LinuxFR mis en demeure pour un prétendu plagiat

LinuxFR mis en demeure pour un prétendu plagiat

CC BY-NY-SA

Avatar de l'auteur
Marc Rees

Publié dans

Droit

13/11/2017 5 minutes
68

LinuxFR mis en demeure pour un prétendu plagiat

Fait assez rare pour être relevé : LinuxFR.org, fameux site contributif « géré par une équipe bénévole par et pour des libristes » vient d’être mis en demeure pour un journal, promu en dépêche, accusé d’être une copie bien trop servile de deux billets de blogs.

Un certain Florent Gallaire a fait adresser par l’intermédiaire de son avocat marseillais, une mise en demeure à l’attention de LinuxFR.

Il voudrait que soient précisés, à la suite d’une dépêche, plusieurs mentions comme son nom, en tant que prétendu auteur original, tout en intégrant un lien vers la licence « CC BY-NY-SA » (sic) et ses deux articles de son cru, le tout accompagné d’« une courte phrase d'excuse » à son attention.

Sinon ? Il menace d’utiliser toutes les voies de droit, et donc en creux une possible action en contrefaçon. Mais qu’est-ce qui a provoqué ce courroux procédural ? Selon ce post de Benoit Sibaud, l’un des webmestres de LinuxFR, tout est parti de ce journal du 17 avril 2017 signé d’un contributeur dénommé kantien, texte depuis promu en dépêche modérée.

Une contrefaçon, selon son avocat

« Ce journal, assure l’avocat, est une contrefaçon des deux articles annuels écrit par Monsieur Florent Gallaire  (traditionnels depuis 2011) sur l'élection du DPL (Debian Project Leader, ndlr) datant du 12 mars 2017 et du 16 avril 2017. » Et le cabinet de surligner les différents passages qui auraient été repris sur LinuxFr, en violation des textes de Florent Gallaire, comme illustré par cette capture, extraite de la mise en demeure :

linuxfr plagiat
Crédits : mise en demeure adressée à LinuxFR par l'avocat de Florent Gallaire

Des similitudes liées donc au nom des DLP, aux dates, aux résultats et un message de soutien qui iraient bien au-delà de l’inspiration feutrée : « non seulement les passages entiers de l'article de M. Gallaire sont repris, mais la structure même de l'article contrefaisant est identique à ceux de mon client » tambourine l’avocat, pour qui, pas de doute, « le fait que les deux articles de M. Gallaire apparaissant en tête des résultats Google sur la recherche "DPL 2017" est clairement la cause de la contrefaçon. »

Après la menace, un peu d’apaisement : selon lui, son client « n'est pas opposé à un règlement amiable de ce différend. Il attend de votre association qu'elle respecte purement et simplement les valeurs que votre site LinuxFr.org est censé défendre, à savoir le respect des licences libres ».

LinuxFR rappelle suivre l’élection du Debian Project Leader depuis 2001. On remarquera d’ailleurs qu’en 2007, par exemple, il faisait déjà état de la méthode de Condorcet pour cette fameuse élection.

Aucun accord trouvé entre l'avocat et LinuxFR

S’agissant spécifiquement de la brève de Kantien, Benoît Sibaud n’a rien à redire : « Le journal de Kantien est sobre : dates, candidats, programmes, type de scrutin, résultat et félicitations. La dépêche est plus étoffée, avec divers ajouts (méthode Schulze, compléments suite aux commentaires du journal, liens vers d'autres méthodes de vote, plein de détails sur le programme du gagnant) ».

Bref, LinuxFr ne peut répondre favorablement à ces demandes. Aucun accord n’a été trouvé entre les parties, le site a dès lors préféré médiatiser cette démarche. Si l’affaire va au fond, un tribunal de grande instance devra, avant de constater une hypothétique contrefaçon, déterminer d’abord si l’on est bien dans le champ du droit d’auteur.

Déjà, contrairement à ce qu'annonce l'avocat, le fait que les deux articles soient plus ou moins en tête sur Google avec la recherche « DPL 2017 » n'est pas la cause de la contrefaçon, mais le résultat d'un référencement. Nuance subtile...

S'agissant du droit d'auteur, la Cour de justice de l'Union européenne a déjà souligné que « le droit d’autoriser ou d’interdire la reproduction dont jouit l’auteur s'applique à une « œuvre », à savoir une création intellectuelle propre à son auteur. La protection s'étend aussi aux parties d'une œuvre, dès lors qu’elles participent, comme telles, à l’originalité de l’œuvre entière et qu’elles contiennent certains des éléments qui sont l’expression de la création intellectuelle propre à l’auteur de cette œuvre » (décision Infopaq, résumée par la Commission européenne).

Le critère de l'originalité 

Ce n’est qu’une fois ces étapes vérifiées que « l'auteur d'une œuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous » (article L 111-1 du Code de la propriété intellectuelle).

Il reste ainsi pour le moins hasardeux que les dates utilisées dans les billets respectifs, les noms des candidats, le type de scrutin, les résultats et les messages de félicitations puissent tomber dans ce champ. Difficile d'ailleurs de parler d’une élection sans évoquer ces données sous une telle structure de présentation.  

Florent Gallaire avait déjà eu les honneurs en 2010 d’un billet de Maitre Eolas. A l’époque, il avait diffusé en PDF et sous licence libre le livre La Carte et le Territoire considérant, à la lecture d’un article de Slate, que l'oeuvre de Houellebecq était entachée d’un plagiat de Wikipédia. En décembre 2010, « sans reconnaître aucun délit et en maintenant totalement la pertinence de mon analyse juridique », Gallaire avait accédé à la demande de Flammarion.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une contrefaçon, selon son avocat

Aucun accord trouvé entre l'avocat et LinuxFR

Fermer

Commentaires (68)


“Florent Gallaire avait déjà eu les honneurs en 2010 d’un billet de Maitre Eolas.”

Parfait, tout est dit.


Je ne souhaite à personne de publier un article à la même date que ce monsieur. Cette date pourrait être considérée comme du plagiat si elle s’affiche sur le site qui la publie…


C’est galère de faire original quand on rend compte d’une élection ! <img data-src=" />



Qu’ils aillent au tribunal, ça fera les pieds à ce monsieur de payer les dépends. Et qu’ils le poursuivent ensuite pour dénonciation calomnieuse.


Il leurs reprochent donc d’avoir cités des … nom et des dates ?



J’espère vraiment que cette affaire va aller au tribunal, le ridicule de l’accusation vaut son pesant d’or, ça vaut le coup d’être vu.



Il faut vraiment entretenir une relation amoureuse avec le ridicule pour le rechercher à ce point.


A part le phrase de félicitation (on peut vraiment faire ce type de choses pour une telle phrase ? <img data-src=" />), tout le reste n’est qu’une énonciation de faits. Les tournures de phrases ne sont même pas les mêmes.








fred42 a écrit :



C’est galère de faire original quand on rend compte d’une élection !







<img data-src=" />



Que LinuxFR (si elle en a les moyens) refuse et aille au tribunal.

non seulement le plaignant sera débouté et condamné au dépends voir plus si le juge reconnait un abus de&nbsp;droit.



Je pense aussi que l’Ordre des Avocats devrait&nbsp; mettre son grain de sel car là l’avocat n’a peut-être fait preuve de son obligation de conseil sur le sujet… voir a, peut-être, fait preuve d’incompétence.


Reprendre une information sans citer la source, il me semble que ce n’est pas très correct, mais encore faut-il que l’auteur de l’information prouve qu’il s’agit d’une exclusivité ou d’un “scoop” (à mon avis).



Je ne comprends pas bien le litige, cette élection était bien un événement public, non ?


PS : après revu du texte niveau structure, lexique et tournure de phrase pour&nbsp;trouver une originalité qui aurait été reprise, je ne vois pas.&nbsp;

Après&nbsp;il y a un seul bémol, c’est si les &nbsp;liens hypertextes renvoient exactement aux mêmes destinations (et encore…)


Les félicitations, c’est relativement codifié en français, du coup, c’est normal que ça se ressemble !



J’espère que le juge constatera que malgré sa brièveté le texte de linuxfr est pour moitié non surligné, que le reste, c’est que l’auteur aurait inventé le nom des personnes, alors que ça n’est pas le cas, il faut bien les citer et citer la méthode…



Après filtrage des choses aberrantes, il ne reste rien. Espérons qu’il prenne un joli revers de la part du juge.


Le résultat de l’élection du Debian Project Leader n’est pas secret. Il ne peut y avoir de scoop. Ces données sont publiques et chacun peut les reprendre et les publier.



Quant au fait de féliciter le nouvel élu, c’est assez courant.


Le premier commentaire du “plagiat” sur linuxfr indique que le nom d’un des candidats a été écorché (on ne va pas dire lequel, pour éviter que l’avocat n’attaque nextInpact ).&nbsp;



Depuis quand on fait des fautes de frappe en faisant un copié-collé ?

&nbsp;


A l’AFP ils doivent bien se marrer en voyant que ce billet est du “plagiat” <img data-src=" />








fred42 a écrit :



C’est galère de faire original quand on rend compte d’une élection ! <img data-src=" />&nbsp;





Je dirais même que c’est Gallaire.



Merci d’avoir compris mon jeu de mot. <img data-src=" />


Ça a bien dû m’arriver une fois ou deux <img data-src=" />

Mais c’est lié au fait que la touche delete n’attend pas qu’on ait besoin d’elle pour être sur le clavier



Edit: Typo dans mon comm. initial (décidemment)


OK, merci de la précision <img data-src=" />



Dans un sens la structure du texte ressemble un peu, mais appeler ça du plagiat, c’est comme si Coca-Cola reprochait à Pepsi d’utiliser les mêmes ingrédients dans son soda.


Si les reproches se limitent aux éléments dans la capture d’écran, c’est très light;




  • d’une part s’agissant de la qualification d’œuvre pour le texte “d’origine” dont il est délicat de prétendre qu’il serait là preuve d’une création intellectuelle originale,

  • d’autre part et pour qu’un plagiat existe il faudrait, au moins pour les besoins du raisonnement, que le texte de linuxfr, soit lui-même susceptible d’être protégé au titre de la propriété intellectuelle; si tel était le cas alors qu’il ne fait que rapporter des éléments factuels (dates, candidats et résultats) sans la moindre “création”, alors il n’y aurait plus aucun droit à l’information.








joma74fr a écrit :



[…]

comme si Coca-Cola reprochait à Pepsi d’utiliser les mêmes ingrédients dans son soda.







Ça doit être vrai à au moins 90% <img data-src=" />










Carpette a écrit :



“Florent Gallaire avait déjà eu les honneurs en 2010 d’un billet de Maitre Eolas.”

Parfait, tout est dit.





Vous venez de nous rappeler pourquoi la justice populaire n’est pas autorisée dans notre pays.





« Le fait que les deux articles de M. Gallaire apparaissant en tête

des résultats Google sur la recherche “DPL 2017” est clairement la cause

de la contrefaçon. »



Ça se dit avocat et ça ne relit pas ses phrases avant d’envoyer une lettre. Et ce n’est pas la seule faute de syntaxe ou de grammaire. Une preuve de sérieux.





Florent Gallaire avait déjà eu les honneurs en 2010 d’un billet de Maitre Eolas.



Et maintenant, Maître Eolas devrait donner quelques petits cours de droit de la propriété intellectuelle à son avocat. Parce qu’entre la logique “même référencement=déconnexion” et les passages comparés qui n’ont absolument rien à voir, on nage dans le surréalisme !


Avec un avocat qui l’encourage dans ce genre de démarche sur la base d’éléments aussi fragiles, il devrait plutôt se retourner contre son avocat. Là il a plus de chances de gagner.


Si le nombre PI pouvait parler, il aurait déjà collé un procès pour plagiat à tous les écrivains :s


Dans un premier temps, je ne suis fait la même réflexion. Si la réutilisation n’est pas protégeable et protégée, tout risque de contrefaçon devrait être exclu. Mais ce n’est pas le raisonnement de la CJUE dans l’affaire C‑145/10, cf. points 134 à 136 :



&nbsp;

Point 136 : “ Dans cette perspective bipolaire [droit d’information du public&nbsp; C/ droits de l’auteur], le point de

savoir si la citation est faite dans le cadre d’une œuvre protégée par le droit d’auteur ou, au contraire, d’un objet non protégé par un tel droit, est dépourvu de pertinence”.








shadowfox a écrit :



Vous venez de nous rappeler pourquoi la justice populaire n’est pas autorisée dans notre pays.





Comment ça ? facebook twitter et co ne font pas de nous des juges ?



Il faudra bientôt un logiciel de phrases copyrightées à éviter, on appelle quand même un chat encore un chat. <img data-src=" /> Vers quel monde va-t-on ? (HS: tout risque de péter. Même les scientifiques deviennent sceptiques)<img data-src=" />


Je pense que vous devriez arrêtez la masturbation intellectuelle……



Vous êtes hors contexte,&nbsp;c’est un cheminement de consideration&nbsp; pour motiver l’interpretation de texte dans une affaire complexe ou une photo a été vendu(ou pas ) a une agence de presse puis réutilise en la communiquant a l’ordre judiciaire pour diffusion sur avis de recherche&nbsp;&nbsp;sans&nbsp; mentionné l’auteur&nbsp;&nbsp;car l’enfant avait été kidnappe..

En gros l’autorité n’avait pas a inquiétée de la licité de l’oeuvre qu on lui avait communique, bref&nbsp; H.S.





&nbsp;Rien de tel ici ,c’est vous l’avocat de Mr Gallaire ?








2show7 a écrit :



Il faudra bientôt un logiciel de phrases copyrightées à éviter, on appelle quand même un chat encore un chat. <img data-src=" /> Vers quel monde va-t-on ? (HS: tout risque de péter. Même les scientifiques deviennent sceptiques)<img data-src=" />





https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_premier_ill%C3%A9gal



un patent troll libriste. comme quoi tout arrive. <img data-src=" />


L’obligation de conseil n’empêche pas le plaignant d’avoir le droit de porter plainte, si ?

Un avocat a-t-il le droit de refuser de défendre quelqu’un sous prétexte que c’est indéfendable ? Je ne pense pas mais je me trompe peut-être.


[HS]

Le site de ce monsieur possède une belle faille de sécu tiens… <img data-src=" />

[/HS]


Je dirais que non, une fois que l’avocat a dit “ne portez pas plainte, vous allez perdre”, le plaignant fait ce qu’il veut. L’avocat est il obligé d’assisté le plaignant dans sa démarche bonne question..



Je

ne pense pas, on pourrait comparer avec les avocats de terroriste, mais

dans ces cas là, il y a une dimension médiatique. Pas sûr que ce soit

comparable donc..

Sinon, je pense qu’aucune cause n’est indéfendable étant donné qu’il est toujours question d’interprétation de la loi/des faits. Et si l’avocat ne cherche pas la relaxe, il cherche à diminuer la peine.



Bref, je ne répond pas aux questions mais ca m’interesse <img data-src=" />








RuMaRoCO a écrit :



Je pense aussi que l’Ordre des Avocats devrait&nbsp; mettre son grain de sel car là l’avocat n’a peut-être fait preuve de son obligation de conseil sur le sujet… voir a, peut-être, fait preuve d’incompétence.





Je ne vois pas ce qui te fait dire ça. La lettre de mise en demeure :




  • comporte des fautes de français

  • appelle Florent Gallaire “ma cliente”

  • invente la licence CC-BY-NY-SA

  • confond droit et sophisme



    Il y a quand même un énorme travail de copier-coller d’une lettre-type de mise en demeure qui a bien dû prendre 5 minutes. <img data-src=" />



En fait, ça paraît encore plus incompréhensible quand on sait que Florent Gallaire est lui-même… avocat. <img data-src=" /> La thèse du bon gros fake ou de la blague de mauvais goût paraît donc plausible…








ErGo_404 a écrit :



L’obligation de conseil n’empêche pas le plaignant d’avoir le droit de porter plainte, si ?

Un avocat a-t-il le droit de refuser de défendre quelqu’un sous prétexte que c’est indéfendable ? Je ne pense pas mais je me trompe peut-être.









PtiDidi a écrit :



Je dirais que non, une fois que l’avocat a dit “ne portez pas plainte, vous allez perdre”, le plaignant fait ce qu’il veut. L’avocat est il obligé d’assisté le plaignant dans sa démarche bonne question..



Je

ne pense pas, on pourrait comparer avec les avocats de terroriste, mais

dans ces cas là, il y a une dimension médiatique. Pas sûr que ce soit

comparable donc..

Sinon, je pense qu’aucune cause n’est indéfendable étant donné qu’il est toujours question d’interprétation de la loi/des faits. Et si l’avocat ne cherche pas la relaxe, il cherche à diminuer la peine.



Bref, je ne répond pas aux questions mais ca m’interesse <img data-src=" />





Un avocat peux se dessaisir d’un dossier sans même se justifier (source, dans l’encart orange en bas).









jackjack2 a écrit :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_premier_ill%C3%A9gal







Et pi sait tout









zhebulonn a écrit :



A part le phrase de félicitation (on peut vraiment faire ce type de choses pour une telle phrase ? <img data-src=" />), tout le reste n’est qu’une énonciation de faits. Les tournures de phrases ne sont même pas les mêmes.









RuMaRoCO a écrit :



PS : après revu du texte niveau structure, lexique et tournure de phrase pour trouver une originalité qui aurait été reprise, je ne vois pas.





Honnêtement, je ne vois pas non plus ce qui justifierait un plagiat dans la dépêche incriminée. C’est n’importe quoi <img data-src=" />



Rien que le coup de la date, franchement ? “5”, “11”, “mars”, ce sont les seuls mots qu’on retrouve conjointement dans les deux textes. Ce qui est on ne peut plus normal si on veut énoncer des dates. La tournure n’est même pas identique. <img data-src=" />









2show7 a écrit :



Et pi sait tout





<img data-src=" />







CounterFragger a écrit :



Il y a quand même un énorme travail de copier-coller d’une lettre-type de mise en demeure qui a bien dû prendre 5 minutes. <img data-src=" />





Ce qui est savoureux dans une action en contrefaçon <img data-src=" />









joma74fr a écrit :



Reprendre une information sans citer la source, il me semble que ce n’est pas très correct, mais encore faut-il que l’auteur de l’information prouve qu’il s’agit d’une exclusivité ou d’un “scoop” (à mon avis).



Je ne comprends pas bien le litige, cette élection était bien un événement public, non ?





Sauf que Linuxfr ne s’est pas basé sur le texte du type qui leur reproche le plagiat et qu’en outre, leurs infos sur le site est antérieure à l’article du sieur Gallaire. Et bien sur, Linuxfr cite ses sources.









jurinord a écrit :



Dans un premier temps, je ne suis fait la même réflexion. Si la réutilisation n’est pas protégeable et protégée, tout risque de contrefaçon devrait être exclu. Mais ce n’est pas le raisonnement de la CJUE dans l’affaire C‑145/10, cf. points 134 à 136 :





Sauf que Linuxfr a réutilisé les dépêches originales en version anglaise, pas le site du type.



ils osent et c’est à ça qu’on les reconnaît !


<img data-src=" />

&nbsp;

Mais en fait, la réaction du bonhomme est pathétique. Qu’il aille faire “les marseillais” si il veut son 1/4h de gloire


Sérieusement, c’est ridicule…&nbsp; c’est un débat qui aurait du sens si nous avions des brevets sur les structures de texte, mais dans un pur contexte de droit d’auteur, ça ne tient pas la route juridiquement et c’est moralement indéfendable.



&nbsp;Sérieusement il faudrait plutôt poursuivre Florent Gallaire pour épanchement d’urine sur la voie publique car c’est à peu près le niveau de son action.



&nbsp;


Vous contredire est très enrichissant&nbsp;<img data-src=" />……



Donc je persiste,vos considerations sont faites&nbsp; car vous pensez être en presence d’une oeuvre intellectuelle.&nbsp;

Nous sommes pas devant un tableau de Magritte&nbsp; et&nbsp; ceci n’est pas une pipe&nbsp;…Comment l’énoncé de fait peut être une oeuvre originale …le caractere amical de la conclusion ?



Pour comprendre le cheminement&nbsp; intellectuelles de Mr Gallaire il est important de comprendre qu’est ce la licence libre dans l’univers Linux qui pour mémoire existe grace&nbsp; à l’ingénieur&nbsp;&nbsp;Richard Stallman par opposition a l’OS UNIX qui avait un coût&nbsp;exorbitant&nbsp;a l’époque&nbsp;

&nbsp;


C’est vraiment honteux.&nbsp; Ils sont rien d’autre à foutre?


Merci!








CounterFragger a écrit :



La thèse du bon gros fake ou de la blague de mauvais goût paraît donc plausible…





Étant donné l’antécédent du Monsieur (publication libre au format pdf d’un livre), le bad buzz n’est pas à exclure.. Mais sérieux, yen a qui ont du temps à perdre -_-’



A lire les coms, on va tous se prendre un procès pour dénigrement ou un truc du genre <img data-src=" />


Donc si le monsieur écrit que le soleil est jaune sur son blog, on doit tous dire qu’il est d’une autre couleur sous peine de se prendre un procès ? <img data-src=" />


Le journal de linuxFR site la source (debian).



Le fait est que si les deux journaux partent de la même source, alors forcément sur un truc si factuel que ça on aura forcément très proche…


Simple bataille d’ego, loin de l’intérêt commun qu’est le Libre. Les GAFAM en rient encore.








Jarodd a écrit :



A l’AFP ils doivent bien se marrer en voyant que ce billet est du “plagiat” <img data-src=" />







Grilled… j’allais dire qu’il doit pouvoir se faire plaisir avec l’AFP :)









chef500 a écrit :



Vous contredire est très enrichissant <img data-src=" />……



Donc je persiste,vos considerations sont faites  car vous pensez être en presence d’une oeuvre intellectuelle. 

Nous sommes pas devant un tableau de Magritte  et  ceci n’est pas une pipe …Comment l’énoncé de fait peut être une oeuvre originale …le caractere amical de la conclusion ?



Pour comprendre le cheminement  intellectuelles de Mr Gallaire il est important de comprendre qu’est ce la licence libre dans l’univers Linux qui pour mémoire existe grace  à l’ingénieur  Richard Stallman par opposition a l’OS UNIX qui avait un coût exorbitant a l’époque





De toute façon, même si c’était une œuvre intellectuelle, le billet de LinuxFR n’est ni une copie, ni une citation du billet de l’énergumène. Les seuls points communs sont factuels et dont la source est le site de debian. Donc il n’y a même pas de question à se poser…



J’espère fortement que LinuxFR déposera plainte pour diffamation.&nbsp;&nbsp;

Cette mise en demeure est une honte.&nbsp;


Diffamation, ça me parait difficile. Procédure abusive serait un motif serait plus adapté.








chef500 a écrit :



Pour comprendre le cheminement&nbsp; intellectuelles de Mr Gallaire il est important de comprendre qu’est ce la licence libre dans l’univers Linux qui pour mémoire existe grace&nbsp; à l’ingénieur&nbsp;&nbsp;Richard Stallman par opposition a l’OS UNIX qui avait un coût&nbsp;exorbitant&nbsp;a l’époque&nbsp;

&nbsp;





Tout le monde sait ça et sait même Stallman n’est pas ingénieur mais programmeur et qu’il était étudiant à l’époque. Passons. Tout cela n’a rien à voir avec la procédure, de mon point de vue abusive, intentée par un type qui se dit avocat.

Maintenant c’est peut-être un troll et j’ai marché dedans moi aussi.



Nan mais vu le gus ça serait son genre c’est tout 😂








mizuti a écrit :



Donc si le monsieur écrit que le soleil est jaune sur son blog, on doit tous dire qu’il est d’une autre couleur sous peine de se prendre un procès ? <img data-src=" />



il faudrait le citer comme auteur du soleil jaune <img data-src=" />



L’abréviation de Monsieur s’écrit «M.» «Mr» c’est de l’anglais pour «mister».


Et ??&nbsp; &nbsp;Nodocéphale&nbsp; !&nbsp;

&nbsp;&nbsp;


Bin en fait le soleil n’a pas de couleur. C’est la lumière qu’il émet qui en a une. Du coup s’il le disait il dirait des bêtises. Dommage qu’on ne puisse pas lui faire un procès pour cela.



Mais au fait les commentateurs ne seraient pas en train de perdre leur temps à propos d’un gros nigaud ?

(don’t feed the…)

&nbsp;


Si tu es Coprolithe, ont fait la paire pour du pipi caca, t’es content !


Avec le lien vers la licence CC BY-NY-LA-SA qui va bien… <img data-src=" />








jurinord a écrit :



Dans un premier temps, je ne suis fait la même réflexion. Si la réutilisation n’est pas protégeable et protégée, tout risque de contrefaçon devrait être exclu. Mais ce n’est pas le raisonnement de la CJUE dans l’affaire C‑145/10, cf. points 134 à 136 :



&nbsp;

Point 136 : “ Dans cette perspective bipolaire [droit d’information du public&nbsp; C/ droits de l’auteur], le point de



savoir si la citation est faite dans le cadre d’une œuvre protégée par  le droit d’auteur ou, au contraire, d’un objet non protégé par un tel  droit, est dépourvu de pertinence".







Raisonnement pour le moins curieux car si, pour les besoins du raisonnement, le travail du contrefacteur ne peut ne pas être protégé au titre du droit d’auteur, on comprend mal comment le travail contrefait pourrait lui-même présenter une originalité “protégeable” et dont on pourrait reprocher au contrefacteur de l’avoir copiée au moins en partie.



Dommage que l’affirmation de la CJUE ne soit pas motivée. Elle est peut-être la conséquence de la vision très anglo-saxonne de la propriété intellectuelle du droit européen, qui a tendance à assimiler droit d’auteur et propriété industrielle, au profit de cette dernière.



En tout cas belle trouvaille que cet arrêt dont le considérant m’avait totalement échappé. <img data-src=" />



Sa sent le coup de publicité



travail dans le libre&nbsp;

avocat

informaticien



Il cherche a se faire de la publicité moi perso je le bannirais de la communauté libre pour faute grave et retiré sont droit de pratique pour incompétence



&nbsp;de plus , c’est une pratique courante de lire un ou plusieurs article et d’en écrire un nouveau basé sur les information cumulé , et le droit a d’auteur et co n’est pas violé si&nbsp; (excluant les noms , les lieux , les dates et les références) le texte n’est pas copié collé








WereWindle a écrit :



<img data-src=" />







J’aurai pu lui écrire “Inferno”, mais il me parlait de chiffres <img data-src=" /> ou alors 42)

<img data-src=" />