#Replay : conditions de travail et adaptation du règne animal

#Replay : conditions de travail et adaptation du règne animal

Cric, Cash, boum !

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Guénaël Pépin

Publié dans

Société numérique

29/09/2017 5 minutes
116

#Replay : conditions de travail et adaptation du règne animal

Ces derniers jours, le petit écran a plongé dans le dur monde du travail, a scruté la place des plus vieux animaux dans leurs communautés et leur adaptation à leur environnement. Sans oublier de méditer un moment.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Méditation, marche à pied et cannabis

Cette semaine, Arte se penche sur les vertus de la méditation (jusqu'au 13 octobre), dans un documentaire cataloguant les utilisations médicales de cette technique. Dans 28 minutes, un débat a (une nouvelle fois) porté sur affrontement des États avec les géants du numérique sur la question de l'impôt, alors que l'Union européenne s'apprêterait à avancer sur le sujet. L'émission est visionnable sur YouTube.

La chaine propose aussi un documentaire sur le secret de la marche (jusqu'au 22 décembre), quand RMC Découverte appuie l'ambiance Destination finale avec une émission sur les aéroports les plus dangereux (jusqu'au 6 octobre). BiTS d'Arte s'arrête, pour sa part, sur le Boogeyman et le thème du masque de démon, très présent chez les tueurs en série du cinéma.

La chaine franco-allemande explore aussi le monde du cannabis sur ordonnance (jusqu'au 29 novembre), alors que la plante est de plus en plus utilisée dans un cadre médical. Une liste de documentaires est aussi mise en ligne, sur les vertus d'une plante controversée. Enfin, sur un thème approchant, Ushuaïa TV se rend « Au royaume des plantes ».

Cash Investigation enquête sur Lidl et Free

Dans son premier épisode de cette saison, Cash Investigation a enquêté sur les conditions de travail dans des entrepôts de Lidl et sur les méthodes de management de centres d'appels de Free. Dans cette seconde partie, d'anciens employés de Mobipel sont interrogés sur des licenciements massifs, déjà chroniqués par certains journaux, comme Politis et Mediapart.

À force d'entretiens, de reconstitutions et de présentations de documents à des spécialistes du monde du travail, l'émission tente de mettre en lumière des dérives de grandes entreprises. Des licenciements au sein d'un Free Center sont aussi illustrés, avec les réponses du directeur général Maxime Lombardini à Élise Lucet. Une lettre, signée par un ou des syndicalistes anonymes de Free, dénonce un « sensationnalisme » perçu du reportage, amenant plusieurs syndicats à se désolidariser du courrier.

La gestion de l'âge chez les animaux (jusqu'au 1er novembre)

Arte a mis en ligne une série de cinq documentaires sur la manière dont l'âge et les ainés sont considérés chez différentes espèces, comme les éléphants et les tigres. Chaque espèce est étudiée sur un aspect particulier, toujours en suivant le travail de chercheurs sur le terrain.

C'est le type de séries documentaires au rythme assez lent, à suivre en dilettante, s'appuyant constamment sur de nombreux exemples. Une bonne occasion de se cultiver sur un thème peu abordé dans ce type d'émission. Chaque épisode de la série expire un jour différent, le dernier épisode étant disponible jusqu'au 5 novembre.

L'adaptation des animaux dans le Pacifique (jusqu'au 5 octobre)

Dans la lignée de la série précédente, ce documentaire est consacré aux stratégies de survie et de reproduction des espèces peuplant le Pacifique, le plus grand océan mondial. L'émission passe en revue plusieurs espèces, plus ou moins prédatrices, avec une analyse de leur organisation.

Les mouvements sous-marins, les conditions spécifiques de certains endroits ainsi que l'équilibre de la faune sont, comme on s'en doute, primordiaux dans la survie de ces animaux, surtout des plus vulnérables. Un documentaire à voir au moins pour la qualité de sa réalisation.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Méditation, marche à pied et cannabis

Cash Investigation enquête sur Lidl et Free

La gestion de l'âge chez les animaux (jusqu'au 1er novembre)

L'adaptation des animaux dans le Pacifique (jusqu'au 5 octobre)

Commentaires (116)


“Une lettre, signée par un ou des syndicalistes anonymes de Free, dénonce un « sensationnalisme » perçu du reportage, amenant plusieurs syndicats à se désolidariser du courrier.”



Soyons précis: la lettre en question a été publié à la suite du reportage, prétendant être la position de l’ensemble des syndicats de la boite.



Précisément, il existe un doute sérieux sur l’authenticité de cette lettre qui est plus est anonyme, chose qui est particulièrement étonnante pour un courrier qui va strictement dans le sens de la direction. On comprend que depuis les syndicats réfutent en être à l’origine et même ignorer qui en est l’auteur…



Les journalistes ont bien fait leur boulot en mettant en avant des méthodes inacceptables, tandis que l’absence de réponse de Maxime Lombardini a fini d’achever la boite à mes yeux.



Très clairement, je regarde depuis ce que la concurrence offre et ne manquerait pas de changer de FAI (n’étant pas dupe néanmoins sur les pratiques de la dite concurrence).


Les syndicats étaient le seul rempart face à la tendance esclavagiste de nos chers patrons, du type “loi du marché”. C’est grâce à leur combat que nous avons des congés payés, des congés maladie, une réglementation sur les horaires de travail de nuit, en bref c’est grâce à eux que nous sommes sortis du XIXe et de Germinal.

Maintenant que nos gouvernement ont “libéré les énergies”, avec la bénédiction de certains idiots utiles, les salariés se feront manger cru, démunis de tout contre-pouvoir.  Mais c’est finalement peut-être tout ce que nous méritons…


Toutes les boites sont différentes et les syndicats qui y sont aussi .. dans la mienne, entre des rouges complètement à côté de la plaque qui suivent des reco nationales inapplicables en local et mènent des combats d’un autre temps, des indépendants (très “cadres”) qui au final vont dans le sens du DG à 80%, et le dernier qui semblent devenir crédible après le départ (enfin !) en retraite de certain(e)s qui foutaient rien de leur journée ..



Tu prends la boite d’à côté .. ce sera différent.



Les syndicats ne sont malheureusement pour moi plus crédible en grosse partie .. et c’est bien dommage qu’ils n’aient pas su évoluer avec la société. Leur système n’est pas crédible (au moins en partie) .. chez moi, 1500 salariés .. y’en a déjà 3-4 qui ont délégations à 90% du temps. Sympa pour vivre soi-même le ressenti des collègues.

 

Pour en revenir à Free, je les ai quitté pour la Fibre Orange et un réseau 4G meilleur.

Mais , je ne me fais pas d’illusion. Ma Banque, mon assureur, mon supermarché, mon concessionnaire auto, … y’a forcément au moins un enc… dans le lot .. on le sait pas encore c’est tout.








popot35 a écrit :



Toutes les boites sont différentes et les syndicats qui y sont aussi .. dans la mienne, entre des rouges complètement à côté de la plaque qui suivent des reco nationales inapplicables en local et mènent des combats d’un autre temps, des indépendants (très “cadres”) qui au final vont dans le sens du DG à 80%, et le dernier qui semblent devenir crédible après le départ (enfin !) en retraite de certain(e)s qui foutaient rien de leur journée ..



Tu prends la boite d’à côté .. ce sera différent.





Dans ma boite, il y a principalement 3 syndicats. Un que je n’aime pas au niveau national mais très bon (et logique, sans être irréaliste) au niveau de ma boite. Un deuxième qui n’a pour vocation que de protéger des personnes dont les pratiques sont inacceptables au travail… mais plutôt correct au niveau national. Le 3ème est par contre plus logique au niveau local par rapport à leurs positions nationales.



De toute façon pour les syndicats comme pour les employeurs, ça dépendra tjs des personnes.



Il y en aura de bons et de mauvais et c’est impossible de faire des generalités.



Perso ma femme bosse dans une de ces 2 boites dont on parle.



Elle a eu besoin d’eux,  elle en a contacté plusieurs, elle a même adhéré à 2.



Honnêtement, je pense qu’on ne l’y prendra plus jamais.


Connaissant quelqu’un qui a travaillé chez Lidl comme directeur de magasin, je peux confirmer que cette boite est à la limite de l’esclavagisme. 12h/jours 6 jours/7, salaires ridicules, responsabilité totale. Il a tenu 3 mois, et pourtant c’est un bosseur.


À chaque fois que j’écoute Laurent Alexandre (débat de l’émission 28 Minutes) parler de l’intelligence artificielle, j’hésite entre pouffer de rire et m’indigner (des fois que ses prédictions se réalisent, je n’ai pas envie de devenir un esclave de la machine comme dans les entrepôts de Lidl ou d’Amazon).


« Journalisme et Philosophie… 

Socrate questionne son interlocuteur. 

Alors qu’Elise Lucet l’interroge. 

Ce que Socrate recherche, c’est le moment désagréable où, sous le poids de ses propres contradictions, son interlocuteur s’apercevant qu’en fait, il ne connaît rien à rien, se met à douter, et donc à penser. 

Ce qu’Elise Lucet recherche, c’est le moment (encore plus désagréable) où son interlocuteur s’apercevant qu’en fait, tout le monde sait tout, comprend qu’il ne peut plus cacher le secret qu’il croyait être seul à détenir. 

L’enjeu du questionnement socratique est d’aider l’autre à ne plus se mentir à lui-même et, qui sait ?, à accoucher du savoir véritable qu’il porte en lui, dont l’existence lui a été cachée jusqu’ici par des préjugés. L’enjeu des interrogatoires lucetiens est de contraindre l’autre à ne plus mentir aux autres, en lui disant la vérité qu’il voudrait taire ou en manifestant, par son silence, qu’il ne veut pas dire ce que chacun a découvert. 

C’est toute la différence entre une quête et une enquête. Entre une recherche et une investigation. 

Ou entre une formation, et une information. 

Mais les deux poursuivent le même but : permettre un dialogue qui ne soit pas seulement le face-à-face inutile de deux opinions. »

Raphaël Enthoven - Bénis soient les emmerdeurs



http://www.dailymotion.com/video/x62gsb8








blbird a écrit :



Connaissant quelqu’un qui a travaillé chez Lidl comme directeur de magasin, je peux confirmer que cette boite est à la limite de l’esclavagisme. 12h/jours 6 jours/7, salaires ridicules, responsabilité totale. Il a tenu 3 mois, et pourtant c’est un bosseur.







Ça se voit que tu ne connais pas le monde du travail pour sortir qqc comme ça… travailler directeur de magasin Lidl c’est LOIN d’être le boulot le plus dur… et c’est pas les 12h/jours 6 jours/7 qui me feront changer d’avis… les français sont devenus de véritables feignasses ma parole… et il a tenu que 3 mois ? <img data-src=" />



À côté de ça tu as des boulots bien plus pénibles mais ce sont les migrants qui prennent le taf car eux ne sont pas nés avec une cuiller en or dans la bouche.



Et selon toi le pire devrait donc être la norme ?



Ta réflexion ça fait quand même pas mal penser à cela.



Bref ce n’est pas car il y a pire que ça doit servir de référence…



Après si je te suis, il aurait du aller jusqu’où pour ne pas être traité de feignasse à tes yeux ?



Le suicide ?



Certains en sont la, leurs familles apprécieront tes remarques…


Alors déjà tu éviteras de me juger sans me connaître, merci. De même pour insulter l’ensemble des français, merci à eux.



Ensuite, je confirme ce que je dis : Lidl prend ses employés pour de la merde, en les sous-payant, et en les faisant travailler bien plus qu’ailleurs.



Et ce n’est pas en traitant les autres de feignasse, quand tu ne les connais même pas, que ces faits changeront.


Moi je propose des lettres ouvertes des employés des grandes et moyennes sociétés sur les comptes “facebook tweeter ou autres” des mêmes sociétés de manières anonymes mais vérifiées par leurs syndicats car tous les systèmes de turn- over ou autres systèmes de pressions doit - être sanctionné par le consommateur des dites entreprises








blbird a écrit :



Alors déjà tu éviteras de me juger sans me connaître, merci. De même pour insulter l’ensemble des français, merci à eux.



Ensuite, je confirme ce que je dis : Lidl prend ses employés pour de la merde, en les sous-payant, et en les faisant travailler bien plus qu’ailleurs.



Et ce n’est pas en traitant les autres de feignasse, quand tu ne les connais même pas, que ces faits changeront.







Sortir des anneries comme tu l’a fait me suffit, voilà une citation qui te va à merveille :



“Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con

que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet .”



Saches que la France n’est pas le centre du monde et que ce n’est pas uniquement moi qui considère les français comme feignants et râleurs, c’est tout de même un fait global assez connu. <img data-src=" />



Qu’elles soient déjà contentes, les petites pleureuses françaises, qui ont de bien meilleures conditions de travail qu’en Allemagne par exemple, avec un salaire net bien plus élevé.



French tears… salty salty!







glo a écrit :



Et selon toi le pire devrait donc être la norme ?



[…]



Après si je te suis, il aurait du aller jusqu’où pour ne pas être traité de feignasse à tes yeux ?







Le pire ? Oui c’est vachement dur de bosser à l’abri des intempéries, pas au contact de produits dangereux, sans risque majeur d’incidents etc… cookie ?









Mithrill a écrit :



Sortir des anneries comme tu l’a fait me suffit, voilà une citation qui me va à merveille :



“Il vaut mieux ne rien dire et passer pour un con

que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet .”



J’ai corrigé ta première phrase d’une lettre, tu t’étais plantée <img data-src=" />



Pour le reste, il n’y a que toi que j’ai entendu dire “francais fainéants” jusqu’à présent. Râleurs, jamais contents, malélevés, impolis, oui je l’entends souvent. Fainéants, jamais. Jusqu’à toi aujourd’hui… C’est bizarre quand même. Transposition de ta propre situation? Je me demande…









Patch a écrit :



Pour le reste, il n’y a que toi que j’ai entendu dire “francais fainéants” jusqu’à présent. Râleurs, jamais contents, malélevés, impolis, oui je l’entends souvent. Fainéants, jamais. Jusqu’à toi aujourd’hui… C’est bizarre quand même. Transposition de ta propre situation? Je me demande…









Le président élu par ces mêmes veaux et feignants de français a même dit récemment :



http://www.lesinrocks.com/2017/09/13/actualite/veaux-faineants-sans-dents-les-pr…



Alors, toi aussi ça te dis une invitation à mon prochain dîner ? Question con t’a l’air de t’y connaitre… <img data-src=" />









Mithrill a écrit :



Le président élu par ces mêmes veaux et feignants de français a même dit récemment :



http://www.lesinrocks.com/2017/09/13/actualite/veaux-faineants-sans-dents-les-pr…



UNE personne (enfin je devrais plutôt dire un gros c*ard, ca lui collerait mieux, mais je me retiendrai ici) le dit, donc tout le monde le dit. Okay…







Mithrill a écrit :



Alors, toi aussi ça te dis une invitation à mon prochain dîner ? Question con t’a l’air de t’y connaitre… <img data-src=" />



Ah parce qu’en plus tu veux que je t’invite? Je comprends, vu tes 2 interventions ici tu es sûre de pouvoir remporter la palme (et tu as remarqué de toi-même que j’approuverais :) ), mais je vais te décevoir, je préfère rester avec des personnes qui ont un certain niveau d’intelligence que de trouver les prochains candidats des téléréalités <img data-src=" />









Patch a écrit :



UNE personne (enfin je devrais plutôt dire un gros c*ard, ca lui collerait mieux, mais je me retiendrai ici) le dit, donc tout le monde le dit. Okay…







Je sais bien que tu vis dans une grotte mais quand même : Google est ton ami ?



Allez je vais aider le peu de neurones que tu as, à s’instruire (ne me remercie pas) :



http://www.laissemoichercherca.com/?q=Fran%C3%A7ais%20feignants



Et ne continue pas stp tu t’enfonces… ça me fais sourire tellement tu es ridicule… <img data-src=" />



Tu as oublié l’autoflagellation comme comportement habituel des Français en plus de fainéants et de râleurs.



Plus sérieusement, au point où tu en es, au lieu de comparer le marché du travail français à l’Allemagne, tu aurais pu choisir la Roumanie ou la Chine (où d’ailleurs Cash investigation a enquêté pour l’épisode intitulé Les secrets inavouables de nos téléphones portables).



J’oubliais : outre-Atlantique, on dit aussi que les Français sont sales et qu’ils ne se lavent pas.








joma74fr a écrit :



Plus sérieusement, au point où tu en es, au lieu de comparer le marché du travail français à l’Allemagne, tu aurais pu choisir la Roumanie ou la Chine (où d’ailleurs Cash investigation a enquêté pour l’épisode intitulé Les secrets inavouables de nos téléphones portables).



J’oubliais : outre-Atlantique, on dit aussi que les Français sont sales et qu’ils ne se lavent pas.







Je me fixais à Lidl qui est connu surtout en Allemagne et en France mais tu as raison j’aurai pu prendre un exemple bien extrême genre la Chine ou l’Inde… mais c’était pour montrer à quel point les français sont pleureurs alors qu’ils font partie des privilégiés de l’Europe… ^^









Mithrill a écrit :



Le président élu par ces mêmes veaux et feignants de français a même dit récemment :





Le président élu n’a pas dit que les français étaient fainéants.

Soit tu es victime de la désinformation médiatique, soit tu participes consciemment à la propager.

&nbsp;

Des deux cas, je ne sais quel est le plus grave.



Les français sont devenus de véritables feignasses ? T’es qui au juste pour te permettre de juger les autres et faire des généralités ?



Encore un raciste cynique qui dira que toutes les emmerdes du monde sont la faute de ces salauds de pauvres trop fainéants, assistés au RSA, et de toute la population immigrée ou en étant issue. (T’as vu, c’est facile de faire des raccourcis douteux !)


Sa norme, ça devrait être de bosser jusqu’à en souffrir et vivre avec, c’est tout.


Et donc on se contente de tout niveler par le bas, parce que c’est pire ailleurs ? Belle mentalité.

C’est quand qu’on te voit bosser chez Lidl ?








bingo.crepuscule a écrit :



Et donc on se contente de tout niveler par le bas, parce que c’est pire ailleurs ? Belle mentalité.

C’est quand qu’on te voit bosser chez Lidl ?







Travailler chez Lidl c’est de la rigolade comparé à d’autres jobs, voilà ce que je dis.



Ca me fait sourire de vous entendre pleurnicher alors que bcp d’autres français ont des travaux réellement bien plus pénibles eux… je vous laisse chercher ce n’est pas bien dur à trouver.







bingo.crepuscule a écrit :



Les français sont devenus de véritables feignasses ?







Ca fait déjà depuis quelques dizaines d’années, je te laisse deviner pourquoi ?




Je ne peux que louer tes efforts pour promouvoir la parité hommes/femmes.

Tu démontres de très belle façon à quel point les femmes peuvent être largement aussi connes que les hommes avec même un désir évident de passer en tête de ce classement.



Il était déjà évident que la connerie n’a pas de frontière, de nationalité, de couleur ou de religion.

Tu prouves avec brio que la connerie n’a pas de sexe non plus… <img data-src=" />


Parce que toi, tu sais ce que c’est de travailler chez Lidl ? Qu’est-ce que tu as pensé de l’enquête de Cash investigation ?



Et tu dis que tu te focalisais sur le cas de Lidl, mais c’est toi qui tente d’élargir le débat en comparant le cas de Lidl à d’autres professions qui seraient plus pénibles selon toi (lesquelles? et dans quelle mesure?).








joma74fr a écrit :



&nbsp;Qu’est-ce que tu as pensé de l’enquête de Cash investigation ?





Que Cash Investigation n’a pas la réputation d’être du grand journalisme, et encore moins de faire des enquêtes objectives. Qu’ils ont besoin&nbsp; de faire du sensationnel, et font ce qu’il faut pour.

&nbsp;



Parce que toi, tu sais ce que c’est de travailler chez Lidl ?



Je crois qu’il y a beaucoup de postes différents&nbsp; chez Lidl ou Free… et si quelques uns ne font clairement pas envie, ça reste une vision très restrictive du travail dans l’entreprise globale.

&nbsp;









Mithrill a écrit :



feignants et râleurs, c’est tout de même un fait global assez connu. <img data-src=" />&nbsp;



Réput de faignant, vue les stats de productivité l’OCDE n’est pas d’accord avec toi.&nbsp;&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />



Alors oui, faut aussi voir le nombre d’heure travaillé, le type d’activité, etc….



Bref, peut être que c’est pas si simple et caricatural que ça en fait…..









ndjpoye a écrit :



Réput de faignant, vue les stats de productivité l’OCDE n’est pas d’accord avec toi.&nbsp;&nbsp; .





Les stats de l’OCDE sont clairement analysées: la haute productivité des français est obtenue “grâce” au chômage de masse touche les non-diplômés.

Pas de quoi se vanter.

&nbsp;



Je ne rejoins que sur un point : les travaux manuels sont beaucoup trop mal vus et mal payés. C’est un fait, mais ce n’est pas qu’en France, loin de là.



Pour le reste, ta morve est d’un ridicule.


Une source?








Faith a écrit :



Que Cash Investigation n’a pas la réputation d’être du grand journalisme, et encore moins de faire des enquêtes objectives. Qu’ils ont besoin&nbsp; de faire du sensationnel, et font ce qu’il faut pour.



&nbsp;        

Je crois qu'il y a beaucoup de postes différents&nbsp; chez Lidl ou Free... et si quelques uns ne font clairement pas envie, ça reste une vision très restrictive du travail dans l'entreprise globale.








  Pourtant l'enquête de Cash investigation est très précise avec des révélations tangibles et vérifiables. On a le droit de ne pas aimer le ton de l'émission et cette mise en scène ludique, mais il faut savoir de quoi on parle précisément pour ne pas lancer des généralités et dire n'importe quoi. C'est du journalisme d'investigation, une enquête de plusieurs mois,   avec des sources, des faits révélés. Ce n'est pas du journalisme   d'actualité et encore moins une émission promotionnelle.        






 « il y a beaucoup de postes différents chez Lidl ou Free » ?&nbsp;        

&nbsp;Oui pourquoi ? Cash investigation aurait raconté le contraire ?

&nbsp;

« une vision très restrictive du travail dans l'entreprise globale » ?

&nbsp;Oui, c'est une enquête qui se focalise sur des points très précis du milieu du travail, et alors ?







  • &nbsp;Veux-tu dire qu’un journaliste n’a pas le droit d’enquêter sur des détails précis ou sur des entreprises en particulier ?&nbsp;

  • &nbsp;Veux-tu dire qu’un journaliste n’a pas le droit d’appuyer là où ça fait mal ?&nbsp;

  • &nbsp;Ou peut-être que, d’après toi, un journaliste n’a pas le droit d’avoir un postulat de départ, un angle d’attaque pour traiter son sujet ? Un journaliste devrait peut-être demander l’autorisation des personnes concernées avant de faire des révélations ? Ou devrait-il enquêter comme une machine et relater des faits d’actualité comme l’algorithme de Google News (si on considère qu’un algorithme puisse être neutre) ?



    Et je repose aussi ma question initiale : toi même, as-tu déjà travaillé dans un magasin ou un entrepôt Lidl ? ou dans un centre d’appel Free ?

    &nbsp;

    &nbsp;

    &nbsp;Pour éviter toute généralité, pour éviter le hors-sujet et pour bien se comprendre, je rappelle juste le thème de l’émission (inscrit sous la vidéo sur Youtube) :

    &nbsp;« Travail : ton univers impitoyable - Les chiffres sont alarmants : un quart des salariés va travailler avec la boule au ventre, plus d’un tiers affirme avoir fait un burn-out et 43 % ressentent des douleurs à cause de leur métier. Derrière le succès de certaines grandes entreprises se cachent parfois des méthodes de management ravageuses. Lidl, enseigne majeure de la grande distribution, est sortie du hard-discount en bouleversant le fonctionnement des magasins comme des entrepôts. A quel prix ? Enquête chez Free, auprès des salariés employés dans les centres d’appels, les «ouvriers du XXIe siècle», selon Xavier Niel, son dirigeant. »









Faith a écrit :



Que Cash Investigation n’a pas la réputation d’être du grand journalisme, et encore moins de faire des enquêtes objectives. Qu’ils ont besoin  de faire du sensationnel, et font ce qu’il faut pour.







Ils sont visiblement assez sérieux pour qu’un ministre se déplace <img data-src=" />









Faith a écrit :



Je crois qu’il y a beaucoup de postes différents  chez Lidl ou Free… et si quelques uns ne font clairement pas envie, ça reste une vision très restrictive du travail dans l’entreprise globale.







Et donc ça justifie le fait que ceux qui ont déjà les métiers les moins bien payés, soient en plus les plus fliqués/pressurisés/blessés? C’est la double peine. Virés pour fautes graves pour des retards de quelques minutes en région parisienne, si toutes les entreprises faisaient ça, il ne resterait plus personne au boulot <img data-src=" />









blbird a écrit :



Une source?





http://www.economiematin.fr/news-france-productivite-travail-coute-charges

&nbsp;

“si la productivité est élevée en France comparativement aux autres pays

développés, c’est parce que les personnes peu productives se trouvent

davantage hors du marché du travail.”









joma74fr a écrit :



Pourtant l’enquête de Cash investigation est très précise avec des révélations tangibles et vérifiables.



&nbsp;

Je suis sûr qu’au moins une fois dans ta vie, tu n’as pas rendu l’excès de monnaie qu’un commerçant t’aurait donné.

Ce serait parfaitement précis, tangible et vérifiable de diffuser à la télévision ton manque d’honnêteté à cette occasion. Ca n’en ferait pas pour autant du journalisme de qualité.





Cash investigation aurait raconté le contraire ?



Cash a montré 1 emploi (allez, 2 pour Lidl).&nbsp;

Est-ce à dire qu’il n’ont rien trouvé à redire sur les dizaines d’autres métiers ? Du coup, ça voudrait dire que ces deux entreprises sont plutôt sérieuses en fait.

&nbsp;



Veux-tu dire qu’un journaliste



Je veux dire qu’une personne honnête (journaliste ou non) est sensée ne pas se focaliser sur une anecdote.

Pire, ne pas la présenter de façon faussée:&nbsp; par exemple: en début de reportage: il parait qu’il est impossible de parler à un collègue “parce que la commande vocale …”, 20 minutes plus tard, on voit la même taupe arrêter son collègue en plein travail et taper la discute à bord des mêmes chariots, tous deux équipés de la-dite commande vocale…

&nbsp;Tu vois, moi aussi, je peux “appuyer là où ça fait mal” concernant ce reportage. Cette anecdote permet-elle de jeter l’opprobre sur l’émission dans son entier ?

&nbsp;

&nbsp;

Et je repose aussi ma question initiale : toi même, as-tu déjà travaillé dans un magasin ou un entrepôt Lidl ?



Question facile, puisque tu as 99% de chances que je réponde non, ce qui est effectivement le cas.

Donc, que souhaites tu déduire de cette réponse ?

Que je n’ai pas le droit de souligner les failles de cette émission de divertissement ?

&nbsp;









ProFesseur Onizuka a écrit :



Ils sont visiblement assez sérieux pour qu’un ministre se déplace <img data-src=" />





Les ministres se déplacent souvent dans les émissions de divertissement.

Il faut être lobotomisé par la télé pour croire que ça constitue une garantie de sérieux.



Serais-tu également du genre à prendre davantage au sérieux une personne quand elle porte une blouse blanche “de scientifique” ?

&nbsp;

&nbsp;





ProFesseur Onizuka a écrit :



Et donc ça justifie le fait que ceux qui ont déjà les métiers les moins bien payés, soient en plus les plus fliqués/pressurisés/blessés?





De mon point de vue, ça justifierait totalement de supprimer purement et simplement leurs postes pour les remplacer par une manutention 100% robotisée.

De manière “étonnante”, il semble que les syndicats, si prompts à dénoncer la difficulté de ces emplois, soient également fermement opposé à leur robotisation…

&nbsp;

Les entreprises préféreraient nettement n’avoir que des robots à la place de manutentionnaires: ils n’ont à peu près que des avantages… et ça amoindrirait nettement la servitude imposée aux employés. Le rêve quoi !

Pourquoi tant d’opposition de la part des syndicats?

&nbsp;









Faith a écrit :



&nbsp;



Je veux dire qu'une personne honnête (journaliste ou non) est sensée ne pas se focaliser sur une anecdote.      

Pire, ne pas la présenter de façon faussée:&nbsp; par exemple: en début de reportage: il parait qu'il est impossible de parler à un collègue "parce que la commande vocale ...", 20 minutes plus tard, on voit la même taupe arrêter son collègue en plein travail et taper la discute à bord des mêmes chariots, tous deux équipés de la-dite commande vocale...



&nbsp;&nbsp;





J’ai pensé la même chose lors du reportage : “Pourquoi ils s’arrête pour taper la discussion s’il faut aller super vite ?”

Après, c’était peut-être lors d’une pause quand ils vont chercher ou ramènent des palettes… Je n’en sais rien vu que le reportage n’a rien dit de plus.

&nbsp;

Perso j’ai travaillé en supermarché il y a plus de 15ans:

&nbsp;• On prenait la palette qu’on amenait en rayon

&nbsp;• On mettait les produits manquants dans les rayons

• On ramenait la palette et on prenait la suivante

Les supermarchés classiques semblent être restés sur ce système.



viens bosser avec moi a charger des containers a la main (messagerie) on verra si les français sont fainéants et cela pour 1200 euros et je peu affirmer qu’il n’y a aucun roumain ou autres mais que des français avec moi car sinon pas de boulot et donc on mange pas……traités les gens comme tu le fait c’est scandaleux même un patron peu crouler sous le taff et psychologiquement ça épuise (pas physique ok mais ç’est fatigant) si tu aurais été patron dans ta vie tu comprendrais mais la c’est honteux et débile ton raisonnement .parce que on est dans un bureau on est fainéant?

pfff toi t’es vraiment a la ramasse et tu devrais au moins respecter les autres.

c’est sur qu’avec ce raisonnement tu deviendras jamais directeur …je suis chef de quai,(j’ai un bureau dans mon dépot).quand mes gars ont finis leurs heures ils s’en vont .moi après je reste a faire la paperasse ….donc après avoir chargé je fais le fainéant alors?

petit c….








Mithrill a écrit :



Ça se voit que tu ne connais pas le monde du travail pour sortir qqc comme ça… travailler directeur de magasin Lidl c’est LOIN d’être le boulot le plus dur… et c’est pas les 12h/jours 6 jours/7 qui me feront changer d’avis… les français sont devenus de véritables feignasses ma parole… et il a tenu que 3 mois ? <img data-src=" />



À côté de ça tu as des boulots bien plus pénibles mais ce sont les migrants qui prennent le taf car eux ne sont pas nés avec une cuiller en or dans la bouche.







12h/jour, 6j/semaine bien que ce soit un rythme “soutenu”, c’est tout à fait faisable dans de bonnes conditions de travail. Malheureusement c’est rarement le cas.



le commentaire du dessus s’adresse @ mythrill j’ai pourtant cité sont poste ou il dit wu’on ai des fainéants(les français) mais en éditant ça a effacé la citation désolé :(


« Question facile, puisque tu as 99% de chances que je réponde non, ce qui est effectivement le cas. Donc, que souhaites tu déduire de cette réponse ? Que je n’ai pas le droit de souligner les failles de cette émission de divertissement ? »




    Au contraire, c'est très intéressant. Si tu avais déjà travaillé dans un centre d'appel de Free ou dans un entrepôt/magasin Lidl, ton commentaire aurait eu beaucoup plus d'intérêt pour moi sur les conditions de travail et sur ton jugement à propos de Cash investigation. Finalement, tu n'en sais pas plus que moi.          

&nbsp;

&nbsp;

« Je veux dire qu'une personne honnête (journaliste ou non) est sensée ne pas se focaliser sur une anecdote. Pire, ne pas la présenter de façon faussée:&nbsp; par exemple: en début de reportage: il parait qu'il est impossible de parler à un collègue "parce que la commande vocale ...", 20 minutes plus tard, on voit la même taupe arrêter son collègue en plein travail et taper la discute à bord des mêmes chariots, tous deux équipés de la-dite commande vocale... &nbsp;Tu vois, moi aussi, je peux "appuyer là où ça fait mal" concernant ce reportage. Cette anecdote permet-elle de jeter l’opprobre sur l'émission dans son entier ? »

&nbsp;

Il y a une différence entre :







  • prendre un fait, un exemple, une anecdote et en faire une généralité, comme tu le fais (ce qui est n’importe quoi)

  • relater un fait, rapporter un témoignage et le dénoncer publiquement pour ce qu’il est, comme le fait Cash investigation (ce qui est du journalisme d’investigation).



    On peut ne pas aimer la mise en scène et le récit ludique de l’émission, on peut s’offusquer des interview en forme d’interrogatoire d’Élise Lucet parce que c’est blessant pour l’orgueil de l’intervenant, mais on ne peut pas dire que Cash investigation, c’est du sensationnalisme vide de révélations (ce que tu appelles des anecdotes).



    Oui Cash investigation fait mal, non Cash investigation ne dit pas “regarder cette anecdote, c’est moche. Donc cette entreprise est malsaine”. Ça, c’est ton interprétation personnelle de l’émission : tu confonds la forme de l’émission (le récit qui se veut inquisiteur) et le fond de l’émission (les faits révélés, documentés).



    D’ailleurs, Cash investigation n’a jamais eu de procès en diffamation, à part l’État de l’Azerbaïdjan.



    Précisément au sujet de la commande vocale, tu imagines bien qu’elle ne fonctionne pas constamment, qu’il y a un bouton d’arrêt, non ? Le salarié n’active la commande vocale que lorsqu’il s’occupe des tâches pour lesquelles cette commande vocal existe.





    « Cash a montré 1 emploi (allez, 2 pour Lidl).&nbsp; Est-ce à dire qu’il n’ont rien trouvé à redire sur les dizaines d’autres métiers ? Du coup, ça voudrait dire que ces deux entreprises sont plutôt sérieuses en fait. »



    Une enquête de plusieurs mois, des données chiffrées envoyées à la figure des responsables de ces entreprises, qui ne savent dire que “no comment” et qui ne font pas de procès en diffamation à Cash investigation, et toi tu cries au bullshit rien qu’en ayant visionné l’émission…



    1 ou 2&nbsp; emplois concernés chez Lidl ? Tu es sérieux ? re-visionne l’émission : les accusations d’Élise Lucet devant le responsable de Lidl vont beaucoup plus loin que ça !





    « Je suis sûr qu’au moins une fois dans ta vie, tu n’as pas rendu l’excès de monnaie qu’un commerçant t’aurait donné. Ce serait parfaitement précis, tangible et vérifiable de diffuser à la télévision ton manque d’honnêteté à cette occasion. Ca n’en ferait pas pour autant du journalisme de qualité. »



    Oui, un fait reste un fait. Inutile d’en déduire autre chose que ce qu’il représente. Ce sont tes déductions pas celles de Cash investigation. Visiblement le ton de l’émission t’a touché, mais ça ne t’autorise pas à dire que Cash investigation utilise des anecdotes pour faire des généralités. Pour le moment, c’est toi qui fait des généralités et qui minimise les révélations de l’émission.








Mithrill a écrit :



Ça se voit que tu ne connais pas le monde du travail pour sortir qqc comme ça… travailler directeur de magasin Lidl c’est LOIN d’être le boulot le plus dur… et c’est pas les 12h/jours 6 jours/7 qui me feront changer d’avis… les français sont devenus de véritables feignasses ma parole… et il a tenu que 3 mois ? <img data-src=" />



À côté de ça tu as des boulots bien plus pénibles mais ce sont les migrants qui prennent le taf car eux ne sont pas nés avec une cuiller en or dans la bouche.





J’aimerai savoir quel est le travail le plus pénible pour toi ?



Ma réponse à ton commentaire est dans le commentaire précédent. Désolé, j’ai oublié de créer la réponse à ton commentaire.








okami_78 a écrit :



J’aimerai savoir quel est le travail le plus pénible pour toi ?



Le sien : devoir trouver de nouveaux trolls chaque jour pour avoir une raison pour raconter n’imp sur NXI.









Faith a écrit :



Les stats de l’OCDE sont clairement analysées: la haute productivité des français est obtenue “grâce” au chômage de masse touche les non-diplômés.

Pas de quoi se vanter.

&nbsp;





Où tu vois s’en venter. Je parle juste du cliché à deux francs de faignant. Chômage de masse ou non ça change rien sur ce point précis.



Et je dis pourtant que tout ça n’est pas “si simple et caricatural”. :s









joma74fr a écrit :



Au contraire, c’est très intéressant. Si tu avais déjà travaillé dans un centre d’appel de Free ou dans un entrepôt/magasin Lidl, ton commentaire aurait eu beaucoup plus d’intérêt pour moi sur les conditions de travail et sur ton jugement à propos de Cash investigation.



&nbsp;

Comme témoignage de la situation dans UN magasin, un tel témoignage aurait pu avoir son intérêt, en effet.

Par contre pour l’analyse de l’émission TV, non.

Mes arguments sont fondés sur des arguments, et tu verras dans les réponses précédentes qu’une faille que j’ai mentionné a été remarquée par d’autres.





relater un fait, rapporter un témoignage et le dénoncer publiquement

pour ce qu’il est, comme le fait Cash investigation (ce qui est du

journalisme d’investigation).



Désolé, mais ta remarque me semble de mauvaise foi.

Mauvaise foi, parce que ton argument serait valable “dans l’absolu”, mais l’émission dans son entier fait le contraire de ce que tu dis: les interlocuteurs, Lucet en premier, parlent de “la situation chez Lidl”, etc.



Toute l’émission fait de la généralisation (je l’ai revue juste avant de faire mon précédent commentaire, histoire d’être sur de moi…)

&nbsp;

&nbsp;

Précisément au sujet de la commande vocale, tu imagines bien qu’elle ne

fonctionne pas constamment, qu’il y a un bouton d’arrêt, non ?



Ils ont présenté l’inverse: ils ont explicitement dit qu’il n’était pas possible de s’interrompre pour saluer un collègue et ils ont explicitement dit que c’était le casque sur les oreilles toute la journée (de travail).

&nbsp;

&nbsp;

des données chiffrées envoyées à la figure des responsables de ces entreprises, qui ne savent dire que “no comment”



Ah oui, ça j’aime beaucoup aussi:&nbsp;

Interviewer un PDG sans lui avoir exposer les sujets qui allaient être abordés de manière à être sûr qu’ils ne puissent pas répondre. “Vous savez ce qui s’est passé le 12 février 2007 dans l’entrepot de Trifouilli-lez-Oies ?”

Sérieusement… non, quoi !



L’autre type de question est encore meilleure: pouvez vous commenter cette décision de justice ? pouvez vous nous parler du procès en cours ? Pouvez vous nous dire pourquoi il s’est suicidé ?

Autant de questions&nbsp; auxquels les interlocuteurs n’ont pas le droit de répondre, ou pour lesquels ils n’ont pas la possibilité de répondre.



A quoi ça sert de faire une telle interview ?



C’est du divertissement.

Ce qui me gène le plus, c’est que des gens relativement intelligents pensent que c’est réellement du journalisme d’investigation, que les interviews étaient utiles et apportaient quelque chose à cette émission.

Mais ces interviews sont là pour faire le spectacle, pas pour obtenir des réponses.

&nbsp;









ndjpoye a écrit :



Où tu vois s’en venter. Je parle juste du cliché à deux francs de faignant.





Les stats de l’OCDE sur la productivité n’ont rien à voir avec le fait d’être faignant ou non.

C’est même l’inverse: les métiers “concrètement productifs” (ouvriers, agriculteurs, etc) sont ceux qui ont la moins bonne productivité au sens de l’OCDE, car l’OCDE étudie le rapport PIB généré/travailleur.



&nbsp;Un cadre glandeur aura une productivité au sens de l’OCDE nettement supérieure à celle d’un éboueur acharné de travail.

&nbsp;









Faith a écrit :



Les stats de l’OCDE sur la productivité n’ont rien à voir avec le fait d’être faignant ou non.



C'est même l'inverse: les métiers "concrètement productifs" (ouvriers, agriculteurs, etc) sont ceux qui ont la moins bonne productivité au sens de l'OCDE, car l'OCDE étudie le rapport PIB généré/travailleur.      






&nbsp;Un cadre glandeur aura une productivité au sens de l'OCDE nettement supérieure à celle d'un éboueur acharné de travail.      

&nbsp;








On la refait, en version basique.     



Certaines données basiques donnent l’idée français feignant (5 semaines congés payés, grèves …). D’autres info traités de manière basique vont à l’inversent (stats OCDE,…) =&gt; des aprioris en contradiction =&gt; son propos “français feignant = fait global connu”, ça doit sortir d’un fond de marc de café puisqu’en fonction du point de vue “simpliste” qu’on peut porté sur nous, la conclusion “simpliste” sera différente.



Si tu préfères autrement oui, justement, tu montres bien (qu’on soit d’accord ou non avec toi) ce que je dis&nbsp;par “c’est pas si simple et caricaturale”



Ca y est ?









Mithrill a écrit :



Je me fixais à Lidl qui est connu surtout en Allemagne et en France mais tu as raison j’aurai pu prendre un exemple bien extrême genre la Chine ou l’Inde… mais c’était pour montrer à quel point les français sont pleureurs alors qu’ils font partie des privilégiés de l’Europe… ^^





Comme celui ci&nbsp;http://www.lefigaro.fr/societes/2016/09/23/20005-20160923ARTFIG00072-l-inde-part…



Difficile de comprendre ceci:

&nbsp;







ndjpoye a écrit :



On la refait, en version basique.



Certaines données basiques donnent l'idée français feignant (5 semaines congés payés, grèves ...). D'autres info traités de manière basique vont à l'inversent (stats OCDE,...) =&gt; des aprioris en contradiction =&gt; son propos "français feignant = fait global connu", ça doit sortir d'un fond de marc de café puisqu'en fonction du point de vue "simpliste" qu'on peut porté sur nous, la conclusion "simpliste" sera différente.      






Si tu préfères autrement oui, justement, tu montres bien (qu'on soit d'accord ou non avec toi) ce que je dis&nbsp;par "c'est pas si simple et caricaturale"      






Ca y est ?







à partir de ceci:



Réput de faignant, vue les stats de productivité l’OCDE n’est pas d’accord avec toi.&nbsp;&nbsp;&nbsp;<img data-src=" />



Alors oui, faut aussi voir le nombre d’heure travaillé, le type d’activité, etc….



Bref, peut être que c’est pas si simple et caricatural que ça en fait…..





Mais oui, ça y est, maintenant que c’est clairement dit.

&nbsp;



« A quoi ça sert de faire une telle interview ? »




     ça sert à mettre la personne devant ses responsabilités. Et ça sert à ne pas entendre les mêmes éléments de langages habituels. Mais je suis d'accord, ça ne mène pas à grand chose la plupart du temps à part certifier une information par la non-réponse ou les excuses de l'interlocuteur ; même si on pourrait attendre un démenti de l'entreprise - ou mieux, un procès en diffamation - ou encore mieux, une réponse positive avec laquelle le responsable de l'entreprise prend acte des informations et s'engage à modifier les faits reprochés (reprendre rendez-vous, demander un droit de réponse, etc).           






     Pour le reste, je te laisse à tes opinions, tu continues à t'intéresser au ton de l'émission, qui t'a choqué. En revanche, tu n'en a rien à faire des révélations de l'émission (qui sont des informations biaisées ou, au mieux, qui ne sont que des "anecdotes"). <img data-src=">







joma74fr a écrit :



même si on pourrait attendre un démenti de l’entreprise&nbsp;



Un démenti de quoi ? Comment un PDG peut-il démentir (ou même confirmer) quelque chose sans avoir eu le temps de se renseigner sur ce sujet ?



Tu veux un parallèle avec l’émission ? Les entretiens avec le manager: l’employé est mis sur le grill, on lui présente des chiffres, on lui montre des stats sur ses performances et on insiste lourdement sans qu’il ne puisse rien répondre.

E. Lucet fait pareil avec ses “invités”.

&nbsp;



L’enquête a duré plusieurs mois, tu comprends ce que c’est le journalisme d’investigation ?



Le responsable peut prendre tous les rendez-vous qu’il veut pour se renseigner auprès de ses services. Il a le temps pour ça. Et même après l’émission, un droit de réponse, un rendez-vous est toujours possible. Pour toi c’est normal de dire “je n’en sais rien” et d’en rester là ?



Tu préfères suspecter Cash investigation de manipuler les interviews, mais tu ne te pose pas la question du pourquoi il n’y a pas de suite de la part des personnes concernées (personne ne fait de procès). Et surtout les centaines de licenciements litigieux avec lesquels le responsable botte en touche, ce sont des anecdotes…








joma74fr a écrit :



L’enquête a duré plusieurs mois, tu comprends ce que c’est le journalisme d’investigation ? &nbsp;



&nbsp;

Le fait que ça ait duré qqs mois ne suffit pas à en faire du journalisme d’investigation.

Encore moins si le seul résultat publié est la triste émission qu’on a vue.



Je changerai d’avis si Cash Investigation publie un dossier complet (un vrai dossier, pas une émission TV) sur ce qu’ils ont découvert en détail.





Pour toi c’est normal de dire “je n’en sais rien” et d’en rester là ?



Pour moi il serait normal de ne pas venir à cette interview bidon. Il n’y a rien à en retirer, les interlocuteurs n’ont aucune chance d’en tirer le moindre bénéfice. Et ce d’autant moins qu’ils n’ont pas la main sur ce qui sera diffusé.

A la rigueur, j’y verrai un intérêt si les interviews étaient diffusées in-extenso, sans interrompre les propos, et en donnant aux interviewés les moyens de se renseigner avant de venir.&nbsp;





mais tu ne te pose pas la question du pourquoi il n’y a pas de suite de

la part des personnes concernées (personne ne fait de procès)



Parce qu’ils n’ont rien à y gagner.

Les procès (perdus) se multiplient pour les tabloïds, ça ne les empêche pas de publier de la merde. Je crois même que ça les aide.

&nbsp;



Et

surtout les centaines de licenciements litigieux avec lesquels le

responsable botte en touche



S’il y a litige, c’est qu’il y a plainte, et donc enquête et procès.

Le responsable n’a rien à dire, c’est au juge de se prononcer.

&nbsp;



Beaucoup se font avoir par le hacking social ici. Il faut distinguer les causes internes et des causes externes afin d’éviter les erreurs d’attributions. <img data-src=" /> Fondamental mon cher Watson.








Faith a écrit :



Difficile de comprendre ceci:

&nbsp;



à partir de ceci:





Mais oui, ça y est, maintenant que c’est clairement dit.

&nbsp;





Pourtant en fait, on étais déjà d’accord avec ma deuxième et troisième phrase ^^ :)

&nbsp;Simple mal entendu, je comprend comment t’as interprété mon propos.&nbsp;



&nbsp;<img data-src=" />



Selon toi, un responsable ne sait pas ce qui se passe dans son entreprise ?



Selon toi, il pourrait découvrir ces chiffres sans en avoir lui même une idée ?



Aucun syndicat, employé ou que sais-je encore ni qui que ce soit ne l’aurait déjà interpellé à ce sujet ?



&nbsp;


Tu confondrais pas beaucoup de choses ?





Faith a écrit :



&nbsp;



Je changerai d’avis si Cash Investigation publie un dossier complet (un vrai dossier, pas une émission TV) sur ce qu’ils ont découvert en détail.





Pour moi il serait normal de ne pas venir à cette interview bidon. Il n’y a rien à en retirer, les interlocuteurs n’ont aucune chance d’en tirer le moindre bénéfice. Et ce d’autant moins qu’ils n’ont pas la main sur ce qui sera diffusé.

Parce qu’ils n’ont rien à y gagner.

Les procès (perdus) se multiplient pour les tabloïds, ça ne les empêche pas de publier de la merde. Je crois même que ça les aide.

&nbsp;&nbsp;





«Dossier complet» Tu demandes en gros à une émission télé, d’avoir le format papier.

&nbsp;

Pour toi il serait normal de ne pas répondre à cette interview (pourtant ils le font), en plus tu veux qu’ils aient la main sur ce qui est diffusé (de la publicité&nbsp; communication gratuite en somme).

&nbsp;

Les&nbsp; tabloïds, ce ne serait pas un truc anglais ?









glo a écrit :



Selon toi, un responsable ne sait pas ce qui se passe dans son entreprise ?

&nbsp;





Savoir par coeur, au débotté d’une interview tout se qui se passe et s’est passé dans son entreprise de plusieurs milliers d’employés et avec plusieurs dizaines de milliers d’employés ayant eu un jour un contrat ?

Savoir ce qui se passe au sein de chaque équipe, de chaque bureau de chaque responsable intermédiaire ?



A ma connaissance, aucun PDG ne dispose des super-pouvoirs nécessaires à cela.&nbsp;









Jeanprofite a écrit :



Tu confondrais pas beaucoup de choses ?



«Dossier complet» Tu demandes en gros à une émission télé, d'avoir le format papier.







Je demande à des journalistes de faire un travail de journaliste, pas d’amuseur TV.

L’émission TV, très bien pour attirer le client. Mais si on a quelque chose de sérieux à développer ne serait-ce pas intelligent de mettre à disposition un support plus complet ?



&nbsp;Parce que là, ça va donner quoi ? 30 minutes d’émission sur deux entreprises, dont on a parlé 23 jours dans les chaumières et qui au final n’apprennent pas grand chose de nouveau (désolé pour ceux qui, de leur tour d’ivoire, ne découvrent cette réalité que maintenant). Et c’est tout ?

Rien d’autre pour faire changer cet état de fait ? Rien pour aider ceux qui voudraient approfondir le sujet, faire changer les choses ?

&nbsp;

Journaliste, ce n’est pas amuseur. Le journaliste répond à une charte:

http://www.snj.fr/content/charte-d%E2%80%99%C3%A9thique-professionnelle-des-jour…



Jeanprofite a écrit :



&nbsp;

Les&nbsp; tabloïds, ce ne serait pas un truc anglais ?





Un tabloïd, c’est un concept. Les concepts sont universels, pas spécialement anglais.



Donc selon, toi, un responsable arrive dans une émission connu,&nbsp; sans rien regarder ni préparer à l’avance ?



Il n’a aucune idée du nombre d’AT, d’inaptitude, de licenciement et jamais il n’a été sollicité par un syndicat ou je ne sais qui au sujet des conditions de travail ?



Sérieusement ?&nbsp; A ce niveau la&nbsp; ?



Je veux bien te croire mais ça m’étonne.



Et la on ne parle pas de par cœur hein…



Pour réagir t’as pas besoin de tout savoir jusqu’au numéro de sécu de x ou y…





&nbsp;



&nbsp;








Faith a écrit :



Savoir par coeur, au débotté d’une interview tout se qui se passe et s’est passé dans son entreprise de plusieurs milliers d’employés et avec plusieurs dizaines de milliers d’employés ayant eu un jour un contrat ?

Savoir ce qui se passe au sein de chaque équipe, de chaque bureau de chaque responsable intermédiaire ?



A ma connaissance, aucun PDG ne dispose des super-pouvoirs nécessaires à cela.



Tu veux dire qu’il est parfaitement normal qu’un DG sache qu’une clim ait été changée mais pas que 230 employés aient été virés pour faute grave (et seulement 20 pour faute réelle et sérieuse sur la même période), ni expliquer logiquement pquoi un centre d’appels a vu sa population divisée par 2 en peu de temps? Ou qu’un PDG ne soit pas au courant qu’il y a des quotats à atteindre dans ses propres entrepots logistiques ni du nombre d’AT?









glo a écrit :



Il n’a aucune idée du nombre d’AT, d’inaptitude, de licenciement et jamais il n’a été sollicité par un syndicat ou je ne sais qui au sujet des conditions de travail ?



J’en suis parfaitement certain.

Notamment parce que c’est l’affaire de la RH, et que le PDG n’est pas informé de chacun de ces décisions.



Effectivement, il a sans doute un peu travaillé l’historique de son entreprise avant d’arriver, mais comme pour le BAC, il est souvent impossible de maitriser tous les détails de l’histoire, alors on travaille certaines choses, et on fait l’impasse sur d’autres.



Je pose une question simple: pourquoi les interviewés n’ont-ils pas été mis au courant des réponses qu’on attendait d’eux ?

&nbsp;





Patch a écrit :



Tu veux dire qu’il est parfaitement normal qu’un DG sache qu’une clim ait été changée mais pas que 230 employés aient été virés pour faute grave (et seulement 20 pour faute réelle et sérieuse sur la même période)&nbsp;



Sais-tu, dans ces métiers, combien d’employés font un abandon de poste (qui est une faute grave) ?

Je fréquente le milieu de la restauration rapide, et la proportion est énorme. Saurais-tu dire combien de ces 230 employés ont abandonné leur poste ?

&nbsp;

(le coup de la clim, j’avoue, c’était rigolo…)





ni

expliquer logiquement pquoi un centre d’appels a vu sa population

divisée par 2 en peu de temps?



Euh… parce qu’il a été décidé de ne plus y recruter. Vu le turn-over, la population baisse rapidement, c’est normal.

Ah, oui, tu veux dire, pourquoi un employeur décide de ne plus recruter dans un centre où des gens font leur possible pour bloquer le travail ? Hummm…. ….&nbsp;

&nbsp;



Ou qu’un PDG ne soit pas au courant qu’il

y a des quotats à atteindre dans ses propres entrepots logistiques ni

du nombre d’AT?



Tu ne sembles pas différencier le PDG d’un groupe du responsable d’entrepot.

S’il y a un quota, il est sensé être écrit quelque part. CI a-t-il présenté un tel document ? Non, ils ont présenté un responsable d’entrepôt (combien de niveaux hiérarchiques a-t-il au dessus de lui ?) qui houspille un mec pour le motiver/forcer à travailler plus vite.

Ca n’en fait pas un quota.

&nbsp;



<img data-src=" />


<img data-src=" />


Merci.



Malgré tout, le Monsieur part du fait qu’il ne croit pas en la stat de l’OCDE pour diverses raisons, et ensuite va chercher tous les graphiques et calculs qui vont dans son sens.



Donne-moi 1 journée, et je te fait l’inverse : je partirais du principe que l’OCDE a raison, et avec moultes graphiques sur des données de l’OCDE, je t’expliquerais qu’ils ont raison.

&nbsp;

Quand il explique que c’est parce qu’on a plus de diplômés au travail que de diplômés au chômage, j’aimerais qu’il me dise dans quelles autres pays (industrialisé) ce n’est pas le cas?



Et ce n’est pas le chômage qui explique ses théories, on est presque dans la moyenne européenne (9,5% / moy. EU = 9,1%).



Non vraiment en creusant un peu, je pense que son argumentaire ne tiendrait pas. Après, je peux me tromper, mais je n’ai pas vu beaucoup de monde parler de cette théorie.








Faith a écrit :



Sais-tu, dans ces métiers, combien d’employés font un abandon de poste (qui est une faute grave) ?

Je fréquente le milieu de la restauration rapide, et la proportion est énorme. Saurais-tu dire combien de ces 230 employés ont abandonné leur poste ?



Ca m’étonnerait fort que ca soit la majorité.

J’ai bossé 6 ans en centre d’appels, je sais à quel point ce métier est merdique. Des abandons de poste, j’en ai vu 3 au total. Et pourtant, selon le chef d’équipe qu’on avait (il y avait une paire de beaux connards, mais comme ils étaient chefs d’équipes, c’était leur parole contre la nôtre, et la leur valait plus aux yeux de la direction… J’ai d’ailleurs eu droit à plusieurs avertissements et une mise à pied à cause d’eux, parce que j’avais voulu les mettre en contradiction devant leurs propres paroles), les conditions se rapprochaient de ce qu’ils montraient dans le reportage.









Faith a écrit :



Euh… parce qu’il a été décidé de ne plus y recruter. Vu le turn-over, la population baisse rapidement, c’est normal.

Ah, oui, tu veux dire, pourquoi un employeur décide de ne plus recruter dans un centre où des gens font leur possible pour bloquer le travail ? Hummm…. ….



Pourtant Lombardini a parfaitement dit durant l’entretien qu’ils n’avaient pas bloqué les recrutements… <img data-src=" />

 







Faith a écrit :



Tu ne sembles pas différencier le PDG d’un groupe du responsable d’entrepot.

S’il y a un quota, il est sensé être écrit quelque part. CI a-t-il présenté un tel document ? Non, ils ont présenté un responsable d’entrepôt (combien de niveaux hiérarchiques a-t-il au dessus de lui ?) qui houspille un mec pour le motiver/forcer à travailler plus vite.

Ca n’en fait pas un quota.



Tu es sûr de ne pas avoir roupillé pendant la moitié du reportage sur Lidl? Plusieurs personnes parlaient de quotas dans les entrepôts en caméra cachée (250 colis heure exactement, ce qui est juste énorme, lorsque j’ai fait qques jours de préparation de commande il y a 15 ans on était à 180 (qui n’ont pas bougé lors des derniers échos que j’ai eu en 2016), faisables si on se bougeait pas mal, mais pas au point de se bousiller la santé… Ils n’étaient marqués nulle part, mais si on les faisait régulièrement on avait droit à une prime de motivation), des managers, des employés, et même la DRH qui a viré le journaliste infiltré avant la fin de la période d’essai car il ne pourrait plus les atteindre à l’avenir, quotas remontrés durant un extrait pendant l’entretien… <img data-src=" />



Et un PDG est censé établir des règles communes sur tous ses sites. Les quotas (absence, ou leur niveau s’ils existent) pour ce genre de sites en font partie. Même sur notre centre d’appel, quand le PDG était venu, il était capable de citer de tête les quotas d’appels qu’on était censés faire sur chaque service ainsi que la durée moyenne de chaque appel (sachant qu’on avait 6 services différents), ainsi que du centre marocain associé (5 services différents), qui en avait des différents. Idem pour les taux d’absences hors CP et d’AT, il savait aux environs de quel niveau ils tournaient, leur évolution récente (hausse ou baisse, rapide ou lente), ainsi que les explications sur les pics. On pouvait penser ce qu’on voulait de lui, l’apprécier ou le détester, mais en attendant, il était quand même un minimum impliqué dans sa société. Jamais on n’aurait pu le coincer sur ce genre de question.



“Notamment parce que c’est l’affaire de la RH, et que le PDG n’est pas informé de chacun de ces décisions. ”



&nbsp;Donc pour toi, si je résume, une RH ne communique pas avec son supérieur et a donc carte blanche sur tout ?

&nbsp;

Pour le reste, je veux bien te croire qu’il ne l’est pas dans chaque cas précis.



Mais dans les grandes lignes par exemple dans le cas présent, sur le documentaire, ça parle : “inaptitude (2.196 en cinq ans), et l’infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement (22).”



Pour toi, il n’a pas au moins une petite idée de ça même si encore une fois je veux bien croire qu’il n’a pas le chiffre précis.



&nbsp;



&nbsp;








glo a écrit :



Mais dans les grandes lignes par exemple dans le cas présent, sur le documentaire, ça parle : “inaptitude (2.196 en cinq ans), et l’infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement (22).”







C’est le seul point où l’interviewé a pu apporter un commentaire (que je trouve convainquant):

Pour reclasser une personne inapte, il faut donc un boulot administratif.

Or, les centres administratifs ne sont pas répandus aux 4 coins de la France, mais centralisés. Un reclassement nécessiterait donc un déménagement, souvent refusé par le salarié.



Je note d’ailleurs la tournure (fausse) de ta phrase:&nbsp; “infime minorité de ceux qui obtiennent un reclassement”

Non, il est obligatoire de proposer un reclassement. A priori, les 2196 ont reçu une proposition, mais seule une “infime minorité” l’a acceptée.

Ca change tout, non ?

&nbsp;









Patch a écrit :



Tu es sûr de ne pas avoir roupillé pendant la moitié du reportage sur Lidl? Plusieurs personnes parlaient de quotas dans les entrepôts en caméra cachée&nbsp;



&nbsp;

Les 250, c’était le manager qui en parle comme d’un objectif (objectif, pas quota ;-) ).

Le reste du reportage se base essentiellement sur cette unique citation.



Et non, la DRH n’a pas viré la taupe pour ne pas atteindre ses quotas, mais parce qu’il lui annonce qu’il va devoir ralentir. Tu voulais que la DRH lui dise quoi ? T’inquiète, on est pas pressé, va à ton rythme ? Sérieusement ?

&nbsp;



Et un PDG est censé établir des règles communes sur tous ses sites.



Un bon PDG est sensé laisser à ses subordonnés une certaine marge de manoeuvre.





Jamais on n’aurait pu le coincer sur ce genre de question.



De plus, tu parles ici du responsable d’un centre d’appel, tandis que l’interview concerne le PDG d’une entreprise dont le centre d’appel n’est qu’un service très, très annexe.

&nbsp;



Merci pour ce commentaire INtéressant.


Ah ben quand même !! Au moins un truc intéressant dans l’émission, ouf !! (même si tu répètes les propos du responsable de Lidl avec la même amnésie quant aux questions soulevées par Élise Lucet face à lui). Comme quoi, Cash investigation, c’est pas que du bullshit finalement.



Pour finir, une citation : “[Cash Investigation, ndlr] c’est du sensationnalisme avec une mise en vedette d’Elise Lucet qui, quand même, est la seule journaliste que je connaisse qui se réjouisse quand on ne répond pas à ses questions.”

&nbsp;

Non, cette citation n’est pas de toi, elle est de l’avocat de l’Azerbaïdjan à propos de la plainte pour diffamation de ce pays contre Cash investigation parce que “La République d’Azerbaïdjan est l’objet d’attaques injustifiées dont l’apogée a été atteint avec le magazine Cash Investigation, qui présente [le pays, ndlr] comme une dictature avec un despote”. (lci.fr)


Tu as regardé le documentaire ?



Ça parle entre autre de postes proposés, une fois accepté, plus dispo… De postes proposé de l’autre coté du pays.



Quand au fait que ce soit centralisé, et donc pas aux 4 coins de la France.



&nbsp;Perso, je suis allé sur le site regarder rapidement, j’ai trouvé ceci :



&nbsp;“Un poste stable, près de chez vous, au sein d’une équipe à taille

humaine où vous pourrez avoir des responsabilités ? C’est possible dans

l’une de nos 25 directions régionales réparties sur tout le territoire national.





&nbsp;”

Qu’est-ce qu’une Direction Régionale ?



                     Chaque Direction Régionale Lidl gère,    



développe et optimise son parc de magasins. Les opportunités de carrière

y sont multiples : immobilier, vente, administratif, ressources

humaines…”&nbsp;

http://emplois.lidl.fr/cps/rde/SID-911FAD44-F85B9DCC/career_lidl_fr/hs.xsl/1947….



Alors après oui, j’imagine que ce n’est pas si simple mais à mon avis, justement, ça mérite une réponse plus poussé.



&nbsp;








glo a écrit :



Alors après oui, j’imagine que ce n’est pas si simple mais à mon avis, justement, ça mérite une réponse plus poussé.&nbsp;





Si Lucet voulait une réponse poussée, il fallait faire parvenir les questions à l’interviewé AVANT.



&nbsp;





joma74fr a écrit :



Pour finir, une citation : “[Cash Investigation, ndlr] c’est du sensationnalisme avec une mise en vedette d’Elise Lucet qui, quand même, est la seule journaliste que je connaisse qui se réjouisse quand on ne répond pas à ses questions.”

&nbsp;



Non, cette citation n'est pas de toi, elle est de l'avocat de l'Azerbaïdjan





&nbsp;

Oui, et donc ?

Parce que l’avocat de l’Azerbaïdjan le dit, ça doit être faux ?



Désolé, mais je suis 100% d’accord avec lui sur ce point.

&nbsp;









Faith a écrit :



Les 250, c’était le manager qui en parle comme d’un objectif (objectif, pas quota ;-) ).

Le reste du reportage se base essentiellement sur cette unique citation.





Et non, la DRH n’a pas viré la taupe pour ne pas atteindre ses quotas, mais parce qu’il lui annonce qu’il va devoir ralentir. Tu voulais que la DRH lui dise quoi ? T’inquiète, on est pas pressé, va à ton rythme ? Sérieusement ?



Confirmation, la sieste devait être bonne…

 







Faith a écrit :



Un bon PDG est sensé laisser à ses subordonnés une certaine marge de manoeuvre.



Un bon PDG n’est surtout pas censé tout laisser à vau-l’eau, mais connaître un minimum les règles en vigueur dans son entreprise.









Faith a écrit :



De plus, tu parles ici du responsable d’un centre d’appel, tandis que l’interview concerne le PDG d’une entreprise dont le centre d’appel n’est qu’un service très, très annexe.



Le DG.

Et celui dont je parlais pour ma boîte était notre PDG. Qui connaissait les chiffres. Ce qui semblait parfaitement normal pour tout le monde.









Faith a écrit :



De plus, tu parles ici du responsable d’un centre d’appel, tandis que l’interview concerne le PDG d’une entreprise dont le centre d’appel n’est qu’un service très, très annexe.

&nbsp;



Très très annexes ?

Qualité réseau et qualité relation client sont des chiffres sur lesquels les opérateurs font justement beaucoup de com.&nbsp;

Donc non, c’est pas un service annexe. Par contre, est ce qu’il va se préoccuper des “RH” si les retours d’enquête qualité&nbsp; (qualité de la relation client, mais aussi productivité, etc…) sont bon ça, j’en suis moins certain c’est vrai.&nbsp;&nbsp;



Free a tout compris, l’esclavage a tout prix..








Faith a écrit :



L’autre type de question est encore meilleure: pouvez vous commenter cette décision de justice ? pouvez vous nous parler du procès en cours ? Pouvez vous nous dire pourquoi il s’est suicidé ?

Autant de questions  auxquels les interlocuteurs n’ont pas le droit de répondre, ou pour lesquels ils n’ont pas la possibilité de répondre.



A quoi ça sert de faire une telle interview ?



C’est du divertissement.







Ca sert à s’assurer que les RESPONSABLES de tous ses exploités, blessés et morts se posent la question au moins une fois dans leur vie, et qu’ensuite leurs salariés et leurs clients leurs posent les mêmes questions à leur tour jusqu’à ce qu’ils y répondent, ils ne pourront pas se cacher et fuir leur RESPONSABILITES indéfiniment <img data-src=" />









ndjpoye a écrit :



…l’idée français feignant (…grèves …)







Et d’ailleurs le reportage a bien démontré que le droit de gréve, et le droit de se syndiquer n’existe pas en France dans les entreprises privées qui ont pignon sur rue <img data-src=" />



Et ça ne semblait pas du tout déranger la ministre d’ailleurs <img data-src=" />









Faith a écrit :



Non, il est obligatoire de proposer un reclassement. A priori, les 2196 ont reçu une proposition, mais seule une “infime minorité” l’a acceptée.

Ca change tout, non ?







Non ça ne change rien, car le reportage a montré que même ceux qui acceptaient le reclassement/déménagement à l’autre bout du pays, étaient virés quant même ! <img data-src=" />



Et parlons de la ministre qui nous explique la larme à l’œil qu’il y a des métiers en bas de l’échelle, style ouvrier, qui sont condamnés à une forme de Taylorisme et tan pis pour la casse… sauf qu’elle a elle-même défendu et appliqué le “LEAN management” chez Danone, qui n’est autre que la Taylorisation étendue à TOUS les emplois d’une entreprise <img data-src=" />



Je n’appelle pas ça de la simple hypocrisie, mais plutôt un bon gros mensonge <img data-src=" />








ProFesseur Onizuka a écrit :



car le reportage a montré que





Le reportage a dit, mais rien montré ici.

Et comme l’interviewé n’avait pas été informé de la question, il n’a pas pu apporter d’information complémentaire (et éventuellement contradictoire).

&nbsp;

Pourquoi ne lui a-t-on pas laissé une chance d’expliquer ?

&nbsp;



Peut-être par ce que si on lui avait laisser cette chance, il aurait refusé l’interview…

C’est de la naïveté ou de la pure mauvaise fois ?


« Oui, et donc ?

Parce que l’avocat de l’Azerbaïdjan le dit, ça doit être faux ? »



Non.





« Désolé, mais je suis 100% d’accord avec lui sur ce point. »



Merci Captain Obvious, depuis le temps j’avais compris. C’est bien pour ça que je t’ai mis cette citation. Exerce un peu ton esprit critique et tu comprendras peut-être ce que j’ai voulu te dire.





  • un indice: l’Azerbaïdjan est une dictature

  • un 2d indice: Cash investigation met en scène ses révélations, “le sensationnalisme” dont parle l’avocat








Jeanprofite a écrit :



Peut-être par ce que si on lui avait laisser cette chance, il aurait refusé l’interview…

C’est de la naïveté ou de la pure mauvaise fois ?





Donc au lieu d’avoir une personne ne répondant pas on aurait eu une chaise vide ne répondant pas ? Quelle différence ?



&nbsp;





joma74fr a écrit :



Exerce un peu ton esprit critique et tu comprendras peut-être ce que j’ai voulu te dire.





  • un indice: l’Azerbaïdjan est une dictature

  • un 2d indice: Cash investigation met en scène ses révélations, “le sensationnalisme” dont parle l’avocat





    Et donc ? Est-ce que ça donne le moindre crédit à Cash Investigation ?

    &nbsp;Est-ce que ça justifie de poser des questions auquel un interlocuteur ne peut répondre ?

    Plutôt que de donner des indices, tu gagnerais du temps à être clair.

    &nbsp;



Je n’ai jamais rencontré de chaise vide donnant l’impression d’être ennuyée que l’on connaisse trop bien l’entreprise qui les emploi.



Mais on peut décliner longtemps ta question : entre une chaise vide et quelqu’un disant n’importe quoi, quelle&nbsp; différence ?



Si tu as une critique plus profonde, ce serait bien de la détailler, car pour le moment ça fait juste le gars qui défend esclavagisme parce que c’est quand même grâce aux maîtres que les esclaves mangent.








Jeanprofite a écrit :



Mais on peut décliner longtemps ta question : entre une chaise vide et quelqu’un disant n’importe quoi, quelle&nbsp; différence ?&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

On peut mettre en évidence les incohérences quand quelqu’un dit “n’importe quoi”.





Si tu as une critique plus profonde, ce serait bien de la détailler,



Déjà fait précédemment.

&nbsp;









Faith a écrit :



&nbsp;

On peut mettre en évidence les incohérences quand quelqu’un dit “n’importe quoi”.





&nbsp;Tu serais bien capable de dire que ce n’est pas le travail d’un journaliste de le faire.



Que tu n’aimes pas le style de l’émission est une chose, cela n’empêche qu’elle montre justement les incohérences entre une image de réussite «propre» et des conditions de travail indigne d’un pays se voulant un état de droit et de protection social.



Je regrette simplement qu’ils n’aient pas fait mention de témoignages semblables dans d’autres entreprises du secteur.









Jeanprofite a écrit :



Que tu n’aimes pas le style de l’émission est une chose





Je n’aime pas les attaques ne laissant pas à la cible la possibilité de se défendre.



Ils l’ont. Quand le responsable de Lidl dit que la personne ne travaille plus chez Lidl France, il sait très bien que la&nbsp; personne en question travail toujours pour Lidl.



Tu as dû voir l’émission en accéléré ou bien d’une oreille distraite en faisant autre chose en même temps…








Jeanprofite a écrit :



Ils l’ont. Quand le responsable de Lidl dit que la personne ne travaille plus chez

Lidl France, il sait très bien que la&nbsp; personne en question travail

toujours pour Lidl.



&nbsp;

&nbsp;J’adore les mecs qui “savent” ce que les autres ont en tête après les avoir vus 2 minutes à la TV

&nbsp;



J’aime bien le gars, qui gars à bout d’argument, multiplie les exemples de mauvaise foi.

Lӎmission dure plus de&nbsp; deux heures <img data-src=" />








Jeanprofite a écrit :



J’aime bien le gars, qui gars à bout d’argument, multiplie les exemples de mauvaise foi.

Lӎmission dure plus de&nbsp; deux heures <img data-src=" />





Pas les interviews. On ne passe pas plus de 2 minutes par sujet pendant l’interview.



Et pour les arguments de merde, on notera ces exemples:

&nbsp;





Jeanprofite a écrit :



Tu as dû voir l’émission en accéléré









Patch a écrit :



Tu es sûr de ne pas avoir roupillé pendant la moitié du reportage sur Lidl?










Faith a écrit :



Pas les interviews. On ne passe pas plus de 2 minutes par sujet pendant l’interview.



Et pour les arguments de merde, on notera ces exemples:



Ce ne sont pas des “arguments de merde” comme tu dis si bien. Tu racontes juste n’imp, en oubliant bien la moitié des choses dites durant l’émission (comme par exemple selon toi l’absence de quotas dont ils ont pourtant parlé plusieurs fois avant de remontrer l’extrait concerné durant l’entretien avec le PDG), si tant est que tu l’aies vu et ne parles pas par rapport à ce qu’on t’aurait reporté (ce qui ne serait franchement pas étonnant ici). Mais bon ca, avant que tu n’arrives à le comprendre… <img data-src=" />



Mes arguments t’on sautés aux yeux alors et tu as oublié de t’essuyer, car tu nous montre que tu en as plein les yeux pour ne pas voir l’évidence&nbsp;<img data-src=" />








Patch a écrit :



comme par exemple selon toi l’absence de quotas dont ils ont pourtant parlé plusieurs fois avant de remontrer l’extrait concerné durant l’entretien avec le PDG





Pas un responsable n’a parlé de quota.&nbsp;

Les seuls qui en parlent sont les journalistes et un mec qui fume sa clope pendant la pause. Si ça peut te rassurer, nous aussi à la machine à café, on parle de quota… même si on sait qu’il n’y en a pas.&nbsp;

&nbsp;

Mais évidemment, des propos de machine à café, ça c’est de l’argument solide, le genre de truc fiable et qu’on peut considérer comme certain sans avoir à chercher plus loin !&nbsp;



PS: l’émission, je l’ai regardée 1 fois en entier, et 1 fois en entier en utilisant pause + rewind.&nbsp;

Alors vos arguments débiles de sieste pendant le visionnage me font un peu marrer.









Faith a écrit :



Pas un responsable n’a parlé de quota.



Merci de confirmer une nouvelle fois que soit tu dormais, soit tu parles d’un reportage que tu n’as pas vu et qu’on t’a reporté <img data-src=" />









Patch a écrit :



Merci de confirmer une nouvelle fois que soit tu dormais, soit tu parles d’un reportage que tu n’as pas vu et qu’on t’a reporté <img data-src=" />





L’émission est en libre consultation, je t’en prie, fournis moi le timecode du moment dont tu parles.



Mais je vais anticiper ta non-réponse: tu confonds en fait un quota et un objectif .

Tu ne comprends pas qu’un quota est un seuil obligatoire tandis qu’un objectif est le but à atteindre, que le premier est une raison valide de licenciement tandis que le second est celui qui va donner lui à une reconnaissance.

&nbsp;



Non. Dans le cas de Lidl on parle de statistiques, de cadences imposées, établies de manière totalement arbitraire et qui n’ont pas été porté aux oreilles des employés quand ils ont signé leur contrat de travail. Pour que ces dernières aient une quelconque valeur juridique, il faudrait qu’ils soient mentionner dans le contrat de travail, qu’il y ait une base de référence sur laquelle se reposer pour considérer que avoir une cadence un peu moins élevée qu’un autre employé peut être considéré comme une faute et un motif de licenciement. Le statistiques ont uniquement pour but d’avoir un moyen de pression sur les employés, et le pire c’est que ça marche la plupart du temps. Par contre en utilisant ce genre de pratiques, ils s’exposent à des procès pour harcèlement moral. Et crois-moi, pour travailler dans un Drive d’une enseigne de la grande distribution, je ne connais que trop bien ces manoeuvres qui consistent en gros à manipuler un employé pour arriver à ses fins. Il ne faut pas oublier qu’on est des pions, des machines, et que dans la grande distribution c’est soit on se la ferme et on bosse, soit on dégage. Peu importe à quel point nos conditions de travail sont éprouvantes, illégales, stressantes, et j’en passe. Ils n’ont aucune considération pour leurs employés, et pour l’humain en général.&nbsp;


Je viens d’apprendre que Laurent Alexandre (le débat de 28 Minutes) est le fondateur de Doctissimo. Tout s’explique ! <img data-src=" />


vu ici.


En fait si confusion il y a, elle est justement générée par les responsables.

Cadeau.

&nbsp;

Dans le même genre : quelqu’un qui exige d’employer que des «BBR» n’est pas raciste par exemple, même si l’on sait ce que ça veut dire, il n’a pas employé le mot qui faĉhe, donc tout va bien pour toi et la marquise.








Jeanprofite a écrit :



En fait si confusion il y a, elle est justement générée par les responsables.

Cadeau.





Tu confirmes donc qu’il n’a pas parlé de quota, et ce d’autant plus qu’il parle de l’objectif d’un employé confirmé, ce que la taupe n’est pas.

Il ne s’agit donc même pas à proprement parler de l’objectif fixé au journaliste, mais d’un objectif à terme.



Par contre, tu sembles avoir un problème avec le concept d’objectif.

Ca a l’air de te défriser qu’on puisse avoir des objectifs au travail…

Tu serais le genre de patrons à dire à tes employés “faites de votre mieux, mais ne vous inquiétez pas vous serez payés de toute façon !”&nbsp; ?

Le patron de ma femme faisait comme ça avec ses employés… jusqu’à ce qu’il passe une semaine à devoir dire aux clients qu’il ne pouvait pas servir de plats chauds (son cuisinier avait décidé d’aller à son rythme, et que s’il avait envie de fumer une clope à 12h00, c’était son droit de prendre 15 minutes de pause)

&nbsp;





Aphelion a écrit :



Il ne faut pas oublier qu’on est des pions, des machines, et que dans la grande distribution c’est soit on se la ferme et on bosse, soit on dégage.





Témoignage intéressant.

Je n’ai rien à y redire et comprends cette situation.

Mes remarques ne visent pas à minimiser la difficulté de l’emploi, mais la fausseté absolue du reportage divertissement appelé “Cash Investigation”

&nbsp;



Je confirmes donc que tu ne veux pas voir et ne verras pas.

&nbsp;

Le reportage montrait que l’on exigeait des efforts mettant en danger la santé des employés.

Donc rien à voir avec ton délire de fumage de clope.



Maintenant tu es libre d’être dans le déni.








Jeanprofite a écrit :



Le reportage montrait que l’on exigeait des efforts mettant en danger la santé des employés.





Le reportage parle de 8 tonnes portées à grand coup d’images d’éléphants.

Les éléphants, ça fait peur.&nbsp;



Mais pour ceux qui s’intéressent au sujet (d’ailleurs c’est une des rares choses que l’interviewé de Lidl a pu dire), le seuil de pénibilité est à 7.5 tonnes pendant 120j/an.

L’un des pires jours que le journaliste a faits, il est donc juste un peu au dessus du seuil de pénibilité.



Un journaliste aurait précisé ceci. Elise Lucet, non (et toi non plus…)

&nbsp;



Ta critique depuis l’origine, c’est que des journalistes ça ne doit pas s’intéresser à être entendu par le grand public, un journaliste ça doit porter des lunettes un costume gris et parler respectueusement aux patrons…



Tu ne te donnes pas la peine de sortir une source pour ton argument «7.5 tonnes pendant 120j/an.», de toute façon malhonnête puisque un employé fait plus de 120 jours par ans et le journaliste infiltré a fait 218 colis par heure, mais loin de la norme (que nous appelons quota, quand tu parles d’«objectif»).

&nbsp;

L’effet est le même tu n’atteins pas l’objectif (irréaliste humainement) dehors !



Le plus beau c’est que les gens qui sont parvenus à l’objectif pendant des années, ne sont pas reclassés et ne pourrons plus faire de travail physique.

C’est n’est pas Élise Lucet ou moi qui le disons dans le reportage mais un professeur en ergonomie «on est ici sur une machine à fabriquer des chomeurs de longue durée».








Jeanprofite a écrit :



Ta critique depuis l’origine, c’est que des journalistes ça ne doit pas s’intéresser à être entendu par le grand public, un journaliste ça doit porter des lunettes un costume gris et parler respectueusement aux patrons…&nbsp;



&nbsp;

Ma critique depuis le début, c’est qu’un journaliste doit faire un travail honnête (c’est d’ailleurs écrit dans la charte qu’ils signent)&nbsp;

&nbsp;

Déformer, mentir, cacher pour rendre l’information sexy et attirant, c’est pas un boulot de journaliste.&nbsp;









Jeanprofite a écrit :



mais loin de la norme (que nous appelons quota, quand tu parles d’«objectif»).&nbsp;&nbsp;



&nbsp;Un objectif n’est pas non plus la norme.&nbsp;

La norme est TOUJOURS inférieur à l’objectif, sinon ça veut dire que l’objectif est mal fixé, car trop simple à atteindre.&nbsp;





L’effet est le même tu n’atteins pas l’objectif (irréaliste humainement) dehors !

&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Tu le dis irréaliste, mais il me semble qu’il y a beaucoup d’employés qui ne sont pas virés. Donc soit il n’est pas si irréaliste, soit ce n’est pas un quota mais bien un objectif.

&nbsp;

Le journaliste a été viré quand il a annoncé qu’il allait ralentir alors que ses performances n’étaient déjà pas au top.&nbsp;

Et toi, en tant qu’employeur, qu’aurais-tu fait ? &nbsp;



Imaginons que tu es à la tête d’une boulangerie qui tourne tout juste, tu embauches un apprenti au SMIC en te disant que s’il fait 50 croissants par jour, ça te permettra de payer son salaire et que s’il en fait 70 (objectif ambitieux mais accessible), tu pourras générer un peu de bénéfice.&nbsp;

Pendant toute sa période d’essai, il fluctue entre 40 et 50 croissants par jour, et donc te coûte de l’argent.&nbsp;



Que fais-tu ?&nbsp;









Faith a écrit :



&nbsp;&nbsp;&nbsp;

Tu le dis irréaliste, mais il me semble qu’il y a beaucoup d’employés qui ne sont pas virés. Donc soit il n’est pas si irréaliste, soit ce n’est pas un quota mais bien un objectif.

&nbsp;

&nbsp; Le journaliste a été viré quand il a annoncé qu’il allait ralentir alors que ses performances n’étaient déjà pas au top.&nbsp;

Et toi, en tant qu’employeur, qu’aurais-tu fait ? &nbsp;



Imaginons que tu es à la tête d’une boulangerie qui tourne tout juste, tu embauches un apprenti au SMIC en te disant que s’il fait 50 croissants par jour, ça te permettra de payer son salaire et que s’il en fait 70 (objectif ambitieux mais accessible), tu pourras générer un peu de bénéfice.&nbsp;

Pendant toute sa période d’essai, il fluctue entre 40 et 50 croissants par jour, et donc te coûte de l’argent.&nbsp;



Que fais-tu ?&nbsp;&nbsp;



Il t’a échappé le mot «HUMAINEMENT»

&nbsp;

Si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.

Là on ne parle pas d’une boulangerie qui tourne tout juste, mais d’une grande enseigne qui est en passe de devenir le leader européen.





Faith a écrit :



Le reportage parle de 8 tonnes portées à grand coup d’images d’éléphants.

Les éléphants, ça fait peur.&nbsp;



Tu as le droit d’avoir peur des éléphants, mais tout le monde n’est pas dans ce cas <img data-src=" />









Jeanprofite a écrit :



Il t’a échappé le mot «HUMAINEMENT»&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Ceux qui y arrivent ne sont pas humains ?&nbsp;





Là on ne parle pas d’une boulangerie qui tourne tout juste, mais d’une grande enseigne qui est en passe de devenir le leader européen.

&nbsp;

OK, mettons que ta boulangerie fait pas mal de bénéfice.&nbsp;

Que fais-tu ?&nbsp;



Je t’appelle&nbsp; afin que tu leur explique que l’objectif c’est de rester en vie et pour cela il faut faire le double de pains que le voisin.



Puis s’ils décident de te faire des choses inhumaines, je me frotterai les mains en disant que si ce sont des humains qui te font ces choses, cela ne peut pas être considéré comme inhumain. <img data-src=" />








Jeanprofite a écrit :



Je t’appelle&nbsp; afin que tu leur explique que l’objectif c’est de rester en vie et pour cela il faut faire le double de pains que le voisin.



Puis s’ils décident de te faire des choses inhumaines, je me frotterai les mains en disant que si ce sont des humains qui te font ces choses, cela ne peut pas être considéré comme inhumain. <img data-src=" />



&nbsp;

Je vois que tu ne réponds pas à la question.&nbsp;



Je vois que tu ne fournis pas de lien à tes affirmations…








Faith a écrit :



[…]

Imaginons que tu es à la tête d’une boulangerie qui tourne tout juste, tu embauches un apprenti au SMIC en te disant que s’il fait 50 croissants par jour, ça te permettra de payer son salaire et que s’il en fait 70 (objectif ambitieux mais accessible), tu pourras générer un peu de bénéfice. 

Pendant toute sa période d’essai, il fluctue entre 40 et 50 croissants par jour, et donc te coûte de l’argent. 



Que fais-tu ?





Déjà, j’embauche pas un apprenti (un apprenti, il est là pour apprendre le métier). Et puis, je me dis qu’une boulangerie, c’est pas seulement un bilan comptable, c’est une activité intéressante avec des contraintes, c’est aussi une stratégie commerciale qui dépasse le petit enjeux d’exploiter la naïveté d’un/e jeune garçon/fille pour faire quelques euros de plus dans ma comptabilité.



Lidl, c’est une machine à cash inventée par des ingénieurs, c’est même pas des commerçants. C’est comme Amazon, ce sont des développeurs et des mathématiciens qui se sont dit un jour : “et si on montait une boîte où toute la logistique serait réglée et rythmée par des algorithmes et des procédures totalement rationalisées ?”