Le cinéma obtient le blocage de Zone Téléchargement, Papystreaming et Sokrostream

Le cinéma obtient le blocage de Zone Téléchargement, Papystreaming et Sokrostream

Avec une curieuse nouveauté pour Google

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Marc Rees

Publié dans

Droit

22/12/2017 10 minutes
66

Le cinéma obtient le blocage de Zone Téléchargement, Papystreaming et Sokrostream

Une cohorte d’organisations professionnelles du cinéma, épaulées par le CNC, ont obtenu le 15 décembre dernier le blocage de trois sites de streaming et direct download : Zone Téléchargement, Papystreaming et Sokrostream ainsi que leurs miroirs. La décision marque surtout une grande évolution par rapport aux jugements précédents.

La Fédération nationale des distributeurs de films, le Syndicat de l’édition vidéo numérique, l’Association des producteurs indépendants et l’Union des producteurs de cinéma ont assigné, avec le CNC et le syndicat des producteurs indépendants, les principaux FAI français outre Google (mais non Bing, Qwant... ).

Dans le jugement en la forme des référés que Next INpact diffuse, Orange, Free, Numericable, SFR, Bouygues et Google ont été assignés le 7 juillet dernier pour que soient ordonnés le blocage et le déréférencement de Zone Téléchargement, Papystreaming et Sokrostream.

Ces trois sites, aux yeux des organisations professionnelles, sont « quasi entièrement dédiés à la reproduction et à la représentation d’oeuvres audiovisuelles et de vidéogrammes par leur mise à disposition du public sans le consentement des auteurs et des producteurs ».

Les professionnels du cinéma, aidés par le CNC, ont actionné encore et toujours l’article L. 336-2 du code de la propriété intellectuelle qui prévoit que :

« En présence d'une atteinte à un droit d'auteur ou à un droit voisin occasionnée par le contenu d'un service de communication au public en ligne, le tribunal de grande instance, statuant le cas échéant en la forme des référés, peut ordonner à la demande des titulaires de droits sur les oeuvres et objets protégés, de leurs ayants droit, des organismes de gestion collective régis par le titre II du livre III ou des organismes de défense professionnelle visés à l'article L. 331-1, toutes mesures propres à prévenir ou à faire cesser une telle atteinte à un droit d'auteur ou un droit voisin, à l'encontre de toute personne susceptible de contribuer à y remédier. La demande peut également être effectuée par le Centre national du cinéma et de l'image animée »

En résumé, cette disposition les autorise à réclamer du juge toutes mesures propres à prévenir ou faire cesser une atteinte à un droit d’auteur. Et cette demande peut être exercée à l’égard de toute personne, donc des plus gros FAI et du principal moteur.

Des sites massivement contrefaisants

Devant le juge, les demandeurs ont exposé que Papystreaming mettait à disposition 17 355 œuvres, dont 15 540 films selon un procès-verbal dressé par l’ALPA le 7 avril 2017. Sur un échantillon de 150 liens, 64,8 % mènent à des œuvres protégées.

Chez SokroStream, 14 923 œuvres ont été décomptées. Le taux de liens vers des œuvres protégées passe cette fois à 80,7 %. 3 023 œuvres ont été trouvées sur Zone-Téléchargement.su. Le taux y est de 74,5 %. Le chiffre monte à 8 639 œuvres sur Zone-telechargement.ws, avec un taux évalué à 91,3 %

Les PV de l’ALPA ont également épinglé le rôle des « obfuscateurs » de liens utilisés par ZT : dl-protecte.org, dl-protecte.com, protect.lien, protecte-link.com ou protect-zt.com, le nom de domaine ayant évolué au fil de la procédure, notamment au lendemain de notre article du 16 octobre 2017 qui révélait l’existence de cette action. Mais leur demande de blocage est restée cette fois sans suite. 

Free, Orange, SFR et Numericable ont en tout cas regretté que l’industrie du cinéma ait décidé de les assigner alors que le blocage est la solution la plus lourde, présentant un risque de surblocage.

Certes, l’article L336-2 laisse aux demandeurs une totale liberté, sans les obliger à contracter d’abord l’éditeur du site en cause ou d’autres intermédiaires, et donc a respecter une logique de subsidiarité.

Aucune action préalable devant les registrars

Les FAI, cependant, estiment qu’un strict respect du principe de proportionnalité aurait dû conduire les professionnels à agir d’abord devant les registrars des noms de domaine. Cette solution est « adéquate » d’autant que les contrats relatifs aux noms de domaine interdisent déjà de porter atteinte aux droits des tierces parties.

Mais cette demande est restée infructueuse. Le TGI de Paris a considéré que « ni l’article L. 336-2 du code de la propriété intellectuelle, ni les textes de l'Union européenne (…) ne subordonnent sa mise en œuvre à la justification d'une action préalable infructueuse des ayants droit et organismes de défense professionnelle envers, soit les éditeurs, soit les hébergeurs des sites litigieux, soit même les bureaux d'enregistrement des noms de domaine ».

En somme, les FAI et les moteurs peuvent être assignés au premier plan. Décider le contraire, poursuit le jugement, « ferait peser sur les ayants droit et les organismes de défense professionnelle une multitude d'actions préalables avant de parvenir à remédier à l'atteinte à leurs droits ». Dans le même temps, il admet néanmoins que « des mesures prises envers les registrars sont aussi susceptibles de remédier aux atteintes perpétrées ».

Selon la décision du 15 décembre 2017, les sites en cause sont « très majoritairement, voire même quasi exclusivement consacrés à la représentation d'oeuvres protégées sans l'autorisation de leurs ayants droit ». Et le blocage, pour autant qu’il soit limité dans le temps, est de nature à rendre plus difficile leur consultation.

Un blocage durant un an, aux frais des FAI

Dans la lignée de l’arrêt de la Cour de cassation du 6 juillet 2017, le tribunal va laisser à la seule charge des intermédiaires le coût des mesures de blocage. 

Un coût qui « ne peut être considéré comme excessif de sorte que son imputation aux sociétés défenderesses n'est pas de nature à remettre en cause le juste équilibre entre les droits de propriété intellectuelle dont jouissent les titulaires de droits d'auteur et de droits voisins et leur liberté d'entreprise et pas davantage de remettre en cause le caractère strictement nécessaire desdites mesures ».

Au final, Orange, Bouygues, Free, SFR et Numericable seront tenus de bloquer durant 12 mois les sites suivants :

  • papystreaming-hd.org
  • papy-streaming.org
  • papystreaming.org
  • sokrostream.ws
  • sokrostream.cc
  • sokrostream.biz
  • sokrostream.com
  • zonetelechargement.su
  • zone-telechargement.ru
  • zone-telechargement.ws

Un déréférencement visant chez Google les sites, non les noms de domaine 

Google a critiqué la brutalité du déréférencement en ce qu’il est susceptible de porter atteinte à la liberté d’expression. Et pour cause : l’assignation a visé à son égard les trois sites, non les multiples noms de domaine.

« La mesure sollicitée reviendrait à empêcher à l'avance, au travers d'un filtrage par noms de domaine, tout référencement dans les résultats fournis par son moteur de recherche depuis la France des contenus actuels et futurs, licites ou illicites émanant des noms de domaine litigieux » s’est défendu le moteur, selon les propos résumés par le TGI.

Une telle mesure impliquerait dans son esprit une sorte de surveillance généralisée des flux, ce qu’interdit la directive sur la société de l’Information.

L’analyse du tribunal ne va pas faire dans la dentelle : Google est un intermédiaire qui peut être assigné sur le fondement de l’article L336-2. De plus, il est nécessaire de cumuler blocage et déréférencement afin de garantir une meilleure efficacité des mesures. Soit.

De plus, « la privation des utilisateurs d’internet de l’accès aux informations n'est pas disproportionnée eu égard à l’importance et à la gravité des atteintes aux droits d’auteur et aux droits voisins commises sur les sites litigieux étant observé que les oeuvres licitement partagées sont aussi facilement accessibles pour l'internaute par d’autres moyens ».

L’idée d’un déréférencement chirurgical, limité aux seules pages mises à l’index par les organisations professionnelles, a été enfin jugée déraisonnable : « une telle exigence serait disproportionnée par rapport à l'objectif de protection des droits de propriété intellectuelle et à l'atteinte massive portée à ces droits ».

Un tel traitement serait en outre inefficace alors que « ces sites sont sans cesse réapprovisionnés de contenus illicites, les nouvelles pages étant indexées au fur et à mesure par le moteur de recherche ».

Ainsi, « les mesures sollicitées, quand bien même elles visent les sites litigieux et non seulement les noms de domaine, permettent d'assurer un juste équilibre entre les différents droits et intérêts ».

Google s’est vu donc obligé de déférencer et empêcher la réapparition des sites durant un an tout résultat renvoyant vers l’une quelconque des pages de l’un quelconque des sites :

  • Zone Telechargement
  • Papystreaming
  • Sokrostream

Et notamment pour les extensions précitées. C’est ce qui ressort de ce passage :

« Ordonne à la société Google Inc de prendre ou de faire prendre, dans le délai de 15 jours à compter de la signification de la présente décision et pendant une durée de 12 mois à compter de la présente décision, toutes mesures utiles en vue d'empêcher l'apparition sur les services du moteur de recherche Google de tout résultat en réponse à une requête émanant d’internautes à partir du territoire français, y compris des collectivités d’outre-mer, de la Nouvelle-Calédonie et des Terres australes et antarctiques françaises, portant sur les sites « Zone Telechargement », « Papystreaming » et « Sokrostream » et en tant que de besoin renvoyant notamment vers l'une quelconque des pages des sites accessibles via les noms de domaine «zonetelechargement.su », « zone-telechargement.ru », « zonetelechargement.eu » et « zone-telechargement.ws », du site « papystreaming-hd.org », « papy-streaming.org » et « papystreaming.org » et du site « sokrostream.ws », « sokrostream.cc», « sokrostream.biz », et « sokrostream.com » »

Cette partie du dispositif est la grande nouveauté de cette décision puisqu’on comprend que Google ne devra pas traiter les seuls noms de domaine, mais également les noms des sites sans les extensions, notamment les .su,  .ru, .eu, .ws... ainsi que les futures extensions utilisées.

Or, comment faire ? Dans les motifs de la décision, il y a des bribes de solutions.

Un blocage des redirections 301 ?

Les organismes avaient sollicité qu’il soit ordonné à l’entreprise « d'empêcher ou de faire cesser le bénéfice de référencement octroyé à tout site sur son moteur de recherche en conséquence de la détection automatique par Google d'une modification de l'un quelconque des noms de domaines précités et notamment par une redirection 301 ou par l'usage de Google Search Console ».

Une redirection 301 est une redirection permanente qui indique aux navigateurs et aux moteurs que la page visée a changé d’adresse. Google a cependant rétorqué qu’un tel mécanisme « ne permet en soi de démontrer ni que les autres pages web du même site font également l’objet d’une redirection automatique, ni que le contenu de ces pages est identique à celui des pages du précédent site prétendument contrefaisant ».

Souci : cette approche n’est pas clairement exposée dans le dispositif de la décision, mais si on s’en tient aux revendications des organisations professionnelles, Google aurait à surveiller les éventuelles redirections 301 qui ont fait la joie des sites clones.

Depuis des années, de tels sites de contournement sont mis en ligne quelques minutes après une décision de blocage ou déréférencement, rendant celle-ci bien vaine et imposant aux parties de revenir devant le même juge aux fins d’actualisation de la liste noire.

Cette clause de rendez-vous n’apparaît pas dans la décision. Il ne serait donc pas étonnant que Google fasse appel.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des sites massivement contrefaisants

Aucune action préalable devant les registrars

Un blocage durant un an, aux frais des FAI

Un déréférencement visant chez Google les sites, non les noms de domaine 

Un blocage des redirections 301 ?

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

Fermer

Commentaires (66)


Pourquoi uniquement Google ? <img data-src=" />


@Inny Parce que personne n’utilise le moteur de recherche français souverain ?


Une petite redirection 301 vers universal.com et hop !


Des sites massivement contrefaisants, on sent qu’il y a génocide.


Désolé. J’arrive à publier un message sans répondre à quelqu’un ^^.

Sinon si on change nos DNS ça devrait fonctionner non ?


USB on the Wall ne marche plus <img data-src=" />


Ca ne marchera jamais. D’autres clônes surgiront à moins que les juges obligent les possesseurs de tels sites à fermer leurs pages FB u Twitter.


Chapeau a papystreaming d’avoir 35,2% d’oeuvre non protégé



&nbsp;

Pour la partie google



“toutes mesures utiles en vue d’empêcher l’apparition sur les

services du moteur de recherche Google de tout résultat en réponse à une

requête émanant d’internautes à partir du territoire français, y

compris des collectivités d’outre-mer, de la Nouvelle-Calédonie et des

Terres australes et antarctiques françaises, portant sur les sites « Zone Telechargement », « Papstreaming » et « Sokrostream » et en tant

que de besoin renvoyant notamment”



Donc l’article de nextinpact ne devrait plus être référencé non plus d’après ce que je comprends….



Une recherche avec zone téléchargement devrait juste afficher une requete google sans contenu

&nbsp;




Le chiffre monte à 8 639 œuvres sur Zonte-telechargement.ws, avec un taux évalué à 91,3 %





C’est une véritable zhonte !! <img data-src=" />


Le Jugement totalement disproportionné dont la motivation est extrêmement dangereuse:



l'atteinte au droit d'auteur permet de justifier une entrave à l'accès à l'information sur des sites/pages futurs et non uniquement sur des sites/pages actuellement identifiés comme problématiques !      

&nbsp;

Si Google (ou les autres) ne fait pas appel, c'est dramatique.

Marrant, seule une partie des sites miroirs est listée.

Pas de soucis à se faire donc <img data-src=" />


hum… on glisse tout de même doucement vers un filtrage “intelligent” et pas simplement une liste de nom de domaine.



Déjà je m’étonne de ne pas voir le filtrage d’un “domaine” étendu à tous les TLD pour éviter les miroirs.


Avoir encore ce discours en 2018 c’est aussi se voiler encore la face.

On est bien tous d’accord pour dire que ces sites ne sont pas à but d’accès à l’information.

Ce sont des sites qui font en sorte de te mettre de la pub pour toucher du pognon.



Par contre je suis bien d’accord avec l’article. Attaquer en premier lieu au niveau serveur de nom semble tellement évident… pour des informaticien. Utiliser le blocage du DNS ne peut être qu’un recourt lorsque les intermédiaire ne répondent pas…

“Oui bonjour mon vendeur de patate a fait une erreur de TVA, j’ai demandé au service de voirie de bloquer l’accès à la rue en attendant que la DGCCRF se penche sur la question” (bon, là en l’occurrence il ne vend pas que des patates…)








crocodudule a écrit :



Le Jugement totalement disproportionné dont la motivation est extrêmement dangereuse:



l'atteinte au droit d'auteur permet de justifier une entrave à l'accès à l'information sur des sites/pages futurs et non uniquement sur des sites/pages actuellement identifiés comme problématiques !      

&nbsp;

Si Google (ou les autres) ne fait pas appel, c'est dramatique.







Extrêmement dangereux ? Heu…

Ils parlent des noms de domaines qui font des redirections vers un même site, déjà identifié comme problématique.

La manip est connue quand même, et ils en ont marre de se faire avoir.



Que c’est facile de demander au juge d’ordonner au FAI et autres intermédiaires de «bloquer» un site à leurs frais.

Mais les ayant-droit eux n’ont pas le moindre effort à faire ni même à débourses quoi que ce soit.



Ce monde me dépite <img data-src=" />


perso zone téléchargement fonctionne toujours <img data-src=" />


Donc je suis le seul à ne pas comprendre



« la privation des utilisateurs d’internet de l’accès aux  informations n'est pas disproportionnée eu égard à l’importance et à la  gravité des atteintes aux droits d’auteur et aux droits voisins commises sur les sites litigieux étant observé que les oeuvres licitement  partagées sont aussi facilement accessibles pour l'internaute par  d’autres moyens »      

&nbsp;



La fin de la phrase a l’air de dire l’inverse de son début… Si les oeuvres sont facilement accessibles ailleurs, c’est donc disproportionné de porter atteinte à la liberté d’accès à l’info, non?








empty a écrit :



Extrêmement dangereux ? Heu…

Ils parlent des noms de domaines qui font des redirections vers un même site, déjà identifié comme problématique.

La manip est connue quand même, et ils en ont marre de se faire avoir.



Et ils continueront à se faire avoir tant qu’ils ne se remettront pas en question, en restant toujours vent debout face à l’évolution du numérique et de l’informatique.



En même temps…

Quelqu’un vient vandaliser ta maison, tu appel les flics , tu vas pas avoir a débourser quelque choses pour payer les flics ou autres…

J’ai bcp de mal avec les ayants droits, MAIS ce que tu soulèves est vraiment normal.

Il y a des lois, il y a jugement, ce n’est pas aux ayants droits de payer a mon sens…








latlanh a écrit :



En même temps…

…….

Il y a des lois, il y a jugement, ce n’est pas aux ayants droits de payer a mon sens…







Ce n’est pas non plus aux ayants droits de nous faire payer plusieurs fois des droits parce qu’on a acheté le vinyl, la K7, le CD et le streaming

Ils le font même quand les auteurs sont morts depuis des années

sérieux j’ai eu des scrupules il y a longtemps , mais ça c’était avant












dematbreizh a écrit :



La fin de la phrase a l’air de dire l’inverse de son début… Si les oeuvres sont facilement accessibles ailleurs, c’est donc disproportionné de porter atteinte à la liberté d’accès à l’info, non?





Bah non si c’est toujours accessible ailleurs, ça veut bien dire que la privation n’est pas excessive, pas disproportionnée.

&nbsp;





Patch a écrit :



Et ils continueront à se faire avoir tant qu’ils ne se remettront pas en question, en restant toujours vent debout face à l’évolution du numérique et de l’informatique.





Ha totalement d’accord, mais ils restent cohérent dans leur stratégie : toujours courir après le p2p illégal.



Sauf que dans ce cas de figure les FAI ou Google ne sont pas des services publics. Donc ton analogie n’est pas très pertinente. Le FAI ou Google n’ont pas enfreint la loi et pourtant c’est eux qui doivent supporter une charge car quelqu’un d’autre à enfreint la loi.


si dans ma boite je crack toute les applis crosoft, que crosoft se rend compte de la chose, ma boite vas devoir payé pourtant elle n’a rien fait mais elle m’a permis par omission de le faire…

Est ce vraiment étonnant? bof…


(traduction)



“tant pis si le blocage du site bloque aussi du contenu libre-de-droit, car ce contenu libre-de-droit est facilement accessible ailleurs que sur le site pirate”.








latlanh a écrit :



si dans ma boite je crack toute les applis crosoft, que crosoft se rend compte de la chose, ma boite vas devoir payé pourtant elle n’a rien fait mais elle m’a permis par omission de le faire…

Est ce vraiment étonnant? bof…





c’est complètement différent : dans le cas que tu donnes, ta boite est responsable de toi puisque tu es “sous ses ordres”. (art. 1382 du code civil si je confonds pas)



Google et les FAI n’ont à priori aucun lien de subordination ni avec les AD, ni avec les sites.



Toujours dans ton cas, ça serait comme demander à la boite à laquelle le ménage est sous-traité pour nettoyer chez vous de payer <img data-src=" />



Mode avocat du diable : Les gens continueraient d’acheter si le téléchargement était légal ?


Bonne question…



J’aurais tendance à dire oui, certains en tout cas. Il suffit de voir que le concept de tipeee&nbsp; fonctionne à peu près.



Maintenant je pense que ce serait plutôt marginal, en effet.








Sheepux a écrit :



Par contre je suis bien d’accord avec l’article. Attaquer en premier lieu au niveau serveur de nom semble tellement évident… pour des informaticien. Utiliser le blocage du DNS ne peut être qu’un recourt lorsque les intermédiaire ne répondent pas…





Et bien il y a deux problèmes a attaqué les registar, premièrement ces dernier ne sont (pour la plupart) pas français, donc bloqué le nom de domaine est impossible pour la France (car n’a aucune autorité sur cette dernière).



Deuxièmement la France ne peut interdire le site qu’au français car une loi française ne peut (par principe de souveraineté nationale des autres pays), pas toucher les internautes des autre pays (sauf si le serveur est en France), ce qui n’est pas le cas pour une partie des sites cité ci dessus.



Mais je suis d’accord sur le fait que le filtrage DNS ne sert quasiment a rien, c’est juste qu’il n’ont pas d’autre solution sans avoir recours au DPI, qui est pour l’instant hyper limité car beaucoup trop invasif dans la vie privée.



Même si on bloque toutes les extensions, rien n’empêche de faire un miroir en changeant un caractère dans le domaine, si ?



Genre ajouter un “s”, enlever le tiret,…








Jarodd a écrit :



Même si on bloque toutes les extensions, rien n’empêche de faire un miroir en changeant un caractère dans le domaine, si ? Genre ajouter un “s”, enlever le tiret,…





Techniquement tu peu déployer autant de miroir que tu veut pour jouer au chat et à la souris mais tu va perdre en référencement ce qui te fera perdre des visites et donc de l’argent.









JoePike a écrit :



Ce n’est pas non plus aux ayants droits de nous faire payer plusieurs fois des droits parce qu’on a acheté le vinyl, la K7, le CD et le streaming

Ils le font même quand les auteurs sont morts depuis des années

sérieux j’ai eu des scrupules il y a longtemps , mais ça c’était avant





et tu voudrais quoi?

que ce soit gratuit?



Que je paye un droit pour avoir le contenu, quelque soit ses utilisations, ses stockages,…

Là, ce qu’ils font, c’est: je paye le stylo pour écrire sur une feuille A4 bleu 100gr mais je dois repayer pour le même stylo et la feuille rose.

Sans compter que la durée devrait être la même que pour les sciences (brevets,…) pas 70 ans.



Le mieux serait que l’on paye un salaire correspondant au travail pour créer l’oeuvre, cela serait beaucoup plus fairplay.

2 ans pour faire un album =&gt; tant que les 2 ans de salaire (celui-ci annoncé lors de la mise sur le marché) n’est pas rembourser alors l’album reste en vente, ensuite passage en public.

On parle d’une industrie, pas des bisounours, donc que ce soit pareil que les autres.








empty a écrit :



Extrêmement dangereux ? Heu…



  Ils parlent des noms de domaines qui font des redirections vers un même site, déjà identifié comme problématique.        

La manip est connue quand même, et ils en ont marre de se faire avoir.








  Je serai une asso de défense du net, j’achèterai un nom de domaine similaire au site litigieux avec une des extensions dispo, pour y traiter du principe de la neutralité du net et de l'accès à l'information en commentant et citant le Jugement en cause ici.       






 Google (entre autres) en appliquant à la lettre la décision devrait me déréférencer . Je ne manquerai pas de saisir la même Juridiction pour obtenir la lever des obligations qui concerne un site légitime et traite de la décision (et donc reprenant les noms des sites, mais encore les url citées dans la décision).       






 Je te rappelle "l'extrait du par ces motifs" cité:       

"Ordonne [...] toutes mesures utiles en vue d'empêcher l'apparition sur les services du moteur de recherche Google de tout résultat en réponse à une requête émanant d’internautes [...] portant sur les sites « Zone Telechargement », « Papstreaming » et « Sokrostream » et en tant que de besoin renvoyant notamment vers l'une quelconque des pages des sites accessibles via les noms de domaine etc..."





Tel que formulé, il n’est pas question d’interdire de référencer une page vers un des sites existants (ou pouvant exister sous une nouvelle extension), mais d’interdire tout résultat à une requête sur les noms des sites.









WereWindle a écrit :



Google et les FAI n’ont à priori aucun lien de subordination ni avec les AD, ni avec les sites.





Mais Google et les FAI ont un lien avec les internautes qui vont sur les sites.

En gros les AD demandent à Google et aux FAI de ne plus être complice de ce marché illégal..









manus a écrit :



Que je paye un droit pour avoir le contenu, quelque soit ses utilisations, ses stockages,…

Là, ce qu’ils font, c’est: je paye le stylo pour écrire sur une feuille A4 bleu 100gr mais je dois repayer pour le même stylo et la feuille rose.

Sans compter que la durée devrait être la même que pour les sciences (brevets,…) pas 70 ans.



Le mieux serait que l’on paye un salaire correspondant au travail pour créer l’oeuvre, cela serait beaucoup plus fairplay.

2 ans pour faire un album =&gt; tant que les 2 ans de salaire (celui-ci annoncé lors de la mise sur le marché) n’est pas rembourser alors l’album reste en vente, ensuite passage en public.

On parle d’une industrie, pas des bisounours, donc que ce soit pareil que les autres.





et donc quand les salaires et frais sont remboursés, tu voudrais que ce soit gratuit?&nbsp;&nbsp; lol.

Le mot investissement, ça te parle? Avec ta proposition, c’est 0 investissement, 0 bénéfice.



Il faut lire jusqu’au bout, tu oublies “et renvoyant vers l’une des pages des sites”.




   D'ailleurs la formulation avec des ET a l'air étrange :         






   « Ordonne toutes mesures en vue d'empêcher l'apparition de tout résultat portant sur les sites ZT, PS et SS et en tant       que de besoin renvoyant notamment vers l'une quelconque des pages des       sites&nbsp; »         






   Donc Google doit empêcher l'apparition des résultats qui portent sur les 3 sites à la fois et qui renvoient vers une page d'un des sites. Pourquoi ils ont pas écrit OU ?         

&nbsp;

&nbsp;Quasiment aucun résultat de google n'aura ses caractéristiques, c'est comme le sketch des inconnus les flics :

&nbsp;




  • Il faut arrêter les détenteurs de cocaïne, d’héroïne et de shit.



    &nbsp;&nbsp;- Oui chef, j’ai failli en arrêter un : il avait de l’héroïne et de la cocaïne !



    &nbsp;&nbsp;- Tu l’a pas coincé ??



    &nbsp;- Il n’avait pas de shit !


Déjà, tu oublies le coût du de la matière première du stockage (vinyle, CD, K7), de distribution(transport, espace chez le disquaire), et la main d’oeuvre (le disquaire).

Passage dans le domaine publique =&gt; plus de disponibilité en support physique?



En parlant d’industrie, je n’ai jamais vu le prix de la voiture baissé pour ne refléter que le coût des matières premières une fois que le coût de R&D d’une voiture a été “remboursé”


ci-dessus


J’aime bien mes coffrets Intégrale… et pis c’est toujours ça de sauvé quand mes DD tombent en panne.





traduction alternative:

Même illégal, le téléchargement actuel n’empêche pas les ventes.








dematbreizh a écrit :



Donc je suis le seul à ne pas comprendre



« la privation des utilisateurs d’internet de l’accès aux  informations n'est pas disproportionnée eu égard à l’importance et à la  gravité des atteintes aux droits d’auteur et aux droits voisins commises sur les sites litigieux étant observé que les oeuvres licitement  partagées sont aussi facilement accessibles pour l'internaute par  d’autres moyens »      

 



La fin de la phrase a l’air de dire l’inverse de son début… Si les oeuvres sont facilement accessibles ailleurs, c’est donc disproportionné de porter atteinte à la liberté d’accès à l’info, non?







Non, ils disent que la liberté d’information n’est pas entravée car les quelques offres licites (légales) fournies par ces sites sont trouvable ailleurs.



Ils ne font pas mention de l’efficacité du blocage, vis à vis du fait que l’offre illégale est aussi trouvable ailleurs notamment car l’état a la prétention de bloquer, à terme, 100% de l’offre illégale. (Et il faut bien commencer quelque part).



Pour reprendre ton analogie en la traduisant à ma sauce : je suis pas sûr que le gars qui a créé le design de la voiture continue à toucher de l’argent sur les ventes 4 ans après. Il a été payé son salaire et puis c’est tout.

Je pense que c’est de cette analogie là que parlait Manus.



Et si on veut enlever le côté “salariat”, l’artisan qui vient te monter ta cuisine ne touche pas des royalties à chaque fois que tu ouvres le robinet…



Je trouve que sous prétexte de “l’art”, et de “financer les petits artistes” (lol), il y en a plein qui s’en mettent plein les fouilles quasi ad vitam là où tout le reste de la population à qui on demande de payer ces “arts”, eux, n’ont pas ce fonctionnement de rentier.

Et ne nous voilons pas la face, les petits artistes galèrent toujours autant…

&nbsp;


Ben disons que quand l’auteur est mort je ne vois pas pourquoi on paierait encore des droits d’auteur ,

Et s’il est vivant on paye une fois le droit d’auteur mais pas à chaque fois qu’on change de support.

Qu’on paye le support, la distribution, les couts de promo , etc oui … qu’on paie le droit “intellectuel” plusieurs fois parce que le plastique a changé NON !

C’est comme payer le droit intellectuel à un dev pour le code qu’il a pondu il y a 10 ans à chaque fois qu’on change le disque dur, ou les 5000 postes de travail de l’entreprise.

en plus si on transfere par réseau ce code vers une agence éloignée alors que le dev est mort depuis 10 ans , on continue à payer sa veuve ou ses enfants ?

Désolé , mais j’ai beaucoup de mal avec le principe tel qu’il existe.

(en plus je ne comprend même pas que les droits d’auteur puissent changer de bénéficiaires en les vendant à une major, t’es l’auteur ou tu ne l’es pas ! point barre)


Maiiisss tu ne comprends pas … l’arrtisste est au dessus de la populace <img data-src=" />


Je parle des droits d’auteurs pas de la manière de distribuer.

Sachant que le support physique est de moins en moins utilisé.

Je sais de quoi je parle je bosse pour les majors…


+1


+1


Le designer est payé pour bosser sur un autre projet qui ne marchera peut être pas, ou sur un concept car qui ne génerera pas de revenus.

Les ventes ne font pas que rapporter de l’argent pour le projet, ca permet aussi de financer d’autres projets (et les actionnaires aussi)



L’artiste ne touche pas de royalties à chaque fois que tu écoutes ton CD, de la même manière que le constructeur ne touche pas de royalties quand tu démarres ta voiture ou l’artisan quand tu ouvres le robinet.

Par contre l’artiste touche des royalties quand tu achètes son oeuvre, de la même manière que le constructeur gagne de l’argent quand tu changes ta courroie et l’artisan quand tu l’appeles pour changer ton joint de robinet





Je suis pour aider les petits artistes, mais c’est pas en piratant les derniers blockbusters que ca se fera non plus :)


Et du coup c’est quoi pour toi le juste prix d’une chanson que l’on télécharge?

C’est pas gratuit, faut bien payer les serveurs, la bande passante, les administrateurs en plus des artistes








empty a écrit :



La manip est connue quand même, et ils en ont marre de se faire avoir.



Et c’est loin d’être fini. <img data-src=" />









jeje07bis a écrit :



perso zone téléchargement fonctionne toujours <img data-src=" />





Pourquoi ? Le blocage est effectif ? <img data-src=" />









latlanh a écrit :



En même temps…

Quelqu’un vient vandaliser ta maison, tu appel les flics , tu vas pas avoir a débourser quelque choses pour payer les flics ou autres…

J’ai bcp de mal avec les ayants droits, MAIS ce que tu soulèves est vraiment normal.

Il y a des lois, il y a jugement, ce n’est pas aux ayants droits de payer a mon sens…





Donc pour toi il serait logique que si tu as un différent sur la qualité de service que t’a fourni la SNCF, il serait normal que ça soit Réseau Ferré de France qui passe à la caisse, j’ai bon ?



raz le bol de ce système oppressif fatigué de cette censure du bon droit et des culs bénits……on entre dans une époque ou tout est contôlé étudié……..fatigué de cette&nbsp;d’oppression……vivement un bon crash pour remettre les les choses à plat……


“les choses”


Incroyable. Une telle action en justice a forcément du être réfléchie avec des gens compétents et calés technologiquement.



😅😅😅😅








skankhunt42 a écrit :



Mode avocat du diable : Les gens continueraient d’acheter si le téléchargement était légal ?







Mauvaise question.



Le téléchargement est légal, sinon Internet serait interdit depuis longtemps.



Ce n’est pas la pratique qui est illégale, c’est l’usage.



Et dans les faits, le développement d’une offre légale a déjà démontré que la clientèle revient naturellement à un usage plus “vertueux”. Il suffit juste que l’industrie concernée se sorte les doigts du cul et que les législations sur le droit d’auteur évoluent.







127.0.0.1 a écrit :



hum… on glisse tout de même doucement vers un filtrage “intelligent” et pas simplement une liste de nom de domaine.



Déjà je m’étonne de ne pas voir le filtrage d’un “domaine” étendu à tous les TLD pour éviter les miroirs.







D’une certaine façon, ce filtrage “intelligent” existe depuis longtemps. Les moteurs de recherche savent filtrer par défaut les contenus dits “sensibles” tel que le porno.

C’est une simple extension de périmètre.



Encore un blocage inutile qui ne marchera pas. Enfin pour une minorité de gens.

Il faut vraiment sensibiliser les gens à ne plus utiliser les DNS des FAI et à se tourner vers des solutions plus “neutres” :/


Ce qui fit que si le prochain site de téléchargement s’appel Disney ou Nespresso il va y avoir du dégat


Bon, aux dernières nouvelles, les trois sites (Zone Telechargement, Papystreaming, Sokrostream) sont désormais passés en HTTP 301 vers respectivement:&nbsp;netflix.com,&nbsp;deezer.com et&nbsp;impots.gouv.fr. Allez hop Google, la loi c’est la loi, faut déréférencer.








Lumina a écrit :



Bon, aux dernières nouvelles, les trois sites (Zone Telechargement, Papystreaming, Sokrostream) sont désormais passés en HTTP 301 vers respectivement: netflix.com, deezer.com et impots.gouv.fr. Allez hop Google, la loi c’est la loi, faut déréférencer.





ZT fonctionne très bien chez moi

papy aussi

Soko a l’air de fonctionner… faut s’inscrire, ça me saoule, mais il est en ligne…



Moi, ce genre de truc ça ne m’inspire que deux choses :




  • La première : LOL !

  • La deuxième : Il y a encore des gens qui utilisent les DNS des opérateurs ?


M’en fous ! Je suis en Pologne, avec une connexion à 60 méga, et bientot la fibre à 600 méga. Je download comme un fou !








Zlandy a écrit :



Moi, ce genre de truc ça ne m’inspire que deux choses :




  • La première : LOL !

  • La deuxième : Il y a encore des gens qui utilisent les DNS des opérateurs ?







    2- Je me posais exactement la même question, pour le reste des novices il faudrait beaucoup de sensibilisation sur le sujet.









Zlandy a écrit :





  • La deuxième : Il y a encore des gens qui utilisent les DNS des opérateurs ?







    Bienvenue dans le monde réel.



J’ai testé avec “zone-telechargement.ru” ça marche chez moi, (redirection vers zonetelechargement.su)


Pour l instant ca marche toujours pour ZT.

15 jours pour appliquer a partir du 15 decembre , donc en theorie , les sites devraient etre inaccessible a partir du 1 janvier 2018.

A voir








empty a écrit :



Il faut lire jusqu’au bout, tu oublies “et renvoyant vers l’une des pages des sites”.




    D'ailleurs la formulation avec des ET a l'air étrange :          






    « Ordonne toutes mesures en vue d'empêcher l'apparition de tout résultat portant sur les sites ZT, PS et SS et en tant       que de besoin renvoyant notamment vers l'une quelconque des pages des       sites&nbsp; »          






    Donc Google doit empêcher l'apparition des résultats qui portent sur les 3 sites à la fois et qui renvoient vers une page d'un des sites. Pourquoi ils ont pas écrit OU ?          

&nbsp;

&nbsp;Quasiment aucun résultat de google n'aura ses caractéristiques, c'est comme le sketch des inconnus les flics :

&nbsp;

- Il faut arrêter les détenteurs de cocaïne, d'héroïne et de shit.





&nbsp;&nbsp;- Oui chef, j’ai failli en arrêter un : il avait de l’héroïne et de la cocaïne !



&nbsp;&nbsp;- Tu l’a pas coincé ??



&nbsp;- Il n’avait pas de shit !





On est d’accord sur l’invention du “ET” alternatif ^^&nbsp;



Néanmoins le “par ces motifs” précise bien que “et en tant que besoin renvoyant notamment vers l’une quelconque des pages des sites accessibles via les noms de domaine .su, .ru, .eu et .ws”.



Aussi, le fait de renvoyer vers les pages et leurs divers domaines n’est pas un critère qui se cumule avec le précédent pour décider de bloquer, mais bien alternatif ; “en cas de besoin” ou “si besoin” si tu préfères.



Par conséquent, le premier critère de blocage (qui est en lui-même suffisant) est le fait “d’empêcher l’apparition sur les services du moteur de recherche Google de tout résultat en réponse à une requête […] portant sur les site “zone de etc…” [et bien relever qu’il n’est mentionné que les noms des sites]



C’est donc extrêmement dangereux. Une interprétation littérale devrait conduire à virer des résultats un site comme NextInpact qui traite dans un cadre journalistique de l’affaire et nécessairement cite le nom des sites.