Cybercriminalité : Gérard Collomb veut faire rimer France et résilience

Cybercriminalité : Gérard Collomb veut faire rimer France et résilience

Et accentuer les moyens du renseignement

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Marc Rees

Publié dans

Droit

24/01/2018 4 minutes
60

Cybercriminalité : Gérard Collomb veut faire rimer France et résilience

À l’occasion du Forum international sur la cybercriminalité, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, a développé les grandes lignes de la stratégie française contre la cybercriminalité. Celle-ci sera déployée tout au long du quinquennat d’Emmanuel Macron.

« Plus le numérique se déploie, plus la crise en cas d’attaque est forte ». Les propos introductifs de Christian Rodriguez, major général de la gendarmerie nationale, ont, d’un trait, donné l’avant-goût aux annonces du locataire de la place Beauvau.

Lors du FIC de Lille, grand rendez-vous annuel consacré cette année à la résilience, le ministre a décrit le plan à plusieurs piliers sur lequel s’engageait le pays. Le premier d’entre eux reposera dans un soutien franc et massif de l’action menée à l’échelle européenne.

L’attention porte en particulier sur l'ENISA, l'Agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information. Celle-ci verra ses moyens technologiques et budgétaires renforcés, et sera appuyée en outre par la mise en place d’un centre de recherches et de compétences, toujours en matière de cybercriminalité.

Une stratégie européenne axée sur la coopération

Aux yeux du ministre, l’Europe a aujourd’hui un train de retard alors que, sur le sujet, elle « dépense actuellement six à sept fois moins que les États-Unis ». Une proportion à corriger « d’urgence ».

Mais quelles sont les marges de manœuvre d’une telle structure ? Les questions de sécurité sont par défaut régaliennes et donc de la compétence des États membres.

Sur ce point, Julian King, le commissaire pour l'Union de la sécurité, a décrit une stratégie essentiellement axée sur la coopération et l’échange entre pays. En outre, une certification à l’échelle européenne des produits et services en matière de cybersécurité sera instaurée. L’idée ? Un certificat obtenu dans un État membre sera reconnu dans les autres pays, avec l’espoir de stimuler le marché et d’accroître la confiance.

Ces annonces ont été applaudies par l’ANSSI. La cause de cet enthousiasme est simple : en droite ligne avec la mise en œuvre de la directive NIS, ce mouvement va naturellement inciter les pays encore à la traîne à se doter de l’équivalent d’une telle agence sur la sécurité des systèmes d’information.

Gérard Collomb a évoqué une autre piste, toujours à l’échelle européenne : un plan d’urgence en cas de cyberattaques d’ampleur, notamment en cas d’hypothèses de blocage des réseaux de transports ou de communication.

Des outils plus aiguisés pour le renseignement

Dans un cadre plus national, l’enjeu est désormais de renforcer les capacités. Le nouveau délégué ministériel aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces, Thierry Delville, s’est ainsi vu chargé de procéder dans les semaines à venir à « une cartographie des ressources existantes », celles-ci étant jugées aujourd’hui trop éparpillées entre les différentes entités gouvernementales.

Sur le front des ressources humaines, 800 postes de policiers et gendarmes seront créés avec, dans leur besace, une priorité sur le dossier cybercriminalité. Une autre annonce touche cette fois à la loi de juillet 2015 : « nous consoliderons les moyens techniques du renseignement, afin de leur faire bénéficier des outils les plus avancés ».

Aucun détail n’a été fourni sur ce chapitre, on ne sait par exemple si cette consolidation concernera les traitements algorithmiques (la boîte noire de l’article L851-3 du Code de la sécurité intérieure) ou encore la surveillance en temps réel des individus considérés comme une menace terroriste. « La guerre technologique est une clef », assure en tout cas le ministère de l’Intérieur, qui reste donc fidèle à la doctrine de la loi de 2015.

Une campagne, notamment auprès des plus jeunes

Enfin, l’Intérieur va demander à Bercy la mise en chantier d’une grande campagne sur la résilience, laquelle mobilisera les chambres du commerce, le MEDEF et au-delà, « l’ensemble du monde économique ». Selon Gérard Collomb, la compétitivité de notre pays est en jeu.

Des initiatives viseront aussi la population, dont les plus jeunes. Des programmes de formation et de sensibilisation seront ainsi lancés dès la prochaine rentrée dans les écoles, le ministre souhaitant créer « une vraie culture » sur la cybercriminalité en France.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une stratégie européenne axée sur la coopération

Des outils plus aiguisés pour le renseignement

Une campagne, notamment auprès des plus jeunes

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Commentaires (60)


Votre liberté a déjà disparue, on vous surveille maintenant pour le bien commun et la compétitivité de la France. Qui est contre ?


Un (“jeune”) cyber révolté et un terroriste dans le même panier, ils veulent ratisser large ? <img data-src=" /><img data-src=" />


Ca sent les abus.


On va se faire digitaliser sans lubrifiant. Ah, on me dit dans l’oreille que c’est déjà le cas depuis plusieurs années !


Tant qu’il n’y a pas de scandale, on ne sera jamais (en interne/France)…



Ca me rappel les écoutes téléphoniques sous François Mitterand.








Nozalys a écrit :



On va se faire digitaliser sans lubrifiant. Ah, on me dit dans l’oreille que c’est déjà le cas depuis plusieurs années !







Le code de barre dans le cou va devenir obligatoire (malheur à toi si tu le trafiques) <img data-src=" />





« La guerre technologique est une clef », assure en tout cas le ministère de l’Intérieur, qui reste donc fidèle à la doctrine de la loi de 2015.



Ah bon, le ministre de l’Intérieur mène une cyber-guerre ? Intérieure (par attribution) ? Donc contre ses propres citoyens… C’est quand même étonnant un membre du gouvernement qui se déclare ennemi de ses administrés.



Ou alors le ministère de la Défense est en voie de liquidation comme l’est celui de la Justice et je suis mal informé… Bonnet blanc, blanc bonnet…



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Mais qui est Gérard Collomb ?

https://www.youtube.com/watch?v=Cazy0rc_Gx0


Ben vu la consonnance, je dirais un type qui ne saurait se contenter du rectum : on va l’avoir profond. <img data-src=" /><img data-src=" />








linkin623 a écrit :



Votre liberté a déjà disparue, on vous surveille maintenant pour le bien commun et la compétitivité de la France. Qui est contre ?









2show7 a écrit :



Un (“jeune”) cyber révolté et un terroriste dans le même panier, ils veulent ratisser large ? <img data-src=" /><img data-src=" />









trOmAtism a écrit :



Ca sent les abus.









Nozalys a écrit :



On va se faire digitaliser sans lubrifiant. Ah, on me dit dans l’oreille que c’est déjà le cas depuis plusieurs années !









2show7 a écrit :



Le code de barre dans le cou va devenir obligatoire (malheur à toi si tu le trafiques) <img data-src=" />









graphseb a écrit :



Ah bon, le ministre de l’Intérieur mène une cyber-guerre ? Intérieure (par attribution) ? Donc contre ses propres citoyens… C’est quand même étonnant un membre du gouvernement qui se déclare ennemi de ses administrés.









graphseb a écrit :



Ben vu la consonnance, je dirais un type qui ne saurait se contenter du rectum : on va l’avoir profond. <img data-src=" /><img data-src=" />





<img data-src=" />

Et les gens, vous lisez les articles avant de vous lancer dans vos délires ?

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Il est question ici de renforcer les infrastructures informatiques, d’améliorer la coopération internationale et européenne, de savoir réagir en cas d’attaque d’ampleur entrainant des blocages, de certifications, etc.



Le gouvernement français actuel voudrait que les Européens sanctifient leur idéologie sécuritaire. Alors qu’ici même, ce que nous demandons, c’est de respecter nos vies privées et d’utiliser principalement le judiciaire

plus respectueuse quant aux lois




un soutien franc et massif de l’action menée à l’échelle européenne.





Des munitions supplémentaires pour les europhobes.



L’Europe vous protège –&gt; l’Europe vous surveille –&gt; l’Europe vous oppresse.








OlivierJ a écrit :



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Et les gens, vous lisez les articles avant de vous lancer dans vos délires ?

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Oui (en tout cas cette fois-ci oui <img data-src=" />







OlivierJ a écrit :



Il est question ici de renforcer les infrastructures informatiques, d’améliorer la coopération internationale et européenne, de savoir réagir en cas d’attaque d’ampleur entrainant des blocages, de certifications, etc.





Il est surtout question de :

-copier le modèle américain (qui dépense six à sept fois plus que l’Europe)

-multiplier les plan d’urgences (une fois mis en place, ils seront maintenu 2 ans puis intégré au droit commun ?)

-augmenter la capacité de surveillance

-centraliser les outils de surveillance

-faire croire aux enfants que la surveillance c’est bien



Tout ça c’est dans l’article. Enfin dans la tête de Gégé Côlon.



C’est 100% à l’encontre de mon idéologie, donc je n’hésite pas à caricaturer, tant que ça aussi c’est encore un droit…









2show7 a écrit :



Le gouvernement français actuel voudrait que les Européens sanctifient leur idéologie sécuritaire. Alors qu’ici même, ce que nous demandons, c’est de respecter nos vies privées et d’utiliser principalement le judiciaire plus respectueuse quant aux lois





Tu confirmes que tu as mal lu l’article.







Nozalys a écrit :



Il est surtout question de :

-copier le modèle américain (qui dépense six à sept fois plus que l’Europe)

-multiplier les plan d’urgences (une fois mis en place, ils seront maintenu 2 ans puis intégré au droit commun ?)

-augmenter la capacité de surveillance

-centraliser les outils de surveillance

-faire croire aux enfants que la surveillance c’est bien





Mon Dieu…




  1. en l’occurrence, les américains font plus attention au risque, en quoi ça serait un problème de faire plus attention aussi ?

  2. les plans d’urgence sont des plans prévus en cas d’attaques graves entraînant des blocages, un peu comme si la Seine refait comme en 1910 (on prépare des plans d’urgence à ce sujet). Quel rapport avec le droit commun ? <img data-src=" />

  3. et 4) on parle de surveiller les personnes suspectes, c’est ce que s’échine à faire en permanence la DGSI pour éviter des attentats (et ça marche pas mal heureusement)

  4. Oui oui bien sûr…







    Nozalys a écrit :



    Tout ça c’est dans l’article. Enfin dans la tête de Gégé

    C’est 100% à l’encontre de mon idéologie, donc je n’hésite pas à caricaturer, tant que ça aussi c’est encore un droit…





    Tout ça c’est surtout dans ta tête, en effet, avec caricature et déformation.



Et pourquoi ça serait pas toi le naïf de penser qu’ils font ça seulement pour ton bien et lutter contre de méchants barbus ? <img data-src=" />


Sauf que les scandales ont déjà eu lieu. Mais on ne peut pas s’indigner et regarder TPMP en même temps. La vie est une question de priorité.








athlon64 a écrit :



Et pourquoi ça serait pas toi le naïf de penser qu’ils font ça seulement pour ton bien et lutter contre de méchants barbus ? <img data-src=" />





La lutte contre les terroristes (qui existent vraiment, malheureusement, 2015 nous l’a bien rappelé) est nécessaire et légitime. La surveillance vise à la prévention d’attentats.



Après, que des dérives puissent avoir lieu, étant lecteur de NXI je pense en être assez conscient (et même avant NXI), tout comme pas mal de gens dans le monde juridique voire dans l’anti-terrorisme (eh oui, à la DGSI il est loin de n’y avoir que des gens contre la vie privée et l’état de droit).



Cet article ne fait partie de ceux qui me font sourciller sur le sujet des droits, et ici on parle plus de cyberattaques que d’attaques physiques. Dans la cybercriminalité on inclut aussi ceux qui arnaquent en ligne, on peut tous être concernés (plus que le terrorisme classique qui au final touche très peu de gens).









OlivierJ a écrit :



eh oui, à la DGSI il est loin de n’y avoir que des gens contre la vie privée et l’état de droit





D’où tiens tu cette information ? (par pur curiosité)









OlivierJ a écrit :



Tu confirmes que tu as mal lu l’article.







Une autre annonce touche cette fois à la loi de juillet 2015 : « nous consoliderons les moyens techniques du renseignement, afin de leur faire bénéficier des outils les plus avancés ».



Et ils veulent en plus consolider (Cyberjihad n’est-il pas cité). Vidéo-“surveillance” ne fait-il pas double emploi ? (sous réserve d’avoir l’accord de justice et souvent que pour un seul objectif). Peut-être que j’ai mal lu, mais défendre “l’industrie” ne doivent-ils pas ratisser large. Les terroristes, ou pas, sont peut-être payés par des intermédiaires travaillant pour des groupes financiers d’intérêts différents (la manipulations fait partie des puissances anonymes)



Avant l’essor de l’informatique, un historien disait que les hauts militaires pouvaient créer une guerre le moment propice (je me suis dis, nous ne sommes que des pions sur un champs de bataille) et que différents scénarios sont déjà faits ainsi que les différents moyens de se défendre. Je pense aujourd’hui que les militaires n’ont plus autant les mains libres, mais que des organismes puissants peuvent manipuler le monde




Je n’ai peut-être pas le QI que j’aurais aimé avoir, mais une chose est sûre, c’est qu’avoir une confiance aveugle à l’informatique est désespérant aujourd’hui, et tous ne jurent que par ça, c’est affolant. Biométrie, codes, IP, géolocalisation, MdP, etc sont toutes ces choses qui arriveront à te mettre en boîte (tous les régimes précédents auraient rêvé d’avoir ses Databases). Aujourd’hui en quelques Clicks, c’est fait


Là je suis plutôt d’accord…

Cette phénoménale collection d’infos (peu importe les raisons réelles) est très inquiétante car ces infos pourraient tomber entre les mains de n’importe qui.

Aucun pays n’est vraiment à l’abri d’une éventuelle vraie dictature il me semble… <img data-src=" />


… la Cybercriminalité s’introduit trop facilement dans nos vies de différentes manières. Les gouvernements par leurs lenteur sont complice qu’on le veuille ou non, la facilité est factice. Elle ne résout rien, Les banques sont elles-mêmes impuissantes quand elle se font pénétrer. “Tout va très bien Madame la Marquise”








gavroche69 a écrit :



Là je suis plutôt d’accord…

Cette phénoménale collection d’infos (peu importe les raisons réelles) est très inquiétante car ces infos pourraient tomber entre les mains de n’importe qui.

Aucun pays n’est vraiment à l’abri d’une éventuelle vraie dictature il me semble… <img data-src=" />





Puisqu’on te dit que ça peut pas arriver en France, que y a du controle etc. <img data-src=" />



<img data-src=" />



Aujourd’hui, ces databases sont institutionnalisées <img data-src=" />


J’ai bien fait de ne pas citer A.H. précédemment, on aurait sorti le point G.<img data-src=" />


Et donc, pour ceux qui (comme moi) ne sauraient pas ce qu’est la résilience: c’est la “capacité à absorber une perturbation, à se réorganiser, et à continuer de fonctionner de la même manière qu’avant”.








OlivierJ a écrit :



[…] Cet article ne fait partie de ceux qui me font sourciller sur le sujet des droits, […]





Ben moi si justement, c’est une divergence de point de vue.



Je ne vois rien de bon augure dans ces annonces, et de toutes façons, de la part de son orateur et de ses positions, je ne vois rien de bon augure.



2show7 et gavroche69 dans leurs commentaires #20 et #21 le disent très bien.



Ma cynique phrase “multiplier les plan d’urgences (une fois mis en place, ils seront maintenu 2 ans puis intégré au droit commun ?) ” était bien là pour illustrer ça.



Après, on peut dire que je suis pessimiste, cynique, mais ça:





OlivierJ a écrit :



[…]Tout ça c’est surtout dans ta tête, […]





C’est clairement archi-faux. C’est un mouvement de fond des gouvernements successif, poussé par l’envie de copier ce que font les GAFAM et qui me débectent tout autant.



Sérieux, certains commentateurs ont de sérieux problèmes: vous devriez aller consulter.



L’article parle d’une coopération européenne pour faire face à la cybercriminalité: en gros définir des méthodes et des moyens en commun pour se défendre contre des attaques potentielles. Et les mecs partent dans les délires sur les dictatures et autres joyeusetés.



Un exemple parmi tant d’autres







Nozalys a écrit :



-faire croire aux enfants que la surveillance c’est bien





Les flics vont aller dans les écoles pour expliquer les risque liées à la cybercriminalités: ransomware, phishing, usurpation d’identité, etc. … et toi dans ton délire paranoiaque tu crois qu’ils vont leur expliquer que les surveiller c’est bien <img data-src=" /> (ce qui prouve d’ailleurs, entre autre, que tu n’as pas de gamin)









SyLG a écrit :



D’où tiens tu cette information ? (par pur curiosité)





Par la lecture en particulier d’un ancien des services français, et aussi par perception générale de la mentalité qui semble exister au sein du contre-espionnage.

Anecdote, dans la série britannique “MI-5” (Spooks en VO) de la BBC, on voyait des agents s’interroger à un moment sur la légalité de certaines actions (effectuées pour la bonne cause) ; c’est certes du cinéma, mais ça m’étonnerait que les services recrutent des gens n’ayant pas un certain sens moral en général, et une conviction de vouloir préserver l’État de droit.







2show7 a écrit :



Et ils veulent en plus consolider (Cyberjihad n’est-il pas cité). Vidéo-“surveillance” ne fait-il pas double emploi ?





Ici il ne s’agit pas de vidéo-surveillance, mais de surveillance de ce qui se passe en ligne, plutôt.







2show7 a écrit :



Avant l’essor de l’informatique, un historien disait que les hauts militaires pouvaient créer une guerre le moment propice (je me suis dis, nous ne sommes que des pions sur un champs de bataille) et que différents scénarios sont déjà faits ainsi que les différents moyens de se défendre. Je pense aujourd’hui que les militaires n’ont plus autant les mains libres, mais que des organismes puissants peuvent manipuler le monde.





C’est pas beau le conspirationnisme.







2show7 a écrit :



Je n’ai peut-être pas le QI que j’aurais aimé avoir, mais une chose est sûre, c’est qu’avoir une confiance aveugle à l’informatique est désespérant aujourd’hui, et tous ne jurent que par ça, c’est affolant. Biométrie, codes, IP, géolocalisation, MdP, etc sont toutes ces choses qui arriveront à te mettre en boîte (tous les régimes précédents auraient rêvé d’avoir ses Databases). Aujourd’hui en quelques Clicks, c’est fait





A-t-on réellement fait un sondage pertinent au sein de la population sur la question ? Je ne suis pas sûr que le pékin moyen soit si confiant, surtout dans notre société actuelle que quelqu’un a appelé “société de défiance” (même un bouquin avec ce titre, intéressant), avec en plus un certain complotisme rampant.



De toutes façons, ton paragraphe n’est pas dans le sujet ici, qui est l’évaluation des cybermenaces, la détection de ceux qui voudraient s’y lancer, et comment parer au mieux si ça arrive, pour revenir à la situation nominale.









2show7 a écrit :



… la Cybercriminalité s’introduit trop facilement dans nos vies de différentes manières. Les gouvernements par leurs lenteur sont complice qu’on le veuille ou non, la facilité est factice. Elle ne résout rien, Les banques sont elles-mêmes impuissantes quand elle se font pénétrer. “Tout va très bien Madame la Marquise”





Les banques restent assez sérieuses sur leur sécurité informatique, d’ailleurs ceux qui y ont bossé ont constaté toutes les procédures et blocages bien ch*ant (et moi j’ai jamais voulu bosser là-dedans pour cette rigidité).







2show7 a écrit :



J’ai bien fait de ne pas citer A.H. précédemment, on aurait sorti le point G.<img data-src=" />





Aldous Huxley ?







carbier a écrit :



Sérieux, certains commentateurs ont de sérieux problèmes: vous devriez aller consulter.



L’article parle d’une coopération européenne pour faire face à la cybercriminalité: en gros définir des méthodes et des moyens en commun pour se défendre contre des attaques potentielles. Et les mecs partent dans les délires sur les dictatures et autres joyeusetés.





Ah merci, je me sens moins seul.









gavroche69 a écrit :



Là je suis plutôt d’accord…

Cette phénoménale collection d’infos (peu importe les raisons réelles) est très inquiétante car ces infos pourraient tomber entre les mains de n’importe qui.

Aucun pays n’est vraiment à l’abri d’une éventuelle vraie dictature il me semble… <img data-src=" />





Parceque si une dictature était mise en place, elle n’imposerait pas ces méthodes mais en pire ?

Dans ce cas la, il faut aller plus loin: il faut bruler les registres d’état civil, déchiqueter les registres paroissiaux, éradiquer les BDD des hopitaux et des banques, etc. etc.









OlivierJ a écrit :



Les banques restent assez sérieuses sur leur sécurité informatique, d’ailleurs ceux qui y ont bossé ont constaté toutes les procédures et blocages bien ch*ant (et moi j’ai jamais voulu bosser là-dedans pour cette rigidité).





Pour le commerce électronique il faut un compte pro, puis le commerçant reçoit une clef par la poste et le dev les binaires par mails. Pour activer ( 3 étapes ) il faut à chaque fois appeler atos / banque au téléphone et montrer pate blanche via des codes secret. La validation d’un design personnalisé sur le formulaire de paiement c’est une semaine.



Perso je dis pourquoi pas, si c’est cadré.

Par contre envoyer des condés dans les écoles, non. Une sensibilisation aux risques lies a la vie privée suffit, pas besoin d’aller anxiogeniser les gamins avec de la criminalité


Ce qui est consternant c’est qu’un commentaire qui ne fait rien d’autre qu’exprimer une certaine inquiétude sur cette centralisation des infos diverses puisse susciter des commentaires qui vont à fond dans le mélange de tout et n’importe quoi…



Tiens je vais aller dans ton sens dans le n’importe quoi :



Pourquoi diable vouloir soigner des gens puisque de toutes façons ils mourront forcément un jour ? <img data-src=" />



C’est con hein ?

Ben ton commentaire est exactement du même niveau… <img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Aldous Huxley ?







AAAAAAAHHHHHHH ! Bien vu (j’ai pourtant son livre, mais je ne me souviens plus si je l’ai lu ou non). Mais le Point G (pas Gérard non plus <img data-src=" />) c’était pour Adolf Hit l’air


















































gavroche69 a écrit :



Ce qui est consternant c’est qu’un commentaire qui ne fait rien d’autre qu’exprimer une certaine inquiétude sur cette centralisation des infos diverses puisse susciter des commentaires qui vont à fond dans le mélange de tout et n’importe quoi…



Tiens je vais aller dans ton sens dans le n’importe quoi :



Pourquoi diable vouloir soigner des gens puisque de toutes façons ils mourront forcément un jour ? <img data-src=" />



C’est con hein ?

Ben ton commentaire est exactement du même niveau… <img data-src=" />





Mélange du tout et du n’importe quoi ?

Tu pars d’un postulat que si une dictature arrivait au pouvoir elle aurait accès à tout un tas de données récoltées par la DGSI… je n’ai fait que rajouter une liste des autres données TRES personnelles auxquelles une future dictature aurait accès et qu’il faudrait donc de facto supprimer aussi.

Pourquoi cette réponse ?

Parceque si la seule crainte que tu ais concernant ce travail pour combattre la cybercriminalité vient de son utilisation par une future dictature, je crois que toi et bien d’autres gens auront d’autres chats à fouetter que ça, si cela devait réellement arriver un jour.









carbier a écrit :



Sérieux, certains commentateurs ont de sérieux problèmes: vous devriez aller consulter.





Je me sens plutôt bien, ça va pour moi, je ne me sens pas concerné.







carbier a écrit :



L’article parle - entre autres - d’une coopération européenne[…]





<img data-src=" />

Je n’ai rien contre la coopération européenne. C’est bien le reste que je conteste.









OlivierJ a écrit :



Ici il ne s’agit pas de vidéo-surveillance, mais de surveillance de ce qui se passe en ligne, plutôt.





C’est pas beau le conspirationnisme.







Surveillance, tout est bon à prendre pour eux



La dernière phrase est de moi (j’ai dit aujourd’hui) Mais pour l’historien, je l’ai vraiment entendu dire ça. Complotisme, conspirationnisme, voila encore des mots qui sonnent trop bien comme vérité et jettent le discrédit avec raison ou pour pour faire taire la vérité (deux cas différents mis dans le même sac).



Rien qu’à penser au mot godillot. Pourquoi ne peut on pas faire d’enquête quand on voit que ça se pratique encore ? Et sortir complot ou conspiration donnant plus de valeur dans la bouche de celui qui sort un de ces mots que celui discrédité









2show7 a écrit :



Surveillance, tout est bon à prendre pour eux





Haha, “pour eux”, le truc qui ne veut rien dire, et qui flirte avec la mentalité conspirationniste. <img data-src=" />







2show7 a écrit :



Complotisme, conspirationnisme, voila encore des mots qui sonnent trop bien comme vérité et jettent le discrédit avec raison ou pour pour faire taire la vérité (deux cas différents mis dans le même sac).





Haha t’es en forme aujourd’hui ; “faire taire la vérité”, encore une tournure employée aussi par les complotistes. Sauf que ces gens-là ont un rapport très spécial à la vérité.

Je me demande si tu fais exprès par provocation.







2show7 a écrit :



Rien qu’à penser au mot godillot. Pourquoi ne peut on pas faire d’enquête quand on voit que ça se pratique encore ? Et sortir complot ou conspiration donnant plus de valeur dans la bouche de celui qui sort un de ces mots que celui discrédité





Heu, hein ?



“Dénoncer, un devoir républicain”. là aussi le dénonciateur n’est pas à l’abri d’un retournement de situation (on l’a vu en partie avec Lux-leak)








carbier a écrit :



Sérieux, certains commentateurs ont de sérieux problèmes: vous devriez aller consulter.







Je pense qu’on peut la réutiliser dans pas mal d’articles celle-là <img data-src=" />









carbier a écrit :



Sérieux, certains commentateurs ont de sérieux problèmes: vous devriez aller consulter.



L’article parle d’une coopération européenne pour faire face à la cybercriminalité: en gros définir des méthodes et des moyens en commun pour se défendre contre des attaques potentielles. Et les mecs partent dans les délires sur les dictatures et autres joyeusetés.









OlivierJ a écrit :



Ah merci, je me sens moins seul.







Merci à vous 2.



Perso, j’ai renoncé à intervenir devant un tel tissus de conneries.

La répétition de ce phénomène ici me gave de plus en plus.



En plus, il n’est pas dit que ce seront les flics qui interviendront dans les écoles, mais juste qu’il est important de sensibiliser à la cybercriminalité.



Nous sommes tous coupables, c’est avec ce genre de connerie qu’on aura plus jamais un mot contradictoire à dire sans tomber dans cet excès de mots biens manipulant. La prochaine fois dès que tu attaques, je sortirai conspirateur ou autre chose. terminé. je donne mon avis sur une généralité possible et tu me sors complotiste. je me demande qui complote pour empêcher d’y voir d’autre nuance à un mot sorti dans un seul but








fred42 a écrit :



En plus, il n’est pas dit que ce seront les flics qui interviendront dans les écoles, mais juste qu’il est important de sensibiliser à la cybercriminalité.





Quand j’étais écolier, des policiers étaient venu une fois pour l’ensemble de l’école pour sensibiliser à la sécurité routière, quand on fait du vélo essentiellement, et en apprenant l’histoire du temps de réaction pour les voitures (en plus du vélo), avec le bout de bois qu’on te lâche dans la main.



En général, la police est déjà assez occupée, donc j’imagine mal voir des policiers venir dans chaque école, même si ça peut être utile d’avoir une fois un speech bien conçus sur le domaine de la cybercriminalité (ou les risques du Net). J’ai une amie qui a bien expliqué à sa fille de 13 ans ce qu’on pouvait faire, pas faire, et ce qu’il fallait prendre comme précaution aussi sur les réseaux sociaux.









2show7 a écrit :



Nous sommes tous coupables, c’est avec ce genre de connerie qu’on aura plus jamais un mot contradictoire à dire sans tomber dans cet excès de mots biens manipulant.





C’est quoi ce délire ?

“nous sommes tous coupables” ?

“excès de mots biens manipulant” ?







2show7 a écrit :



je donne mon avis sur une généralité possible et tu me sors complotiste. je me demande qui complote pour empêcher d’y voir d’autre nuance à un mot sorti dans un seul but





Faut arrêter la moquette…

Un propos complotiste EST complotiste, tout comme si tu sort un truc faux, il est faux, ou raciste, et bien c’est raciste.

Et au cas où ça ne te serait pas apparu, je n’ai pas besoin de parler de complotisme pour critiquer un commentaire, les exemples ne manquent pas.



@OlivierJ

Dernière remarque (j’ai foiré pour “tous coupables”, en voulant dire qu’on ne pourra bientôt plus attaquer sans se faire traiter de menteur, ou les mots déjà cités)



Cheval est cheval et toi, tu restes trop à cheval sur tes principes sans l’ombre d’une variation contradictoire, salut, point final (à se demander si le double sens est pour toi une hérésie)<img data-src=" />


Alors déjà je faisais référence à un message qui parlait de la collection des données en général et pas spécialement de la DGSI.



Donc oui, je confirme que ce “flicage” généralisé à tous les niveaux (pas seulement au niveau du gouvernement) est inquiétant.

Et ça sera de pire en pire avec les objets connectés, les voitures autonomes et tout le reste.

Ces données existent et peuvent tomber dans n’importe quelles mains, donc on peut s’interroger là-dessus il me semble.



Sauf à croire que ce qui s’est passé chez-nous et se passe encore ailleurs ne pourra plus jamais nous arriver ou adopter la fameuse devise du “je m’en fous, j’ai rien à cacher”…



Rien de plus, rien de moins.


Disons qu’une manifestation est une attaque DOS IRL ^^



Comme souvent il faut voir ce qu’ils mettrons dedans en concret, mais si je pense que les paranos ont raison sur ces sujets, je pense aussi que l’arsenal de répression politique est déjà en place et je le vois mal empirer sans nuire aux entreprises qui développent le télétravail etc. et qui emploient des gens politisés, syndiqués, religieux et globalement parfois “mal pensants”.



Du coup dans ce cas précis il y a des chances qu’ils doivent pondérer le fichage de masse pour permettre la résilience (qui nécessite notamment des niveaux de chiffrement supérieurs à ce qui est légal actuellement)… A voir s’ils sont plus intelligents que flicards…


Mais encore une fois, ça n’a rien à voir avec tout ton commentaire.


???

le début de mon commentaire parle des commentaires que tu cites, qui parlent du passif des lois sur le sujet et qui sont donc effectivement un peu hors sujet vis à vis de l’article qui parle de certification européenne des matériels et services et d’inventaire des ressources critiques.



Le deuxième morceau parle bien du contexte de l’article, la résilience face au vol d’informations par exemple nécessite de pouvoir chiffrer. La résilience face aux attaques nécessite des réplications/backups etc. qui impliquent de la sécurité donc du chiffrement etc.

La fin de la possibilité de surveiller tout un chacun comme actuellement en limitant légalement le chiffrement et en interceptant les communications est donc au coeur de la résilience des systèmes… et quelque part en contradiction avec ce qu’ils ont mis en place jusque ici. A moins que la loi évolue vers des communications à deux vitesses, où les entreprises aient droit d’utiliser des systèmes quantiques et des chiffrement au delà des normes légales actuelles mais pas les particuliers…








yvan a écrit :



[…] La fin de la possibilité de surveiller tout un chacun comme actuellement en limitant légalement le chiffrement et en interceptant les communications est donc au coeur de la résilience des systèmes… et quelque part en contradiction avec ce qu’ils ont mis en place jusque ici. A moins que la loi évolue vers des communications à deux vitesses, où les entreprises aient droit d’utiliser des systèmes quantiques et des chiffrement au delà des normes légales actuelles mais pas les particuliers…





Je ne te suis pas tout à fait sur ce que tu as écrit avant, et le chiffrement ne pourra jamais être remis en cause (déjà sous Clinton la question s’était posée des portes dérobées dans les algos de chiffrement, utilisables par les forces de l’ordre, ça avait vite été abandonné), ne serait-ce que parce qu’on est en HTTPS généralisé, que c’est utilisé pour communiquer avec le site de sa banque et celui des impôts, et donc que ça n’est pas faisable de l’autoriser aux entreprises (quid des PME/TPE et même des indépendants ?) quand ça s’adresse aussi aux particuliers.



Pourquoi, au lieu de me traiter de complotiste ou même conspirationniste, ne m’as-tu traité de manipulateur ? Quoique cette attitude pourrait sembler plus proche, j’essayais simplement de permettre à chacun d’avoir l’esprit le plus large possible. (l’attitude des trois singes n’est pas toujours la meilleure des voies) Cela me laisse un goût amer de ne pouvoir discuter plus profondément.



Il est vrai qu’avoir l’esprit grand ouvert n’est pas bon pour tout le monde, rien qu’en voyant certains affirmer que se sont les américains qui ont manipulé des terroristes pour envoyer des avions sur leurs deux tours pour avoir les mains libres et faire la guerre (c’est stupide et insensé).



…….. je préfère m’arrêter ici (ce n’est peut-être certainement pas l’endroit)


Le HTTPS n’empêche pas les “interceptions de sécurité” des services d’état, il ne s’agit pas de portes dérobées ici mais de la simple possibilité de faire du MITM grâce aux accès chez les opérateurs réseau nationaux.

Forcer tout le monde en HSTS (genre au moins le bancaire déjà) et ne plus avoir de systèmes automatisant le MITM directement dans les infras des opérateurs serait un minimum (qui surveille les gens qui surveillent? Personnellement j’attends avec impatience les premiers scandales sur le sujet).

Libérer les niveaux de chiffrement au delà de ce que les agences gouvernementales savent déchiffrer serait également nécessaire pour avoir des services robustes et résilients.

Soit l’inverse de tout ce que fait l’intérieur depuis toujours…


Tu es sûr de ton histoire d’interception de HTTPS par les services de sécurité ?



Techniquement Diffie-Hellman n’empêche pas le MITM, cela dit la parade existe avec des certificats et des signatures.



Quant à “qui surveille les gens qui surveillent”, bonne question pas récente :-) Note qu’on a déjà eu le procès d’un ancien de la DGSI (Squarcini), lié à la présidence Sarkozy et les fuites via des journalistes (et depuis d’autres choses, il a l’air d’avoir un drôle de passif d’ailleurs :http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/09/28/l-ex-patron-du-renseigne… ).








OlivierJ a écrit :



Tu es sûr de ton histoire d’interception de HTTPS par les services de sécurité ?





Non, je suis sur de l’accès aux centres d’interconnexion réseau de gens qui ont fait du suivi de masse des métadonnées télécoms sans le déclarer pendant des décennies grâce aux écoutes judiciaires. Le reste n’est que spéculation bien entendu (sur le sujet au moins de l’internet filaire).

Mais bon, le monde aussi spécule sur le sujet (même en ayant un passif d’avoir dit de grosses conneries dessus) ça laisse assez peu de doutes vu la culture menteuse et voyeuse des services en question.



Le suivi de masse des métadonnées, ça n’a pas à voir avec le HTTPS, je suppose que tu seras d’accord.

Les écoutes judiciaires sont les écoutes légales, tu voulais parler des écoutes administratives (voire clandestines) des services secrets.



“la culture menteuse et voyeuse des services en question” : ça ne veut rien dire et c’est même un peu idiot comme façon de parler ; par définition ces services sont dits “secrets” parce que leurs investigations sont secrètes (pas les services eux-mêmes puisqu’on connaît leur existence) et qu’elle demandent régulièrement de s’affranchir de la légalité. Si tu t’imagines que la DGSI est menteuse et voyeuse… Déjà, elle n’a pas à mentir vu qu’on ne lui demande rien officiellement, et ensuite il ne s’agit pas de voyeurisme mais de surveillance, essentiellement pour le contre-espionnage et l’anti-terrorisme (local ou distant, y a pas que Daesh). Les agents sont surveillés en interne et ne peuvent pas non plus faire n’importe quoi.



La lecture de certains de ses billets t’en apprendrait pas mal je pense : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/06/25/and-im-telling-it-to-you-straights… (c’est un ancien analyste de la DGSE).








OlivierJ a écrit :



Le suivi de masse des métadonnées, ça n’a pas à voir avec le HTTPS, je suppose que tu seras d’accord.

Les écoutes judiciaires sont les écoutes légales, tu voulais parler des écoutes administratives (voire clandestines) des services secrets.





Oui, l’enregistrement des métadonnées sms etc. n’a rien à voir avec l’interception de connexions.

Pour le reste je parlais des écoutes légales, qui fournissent les moyens techniques détournés ensuite en surveillance.







OlivierJ a écrit :



“la culture menteuse et voyeuse des services en question” : ça ne veut rien dire et c’est même un peu idiot comme façon de parler ;





Merci





OlivierJ a écrit :



par définition ces services sont dits “secrets” parce que leurs investigations sont secrètes (pas les services eux-mêmes puisqu’on connaît leur existence) et qu’elle demandent régulièrement de s’affranchir de la légalité. Si tu t’imagines que la DGSI est menteuse et voyeuse… Déjà, elle n’a pas à mentir vu qu’on ne lui demande rien officiellement, et ensuite il ne s’agit pas de voyeurisme mais de surveillance, essentiellement pour le contre-espionnage et l’anti-terrorisme (local ou distant, y a pas que Daesh).





Ils sont copieusement affranchis des élus disons (ça c’est le côté menteur, et c’est très franco français, les autres agences occidentales rendent des comptes bien plus transparents), et beaucoup de choses aujourd’hui légales ont été légalisées devant le fait accompli (ça c’est le côté voyeur).







OlivierJ a écrit :



Les agents sont surveillés en interne et ne peuvent pas non plus faire n’importe quoi.





Je n’ai jamais prétendu qu’ils faisaient n’importe quoi, faire quelque chose d’illégal ou d’hostile à la population, ou à certaines tendances politiques ou religieuses ou raciales de celle ci n’implique pas forcément de faire n’importe quoi. Voire même ça peut faire très plaisir à certains politiques qui exercent le pouvoir parfois. Ou réellement aider les intérêts stratégiques de la France même si ça foule sa constitution aux pieds… le monde est complexe.

Et sinon pour rester dans le sujet d’origine j’ai juste prétendu que les moyens de surveillance de masse sont incompatibles avec la résilience des SI civils puisque même surveillés et tout ce ne serait pas la première fois que la France se ferait trahir par l’élite de sa barbouzerie… Ce sont des gens qui se surveillent les uns les autres, qui se recrutent sur des bases de patriotisme etc. mais ce sont autant de failles potentielles pour autant.







OlivierJ a écrit :



La lecture de certains de ses billets t’en apprendrait pas mal je pense : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/06/25/and-im-telling-it-to-you-straights… (c’est un ancien analyste de la DGSE).





Vais lire ça =&gt; <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



La lecture de certains de ses billets t’en apprendrait pas mal je pense : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/06/25/and-im-telling-it-to-you-straights… (c’est un ancien analyste de la DGSE).





En l’occurrence pas tellement, sinon que la novlangue et les oeuillères sont toujours portées fièrement… décevant d’idéologie bêtasse et de prétextes à la con qui mélangent tout (genre prism et libérer des otages…) en fait. Concrètement le discours “on vous protège donc on bidouille” est irrecevable et tient du prétexte. Tout comme les discours sur la légitimité via des pouvoir élus pour des gens censés être matheux etc. le constant va et vien usa/france quand ça arrange l’auteur etc. Aucune source (par ex. sur ce qu’a fait contrêtement snowden qui relève de la mise en danger) Du beau torchon que voilà.



La seule qualité que j’y vois est d’assumer qu’effectivement les élus de l’état ne savent généralement pas ce qu’est une technostructure étatique et quels sont ses moyens réels.









yvan a écrit :



Pour le reste je parlais des écoutes légales, qui fournissent les moyens techniques détournés ensuite en surveillance.





Si tu veux parler du détournement possible des moyens d’écoute par un pouvoir, oui rien n’est impossible, encore que même un président ou ministre ne doit pas pouvoir faire n’importe quoi (et probablement que la police doit être plus “souple” sur ce genre de requête).

Cela étant dit, les effectifs des services secrets français sont faibles au regard de la population (on ne parle pas de la Stasi), l’espionnage généralisé est difficile faute de moyens humains, surtout que les agents ont généralement déjà pas mal à faire.







yvan a écrit :



Merci





J’ai été un peu direct mais ça a été ma réaction spontanée <img data-src=" /> .

Tu n’as pas l’air de troller aujourd’hui donc j’aurais pu éviter.







yvan a écrit :



Ils sont copieusement affranchis des élus disons (ça c’est le côté menteur, et c’est très franco français, les autres agences occidentales rendent des comptes bien plus transparents), et beaucoup de choses aujourd’hui légales ont été légalisées devant le fait accompli (ça c’est le côté voyeur).







  1. par “des élus”, c’est essentiellement des ministres et le président. Oui ça ne devrait pas se faire, mais avec l’humain c’est difficile à éviter ; je ne sais pas si en France c’est réellement moins propre qu’ailleurs de comparable

  2. je maintiens que le terme “voyeur” est tout à fait inapproprié ; tu parles de “ont été légalisées”, mais de toutes façons c’était fait (et c’était justifié sur le fond, même si on n’aime pas ça)







    yvan a écrit :



    Ou réellement aider les intérêts stratégiques de la France même si ça foule sa constitution aux pieds… le monde est complexe.





    Je ne te le fais pas dire :-) .



    L’activité des services secrets ne foule pas la constitution, ça serait embêtant, on est toujours dans un état de droit. N’importe quel pays (démocratique ou pas) a des secrets et a besoin de services pour évaluer les autres, même les amis (avec qui on échange des renseignements tout en s’espionnant un minimum, “Abou Djaffar” l’explique bien dans un billet, cfhttp://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/07/01/imbeciles/ j’en profite pour citer ci-dessous tiens) :



    On le sait, en démocratie, tout le monde n’a pas le droit de surveiller le territoire national. En France, cette mission est confiée à des administrations parfaitement encadrées (DGPN, DGGN, DCRI, DPSD, DNRED, TRACFIN), le reste du vaste du monde est scruté par la DGSE et la DRM. Je pense, ici, qu’il faut être particulièrement clair et lister quelques vérités qui devraient pourtant être connues et comprises de tous, en particulier de ceux censés nous diriger :



    – Il n’y a quasiment pas d’ami dans le monde du renseignement.

    – Dans ce monde, allié ne veut pas dire ami.

    – On espionne toujours le plus possible.

    – Les lois qui régissent le renseignement intérieur ne concernent pas le renseignement extérieur.



    Du coup, à partir de ces quelques idées simples, il est possible de préciser que les services européens s’espionnent entre eux et que les autorités allemandes, par exemple, feraient bien de ne pas trop la ramener…



    La recherche permanente de renseignement est évidemment difficile à concevoir, mais elle est au cœur de ce métier, et elle en fait tout le sel. Au printemps 2001, j’eus par exemple un entretien avec un des membres du poste de la CIA à Paris (je crois bien que c’était au sujet des réseaux du GIA au Niger, mais bon) et il était manifeste que mon homologue de l’Empire s’intéressait tout autant à l‘objet de notre réunion qu’aux méthodes employées par mon service pour aboutir à ses conclusions et même à ma modeste personne. Tout est intéressant, tout est bon à prendre, tout peut être utile, tout est peut-être important. Et donc, on recueille, on classe, on stocke, on analyse.







    yvan a écrit :



    Et sinon pour rester dans le sujet d’origine j’ai juste prétendu que les moyens de surveillance de masse sont incompatibles avec la résilience des SI civils puisque même surveillés et tout ce ne serait pas la première fois que la France se ferait trahir par l’élite de sa barbouzerie…





    A partir de quand tu considères que les services français effectuent une surveillance de masse ? (en pratique ils n’ont pas les moyens)

    Tu penses à quoi de précis avec “pas la première fois” ?







    yvan a écrit :



    Ce sont des gens qui se surveillent les uns les autres, qui se recrutent sur des bases de patriotisme etc. mais ce sont autant de failles potentielles pour autant.





    Je ne te suis pas là. Qui surveille qui ?

    Pour le recrutement dans les services, il y a divers aspects outre (on imagine) un certain patriotisme : le sens du service public, une énorme discrétion publique, un esprit sain et une psychologie un peu solide. Il doit bien sûr y avoir des ratés de temps à autres.







    yvan a écrit :



    Vais lire ça =&gt; <img data-src=" />





    Il est parfois limite rude dans ses propos, parfois allusif ou elliptique, mais c’est intéressant, surtout en lisant sur la durée pour mieux cerner.









yvan a écrit :



En l’occurrence pas tellement, sinon que la novlangue et les oeuillères sont toujours portées fièrement… décevant d’idéologie bêtasse et de prétextes à la con qui mélangent tout (genre prism et libérer des otages…) en fait.





Visiblement tu n’as rien compris du billet…

C’est justement à l’opposé de la novlangue, c’est du propos concret d’un type qui a été analyste et qui ne présente pas de version binaire des choses (on le voit en le lisant un peu), et dont la seule “idéologie” est justement de croire fermement en l’état de droit, et si tu le lis un peu plus, tu verras qu’il est très critique sur les dérives sécuritaires post-2015.

(quant à dire qu’il mélange tout, j’ai envie de dire “LOL”, la surveillance des masses des américains permet certaines choses, y compris de libérer des otages parfois, dont des français)







yvan a écrit :



Concrètement le discours “on vous protège donc on bidouille” est irrecevable et tient du prétexte. Tout comme les discours sur la légitimité via des pouvoir élus pour des gens censés être matheux etc.





Où est ce discours ? Il ne s’agit d’ailleurs pas que de protéger, mais d’anticiper à plusieurs niveaux.

Rien compris à ta 2e phrase.







yvan a écrit :



La seule qualité que j’y vois est d’assumer qu’effectivement les élus de l’état ne savent généralement pas ce qu’est une technostructure étatique et quels sont ses moyens réels.





??

(NB : “les élus de l’état”, ça ne veut rien dire)