Lancement de cybermalveillance.gouv.fr, l'assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance

Lancement de cybermalveillance.gouv.fr, l’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance

ACYMA v.2

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Marc Rees

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Logiciel

30/05/2017 3 minutes
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Lancement de cybermalveillance.gouv.fr, l'assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance

Comme annoncé, la plateforme d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance est lancée aujourd’hui par l’ANSSI, d’abord dans les Hauts-de-France avant sa généralisation dans les autres régions.   

Cette initiative avait été dévoilée en janvier 2017 par l’ANSSI, Axelle Lemaire et Thierry Delville, le délégué ministériel à la lutte contre les cybermenaces, à Lille au Forum International sur la cybercriminalité.

La plateforme veut ainsi aider les personnes physiques ou morales et administrations, hors opérateurs d’importances vitales, à faire face aux risques informatiques. L’idée est de permettre à quiconque d’être mis en relation avec des prestataires de proximité ou nationaux (Gendarmerie, Police, etc.), mais également de bénéficier d’une information et d’une sensibilisation sur les risques.  En somme, apporter des éléments de prévention et de réaction.

Réaction, anticipation face au risque cyber

Sur cybermalveillance.gouv.fr, le site officiel, une personne qui s’estime victime d’un problème sur son ordinateur, sa tablette, son compte en ligne, ou sur un site Interne par exemple pourra soumettre son problème (phishing, spam, contenu pédopornographique, etc.).

En retour, elle profitera de liens vers des services nationaux, comme Pharos, ou de coordonnées vers des prestataires locaux suivant la typologie du signalement. Près d’une trentaine sont pour l’heure référencés. « Tous les prestataires au niveau national peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur la plateforme » mais seules les victimes en région Hauts-de-France peuvent profiter de ce service.

Une expérimentation dans les Hauts-de-France

La plateforme va en effet être expérimentée de juin à octobre 2017 dans cette région considérée, selon l’ANSSI, comme « représentative du territoire national par la diversité du taux d’urbanisation de ses départements et par l’implication des acteurs locaux dans la sécurité du numérique ».

« Grâce au recueil de nombreuses statistiques, un observatoire sera créé en vue d’anticiper le risque numérique » poursuit l’Agence qui compte donc profiter de ce thermomètre pour tenter d’ébaucher des statistiques en la matière. Des remontées d’informations anonymisées sont en ce sens prévues auprès des prestataires référencés.

L’acronyme initial ACYMA, ou Actions contre la CYberMAlveillance, initialement mis en avant a été repoussé en coulisse, au profit de l’expression plus évocatrice de « dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance ».

Un GIP public privé

Structurellement, la plateforme s’appuie sur un GIP ou groupement d’intérêt public, présidé par Guillaume Poupard, le numéro 1 de l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information. Selon un texte publié au Journal officiel en mars dernier, ce groupement est constitué de l’État (premier ministre, Intérieur, Justice, Bercy), et trois autres collèges : un collège d’utilisateurs (e-Enfance, CCI France, CLCV, CPME), un collège de prestataires (la fondation Eben, le Syntec numérique, le Conseil national du logiciel libre, Cinov-IT) et un collège d’offreurs de solutions avec la Fédération française de l'assurance.

Écrit par Marc Rees

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Introduction

Réaction, anticipation face au risque cyber

Une expérimentation dans les Hauts-de-France

Un GIP public privé

Commentaires (17)


Ça ne m’étonne même pas que l’état soit Cybermalveillant <img data-src=" />


Ah… c’est donc un questionnaire en ligne qui termine par donner une liste de liens façon “pages jaune”.



J’avoue m’être fait avoir par le pompeux terme de “plateforme d’assistance”.








127.0.0.1 a écrit :



Ah… c’est donc un questionnaire en ligne qui termine par donner une liste de liens façon “pages jaune”.



J’avoue m’être fait avoir par le pompeux terme de “plateforme d’assistance”.







Toi aussi tu as cru que tu allais enfin savoir comment protéger ton accès internet ? ^^









127.0.0.1 a écrit :



Ah… c’est donc un questionnaire en ligne qui termine par donner une liste de liens façon “pages jaune”.



J’avoue m’être fait avoir par le pompeux terme de “plateforme d’assistance”.





Idéalement, faudrait tester avec deux formulaires légèrement différents (mais concernant la même zone géographique) pour voir s’il y a une variation dans la réponse (s’il n’y en a pas ça fera très support technique de certaines boites où tu expliques ton problème à la personne de la hotline puis où tu es bon pour redire exactement la même chose au tech que tu as en ligne après <img data-src=" /> )



Pour faire l’avocat du diable, c’est indiqué clairement dans l’article que ça ne fait que rediriger la demande

je cite :





Marc a écrit :



Sur cybermalveillance.gouv.fr, le site officiel, une personne qui s’estime victime d’un problème sur son ordinateur, sa tablette, son compte en ligne, ou sur un site Interne par exemple pourra soumettre son problème (phishing, spam, contenu pédopornographique, etc.).



En retour, elle profitera de liens vers des services nationaux, comme Pharos, ou de coordonnées vers des prestataires locaux suivant la typologie du signalement.





De plus, le service étant (très) jeune, on peut supposer/espérer qu’il s’étoffe avec le temps.



Enfin, n’est-il pas temps d’en finir avec l’assistanat qui gangrène notre beau pays ? (<img data-src=" />)



Par contre, y’a 4 départements (59, 60, 62 et 80), le reste y’a personne ^^








eliumnick a écrit :



Toi aussi tu as cru que tu allais enfin savoir comment protéger ton accès internet ? ^^





je garde toute ma confiance dans la HADOPI pour cette tâche (apparemment très complexe, vu le temps depuis lequel ils bûchent dessus <img data-src=" /> )







Picos a écrit :



Par contre, y’a 4 départements (59, 60, 62 et 80), le reste y’a personne ^^





respect, tu n’as même pas lu l’intro (le chapeau ?) de l’article <img data-src=" />









WereWindle a écrit :



respect, tu n’as même pas lu l’intro (le chapeau ?) de l’article <img data-src=" />







Mais si, mais y’a personne dans l’Aisne ? Les Hauts de France, c’est bien 5 départements non ?



#essaiedeserattraperaunebranche








Niktareum a écrit :



#essaiedeserattraperaunebranche





l’angle de défense était plutôt bien vu ma foi. <img data-src=" />

(en plus ma géo date des années 80-90 <img data-src=" /> )



Ouais, mais faut pas attaquer Marc pour rien <img data-src=" />



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je ne sais pas pourquoi mais je n’ai absolument pas confiance en ce site…

Et puis l’idée que ça donne à manger à Pharos, non merci.




d’abord dans les Hauts-de-France



On se demande bien pourquoi <img data-src=" />









WereWindle a écrit :



je garde toute ma confiance dans la HADOPI pour cette tâche (apparemment très complexe, vu le temps depuis lequel ils bûchent dessus <img data-src=" /> )





Ils ont très officiellement déclaré “lol balec en fait” il y a quelque temps déjà



Rho je vois pas pourquoi tu dis cela. Est-ce parce que la la première question du questionnaire “victime / particulier”c’est: donnez votre adresse complète ?



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Cela fait une bonne semaine que circule cette information en vue d’attirer des prestataires (par mails et autres).



Je vois mal ce que les 30 volontaires vont pouvoir dire à un particulier atteint par Wannacrypt par exemple, à part qu’ils sont b*…


Par exemple… <img data-src=" /> <img data-src=" />


C’est fatiguant à force toutes ces énergies gâchées dans des machins qui n’ont ni queues ni têtes.


Que proposes-tu de plus efficient ?