À l'Assemblée, des tablettes pourraient remplacer les liasses d'amendements

À l’Assemblée, des tablettes pourraient remplacer les liasses d’amendements

Il n'y a pas plus d'hélice, Eliasse...

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

09/10/2017 5 minutes
47

À l'Assemblée, des tablettes pourraient remplacer les liasses d'amendements

Afin de réaliser des économies de papier, l’Assemblée nationale devrait fixer d’ici l’année prochaine une tablette à l’intérieur du pupitre de chaque député. Au-delà de cette évolution qui semble aller dans le sens de l'histoire, certains élus songent surtout à revoir en profondeur l'application qui permet d'examiner les amendements.

D’après Le Monde, les amendements imprimés seront bientôt en voie d’extinction dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Les trois questeurs (les députés Florian Bachelier, Laurianne Rossi et Thierry Solère) auraient en effet décidé, jeudi 5 octobre, de fournir une tablette à chacun des 577 élus de l’Assemblée nationale « à partir du 1er janvier 2018 ».

Des équipements qui devraient s’amortir sur cinq ans

Mais contrairement à certains élèves bénéficiant du « plan pour le numérique à l’école », les parlementaires ne pourront pas ramener leur tablette à la maison. « Chaque député devant avoir connaissance des amendements inscrits », expliquent nos confrères, ces appareils seront fixés à l’intérieur du pupitre de chaque député. Il ne devrait ainsi pas y avoir matière à contestation sur le plan juridique.

Autrement dit, l’utilisation de ces joujoux électroniques restera strictement limitée aux débats dans l’Hémicyle (et non pas en commission, par exemple).

« L’achat de 577 tablettes devrait coûter environ 200 000 euros et la suppression des liasses d’amendements générer une économie annuelle de près de 40 000 euros, en papier et en impression », affirme Le Monde. Le gain se veut donc avant tout environnemental, si l’on met en balance les coûts induits par ces équipements (maintenance, électricité, renouvellement d’ici quelques années...).

Une dématérialisation du suivi des amendements engagée depuis plusieurs années

Pour suivre les débats, les députés seront désormais invités à utiliser l’application « eliasse », développée voilà plusieurs années par les services de l'Assemblée nationale. Le problème est que celle-ci n’est pas jugée très pratique par certains élus... « Pour pouvoir suivre ce qu'il se passe dans une séance publique, nous avons des liasses d'amendements sur papier (ou sur eliasse). Mais c'est assez compliqué à lire », nous expliquait par exemple cet été la députée Paula Forteza (LREM).

« On n'a même pas, sur une même application ou sur un même document, la version du texte qu'on est en train de discuter et les amendements. Donc il nous faut déjà nous y retrouver nous-mêmes ! Tout le monde s'y perd et personne n'arrive à suivre... », déplorait cette ancienne chargée de mission d’Etalab (le service du Premier ministre en charge de l’Open Data).

En cause : le fait que les amendements se composent de la modification législative proposée (remplacer telle disposition, en ajouter une ailleurs, etc.) et d’un bref « exposé des motifs », mais sans que l’on puisse visualiser directement le texte qui résulterait d’un vote d’adoption.

L’élue des Français d’Amérique Latine nous avait ainsi expliqué que son équipe travaillait au développement d’une application qui permettrait aux députés de voir, en parallèle et en direct, chaque amendement en cours d’étude et les dispositions législatives (existantes) susceptibles d’être modifiées.

Vers une ouverture du code source d’Eliasse ?

Autant dire que la décision prise par la Questure (si elle venait à être confirmée) pourrait donner un coup d’accélérateur à son projet... « On va chercher à en discuter cette semaine avec les développeurs d’Eliasse », réagit ainsi l’élue, qui a elle aussi appris la nouvelle dans la presse. « Il faudrait qu'ils puissent ouvrir le code et qu'on fasse un hackathon autour. »

À plus long terme, cet outil pourrait s’ouvrir bien davantage aux citoyens, selon les aspirations de la députée : « Avec ce projet, nous voulons dépasser les consultations en ligne « traditionnelles » et arriver à faire participer les citoyens tout au long du processus d'élaboration de la loi, directement sur l'outil de travail des députés. Nous voudrions qu'ils puissent (...) connaître le calendrier précis de l'examen de loi, comprendre et identifier les réelles occasions d'influence, cartographier les arguments de part et d'autre, reconstruire l'historique des interventions et des modifications... »

Contactée, l'Assemblée nationale ne pouvait pas nous confirmer les informations du Monde à l'heure où nous publions cet article. Étrangement, ce sujet ne figure pas dans le compte rendu de la réunion de Questure du 5 octobre que nous avons pu nous procurer. La nouvelle a d'ailleurs suscité beaucoup d'étonnement chez certains députés, étant donné qu'un groupe de travail vient tout juste d'être lancé par le président de l'Assemblée nationale afin de faire du Palais Bourbon un lieu « exemplaire en matière de développement durable »...

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des équipements qui devraient s’amortir sur cinq ans

Une dématérialisation du suivi des amendements engagée depuis plusieurs années

Vers une ouverture du code source d’Eliasse ?

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (47)


Hum, est-ce que les données de consultation par député seront en OpenData? <img data-src=" />

Est-ce que Candy Crush sera installé en standard?


C’est loin d’être idiot en plus. Par contre, ont-ils pris en compte le souci des pannes / remplacement de matériel défaillant ?




Le gain se veut donc avant tout environnemental, si l’on met en balance les coûts induits par ces équipements (maintenance, électricité, renouvellement d’ici quelques années…).





J’aimerais bien voir le bilan écologique des 2 solutions avant que l’on affirme cela.



Petit rappel : le papier, c’est bien pour l’entretien des forêts et donc pour l’absorption du CO2.


Surtout vu comment sont récoltés les matériaux de nos équipements électroniques et leur obsolescence… Je ne suis pas convaincu que ce soit plus écologique.




« L’achat de 577 tablettes devrait coûter environ 200 000 euros »



À presque 350 € la tablette, j’ose espérer qu’ils n’achètent pas de la merde.








Berri-UQAM a écrit :



À presque 350 € la tablette, j’ose espérer qu’ils n’achètent pas de la merde.



&nbsp;



En prenant en compte&nbsp;un&nbsp;contrat d’entretien sur 5 ans,&nbsp;je ne trouve pas ça délirant.



Ah je n’avais pas pensé à ça, effectivement.


Alors le vote électronique c’est reconnu comme non fiable pour les citoyens, mais bon… pour les députés ça ira bien. Je vois venir d’ici les “mais ce n’est pas sur ce bouton que j’ai appuyé”.



Quoi que ça ne changera pas grand chose. Ils ne préparent ni ne lisent déjà pas leurs textes. C’est gracieusement fait pour eux par des lobbies bien intentionnés… 3 boutons ça leur évitera des noeuds au cerveau !


C’est vrai que ça peut paraitre une bonne idée mais si c’est pour faire écologique, pourquoi ne pas acheter du papier issu des “forêts durables” (désolé, je ne me souviens plus du terme exacte) et recycler le papier qu’ils utilisent.

C’est peut être déjà fait mais 5 années pour amortir les tablettes, ça me parait beaucoup et j’ai peur qu’on soit encore devant un potentiel gaspillage d’argent publique.








Berri-UQAM a écrit :



À presque 350 € la tablette, j’ose espérer qu’ils n’achètent pas de la merde.





Je trouve ça hors de prix pour simplement faire tourner un micro soft à la con qui affiche des cases à cocher… Après c’est fou que ce genre de système ne soit pas déjà en place… Un simple Raspberry pi zéro avec un écran tactile de quelques pouces aurait été largement suffisant. Après comme d’hab je suppose que ça sera peanut par rapport au développement du soft. Et puis une tablette contiens une batterie, la encore c’est inutile mais si la batterie claque c’est “dans ton cul”.



J’aurais bien aimé un petits concours dans des écoles de “geek” en ayant le meilleurs système pour le moins cher puis passage en prod en utilisant une bonne biffle à base d’impression 3d et DiY.









Berri-UQAM a écrit :



À presque 350 € la tablette, j’ose espérer qu’ils n’achètent pas de la merde.





[Appeau à boulets]

Macron doit rencontrer Tim Cook.<img data-src=" />

[/Appeau à boulets]









skankhunt42 a écrit :



Je trouve ça hors de prix pour simplement faire tourner un micro soft à la con qui affiche des cases à cocher… Après c’est fou que ce genre de système ne soit pas déjà en place… Un simple Raspberry pi zéro avec un écran tactile de quelques pouces aurait été largement suffisant. Après comme d’hab je suppose que ça sera peanut par rapport au développement du soft. Et puis une tablette contiens une batterie, la encore c’est inutile mais si la batterie claque c’est “dans ton cul”.



J’aurais bien aimé un petits concours dans des écoles de “geek” en ayant le meilleurs système pour le moins cher puis passage en prod en utilisant une bonne biffle à base d’impression 3d et DiY.





Sinon, il t’arrive de lire les niouzes des fois ?









Gilbert_Gosseyn a écrit :



C’est loin d’être idiot en plus. Par contre, ont-ils pris en compte le souci des pannes / remplacement de matériel défaillant ?





Tu parles des tablettes ou des députés?







skankhunt42 a écrit :



J’aurais bien aimé un petits concours dans des écoles de “geek” en ayant le meilleurs système pour le moins cher puis passage en prod en utilisant une bonne biffle à base d’impression 3d et DiY.





Tu te crois où? On parle de la France là









Meptalon a écrit :



Alors le vote électronique c’est reconnu comme non fiable pour les citoyens, mais bon… pour les députés ça ira bien. Je vois venir d’ici les “mais ce n’est pas sur ce bouton que j’ai appuyé”.





Oui donc, c’est pas pour voter la tablette hein. Juste pour lire les amendements. Pour le vote le système reste le même (3 boutons sur le pupitre.)









Ricard a écrit :



Sinon, il t’arrive de lire les niouzes des fois ?



Même s’il s’est planté de cible, son raisonnement vaut quand même : pour juste avoir de l’affichage de texte, un écran tactile relié à une mini-machine comme un Pi est largement suffisant, et certainement aussi bien plus fiable et facile à dépanner qu’une tablette…



Mais ils se plaignent déjà qu’ils se sont trompé de bouton… Je ne vois pas ce que ça change.

&nbsp;





Berri-UQAM a écrit :



À presque 350 € la tablette, j’ose espérer qu’ils n’achètent pas de la merde.





De mon point de vue, c’est juste le prix d’une tablette qui tiendra la route pendant quelques années. Ce n’est pas le prix des tablettes les plus chères non plus.

Comme ils doivent lire de gros textes dessus et accéder à des applis, je suppose qu’ils veulent 10” (en plus, leurs yeux ne sont pas toujours tout jeunes), et avoir une tablette qui rame qui fait perdre du temps à des gens qui n’en ont déjà pas assez (on peut aussi penser au prix à l’heure d’un député), c’est contre-productif.



S’ils avaient tapé chez appel ou chez Samsung pour avoir la dernière tablette, on est au delà de 600 euros très facilement.

Sans parler de maintenance et d’avoir quelques tablettes en plus pour les pannes.









Patch a écrit :



Même s’il s’est planté de cible, son raisonnement vaut quand même : pour juste avoir de l’affichage de texte, un écran tactile relié à une mini-machine comme un Pi est largement suffisant, et certainement aussi bien plus fiable et facile à dépanner qu’une tablette…





Peut-être. On connait pas encore les specs du matos, ni du (futur) contrat de fourniture maintenance. Ca n’empêche qu’il est à côté de la plaque et que son propos est de facto hors sujet.<img data-src=" />









Ricard a écrit :



Peut-être. On connait pas encore les specs du matos, ni du (futur) contrat de fourniture maintenance.



A priori ce sera des tablettes. Le truc difficilement réparable par nature…









Patch a écrit :



A priori ce sera des tablettes. Le truc difficilement réparable par nature…





Le truc qui tombe rarement en panne pour une utilisation aussi basique. (lire du texte).

J’imagine qu’ils ne pourront pas installer d’applis dessus, et donc faire nawak. Par d’INternet dessus, juste de l’interne. J’ai une tablette Polaroïd (désolé) achetée 100€ il y a 4 ans. C’est une grosse daube tellement c’est lent, mais elle tourne encore. Une tablette “moderne” à 350€ Juste pour lire du texte, genre pdf, ça peut largement tenir 5 ans.<img data-src=" />









Ricard a écrit :



Sinon, il t’arrive de lire les niouzes des fois ?





Non, je commente toujours avant de lire ! “Hackaton” = “Caca” :p



J’espère que les IT de l’AN leur mettrons juste des écrans tactiles avec des vrais PC derrière.

Pour CandyCrush et autre, ils sont déjà bien équipés !


Pour moi l’intérêt du truc, c’est pas de juste pouvoir lire le texte, mais bien de pouvoir faire un diff entre le texte actuel et le texte une fois l’amendement voté. De parcourir tous les amendements, etc. En fait, un genre de git mais adapté à leur flux de travail à eux.



Mais ça ne change rien au fait qu’une tablette à 350€ en est parfaitement capable.


Pas sûr de l’efficacité au niveau confort de lecture / annotations pour les députés.



Et pas convaincu de l’économie, déjà une tablette qui dure 5 ans, c’est limite.&nbsp; Et j’imagine qu’elles ne seront pas bridées, du moins pour aller sur le web. Ca promet des séances paisibles…



Ca ressemble encore à un cadeau fait à un pote qui monte sa boîte de fourniture de tablettes juste pour l’occasion…


C’est déjà le cas en province depuis un moment. Ils “donnaient” des iPad par exemple pour l’anciennement Conseil Régional de Lorraine.








white_tentacle a écrit :



Pour moi l’intérêt du truc, c’est pas de juste pouvoir lire le texte, mais bien de pouvoir faire un diff entre le texte actuel et le texte une fois l’amendement voté.





Exactement. Donc lire du texte. <img data-src=" />









Hugues1337 a écrit :



C’est déjà le cas en province depuis un moment. Ils “donnaient” des iPad par exemple pour l’anciennement Conseil Régional de Lorraine.





C’est le cas dans ma ville. Les élus ont tous une tablette (fournie par la mairie, des iPads) et recoivent tous les docs nécessaires au conseil municipal. Mais eux peuvent la ramener chez eux.









skankhunt42 a écrit :



Je trouve ça hors de prix pour simplement faire tourner un micro soft à la con qui affiche des cases à cocher… Après c’est fou que ce genre de système ne soit pas déjà en place… Un simple Raspberry pi zéro avec un écran tactile de quelques pouces aurait été largement suffisant. Après comme d’hab je suppose que ça sera peanut par rapport au développement du soft. Et puis une tablette contiens une batterie, la encore c’est inutile mais si la batterie claque c’est “dans ton cul”.



J’aurais bien aimé un petits concours dans des écoles de “geek” en ayant le meilleurs système pour le moins cher puis passage en prod en utilisant une bonne biffle à base d’impression 3d et DiY.





La on est sur de la tablette genre tablette d’avion, pas de la tablette à trois sous…

Il faut qu’elle soit résistante, certainement étanche, durable, il faut un contrat d’entretien, certainement une garantie étendue, …



Ce que n’offre pas ton bricolage. En tout cas, même si on suivait ton intuition avec une production qui sortirait d’une conception d’une école d’ingénieur il y a de fortes chances que le prix final soit dans les ordres de ce qui est attendu (350€).



Je me suis toujours demandé comment les députés faisaient pour travailler avec des amendements qui reprennent textuellement des modifications. Un outil ressemblant graphiquement à un Word en mode modification semble infiniment plus clair.


En gros les députés n’auront plus moyen de découvrir les textes de loi avant d’entrer dans l’hémicycle, donc pas moyen d’en faire l’analyse avec d’autre personnes…








Ricard a écrit :



Le truc qui tombe rarement en panne pour une utilisation aussi basique. (lire du texte).

J’imagine qu’ils ne pourront pas installer d’applis dessus, et donc faire nawak. Par d’INternet dessus, juste de l’interne. J’ai une tablette Polaroïd (désolé) achetée 100€ il y a 4 ans. C’est une grosse daube tellement c’est lent, mais elle tourne encore. Une tablette “moderne” à 350€ Juste pour lire du texte, genre pdf, ça peut largement tenir 5 ans.<img data-src=" />



Ah c’est toi l’acheteur de la seule tablette Pola vendue dans le monde <img data-src=" />

Ce n’est pas parce que toi tu n’as pas de problème, que c’est pareil pour tout le monde. Et je le répète, un micro-PC avec écran tactile aurait été bien plus adapté (en plus d’être plus facile à réparer le cas échéant), et certainement moins cher aussi, vu que ca n’a pas l’être d’être pensé mobilé.







Ricard a écrit :



C’est le cas dans ma ville. Les élus ont tous une tablette (fournie par la mairie, des iPads) et recoivent tous les docs nécessaires au conseil municipal. Mais eux peuvent la ramener chez eux.



Dans ma ville aussi. Ca sert à faire des push sur les calendriers Outlook pour chaque élu, en plus des accès aux documents. Par contre au service informatique ce sont des vrais branques, sur la tablette de mon père par défaut en plus du sien il y avait le compte du service info qui était configuré, avec l’accès à tout le calendrier et tous les mails… <img data-src=" />









nedaro a écrit :



En gros les députés n’auront plus moyen de découvrir les textes de loi avant d’entrer dans l’hémicycle, donc pas moyen d’en faire l’analyse avec d’autre personnes…





Si. Il est question de l’utilisation de cet équipements pendant les débats. Quand on arrive à ce moment de la démarche législative il y a eu déjà beaucoup de travail abattus.&nbsp;









wanou2 a écrit :



Si. Il est question de l’utilisation de cet équipements pendant les débats. Quand on arrive à ce moment de la démarche législative il y a eu déjà beaucoup de travail abattus.





Le travail d’un député ne commence pas a son entré dans l’hémicycle, les assistants parlementaires, c’est pas pour rien.









wanou2 a écrit :



Si. Il est question de l’utilisation de cet équipements pendant les débats. Quand on arrive à ce moment de la démarche législative il y a eu déjà beaucoup de travail abattus.





Si tu parle de l’applis Eliasse, visiblement c’est pas au point…



Les tablettes, elles distraient les députés et sénateurs <img data-src=" />, c’est comme le tableau de bord de la voiture qui distrait le conducteur, et ils vont avoir des accidents <img data-src=" />








skankhunt42 a écrit :



J’aurais bien aimé un petits concours dans des écoles de “geek” en ayant le meilleurs système pour le moins cher puis passage en prod en utilisant une bonne biffle à base d’impression 3d et DiY.







La moyenne d’âge est très elevé.

Comment veux tu que ca arrive un jour ? Ils pigent rien à tout ca ils ont 50 ans de retard.

C’est pour cela qu’il y a un tel décalage entre eux et nous…..



@ Stel

il y a 40 ans, ces vieux comme tu dis, ont connu les débuts de l’informatique, ils doivent un peu s’y connaître et pouvoir s’adapter, ils ne sont peut-être pas tous restés ignorants, mais peu ou pas intéressés








2show7 a écrit :



@ Stel

il y a 40 ans, ces vieux comme tu dis, ont connu les débuts de l’informatique, ils doivent un peu s’y connaître et pouvoir s’adapter, ils ne sont peut-être pas tous restés ignorants, mais peu ou pas intéressés





La moyenne d’age des députés est de 43 ans c’est quand même pas des vieux croulants…



&nbsp;





nedaro a écrit :



Le travail d’un député ne commence pas a son entré dans l’hémicycle, les assistants parlementaires, c’est pas pour rien.





Justement c’est ce que je dis… ils ne découvrent pas sur leurs tablettes ce qui se trame pendant les débats sur les amendements.



&nbsp;





nedaro a écrit :



Si tu parle de l’applis Eliasse, visiblement c’est pas au point…





Non je ne parlais pas d’eliasse je parlais de la procédure de création de la loi.



Dès que je vois tablette et État, je pense lobbying et magouilles.



Hâte de voir ce qu’ils choisissent comme tablette pour 350 € avec entretien.


On reproche habituellement au vote électronique le fait que le dépouillement n’est pas vérifiable.



Ici, on parle de vote public (les résultats indiquent qui a voté quoi). Il n’y a donc aucun problème pour vérifier que son vote est bien pris en compte dans le résultat. D’ailleurs, le vote est déjà géré par informatique à l’assemblée nationale (avec les 3 boutons qu’on voit en illustration de l’article).

&nbsp;








wanou2 a écrit :



La moyenne d’age des députés est de 43 ans c’est quand même pas des vieux croulants…







Je pensais aussi aux sénateurs en disant ça









wanou2 a écrit :



La moyenne d’age des députés est de 43 ans c’est quand même pas des vieux croulants…





48 ans. 43 ans c’est pour ceux de la France Insoumise.









Meptalon a écrit :



Alors le vote électronique c’est reconnu comme non fiable pour les citoyens, mais bon… pour les députés ça ira bien. Je vois venir d’ici les “mais ce n’est pas sur ce bouton que j’ai appuyé”.





Cela ne date pas d’hier. ;-)









Stel a écrit :



La moyenne d’âge est très elevé. Comment veux tu que ca arrive un jour ? Ils pigent rien à tout ca ils ont 50 ans de retard. C’est pour cela qu’il y a un tel décalage entre eux et nous…..





Je suis d’accord mais en principe c’est le premier truc qu’il faut changer non ?









2show7 a écrit :



Je pensais aussi aux sénateurs en disant ça





C’est 61 ans la moyenne d’age des sénateurs mon père qui a 75 ans sait se servir d’un ordinateur… après il faut reconnaitre que si on s’informe que via Barthes on pense qu’au Sénat ils bavent tous et dorment en permanence <img data-src=" />





Z-os a écrit :



48 ans. 43 ans c’est pour ceux de la France Insoumise.





Ah oui, bon 48 ans je pense qu’on sait à peu près aussi bien se servir d’un ordinateur ou d’une tablette qu’à 43 ans



Oui, j’étais purement factuel parce que l’âge que tu donnais me semblais faible. Je ne suis pas pressé de dépasser l’âge moyen des députés. =:-)



Mais je suis contre l’uberisation que propose shankhunt42.








Wawet76 a écrit :



On reproche habituellement au vote électronique le fait que le dépouillement n’est pas vérifiable.



Ici, on parle de vote public (les résultats indiquent qui a voté quoi). Il n’y a donc aucun problème pour vérifier que son vote est bien pris en compte dans le résultat. D’ailleurs, le vote est déjà géré par informatique à l’assemblée nationale (avec les 3 boutons qu’on voit en illustration de l’article).





Surtout que ces tablettes ne sont absolument pas faites pour voter. Encore un hors-sujet.









wanou2 a écrit :



C’est 61 ans la moyenne d’age des sénateurs mon père qui a 75 ans sait se servir d’un ordinateur… après il faut reconnaitre que si on s’informe que via Barthes on pense qu’au Sénat ils bavent tous et dorment en permanence <img data-src=" />



Ah oui, bon 48 ans je pense qu’on sait à peu près aussi bien se servir d’un ordinateur ou d’une tablette qu’à 43 ans







Et bien justement, c’est ça que je disais, ils avaient +- 20 ans il y a quarante ans. Beaucoup d’entre eux ont connu les débuts de l’informatique grand public (PRINT “Hello !”)