C'est presque une tradition, Alphabet, la maison mère de Google, vient de présenter des résultats plus que satisfaisants pour son premier trimestre. L'entreprise affiche une croissance annuelle de 22 % et voit ses revenus frôler la barre des 25 milliards de dollars sur trois mois.
« Nos excellents résultats représentent un début sensationnel pour l'année 2017 », se félicite Alphabet dans le communiqué introduisant le bilan de son premier trimestre 2017. Une formule qui n'est pas usurpée au vu de ce qu'a engrangé le géant de Mountain View.
Des revenus en nette hausse
La maison mère de Google a signé un chiffre d'affaires de 24,750 milliards de dollars sur les trois premiers mois de l'année, en progression de 22 % sur un an. Une croissance plus importante qu'en 2016, ou la hausse n'avait été que de 17 % par rapport à 2015. Une variation principalement due à des vents plus favorables sur les marchés d'échange monétaires. À taux de change constants, les hausses sont en effet de 24 % entre 2016 et 2017 et de 23 % entre les deux exercices précédents.
Alphabet a également maintenu sa marge opérationnelle à un niveau élevé (27 %, contre 26 % en 2016) ce qui lui permet d'afficher un bénéfice opérationnel en nette hausse (+23 %) à 6,568 milliards de dollars. Dans son sillage, le bénéfice net progresse quant à lui de 29 % sur la même période, et s'établit à 5,426 milliards de dollars. Excusez du peu.
Chez Alphabet, Google reste roi
Sans grande surprise, ce sont les activités liées à Google qui génèrent l'écrasante majorité des revenus d'Alphabet. Celles-ci représentent 99 % du chiffre d'affaires total de l'entreprise, et l'intégralité de ses bénéfices.
Les activités tierces (Nest, Calico...), qu'Alphabet regroupe sous l'appellation « Other Bets », n'ont quant à elles cumulé que 244 millions de dollars de chiffre d'affaires (+48 % sur un an). Ces essais de Google dans de nouveaux domaines sont encore très loin d'être rentables. Sur le seul premier trimestre, Alphabet a comptabilisé 855 millions de dollars de pertes à ce titre, soit 10 % de plus que l'an dernier.
La publicité diffusée sur les sites appartenant à Google reste quant à elle la principale source de revenus, avec 17,403 milliards de dollars sur les trois premiers mois de 2017, contre 4,008 milliards pour la publicité affichée sur les sites partenaires de Google. Il est à noter que la croissance des revenus est plus importante sur les sites maison (+21 % sur un an) que pour les sites tiers (+9 %).
Un trésor de guerre colossal
Avec de pareils résultats, le trésor de guerre d'Alphabet n'a pu que grossir. L'entreprise dispose désormais de 108,8 milliards de dollars (+ 3,4 milliards en trois mois) prêts à servir pour financer des acquisitions, ou d'importants investissements si le cœur lui en dit.
En bourse, Alphabet a vu son cours grimper de 4 % lors de l'ouverture de la séance du jour à Wall Street, valorisant la société à plus de 630 milliards de dollars, son plus haut historique. Cela représente 17 % de mieux qu'au début de l'année et 25 % de mieux qu'il y a un an.
Commentaires (29)
#1
Gargantuesque….
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#2
Google à payé 6,7 millions d’impot en 2015, c’est beau les combines fiscale.
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Et personne fait rien.
Après on va venir te dire que apple préfère faire un emprunt que sortir l’argent pour pas payer d’impôt.
Idem, personne fait rien….
Pendant ce temps là, toi comme un gros pigeon on te ponctionne allégrement avec l’IR, après tout il faut bien payer “ les routes, les écoles et les hopitaux ”
#3
Alphabet a provisionné à l’échelle mondiale 3,3 milliards de dollars en 2015 et 4,67 milliards de dollars en 2016 pour ses taxes.
#4
Les Trésors de guerre sont-ils sur des compte normaux ou sur des comptes rapportant des intérêts?
#5
Pas évident d’échapper à Alphabet aujourd’hui. Même sans avoir jamais utilisé un seul de leurs services, on peut être “reconnu” par l’intermédiaire des proches via les mails ou les sms envoyés 
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#6
Pognon.
#7
#8
#9
Y peuvent vraiment pas m’en filer 1/1000e, juste un trimestre ?
#10
C’est en grande partie (à hauteur de 74,3 milliards de dollars) sous la forme de “marketable securities”, donc d’actifs financiers type bons au trésor, obligations d’état (pour ne citer que ça) échangeables sur les marchés et pouvant potentiellement rapporter des sous.
En cash à proprement parler qui dort sur des comptes, y’a environ 18,1 milliards
#11
Haha, tellement 
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#12
Merci.
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#13
#14
Ils est peut être arrondis, le 0.1, donc entre 0.051 et 0.149.
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#15
18,132 exactement
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#16
Prévoit large, on ne sait jamais au cas où le fisc tombe sur votre “petit accord”, ce serait dommage d’en filer 70% à l’état !
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#17
Avons nous seulement une entreprise française avec 1 milliard de cash? Il me semble que non mais je n’en suis pas sur qu’en France dès qu’un billet dépasse on le refille aux actionnaires non?
#18
75000$ de bénéfice par employé en 1 trimestre.
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#19
Airbus, Vivendi, et sans doute Peugeot / Renault doivent avoir une trésorerie nette qui dépasse le milliard. Peut-être aussi Accor…
#20
De tête et sans fouiller dans les comptes : Vivendi, Total, Orange, Axa, BNP paribas, Société Générale, Carrefour, Crédit Agricole, PSA, Engie, BPCE, Vinci, Saint-Gobain, Sanofi…
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On oublie vite qu’on est la 4e nation la plus représentée dans le classement Fortune 500 des plus grandes entreprises
#21
#22
bah si Trump va baisser le taux de 35 à 15%, histoire de leur permettre de rapatrier tout ça sans trop de frais.
—-> []
#23
C’est compliqué, alors ne faisons rien
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#24
C’est surtout à lui-même qu’il essaye de faire ce cadeau, si les élus acceptent, ce qui est pas gagné d’avance.
#25
Ah, j’avais totalement oublié les bancaires…
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Pour les autres, je ne sais pas si leur trésorerie nette dépasse le milliard (pas mal ont des dettes).
#26
Personnellement, je ne dirais pas que c’est compliqué (que c’est impossible, encore moins), plutôt que le protectionnisme a son lot d’inconvénients même s’il a quelques avantages : La France peut bien sûr dénoncer ses traités de libre-échange (OMC, Union européenne), mais la France devra faire face à la réaction en boomerang sur ses exportations vers les pays concernés.
En l’occurrence, si la France taxe une multinationale californienne installée en Irlande ou au Luxembourg, les USA et l’Irlande s’approvisionneront ailleurs sur des produits stratégiques pour la France. La France est capable d’assumer cette situation (dans une certaine mesure), de la même manière qu’aujourd’hui, la France assume le fait de s’endetter et de faire grossir son taux de chômage pour soutenir l’Euro et l’épargne des Français et les investissements des sociétés du CAC40 à travers le Monde.
#27
Bien que ça soit quasi tabou de le mentionner (car c’est une réussite du quinquennat),
la lute contre la fraude fiscale a été une réalité sous Hollande qui a permis de rapatrier des milliards d’euros.
#28
#29
Pour moi, le montant des revenus indiquent surtout que les clients payent trop chère !