûr que si tu pars de ton point de vue d’informaticien qui envoie de la ligne de codes on va pas réussir à introduire autre chose qu’un gros truc indigeste dans les programmes. La réflexion à ce sujet est je trouve un peu plus pertinente et prend un peu plus de hauteur. PAs besoin aujourd’hui de connaôtre la syntaxe de tel ou tel langage informatique pour comprendre ce qu’est une boucle, un script, une instruction, etc.&nbsp;

Et si personnellement y a plein de trucs que je ne me verrais pas faire sur tablette, gros pécéiste que je suis, je ne généraliserai pas à tout et à tout le monde.&nbsp;


Si y a Unowhy et d’autres. Pourquoi ca te fait tant marrer ca me rend vraiment curieux :)


Y a pas du tout d’open bar. Chaque collectivité (pour rappel, les mairies pour les écoles, les Conseils Départementaux pour les collèges, et la région pour ls lycées) lance des appels d’offre au moment de s’équiper ou passe par l’UGAP où plusieurs offres sont référencées. Il y a une très grande diversité dans les équipements.

Même Apple ne vend pas en direct : ce sont des distributeurs (qui ont souvent une échelle assez locale) qui packagent des offres faisant intervenir l’ipad, mais avec chacune ses spécificités : tel ou tel MDM, logiciel de pilotage de la classe, telle ou telle valise dans le cas de classes mobiles, etc.








Coeur2canard a écrit :



Si y a Unowhy et d’autres. Pourquoi ca te fait tant marrer ca me rend vraiment curieux :)



&nbsp;



Leur solution est vraiment&nbsp;bien foutue, les tablettes de qualités, le support qualitatif, le mobilier de qualité (le petit chariot), rien à dire niveau qualité de l’offre&nbsp;mais quand tu vois le tarif du devis : 13500€ pour&nbsp;16 tablettes + 1 PC. Je pense sincèrement que ça les vaut. Mais en période de restriction budgétaire c’est complètement hors de propos. Par contre on a jamais eu d’offres pour une offre de tablette éducation simple. Après c’est peut être l’ugap qui se graisse largement au passage.









Z-os a écrit :



Et financer l’économie anglaise ?! Non mais oh ! <img data-src=" />





Edit : correction du coup intéressant en coup douteux ;-)





Avec un peu de bol avec le brexit ils viennent en UE et hop ^^









wagaf a écrit :



Les livres ou documents papiers n’ont aujourd’hui plus aucune raison d’exister dans ce type de contexte. Le but de l’école reste de préparer les élèves à la vraie vie. Soyons clairs: un livre physique n’a aucun avantage relativement à un document numérique. Même si c’était le cas c’est simplement ce que les élèves rencontreront plus tard dans la vraie vie. On parle du confort de lecture mais finalement je passe mon temps à lire sur un écran et ne suis pas encore aveugle.




  Idem pour l'écriture manuscrite, utile mais pour laquelle on passe bien trop de temps et d'énergie vu son utilisation limitée aujourd'hui. Il serai bien plus utile d'apprendre aux élèves à tapper au clavier de manière efficace et à savoir trouver une information en ligne.        






Mais effectivement pas sûr que la tablette soit la meilleure solution du moins à l'heure actuelle.





On va de toute façon continuer à apprendre à écrire à la main, autant se servir de cette compétence. Et même s’ils finiront majoritairement par écrire sur clavier ou sur écran une fois grands, dans la phase d’apprentissage, l’écriture manuscrite permet une meilleure assimilation des connaissances, stimule les compétences spatiales et la créativité (schémas, dessins, organisation du texte… là où les outils numériques, pour de la prise de notes, stéréotypent la saisie), et elle apprend à trier les informations (compétence d’autant plus importante à l’ère numérique), entre autres vertus. Je n’ai rien contre le fait de taper, au contraire, mais ça doit venir plus tard, en fin de lycée ou dans le supérieur.

Je ne parle même pas des examens et autres concours pour lesquels il faut avoir gardé l’habitude d’écrire. Le bordel que ce serait s’il fallait fournir des ordinateurs à tous les gens qui doivent composer ! Et dans le cas des filières scientifiques, je ne suis pas même sûr qu’il existe des outils permettant de bien présenter de l’équation au kilomètre rapidement.









Hipparchia a écrit :



C’est vraiment n’importe quoi.

Entre les problèmes d’égalité (d’accès), le manque de moyens de l’EN, l’efficacité vraiment pas démontrée, et les soupçons de corruption sur ce genre de contrats… Sans parler du souci écologique… Non, vraiment je ne vois aucun intérêt.

Qu’on commence déjà à éduquer au logiciel libre et la bidouille (je veux dire avec une véritable volonté politique), pour faire des économies et apprendre les concepts plutôt que la maitrise d’un logiciel spécifique (genre “Word”).&nbsp;





Tu mélanges plusieurs sujets : le problème d’égalité posé par le BYOD, l’utilisation du logiciel libre dans l’Education, l’attribution des contrats d’équipement, le souci écologique. Chaque point mérite un traitement à part entière et ne se recouvrent que partiellement. Par exemple même si l’impact écologique est corrélé au volume de tablettes achetées, il existe plusieurs modes d’équipement : classes mobiles partagées dans le collège ou équipement individuel, ce qui est mis en place au niveau de l’évolution, reconditionnement et recyclage de l’appareil, etc.











Hipparchia a écrit :



Le BYOD en entreprise est déjà une plaie, ça ne peut PAS bien se passer dans le cadre de l’éducation nationale, avec zéro support (quand l’informatique est déjà souvent laissé au bon vouloir et surtout au bon pouvoir de profs un peu geeks).

Concernant l’apprentissage, par exemple de l’algo, n’importe quel BTS apprend ça en langage naturel (si / et / alors) etc, et passe ensuite à des langages spécifiques. Aucun besoin d’aucun matos informatique la première année, ou presque. Enfin ce n’est pas vraiment le sujet ici concernant les tablettes.



Après concernant l’écran, il y a quand même plusieurs soucis dont on peut débattre (personnellement ayant connu l’avant et l’après je vois ce que ça a changé sur moi). Comme l’attention, l’effet hypnotisant, la modification du fonctionnement de la mémoire (plus lié à internet je pense, où l’on se souvient d’où retrouver l’info au lieu de l’info elle même).&nbsp;





Le BYOD pose de gros pbs dans le secteur éducatif et d’égalité entre les élèves c’est certain.&nbsp;

Concernant l’apprentissage de l’informatique, tu crois vraiment que l’objectif est de faire écrire des lignes de code à des élèves de CP?

Ensuite tu tombes dans un travers très classique / habituel du détracteur des tablettes dans le cadre scolaire : comme si les enseignants / élèves allaient utilisé non stop la tablette qui resterait allumée toute la journée ou que l’élève sortirait à loisir de son sac. Ben, c’est juste pas du tout comme ça que ca se passe. La tablette (quand elle est utilisée ce qui n’est franchement pas gagné, ces équipements ramassent presque plus souvent la poussière qu’autre chose) est utilisée dans le cadre d’activité. Et le papier coexiste très bien avec ce matériel qui laisse de la place sur le bureau de l’élève.&nbsp;



&nbsp;



Hipparchia a écrit :



Le seul point positif : le poids des cartables. Mais là il y a aussi des solutions de bon sens qui sont rarement mises en pratique. Du genre séparer le livre d’histoire et de Géo (souvent le plus lourd… Je portais certains jours un quart, voire plus de mon poids niveau cartable en 6ème de mémoire), d’avoir des exemplaires en cours (un pour deux par exemple) qu’on n’a pas besoin de ramener de chez soi. Qu’on ne me dise pas que ça coûte plus cher qu’une tablette qu’on change tous les 4 ans (les bouquins on les achetait à la classe d’avant, d’occasion).





Désolé pour ton seul point positif, mais c’est justement l’un des points où le bât blesse le plus. LE déploiement de manuels numériques est un véritable enfer, et pour la plupart ces manuels sont de putains d’arnaques et absolument pas adaptés à leur support ou une utilisation en classe.&nbsp;

Les applis des éditeurs, l’attribution des licences, leur DRM / systèmes de sécurité, font de l’utilisation des manuels numériques un vrai chemin de croix et souvent la promesse d’alléger les cartables n’est pas tenue.&nbsp;



&nbsp;









spidermoon a écrit :



Construire des smartphone dans des usines, dormir dehors, fumer de l’herbe, tabasser ces nullos de chefs <img data-src=" />





<img data-src=" />



Le prix de Unowhy n’est en fait absolument pas à ramener au matériel. Quand tu regardes la page du catalogue de l’UGAP sur les offres de classe mobile, ça fait peur parce que la tablette SQOOL reviuent jusqu’à 25% plus chère que l’offre avec l’ipad. Mais si on s’en tient au prix et à la quantité de matériel, on passe à côté d’une bonne partie de l’offre, notamment toute la surcouche Android de SQOOL (launcher + applis embarquées), leur solution intégrée de pilotage des tablettes, le MDM mais aussi (et surtout) la qualité de l’accompagnement. Bine qu’étant une petite boite (moins de 100 salariés) ils ont toute une équipe dédiée qui passe son temps dans les établissements scolaires par exemple (j’en connais plusieurs).&nbsp;








Coeur2canard a écrit :



Le prix de Unowhy n’est en fait absolument pas à ramener au matériel. Quand tu regardes la page du catalogue de l’UGAP sur les offres de classe mobile, ça fait peur parce que la tablette SQOOL reviuent jusqu’à 25% plus chère que l’offre avec l’ipad. Mais si on s’en tient au prix et à la quantité de matériel, on passe à côté d’une bonne partie de l’offre, notamment toute la surcouche Android de SQOOL (launcher + applis embarquées), leur solution intégrée de pilotage des tablettes, le MDM mais aussi (et surtout) la qualité de l’accompagnement. Bine qu’étant une petite boite (moins de 100 salariés) ils ont toute une équipe dédiée qui passe son temps dans les établissements scolaires par exemple (j’en connais plusieurs).&nbsp;





Tu prêches &nbsp;un convaincu ;)

Mais d’un côté t’as une offre très bien foutue à des tarifs quand même élevés et de l’autre coté une palette de 30 tablettes, les conseils d’écoles choisissent facilement les “tablettes nues” avec une tablette par enfant dans la classe plutôt que l’offre la mieux foutue avec une tablette par enfant dans le cadre de demi-groupe ou de tablettes partagées.

C’est lamentable mais c’est comme ça malheureusement.









JFP285 a écrit :



Une belle idée à la con, au moment où les gens se rendent compte des limites de ces appareils et en achètent de moins en moins. Au minimum, un petit hybride avec clavier s’imposerait, au moins pour la prise de notes. Et encore, au niveau secondaire, ça ne me paraît pas très utile, voire contre-productif. Pas mal d’études ont été faites sur la meilleure mémorisation grâce à un meilleur tri de l’information avec stylo/papier (ça apprend à écouter, quoi), et encore ça vaut pour la prise de notes, qui ne commence un peu qu’au lycée. Dans les classes inférieures où la prise de notes est en fait beaucoup de la dictée, autant donner des polycops à lire en cours pour ce qui est du contenu à mémoriser (ou se servir vraiment du manuel qu’on fait acheter aux familles, hein, à tout prendre, même si liberté pédagogique toussa) et s’appuyer sur des innovations pédagogiques (au hasard, les pédagogies actives et autres classes inversées) plutôt que de faire acheter et de compter sur des gadgets. Ils auront bien le temps de désapprendre à apprendre en notant au kilomètre de manière indiscriminée (ou en squattant sur YouTube) dans des amphis bondés une fois dans le supérieur.&nbsp;&nbsp;





&nbsp;Tu assènes pas mal d’arguments, dont je ne nie pas forcément la pertinence en soi mais qui montrent beaucoup que tu ne connais pas du tout la réalité du terrain. Déjà, plein de tablettes sont fournies avec des claviers physiques, ce qui change tout effectivement dès que tu parles d’usages bureautiques classiques.&nbsp;

Tes études, sur la mémorisation ,le développement cognitif, il y en a des tonnes, qui disent tout et leur contraire. Mais la plupart, quelque soit le point de vue défendue, sont à mon avis absolument non pertinentes tant elles contiennent des biais évidents. Biais qui se retrouvent dans ton commentaire. A commencer par ça : comme si la tablette se substituait à 100% au papier, que les élèves n’écrivaient plus parce qu’ils auraient une tablette ou qu’ils arrêteraient la prise de notes. Tu ne crois pas à un moment que les profs sont les premiers à réfléchir à ce que signifie l’utilisation d’une tablette et qu’ils vont balancer tout ce qui se faisait pour passer à 100% devant un écran?&nbsp;

De même pour les innovations pédagogiques dont tu parles : la tablette (ou un PC) peut être un outil ultra pratique pour la classe inversée (facilité à faire des capsules vidéo, des activités de recherche, etc.) ou la pédagogie différenciée. La classe inversée repose aujourd’hui énormément sur une bonne pratique du numérique (même si elle ne se réduit pas du tout à ça on est d’accord, une vraie gageure à l’heure actuelle). Tu parles de pédagogie active : sache que l’un des grands points positifs pour un prof dans l’utilisation de tablettes en classe (dans le cas où c’est une réussite) est de rendre les élèves plus autonomes face à leur tâche et de les sortir de leur passivité.&nbsp;

&nbsp;



JFP285 a écrit :



Je ne dis pas qu’il n’y a aucun intérêt au numérique dans les classes, mais là… Surtout au moment où on prétend interdire les smartphones, c’est juste ridicule: pour le coup les gamins en ont déjà un pour la plupart, et effectivement ça peut servir pour certaines pratiques, notamment pour avoir du feedback (genre questionnaires collectifs en live, etc.), le tout sans y mettre des moyens démesurés (une application peut suffire) ni pousser à la surconsommation de produits qui feront doublon ou pire avec les autres équipements.

&nbsp;

Je ne parle même pas des gags style “ma tablette est cassée”, “j’ai plus de batterie”, “mes parents veulent pas” (ils auraient raison), “y a plus de Wi-Fi”, “ça bugue” et autres “je peux pas installer le logiciel de Google/Apple/autres, ma maman me force à utiliser Archlinux”. Et encore, ce serait dans les cas, où, en effet, ils ne s’en serviraient pas pour se distraire (mais ça existe aussi avec les dessins dans la marge, pour le coup je crois pas que le problème tienne tant que ça à la technologie).&nbsp;





&nbsp;LEs politiques publiques sont très contradictoires sur le sujet du numérique. L’interdiction du smartphone par exemple paraît complètement anachronique dans d’autres pays (nos voisins nordiques, Québec..)

Pour les problèmes que tu évoques : oui c’est pas mal la merde&nbsp;<img data-src=" />. Un réseau qui fonctionnerait juste bien dans un collège relève aujourd’hui d’un miracle. Tu pointes l’incohérence des politiques éducatives sur le numérique, mais figure toi que les Académies par manque de moyen ont décidé de supprimer le poste d’AED TICE en plein plan d’équipement massif en tablettes sous Hollande. En gros ces AED étaient les postes d’informaticien (payés au lance pierre et doté d’un emploi précaire de normalement 3 ans max), qui devaient déjà gérer plsuieurs collèges dont les infra sont si souvent à pleurer, sont supprimés.&nbsp;

Et oui à l’heure n’importe quelle boite de 20 personnes a aujourd’hui un poste informatico-technique, des collèges avec des centaines de personnes, d’équipement, un serveur et tout un tas de services en local, n’aura plus personne de dédier pour gérer le bordel. Youpi.









Z-os a écrit :



Et financer l’économie anglaise ?! Non mais oh ! <img data-src=" />



galloise*, pas anglaise&nbsp;<img data-src=" />



(oui, c’est important, je me suis déjà fait reprendre quand j’étais au RU, ça fait vraiment fédéral leur système&nbsp;<img data-src=" />)









crocodudule a écrit :



C’est une excellente idée, car l’éducation nationale a maintenant surmonté toutes les difficultés; enseigner à tous en dépassant les inégalités sociales, en ne perdant pas son temps à changer de programme tous les 5 ans, à donner le gout des sciences et à transmettre un bagage culturel permettant de faire preuve d’esprit critique …



Alors maintenant c’est normal, il faut une tablette pour chaque élève, c’est la priorité ! En plus c’est un support génial pour faire des recherches et taper des trucs, c’est notamment très adapté pour apprendre à programmer…



(Si encore ils proposaient un raspberry… là on pouvait discuter…, ils ont du prendre le même conseillé qu’à l’époque de Fabus pour le plan informatique et le MO5… )





Ah oui donc au moment de faire une activité sur le web dans une école (où il n’y a pas de salle info) ou dans un collège tu vas déposer un raspberry sur les bureaux?

En passant sache que de plus en plus de profs de techno font des trucs avec des raspberry, dans le cadre de la programmation d’un robot à titre d’exemple. Y a de l’arduino aussi. MAis tu parles de choses différentes que tu mets dans un même panier. Il y a plein d’usages possibles derrière une tablette : ca va dépendre déjà de la configuration de l’équipement (collectif ou individuel déjà ca change bcp de choses), du projet éducatif, des envies et des compétences / connaissances de l’enseignant.&nbsp;

&nbsp;



crocodudule a écrit :



Etrange, je vois ceux qui bossent comme ouvriers chez airbus ben ils sont sur du papier (après impression des boulots depuis alfresco & co), je vois ceux qui bossent comme administratifs/secrétaires ils passent leurs temps à imprimer des trucs, je vois les commerciaux ils sont toujours avec des plaquettes à la main et des contrats papiers, je vois mon médecin il fait tout par papier et je vois mon cas personnel ben je déforeste sévère ^^ , ce que confirme la filière papier qui ne cesse de dire que la demande ne fait qu’augmenter. L’ère numérique a pas remplacé le papier, elle ne fait qu’accroitre les trucs qu’on imprime.





Et donc l’ouvrier chez airbus n’a pas d’ordi ou de tablettes chez lui, c’est un analphabète du numérique qui n’a pas besoin de savoir faire des recherches approfondies (car oui ça s’apprend) sur le web, faire de la breautique voire soillons fou faire tout un tas de trucs avec un ordi? (de la retouche photo à la tenue d’un blog?) Quel est le but de l’Education pour toi?&nbsp;

Quant à la place de la filière papier, tu fais preuve de mauvaise foi. Bien sûr que les habitudes liées au papier ont la vie dure, mais tu peux aussi voir qu’il y a une grande hétérogénéité aussi dasn le milieu de l’entreprise. Certains ont dématérialisé à fond, de plus en plus de commerciaux n’ont plus un catalogue mais une tablette sous le bras, tablettes qui peuvent aussi servir de caisse enregistreuse. Et les agendas numériques. Et juste le mail VS la lettre par la poste. Si tu ne vois pas que l’évolution des dernières années tend à la dématérialisation quand même je ne vois pas ce qu’il te faut. Même si oui des tétrachiées de papier sont toujours imprimées et gaspillées.&nbsp;



Ha si seulement le prix des tablette était la seul chose à prendre en compte… Il faudra également :



. Amener du courant pour chaque élèves histoire que la tablette ne tombe pas en rade en plein cours.

. Monter un réseau wifi pour chaque classe.

. Coder des apps et les maintenir à jours.



Tout ça pourquoi ? Y à t’il déja des classes pilote avec tablette et ça apporte de la valeur ajouté ? Sans compter que si les tablette sont utilisées non stop 8h par jours au moins il est clair que la durée de vie ne sera 3 ou 4 ans mais plus 2.








tazvld a écrit :



Personnellement, je ne suis pas fan de la tablette. Je préfère mille fois mieux que l’on utilise une grosse liseuse à la place comme celle que Sony avait présenté, un écran e-ink est largement suffisant. Derrière, on vire tout les manuels scolaires et on fournis à tous une copie numérique. De même, les bouquins chiants d’auteurs morts et bouffé par les vers qu’on nous demande de lire en français, c’est déjà dans le domaine public, donc ça ne coute rien à les fournir en ebook (au lieu d’avoir à acheter 4 fois une version bien spécifique de Bel-Ami).

Derrière, avec un logiciel bien spécifique, les prof peuvent contrôler les liseuses (bloquer par exemple les documents accessibles durant leur cours), fournir directement les exercice dessus, les élève peuvent gribouiller autant qu’il veulent les copies numériques des livres, remplir les exercice donné par les prof et les envoyer directement.





&nbsp; Ce que tu dis est un point de vue que l’on rencontre très souvent. C’est pour moi un point de vue complètement obsolète.&nbsp;

Je vais vous donner un scoop les gens, ce qui devrait être vraiment discuter aujourd’hui c’est la place du manuel, sous cette forme sanctifiée depuis des décennies qui fait tant le beurre de nos chers éditeurs scolaires (nathan, belin, hachette, bordas, magnard, etc.). Le manuel numérique est la plus grosse des arnaques. Il n’est pas moins cher malgré les coûts de production et de distribution physiques qui sautent. On a souvent pas de valeur ajoutée (c’est pas les 3 enregistrements qui masqueront le fait qu’on aurait pas vu la différence avec un scan), même si tout ne peut être mis dans un même panier. C’est une merde sans nom à déployer sur des équipements individuels : j’ai vu plein de collèges finir par renoncer ou avoir terminé les déploiements de nombreux mois après la rentrée.&nbsp;

Et surtout, bordel mais y a tout ce qu’il faut aujourd’hui rien qu’en ressources libres (je dis libre et pas gratuit). Je te parle pas de wikipedia (qui reste une merveilleuse encylcopédie) mais de la myriade de blogs de profs passionnés, en solo ou en collectif. De la variété d’exercices, séquences pédagogiques, vidéos, podcasts, articles scientifiques / vulgarisés, etc. Le processus de production du manuel (on paye des profs pour écrire souvent en un temps record pour être raccro avec les changements de programme) est largement concurrencé et à mon avis dépassé aujourd’hui. Je serai toujours pour un budget livres dans les écoles, un CDI étoffé… mais le manuel qui déjà à mon époque prenait à mort la poussière (très peu utilisé dans plein de matière, voire des fois pas du tout), son coût énorme, ca va bien..



Pour finir une tablette n’est pas une liseuse. JE ne suis pas contre la liseuse, bien au contraire, pour des usages qui se consacrent à la lecture. Ce n’est pas le cas d’une tablette.&nbsp;



Oui et non. Pour un enseignant, il est pratique d’avoir un “manuel” qui donne à la fois la base du programme à faire apprendre et des exercices types sur lequel se reposer. Tu le dis toi-même, le programme change tout le temps (bon à chaque fois c’est 2 pas en avant pour 3 en arrière). Autant dire que pour un prof, c’est pas forcément facile à suivre.

Après, en effet, on peut tout à fait imaginer shunter l’éditeur de la boucle et que le manuel soit directement réaliser par l’éducation national et fournis directement par cette dernière à tous. Du coup, on aurait qu’un seul manuel, le manuel officiel en direct de l’éducation national (après, on peut toujours à contester et nous sortir je ne sais quel truc de 1984).

Après, toute la force d’une liseuse, c’est que justement elle n’est pas limitée à afficher des bouquins. Tu peux l’utiliser pour consulter internet avec. Elles possèdent un écran tactile qui permet quelques interactions. C’est assez dynamique une liseuse. Aujourd’hui, j’ai vu quelques ecran e-ink d’assez bonne qualité pour afficher des animations sont trop avoir une bouillie d’artéfact, et même certain peuvent être en couleur (par exemple le petit écran de la pebble time)

Mais contrairement à une tablette, la liseuse est adaptée à la consultation de documents textes, l’écran e-ink est bien plus agréable à la lecture (on ne se bouffe pas de contestations pour les histoire des écran qui détruise les yeux de nos enfants), l’autonomie est largement présente. Et surtout, quand bien même le prof est totalement hermétique aux nouvelles technologies et nouvelle méthode pédagogique, il peut toujours se limiter à utiliser la liseuse pour ouvrir le manuel. Pour lui, ça ne lui change pas la vie.

Après, effectivement, on ne peut pas vraiment consulter de vidéo avec une liseuse… mais sérieusement, est c’est vraiment souhaitable en cours ?

En terme de cout, si l’on produit un modèle spécifique, on peut très certainement avoir un coup plus faible qu’une tablette (ça n’a pas besoin d’énormément de puissance, ce n’est pas le SoC qui va couter le plus cher et la batterie n’a pas besoin d’être immense, à l’heure actuelle, je dirais que le point limitant reste l’écran).



Personnellement, je suis contre mettre une tablette entre les mains d’élèves en plein cours. Autant dire que là, le prof pourra toujours espérer avoir l’attention des élèves. (il suffit de voir à la fac les étudiants qui “prennent leur cours” sur PC)








Coeur2canard a écrit :



&nbsp;Tu assènes pas mal d’arguments, dont je ne nie pas forcément la pertinence en soi mais qui montrent beaucoup que tu ne connais pas du tout la réalité du terrain. Déjà, plein de tablettes sont fournies avec des claviers physiques, ce qui change tout effectivement dès que tu parles d’usages bureautiques classiques.&nbsp;

Tes études, sur la mémorisation ,le développement cognitif, il y en a des tonnes, qui disent tout et leur contraire. Mais la plupart, quelque soit le point de vue défendue, sont à mon avis absolument non pertinentes tant elles contiennent des biais évidents. Biais qui se retrouvent dans ton commentaire. A commencer par ça : comme si la tablette se substituait à 100% au papier, que les élèves n’écrivaient plus parce qu’ils auraient une tablette ou qu’ils arrêteraient la prise de notes. Tu ne crois pas à un moment que les profs sont les premiers à réfléchir à ce que signifie l’utilisation d’une tablette et qu’ils vont balancer tout ce qui se faisait pour passer à 100% devant un écran?&nbsp;

De même pour les innovations pédagogiques dont tu parles : la tablette (ou un PC) peut être un outil ultra pratique pour la classe inversée (facilité à faire des capsules vidéo, des activités de recherche, etc.) ou la pédagogie différenciée. La classe inversée repose aujourd’hui énormément sur une bonne pratique du numérique (même si elle ne se réduit pas du tout à ça on est d’accord, une vraie gageure à l’heure actuelle). Tu parles de pédagogie active : sache que l’un des grands points positifs pour un prof dans l’utilisation de tablettes en classe (dans le cas où c’est une réussite) est de rendre les élèves plus autonomes face à leur tâche et de les sortir de leur passivité.



Tout à fait, mon biais est que je vois plutôt les choses depuis le supérieur (où l’ordinateur remplace effectivement tout le reste, le plus souvent, mais je trouve ça moins grave à ce niveau), et je transpose un peu. Ça paraît plus utile, comme tu le présentes… quand ça se passe bien. Je reste rétif pour tout un tas d’autres problèmes que tu évoques aussi: quand elles “prennent la poussière”, quand les éditeurs en profitent pour en remettre une couche d’emmerDRM, et autres soucis de maintenance. Le tout pour assez cher, mine de rien, en sous comme en ressources, surtout si ça fait doublon avec d’autres équipements personnels (je ne cautionne pas tellement plus le BYOD par ailleurs). Plus mes réserves vis-à-vis de certaines grosses boîtes type Google et Apple avec des solutions comme Classroom, qui me rendent méfiant par proximité, sans doute à tort. Je suis peut-être trop low-tech par principe, mais je ne peux m’empêcher d’y voir une débauche de moyens et de nouveaux problèmes pour une valeur ajoutée pédagogique globalement faible.



Complètement d’accord avec toi sur le fait que la tablette peut servir pour l’apprentissage. Mais :

* Tu l’as dit “accès à tout ce que tu veux sur le web” encore faut-il que les établissement scolaire dispose de connexion internet descente ce qui n’est pas le cas. Ce n’est le terminal d’accès qui détermine si les élèves pourront accéder à Internet.

* Même si je prends un peu de hauteur <img data-src=" />, savoir installer un OS me parait faire parti de la base de l’informatique, savoir configurer un OS, savoir installer/configurer des programmes. =&gt; c’est savoir utiliser et maîtriser&nbsp; l’outil informatique. Les tablettes actuellement envisagé/disponible sur le marché ne permettent pas cela.

* La robustesse des tablettes laisse grandement à désirer et ça reste un produit fragile.

* Les tablettes du marché sont plein de système tracking, donner à Google et Apple et Samsung les données de nos enfants me parait pas très pertinent.








Coeur2canard a écrit :



Ah oui donc au moment de faire une activité sur le web dans une école (où il n’y a pas de salle info) ou dans un collège tu vas déposer un raspberry sur les bureaux?



En passant sache que de plus en plus de profs de techno font des trucs avec des raspberry, dans le cadre de la programmation d'un robot à titre d'exemple. Y a de l'arduino aussi. MAis tu parles de choses différentes que tu mets dans un même panier. Il y a plein d'usages possibles derrière une tablette : ca va dépendre déjà de la configuration de l'équipement (collectif ou individuel déjà ca change bcp de choses), du projet éducatif, des envies et des compétences / connaissances de l'enseignant.&nbsp;      

&nbsp;



etc…






Je suis curieux de savoir ce que tu estimes ne pas être faisable avec un rasp (peut-être pas le zero , mais un B+ ), car tu peux faire du traitement de texte, du tableur, de la vidéo, de la 3D et de la prog etc... et des projets de techno.     





La différence étant que tu es sur un matos et des logiciels unifiés et libres pour 70-80 € avec un petit écran, là où tu veux un engagement sur des tablettes à 300 € qui seront en rade dans 3 ans.









Coeur2canard a écrit :



&nbsp;



 Et donc l'ouvrier chez      



airbus n’a pas d’ordi ou de tablettes chez lui, c’est un analphabète du

numérique qui n’a pas besoin de savoir faire des recherches approfondies



(car oui ça s'apprend) sur le web, faire de la breautique voire      



soillons fou faire tout un tas de trucs avec un ordi? (de la retouche

photo à la tenue d’un blog?) Quel est le but de l’Education pour toi?&nbsp;




Quant à la place de la filière papier, tu fais preuve de mauvaise foi.      



Bien sûr que les habitudes liées au papier ont la vie dure, mais tu peux



aussi voir qu'il y a une grande hétérogénéité aussi dasn le milieu de      



l’entreprise. Certains ont dématérialisé à fond, de plus en plus de

commerciaux n’ont plus un catalogue mais une tablette sous le bras,

tablettes qui peuvent aussi servir de caisse enregistreuse. Et les

agendas numériques. Et juste le mail VS la lettre par la poste. Si tu ne



vois pas que l'évolution des dernières années tend à la      



dématérialisation quand même je ne vois pas ce qu’il te faut. Même si

oui des tétrachiées de papier sont toujours imprimées et gaspillées.&nbsp;





Je t’invites à lire à quoi je répondais, ça t’évitera de sortir des énormités sur un ton péremptoire et de troller inutilement. J’ai répondu à une affirmation consistant à prétendre qu’on devait laisser tomber le papier et l’écriture manuscrite.



Ca doit être intéressant tes interventions si tu lis les énoncés avec la même attention…&nbsp;









tazvld a écrit :



Oui et non. Pour un enseignant, il est pratique d’avoir un “manuel” qui donne à la fois la base du programme à faire apprendre et des exercices types sur lequel se reposer. Tu le dis toi-même, le programme change tout le temps (bon à chaque fois c’est 2 pas en avant pour 3 en arrière). Autant dire que pour un prof, c’est pas forcément facile à suivre.

Après, en effet, on peut tout à fait imaginer shunter l’éditeur de la boucle et que le manuel soit directement réaliser par l’éducation national et fournis directement par cette dernière à tous. Du coup, on aurait qu’un seul manuel, le manuel officiel en direct de l’éducation national (après, on peut toujours à contester et nous sortir je ne sais quel truc de 1984).





MAis aujourd’hui tu as pléthore de moyen de consulter le programme, ou des résumés de programme avec des activités sur chaque point, etc. sans passer par un manuel. Le manuel pour un prof n’est aujourd’hui qu’une ressource parmi tant d’autres. Une ressource qui coûte ultra chère.

Quant à ta solution de manuel national, ce que je prône c’est plutôt exactement l’inverse. Tout au plus je militerai peut-être pour une forme d’agrément de certaines ressources ou plateformes de ressource, mais je m’en remettrai aussi bcp à la liberté pédagogique du prof (ce qui peut se faire avec un simple code déontologique et un cadrage dans la façon de chercher et sélectionner des ressources).&nbsp;

&nbsp;





tazvld a écrit :



Après, toute la force d’une liseuse, c’est que justement elle n’est pas limitée à afficher des bouquins. Tu peux l’utiliser pour consulter internet avec. Elles possèdent un écran tactile qui permet quelques interactions. C’est assez dynamique une liseuse. Aujourd’hui, j’ai vu quelques ecran e-ink d’assez bonne qualité pour afficher des animations sont trop avoir une bouillie d’artéfact, et même certain peuvent être en couleur (par exemple le petit écran de la pebble time)

Mais contrairement à une tablette, la liseuse est adaptée à la consultation de documents textes, l’écran e-ink est bien plus agréable à la lecture (on ne se bouffe pas de contestations pour les histoire des écran qui détruise les yeux de nos enfants), l’autonomie est largement présente. Et surtout, quand bien même le prof est totalement hermétique aux nouvelles technologies et nouvelle méthode pédagogique, il peut toujours se limiter à utiliser la liseuse pour ouvrir le manuel. Pour lui, ça ne lui change pas la vie.

Après, effectivement, on ne peut pas vraiment consulter de vidéo avec une liseuse… mais sérieusement, est c’est vraiment souhaitable en cours ?

En terme de cout, si l’on produit un modèle spécifique, on peut très certainement avoir un coup plus faible qu’une tablette (ça n’a pas besoin d’énormément de puissance, ce n’est pas le SoC qui va couter le plus cher et la batterie n’a pas besoin d’être immense, à l’heure actuelle, je dirais que le point limitant reste l’écran).



Personnellement, je suis contre mettre une tablette entre les mains d’élèves en plein cours. Autant dire que là, le prof pourra toujours espérer avoir l’attention des élèves. (il suffit de voir à la fac les étudiants qui “prennent leur cours” sur PC)&nbsp;





Mais la tablette n’est pas là que pour lire. Mets-y un casque et des écouteurs (un kit mail libre suffira largement) et le labo de langues devient obsolète. Mets y des exercices interactifs basiques (et pilotés par les profs) de type QCM et tu libères l’enseignant d’une correction sans valeur ajoutée, de la session photocopieuse, etc. Mets y quelques applis de création / retouche de l’image, et tu peux aborder tout un pan de la création graphique en art plastique (encore une fois sans tomber dans le fantasme du 100% écran, il ne s’agit pas de remiser ses pinceaux).

Et non je n’ai aucun problème avec la vidéo dans un cours. Si on laisse de côté les délires de type laisser son enfant à l’école pour être tout le temps devant un écran, je ne vois pas en quoi ce support serait non pertinent. Chaque support a ses avantages et ses défauts, et il serait temps de comprendre qu’un bon enseignement est celui qui dépasse la somme de ses supports, en sachant les lier et en en tirant profit.&nbsp;

Pour finir tu parles de tablette dabns la main des élèves. Sur les dizaines que je vois chaque année, il n’existe pas un établisssement où un élève sort une tablette en cours sans y avoir été invité par le professeur.&nbsp;









crocodudule a écrit :



Je suis curieux de savoir ce que tu estimes ne pas être faisable avec un rasp (peut-être pas le zero , mais un B+ ), car tu peux faire du traitement de texte, du tableur, de la vidéo, de la 3D et de la prog etc… et des projets de techno.




La différence étant que tu es sur un matos et des logiciels unifiés et libres pour 70-80 € avec un petit écran, là où tu veux un engagement sur des tablettes à 300 € qui seront en rade dans 3 ans.







JE suis désolé d’avoir plus ou moins jasé. Ne te méprends pas : j’adore les rasp et je trouve que c’est très sous-utilisé et très pertinent dans bcp de cas. Mais en condition, je veux dire en salle de classe lambda, là où il est facile de distribuer des tablettes avec tout ce qu’il te faut directement embarqué et piloté par le prof, ton rasp il faut aussi l’accompagner d”un écran, une souris, un clavier, tous les logiciels qui vont bien, etc.

Finalement à un moment, quelque soit le support, ce qui compte c’est l’usage potentiel et effectif d”un matos dans la pédagogie du prof. Aujourd’hui certaines tablettes offrent un peu tout ce qu’il faut, à des degrés plus ou moins variés. Oui une liseuse est mieux pour la lecture, mais ne permet pas plein de trucs que permet une tablette.

Et regardons un peu du côté logiciel : aujourd’hui, la plus grosse part des créations de logiciels bien pensés dans un cadre éducatif, la production de ressources éducatives etc. et bien elle se fait bcp sur OS mobile. Plein d’applis à petite dose peuvent apporter dans tel ou tel domaine, ou sur tel point précis du pgm.&nbsp;

&nbsp;







crocodudule a écrit :



Je t’invites à lire à quoi je répondais, ça t’évitera de sortir des énormités sur un ton péremptoire et de troller inutilement. J’ai répondu à une affirmation consistant à prétendre qu’on devait laisser tomber le papier et l’écriture manuscrite.




Ca doit être intéressant tes interventions si tu lis les énoncés avec la même attention...&nbsp;







Je me suis certainement mélangé les pinceaux entre plusieurs commentaires je te prie de m’excuser.&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



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Cours de chasse à courre obligatoire, Macron le 19ème siècle autrement <img data-src=" />


Tu confonds peut-être BYOD et souplesse dans le choix de l’OS ou de logiciels (en rappelant que des licences, du soft à la typo, ne sont pas identiques pour le particulier et l’entreprise).



Dans notre entreprise nous avons essentiellement du PC Windows, du PC Mac OS, et quelques Linux. De fait, les personnes sous Linux sont des admins, et gèrent leur machine (avec des droits admins).

Mais les machines sont achetées par l’entreprise, nous avons les factures et le support (HP, Apple). Nous avons un antivirus centralisé pour les Windows et Mac, et 95% des utilisateurs n’ont pas les droits d’administration sur leur poste. Si quelqu’un oublie une alim de portable : on a du spare. Si quelqu’un veut un logiciel : il doit le payer et on lui installe.

Le BYOD c’est 15 types qui viennent chaque jour avec 40 versions d’OS, 15 adaptateurs différents, une machine pourrie avec un proc de merde et un HDD 5400tpm qui se plaint que c’est lent etc. Avec des produits Adobe piratés, pas d’AV, des saloperies dans tous les sens… C’est peut-être possible dans une petite structure (encore que si ça revient à laisser les employés acheter leur matos sans leur payer c’est anormal), et éventuellement sur les téléphones portables quand on ne configure qu’une messagerie (et encore, vu les surcouches et différentes version d’Android…). Pour tout le reste c’est soit un danger, soit un soucis pour les services techniques, ou une baisse de la qualité du support (aka : c’est à toi tu te démerdes on ne fait pas le support).


Certes, tu touches exactement le fond du problème. La lenteur avec laquelle les choses prennent semble hallucinante. A commencer parce que les problèmes techniques sont légions. C’est un truc du malade. Les quelques très rares établissements que je connais où les usages se passent sans anicroche majeure me semblent touchés par la grâce.

Maintenant depuis quelques années que je suis cela, j’en viens à reconsidérer ma façon de voir les choses. Je pense que quelque soit le nouvel outil, plus son potentiel de changement est fort plus il va falloir du temps pour l’adopter. Entre les établissements qui ont des tablettes depuis 1 an et ceux qui ont commencé il y a 7ans, la maturité face à l’outil n’est pas du tout la même. Ils ont résolu et contourné assez de choses pour se poser un peu plus la question du pédago.&nbsp;Du coup, ce qui peut être perçu (à juste titre je ne dis pas) comme un gros gaspillage peut également être vu comme un investissement en temps : les appareils ne seront jamais utilisés s’il y en a pas. S’il y en a, ça prendra du temps à être intégré dans les pratiques pédagogiques. Et il y aura des échecs : certaines tablettes prendront définitivement la poussière.&nbsp;

Mais il ne faut pas se tromper de débat. Pense-t-on que le numérique pris dans sa globalité vaut-il le coup qu’on y investisse. Pour moi la réponse est oui. La route pour arriver à des résultats satisfaisants est longue, douloureuse et très déprimante. Ce qui est sûr c’est que quand on arrive à un résultat satisfaisant, c’est le moment où dans un bahut équipé depuis plusieurs années personne prof ou élève ne se verrait revenir à “avant”. Le moment où fallait se faire des sessions photocopieuses plutôt qu’envoyer un pdf. Où il fallait réserver une classe informatique pour faire une recherche web ou utiliser un traitement de texte. Où il fallait dans le labo de langue à l’ancienne. LE moment où tu réalises que tu as un support qui présente (enfin ça dépend du contenu) une bonne faculté à s’adapter à des déficiences visuelles. Le moment où tu enlèves au prof de musique l’appli qui permet à ses élèves de composer en direct à partir d’une partition. Etc.&nbsp;








Coeur2canard a écrit :



JE suis désolé d’avoir plus ou moins jasé. Ne te méprends pas : j’adore les rasp et je trouve que c’est très sous-utilisé et très pertinent dans bcp de cas. Mais en condition, je veux dire en salle de classe lambda, là où il est facile de distribuer des tablettes avec tout ce qu’il te faut directement embarqué et piloté par le prof, ton rasp il faut aussi l’accompagner d”un écran, une souris, un clavier, tous les logiciels qui vont bien, etc.

Finalement à un moment, quelque soit le support, ce qui compte c’est l’usage potentiel et effectif d”un matos dans la pédagogie du prof. Aujourd’hui certaines tablettes offrent un peu tout ce qu’il faut, à des degrés plus ou moins variés. Oui une liseuse est mieux pour la lecture, mais ne permet pas plein de trucs que permet une tablette.

Et regardons un peu du côté logiciel : aujourd’hui, la plus grosse part des créations de logiciels bien pensés dans un cadre éducatif, la production de ressources éducatives etc. et bien elle se fait bcp sur OS mobile. Plein d’applis à petite dose peuvent apporter dans tel ou tel domaine, ou sur tel point précis du pgm.&nbsp;

&nbsp;



Tu peux mettre un android sur un rasp (mais ça implique alors d’ouvrir un compte chez google).





Coeur2canard a écrit :



Je me suis certainement mélangé les pinceaux entre plusieurs commentaires je te prie de m’excuser.&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />



Pour le prix des manuels scolaires. Ça dépasse pas les 2 euros par bouquins et encore pour les plus gros, on peut rajouter un euros de distribution et pareil pour les gros volumes.



C’est comme sur un roman l’objet en papier ne dépasse pas les 1 ou 2 euros.



C’est une légende le fait que l’ebook puisse faire faire une économie sur le livre en lui même. En tout cas ça ne rentabilisera jamais le support électronique.








wanou2 a écrit :



Pour le prix des manuels scolaires. Ça dépasse pas les 2 euros par bouquins et encore pour les plus gros, on peut rajouter un euros de distribution et pareil pour les gros volumes.&nbsp;





quoi ?

Quand j’y étais il y a moins de 10 ans, c’était une vingtaine d’euros par livre.&nbsp;



Il parle du coût de l’impression et de distribution physique du livre, c’est à dire le rabais maximum qu’un éditeur pourrait faire sur l’ebook par rapport au livre physique. Pas du prix final du livre.


aaah au temps pour moi et toutes mes excuses.



&nbsp;








Seri a écrit :



Je ne pense pas qu’on puisse se permettre de rêver sur ce point. Les livres dématérialisés, il faudra les acheter, vraisemblablement au même prix que les livres papier. Et tu ne pourras plus les revendre d’occasion.





Oui, c’est bien aussi ce que je crainds… mais si au moins l’ensemble “tablette + livres numériques” pouvait couter autant que “livres papiers”, au moins, les gamins y gagneraient sur le poids des livres.



Mais je ne suis pas convaincu de l’utilité d’une tablette au delà d’un usage de liseuse. On a besoin d’écrire (pour le geste, la vue, l’attention) pour apprendre efficacement… bref, être actif, car il y a toujours un de nos sens qui permet de retenir (certaines personnes ont besoin de gestes, d’autres d’écrire, d’autre de se répéter au moment de l’écriture etc)









Coeur2canard a écrit :



Le problème est dans ton commentaire. Les “spécialistes” : de qui parle-t-on exactement?

Il se trouve que je travaille pile dans ce secteur. Des études sur le numérique / tablettes dans l’éducation, j’en vois passer des tripotées. Et les auto-proclamés experts de la question me font souvent bien rigolés, autant que leurs études qui se basent sur des échantillons ridicules, et des configurations bien particulières.





Je te crois, et justement j’ai lu il n’y a pas longtemps l’analyse d’un type qui avait l’air d’avoir regardé ça dans différent pays, et d’avoir lu des réelles études un peu sérieuses sur le sujet.



Il dénonçait d’ailleurs une erreur de corrélation, quand par exemple le Danemark a de bons résultats scolaires et un équipement important en informatique, certains en faisant une causalité. Or ce qu’il soulignait c’est que c’est d’abord parce que le Danemark met les moyens (matériels et humains) + une bonne pédagogie qu’il a de bons résultats scolaires, l’équipement en numérique étant plus une cerise sur le gâteau.

J’ai cité le Danemark mais c’était peut-être un autre pays nordique.

Et sur l’apprentissage sur tablette versus méthode classique avec un bouquin (ou en écrivant), de ce que j’ai retenu les quelques études un peu solides semblent montrer que la tablette n’est pas une bonne idée ; d’ailleurs les épreuves sur tablettes sont souvent des QCM, ce qui n’est pas le plus formateur.

Rédiger quelque chose de clair et compréhensible reste un excellent exercice, et c’est bon à la fois sur le plan personnel et professionnel plus tard (ça marche aussi pour la formulation à l’oral).









Hipparchia a écrit :



Tu confonds peut-être BYOD et souplesse dans le choix de l’OS ou de logiciels (en rappelant que des licences, du soft à la typo, ne sont pas identiques pour le particulier et l’entreprise).





Ben c’est un peu lié aussi :-) .







Hipparchia a écrit :



Nous avons un antivirus centralisé pour les Windows et Mac, et 95% des utilisateurs n’ont pas les droits d’administration sur leur poste. Si quelqu’un oublie une alim de portable : on a du spare. Si quelqu’un veut un logiciel : il doit le payer et on lui installe.

Le BYOD c’est 15 types qui viennent chaque jour avec 40 versions d’OS, 15 adaptateurs différents, une machine pourrie avec un proc de merde et un HDD 5400tpm qui se plaint que c’est lent etc. Avec des produits Adobe piratés, pas d’AV, des saloperies dans tous les sens… C’est peut-être possible dans une petite structure





Alors dans le cas que j’exposais, c’était dans une grosse structure, concernant plutôt des personnes expérimentées en informatique, des ingé, admin ou architectes. Du coup ces personnes quand elles amènent leur propre ordinateur ont quelque chose de plutôt à jour et qui ne pose pas de problème d’administration (et pas vu de copies pirates ou de trucs sales qui poseraient problème).

Les autres ont un PC par la boîte et peuvent se faire installer les logiciels classiques (souvent Visio en plus du pack MS-Office).



Là je suis dans une branche d’Orange Business Service et on est admin sur son poste (Win 7), du moins dans l’équipe des architectes et assimilés, on peut installer des programmes (rien que Notepad++, très pratique pour moi, alors que je ne développe pas). On peut se faire installer des programmes commerciaux légalement aussi.



Je comprends que quand on s’adresse à des utilisateurs plus novices (secrétaires pour simplifier, ou d’autres profils peu techniques aux besoins simples, commerciaux par ex), on ne laisse pas les droits admin.



Alors déjà pas de droits admin ça évite un bon paquet de virus (on est passé en 2012-13 de XP full admin à W7 zéro droits ben ça a soulagé le support de manière assez violente). Ensuite ça ne pose quasi pas de problème puisqu’on peut prendre la main sur n’importe quelle machine en interne ou externe pour installer quelque chose (typiquement un imprimante à la maison). On installe notepad++ & Co à la demande, c’est l’affaire d’une minute.

On a déjà eu audits Adobe et Microsoft, on est propres. J’ai l’impression que de ton côté tu n’as juste aucune possibilité de savoir si tu es dans la légalité. Comment tu vois qu’un Photoshop n’est pas cracké si tu ne gères pas la licence ? Comment tu empêches un de tes utilisateurs d’utiliser un utilitaire gratuit comme irfanview… mais gratuit que dans un usage perso ? Aucun poste n’a installé Teamviewer pour un usage Pro ?

Pour moi ce n’est pas une question de novices ou pas (justement un non novice sera plus enclin à pirater, tandis qu’un novice téléchargera sur Softonic.








Hipparchia a écrit :



Alors déjà pas de droits admin ça évite un bon paquet de virus (on est passé en 2012-13 de XP full admin à W7 zéro droits ben ça a soulagé le support de manière assez violente).





Je suis surpris de lire ça, j’ai quasiment jamais vu de virus dans les boîtes où j’ai bossé. Il y a quasiment toujours un antivirus sur les postes, que souvent on ne peut pas désactiver même temporairement (besoin de perfs par ex, ou d’autonomie) ; après je ne sais pas si c’est si utile que ça d’en avoir, disons que pour un utilisateur averti je pense que ça ne sert que très peu, j’ai toujours désactivé le mien quand j’ai pu, et je n’étais pas le seul. Je m’en servais de temps à autres pour vérifier une clé USB ou juste un peu le PC rapidement.







Hipparchia a écrit :



Ensuite ça ne pose quasi pas de problème puisqu’on peut prendre la main sur n’importe quelle machine en interne ou externe pour installer quelque chose (typiquement un imprimante à la maison). On installe notepad++ & Co à la demande, c’est l’affaire d’une minute.





Tant mieux là où tu es, mais souvent dans les grosses boîtes c’est assez bureaucratique et long d’avoir ces installations.







Hipparchia a écrit :



On a déjà eu audits Adobe et Microsoft, on est propres. J’ai l’impression que de ton côté tu n’as juste aucune possibilité de savoir si tu es dans la légalité. Comment tu vois qu’un Photoshop n’est pas cracké si tu ne gères pas la licence ?





On n’utilise pas Photoshop dans les boulots où j’évolue :-) .

L’essentiel des besoins en logiciels propriétaires dans mon milieu c’est la bureautique classique et Visio (toujours vendu à part de MS-Office).



Enfin, je pense que le BYOD ne convient sans doute pas à tous les types de public, je comprends tes objections.